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Examens universitaires 2024-2025 : A chaque institution son calendrier 

Certains de nos étudiants vont entrer, dès la semaine prochaine, dans les examens du second semestre. Ils auront à disposition la période qui s’étale du 20 au 31 mai pour affronter les épreuves figurant au programme. Alors que d’autres ont, déjà, entamé ces examens depuis le 15 mai

La Presse —Les calendriers sont publiés sur les sites de chaque établissement universitaire et affichés au sein même de ces établissements. Ceci sans parler des listes des salles d’examen ainsi que celles des étudiants.

Parmi ces derniers, certains n’ont pas le droit de subir les épreuves en raison du dépassement du nombre autorisé d’absence ou des redoublants exemptés de passer certaines matières.

Notons que les établissements concernés ont, généralement, détaillé les différentes étapes des examens de fin d’année en précisant les disciplines, les durées horaires, les salles et même le nombre de candidats par salle.

Avant les examens, les étudiants bénéficient d’ une semaine de pause.  Les uns en ont profité pour s’accorder un moment de répit, les autres l’ont consacrée aux ultimes révisions.

En fait, environ 300.00 candidats, dont la majorité appartient au secteur public, se sentent fin prêts pour le jour J.

Faut-il le préciser, chaque établissement a fixé des calendriers plus ou moins différents selon les spécialités et les niveaux d’études. Mais, en gros, le mois de mai est considéré comme le mois des moissons.

En attendant la proclamation des résultats de la session principale à partir de la deuxième semaine du mois de juin 2025 (toujours selon les échéanciers de chaque institution d’enseignement supérieur), les étudiants ajournés auront quelques jours pour réviser. 

En outre, les deux dernières semaines de ce mois seront réservées aux examens de contrôle. La proclamation des résultats pour cette session se fera au cours de la première semaine du mois de juillet 2025 tandis que la fin de l’année universitaire 2024-2025 est prévue à la mi-juillet.

Quant au mois d’août, beaucoup d’étudiants devront le consacrer à se préparer à l’ouverture de l’année universitaire suivante ou à faire le tour des différentes administrations à retirer leurs diplômes ou à entreprendre d’autres démarches nécessaires à la régularisation de leurs situations.

Immédiatement après, ceux qui vont poursuivre leurs études sont appelés à s’inscrire pour entamer une nouvelle année universitaire 2025-2026, soit dès le début du mois de septembre 2025 ou à la mi-septembre 2025.

TGM – travaux sur le pont Kheireddine : Les usagers à bout de patience

Cela fera près de deux ans que la ligne TGM est interrompue au niveau du pont Kheireddine. Les habitants de la banlieue nord ne peuvent pas se déplacer à bord du train sans descendre à la gare Goulette-Casino pour emprunter un autre train à partir de la station Kheireddine. Ou l’inverse.

La Presse — Tout le trajet d’environ 1.5 km est à faire à pied pour ceux qui veulent éviter les bus bondés de la ligne 347 créée, justement, pour contribuer à suppléer au trafic du TGM.

Or, cette ligne n’a pas réussi à jouer pleinement le rôle qui lui a été assigné. Les usagers ne sont pas satisfaits de la qualité des prestations et déplorent les retards constatés concernant les travaux sur le pont Kheireddine dont la longueur ne dépasse pas les 600 m.

Ils ne comprennent pas qu’on leur ait promis la fin des travaux pour juin 2024.

Ligne 347 : respecter l’itinéraire !

Nous sommes, aujourd’hui, en mai 2025. Un an de retard sur le calendrier, c’est difficile à admettre.

De plus, apparemment, rien ne semble bouger du côté du chantier. Les passants ne remarquent aucun signe montrant que des travaux sont en cours sur le pont.

Quoi qu’il en soit, le constat est le même pour tout le monde. 

