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Coupe du monde des clubs │ L’EspĂ©rance n’a pas fait le poids face Ă  Chelsea   

Personne n’a imaginĂ© un instant que l’EspĂ©rance de Tunis pouvait battre Chelsea, un gĂ©ant qui a tout gagnĂ© en Grande-Bretagne et en Europe. Mais on espĂ©rait voir les protĂ©gĂ©s de Maher Kanzari vendre chĂšrement leur peau. Or, il n’en fut rien et ils ont appris, Ă  leur corps dĂ©fendant, que le haut niveau exige plus de concentration, de discipline, d’organisation et de soliditĂ© physique et mentale.  

L’aventure de l’EspĂ©rance en Coupe du Monde des Clubs s’est achevĂ©e ce mercredi 25 juin 2025 par une dĂ©faite avec un score sans appel de 0-3 face Ă  Chelsea au Lincoln Financial Field de Philadelphie.

L’équipe d’Enzo Maresca a inscrit un doublĂ© dĂ©cisif dans le temps additionnel de la premiĂšre mi-temps grĂące Ă  des buts de Tosin et de la nouvelle recrue Liam Delap, avant que Tyrique George ne scelle cette victoire confortable Ă  la toute fin du match.

Ce match était crucial pour la qualification pour les huitiÚmes de finale, les deux équipes étant à égalité de trois points et Flamengo étant déjà assuré de la premiÚre place du groupe D.

Les Blues ont dominĂ© les dĂ©bats Ă  Philadelphie et se sont montrĂ©s menaçants dĂšs la quatriĂšme minute de jeu lorsque BenoĂźt Badiashile a dĂ©viĂ© une tĂȘte au premier poteau juste Ă  cĂŽtĂ© du poteau droit sur corner.

Ils ont eu huit tentatives de but en premiĂšre pĂ©riode et leur domination a finalement Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e Ă  la troisiĂšme minute du temps additionnel, lorsque Tosin a inscrit une tĂȘte dans la lucarne droite sur un coup franc d’Enzo Fernandez.

Les Sang et Or, qui Ă©taient privĂ©s de leur buteur algĂ©rien Youcef Belaili, ont clairement Ă©tĂ© dĂ©stabilisĂ©s par ce but concĂ©dĂ© juste avant la mi-temps, et Chelsea en a profitĂ© pour doubler la mise deux minutes plus tard. Fernandez a une nouvelle fois Ă©tĂ© le passeur dĂ©cisif grĂące Ă  une passe astucieuse pour Delap, qui a dĂ©jouĂ© deux joueurs Ă  l’entrĂ©e de la surface avant de tromper Bechir Ben Said, pris Ă  plat du pied, d’un jeu de jambes rapide.

Chelsea a obtenu un penalty Ă  la 75e minute aprĂšs qu’un tir lointain d’Andrey Santos a heurtĂ© la main de Yassine Meriah dans la surface de rĂ©paration, mais l’arbitre a annulĂ© sa dĂ©cision suite Ă  une vĂ©rification de la VAR.

Josh Acheampong a vu son tir stoppĂ© par BĂ©chir Ben Said, le meilleur Tunisien, d’un angle fermĂ© depuis la gauche dans les arrĂȘts de jeu. Cependant, le gardien espĂ©rantiste a Ă©tĂ© fautif sur le troisiĂšme but des Blues peu aprĂšs, reprenant Ă  deux mains la frappe de George depuis l’extĂ©rieur de la surface de rĂ©paration, laissant la balle filer au fond de ses filets.

L’EspĂ©rance termine 3e de son groupe avec une victoire contre LAFC (1-0) et deux dĂ©faites contre Flamengo (0-2) et Chelsea (0-3).

I. B.

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Nouveau succùs international de l’huile d’olive Oueslati

L’huile d’olive Oueslati, qui se distingue par son profil sensoriel raffinĂ© et ses qualitĂ©s nutritionnelles remarquables, a Ă©tĂ© encore une fois primĂ©e Ă  l’international lors de sa participation Ă  la troisiĂšme Ă©dition du Concours EuropĂ©en International d’huile d’olive extra-vierge (European International Olive Oil Competition – EIOOC) organisĂ©e du 22 au 24 avril 2025 Ă  GenĂšve.

Une rĂ©ception s’est tenue le 20 juin 2025 Ă  l’ambassade de Suisse mettant Ă  l’honneur l’huile d’olive tunisienne suite Ă  la brillante rĂ©ussite lors de la 3e Ă©dition de l’EIOOC organisĂ©e du 22 au 24 avril Ă  GenĂšve.

Deux marques tunisiennes, originaires de Kairouan, spĂ©cialisĂ©es dans la production et la commercialisation de la variĂ©tĂ© Oueslati, ont remportĂ© chacune, une mĂ©daille d’or.

Les deux laurĂ©ates de la rĂ©gion de Kairouan n’ont pas cachĂ© leur joie suite Ă  l’obtention de mĂ©dailles d’or qui vient rĂ©compenser leurs efforts pour promouvoir leur produit du terroir aux multiples vertus.

Sonia Amiri, propriĂ©taire de la marque primĂ©e Olea Amiri tĂ©moigne : «Nous constatons que l’huile d’olive de la variĂ©tĂ© Oueslati est de plus en plus reconnue Ă  l’international pour sa qualitĂ© et son goĂ»t exceptionnel. Ce n’est pas la premiĂšre mĂ©daille pour moi. En fait, mon produit a Ă©tĂ© primĂ© dans tous les concours internationaux auxquels j’ai participé».

Quant Ă  Bouchra Laaouani, fondatrice de la marque Bahia Ă©galement rĂ©compensĂ©e, elle dĂ©clare: «J’ai rĂ©cemment introduit l’huile d’olive de la variĂ©tĂ© Oueslati dans mon plan d’affaires et mes clients sont trĂšs impressionnĂ©s par la qualitĂ© de ce produit. C’est ma deuxiĂšme participation Ă  un concours international et aussi ma deuxiĂšme mĂ©daille d’or. Ces reconnaissances sont pour moi trĂšs motivantes et me poussent Ă  aller de l’avant pour positionner mon produit Ă  l’international».

Oueslati est une variĂ©tĂ© locale cultivĂ©e aux alentours de Jbel Oueslat, une imposante chaĂźne montagneuse dÂŽoĂč la variĂ©tĂ© tire son nom. C’est l’un des produits phares du gouvernorat de Kairouan et plus concrĂštement des dĂ©lĂ©gations d’Oueslatia, El Ala et Haffouz. Elle se distingue par sa saveur unique et ses spĂ©cificitĂ©s physico-chimiques aux bienfaits multiples.

D’aprĂšs le Dr. Kaouther Ben Hassine, universitaire et reprĂ©sentante de la FĂ©dĂ©ration arabe des industries alimentaires, «cette huile se distingue par son profil sensoriel raffinĂ© et ses qualitĂ©s nutritionnelles remarquables.» «L’olivier Oueslati est plantĂ© sur une diversitĂ© de sols dont les caractĂ©ristiques Ă©daphiques contribuent Ă  produire une huile trĂšs fruitĂ©e, douce, non-piquante et peu amĂšre, confĂ©rant Ă  cette huile une typicitĂ© unique. L’huile Oueslati affiche une teneur exceptionnelle en acide olĂ©ique, atteignant 81,40 %, elle se caractĂ©rise par un fruitĂ© intense, une amertume modĂ©rĂ©e et un piquant trĂšs faible offrant une expĂ©rience gustative Ă©lĂ©gante et Ă©quilibrĂ©e», ajoute la spĂ©cialiste.

L’huile d’olive Oueslati a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©e comme l’un des produits phares dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la stratĂ©gie de valorisation et de promotion des produits du terroir dans le gouvernorat pilote de Kairouan. Tout un programme est en train d’ĂȘtre mis en Ɠuvre en suivant une approche multisectorielle et multi-acteurs, impliquant les agriculteurs, les conditionneurs et les commerçants en vue de diversifier l’offre, maĂźtriser la qualitĂ© et faciliter l’accĂšs aux marchĂ©s.

Un programme de valorisation touristique a Ă©tĂ© mis en place, impliquant des Ă©tablissements gastronomiques, des hĂŽtels et maisons d’hĂŽtes ainsi que des agences de voyage dans le but de dĂ©velopper une nouvelle offre touristique autour de ce produit phare.

Dans ce mĂȘme Ă©lan, les travaux ont dĂ©marrĂ© pour la crĂ©ation d’une route thĂ©matique dĂ©diĂ©e Ă  l’huile d’olive Oueslati. C’est une initiative qui vise Ă  promouvoir ce fruit phare en tant que symbole d’une identitĂ© locale qui permettra d’attirer davantage de visiteurs tout au long de l’annĂ©e.

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NuclĂ©aire │ L’Iran veut se libĂ©rer de tout engagement envers l’AIEA

En votant, ce mercredi 25 juin 2025, en faveur d’un projet de loi pour la suspension de la coopĂ©ration avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le parlement iranien n’a fait que prendre acte de l’inutilitĂ© d’une telle coopĂ©ration qui ne lui a pas Ă©vitĂ© douze jours de bombardements israĂ©liens et amĂ©ricains, notamment contre ses installations nuclĂ©aires pourtant surveillĂ©es par l’AIEA.

«L’AIEA, qui n’a mĂȘme pas daignĂ© condamner les attaques contre nos installations nuclĂ©aires, a gravement entamĂ© sa crĂ©dibilitĂ© sur la scĂšne internationale», a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf, Ă  l’issue du vote.

Il a prĂ©cisĂ© que «l’Organisation iranienne de l’énergie atomique suspendra toute coopĂ©ration avec l’AIEA tant que la sĂ©curitĂ© de ses sites nuclĂ©aires ne sera pas pleinement assurĂ©e», selon les propos rapportĂ©s par la tĂ©lĂ©vision officielle.

Les frappes israĂ©liennes et amĂ©ricaines ont certes dĂ©truit une bonne partie des infrastructures nuclĂ©aires iranienne, mais les experts estiment que l’Iran a su mettre Ă  l’abri certains de ses Ă©quipements et mĂȘme l’essentiel de son uranium enrichi. Ce qui reste Ă  confirmer, l’Iran Ă©tant restĂ© silencieux sur cet aspect de la guerre, laissant les IsraĂ©liens et les AmĂ©ricains fanfaronner tout leur soul sur une supposĂ©e destruction des capacitĂ©s nuclĂ©aires iraniennes.

La plupart des scientifiques impliquĂ©s dans le programme nuclĂ©aire iranien ont certes Ă©tĂ© tuĂ©s, mais le savoir nuclĂ©aire iranien, lui, reste intact et peut Ă  tout moment ĂȘtre mis Ă  contribution pour relancer ce programme, affirment plusieurs experts internationaux.   

Quoi qu’il en soit, l’Iran cherche dĂ©sormais Ă  se libĂ©rer de tout engagement envers la communautĂ© internationale en matiĂšre de limitation de son programme nuclĂ©aire, Ă  l’instar d’IsraĂ«l, de la CorĂ©e du Nord, du Pakistan et de tous les autres pays dĂ©jĂ  dĂ©tenteurs de la bombe atomique, et qui ne rendent compte Ă  aucune instance de leurs capacitĂ©s dans ce domaine.

I. B.

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Management de projet │ Un levier clĂ© pour les entreprises tunisiennes en mutation

Les entreprises, en Tunisie comme dans le reste du monde, traversent une pĂ©riode de mutation profonde. Entre la transformation numĂ©rique qui s’accĂ©lĂšre, l’évolution des modĂšles Ă©conomiques dans le pays et la restructuration organisationnelle, il est temps de former ses collaborateurs au management de projet.

Avec ces bouleversements, le management de projet s’impose comme un levier clĂ© pour les entreprises. De nombreuses questions Ă©mergent autour de leur Ă©volution et de la modernitĂ© des processus qui y sont l’Ɠuvre. Aussi la formation en management de projet peut-elle aider Ă  les propulser et leur apporter un nouveau souffle.

Pourquoi les entreprises doivent-elles se transformer?

