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Abattoirs et transport de viande : un secteur à 95 % hors normes en Tunisie, alerte Skander Rajah

Skander Rajah, directeur de l’exploitation à la Société Ellouhoum, affirme que le secteur de la viande rouge n’est pas structuré; et ce, depuis plusieurs décennies. Du coup, il n’est pas aux normes et standards internationaux.

Alors qu’un diagnostic du secteur a été établi, Skander Rajah précise, sur les ondes d’une radio privée, que son exécution demeure bloquée.

A cet égard, le responsable précise que le problème réside dans la disponibilité des ressources financières. Tout en indiquant que des fonds ont été alloués aux abattoirs. De même que des instructions ont été données pour lancer la mise à niveau de tous les abattoirs relevant des collectivités locales sur l’ensemble du territoire national, mais aussi ceux de la Société des viandes.

M. Rajah rappelle qu’une étude financière réalisée en 2018 avait estimé à 12,2 millions de dinars le coût de la mise à niveau des abattoirs de la Société Ellouhoum. Un montant qui s’élève aujourd’hui à 16 millions de dinars. Tandis que  montant s’élève, au niveau national, actuellement à 40,8 millions de dinars.

Il juge donc nécessaire de sauver ce secteur en raison de son lien direct avec la santé des citoyens et la continuité de l’activité des agriculteurs.

Car, affirme Skander Rajah, le secteur de la viande est marginalisé depuis plusieurs années. D’ailleurs, la consommation annuelle de viande rouge par habitant était de 11 kg en 2015 contre 7 kg en 2024 (et 8,6 kg en 2021), chiffres qu’il juge alarmants.

Quatre raisons principales expliqueraient ce déclin, estime-t-il, à savoir : la sécheresse; le désengagement des éleveurs; la contrebande de bovins vers d’autres pays; mais aussi l’absence de compensations pour les agriculteurs en période de crise.

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Houthis | La médiation d’Oman réussit là où la fureur de Trump échoue

Donald Trump leur a promis le feu et la fureur il y a quelques mois, les bombardements américains et israéliens n’ont pas cessé et les États-Unis ont dépensé 7 milliards de dollars dans leurs opérations pour les mettre hors d’état de nuire mais en vain. En dépit de tout cela, les Houthis sont restés jusqu’à ce mardi un véritable casse-tête pour la première puissance mondiale et leurs attaques aussi bien contre la flotte américaine dans la Mer Rouge que contre Israël se sont poursuivies. L’option militaire aura été inefficace jusqu’au bout avec les Houthis et c’est finalement la diplomatie qui a fini par avoir le dernier mot. 

Imed Bahri

Concomitamment aux intenses raids aériens israéliens sur le Yémen mardi 6 mai, Donald Trump a fait une déclaration prétendant que les Houthis ont capitulé et que par conséquent, il a décidé l’arrêt des bombardements. Telle est la version trumpienne. Quelques heures plus tard, un communiqué du ministère omanais des Affaires étrangères a révélé qu’une médiation du Sultanat d’Oman a débouché à un accord de cessez-le-feu entre les deux belligérants.  

Dans une analyse publiée par le Times, Mark Urban a affirmé que les Houthis sont restés les maîtres de la situation au Yémen. Malgré les efforts coordonnés des États-Unis pour frapper leurs positions et leurs actifs, le groupe est resté capable de cibler des navires américains dans la mer Rouge et de lancer des missiles vers Israël. 

L’analyste a évoqué le crash d’un avion de chasse américain la semaine dernière alors que des manœuvres d’avions avaient lieu sur le pont du porte-avions USS Harry S. Truman. Ce qui s’est passé par la suite est un rappel important du coût de la guerre face à un ennemi insaisissable.

L’auteur décrit la perte de l’avion américain qui était sur le point de décoller du porte-avions avant de crasher dans la mer Rouge. Ce qui est significatif, c’est que l’avion de combat F/A-18 a coûté 67 millions de dollars s’ajoutant à la facture de 7 milliards de dollars des opérations américaines contre le groupe yéménite soutenu par l’Iran au cours des quinze derniers mois.

