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La Tunisie se dit prête à abriter des pourparlers inter-libyens

Le regain de violence politique en Libye inquiète les pays voisins, et notamment la Tunisie qui a fait part, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, publié vendredi 16 mai 2025, de sa «profonde préoccupation» face aux graves développements sécuritaires survenus dans la capitale libyenne Tripoli, mettant en garde contre les éventuelles répercussions de cette escalade de violence sur la sécurité des citoyens libyens et des ressortissants étrangers établis en Libye.

Face à ces développements sécuritaires et aux dangers pouvant peser sur l’avenir de Libye et de son peuple, la Tunisie réitère son appel à l’arrêt immédiat de l’escalade dans les différentes régions du pays.

Elle exhorte les différentes parties libyennes à bannir la violence, à mettre fin au recours aux armes et à faire prévaloir le dialogue en tant que seul et unique moyen de règlement des différends entre les frères libyens.

Dans son communiqué, le ministère des Affaires étrangères met l’accent sur l’importance de faire prévaloir la voix de la sagesse et d’accorder à «l’intérêt de la patrie» toute la priorité requise dans le cadre d’un consensus entre toutes les parties libyennes de manière à garantir l’adhésion à un processus global sous l’égide des Nations unies.

Ce processus global devrait aboutir, selon la même source, à mettre fin à la violence et à aller de l’avant sur la voie de l’organisation d’élections et la mise en place d’institutions unifiées et permanentes de l’Etat qui tiennent compte des intérêts de tous les citoyens libyens sans nulle exception ou exclusion dans le respect de l’unité, de la souveraineté et de la stabilité de l’État Libyen.

Tout en rappelant les liens solides ainsi que le «destin commun liant la Tunisie à la Libye et partant du souci constant de la Tunisie de poursuivre son soutien aux frères libyens en vue de parvenir à une solution politique pacifique émanant de leur propre volonté loin de toute forme d’ingérence étrangère», la Tunisie réitère sa disposition à être «une terre de rencontre» pour les frères libyens dans le cadre d’un dialogue inter-libyen sous les auspices de la Mission onusienne en Libye. L’objectif ultime étant de parvenir à une issue politique souhaitée qui soit en mesure de permettre de préserver l’unité de la Libye et de répondre aux aspirations profondes du peuple libyen à la sécurité et à la stabilité.

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Baraka ou fatalité │ Les mystères des attentats contre les chefs d’État

Les assassinats de figures politiques, de l’Antiquité à nos jours, révèlent une fascination persistante pour la destinée et le hasard, bien au-delà des seules considérations historiques. Dans son nouvel essai ‘‘Baraka – L’attentat politique face aux caprices du destin’’, Gilles Furigo, ancien directeur du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) en France, propose une analyse approfondie de la «baraka» : cette chance insaisissable qui semble avoir sauvé certaines personnalités au fil des siècles.

Djamal Guettala

Publié cette semaine par Mareuil Éditions, Paris, France, l’ouvrage revient sur des cas célèbres – attentats réussis ou manqués – pour révéler une dimension inattendue de la sécurité politique.

Dans ‘‘Baraka’’, Furigo revisite des attentats marquants pour éclairer le rôle parfois troublant de la baraka. À travers des récits précis, il évoque des situations où la protection humaine paraît surpassée par des forces imprévisibles. Parmi les exemples cités figure l’attentat de la rue du Petit-Clamart, en 1962, contre le président Charles de Gaulle. Ce dernier échappe de peu à la mort, les tirs des putschistes manquant leur cible à plusieurs reprises – une survie presque miraculeuse qui continue d’interroger historiens et témoins. Pour Furigo, cet épisode illustre parfaitement la baraka, lorsque les circonstances semblent inexplicablement favoriser un dirigeant.

Un autre cas marquant abordé est l’assassinat du président américain Abraham Lincoln en 1865. Bien que Lincoln ait été tué par John Wilkes Booth, Furigo rappelle qu’il avait déjà échappé à plusieurs tentatives, toutes avortées en raison de hasards ou d’erreurs. Son successeur, Andrew Johnson, visé par un autre assassin le même jour, survécut, son agresseur ayant renoncé à passer à l’acte. Cette différence de destin entre les deux hommes illustre, selon l’auteur, l’existence possible d’une mystérieuse «protection» que certains nomment baraka.

Le destin, allié ou ennemi ?

Furigo évoque également l’attentat réussi contre John F. Kennedy en 1963, où la chance semble avoir déserté le président malgré un dispositif de sécurité renforcé. La configuration de la limousine présidentielle et le parcours à découvert dans les rues de Dallas ont contribué à rendre l’assassinat possible, contrastant fortement avec d’autres chefs d’État ayant échappé à des circonstances similaires de façon inexplicable.

À l’inverse, le président égyptien Anouar El-Sadate échappa à un premier attentat en 1977, avant d’être tué en 1981. Pour Furigo, cela témoigne d’une protection temporaire, incertaine. Ronald Reagan, lui, survécut de justesse à une tentative d’assassinat en 1981. Frappé d’une balle qui manqua de peu le cœur, il fut sauvé par quelques millimètres. Ce détail relance l’idée qu’une baraka – ou une main invisible – pourrait influer sur le cours des événements.

Repenser la sécurité des dirigeants

Selon Furigo, cette accumulation de «coïncidences» oblige à considérer l’existence d’un destin qui dépasse les seules mesures de sécurité. Fort de son expérience dans la protection rapprochée, il revient notamment sur l’attentat manqué de juillet 2024 contre Donald Trump. Une série d’éléments imprévus ont perturbé le plan des assaillants, permettant à l’ancien président d’en sortir indemne. Pour l’auteur, la baraka, loin de se résumer à un simple coup de chance, pourrait constituer un facteur réel dans le parcours de certains dirigeants, renforçant leur légitimité et leur aura auprès du public.

L’ouvrage de Furigo ne se limite pas à une relecture historique. Il propose une réflexion audacieuse sur les limites du contrôle humain et sur la part de mystère qui entoure le pouvoir politique. Pourquoi certains échappent-ils aux attaques les plus violentes alors que d’autres n’ont aucune chance ? La question, selon l’auteur, reste ouverte et renvoie à une forme de providence ou de fatalité échappant à toute stratégie rationnelle.

‘‘Baraka’’ n’est donc pas qu’une enquête sur les attentats politiques. C’est un essai stimulant qui interroge la frontière entre le calcul humain et l’imprévisible. Il suggère que cette chance inexpliquée pourrait être perçue comme une forme de légitimité, une aura protectrice associée aux chefs survivants, de l’Antiquité à aujourd’hui. Furigo, avec une grande maîtrise du sujet, soulève des questions essentielles sur le pouvoir, le destin et la condition humaine.

Une lecture incontournable pour comprendre la «protection invisible» qui semble accompagner certains dirigeants.