La concurrence internationale pousse les entreprises, notamment en Tunisie dont le marchĂ© est relativement exigu, Ă  se dĂ©ployer Ă  l’international. Cela implique une transformation urgente en leur sein. Avec l’ouverture des marchĂ©s et les accords de libre-Ă©change, le management de projet est un poste important qui permettra de faire grandir la sociĂ©tĂ© d’abord au niveau national puis mondial. 

Des modĂšles toujours plus innovants

L’instabilitĂ© Ă©conomique du pays et la digitalisation des processus qui sont en constante Ă©volution exigent une adaptation constante des stratĂ©gies commerciales. Ces conditions nĂ©cessitent aussi une Ă©volution dans la modernitĂ© des outils et des processus internes. Cette pression concurrentielle pousse les entreprises Ă  dĂ©velopper de nouveaux produits et Ă  proposer des modĂšles toujours plus innovants. 

Cependant, de nombreuses entreprises en Tunisie sont Ă©tablies selon des traditions familiales, gĂ©rĂ©es en petit comitĂ© et peinent Ă  dĂ©velopper leur croissance sur le marchĂ© mondial. Le changement est devenu impĂ©ratif et la formation management de projet un levier clĂ© pour ces entreprises.

Une bonne rĂ©ponse stratĂ©gique 

Le management de projet est une mĂ©thode stratĂ©gique qui permet d’atteindre des objectifs clairs. Le manager va mobiliser les Ă©quipes et leurs compĂ©tences, les techniques adĂ©quates Ă  l’entreprise et les budgets consacrĂ©s aux objectifs ROI de maniĂšre coordonnĂ©e dans une vision d’accroissement de la sociĂ©tĂ©.  Il va Ă©galement Ă©tablir des objectifs Smart pour Ă©tudier l’état d’avancement du projet, les Ă©lĂ©ments Ă  contrĂŽler qui rĂ©sultent des actions dĂ©jĂ  entreprises et les rĂ©visions nĂ©cessaires pour ajuster l’atteinte des objectifs.

Cela permet aussi de structurer les transformations profondes en Ă©tapes progressives, avec des objectifs atteignables et rĂ©alisables. Ce travail de restructuration va solliciter des outils de pilotage comme des tableaux de bord, des indicateurs de performance et des reportings. La formation aide Ă  utiliser tous les outils pour bien gĂ©rer le projet et proposer des actions concrĂštes alignĂ©es sur les besoins de l’entreprise.

Quelles compétences pour un management efficace ?

Pour mener Ă  bien un projet de transformation au cƓur d’une entreprise, il faut autant avoir la bonne mĂ©thode en management de projet, mais aussi exploiter les compĂ©tences humaines et techniques des Ă©quipes. 
Les soft skills (compĂ©tences humaines) sont essentielles pour un bon chef de projet. Le manager de projet doit faire preuve d’un leadership bienveillant, savoir communiquer efficacement, motiver ses collaborateurs et gĂ©rer le stress des Ă©quipes dans les phases critiques provoquĂ©es par une mutation interne.

Dans la liste des compĂ©tences Ă  maitriser pour le management de projet, la manipulation outils de planification est une facultĂ© essentielle. Par ailleurs, le manager sera peut-ĂȘtre amenĂ© Ă  moderniser les processus dans l’entreprise.

En Tunisie, il se peut que certaines méthodes soient obsolÚtes et auront besoin de changement pour évoluer sur le marché mondial.

La gestion budgĂ©taire est primordiale dans la gestion de projet, cela permet de pĂ©renniser l’entreprise et d’encourager un gain du chiffre d’affaires. Un bon pilotage de projet passe aussi par une bonne capacitĂ© d’adaptation face aux imprĂ©vus.

La formation en management de projet joue un rÎle clé pour accompagner les chefs de projets et les équipes qui doivent actualiser leurs compétences. Face à cet environnement, le facteur humain est également une notion clé dans la mutation moderne des entreprises tunisiennes.

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Vers une industrie du froid durable, inclusive et circulaire

À l’occasion de la JournĂ©e mondiale de la rĂ©frigĂ©ration, cĂ©lĂ©brĂ©e chaque 26 juin, un atelier national a Ă©tĂ© organisĂ© ce mercredi 25 juin 2025 Ă  Tunis par l’UnitĂ© nationale ozone de l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE), avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies pour le dĂ©veloppement industriel (Onudi) et du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).

La JournĂ©e mondiale de la rĂ©frigĂ©ration met en lumiĂšre l’importance des technologies du froid dans notre quotidien tout en soulignant leur rĂŽle central dans la lutte contre le changement climatique lorsqu’elles sont utilisĂ©es de maniĂšre durable.

RĂ©unissant des reprĂ©sentants du secteur public et privĂ©, des experts et des partenaires techniques, l’atelier a permis de faire le point sur les avancĂ©es de la Tunisie dans le domaine de la rĂ©frigĂ©ration et de la climatisation. Parmi les thĂ©matiques clĂ©s abordĂ©es : 1- le dĂ©ploiement du systĂšme national de rĂ©cupĂ©ration, recyclage et rĂ©gĂ©nĂ©ration des fluides frigorigĂšnes (RRR), un projet pilote positionnant la Tunisie comme pays prĂ©curseur dans la rĂ©gion; 2- le renforcement des capacitĂ©s techniques, notamment dans le domaine de la climatisation automobile; 3-l’impact environnemental des produits d’entretien frigorifique et les solutions durables proposĂ©es par les entreprises; l’intĂ©gration de la dimension genre dans le secteur RAC (rĂ©frigĂ©ration et climatisation), en faveur d’une plus grande inclusion professionnelle.

Le moment fort de la journĂ©e a Ă©tĂ© marquĂ©s par la prĂ©sentation des Champions nationaux du froid 2025, une initiative valorisant les professionnels engagĂ©s pour une rĂ©frigĂ©ration responsable et respectueuse de l’environnement.

Des résultats concrets et mesurables

La Tunisie a mis en place une stratĂ©gie nationale pour rĂ©duire la consommation des hydrochlorofluorocarbures (HCFC), des substances appauvrissant la couche d’ozone et contribuant au rĂ©chauffement climatique. Cette stratĂ©gie est appuyĂ©e par des initiatives majeures : le Protocole de MontrĂ©al et l’amendement de Kigali, mis en Ɠuvre par l’UnitĂ© nationale d’ozone au sein de l’ANPE, en collaboration avec l’Onudi.

Depuis 2010, la Tunisie affiche des rĂ©sultats significatifs dans sa transition Ă©cologique dans le secteur du froid : 55% de rĂ©duction de la consommation de HCFCs entre 2010 et 2023; plus de 720 000 tonnes CO₂ Ă©quivalent Ă©vitĂ©es; 4 entreprises converties Ă  des technologies plus propres; plus de 600 techniciens formĂ©s aux bonnes pratiques de 2021 Ă  2024, et 83 agents douaniers sensibilisĂ©s au contrĂŽle des substances rĂ©glementĂ©es, en 2024; lancement d’un systĂšme national de certification des professionnels du secteur.Pour une industrie plus verte

À travers cet atelier, les parties prenantes ont rĂ©affirmĂ© leur engagement Ă  renforcer la rĂ©glementation, diffuser les bonnes pratiques, promouvoir les fluides frigorigĂšnes alternatifs et soutenir l’innovation.«L’engagement de la Tunisie en faveur d’un secteur du froid plus durable et plus responsable est aujourd’hui une rĂ©alitĂ© concrĂšte. GrĂące au soutien de l’Onudi, et Ă  l’appui de nos partenaires nationaux et internationaux, nous avons pu crĂ©er une dynamique collective qui conjugue protection de l’environnement et montĂ©e en compĂ©tences», a dĂ©clarĂ© Youssef Hammami, coordinateur national de l’UnitĂ© d’Ozone en Tunisie.

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L’agritech tunisienne prĂ©sentĂ©e au SĂ©nĂ©gal  

La 2ᔉ Ă©dition de la Semaine de l’agritech tunisienne, un Ă©vĂ©nement stratĂ©gique visant Ă  renforcer la coopĂ©ration technologique entre la Tunisie et le SĂ©nĂ©gal dans le domaine agricole, s’est tenue du 25 au 29 mai 2025, Dakar.

OrganisĂ©e par Stecia International dans le cadre du programme Digital Tunisia, avec le soutien de l’Agence Française de DĂ©veloppement (AFD) via le projet Qawafel, cette initiative s’inscrit dans une dynamique de partenariat Sud-Sud pour une agriculture africaine moderne et rĂ©siliente.

Six entreprises tunisiennes opĂ©rant dans l’agritech

Six entreprises tunisiennes du secteur technologique privĂ© ont participĂ© Ă  cet Ă©vĂ©nement, prĂ©sentant des solutions innovantes adaptĂ©es aux dĂ©fis agricoles africains. Il s’agit de :

  • SmartFarmTN qui propose des capteurs de sol intelligents pour une irrigation optimisĂ©e, permettant jusqu’à 20% d’économie d’eau et 30% de gain de productivitĂ©;
  • Laboratoire Laser Afrique qui dĂ©veloppe des technologies laser pour mesurer prĂ©cisĂ©ment les besoins en eau des plantes, favorisant une gestion durable des ressources hydriques;
  • Bioheat qui valorise les dĂ©chets agricoles (anacarde, coton, arachide, riz) en biocombustibles, offrant une solution Ă©nergĂ©tique renouvelable pour les zones rurales;
  • Verdanova Solutions qui met en place une plateforme reliant les acteurs des filiĂšres agricoles et fournissant des prĂ©visions de prix basĂ©es sur l’intelligence artificielle, facilitant l’accĂšs au marchĂ© pour les petits producteurs;
  • Agro Sahteen qui introduit des systĂšmes d’hydroponie pour la culture de plantes Ă  haute valeur ajoutĂ©e, comme le quinoa, adaptĂ©s aux conditions climatiques locales.
  • NextAV qui utilise l’intelligence artificielle pour amĂ©liorer la rĂ©solution des images satellites, offrant des outils de prĂ©cision pour le suivi des cultures.

Il y eu aussi des rencontres B2B, des ateliers de co-innovation avec des startups sĂ©nĂ©galaises, des visites de terrain dans les rĂ©gions de Dakar et ThiĂšs, ainsi que des Ă©changes avec les institutions et rĂ©seaux agricoles locaux. 

Pour une souveraineté technologique africaine

Cette initiative s’aligne sur la vision du New Deal technologique du prĂ©sident sĂ©nĂ©galais Bassirou Diomaye Faye, visant Ă  positionner le numĂ©rique comme levier stratĂ©gique de transformation sectorielle, et sur les ambitions de l’Agenda 2050 en matiĂšre de souverainetĂ© alimentaire et de digitalisation du secteur agricole.

En favorisant les synergies rĂ©gionales et en rĂ©pondant aux besoins concrets des territoires, le programme Digital Tunisia ambitionne d’ouvrir de nouveaux marchĂ©s aux entreprises tunisiennes tout en renforçant la souverainetĂ© technologique africaine.

Cette coopération entre la Tunisie et le Sénégal illustre une volonté commune de bùtir une agriculture plus performante, durable et connectée, adaptée aux défis climatiques et économiques du continent.

Source : AfriqueITNews.

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Le 2e French Tech Tunis Summit 

La deuxiĂšme Ă©dition du French Tech Tunis Summit se tient ce mercredi 25 juin 2025 Ă  The Dot (au Lac 2, Tunis). Cette journĂ©e, entiĂšrement consacrĂ©e Ă  la Deeptech et Ă  l’intelligence artificielle, vise Ă  positionner la Tunisie comme un hub francophone incontournable pour l’innovation technologique Ă  impact.

OrganisĂ©e par French Tech Tunis, l’édition prĂ©cĂ©dente – en octobre 2024 – avait dĂ©jĂ  permis de structurer un Ă©cosystĂšme dynamique, en partenariat avec Business France Tunisie.

La programmation de cette annĂ©e met l’accent sur les liens entre recherche scientifique et cas d’usage concrets, Ă  travers des secteurs variĂ©s comme GreenIT, WaterTech, HealthTech, AgriTech, EdTech, LegalTech, ou encore RHTech.

