Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Un voyage dans le monde imaginé et coloré de Hamid Zénati : Là où ne chantent pas les oiseaux

Magnifiquement scénographiée, toute en légèreté, en superpositions, en correspondances, cette exposition est difficile à décrire, à expliquer. Elle est davantage à ressentir, à émouvoir, à appréhender sans filtre.

La Presse — Il n’y avait pas d’oiseaux, pas de plumes et pas de gazouillis dans l’exposition de Hamid Zenati. Mais il y avait de la légèreté, de l’élévation, des murmures, des bruissements. Il y avait le souffle du vent dans des arbres imaginaires, des tires-d’aile d’oiseaux inexistants. Il y avait de la magie, de la couleur, de la lumière, des reflets. Il y avait aussi de la joie, de la mémoire, des alliages, des alliances, des influences et des échos.

Magnifiquement scénographiée, toute en légèreté, en superpositions, en correspondances, cette exposition est difficile à décrire, à expliquer. Elle est davantage à ressentir, à émouvoir, à appréhender sans filtre.

Je ne pensais pas pouvoir dire cela un jour. Mais pour découvrir cette exposition, pour s’imprégner de sa poésie, de sa puissance, évitez de lire les cartels. Certes, ils sont très érudits, analysés, documentés, pertinents, mais ils nous distraient de l’impact direct, de l’adhésion que l’on peut avoir des œuvres. Ou alors, visitez l’exposition en deux temps, avec un regard vierge une première fois, et un deuxième analytique et didactique.   

Hamid Zenati se déploie en majesté dans le vaste espace du B7L9. On y offre du souffle à son écriture, à ses symboles, de la lumière à ses palettes, de la profondeur et de la perspective à sa mémoire, du rythme à son récit. Ses bannières, ses étendards balisent l’espace. Et si on peut ne pas totalement adhérer aux correspondances que la curatrice a cru trouver avec les artistes tunisiens de même époque, il faut reconnaître que le panneau de « sakhans » de Abderrazek Sahli qui tapisse le fond de l’exposition est bienvenu.

Une exposition à ne manquer sous aucun prétexte.

PhosphorCreative District à Bhar Lazreg : Le nouveau quartier arty de la Ville

Il faut avouer que l’on avait été dubitatif quand les premiers espaces ouvrirent leur porte. C’était au pays de nulle part, les routes étaient chaotiques et boueuses, l’environnement peu attractif… Et pourtant ! La sauce a pris.

La Preses — C’est à Bhar Lazreg, au Phosphor Creative District que cela se passait la semaine dernière. Dans ce qui promet d’être le nouveau quartier arty de la ville, on célébrait une sixième édition et on accueillait le printemps.

Il faut avouer que l’on avait été dubitatif quand les premiers espaces ouvrirent leur porte. C’était au pays de nulle part, les routes étaient chaotiques et boueuses, l’environnement peu attractif… Et pourtant ! La sauce a pris. Les hésitants ont rejoint les pionniers audacieux, le public a suivi, les rues adjacentes du premier linéaire se sont remplies. Et si ce Phosphor Creative District ne comptait que quelques espaces au départ, ils sont dix- sept aujourd’hui à s’y être installés : galeries d’art, dont celle de Yosr ben Ammar qui présentait cette fois-ci une exposition de photos digitales sur le thème «d’Arbres de vie». Galeries de design, dont celle de Hajer et Sofia où mère et fille présentent leur univers. Marlo et Isaure, les créateurs de la célèbre marque de Super souk, offraient une expérience originale et nous invitaient à découvrir les coulisses de la création. 

Aurélia, sœur d’Ysaure dans cette famille où tout le monde crée, faisait souffler «le Vent du Sud » sur Marmo Spirito, son espace. A ne pas manquer également la visite de Viranda qui décline une magnifique ligne de céramique, nattes, et tissages dessinés par Meryem Bouderbala. Ainsi d’ailleurs que celle de Art et Design Gallery où l’on réussit toujours à harmoniser un univers délicat et une élégante sélection de meubles, tableaux, luminaires et objets. Un peu plus loin, La Ruche laisse libre cours à l’imagination de jeunes créateurs, artistes, designers en une exposition de groupe sur le thème de «Curiosa».

Une pause s’impose au Konbini Café pour déguster un kombucha, l’élixir maison, et plus si affinités, à cette table de street food japonais qu’il faut impérativement tester.

Et puis, dans les étages, Phenomène Joyeux lance la fête. Car eux aussi sont là, ces nouveaux rois de la nuit, inaugurant sans cesse de nouveaux concepts, donnant le ton, créant des modes, suivis par une communauté fidèle. Alors, oui, c’est à Phosphor Creative District que cela se passe.

❌