Trump voulait «anéantir les Houthis»

Le président américain a promis d’«anéantir les Houthis» dans une campagne militaire qui est passée de 202 frappes aériennes sous l’administration Biden à 800 en moins de deux mois avec Trump. Le commandement central américain qui supervise les opérations au Yémen a déclaré qu’il augmenterait la pression pour affaiblir les Houthis tant qu’ils continueront à entraver la liberté de navigation maritime.

Néanmoins après le début de cette nouvelle vague de frappes et la coordination au sein de l’administration américaine par le biais du tristement célèbre groupe de discussion Signal créé par le conseiller à la sécurité nationale de l’époque Mike Waltz, il n’est pas clair si l’administration Trump sait jusqu’où intensifier ou même comment mettre fin à la campagne militaire.

La semaine dernière, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a menacé l’Iran dans un tweet: «Nous voyons votre soutien aux Houthis. Vous en subirez les conséquences au moment et à l’endroit que nous choisirons». Pendant ce temps, les États-Unis tentent de négocier un accord avec l’Iran sur son programme nucléaire.

«Ce que nous constatons est une véritable division interne au sein de l’administration Trump avec de nombreuses personnes qui qui sont devenues très bellicistes à l’égard de l’Iran», a déclaré Elisabeth Kendall, experte du Yémen et présidente du Girton College de l’Université de Cambridge.

Cette division ajoute une nouvelle complication à l’objectif déclaré des États-Unis de mettre fin aux attaques des Houthis contre le transport maritime international. Ansar Allah, le nom officiel du mouvement Houthi au Yémen, continue pour sa part à défier les Américains et les Israéliens. Bien que ce défi tente de surmonter la véritable douleur causée par les frappes aériennes américaines à plusieurs volets qui ont commencé à la mi-mars, il continue de lancer des attaques de missiles contre Israël et contre les navires commerciaux traversant le détroit de Bab Al-Mandab.

Mercredi 30 avril, les avions de chasse Typhoon de la Royal Air Force ont rejoint l’opération Rough Rider après une pause dans les frappes depuis février dernier.

En ce qui concerne la protection des navires de guerre au large des côtes du Yémen, le lancement d’un ensemble de missiles défensifs coûte des millions de dollars mais le coût du lancement d’une telle frappe et de la paralysie d’un navire de guerre pourrait facilement dépasser les milliards de dollars. Le problème n’est pas seulement une question de coût mais aussi d’épuisement du stock essentiel d’armes américaines qui seraient nécessaires dans tout conflit plus large avec l’Iran ou la Chine et dont le remplacement prendrait des années.

Le ministère américain de la Défense insiste sur le fait qu’il a affaibli les capacités militaires du mouvement. La semaine dernière, il a affirmé avoir détruit 69% des lanceurs de missiles balistiques du groupe Ansar Allah et 55% de ses lanceurs de missiles de croisière. Il est vrai que les attaques contre les navires ont diminué, passant de 18 attaques en décembre 2023 à 3 attaques en novembre 2024, bien que cela soit en partie dû à la baisse du trafic à travers la mer Rouge.

Pour tenter d’empêcher les Houthis de reconstruire leur organisation, les États-Unis ont adopté une approche globale, déclarant Ansar Allah organisation terroriste plus tôt cette année et cherchant à étouffer son financement ainsi qu’à bloquer les livraisons d’armes en provenance d’Iran.

«C’est la première fois que nous voyons un effort cohérent de la part des Américains sur les deux fronts, tant sur le plan militaire que sur celui des sanctions», a déclaré Kendall.

L’opération terrestre est inenvisageable

Le mouvement peut se sentir sous pression en raison de la destruction des infrastructures civiles et des pertes civiles mais il exploitera les pertes subies par la population pour renforcer sa position anti-américaine. En fin de compte, les Houthis qui gouvernent par la coercition continueront à résister malgré les tentatives occidentales et saoudiennes de les contrôler et conserveront une certaine capacité à continuer de lancer des missiles.