L’ambition affichĂ©e est de transformer la recherche en solutions durables, rĂ©silientes et utiles au quotidien.

Ce 25 juin, une vingtaine de panels animĂ©s par des experts partagent leurs insights sur les enjeux stratĂ©giques, business et de financement dans l’univers Deeptech.

Douze startups spĂ©cialisĂ©es en IA et Deeptech pitchent chacune leur vision et leurs innovations afin de capter l’attention des fonds et accĂ©lĂ©rateurs prĂ©sents.

En Ă©cho Ă  cette dynamique, se tiennent des rencontres B2B, des dĂ©monstrations technologiques, un concours d’innovation et un cocktail networking, qui rassemblent startuppers, chercheurs, investisseurs, incubateurs, grandes entreprises et institutions.

Parmi les temps forts, deux tables rondes stratĂ©giques se distinguent. La premiĂšre porte sur l’essaimage scientifique, explorant la transition de la recherche vers la crĂ©ation d’entreprises Deeptech. La seconde s’attache aux leviers de financement et d’accompagnement des start-ups IA, avec la prĂ©sence notable de reprĂ©sentants de Business France, Bpifrance, Flat6Labs, Fondation Orange et autres acteurs-clĂ©s.

Mais l’évĂ©nement ne s’arrĂȘte pas lĂ . Les 27 et 28 juin, toujours Ă  The Dot, se tiendront en format hybride les JournĂ©es du Cloud, organisĂ©es par le hub sĂ©nĂ©galais LeCloudFacile.com et retransmises dans plus de dix pays africains.

Ce rendez-vous thĂ©matique s’inscrira dans une rĂ©flexion sur «Le Cloud Ă  l’ùre de l’IA», avec des confĂ©rences et ateliers rĂ©unissant experts Cloud, startupers, universitaires et grand public, renforçant ainsi les liens entre Deeptech et solutions infrastructures.

Dans ce contexte, la stratĂ©gie de la Tunisia Digital Transformation 2025  trouve une rĂ©sonance toute particuliĂšre. Elle illustre les efforts gouvernementaux pour moderniser l’infrastructure numĂ©rique, stimuler l’innovation et faire Ă©merger des champions technologiques.

Ce sommet reprĂ©sente une opportunitĂ© unique d’accĂ©lĂ©rer la coopĂ©ration et le dĂ©veloppement d’un Ă©cosystĂšme Deeptech panafricain, ancrĂ© dans les sciences et au service des transitions technologiques.

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Naissance du Tunisia–Nigeria Business Council

Le Tunisia-Africa Business Council (TABC) annonce, dans un communiquĂ© publiĂ© ce mercredi 25 juin 2025 Ă  Tunis, la crĂ©ation officielle du Tunisia–Nigeria Business Council (TNBC), une initiative stratĂ©gique inscrite dans le cadre de sa politique de consolidation des liens Ă©conomiques avec les marchĂ©s d’Afrique subsaharienne.

Profitant de sa participation Ă  l’Afreximbank Annual Meeting (AAM) Ă  Abuja, Anis Jaziri, prĂ©sident de TABC, a annoncĂ© le lancement du TNBC en prĂ©sence de plusieurs ministres, chefs d’entreprises, dirigeants d’institutions financiĂšres et partenaires stratĂ©giques prĂ©sents Ă  l’évĂ©nement. À cette occasion, Chris Eruba a Ă©tĂ© officiellement prĂ©sentĂ© en tant que prĂ©sident du TNBC.

Cette crĂ©ation est l’aboutissement d’un processus progressif qui a commencĂ© en juin 2024 avec la premiĂšre participation d’une dĂ©lĂ©gation nigĂ©riane de haut niveau Ă  la confĂ©rence Fita2024 Ă  Tunis.

Un mois plus tard, le TABC a organisĂ© une session dĂ©diĂ©e aux opportunitĂ©s d’affaires au Nigeria, rĂ©unissant experts, investisseurs et acteurs Ă©conomiques.

En septembre de la mĂȘme annĂ©e, une mission Ă©conomique multisectorielle a Ă©tĂ© menĂ©e Ă  Abuja. Conduite par le TABC, elle a Ă©tĂ© marquĂ©e par la signature de partenariats et l’établissement de contacts stratĂ©giques.

Un fort engagement institutionnel

Et c’est dans la continuitĂ© de cette dynamique que Chris Eruba a Ă©tĂ© nommĂ© en tant que point focal du TABC au Nigeria pour faciliter les relations B2B et l’accompagnement des entreprises tunisiennes.

En mai 2025, la participation remarquable d’une importante dĂ©lĂ©gation nigĂ©riane au Fita2025, avec la participation notamment du gouverneur de Bauchi et de l’émir de Kano, tĂ©moignant de l’intĂ©rĂȘt grandissant des autoritĂ©s nigĂ©rianes pour la coopĂ©ration bilatĂ©rale.

Le soutien constant de l’ambassade de Tunisie Ă  Abuja, sous l’impulsion de l’ambassadeur Mohsen Antit, a jouĂ© un rĂŽle fondamental dans la consolidation des relations bilatĂ©rales. Ainsi d’ailleurs que les efforts remarquables de Lassaad Ben Jemaa, reprĂ©sentant du Cepex au Nigeria.

La mission du Cepex Ă  Kano s’est rĂ©vĂ©lĂ©e dĂ©cisive dans l’ancrage des relations commerciales entre les deux pays.

Croissance des échanges commerciaux

Grùce à ces efforts conjoints, les exportations tunisiennes vers le Nigeria ont été multipliées par quatre en un an, passant de 7 millions de dinars entre janvier et avril 2024 à 82 millions de dinars à fin avril 2025. Le Nigeria se positionne désormais parmi les premiÚres destinations subsahariennes des exportations tunisiennes.

Le TNBC ambitionne de devenir une plateforme bilatĂ©rale de rĂ©fĂ©rence, dĂ©diĂ©e Ă  la structuration, Ă  l’intensification et Ă  la promotion des partenariats Ă©conomiques, industriels, commerciaux et financiers entre la Tunisie et le Nigeria. 

TABC rĂ©affirme son engagement Ă  accompagner les entreprises tunisiennes dans leur stratĂ©gie d’expansion en Afrique subsaharienne, en particulier au Nigeria, pays de plus de 220 millions d’habitants et aux perspectives Ă©conomiques prometteuses.

Les entreprises intĂ©ressĂ©es peuvent dĂšs Ă  prĂ©sent s’inscrire au TNBC via ce lien.

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L’équipe tunisienne de kendo en route vers le Japon

Quelques semaines aprĂšs sa participation au Championnat d’Europe de kendo, l’équipe nationale tunisienne se prĂ©pare Ă  franchir une nouvelle Ă©tape: un dĂ©placement au Japon, berceau de la discipline. Ce voyage, prĂ©vu dans les prochaines semaines, s’inscrit dans un programme de perfectionnement sportif intensif.

Les jeunes athlĂštes tunisiens auront l’opportunitĂ© de s’entraĂźner au sein de dojos prestigieux au Japon, aux cĂŽtĂ©s de maĂźtres reconnus mondialement. Ces sĂ©ances d’entraĂźnement viseront Ă  renforcer leur technique, affiner leur sens du combat, et s’imprĂ©gner de l’esprit profond du kendo japonais, fondĂ© sur le respect, la rigueur et la maĂźtrise de soi.

Le sĂ©jour comprendra Ă©galement la participation Ă  une grande compĂ©tition internationale, rassemblant les meilleures sĂ©lections venues d’Asie, d’Europe et d’AmĂ©rique. Une expĂ©rience unique, aussi bien sur le plan sportif que culturel, pour cette Ă©quipe qui n’a cessĂ© de progresser ces derniĂšres annĂ©es.

Alors que les derniers prĂ©paratifs battent leur plein – visas, planification logistique, prĂ©paration physique et mentale –, l’enthousiasme est palpable chez les athlĂštes comme chez les encadrants. Tous s’apprĂȘtent Ă  vivre une aventure sportive et humaine inoubliable.

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De Bagdad Ă  TĂ©hĂ©ran ou quand l’histoire se rĂ©pĂšte

L’histoire, dit-on, ne se rĂ©pĂšte pas, mais elle bĂ©gaie. En 2003, les États-Unis envahissent l’Irak au nom d’un danger imminent : Saddam Hussein dĂ©tiendrait des armes de destruction massive (ADM). Vingt ans plus tard, le monde assiste au bombardement de l’Iran par IsraĂ«l et les Etats-Unis, justifiĂ© par la crainte que la RĂ©publique islamique soit sur le point d’acquĂ©rir l’arme nuclĂ©aire. Dans les deux cas, les faits sont contestĂ©s, les preuves fragiles, et les consĂ©quences dĂ©vastatrices.

Dr. Sadok Zerelli *

Deux guerres, un mĂȘme mensonge

AprĂšs les attentats du 11 septembre 2001, l’administration Bush lance la «guerre contre le terrorisme». L’Irak est rapidement dĂ©signĂ© comme cible prioritaire. Les justifications officielles abondent : liens supposĂ©s entre Saddam Hussein et Al-QaĂŻda, mais surtout, accusations de possession d’armes chimiques, biologiques et nuclĂ©aires.

MalgrĂ© les inspections de l’Onu qui n’ont trouvĂ© aucune preuve tangible, la machine de guerre s’emballe. Colin Powell, alors secrĂ©taire d’État, brandit des fioles supposĂ©es remplies de produits chimiques et bactĂ©riologiques dangereux et des schĂ©mas douteux Ă  l’Onu.

Le 20 mars 2003, les États-Unis et leurs alliĂ©s envahissent l’Irak. La suite est connue : aucune arme de destruction massive ne sera jamais trouvĂ©e. Le rĂ©gime est renversĂ©, mais le pays s’enfonce dans le chaos, donnant naissance Ă  une guerre civile et Ă  des groupes terroristes comme Daech.

L’objectif rĂ©el ? Redessiner le Moyen-Orient, contrĂŽler les ressources pĂ©troliĂšres, affirmer la domination amĂ©ricaine. Le mensonge d’État devient outil de guerre.

L’Iran, nouvelle cible du mensonge d’Etat

Le 13 juin 2025, IsraĂ«l lance une sĂ©rie de frappes contre des sites iraniens. Motif officiel : empĂȘcher l’Iran de fabriquer une bombe nuclĂ©aire. Pourtant, toutes les sources indĂ©pendantes, y compris des services de renseignement occidentaux et mĂȘme la CIA, confirment que l’Iran ne possĂšde pas d’arme nuclĂ©aire et n’est pas Ă  quelques semaines de l’avoir. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’a trouvĂ© aucun indice de militarisation active du programme iranien.

Comme en 2003, les avertissements diplomatiques sont ignorĂ©s. Le rĂ©cit dominant est imposĂ© par une minoritĂ© de faucons politiques et militaires. Une peur orchestrĂ©e l’emporte sur les faits. A nouveau, le monde dĂ©couvre, trop tard, que les raisons invoquĂ©es relĂšvent davantage de l’idĂ©ologie que de la vĂ©ritĂ©.

Un mĂȘme schĂ©ma basĂ© sur la peur, la dĂ©sinformation et la crĂ©ation d’un ennemi absolu.

– En 2003, Saddam Hussein prĂ©sentĂ© comme un tyran fou prĂȘt Ă  utiliser ses ADM contre l’Occident.

-En 2025, le régime iranien décrit comme messianique, irrationnel, et résolu à détruire Israël avec une bombe nucléaire fictive.

Dans les deux cas, on assite Ă  une marginalisation des organismes internationaux.

En Irak, l’Onu est contournĂ©e, ses inspecteurs discrĂ©ditĂ©s.

En Iran, l’AIEA est ignorĂ©e malgrĂ© ses rapports rassurants.

La mise en scÚne médiatique est identique.

En 2003, les grands mĂ©dias relayent les assertions amĂ©ricaines sans enquĂȘte sĂ©rieuse.

En 2025, de nombreuses chaßnes occidentales reprennent les éléments israéliens sans vérification, noyant les avertissements contradictoires.