Gilles Furigo intègre la police en France en 1981. Il consacre plus de vingt ans au SPHP, qu’il dirige de 2010 à 2012. Inspecteur général honoraire, il est reconnu pour son expertise en matière de sécurité rapprochée. Il est l’auteur d’un premier essai intitulé ‘‘Les Gorilles de la République’’.

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Les produits du terroir inspirent l’artisanat à Nabeul

La première édition du concours régional Artiterroir a été clôturée le jeudi 15 mai 2025 par une cérémonie de remise des prix à Nabeul. La créativité des artisans locaux a été mise en lumière autour des trois produits emblématiques de la région : la fleur de bigaradier, la harissa et la figue de barbarie.

Organisée par la Délégation régionale de l’Office National de l’Artisanat Tunisien (Onat) et le Hub Design Nabeul avec l’appui du projet Pampat (Onudi/Seco), sous le thème «Les produits du terroir de Nabeul, source d’inspiration pour l’artisanat local», ce concours a permis de mettre en lumière la créativité des artisans autour des trois produits emblématiques de la région : la fleur de bigaradier, la harissa et la figue de barbarie.

Les trois lauréates ont été récompensées pour des créations originales alliant identité locale et savoir-faire artisanal, notamment en céramique et en jonc, deux spécialités phares de Nabeul.

L’événement s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de valorisation et de promotion des produits du terroir. Il contribue également à renforcer l’attractivité touristique de la région à travers une offre renouvelée de produits souvenirs authentiques.

Lancé le 12 mars, le concours Artiterroir s’inscrit dans une démarche de valorisation du patrimoine local, en plaçant la créativité artisanale au service de l’identité régionale et du développement économique durable. Il a invité les artisans, designers et entreprises artisanales de la région à proposer des créations inspirées des 3 produits phares à savoir la fleur de bigaradier, la harissa (piment rouge) et la figue de barbarie de Bouargoub. Ce sont des articles cadeaux et souvenirs qui traduisent l’authenticité des savoir-faire locaux tout en répondant aux attentes d’un public en quête de renouveau et de lien au territoire qui ont été proposés.

Sana Mansour, représentante de la Délégation régionale de l’artisanat à Nabeul et du Hub Design, a déclaré : «Ce concours a permis d’explorer de nouvelles passerelles entre les ressources du terroir et la création artisanale. En tant que structure d’accompagnement, le Hub Design a soutenu les participants à chaque étape, de la conception à la finalisation des pièces. Grâce à l’appui du projet Pampat, cette expérience s’est déroulée dans un cadre structuré, collaboratif et stimulant».

La cérémonie de remise des prix du concours s’est tenue en présence de  Mourad El Hadj Amor, premier délégué du gouvernorat de Nabeul, de  Mohamed El Hedi Chaabene, délégué de Nabeul-Ville, du représentant de l’Onudi en Tunisie, Lassaad Ben Hassine, ainsi que de représentants du ministère de l’Agriculture (DGPA et DGAB), de l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia), du ministère de l’Économie et de la Planification, de l’Office national de l’artisanat tunisien (Onat), du Commissariat régional au tourisme Nabeul-Hammamet, de l’Institut de formation dans les métiers du tourisme (IFMT) de Nabeul et de l’Association pour la sauvegarde de la ville de Nabeul (ASVN).

Durant la cérémonie, les représentants des différentes institutions ont unanimement évoqué l’importance du travail collaboratif entre les différents ministères ainsi que leurs représentations régionales. Ils ont salué une dynamique interinstitutionnelle inédite, rendue possible grâce au projet Pampat, et ont souligné que cette approche concertée permet de faire des produits du terroir un levier de développement local, en valorisant leur dimension culturelle, leur potentiel économique et leur rôle dans la promotion touristique de la région. Cette collaboration interinstitutionnelle constitue une avancée majeure et pourrait servir de référence pour la mise en œuvre de la stratégie nationale dans d’autres territoires.

Le premier prix a été décerné à Souad Hassini pour une série de pièces en céramique inspirées de la figue de barbarie. Par ce travail, l’artisane rend hommage à la céramique, produit emblématique de l’artisanat de Nabeul, en traduisant l’esthétique de ce fruit à travers des formes organiques et des nuances d’émail évoquant ses teintes naturelles. «J’ai voulu créer une collection qui évoque à la fois la robustesse et la beauté naturelle de la figue de barbarie, symbole de notre région. Ce prix me motive à aller encore plus loin dans la mise en valeur de nos ressources locales», a déclaré la lauréate.

Le deuxième prix est revenu à  Rahma Bouaoun pour un diffuseur de parfum habillé en jonc, une matière elle aussi emblématique du savoir-faire local, orné d’une représentation en céramique de la fleur d’oranger. Cette pièce associe finesse végétale et expression artistique pour offrir un objet sensoriel et élégant. «La fleur d’oranger fait partie de notre quotidien et de nos souvenirs d’enfance. Je voulais la représenter de façon délicate dans un objet utile et décoratif, en travaillant des matériaux qui racontent notre identité», a-t-elle expliqué.

Le troisième prix a été attribué à Nejiba Slama (Poterie Slama) pour un ensemble de bocaux en céramique mettant en valeur le piment, principal ingrédient de la harissa, à travers des formes utilitaires et des décors inspirés de la tradition culinaire régionale. «La harissa est un produit fortement ancré dans notre culture culinaire. J’ai voulu en prolonger la symbolique à travers un objet que les visiteurs peuvent emporter avec eux, comme un souvenir vivant de nos saveurs et de notre identité», a confié Mme Slama.

Ces créations seront présentées dans un espace dédié à l’occasion du Salon de la création artisanale, du 23 mai au 1er juin 2025 au Parc des Expositions du Kram. Cette vitrine constitue une opportunité unique pour les lauréates pour promouvoir leurs réalisations auprès d’un large public.

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Pour séduire Trump, Ahmed Al-Charaa a opéré un revirement stratégique

Après quinze ans d’une guerre civile dévastatrice et de sanctions économiques qui l’ont saignée à blanc et qui ont épuisé son peuple, la Syrie n’est plus sur le ban des nations. Mardi 13 mai 2025, le président américain a décidé de lever les sanctions qui excluaient la Syrie du système bancaire international, qui l’empêchaient d’exporter et qui interdisaient tout investissement étranger. Le lendemain, il a rencontré le nouveau président syrien Ahmed Al-Charaa. En contrepartie de cette réhabilitation internationale, le pays du Levant a opéré un revirement stratégique aussi bien sur le plan géopolitique que sur le plan économique. 
Imed Bahri

Dans une enquête publiée par le journal britannique Times, David Charter et Samer Al-Atrush reviennent sur l’entretien historique de 33 minutes entre le président intérimaire syrien Ahmad Al-Charaa et le président Donald Trump qui s’est tenu dans la matinée du mercredi 14 mai 2025 à Riyad et sur les raisons qui ont motivé le locataire de la Maison Blanche à lever les sanctions qui étranglent la Syrie depuis 15 ans. Il semble que l’ouverture d’Al-Charaa sur une future normalisation avec Israël et son positionnement anti-iranien ont été décisifs. 

