Bassem Trifi au cœur d’un débat sur ses déclarations concernant Abir Moussi
Bassem Trifi, président de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH) et fils de l’ancien président Mokhtar Trifi, est actuellement au centre d’un débat vis-à-vis de ses propos critiques à l’encontre d’Abir Moussi, présidente du parti PDL.
Toutefois, ses propos critiques à son encontre, ont suscité des réactions. Abir Moussi, actuellement détenue, est considérée par ses partisans comme une femme intègre. Plusieurs observateurs estiment que Bassem Trifi devrait présenter des excuses publiques pour ses déclarations jugées dégradantes, afin de restaurer sa crédibilité.
Le 16 mai 2025, une réunion du conseil national de la LTDH a été perturbée par l’intervention d’un groupe d’individus. Le lendemain, lors d’une conférence marquant le 48e anniversaire de la Ligue, Bassem Trifi a qualifié cet incident de tentative de pression liée aux positions critiques de l’organisation envers le pouvoir en place. Il a rappelé que la LTDH a été régulièrement ciblée, depuis l’époque de Habib Bourguiba, sous Ben Ali, et après la révolution, en raison de son engagement en faveur des droits et libertés sans discrimination.
Parmi les réactions, Abdessalem Larif, avocat et membre du comité de la défense de Abir Moussi, a souligné « la gravité des propos tenus par Bassem Trifi. Il a insisté sur la nécessité d’excuses publiques, non seulement pour répondre aux attentes de la partie offensée, mais aussi pour préserver l’honneur et la légitimité du défenseur des droits humains. Selon lui, le non-respect de ces obligations morales affecte la crédibilité de Trifi, notamment vis-à-vis d’une avocate actuellement détenue. »
Mohsen Marzouk a, quant à lui, appelé au calme et à la modération. Il a rappelé que, malgré les tensions, Abir Moussi « est une personne considérée comme victime, méritant le soutien ». Il a également reconnu les difficultés auxquelles sont confrontés Bassem Trifi et la LTDH dans leur engagement. Mohsen Marzouk a invité à distinguer l’essentiel du secondaire, en mettant en garde contre les divisions et conflits internes.
Et comme le disait Victor Hugo : « On ne juge pas la grandeur d’un homme à sa richesse, mais à sa capacité à respecter ceux qui se trouvent au bas de l’échelle. »
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