Le dogme de la guerre préventive

Les bombardements par IsraĂ«l depuis le 13 juin des sites nuclĂ©aires et civils en Iran suivis par des bombardements encore plus dĂ©vastateurs il y a quelques jours de trois sites nuclĂ©aires par les B-52 amĂ©ricains, illustrent parfaitement la mentalitĂ© de «cowboy» de Donald Trump, un grand amateur du sport de combat MMA dont il ne rate pas les grands matchs, et qu’il a rĂ©sumĂ© lui-mĂȘme ainsi : «Lorsque la bataille est inĂ©vitable, il faut frapper le premier». Il n’hĂ©site pas Ă  appliquer le mĂȘme principe de combat dans les relations internationales comme si le monde est une vaste arĂšne oĂč celui qui frappe le premier et de prĂ©fĂ©rence par surprise gagne le match.

Ce faisant, il oublie que l’’invasion de l’Irak a Ă©tĂ© un dĂ©sastre humanitaire, politique et moral et que le bombardement de l’Iran, sous un faux prĂ©texte nuclĂ©aire, pourrait mettre en danger la paix mondiale et engendrer un cataclysme bien plus vaste pour toute l’humanitĂ©.

L’EtĂ© de toutes les peurs 

La riposte immĂ©diate de l’Iran aux bombardements d’IsraĂ«l et des Etats-Unis a Ă©tĂ© jusqu’à maintenant une pluie de missiles et de drones sur les villes israĂ©liennes et mĂȘme une base amĂ©ricaine dans la rĂ©gion.

Cependant, le Liban, la Syrie et mĂȘme certains Etats monarchiques du Golfe tels que le Qatar ou l’Arabie Saoudite risquent d’ĂȘtre aspirĂ©s dans le conflit. Les prix du pĂ©tole vont flamber Ă  la suite de la fermeture Ă©ventuelle par l’Iran du dĂ©troit d’Ormuz. Les marchĂ©s paniquent et la rĂ©cession Ă©conomique et l’inflation seront mondiales, obligeant d’autres puissances telles que la Chine ou la Russie ou l’Europe d’intervenir : l’embrasement rĂ©gional deviendra mondial, avec le risque d’utilisation en dernier recours d’armes nuclĂ©aires tactiques ou balistiques, ce qui provoquera la disparition Ă  plus ou moins brĂšve Ă©chĂ©ance de l’humanitĂ© et de toute vie sur terre.

Ce scĂ©nario catastrophe rejoint malheureusement les conclusions du ‘Bulletin of the Atomic Scientists Doomsday Clock’, un modĂšle symbolique Ă©laborĂ© par un grand nombre de scientifiques du monde entier qui mesure la «proximitĂ© de la fin du monde» en minutes avant minuit et qui intĂšgre les risques de guerre nuclĂ©aire, changement climatique, IA non contrĂŽlĂ©e, etc. En 2024, il a Ă©tĂ© placĂ© Ă  «90 secondes avant minuit», le plus proche jamais atteint. 

L’impact sur la Tunisie

Je ne suis pas particuliĂšrement superstitieux, mais je ne peux pas ne pas relever la succession de catastrophes internationales depuis cinq ans qui se traduisent par des «chocs extĂ©rieurs» subis par la Tunisie : Covid-19 avec rĂ©cession mondiale, guerre en Ukraine avec flambĂ©e du coĂ»ts des produits Ă©nergĂ©tiques et alimentaires, Ă©lection de Donald Trump avec imposition de nouveaux droits de douanes supplĂ©mentaires de 28% sur le produits tunisiens exportĂ©s aux Etats-Unis, et maintenant la guerre entre IsraĂ«l et l’Iran avec risque d’un embrasement du Moyen-Orient dont la Tunisie fait partie intĂ©grale, si elle n’engendrera pas une troisiĂšme guerre mondiale.

Certes, la Tunisie ne serait pas directement impliquĂ©e militairement, mais elle subirait des consĂ©quences politiques, Ă©conomiques et sociales importantes, qui viendront aggraver la rĂ©cession Ă©conomique, le chĂŽmage et l’inflation qu’elle endure dĂ©jĂ  depuis 2011, et rĂ©duiront pratiquement Ă  nĂ©ant les faibles espoirs de reprise de la croissance Ă©conomique et de la paix sociale.

MĂȘme si le prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed chercherait probablement Ă  maintenir une position de neutralitĂ©, toutefois, une pression populaire anti-israĂ©lienne pourrait surgir, avec manifestations, voire troubles, en particulier si des images de civils iraniens massacrĂ©s circulent massivement.

Sur le plan de la politique interne, la guerre entre IsraĂ«l et l’Iran pourrait rĂ©activer des de vieux clivages idĂ©ologiques : certains mouvements islamistes ou panarabes (comme Ennahdha ou d’anciens milieux nassĂ©riens) pourraient exprimer un soutien implicite Ă  l’Iran, vu comme une puissance antisioniste, tandis que d’autres courants pourraient appeler Ă  la modĂ©ration ou au soutien indirect Ă  IsraĂ«l, par hostilitĂ© Ă  l’axe chiite.

Sur le plan de la politique internationale, un soutien tunisien – mĂȘme diplomatique – Ă  l’Iran serait immĂ©diatement perçu par Donald Trump comme inacceptable et risque d’ĂȘtre qualifiĂ© de «soutien Ă  une puissance terroriste». Avec son tempĂ©rament fougueux et imprĂ©visible, il ne se contenterait pas de critiques verbales mais pourrait immĂ©diatement ordonner le gel des aides Ă©conomiques amĂ©ricaines, l’extension des sanctions financiĂšres internationales via la pression amĂ©ricaine sur Fonds monĂ©taire international (FMI) et la Banque Mondiale (BM), ou de nouveaux tarifs douaniers sur les exportations tunisiennes vers les Etats-Unis encore plus Ă©levĂ©s que les 28% qu’il a dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ© d’instaurer en mars dernier. Pire, il pourrait utiliser son rĂ©seau social Social Truth pour s’en prendre personnellement Ă  KaĂŻs SaĂŻd, en le qualifiant de «sympathisant de l’ennemi» et exercer mĂȘme des pressions sur ses alliĂ©s du Golfe (Arabie Saoudite, Émirats, Qatar) pour qu’ils isolent diplomatiquement et Ă©conomiquement la Tunisie, davantage qu’elle ne l’est dĂ©jĂ .

Bref, Ă  part les retombĂ©es directes et indirectes de la guerre entre l’Iran et IsraĂ«l, la Tunisie risque de payer cher les affinitĂ©s prĂ©sumĂ©es de Kais SaĂŻd avec le rĂ©gime iranien.

Que Dieu nous protĂšge !

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La mer saigne la plaie d’un pays muet  

La «marĂ©e rouge», observĂ©e ces derniers jours dans certains de nos plages, n’est pas qu’une catastrophe Ă©cologique, c’est une plaie symbolique, un cri de la nature mais aussi de notre inconscient collectif.

Manel Albouchi *

«Ainsi parle l’Éternel : Par ceci tu sauras que je suis 
 Voici, je vais frapper les eaux du fleuve
 et elles se changeront en sang.» (Exode 7 :17) 

Ces derniers jours, alors qu’on digĂ©rait encore l’AĂŻd, entre deux bouchĂ©es de viande trop chĂšre et une priĂšre rĂ©citĂ©-machinal. OccupĂ©s par des gladiateurs modernes courant derriĂšre un ballon d’or, en guettant fĂ©brilement les rĂ©sultats du bac. Tout en suivant, de loin, une guerre qui n’est pas (encore) la nĂŽtre. Pendant que des chefs d’État s’amusaient encore Ă  qui pisse le plus loin, en comparant la taille de leurs missiles
, le pays, lui, saignait en silence. 

La cacophonie des chantiers accompagne comme une musique de fond une inflammation lente, continue et impitoyable : les produits alimentaires flambent : qu’ils soient industriels ou frais, fruits, lĂ©gumes, viande
 espoir.  

Et la parole ?  

Encore sous silence, mais
 

La mer parle 

Aujourd’hui en jetant un coup d’Ɠil sur l’actualitĂ©. Une image m’est restĂ©e en tĂȘte. Une mer rougeĂątre qui lĂšche les rivages de Monastir, des poissons Ă©chouĂ©s, un silence trop lourd pour ĂȘtre ignorĂ©. 

Je n’ai pas pu m’empĂȘcher de penser au livre de L’Exode Â«MoĂŻse leva le bĂąton
 et les eaux furent changĂ©es en sang. Les poissons moururent. Le fleuve empestait.» 

À premiĂšre vue, la science parle d’anoxie, de bloom de microalgues. Des explications rationnelles, techniques, mĂ©dicales. 

Mais Ă  un autre niveau, plus profond, ces images sont un miroir qui nous demande : que sommes-nous en train de faire ? 

C’est un symptĂŽme 

De mon point de vue (psychanalytique), cette mer rouge n’est pas qu’une catastrophe Ă©cologique, c’est une plaie symbolique, un cri de la nature mais aussi de notre inconscient collectif.

L’eau, archĂ©type de l’inconscient, s’est teinte de sang. Les poissons, messagers silencieux de nos profondeurs psychiques, meurent. Et je ne peux m’empĂȘcher de voir dans ce spectacle une mĂ©taphore de notre mutisme collectif. 

Une parole qui ne circule plus, des vĂ©ritĂ©s Ă©touffĂ©es par l’inflation des discours creux et la corruption des sens. 

Comme si nous Ă©tions pris dans un cercle vicieux : plus nous taisons la rĂ©alitĂ©, plus elle devient toxique. 

Corruption et asphyxie   

La corruption est aussi dans le langage, dans les discours qui sonnent faux, dans les institutions qui tournent Ă  vide, dans la bureaucratie sourde. Et quand le symbolique est corrompu, le biologique suit. Et la mer, alors, rougit.  

En voyant les photos, j’ai eu la nausĂ©e : celle d’une sociĂ©tĂ© qui pourrait s’asphyxier, d’un peuple privĂ© de souffle, et d’une mer qui, Ă  force d’ĂȘtre blessĂ©e, refuse de rester bleue. 

Et peut-ĂȘtre que dans sa rougeur, nous invite-t-elle Ă  l’introspection. Elle nous rappelle que lorsque la parole se bloque, l’inconscient Ă©clate. 

La mer a saignĂ©. Elle nous dit, dans une langue archaĂŻque et rouge : «RĂ©parez le lien ou tout s’effondrera».  

Une plaie moderne  

Je n’ai pas de rĂ©ponse toute faites, ni de solutions. Mais j’ai une intuition claire «Tant que la parole ne circulera pas entre nous, l’eau non plus ne coulera pas librement.» 

C’est une plaie moderne, une plaie de notre temps, Ă  notre Ă©chelle, qui nous appelle Ă  rĂ©apprendre Ă  Ă©couter, Ă  pleurer, et Ă  guĂ©rir ensemble. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Nouvelle distinction pour le professeur Ali Baklouti

AprĂšs avoir remportĂ© le prestigieux prix Pfizer 2024 de l’AcadĂ©mie Royal Britannique, le professeur Ali Baklouti continue de bien reprĂ©senter la Tunisie Ă  l’international, en se voyant attribuer la chaire 2026 «Pays du Sud» en sciences mathĂ©matiques dĂ©cernĂ©e par le Centre international des rencontres mathĂ©matiques (CIRM, France).

Cette chaire vise à promouvoir la recherche en mathématiques, à soutenir et à renforcer la coopération scientifique entre les pays du sud de la Méditerranée et la communauté internationale.

Cela offrira également de nouvelles opportunités pour former les jeunes chercheurs, encourager les échanges scientifiques et consolider la présence des mathématiques tunisiennes sur la scÚne internationale.

Un parcours scientifique national et international

Le professeur Ali Baklouti est l’un des mathĂ©maticiens tunisiens les plus renommĂ©s Ă  l’échelle internationale. Professeur d’enseignement supĂ©rieur en mathĂ©matiques Ă  l’UniversitĂ© de Sfax, il a menĂ© une riche carriĂšre scientifique qui s’étend sur plusieurs dĂ©cennies. Il a jouĂ© un rĂŽle essentiel dans le dĂ©veloppement des mathĂ©matiques en Tunisie et ailleurs.