Le profil d’ancien djihadiste du nouveau président syrien n’a pas gêné Trump. Celui qui dirigeait auparavant Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) a rompu ses liens avec Al-Qaïda mais son nom n’a pas été encore retiré de la liste américaine des terroristes. Cependant, en déclarant qu’il souhaitait reconnaître Israël et rejoindre les accords d’Abraham, que Trump considère comme sa première réussite en matière de politique étrangère, il a caressé le président américain dans le sens du poil. 

Selon une source bien informée, Al-Charaa a toutefois précisé au président américain qu’avant de lancer l’opération de normalisation avec l’État hébreu, il souhaitait parvenir à stabiliser son pays. A 42 ans, il a rencontré Trump en présence du prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane et le président turc Recep Tayyip Erdogan a participé à la réunion par téléphone. Le prince héritier saoudien et le président turc qui sont les véritables parrains régionaux du nouvel homme fort de la Syrie ont joué un rôle clé pour convaincre Trump de lever les sanctions contre la Syrie.

Le Times rapporte aussi qu’Al-Charaa n’a pas l’intention de contester le contrôle d’Israël sur le plateau du Golan, le territoire stratégiquement important occupé en 1967, ni la zone tampon que l’Etat hébreu a établie après l’effondrement du régime d’Al-Assad. 

Déclin de l’influence iranienne

Outre la normalisation avec Israël, la position anti-iranienne d’Al-Charaa a toute son importance pour Washington. Que la Syrie, pays à l’emplacement stratégique au Moyen-Orient et déterminant dans la géopolitique régionale, soit en dehors de la sphère d’influence de la République islamique ne peut qu’arranger les États-Unis. Le journal britannique assure que cette posture anti-iranienne a rapproché Al-Charaa des Américains. Il s’en est déjà pris à l’influence de Téhéran et de ses groupes mandataires au Moyen-Orient, les accusant de déstabiliser la région. L’année dernière, il a déclaré que l’influence de l’Iran avait décliné et qu’elle est revenu à ce qu’elle était 40 ans en arrière après le renversement du régime de Bachar Al-Assad et l’effondrement de son armée. Dans une interview accordée à une chaîne de télévision arabe, il a également déclaré: «En éliminant les milices et en empêchant l’influence iranienne en Syrie, nous servons les intérêts de la région».

Le président syrien semble avoir séduit Trump. S’exprimant dans l’avion présidentiel, en route pour Doha, ce dernier a déclaré aux journalistes qu’Al-Charaa était «un jeune homme séduisant, un homme dur, avec un passé solide, un passé très solide. Un combattant». Il s’est également dit honoré de lever les sanctions contre la Syrie pour lui donner un nouveau départ. Il estime qu’Al-Charaa a une chance de remettre sur pied la Syrie. 

Interrogé sur la possibilité de construire une Trump Tower à Damas après qu’Al-Charaa eut formulé cette proposition à des médiateurs, Trump a répondu: «Non, je n’en ai pas entendu parler. Il faudra attendre un peu que la situation se calme dans le pays. Je pense qu’il en a les moyens, c’est un véritable leader. Il est vraiment remarquable»

Le revirement stratégique de la Syrie

Trump a également appelé la Syrie à coopérer avec les États-Unis sur les questions de lutte contre le terrorisme, notamment l’expulsion des «terroristes palestiniens», terme par lequel les États-Unis désignent les factions palestiniennes présentes en Syrie à savoir le Jihad islamique et le Front de libération de la Palestine. Il semble que cet appel déjà formulé il y a quelques semaines ait trouvé son écho à Damas puisque des arrestations dans les rangs de ces deux factions ont eu lieu.

Le président américain a également demandé au président intérimaire syrien la prise en charge des prisons où sont incarcérés les membres de l’EI et leurs familles qui sont jusque-là sous le contrôle des Kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS).

Al-Charaa a exprimé sa volonté de donner aux entreprises américaines l’accès aux ressources naturelles du pays notamment dans les secteurs du pétrole et du gaz. Il voulait impliquer le président Trump dans un plan Marshall pour la reconstruction de la Syrie et dans le cadre duquel les entreprises américaines et européennes recevraient des contrats préférentiels aux dépens de la Chine et d’autres puissances.

En s’inscrivant dans la voie de la normalisation avec Israël qu’encourage Washington, en sortant la Syrie de l’Axe pro-iranien et en ouvrant son pays à l’économie de marché et en favorisant les entreprises occidentales, Ahmed Al-Charaa a opéré tout simplement un revirement stratégique. C’est une rupture dans l’Histoire contemporaine de la Syrie qui a longtemps été l’alliée régional de l’Union soviétique puis de la Fédération de Russie, qui fut une pièce maîtresse de l’Axe de la Résistance (axe pro-iranien) et dont l’économie a été jusque-là étatiste. Al-Charaa a obtenu la levée des sanctions et les Occidentaux, surtout les Américains, ont désormais un pays stratégique du Moyen-Orient dans leur giron.

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Tunisie │ Présence confidentielle des pèlerins juifs à Djerba     

Le traditionnel pèlerinage annuel juif à la synagogue de La Ghriba sur l’île tunisienne de Djerba se déroule avec une participation limitée en raison de la situation sécuritaire en Tunisie et du génocide perpétré par Israël contre les Palestiniens à Gaza. (Photo d’archives).

Les pèlerins rencontrés par l’AFP étaient une trentaine hier, jeudi 15 mai 2025, la plupart d’origine tunisienne et participant aux rites religieux exclusivement à l’intérieur de la synagogue.

Les autorités tunisiennes, en collaboration avec le comité d’organisation, n’ont autorisé cette année que les rites religieux au sein de la synagogue. Des forces de sécurité ont été déployées autour du bâtiment, qui a été le théâtre d’un attentat il y a deux ans au cours duquel cinq personnes ont perdu la vie : trois gendarmes et deux fidèles juifs.

L’année dernière, les rituels s’étaient également réduits à des prières et à l’allumage de bougies, sans procession en plein air derrière la grande menorah, le candélabre juif, en raison de la guerre à Gaza. «Il est difficile pour les gens de venir avec les choses graves qui se passent dans le monde», a déclaré à l’AFP René Trabelsi, l’un des organisateurs de l’événement, pour expliquer la faible participation. Selon l’ancien ministre du Tourisme, «le pèlerinage a traversé de nombreuses périodes difficiles dans son histoire», mais les pèlerins sont toujours revenus «après deux ou trois ans». Khoudhir Hanya, le chef de la synagogue, a déclaré avoir «beaucoup pleuré» lundi, lorsque le pèlerinage a officiellement commencé. «En 30 ans, je n’ai jamais vu la synagogue de la Ghriba aussi vide. Habituellement, une semaine avant le pèlerinage, les fidèles commencent à arriver, parfois jusqu’à 1 000 personnes», a-t-il déploré.

