Le secrétaire général du mouvement « La Tunisie en avant » plaide pour « une déclaration de principes »
Les travaux de la 5e session du conseil central du mouvement « La Tunisie en avant » ont démarré, samedi 17 mai, à Nabeul, sous le signe « Vers une Tunisie où prévalent Justice sociale, liberté et dignité nationale ».
Pour atteindre cet objectif, le conseil central du parti se penchera lors de ses travaux à examiner une question-clé, celle d’identifier les moyens idoines permettant de convertir les objectifs du processus de 25 juillet 2021 en des acquis concrets, a déclaré, à l’agence TAP, le secrétaire général du mouvement, Abid Briki.
Briki a souligné que cette étape commande de procéder impérativement à une relecture approfondie du bilan du processus du 25 juillet 2021. Une telle relecture servira à élaborer une nouvelle vision de la nouvelle Tunisie et permettra de remédier aux insuffisances et lacunes pouvant nuire à ce processus.
Il a également affirmé que le conseil central du parti se tient à une étape où le processus du 25 juillet est en quête d’une « immunisation », plaidant en faveur d’une unité nationale faisant impliquer des partis, les organisations et les experts et qui aboutit à « une déclaration de principes » traçant les contours de l’avenir du pays.
Le secrétaire général du mouvement a saisi l’occasion pour rappeler les principaux acquis réalisés depuis 25 juillet 2021, citant en exemple, notamment, l’élaboration d’une nouvelle constitution et l’élection des deux chambres législatives.
A cela s’ajoute l’adoption d’une foule de mesures et de lois à caractère social « révolutionnaires » qui s’inscrivent dans l’optique de mettre fin au règne de l’emploi précaire.
Une série d’acquis qui ne doivent nullement nous faire perdre de vue la persistance de plusieurs questions encore non résolues, telles que la détérioration du pouvoir d’achat du citoyen à la lumière de l’envolée des prix, la stabilité des salaires et l’ouverture des dossiers de plusieurs entreprises en difficulté sans pour autant y prévoir un programme de réformes clair y afférent.
Autant de questions qui méritent d’être réglées afin de parvenir à conforter la paix sociale, et partant, concrétiser l’objectif escompté de l’instauration d’un État social.
S’attardant sur la question du statut des droits et des libertés en Tunisie, Briki s’est exprimé en toute clarté en faveur de la suppression du décret-loi n°54 de 2022, texte tant polémiqué adopté pour régir « une conjoncture « exceptionnelle » et « une période transitoire » qui pris fin au lendemain de la mise en place des deux chambres législatives du parlement.
Avec TAP
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