Il a occupĂ© plusieurs postes de direction aux niveaux national et international. Il a Ă©tĂ© notamment vice-prĂ©sident le de l’UniversitĂ© de Sfax (2020-2024), prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© tunisienne de mathĂ©matiques pendant deux mandats consĂ©cutifs (2016-2019 et 2019-2022), membre permanent de l’AcadĂ©mie tunisienne des sciences et des arts, cofondateur de l’Institut mĂ©diterranĂ©en des sciences mathĂ©matiques et son vice-prĂ©sident depuis 2012.

Pour sa contribution Ă  l’avancement des mathĂ©matiques, il a reçu le titre de meilleur chercheur en sciences mathĂ©matiques sur le continent africain pour la pĂ©riode 2022-2026, le Prix Pfizer 2024 dĂ©cernĂ© par l’AcadĂ©mie Royale britannique et l’ordre du mĂ©rite dans l’éducation en Tunisie en 2024.

Outre ses activitĂ©s de recherche, le professeur Ali Baklouti joue un rĂŽle clĂ© dans l’édition scientifique, puisqu’il est le rĂ©dacteur en chef de la revue ‘‘Advances in Pure and Applied Mathematics’’ publiĂ©e au Royaume-Uni, et co-rĂ©dacteur en chef du ‘‘Tunisian Journal of Mathematics’’ publiĂ© aux États-Unis, et il est Ă©galement membre du comitĂ© de rĂ©daction de plusieurs revues prestigieuses.

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Saber Rebai ouvre le festival de l’Asbu à Carthage

L’amphithéùtre romain de Carthage a abritĂ©, lundi soir, 23 juin 2025, un spectacle de Saber Rebai Ă  l’ouverture de la 25e Ă©dition du Festival arabe de la radio et de la tĂ©lĂ©vision organisĂ© par l’Union des radios et tĂ©lĂ©visions arabes (Asbu).

La cĂ©rĂ©monie a Ă©tĂ© marquĂ©e par la prĂ©sence de Amina Srarfi, ministre des Affaires Culturelles et Mohammed Fahd Al-Harthi et Abderrahim Souleimen, respectivement prĂ©sident et directeur gĂ©nĂ©ral de l’Asbu, en plus d’une plĂ©iade de diplomates et ambassadeurs accrĂ©ditĂ©s en Tunisie.

A cette occasion, Al-Harthi qui est Ă©galement le prĂ©sident de l’AutoritĂ© de Radiodiffusion saoudienne (SBA), a rendu un hommage Ă  certaines figures emblĂ©matiques du paysage audiovisuel arabe dont la Tunisienne Donia Chaouch, la YĂ©mĂ©nite Sonia Mrissi, l’AlgĂ©rienne Rania Siroutiet le Somalien Abderrachid Mohieddine Kalmoy.

Le chanteur Ă©gyptien Hamada Helal, l’acteur, metteur en scĂšne, compositeur et chanteur irakien Sami Kaftan, en plus des actrices Ă©gyptienneMay Omar, syrienne Jiana Aneed, jordanienne Rania Ismailet libanaise Julia KassarĂ©taient Ă©galement Ă  l’honneur.

La soirĂ©e s’est poursuivie avec un spectacle de la chanson arabe Saber Rebai accompagnĂ© par l’Orchestre dirigĂ© par le maestro Kais Melliti. Un public assez nombreux Ă©tait prĂ©sent Ă  ce concert au cours duquel le chanteur tunisien a interprĂ©tĂ© un cocktail de ses anciennes et nouvelles chansons avec notamment ‘‘Chayek’’, un tube sorti il y a un mois.

En hommage Ă  la Palestine, l’artiste s’est enveloppĂ© des drapeaux tunisien et palestinien avant d’interprĂ©ter une fusion du patrimoine musical palestinien et tunisien. Il s’agit d’une chanson d’aprĂšs les paroles du poĂšte tunisien Ridha Chair.

A l’issue du spectacle un hommage a Ă©tĂ© rendu Ă  Saber Rebai par les organisateurs du festival de l’Asbu.

Le festival se poursuit ce mardi Ă  la MĂ©dina Yasmine Hammamet qui abrite, sur deux jours, le Salon de la technologie, un rendez-vous annuel pour les derniĂšres innovations, notamment dans le domaine de l’équipement audiovisuel.

Quelque 80 exposants arabes et étrangers répartis sur 100 stands prennent part à ce salon et au marché des programmes radiophoniques et télévisés qui constitue un espace pour présenter les productions des instances et sociétés de productions.

Des sĂ©minaires autour de la production dramatique arabe, l’avenir des mĂ©dias Ă  l’ùre de l’IA et les mĂ©dias pour enfants sont Ă©galement au menu de la programmation du festival de l’Asbu Ă  Hammamet.

Le Théùtre de l’OpĂ©ra de Tunis, Ă  la CitĂ© de la Culture, accueillera la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture qui sera marquĂ©e par un concert de Karim Thlibi et l’annonce des laurĂ©ats.

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Tunisie │ Baisse des recettes d’exportation d’huile d’olive

Les recettes d’exportation d’huile d’olive en Tunisie ont enregistrĂ© une baisse significative de 29,3% au cours des sept premiers mois de la campagne 2024/2025, de novembre 2024 Ă  mai 2025, pour atteindre 2 801,2 millions de dinars (848,84 millions d’euros), malgrĂ© une hausse de 39,4% des quantitĂ©s exportĂ©es (207 300 tonnes) par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de la campagne prĂ©cĂ©dente.

Ces chiffres, publiĂ©s par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), expliquent cette baisse par un prix moyen Ă  l’exportation passĂ© de 26,65 dinars/kg (8 euros/kg) fin mai 2024 Ă  seulement 13,51 dinars/kg (4,09 euros/kg) en 2025, soit une baisse de 49,3%.

Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de forte demande mondiale, mais oĂč les prix ont subi une forte correction aprĂšs les records de l’annĂ©e derniĂšre.

En mai, les États-Unis ont Ă©tĂ© la principale destination de l’huile d’olive tunisienne, reprĂ©sentant 34,3% des volumes exportĂ©s, suivis de l’Espagne (21,8%) et de l’Italie (21,2%).

Les exportations d’huile d’olive biologique ont atteint 40 700 tonnes, pour une valeur de 553,4 millions de dinars (167,69 millions d’euros), avec un prix moyen de 13,61 dinars/kg (4,12 euros/kg).

Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de forte demande mondiale, mais oĂč les prix ont subi une forte correction aprĂšs les records de l’annĂ©e derniĂšre.

L’huile d’olive biologique reprĂ©sente 19,6 % des volumes et 19,8 % du chiffre d’affaires total. Le marchĂ© biologique est largement dominĂ© par l’Italie, qui reprĂ©sente 53% des quantitĂ©s exportĂ©es, bien au-dessus de l’Espagne (19%) et des États-Unis (18%).

L’huile d’olive conditionnĂ©e reste toutefois marginale, ne reprĂ©sentant que 6,3% de l’huile biologique exportĂ©e, un indicateur qui met en Ă©vidence les limites actuelles de la valeur des exportations.

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Etats-Unis / Iran / Qatar â”‚ La Tunisie mĂ©nage la chĂšvre et le chou  

Dans un exercice pĂ©rilleux de diplomatie de crise, la Tunisie a cherchĂ© Ă  mĂ©nager la chĂšvre et le chou, en exprimant sa solidaritĂ© avec la «victime» du jour, l’État du Qatar, et en renouvelant sa condamnation de toute agression contre l’«agresseur» du jour, la RĂ©publique islamique d’Iran.  

Imed Bahri

Dans un communiquĂ© publiĂ© mardi 23 juin 2025 par le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger, la Tunisie a exprimĂ© sa solidaritĂ© avec l’Etat du Qatar et affirmĂ© son rejet des attaques visant son intĂ©gritĂ© territoriale et sa souverainetĂ© nationale, lesquelles constituent une menace pour la sĂ©curitĂ© du peuple qatari. Le communiquĂ© ne nomme ni ne condamne l’«agresseur», en l’occurrence l’Iran, qui, quelques heures auparavant, avait lancĂ© un missile balistique contre le territoire de l’émirat gazier.  

Dans le mĂȘme communiquĂ©, la Tunisie a trouvĂ© le moyen de renouveler, Ă©galement, sa condamnation de toute agression contre la RĂ©publique islamique d’Iran, affirmant son rejet de toute atteinte Ă  ses ressources nationales, Ă  son intĂ©gritĂ© territoriale, Ă  sa souverainetĂ© et Ă  la sĂ©curitĂ© de son peuple. Et lĂ  aussi, le communiquĂ© a pris soin de ne pas nommer l’«agresseur», en l’occurrence les Etats-Unis, en service commandĂ© par l’«Etat sioniste», expression qu’utilise souvent la Tunisie officielle pour dĂ©signer IsraĂ«l.  

AprĂšs avoir mĂ©nagĂ© tous les pays amis, sans en condamner clairement aucun, se livrant au passage Ă  un exercice pour le moins pĂ©rilleux, la Tunisie a rĂ©itĂ©rĂ© une position de principe consistant Ă  fermement rejeter toute action militaire portant atteinte Ă  la stabilitĂ© et Ă  la souverainetĂ© des États. Elle a, par ailleurs, appelĂ© toutes les parties Ă  faire face aux tentatives de l’entitĂ© sioniste de semer la discorde et la division entre les pays et de dĂ©stabiliser la sĂ©curitĂ© et la stabilitĂ© de la rĂ©gion.

La Tunisie a Ă©galement appelĂ© la communautĂ© internationale et l’humanitĂ© tout entiĂšre Ă  prendre des mesures urgentes pour mettre fin au saccage et Ă  la brutalitĂ© de l’entitĂ© sioniste, qu’elle tient pour responsable de la violation des valeurs et principes humanitaires, du piĂ©tinement des droits et de la poursuite des crimes les plus odieux contre le peuple palestinien sans dĂ©fense.

Reste qu’à vouloir mettre tout le monde d’accord, le Qatar, l’Iran et les Etats-Unis, notre pays a pris le risque de les mĂ©contenter tous, en mettant sur un pied d’égalitĂ© agresseurs et agressĂ©s.

DĂ©cidĂ©ment, la diplomatie est difficile en temps de guerre. On se souvient, dans ce contexte, des malentendus suscitĂ©s par l’incomprĂ©hension des KoweĂŻtiens de la position de la Tunisie, qui s’est gardĂ©e de clairement condamner l’occupation de l’émirat par l’Iraq.

 

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Le compte Ă  rebours de la 3e guerre mondiale s’accĂ©lĂšre-t-il ?

Les rĂ©centes frappes amĂ©ricaines contre les principales installations nuclĂ©aires iraniennes montrent les limites de la rĂ©sistance du prĂ©sident Donald Trump Ă  l’état profond et au lobby sioniste et surtout au diabolique Benjamin Netanyahu, malgrĂ© l’évaluation rĂ©cente de la communautĂ© amĂ©ricaine du renseignement selon laquelle le danger d’une militarisation du programme nuclĂ©aire iranien n’est pas imminent.

Elyes Kasri *

Les gouvernements du Golfe apprĂ©hendent une escalade qui risque de compromettre le commerce des hydrocarbures, leur principale source de revenus, en plus d’une contamination nuclĂ©aire en provenance de l’Iran ou d’IsraĂ«l maintenant que le tabou des installations nuclĂ©aires a Ă©tĂ© levĂ©.

De son cĂŽtĂ©, l’Europe craint les effets des hostilitĂ©s sur le cours des hydrocarbures, facteur supplĂ©mentaire d’intensification de la crise Ă©conomique et le dĂ©tournement de l’attention mondiale et amĂ©ricaine du théùtre ukrainien.

Le prĂ©sident amĂ©ricain doit faire face Ă  sa base politique Maga (Make America Great Again) auprĂšs de laquelle il s’était engagĂ© de ne pas laisser entraĂźner les Etats-Unis d’AmĂ©rique dans les guerres des autres et surtout pas dans le bourbier moyen oriental.