La ligne 347 ne passe que rarement par l’itinéraire qui lui a été tracé par la société. Les conducteurs évitent de passer par la ville de La Goulette. Ils empruntent la route express pour ne ressortir qu’au niveau de la station de l’Aéroport. 

Ces “acrobaties” sont imitées par les lignes 47 et 247 qui assurent d’autres dessertes mais qui sont programmées pour passer par les zones citées.

Les rotations actuelles de la ligne 347 peuvent gagner en efficacité si la société l’utilise pour assurer la jonction entre les gares de La Goulette-Casino et Kheireddine. Nous avons déjà fait cette proposition dans un de nos articles (voir La Presse du 4 novembre 2024). Immédiatement, la société a précisé que les itinéraires indiqués seraient respectés et ce, dès le 8 novembre 2024. Mais dans les faits, la quasi-totalité des chauffeurs n’en font qu’à leur tête au grand dam des usagers.

Nous réitérons, toutefois, une suggestion plébiscitée par tous les utilisateurs de la ligne TGM.

Une jonction plus pratique

Pourquoi ne pas utiliser les bus assurant la liaison entre Tunis et La Marsa pour faire la jonction, uniquement, entre les deux gares de La Goulette-Casino et Kheireddine?

D’une pierre plusieurs coups. Il y a un gain de temps, d’argent (consommation de carburant) et, surtout, plus de confort pour les voyageurs qui n’auront plus à attendre trop longtemps pour monter dans un bus déjà plein à ras-bord.

Cette solution devrait être adoptée. Il n’y a pas de raison pour que la Transtu ne l’expérimente pas. 

Les banlieusards commencent à perdre patience surtout avec l’arrivée de l’été lorsque la destination sera prise d’assaut par les estivants.

Si la Transtu demande toujours la compréhension de ses clients lorsque des désagréments surviennent, pourquoi elle ne ferait pas preuve de la même compréhension dans la situation qui prévaut en tenant l’opinion au fait de l’évolution des travaux ? Cela est d’autant  préjudiciable que la date de fin des travaux n’a pas été honorée. Jusqu’à quand les habitués du TGM resteront-ils privés de leur train ?

Les gens ne vont pas attendre l’arrivée des 18 nouveaux trains qu’on nous promet (soulignons le verbe “promet”) pour la fin… de l’année 2026 !

On nous a bien “promis” l’équipement des stations du métro en caméras de surveillance. Rappelons, en tout cas, que ce matériel n’avait servi à rien lorsqu’on en avait doté certains bus. D’ailleurs, même les métros mis en circulation en 2008 en étaient équipés. Mais à quoi ces appareils ont-ils servi ?

Nous n’en avons constaté aucune utilité puisqu’ils ont été rapidement mis hors d’usage. Donc, on considère que les dépenses pour l’acquisition de caméras de surveillance ne serait que pur gaspillage s’il n’y a pas de vraie politique de suivi. 

Violence dans les moyens de transport : Les jeunes en première ligne

À bord des moyens de transport, les délinquants évoluent en toute liberté et font ce qu’ils veulent sans se soucier du reste des passagers. Personne ne peut leur demander de cesser de peur d’être agressé. Et qui plus est, l’écrasante majorité de ces individus sont en infraction. Ils ne possèdent aucun titre de transport.

La Presse — Que fait-on, aujourd’hui, pour lutter contre ces importuns qui sont devenus un danger réel à bord des moyens de transport public?

Nous avons, dans ces mêmes colonnes, attiré, à plusieurs reprises, l’attention des responsables. De leur côté, ces mêmes responsables se sont plaints des nombreux dégâts et nuisances causés par ces passagers indésirables.

Sans pour autant être un réquisitoire, ces propos n’en sont pas moins un cri de détresse lancé par des milliers d’usagers.