Le 9 mai 2023, le dernier jour du pèlerinage, un agent de la Garde nationale a tué trois de ses collègues et deux fidèles juifs près de la synagogue : Aviel Haddad, un Tunisien de 30 ans, et son cousin Benyamin, un Français de Djerba, âgé d’une quarantaine d’années et père de cinq enfants.

La Ghriba, la plus ancienne synagogue d’Afrique, dont la construction remonte au VIe siècle avant J.-C., a été la cible d’un attentat suicide en 2002 au cours duquel 21 personnes ont trouvé la mort.

Avant l’indépendance en 1956, la Tunisie comptait plus de 100 000 Juifs. Aujourd’hui, ils sont environ 1 500, dont la plupart vivent sur l’île touristique de Djerba. Les grandes vagues de départs ont eu lieu entre 1950 et 1980.

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Electric Awards 2025 │ Kia EV3 sacré Meilleur Crossover  Electrique

Le Kia EV3 a été sacré «Meilleur Crossover Électrique» lors des Electric Awards 2025. Ce prix est décerné par l’équipe d’experts de TopGear.com, qui met chaque année en lumière les meilleurs véhicules électriques disponibles au Royaume-Uni.

Cette récompense vient s’ajouter au palmarès déjà impressionnant du EV3, qui avait été nommé «Crossover de l’année» lors des TopGear.com Awards 2024.

Paul Philpott, président et Ceo de Kia UK Limited, a déclaré : «Le EV3 démarre l’année 2025 de manière exceptionnelle. Non seulement il est, à ce jour, le véhicule électrique le plus vendu auprès des particuliers au Royaume-Uni, mais il a également remporté les prix de Voiture de l’année 2025 au Royaume-Uni et dans le monde. Être reconnu comme le Meilleur Crossover Électrique par Top Gear est une nouvelle réussite remarquable, qui témoigne une fois de plus de l’excellence du EV3. Alors que le succès du EV3 se poursuit, la gamme électrique de Kia continue de s’élargir en 2025. Les modèles EV4 et EV5 arriveront dans les showrooms de notre réseau national de concessionnaires d’ici la fin de l’année, renforçant encore notre offre client et rendant la transition vers l’électrique plus fluide que jamais.»

Ollie Kew, rédacteur en chef des essais routiers chez TopGear.com, a commenté : «J’ai conduit le EV3 à travers l’Outback. Pas vraiment un parcours classique pour un essai routier, je vous l’accorde, mais le Kia a assuré. La clim’ soufflait un air glacial, pas de mal de dos après quatre heures de route, et il dégage une vraie impression de maturité, comme une grande voiture. J’ai apprécié le confort maîtrisé, le silence à bord et ce sentiment de finition rigoureuse, comme les Golf d’autrefois. Le plus impressionnant ? Malgré la distance, la chaleur, le rythme intense et quelques détours en tout-terrain improvisés, aucun message d’erreur, aucun bug. Je me suis réellement attaché à cette petite voiture à la fois raisonnable et aboutie.»

Depuis son lancement à la fin de l’année dernière, le Kia EV3 ne cesse de monter en puissance sur le marché britannique, devenant le véhicule électrique le plus vendu auprès des particuliers au T1 2025, tout en remportant les titres de Voiture de l’année 2025 au Royaume-Uni et Voiture mondiale de l’année 2025 — à l’instar de son grand frère, le EV9, couronné de ces deux titres en 2024.

Bien qu’il soit le modèle électrique le plus accessible de Kia, le EV3 offre également la plus grande autonomie de la gamme : jusqu’à 375 miles (environ 600 km) avec une seule charge*. Il bénéficie également d’une dotation de série particulièrement riche, même dans sa version d’entrée de gamme «Air», comprenant :

  • éclairages LED à l’avant et à l’arrière;
  • poignées de portes affleurantes;
  • sièges avant et volant chauffants;
  • fonction V2L (Vehicle-to-Load);
  • triple affichage conducteur (écran tactile de navigation 12,3”, écran de climatisation 5,3”, et écran conducteur 12,3”);
  • Apple CarPlay™ et Android Auto™ sans fil;
  • accès gratuit pendant 7 ans aux services Kia Connect.

Communiqué. *Autonomie selon le cycle WLTP, donnée susceptible de varier.

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Tunis │ Sept ans de prison pour un époux qui a mis le feu au domicile familial  

La chambre pénale auprès du tribunal de première instance de Tunis a condamné, hier, jeudi 16 mai 2025, à 7 ans et 6 mois de prison un époux qui a mis le feu à son domicile à La Goulette, alors que sa femme et ses enfants y dormaient.

Ce sont les voisins qui se sont rendu compte de cet acte criminel et ont réussi, avec l’aide des agents de la protection civile à éteindre l’incendie et à sauver l’épouse et les enfants, rapporte Mosaïque FM.    

L’accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés, expliquant son acte criminel par une dispute qu’il a eue avec son épouse.

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Tunis │ Mandats de dépôt contre deux employés municipaux pour soupçons de corruption

Le juge d’instruction auprès du Tribunal de première instance de Ben Arous a émis deux mandats de dépôt à l’encontre de deux employés de la municipalité El Mourouj, dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de corruption financière et administrative.

C’est ce qu’a déclaré au micro de Mosaïque FM, le substitut du procureur de la République, Sadok Jouini, en précisant que le ministère public avait déféré devant le juge d’instruction huit suspects, parmi lesquels figuraient des agents et des cadres de la municipalité en question.

Le juge d’instruction chargé de l’affaire a décidé d’émettre deux mandats de dépôt à l’encontre de deux d’entre eux, tandis que l’interrogatoire des six autres suspects a été reporté à une date ultérieure.

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Tunisie │ Les prix des céréales à la collecte

Dans le cadre des préparatifs de la saison de récolte et de collecte, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, ce jeudi 15 mai 2025, les prix de collecte des céréales pour l’actuelle campagne.

Les tarifs, incluant les primes de livraison rapide, sont fixés comme suit :

– blé dur : 140 dinars le quintal, dont 40 dinars de prime de livraison rapide;

– blé tendre : 110 dinars le quintal, dont 30 dinars de prime de livraison rapide;

– orge et triticale : 90 dinars le quintal, dont 25 dinars de prime de livraison rapide.

Le ministère rappelle que ces primes ne seront accordées que jusqu’aux dates suivantes :

– 5 juillet 2025 pour l’orge et le triticale;

– 31 août 2025 pour le blé dur et le blé tendre.

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Quatre artistes tunisiens exposent à l’espace WeGil à Rome

«Avec cette exposition, nous souhaitons offrir au public italien un regard profond et authentique sur la Tunisie d’aujourd’hui. Ce n’est pas seulement un simple événement pour se connecter au monde de l’art, mais c’est un dialogue, un pont culturel entre deux rives, un témoignage du lien historique et profond qui unit la Tunisie à l’Italie.»