D’importants membres du CongrĂšs ont pris leur distance avec les frappes contre le programme nuclĂ©aire iranien, certains invoquant la condition constitutionnelle de l’autorisation prĂ©alable du CongrĂšs Ă  tout acte de guerre.

Pour sa part, le cĂ©lĂšbre chroniqueur Tucker Carlson qui a Ă©tĂ© trĂšs actif lors de la campagne prĂ©sidentielle de Trump est allĂ© jusqu’à annoncer la fin de la prĂ©sidence de ce dernier.

Le compte Ă  rebours de la troisiĂšme guerre mondiale s’accĂ©lĂšre-t-il ?

* Ancien ambassadeur.

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PoĂ©sie │ Abdellatif LaĂąbi traduit Jumana Mustafa en français  

Dans une belle Ă©dition bilingue, arabe et français, paraĂźt le recueil ‘‘Griffes’’ de la poĂšte palestinienne, Jumana Mustafa, traduit par le poĂšte marocain, Abdellatif LaĂąbi.

Jumana Mustafa est nĂ©e en 1977 au KoweĂŻt, de parents exilĂ©s, elle vit aujourd’hui entre la Jordanie et l’Egypte. Militante pour les droits de l’Homme, elle est fondatrice du festival Poetry in Theaters.

Jumana Ă©crit une poĂ©sie de dĂ©fi, surprend par son audace, Sa parole est affranchie des lieux courants qu’on attend de la poĂ©sie palestinienne pour Ă©crire la voix d’une femme en butte au machisme social, aux retors de visions rĂ©trogrades et sort ses griffes, sans vernis, ni contours, ses mots directs, d’apparence simples, crient, sans fioritures de langage, une douleur, une vie intĂ©rieure en rĂ©volte, contre tant de maux, tant de contrariĂ©tĂ©s, tant de malentendus entre femmes et hommes, poĂšte citoyenne du monde, sa poĂ©sie est un chant d’amour, de libertĂ© et de vie.

Tahar Bekri

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Nous n’avons besoin ni de papillon

ni de flûte

ni de source miroitante

Nous voulons ingurgiter un autre verre

pour vivre une heure de plus

Traduit de l’arabe par Abdellatif Lañbi

Jumana Mustafa, ‘‘Griffes’’, prĂ©face de Christophe Dauphin, traduction d’Abdellatif LaĂąbi, Les Hommes sans Epaules Editions, 114 p ; 15E.   

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AprÚs avoir imposé «leur» guerre, les Etats-Unis et Israël veulent imposer «leur» paix

AprĂšs avoir bombĂ© le torse et copieusement bombardĂ© les installations nuclĂ©aires iraniennes, endossant pour l’occasion le costume du chef de guerre, le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump cherche Ă  rĂ©endosser le costume de l’homme de paix dont il espĂšre qu’il lui vaille le Prix Nobel de la Paix. C’est Ă©cƓurant et pathĂ©tique de la part du dirigeant de la premiĂšre puissance mondiale !

Imed Bahri

Dans cette sanglante tragi-comĂ©die, oĂč on n’a pas fini de compter les morts, surtout du cĂŽtĂ© iranien et palestinien, les États-Unis ont cru pouvoir annoncer, ce mardi 24 juin 2025, l’entrĂ©e en vigueur d’un cessez-le-feu entre l’Iran et IsraĂ«l. Dans la foulĂ©e, les autoritĂ©s israĂ©liennes ont dit avoir acceptĂ© la proposition amĂ©ricaine tout en menaçant que leur pays «rĂ©agira avec force Ă  toute violation du cessez-le-feu» avec l’Iran, auquel pourtant les deux agresseurs, souvent alliĂ©s pour le pire, n’ont pas pris le soin de demander l’avis.

Il s’agit, on l’a compris d’un Â«cessez-le-feu bilatĂ©ral» israĂ©lo-amĂ©ricain, dĂ©cidĂ© unilatĂ©ralement aprĂšs avoir atteint Â«tous les objectifs» de la guerre qu’IsraĂ«l avait dĂ©clenchĂ©e le 13 juin contre l’Iran.

GrĂące Ă  cette guerre, IsraĂ«l Â«a Ă©liminĂ© une double menace existentielle immĂ©diate: nuclĂ©aire et balistique», affirme dans un communiquĂ© le gouvernement israĂ©lien, remerciant le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Â«Trump et les États-Unis pour leur soutien en matiĂšre de dĂ©fense et leur participation Ă  l’élimination de la menace nuclĂ©aire iranienne».

Le sale boulot ayant Ă©tĂ© menĂ© Ă  terme par les deux agresseurs, l’agressĂ© n’a, lui, qu’à manger son chapeau et Ă  accepter la dĂ©faite. Cela n’a qu’un seul nom : la loi du plus fort.

Les nations qui ne possĂšdent pas la puissance de feu nĂ©cessaire pour se protĂ©ger, Ă  savoir la bombe nuclĂ©aire, que possĂšde du reste IsraĂ«l, savent ce qui les attend : ou bien s’incliner face Ă  la puissance des armes adverses ou Ɠuvrer secrĂštement, comme a tentĂ© de le faire l’Iran sans y parvenir, Ă  se doter de l’arme de dissuasion massive.

Outre IsraĂ«l, deux autres pays au moins ont rĂ©ussi Ă  se doter secrĂštement de ce joujou, le Pakistan et la CorĂ©e du Nord, deux gros morceaux que les Etats-Unis se garderont bien d’attaquer. Pour le moment, du moins !

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Le cercle qui a poussĂ© Trump Ă  la guerre contre l’Iran

Une vĂ©ritable campagne d’influence et de pression a poussĂ© Donald Trump Ă  bombarder les installations nuclĂ©aires iraniennes. DiffĂ©rentes composantes de l’entourage du prĂ©sident amĂ©ricain a pris part Ă  cette campagne. Il y a des membres importants de son administration, de la communautĂ© du renseignement dont le directeur de la CIA ainsi que des hauts gradĂ©s de l’armĂ©e, les ÉvangĂ©liques et de puissants milliardaires pro-israĂ©liens. Les quelques voix dissonantes dans cet entourage n’ont pas pu peser. (Ph. Le gĂ©nĂ©ral Dan Caine dĂ©taille les bombardements menĂ©s par les États-Unis sur les sites nuclĂ©aires iraniens, le 22 juin 2025.)

Imed Bahri

Le journal de gauche Haaretz a publiĂ© une enquĂȘte de son correspondant Ă  Washington, Ben Samuels rĂ©vĂ©lant l’identitĂ© des personnalitĂ©s de diffĂ©rents horizon qui ont influencĂ© la dĂ©cision du prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump de lancer des frappes contre trois importantes installations nuclĂ©aires en Iran dont celle de Fordo.

Samuels a indiquĂ© que Trump a succombĂ© Ă  une campagne d’influence et de pression exercĂ©e sur lui par de nombreux responsables et politiciens, Ă  l’intĂ©rieur comme Ă  l’extĂ©rieur de la Maison-Blanche, ce qui l’a conduit Ă  prendre cette mesure sans prĂ©cĂ©dent.

Trump, «un homme impulsif», s’était fiĂ© aux conseils de ses collaborateurs et politiciens concernant les avantages et les inconvĂ©nients d’une frappe contre l’Iran.

Le journaliste estime que pour comprendre comment il s’est appuyĂ© sur son entourage pour changer Ă  jamais la politique Ă©trangĂšre amĂ©ricaine et le Moyen-Orient tel que nous le connaissons, il faut comprendre la pensĂ©e de ceux ces personnes et comment Trump a suivi leurs conseils concernant les rĂ©percussions des frappes sur les États-Unis, IsraĂ«l et sur l’opinion amĂ©ricaine qui soutient Trump. 

Haaretz a passĂ© au peigne fin les diffĂ©rentes catĂ©gories de l’entourage ayant influencĂ© le prĂ©sident ainsi que les quelques voix dissonantes qui n’ont pas pesĂ©. 

Un trio d’enfer

Il y a tout d’abord des membres importants de l’administration. Trump a choisi trois de ses conseillers pour l’épauler dans son discours Ă  la nation qu’il a prononcĂ© suite aux attaques contre les trois installations nuclĂ©aires iraniennes de Fordo, Natanz et Ispahan. Il s’agissait du trio d’enfer composĂ© par le vice-prĂ©sident J.-D. Vance, du secrĂ©taire Ă  la DĂ©fense Pete Hegseth et du secrĂ©taire d’État (et conseiller Ă  la sĂ©curitĂ© nationale par intĂ©rim) Marco Rubio. Ce choix revĂȘtait une importance particuliĂšre car Trump souhaitait dĂ©montrer leur soutien total en les ayant Ă  ses cĂŽtĂ©s, d’autant plus que ces trois hommes avaient tentĂ© ces derniers mois de le persuader de privilĂ©gier la diplomatie Ă  l’action militaire.

Selon le journal israĂ©lien, Vance, en particulier, menait depuis quelques mois le camp anti-militaire au sein du cercle rapprochĂ© de Trump. Cependant, ces derniers jours, il a dĂ©clarĂ© qu’il suivrait le prĂ©sident quelle que soit sa dĂ©cision.

Hegseth, quant Ă  lui, doutait de la possibilitĂ© que l’AmĂ©rique s’engage dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient et Ă©tait rĂ©ticent Ă  Ă©voquer les plans de l’Iran. Cependant, Trump a prĂ©fĂ©rĂ© lui confier la responsabilitĂ© des frappes.

De son cĂŽtĂ©, Marco Rubio a adoptĂ© une politique Ă©trangĂšre et un discours plus bellicistes afin de mieux s’aligner sur la rhĂ©torique de Trump et est depuis longtemps considĂ©rĂ© comme l’une des voix les plus va-t-en-guerre du Parti rĂ©publicain sur la question iranienne.

Parmi les conseillers que Trump Ă©coute le plus depuis sa dĂ©cision de se prĂ©senter Ă  la prĂ©sidence suite Ă  sa dĂ©faite Ă  l’élection prĂ©sidentielle de 2020 figure la trĂšs influente Suzi Wiles, aujourd’hui cheffe de cabinet de la Maison Blanche. Elle Ă©tait prĂ©sente dans la Situation Room lors des frappes sur les trois installations nuclĂ©aires samedi soir.

Wiles, selon Haaretz, a l’expĂ©rience «des actions nĂ©fastes» de l’Iran comme les menaces d’assassinat contre Trump lors de sa derniĂšre campagne et le fait d’avoir Ă©tĂ© personnellement la cible d’une campagne d’hameçonnage.

Le renseignement en premiĂšre ligne

La seconde catĂ©gorie qui a influencĂ© la dĂ©cision de Trump est celle la communautĂ© du renseignement militaire. Le prĂ©sident apprĂ©cie grandement les contributions de ses principaux conseillers militaires et du renseignement mĂȘme s’il rejetait publiquement certaines de leurs conclusions concernant les ambitions nuclĂ©aires de l’Iran. 

Il y a la directrice du renseignement national Tulsi Gabbard, une ancienne dĂ©mocrate critique envers Trump sur la question iranienne et dĂ©sormais partisane du mouvement Maga. Plus tĂŽt cette annĂ©e, Gabbard a tĂ©moignĂ© devant le CongrĂšs que l’Iran ne construisait pas d’arme nuclĂ©aire, une dĂ©claration qui contredisait les affirmations israĂ©liennes. Le tĂ©moignage de Gabard visait Ă  persuader Trump et sa base de s’abstenir d’attaquer l’Iran. MalgrĂ© les tensions apparentes entre elle et le prĂ©sident, elle Ă©tait prĂ©sente dans la Situation Room bien qu’elle ait brillĂ© par son absence sur les photos officielles de la Maison-Blanche. 

Par contre, parmi les plus fervents soutiens aux frappes contre l’Iran figure le directeur de la CIA John Ratcliffe qui a sonnĂ© l’alarme Ă  plusieurs reprises concernant les ambitions nuclĂ©aires et les intentions hostiles de l’Iran.