Ces derniers se rappellent, justement, qu’en 2019 la société de transport (Transtu) avait engagé près d’une centaine d’agents de sécurité mais l’opération n’a eu aucun résultat. Ces agents ont disparu de la circulation sans que l’on sache ce qu’il en est advenu. Qu’en est-il aujourd’hui d’eux? N’est il pas temps de les appeler à la rescousse moyennant un travail de formation et de remise à jour ? Tout en leur donnant les moyens d’agir efficacement, bien sûr. Ils seront, certes, épaulés par la police. 

Il ne faut plus attendre car la situation est plus que grave. Donc il faut passer la vitesse supérieure en matière de sanctions. Et sans plus hésiter. 

Être mineur n’est pas une excuse !

Les usagers du transport public et, particulièrement ceux des métros, se sentent abandonnés face à ces jeunes qui envahissent les rames et se livrent à toutes les exactions et dégradations. Ils sont d’autant plus menaçants qu’ils se déplacent en hordes.

Jusqu’à l’heure, rien de concret n’a été entrepris pour mettre fin à leurs dépassements. Même si des individus sont arrêtés, par hasard, on invoque leur âge pour leur trouver une excuse.

Pourtant, le fait d’être mineur ne doit pas être un sauf-conduit pour commettre des actes répréhensibles. Bien des États plus “avancés” ont commencé à réviser leurs législations pour les adapter à l’explosion de violence qui caractérise leurs sociétés. Les mineurs d’aujourd’hui sont plus nocifs que ceux d’antan. À preuve, ces multiples forfaits perpétrés par des élèves contre leurs écoles (vols, incendies, etc). Des actes inconcevables il y a quelques années. 

Donc, les réglementations valables en ce temps-là ne le sont plus de nos jours.

D’ailleurs, qui n’est pas concerné par les agissements de ces individus qui sévissent sans être inquiétés?

Quand on les voit cogner violemment sur les vitres lorsque le métro quitte les stations, on se sent démunis. Malheureusement, ces scènes quotidiennes se sont banalisées. 

Cibler les points noirs 

Depuis longtemps nous avons suggéré l’idée d’un travail en commun entre le ministère de l’Intérieur, le ministère du Transport et les organisations compétentes de la société civile. Ce travail consisterait à mettre au point une vraie stratégie pour éradiquer ces comportements sauvages et punir leurs auteurs sans la moindre hésitation. Il ne serait tenu aucun compte ni d’excuses ni de circonstances atténuantes si tant est que celles-ci existent.

Nous supposons que les zones les plus touchées par ces agissements sont connues par les employés de la société de transport et par tous les usagers. On peut citer, à titre indicatif, la station principale de la Place Barcelone, la station Tunis-Marine, la station 13-Août ou la station Khaznadar. Pour ces deux dernières, ce sont toujours les mêmes jeunes venant, surtout, des établissements scolaires situés à proximité (publics et privés confondus).

Le «sport» favori de ces parasites est d’importuner les voyageurs et de bloquer la fermeture automatique des portières. Les conséquences, tout le monde les connaît : la plupart de ces portières sont hors service.

C’est en regardant les pertes subies qu’on peut vraiment comprendre à sa juste valeur l’urgence de réagir. Avec l’énergie et la détermination nécessaires, cela s’entend. Ni considérations soi-disant de droits et de liberté ni aucun autre prétexte ne doivent interférer. Car, autrement, que ferait-on de la liberté et des droits de toute la société et des générations futures ?

C’est pourquoi les sanctions doivent être exemplaires et accompagnées de réparations des préjudices et de dédommagements. Pour ce faire, il ne faut pas se contenter d’un contrôle de billets aléatoire à l’entrée des stations.

Pourquoi ne pas mettre sur pied des équipes mobiles d’agents de police (à bord de voitures ou de motos) toujours disponibles pour prêter main-forte aux agents de la Transtu ?

En outre, la présence d’autres agents dans les zones névralgiques a de quoi rassurer les voyageurs et dissuader ces fauteurs de troubles.

Puissent ces propos ne pas tomber dans l’oreille d’un sourd !

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