C’est ainsi que l’ambassadeur de la Tunisie en Italie, Mourad Bourehla, décrit l’exposition «La Tunisie entre contemporanéité et tradition. Quatre artistes pour un voyage dans le rêve de la Méditerranée», qui se tient du 12 mai au 1er juin 2025 à l’espace WeGil à Rome. Et d’ajouter : «La culture est l’un des outils les plus puissants pour rassembler les peuples, favoriser la compréhension mutuelle et construire des ponts entre les sociétés».

L’exposition présente 22 œuvres d’art, de la peinture à la sculpture, en passant par l’acrylique sur margoum récupéré (tapis traditionnel tunisien) et un tapis revisité dans une touche contemporaine, créés par quatre artistes de renommée internationale : Mourad Zoghlami, Kaouther Kassou Jellazi, Ilhem Sbaii Chaabane et Aziza Guermazy.

«Cette exposition s’inscrit dans la volonté de valoriser et de faire rayonner la culture tunisienne : ancienne, riche de traditions et de mémoires vivantes, mais aussi ouverte au dialogue avec le reste du monde à travers les œuvres de quatre artistes talentueux, d’horizons différents, représentatifs de la vitalité, de l’originalité et de la pluralité de la scène artistique tunisienne contemporaine», a déclaré l’ambassadeur Bourehla lors de l’inauguration, cité par l’agence Ansa.

Le paysage artistique tunisien a changé depuis la révolution sociale de 2010-2011 qui a déclenché le «Printemps arabe». De nombreux artistes ont depuis lors enfin trouvé l’opportunité de s’exprimer librement et ont bénéficié d’une reconnaissance nationale et internationale croissante, affirment les organisateurs. Tunis est aujourd’hui un lieu vital pour l’art contemporain avec l’influence de l’art européen, pendant les années coloniales, qui était fondamentale, mais l’esprit d’indépendance a encouragé et caractérisé au fil des années une expression artistique locale, qui s’est éloignée de l’académisme et de l’orientalisme d’origine européenne, à la recherche de sa propre voix originale.

«J’espère que cet événement pourra marquer le début d’une collaboration durable entre la région du Latium et la Tunisie, contribuant à renforcer ces liens séculaires fondés sur l’amitié, le respect et la création partagée », a ​déclaré Simona Baldassarre, conseillère à la culture de la région du Latium, en invitant le public à visiter l’exposition pour «découvrir ces œuvres qui parlent un langage universel et unissent les cœurs et les esprits.»

L’exposition présente des œuvres oniriques et surréalistes de Mourad Zoghlami, l’architecte qui a réalisé les pavillons tunisiens aux expositions universelles de Corée du Sud (2012), de Milan (2015) et du Japon (2025), à celles de Kaouther Kassou Jellazi qui «attire et capte notre regard qui est instinctivement guidé pour découvrir et explorer le jardin de fleurs comme une image fantastique et terrestre du Paradis», explique le commissaire Giuseppe Ussani d’Escobar. «Cette exposition, ajoute-t-il, vise à mettre en lumière les inspirations de l’art tunisien, caractérisé par son identité originale et nationale, islamique et berbère, mais aussi internationale, fertile en stimuli qui traversent d’autres civilisations et cultures, grâce à un échange profond et durable qui s’est établi et structuré».

Les toiles de Ilhem Sbaii Chaabane, explique le commissaire de l’exposition, «caractérisées par une fluidité apparente et suggestive, sont animées d’un dynamisme vibrant qui prend vie sous nos yeux. Ses peintures suscitent l’impression et la sensation de contempler le fond marin à travers un mouvement liquide.» Alors que dans ses œuvres colorées et vivantes, qui inspirent à la fois réflexion et nostalgie du monde de l’enfance, Aziza Guermazy exprime ses racines naïves et surréalistes, étroitement liées au Pop Art et au monde de la bande dessinée.

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Tunisie │ Découverte d’une huilerie de la fin de l’Empire romain

Un pressoir à huile d’olive datant de la fin de l’époque romaine a été récemment découvert sur le site de Bechni, dans le gouvernorat de Kébili, par des archéologues de l’Institut national du patrimoine (INP).

Des fouilles en cours dans cette petite localité, faisant partie de la délégation d’El-Faouar, ont révélé l’existence d’une presse à huile d’olive datant de la fin de l’époque romaine, a indiqué à l’agence Tap Mourad Chtioui, représentant de l’INP à Kébili.

Les matériaux archéologiques découverts lors des fouilles, notamment les céramiques anciennes, confirment que le moulin remonte en réalité à la période romaine tardive, qui s’étend dans le bassin méditerranéen du IIIe au VIIe siècle.

Les fouilles de sauvetage sur le site de Bechni, situé à 24 km à l’ouest de Douz, sont actuellement dans leur deuxième phase, qui durera jusqu’au 21 mai 2025. En mai 2023, Mourad Chtioui avait annoncé la découverte de traces archéologiques à proximité du mausolée Sidi Ali Ben Slimane à Bechni, lors de travaux de construction d’une chambre voisine.

Les premières découvertes faites à l’époque avaient révélé l’existence d’un bassin antique, qui pourrait même remonter à l’époque romaine. Chtioui a décrit la découverte actuelle comme «une découverte archéologique importante», confirmant la présence d’un pressoir à olives dans une zone désertique actuellement non connue pour la production d’olives.

«Cette nouvelle découverte est inédite, puisque le site de Bechni n’est mentionné ni sur les cartes ni dans les atlas géographiques», a ajouté l’archéologue. «L’huilerie témoigne de la présence historique de la culture de l’olivier dans une zone désertique durant l’Antiquité.»

Chtioui a présenté la découverte comme une confirmation supplémentaire de l’existence d’une colonie romaine à la limite de l’Empire romain, le long du Limes, qui marquait la frontière sud du territoire romain.

Le projet «Frontières de l’Empire romain : le limes sud tunisien» a été proposé par la Tunisie, depuis le 17 février 2012, pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Selon le dossier de candidature de la Tunisie, «les structures du limes du Sud tunisien ont conservé leur authenticité et les rares interventions de restauration ou les réutilisations temporaires occasionnelles n’ont pas compromis leur intégrité».

Selon l’Unesco, le limes romain marquait la frontière de l’Empire romain à son apogée, au IIe siècle après J.-C. Le limes s’étendait sur 5 000 km depuis la côte atlantique du nord de la Grande-Bretagne, à travers l’Europe jusqu’à la mer Noire et de là jusqu’à la mer Rouge et l’Afrique du Nord, avant de revenir sur la côte atlantique. Le Limes comprend des vestiges de murs, de douves, de forts, de forteresses, de tours de guet et d’établissements civils. Certaines parties ont été découvertes lors de fouilles, d’autres reconstruites et d’autres encore détruites.

En Tunisie, le limes romain servait davantage de système de surveillance et de contrôle des mouvements de population que de ligne défensive contre de réelles menaces militaires. À son apogée, la région du Limes en Tunisie couvrait pas moins de 80 000 kilomètres carrés, s’étendant des montagnes de Gafsa au nord jusqu’au désert du Grand Erg au sud.