Trump a saluĂ© les contributions de deux gĂ©nĂ©raux amĂ©ricains de haut rang dans les semaines prĂ©cĂ©dant les frappes de samedi Ă  savoir le gĂ©nĂ©ral Michael Erik Kurilla, commandant du Commandement central amĂ©ricain qui supervise les opĂ©rations militaires amĂ©ricaines au Moyen-Orient et le chef d’état-major interarmĂ©es Dan Keane qui est le plus haut gradĂ© de l’armĂ©e amĂ©ricaine et l’un des plus fidĂšles alliĂ©s d’IsraĂ«l.

Des médias sionistes vas-t-en guerre

Il existe Ă©galement deux voix trĂšs influentes qui 0poussent Trump Ă  la guerre et qui ne travaillent pas au sein de l’administration amĂ©ricaine mais qui transmettent directement leur message Ă  Trump via leurs interventions sur Fox News, chaĂźne prĂ©fĂ©rĂ©e du prĂ©sident. Le premier est le prĂ©sentateur Mark Levin, qui a longtemps Ă©tĂ© le mĂ©dia de droite pro-israĂ©lien de Trump, et qui a Ă©tĂ© un belliciste, influençant sa pensĂ©e.

Le second est le prĂ©sentateur Sean Hannity qui l’a ouvertement appelĂ© Ă  dĂ©truire le site nuclĂ©aire de Fordo. Hannity a Ă©tĂ© le premier Ă  rĂ©vĂ©ler les dĂ©tails opĂ©rationnels des frappes sur Fordo, Natanz et Ispahan dans son Ă©mission.

L’appel Ă  la guerre de Fox News est cohĂ©rent avec la vision de son propriĂ©taire le magnat Rupert Murdoch dont l’empire mĂ©diatique promeut la guerre tous azimuts. Murdoch a directement interpellĂ© Trump sur les avantages d’une frappe contre l’Iran tandis que ses publications attaquaient l’envoyĂ© du prĂ©sident pour le Moyen-Orient et nĂ©gociateur amĂ©ricain sue le nuclĂ©aire iranien Steve Witkoff.

Murdoch n’est pas le seul milliardaire Ă  avoir tentĂ© de manipuler Trump. Ike Perlmutter, ancien PDG de Marvel Entertainment et important donateur rĂ©publicain, a Ă©galement assistĂ© Ă  une rĂ©union entre le prĂ©sident et Mark Levin.

Perlmutter, nĂ© en Palestine mandataire et ayant servi dans l’armĂ©e israĂ©lienne pendant la guerre des Six Jours de 1967, a longtemps privilĂ©giĂ© la discrĂ©tion.

Il n’est pas non plus le seul grand donateur de Trump Ă  avoir soutenu les frappes israĂ©liennes contre l’Iran. Parmi eux figure Miriam Adelson, qui a fait don de plus de 100 millions de dollars Ă  la campagne prĂ©sidentielle de Trump et qui, avec son mari Sheldon aujourd’hui dĂ©cĂ©dĂ©, est considĂ©rĂ©e comme la principale responsable de ses nombreuses dĂ©cisions politiques en faveur d’IsraĂ«l comme la reconnaissance de JĂ©rusalem en tant que capitale Ă©ternelle et indivisible d’IsraĂ«l. Miriam Adelson, qui a servi dans l’armĂ©e israĂ©lienne, est une intime du couple Netanyahu. Son Ă©poux Sheldon a accompagnĂ© et financĂ© l’ascension politique de Benjamin Netanyahu. 

Si de nombreux partisans et soutiens importants de Trump ont justifié leur soutien aux frappes américaines par des préoccupations géopolitiques, ses principaux alliés au sein de la communauté chrétienne évangélique ont fondé leur soutien sur des raisons existentielles.

Trump a publiĂ© un message flatteur de l’ambassadeur amĂ©ricain en IsraĂ«l, le pasteur Ă©vangĂ©lique Mike Huckabee qui est en totale accord avec l’extrĂȘme-droite israĂ©lienne sur tous les sujets comme l’attaque contre l’Iran, le rattachement de la Cisjordanie Ă  IsraĂ«l ou encore la crĂ©ation d’un État palestinien sur le territoire d’un pays arabe. Huckabee a Ă©tĂ© trĂšs insistant pour que Trump bombarde l’Iran. 

Parmi les figures évangéliques figure aussi Franklin Graham, fils du défunt révérend Billy Graham, considéré comme le principal relais de Trump au sein de cette communauté qui joue un rÎle clé dans la coalition de soutien au président et qui forme le socle le plus solide de son électorat.

Les voix critiques trĂšs peu Ă©coutĂ©es   

Les critiques irritent souvent Trump mais il n’est certainement pas habituĂ© Ă  ce que ces critiques les plus virulentes viennent de sa base, et encore moins des personnalitĂ©s qui ont contribuĂ© Ă  sa réélection. Tucker Carlson, ancien prĂ©sentateur de Fox News et dĂ©sormais Ă  la tĂȘte de son propre empire mĂ©diatique influent, a sans doute Ă©tĂ© la premiĂšre voix Ă  critiquer le prĂ©sident.

Carlson a ouvertement critiqué Trump et les personnalités influentes susmentionnées pour avoir poussé le président à la guerre, y compris le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, recherché par la Cour pénale internationale, et son gouvernement.

On compte Ă©galement Steve Bannon, ancien directeur de campagne et conseiller principal de Trump lors de son premier mandat, qui, avec Carlson, a explicitement averti que les divisions au sein de sa base sur sa position concernant l’Iran pourraient sonner le glas du mouvement Maga (Make America Great Again). De mĂȘme, la reprĂ©sentante Marjorie Taylor Greene, peut-ĂȘtre l’une des plus ferventes partisanes de Trump au CongrĂšs, est devenue l’une de ses critiques les plus virulentes.

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Djerba Slush’D 2025 pour l’entrepreneuriat innovant

L’üle de Djerba a accueilli, du 19 au 21 juin 2025, la seconde Ă©dition de Djerba Slush’D, confirmant son statut de rendez-vous incontournable de l’innovation, de l’entrepreneuriat et de l’investissement en Afrique.

InspirĂ© du format finlandais Slush, l’évĂ©nement a rassemblĂ© startups tunisiennes, investisseurs internationaux et institutions engagĂ©es.

Avec plus que 400 participants venus de toutes les rĂ©gions de la Tunisie, plus de 120 startups, et plus de 20 investisseurs internationaux, l’évĂ©nement s’est dĂ©marquĂ© comme un vĂ©ritable catalyseur de rencontres, de dialogues et de nouvelles opportunitĂ©s.

Le programme s’est articulĂ© autour de trois grands axes thĂ©matiques : investissement & globalisation,  croissance verte & innovation durable, entrepreneuriat fĂ©minin & inclusion Ă©conomique.

Des panels de haut niveau, des keynotes inspirantes et des workshops pratiques ont rythmĂ© les journĂ©es, avec un accent particulier sur les ateliers d’investissement sous des formats immersifs et concrets. Ces workshops ont permis aux entrepreneurs d’approfondir leur stratĂ©gie de levĂ©e de fonds, leur positionnement marchĂ©, et leur vision d’expansion Ă  l’international et en particulier en Afrique.

Djerba Slush’D 2025 a proposĂ© une programmation parallĂšle riche constituĂ©e d’une exposition de 30 startups, des espaces et performances culturelles et crĂ©atives, et des sessions de networking.

Un moment fort a également été le Job Fair de Tech216 qui a accueilli une centaine de jeunes talents de la région du sud pour une rencontre avec des entreprises à la recherche de profils dynamiques et motivés, organisé au Centre Elife Djerba de la Fondation Tunisie pour le Développement.

Le centre a aussi accueilli un atelier pratique en intelligence artificielle générative dans le cadre du partenariat de la GIZ Tunisie avec GomyCode dans le projet Tatooine qui vise à former 10 000 jeunes Tunisiens sur les compétences numériques.

Djerba Slush’D 2025 est organisĂ© par Westerwelle Startup Haus Tunis et Westerwelle Foundation, sous l’égide du ministĂšre des Technologies de Communication, en partenariat avec le Centre de transformation digitale de la GIZ Tunisie soutenu par l’Initiative spĂ©ciale «Emploi dĂ©cent pour une transition juste» – Invest for jobs, et mandatĂ©e par le ministĂšre FĂ©dĂ©ral Allemand de la CoopĂ©ration Ă©conomique et du DĂ©veloppement BMZ, ainsi que la Caisse des DĂ©pĂŽts et Consignations Tunisie (CDC), Smart Capital, Impact Partner, Smart Tunisian Technoparks (S2T), la Banque Mondiale, l’ambassade de Finlande, la Fondation Orange Tunisie, la Fondation Friedrich Naumann, Tunisia Investment Authority, et le British Council Ă  travers le projet Maghroum’in.

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CrĂ©ation en Tunisie d’une commission ‘Petites industries et mĂ©tiers du luxe’’

Lancement en Tunisie de la commission ‘Petites industries et mĂ©tiers du luxe’’ du Groupement du patronat francophone (GPF), prĂ©sidĂ©e par Rachida Jebnoun, fondatrice et prĂ©sidente du Conseil international des femmes entrepreneures (Cife), pour dynamiser la crĂ©ation de valeur et l’entrepreneuriat fĂ©minin au sein de la Francophonie.

Le GPF a officiellement inaugurĂ© sa nouvelle commission ‘Petites industries et mĂ©tiers du luxe’, vendredi 20 juin 2025, Ă  Tunis, dont la mission est de fĂ©dĂ©rer les expertises de l’espace francophone autour de filiĂšres Ă  haute valeur ajoutĂ©e.

Le choix de Mme Jebnoun Ă  la prĂ©sidence de cette commission souligne l’importance accordĂ©e Ă  l’entrepreneuriat fĂ©minin comme levier fondamental de cette dynamique crĂ©atrice de richesse.

La cérémonie de lancement a été marquée par la présence de personnalités de marque, dont Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, Jean-Lou Blachier, président du GPF, les membres et partenaires du Cife, ainsi que le Groupe des ambassadeurs francophones en Tunisie.

«Le lancement de cette commission est une Ă©tape clĂ© pour le GPF. Il matĂ©rialise notre volontĂ© de fĂ©dĂ©rer les talents de l’espace francophone pour construire des chaĂźnes de valeur rĂ©gionales compĂ©titives», a dĂ©clarĂ© M. Blachier. Et d’ajouter : «En confiant la prĂ©sidence au Cife, nous soulignons l’importance capitale de notre partenariat avec le Cife, ainsi que l’intĂ©rĂȘt accordĂ© par le GPF Ă  l’entrepreneuriat fĂ©minin comme levier de crĂ©ation de valeur».

Mme Jebnoun a, pour sa part, dĂ©clarĂ©: «C’est un honneur pour le Cife de prĂ©sider cette commission. Nous sommes dĂ©terminĂ©es Ă  en faire un catalyseur de projets innovants apte Ă  ancrer les mĂ©tiers du luxe dans une dĂ©marche de dĂ©veloppement durable. Notre objectif premier Ă©tant de crĂ©er un impact positif et de dynamiser la coopĂ©ration entre les pays francophones membres».

Lors de la prĂ©sentation des activitĂ©s stratĂ©giques de cette commission, un focus particulier a Ă©tĂ© mis sur le rĂŽle de moteur de dĂ©veloppement Ă©conomique, social et culturel dans l’espace francophone des petites industries et des mĂ©tiers du luxe.

Cet organe du GPF agira comme un vivier d’initiatives en gĂ©nĂ©rant des synergies fortes entre les acteurs Ă©conomiques, culturels et institutionnels de pays clĂ©s tels que la Tunisie, le Liban, le Maroc, le SĂ©nĂ©gal et Madagascar.

Les travaux de la commission s’articuleront autour de trois axes prioritaires : stimuler la coopĂ©ration intra-francophone entre pays membres; amorcer une dynamique positive capable de gĂ©nĂ©rer des synergies ; et renforcer la complĂ©mentaritĂ© entre les pays francophones Ă  travers des partenariats stratĂ©giques impliquant des parties prenantes engagĂ©es.