Certains pensent que seule une opération terrestre peut leur infliger des dégâts significatifs comme ce fut le cas lors de l’invasion israélienne du sud du Liban l’automne dernier qui a causé de graves problèmes aux alliés d’Ansar Allah dans ce pays, le Hezbollah.

Cependant, ni les États-Unis ni les autres pays occidentaux ne veulent prendre le risque d’envoyer leurs forces au Yémen, les regards se tournent désormais vers une faction yéménite soutenue par les Émirats arabes unis qui semble se mobiliser pour lancer une attaque contre les bastions houthis. Toutefois, l’histoire récente du pays marquée par une guerre civile non concluante suggère que ces factions ne seront pas assez fortes pour réaliser quoi que ce soit de significatif.

Coup de tonnerre le 6 mai 2025, l’épilogue de cette confrontation entre les Américains et les Houthis va avoir lieu par voie diplomatique. Trump sort fanfaron et fait une déclaration prétendant que les Houthis ont fini par capituler et donc il a décidé de faire cesser les bombardements. Quelques heures plus tard, un communiqué du ministère omanais des Affaires étrangères a apporté la vérité. Il n’y a pas eu de capitulation, il y a eu un accord de cessez-le-feu entre les États-Unis et les Houthis suite à une médiation omanaise. Pour une fois, la diplomatie a réussi là où l’option militaire a complètement échoué.

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Le voyagiste français FRAM fait son retour à Tozeur

Le tour-opérateur FRAM, spécialiste du marché français et l’un des leaders mondiaux de l’industrie du voyage, intègre l’hôtel Ksar Rouge dans sa nouvelle brochure.

Le Sud tunisien signe inévitablement son retour sur le marché du tourisme saharien et oasien. L’on assiste à un regain d’intérêt des voyagistes pour les régions du Sud qui attirent de plus en plus de touristes curieux de découvrir ses paysages merveilleux et immenses.

FRAM, voyagiste historique du marché français, rassemble depuis hier ses forces de ventes autour du nouveau président du groupe Karavel/FRAM/Promovacances, Cyrille Fradin, et de son directeur général Folco Aloisi, pour explorer les opportunités touristiques de la région, du 16 au 18 octobre 2024 dans le cadre de  sa convention commerciale « la Karavel Champions League ».

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Le groupe FRAM à la découverte des oasis de montagne (ici, Chebika).

Le Ksar Rouge dans la brochure FRAM

A travers une escapade à l’hôtel Ksar Rouge, qui s’inscrit dans le cadre du programme de soutien à la destination Tunisie, le célèbre tour-opérateur ambitionne de dynamiser la région de Tozeur. L’objectif étant de mettre en avant le potentiel économique du Sahara tunisien dans son ensemble.

Grande nouveauté pour la destination Tozeur: l’hôtel Ksar Rouge va figurer dans le catalogue des destinations du voyagiste en 2025. Ce catalogue sera, à n’en point douter, un plaidoyer pour la promotion du Sahara, en tant que destination touristique «unique», qui aura pour tâche d’aider les responsables du tourisme tunisien à renforcer les accès à la région du sud, à améliorer les services dans les différents postes frontaliers du Sud tunisien et à développer le parc de transport touristique.

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L’hôtel Ksar Rouge fait son entrée dans la brochure FRAM.

Il sera question aussi, véritablement, de réviser la carte des circuits touristiques et de créer de nouveaux circuits valorisant le potentiel touristique dont regorge le Sud de la Tunisie.

Le tour-opérateur toulousain FRAM est un fleuron du tourisme fondé en 1949. Il a intégré en 2018 le groupe Promovacances qui est la marque phare du groupe Karavel, le N°1 français de la vente de séjours sur Internet. Le groupe comporte un portefeuille de marques très complet, spécialisé sur des gammes et des thématiques complémentaires.

Tous les hôtels proposés par FRAM en Tunisie

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