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Saïed réaffirme le soutien de la Tunisie au «principe d’une seule Chine»

Recevant hier après-midi, jeudi 15 mai 2025, au palais de Carthage, Li Shuli, membre du Bureau politique et du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), et ministre de l’Information et de la Radiodiffusion, le Président Kaïs Saïed lui a réitéré le soutien de la Tunisie au principe d’une seule Chine et son rejet de toute ingérence dans les affaires intérieures des pays.

Le Président de la république a passé en revue, avec M. Li, qui effectue une visite de travail en Tunisie du 14 au 17 mai, les relations bilatérales de longue date entre les deux pays et l’engagement de la Chine à soutenir la Tunisie dans divers domaines, indique un communiqué publié sur la page Facebook de la présidence de la République.

 Le chef de l’Etat a appelé à la nécessité d’œuvrer à l’instauration d’un nouvel ordre économique mondial plus juste et plus équitable qui rompt avec le passé et répond aux aspirations légitimes des peuples qui ont beaucoup souffert du pillage des richesses et des guerres civiles, à déterminer leur propre destin et à vivre une vie digne sous les auspices de la justice, de la liberté et de la dignité humaine.

Saïed a également souligné la nécessité de mettre fin au génocide en cours perpétré par l’entité sioniste occupante en Palestine, réitérant la position ferme de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à établir son Etat indépendant et pleinement souverain sur toute la Palestine, avec Jérusalem pour capitale.

Il a souligné que la communauté humaine prenait forme, gagnait du terrain sur la communauté internationale et commençait à se soulever contre le génocide, corrigeant ainsi le cours de l’histoire.

Le Président de la République a demandé à l’hôte chinois de transmettre ses salutations au Président Xi Jinping, lui renouvelant son invitation à visiter la Tunisie, en rappelant l’amitié profonde entre la Tunisie et la Chine, soulignant que la visite du responsable chinois incarne la ferme volonté de développer davantage les relations bilatérales dans de nombreux domaines. Surtout après les deux rencontres qu’il a eues avec le président chinois Xi Jinping à Riyad en décembre 2022 et à Pékin lors de sa visite d’Etat historique à Pékin du 28 mai au 1er juin 2024, qui ont abouti à l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux pays et à l’annonce par la partie chinoise de sa disposition à soutenir les efforts de la Tunisie dans la mise en œuvre de grands projets de développement.

Saïed a passé en revue les résultats fructueux et positifs des expériences de coopération bilatérale et les projets réalisés, notamment dans les domaines des infrastructures, des transports et de la santé, ainsi que d’autres projets actuellement en cours de mise en œuvre dans un avenir proche. Il a souligné l’importance de l’initiative «Ceinture et Route», à laquelle la Tunisie a participé, et les opportunités qu’elle offre pour une véritable coopération et un partenariat.

I. B.

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Où en est-on l’administration tunisienne de la transformation digitale?

Depuis plusieurs années, la Tunisie affiche une volonté affirmée de moderniser ses services publics à travers la transformation digitale. Dans les discours officiels comme dans les feuilles de route gouvernementales, la numérisation de l’administration est présentée comme un levier majeur de transparence, d’efficacité et de rapprochement entre l’État et le citoyen. Mais sur le terrain, la réalité semble plus nuancée.

Aymen Achouri

Des plateformes en ligne ont vu le jour, tant du côté des banques publiques que des ministères. Certaines permettent, en théorie, de réaliser des démarches administratives à distance, comme la demande d’extraits de naissance, la prise de rendez-vous pour renouveler une carte d’identité, ou encore l’ouverture d’un compte bancaire. Cependant, il n’est pas rare que ces démarches numériques aboutissent à une impasse : une fois le formulaire rempli en ligne, l’utilisateur se voit notifier qu’il doit tout de même se déplacer physiquement pour finaliser l’opération.

Anecdotes révélatrices

Une anecdote révélatrice : un citoyen ayant demandé un extrait de casier judiciaire via une plateforme en ligne a reçu un message de confirmation, mais s’est vu dans l’obligation de se rendre au poste de police pour retirer le document «en main propre» — alors même que son identité avait déjà été vérifiée numériquement via la plateforme.

Autre exemple : certaines banques tunisiennes proposent l’ouverture de comptes en ligne via leurs sites ou applications mobiles. L’utilisateur peut télécharger ses pièces justificatives, remplir un formulaire détaillé, et recevoir une confirmation par email. Mais dans de nombreux cas, il est ensuite invité à se présenter en agence pour signer physiquement les documents imprimés.

Ces contradictions révèlent un problème de fond : la transformation digitale ne peut pas se limiter à la numérisation des interfaces. Elle nécessite une refonte des processus internes, une interconnexion des bases de données, une formation adaptée des agents publics, ainsi qu’un cadre légal et réglementaire propice à la dématérialisation totale des démarches.

Quelques avancées notables

Malgré ces lenteurs, certains progrès sont à saluer. Des services comme la plateforme e-bawaba ou le portail national des téléservices ont facilité certaines procédures, notamment pour les entreprises. La généralisation de l’identité numérique nationale, encore en phase pilote, pourrait également changer la donne à moyen terme.

En conclusion, la Tunisie a bel et bien entamé sa transformation digitale, mais le chemin reste semé d’embûches. Il ne suffit pas de créer des sites web pour révolutionner l’administration : il faut revoir les pratiques, changer les mentalités, et surtout, placer l’utilisateur au centre de la démarche. Ce qui est loin d’être encore le cas.

* Expert en management et relation client.

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Bizerte organise son 1er semi-marathon le 15 juin 2025

Le Running Club Bizerte, une association sportive dynamique fondée en 2017 par des passionnés de course à pied, organise un événement exceptionnel : le tout premier semi-marathon de Bizerte, prévu pour le 15 juin 2025.

Cette compétition, intitulée «Bizerte 3 Courses», proposera trois parcours adaptés à tous les âges et à tous les niveaux : une course de 1 km dédiée aux enfants, une de 5 km pour les amateurs, et enfin le semi-marathon de 21,1 km pour les plus aguerris.

L’ambition affichée est à la hauteur des efforts déployés : rassembler plus de 2 000 coureurs, amateurs et professionnels, venus de toute la Tunisie et d’ailleurs. Ce projet sportif s’inscrit dans une volonté claire de mettre en lumière la ville de Bizerte, joyau du nord tunisien, comme une destination sportive incontournable. Avec son riche patrimoine naturel, entre mer, montagne et forêts, Bizerte offre un cadre idéal pour une telle compétition.

Le Dr Mohamed Gabsi, coureur infatigable aussi bien sur le sol national qu’international, incarne l’âme du Running Club Bizerte. Véritable figure emblématique du club, il forme avec ses collègues du bureau une équipe soudée, animée par un engagement sans faille et un dévouement exemplaire. Ensemble, ils jouent un rôle déterminant dans la promotion de cette manifestation, s’efforçant de la rendre accessible à un large public, au-delà des seuls initiés.

Le semi-marathon de Bizerte s’annonce comme un événement majeur, bien au-delà d’une simple compétition sportive. Il s’agit d’un véritable rendez-vous de partage, où les valeurs de santé, de dépassement de soi et de convivialité seront à l’honneur.

En réunissant des coureurs de tous horizons, cette course aspire à insuffler une dynamique positive dans la région, tout en faisant rayonner Bizerte comme une ville ouverte au sport, à l’effort et à l’unité.

Autre élément tout aussi essentiel : le sponsoring de cette manifestation suscite un engouement remarquable. Que les nombreux passionnés de sport en général, et de course à pied en particulier, se mobilisent activement pour contribuer à la réussite de cet événement, témoignant ainsi de leur attachement à la discipline et de leur volonté de soutenir une initiative porteuse pour la région.

Lotfi Sahli

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Le pape François et le devoir de mémoire en terre d’islam

Les musulmans ne peuvent progresser qu’en ayant la force de regarder en face leur passé, de reconnaître toutes les faces de leur histoire, de se l’approprier et de l’assumer. Et cette histoire n’est ni pure ni angélique. Le déni, l’idéalisation, l’occultation ne peuvent conduire qu’à la reproduction, voire à la répétition compulsive telle que nous l’avons observée dans les pratiques de l’Etat Islamique, Daech. (Ph. Le pape François et le grand imam d’Al-Azhar, Ahmed al-Tayeb, au Vatican, le 23 mai 2016).

Ikbal Gharbi *

Alors que les relations internationales sont essentiellement déterminées par des rapports de force, les calculs politiques et les exigences du pouvoir, le repentir brise cette logique de la confrontation. Il introduit un élément qui suspend le rapport de force : l’éthique. Et c’est ce qu’on a pu observer ces dernières années.  Une frénésie du repentir a secoué la dynamique politique et morale planétaire. Le pape Jean-Paul II a demandé pardon au monde juif pour l’antisémitisme chrétien, aux musulmans pour les Croisades et «à ses frères orthodoxes» pour le schisme survenu au XIVe siècle.

Lors des funérailles du Pape François, les médias ont mis en relief les lettres de repentance écrites par sa sainteté, mettant en lumière sept nouveaux péchés, dont l’Église se reconnaît coupable. Parmi ceux-ci, on peut noter la complicité dans l’esclavage, le colonialisme et les souffrances des peuples indigènes et de nombreuses communautés à travers l’histoire.

Le processus du pardon et du repentir

En  2023, l’Église anglicane a présenté des excuses pour son passé esclavagiste et a établi un fonds de réparation. L’institution s’est engagée à allouer près de 120 millions d’euros à ce fonds, tout en cherchant à augmenter son montant pour atteindre plus d’un milliard d’euros.

Il y a quelques semaines, la France a reconnu une «forme d’injustice initiale» imposée à Haïti, qui dut payer une indemnité voulue par la France en échange de son indépendance, elle a lancé un travail de mémoire avant de trancher une éventuelle réparation.

Au sein de ces nouvelles mouvances internationales, nous pouvons nous demander où est la conscience collective musulmane?

Existe-t-il une prise de conscience musulmane de cette nouvelle dynamique, une volonté de s’engager dans ce processus du pardon et du repentir?

Les historiens musulmans ont-ils élaboré une histoire critique de l’islam depuis 14 siècles?

L’histoire musulmane transformée en une histoire sainte était-elle si pure et si angélique?

Existe-t-il en terre d’islam une volonté d’assumer les conséquences d’actes moralement condamnables commis par le passé et de s’engager à ne plus les perpétrer?

Dans son étude, «La conquête arabe et l’émirat» in ‘‘Histoire de la Tunisie’’, Hichem Djaït affirme que la conquête du Maghreb s’est faite à travers plusieurs  phases qui s’étendent sur près de 70 ans, de 642 à 711. Cette progression lente reflète les défis posés par les logiques stratégiques mais aussi par les résistances locales. En effet, cette islamisation, d’après l’auteur, fut souvent dictée par la terreur à l’époque du gouverneur Mussa b. Nuṣayr et eut des motivations matérielles, fiscales, idéologiques et politiques.

En outre, les experts et les spécialistes évaluent de douze à dix-huit millions d’individus le nombre d’Africains victimes de la traite arabe au cours du dernier millénaire, du VIIe au XXe siècle.

Plusieurs millions de noirs africains furent tués ou asservis, castrés, violés dans les palais, vendus dans les marchés pendant plus de treize siècles sans interruption.

Cet esclavage génocidaire fut dénoncé et interrompu, en Tunisie, le 23 janvier 1846 par Ahmed Bey et interdit par la suite par le droit international qui a criminalisé le travail forcé, le travail des enfants, la prostitution, etc.

Le sort des minorités a toujours été trouble en terre d’islam. Leur statut de protégés par le contrat de dhimma reflète néanmoins leur infériorité théorique sur le plan religieux et juridique. Aujourd’hui, ces groupes dominés, parfois discriminés, cherchent toujours à faire valoir leurs droits, leur spécificité religieuse et leur mode de vie.

Les communautés chiites, soufis, bahais, yazidis, ahmadis sont parfois victimes de persécutions, de violences et d’expulsions. Elles souffrent de la non reconnaissance à l’anathème !

Depuis 1921, Freud a bâti des passerelles entre la psychologie individuelle et les phénomènes sociaux. Pour lui, l’opposition entre la psychologie individuelle et la psychologie ou collective, qui peut, à première vue, paraître très profonde, perd beaucoup de son acuité lorsqu’on l’examine de plus près. De ce fait, nous savons tous que l’individu ne peut s’épanouir qu’en se réconciliant avec son passé. Retrouver, faire surgir de la mémoire, les souvenirs enfouis et oubliés serait la visée de la psychanalyse et la clé de son efficacité car souvent, quand le souvenir refoulé est ramené à la mémoire et à la conscience, le symptôme disparaît….

La force de regarder en face son passé

La communauté musulmane aussi ne peut progresser qu’en ayant la force de regarder en face son passé, de reconnaître toutes les faces de son histoire, de se l’approprier et de l’assumer.

Le déni, l’idéalisation et l’occultation de l’histoire ne peuvent conduire qu’à sa reproduction, voire à sa répétition compulsive telle que nous l’avons observée dans les pratiques de l’Etat Islamique, Daech.

Rappelons que les crimes, délits et autres péchés du passé de l’histoire de l’islam se sont déroulés dans des situations différentes, où les hommes étaient régis par des logiques spécifiques et influencés par le contexte social et politique de l’époque.

Par conséquent, si les musulmans du passé ont fauté, les principes et les valeurs spirituelles restent immuables; les manquements de ces hommes ne peuvent en aucun cas remettre en cause les finalités suprêmes de l’islam, qui demeurent constantes et transcendantes.

* Professeure à l’Université de la Zitouna, Tunis.


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Tunisie │ Le taux de chômage estimé à 15,7 % au 1er trimestre 2025

Au premier trimestre de 2025, la population active en Tunisie s’inscrit en hausse, s’établissant à 4 233 000 individus contre 4 179 100 au troisième trimestre de l’année 2024, soit une augmentation de 54 300 individus. 

C’est ce qu’indique l’Institut national de la statistique (INS) dans ses «Indicateurs de l’emploi et du chômage au premier trimestre 2025».

Cette population se répartit en 2 899 700 hommes (68,5% de la population active) et 1 333 700 femmes (31,5%).

Cette augmentation correspond à une hausse de 0,2 point de pourcentage du taux d’activité qui atteint 46,4% de la population en âge de travailler contre 46,2% le troisième trimestre 2024.

Le nombre des occupés a augmenté de 57 000 pour s’établir à 3 568 900 au premier trimestre de l’année 2025 contre 3 511 900 au troisième trimestre de l’année 2024.

Cette population est répartie inégalement entre les deux sexes : 2 505 500 hommes contre 1 063 500 femmes, soit respectivement 70,2 % et 29,8 % de la population active occupée.

La répartition des occupés selon les secteurs d’activités se présente comme suit : 54 % dans les services, 20% dans les industries manufacturières, 12 % dans les industries non manufacturières et 14% dans l’agriculture et de la pêche.

Baisse du chômage à 15,7% 

Le nombre de chômeurs s’établit à 664500, en baisse de 2 700 par rapport au troisième trimestre 2024 (667200). Le taux de chômage diminue pour atteindre 15,7 %, contre 16 % au troisième trimestre 2024.

Par sexe, le taux de chômage a légèrement augmenté pour les hommes, s’établissant à 13,6% (contre 13,3 % au T3 2024), tandis qu’il a baissé pour les femmes, passant à 20,3 % après 22,1 % au T3 2024.

Au premier trimestre 2025, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans a reculé pour s’établir à 37,7 %, après 40,5 % au troisième trimestre 2024. Cette baisse concerne aussi bien les hommes (38,4 %) que les femmes (36,3 %).

Le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur diminue pour atteindre 23,5 % au premier trimestre de l’année 2025 (contre 25 % au troisième trimestre 2024). Ce taux est de 13,6 % chez les hommes et de 30,7 % chez les femmes.

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Tunisie │La croissance estimée à 1,6% au 1er trimestre 2025

La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Tunisie en volume, au cours du 1er trimestre 2025, a été de 1,6%, par rapport à la même période de 2024, selon les données publiées ce jeudi 15 mai 2025 par l’Institut national de la statistique (INS).

En glissement trimestriel, c’est-à-dire par rapport au quatrième trimestre de 2024, le PIB en volume a diminué de 0,2%.

Au cours de la même période, le secteur agricole a enregistré une croissance de 7%, performance qui a contribué à hauteur de 0,59% à la croissance totale, qui est de 1,6%.

La valeur ajoutée du secteur industriel a augmenté de 0,5% en raison de de la hausse de 6,5% des industries agroalimentaires, alors que le secteur des industries mécaniques et électriques s’est accru de 0,8%. Contre une baisse de la valeur ajoutée du secteur textile, habillement et chaussure (-0,9%) et de celui de la chimie (-2%).

La valeur ajoutée du secteur de l’énergie, des mines, de l’eau, de l’assainissement et du traitement des déchets a, quant à lui, augmenté de 0,6% au cours du 1er trimestre 2025 par rapport à la même période de 2024, bénéficiant de la reprise enregistrée dans le secteur de l’extraction du phosphate,

La valeur ajoutée du secteur minier a augmenté de 12,3%. Alors que celui de l’extraction de pétrole et de gaz naturel a baissé de 4,2%, toujours selon les chiffres de l’INS.

I. B.

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Tunisair projette d’exploiter 14 avions d’ici l’été 2025

La flotte de Tunisair est passée de 28 avions en 2010 à 18 en 2024, a indiqué le ministre des Transport, Rachid Amri, ajoutant qu’il n’y a aucune intention de vendre cette entreprise publique, mais qu’il existe un plan pour sa restructuration.

Le ministre, qui parlait lors d’une séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) consacrée à l’examen de l’accord entre la Tunisie et l’Italie sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire, a affirmé que la compagnie aérienne tunisienne, en crise depuis plusieurs années, prévoit d’exploiter 14 avions d’ici fin mai 2025, alors qu’elle n’exploitait à un moment donné que 6 ou 7 avions, tandis que les autres étaient cloués au sol, nécessitant une maintenance et d’énormes ressources financières, surtout à un moment où la compagnie était endettée.

M. Amri a annoncé que le ministère des Transports a mis en œuvre un plan visant à augmenter le nombre d’avions opérationnels à un total de 11, en plus de 3 autres avions actuellement en location, pour atteindre un total de 14 durant la haute saison estivale.

Tunisair commencera à exploiter 12 avions d’ici le 15 mai, a-t-il précisé.

Le plan élaboré pour sauver Tunisair, a poursuivi le ministre, repose sur la réparation du plus grand nombre possible d’avions et leur réutilisation au sein de sa flotte opérationnelle. Le processus de diagnostic d’un moteur d’avion coûte entre 40 000 et 50 000 dollars, ce qui nécessite davantage de ressources financières pour les opérations de maintenance.

Les quatre appareils restants de la flotte de 18 appareils seront opérationnels d’ici la fin de cette année, a-t-il ajouté.

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Tunisie │ Hammamet accueille le semi-marathon One Run  

Le 24 mai 2025, Hammamet accueillera pour la première fois le plus grand semi-marathon du monde, One Run, organisé par la Hero League. Quelque 500 Tunisiens et invités participeront à cet événement sportif organisé avec le soutien de la Fédération tunisienne d’athlétisme (FTA).

Les participants auront le choix entre quatre distances : 1 km, 5 km, 10 km et 21,1 km. Les parcours seront tracés le long des rues centrales, passant par les principaux sites touristiques. Le site archéologique de Pupput accueillera le départ et l’arrivée, ainsi que la fan zone, et toutes les distances débuteront à cet endroit. De là, les parcours longeront la zone touristique de la ville.

Le semi-marathon One Run est ouvert à tous. C’est une occasion unique de passer un week-end actif en famille ou entre amis, ou de rencontrer des personnes partageant les mêmes idées.

Les participants pourront participer à un événement international de course à pied, vivre leur première course officielle ou établir un record personnel.

Le même jour, plus de 180 000 personnes participeront dans toutes les régions de Russie, où l’événement se tiendra pour la 9e fois sous le nom de «ZaBeg.RF».

En outre, environ 40 000 coureurs d’autres pays, dont Bahreïn, le Bangladesh, la Biélorussie, le Brésil, le Qatar, la Chine, l’Égypte, l’Inde, la Jordanie, le Kirghizistan, la Malaisie, le Népal, le Pakistan, le Qatar, l’Arabie saoudite, la Serbie, le Tadjikistan, le Chili, le Liban, l’Arménie, la Tunisie, le Venezuela, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan et d’autres, participeront également à l’événement.

Lien de la course.

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