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France │ Hommage posthume à Said Bouziri et Tarek Belhiba

Le Centre pour le respect des libertĂ©s et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) va rendre un hommage posthume Ă  deux militants de l’immigration tunisienne en France, SaĂŻd Bouziri et Tarek Ben Hiba, dĂ©cĂ©dĂ©s successivement le 23 juin 2009 et le 26 juin 2022.

Le CRLDHT les camarades et amis des deux dĂ©funts militants Ă  de rassembler, le mardi 1er juillet 2025, Ă  18 heures 30, square SaĂŻd-Bouziri, 75018 Paris (en face de l’église Saint-Bernard), en leur mĂ©moire.

«Nous voulons, cette annĂ©e, leur rendre hommage et rappeler le rĂŽle qu’ils ont jouĂ© aussi bien dans le mouvement associatif de l’immigration, en tant que dĂ©fenseurs des droits humains en France comme en Tunisie, mais Ă©galement dans leur engagement en soutien au peuple palestinien», note l’organisation dans un communiquĂ©.

Membre fondateur du Mouvement des travailleurs arabes (MTA) en 1972, SaĂŻd Bouziri a commencĂ© son engagement militant avec la constitution, en 1969-1970, des «ComitĂ©s Palestine» et n’a jamais cessĂ© de soutenir les droits lĂ©gitimes du peuple palestinien. Membre fondateur des revues Sans-frontiĂšres et Baraka, prĂ©sident de l’association GĂ©nĂ©riques, animateur du troisiĂšme collectif des sans-papiers, membre de la LDH
, SaĂŻd, a Ă©tĂ© un pilier de la FĂ©dĂ©ration des Tunisiens pour une citoyennetĂ© des deux rives (FTCR), qu’il prĂ©sida durant de longues annĂ©es.

Membre fondateur du CRLDHT, militant politique et syndical, Tarek Ben Hiba a Ă©galement marquĂ© son engagement en soutien du peuple palestinien, avec d’autres militants tunisiens, dans les camps de Beyrouth dĂšs 1975. 

«A nos deux amis, nous voulons rendre hommage cette annĂ©e dans un contexte particuliĂšrement grave tant en France et en Tunisie que dans le monde et, notamment, avec la guerre gĂ©nocidaire et d’extermination menĂ©e par IsraĂ«l contre le peuple palestinien Ă  Gaza et dans les territoires palestiniens occupĂ©s avec la complicitĂ© flagrante des puissances occidentales», lit-on dans le mĂȘme communiquĂ©.

Le rassemblement sera suivi d’un pot de l’amitiĂ© dans les locaux de l’Association des travailleurs maghrĂ©bins en France (ATMF), 2, rue Affre, 75018 Paris.

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Une saison algĂ©rienne avec les Éditions El Amir

BasĂ©es Ă  Marseille, mais dont l’ñme est profondĂ©ment algĂ©rienne, les Editions El Amir s’affirment comme un pont vibrant entre les rives mĂ©diterranĂ©ennes. FondĂ©e avec la volontĂ© de rĂ©vĂ©ler et de diffuser les voix de la littĂ©rature algĂ©rienne, la maison d’édition s’ouvre Ă©galement au Maghreb et au monde arabe, publiant en arabe, français et anglais.

Djamal Guettala

À l’approche de l’étĂ©, El Amir dĂ©voile ses cinq coups de cƓur littĂ©raires, des ouvrages portĂ©s par une Ă©criture forte et sensible, oĂč se mĂȘlent mĂ©moire, lĂ©gendes, spiritualitĂ©, humour et engagement Ă©cologique.

Cinq lectures qui invitent Ă  un voyage Ă  travers l’ñme d’une AlgĂ©rie plurielle, contemporaine et fiĂšre de son hĂ©ritage.

‘‘Retrouver son ñme avec L’Alchimiste’’ de Mounira Derardja

Dans ce texte inspirĂ©, Mounira Derardja transcende la simple analyse littĂ©raire pour offrir une vĂ©ritable lecture spirituelle du roman de Paulo Coelho. ‘‘L’Alchimiste’’ n’est plus seulement une fable universelle : il devient un miroir oĂč chacun peut entendre l’appel de sa propre quĂȘte intĂ©rieure. À travers une interprĂ©tation intime et poĂ©tique, elle montre que le trĂ©sor que Santiago cherche n’est autre que celui enfoui en chacun de nous.

‘‘Jadis’’ de Essia Benbakir-Bougherra

À travers la lĂ©gende de Sidi Rached, saint protecteur de Constantine, ce livre cĂ©lĂšbre la richesse culturelle et spirituelle du Constantinois. Face aux assauts et aux divisions, la foi des habitants invoque un miracle : le fleuve Rhumel se dĂ©chaĂźne et dĂ©livre la ville.

Dans ce rĂ©cit mĂȘlant histoire et mythe, l’auteure honore aussi la beautĂ© et la force des femmes Ă  travers leurs parures traditionnelles, symboles vivants d’une identitĂ© ancrĂ©e et fiĂšre.

‘‘Jadis’’ est un hommage sensible Ă  une mĂ©moire collective qui traverse le temps, un pont entre passĂ© et prĂ©sent, entre sacrĂ© et quotidien.

‘‘L’invention d’un jeu d’échecs Ă  Mascara’’ de Zoubida Berrahou

Deux frĂšres de Mascara dĂ©battent avec humour et imagination sur l’origine du jeu d’échecs, lançant un voyage ludique Ă  travers l’histoire et la culture algĂ©riennes.

Entre personnages historiques et questions de sociĂ©tĂ©, ce roman mĂȘle drĂŽlerie et rĂ©flexion, offrant un regard frais et inventif sur l’AlgĂ©rie d’aujourd’hui. Racim et Necib incarnent un idĂ©al masculin moderne, progressiste et plein d’ingĂ©niositĂ©.

Un récit à la fois léger et profond, qui bouscule avec tendresse les certitudes.

‘‘Survivances’’ de Ahmed Hidouche Yacine

Dans un style sobre et puissant, ce premier roman donne voix Ă  la gĂ©nĂ©ration post-indĂ©pendance, marquĂ©e par la guerre et les dĂ©fis de la reconstruction. C’est un tĂ©moignage intime qui Ă©claire les silences de l’histoire officielle, Ă  travers le rĂ©cit d’un homme ordinaire dont la mĂ©moire personnelle se fait le reflet d’une AlgĂ©rie en transition.

‘‘L’amour au temps du corona’’ de Karim Benkrimi

Dans ce roman portĂ© par la fraĂźcheur d’un humour subtil, l’auteur raconte une histoire d’amour et de rivalitĂ©s en pleine pandĂ©mie mondiale.

Rachid et Alain, dit Rams, se disputent tendrement le cƓur de Sarah, qui, elle, ne jure que par Rachid. Cette trame sentimentale, lĂ©gĂšre et vivante, se dĂ©ploie sur fond d’un monde confinĂ©, oĂč l’urgence Ă©cologique vient doucement rappeler la fragilitĂ© de nos liens, qu’ils soient humains ou naturels. Une belle fable contemporaine qui mĂȘle les passions du cƓur aux dĂ©fis du temps prĂ©sent, invitant le lecteur Ă  un voyage Ă  la fois intime et engagĂ©.

Ces cinq livres, mĂȘlant diversitĂ© des formes et richesse des voix, incarnent la vitalitĂ© d’une littĂ©rature algĂ©rienne en pleine effervescence. Ils confirment le rĂŽle essentiel des Éditions El Amir, qui, depuis Marseille, continuent d’écrire un pont entre cultures, gĂ©nĂ©rations et imaginaires, entre mĂ©moire et avenir.

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France │ Dominique de Villepin annonce son retour politique

L’ancien Premier ministre français Dominique de Villepin a officiellement lancĂ©, ce lundi 23 juin 2025, un nouveau mouvement politique appelĂ© La France Humaniste (LFH). En perspective, notamment, de la prĂ©sidentielle de 2027.

PrĂ©sidĂ© par BenoĂźt Jimenez, maire de Garges-lĂšs-Gonesse, ce mouvement se veut un espace de rĂ©flexion et d’action politique, notamment en vue des Ă©lections municipales de 2026.  

ParallĂšlement, Dominique de Villepin s’apprĂȘte Ă  publier un nouvel ouvrage intitulĂ© ‘‘Le Pouvoir de dire non’’, dont la parution est prĂ©vue pour le 25 juin 2025. Dans cet essai, il analyse les bouleversements mondiaux actuels et plaide pour une politique fondĂ©e sur la rĂ©sistance et le refus des dĂ©rives contemporaines.  

Bien que l’ancien ministre des Affaires Ă©trangĂšres n’ait pas encore annoncĂ© officiellement sa candidature Ă  l’élection prĂ©sidentielle de 2027, ses rĂ©centes dĂ©clarations suggĂšrent une volontĂ© de s’impliquer activement dans le dĂ©bat politique. Lors d’une interview accordĂ©e Ă  Mediapart en janvier 2025, il a affirmĂ© : «Je ne peux pas ne pas ĂȘtre aux avant-postes», soulignant l’importance de participer au «combat» politique actuel.  

J. G.

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La mortalité de poissons à Monastir causée par des microalgues

La mortalitĂ© de poissons survenue ces derniers jours le long de la cĂŽte entre Khnis et Teboulba, dans le gouvernorat de Monastir, Ă©tait due Ă  une prolifĂ©ration anormale de microalgues, un phĂ©nomĂšne connu sous le nom de «marĂ©e rouge». Aucune toxine n’a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e, mais l’interdiction de la pĂȘche est maintenue.  

C’est ce qu’a annoncĂ© le ministĂšre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la PĂȘche sur Facebook.

Selon les premiers rĂ©sultats des analyses effectuĂ©es sur l’eau et la faune marine, la mortalitĂ© de poissons – en particulier de rougets, de dorades blanches et de rougets gris – est due Ă  une rĂ©duction drastique de l’oxygĂšne, causĂ©e par la dĂ©composition d’algues dinoflagellĂ©es et chlorophytes, favorisĂ©e par des tempĂ©ratures supĂ©rieures Ă  30 degrĂ©s et une forte concentration en nutriments.

Aucune toxine n’a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e, mais le ministĂšre a dĂ©cidĂ© de maintenir l’interdiction temporaire de pĂȘche, de rĂ©colte et de commercialisation du poisson provenant de la zone touchĂ©e, par mesure de prĂ©caution et dans l’attente des rĂ©sultats dĂ©finitifs des analyses de laboratoire.

Le ministÚre a activé un numéro vert pour les signalements et a lancé des inspections conjointes entre les garde-cÎtes et les inspecteurs sanitaires dans les ports de Monastir, Sayada et Teboulba.

Les contrĂŽles dans les marchĂ©s aux poissons et les restaurants de la zone ont Ă©galement Ă©tĂ© renforcĂ©s par l’Agence nationale de contrĂŽle sanitaire et environnemental des produits  (Ancsep).

Les autoritĂ©s exhortent la population Ă  ne pas consommer de poissons Ă©chouĂ©s sur la plage ou d’origine inconnue.

ParallĂšlement, l’Agence nationale pour la protection de l’environnement (ANPE) et l’Office national d’assainissement (Onas) surveillent la qualitĂ© de l’eau et Ă©valuent des mesures pour amĂ©liorer le renouvellement des eaux dans les canaux urbains qui se dĂ©versent dans le golfe, notoirement sujet Ă  une eutrophisation rĂ©currente.

Les pĂȘcheurs locaux signalent d’importantes pertes Ă©conomiques et rĂ©clament une aide immĂ©diate. Les autoritĂ©s rĂ©gionales Ă©tudient actuellement des mesures d’indemnisation temporaire, tandis que l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) rassure sur la sĂ©curitĂ© des plages situĂ©es hors de la zone touchĂ©e.

Des informations plus détaillées seront communiquées dÚs que les résultats complets des analyses biologiques et environnementales seront disponibles.

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Rana Taha, nouvelle coordonnatrice résidente des Nations Unies en Tunisie

La nouvelle Coordonnatrice rĂ©sidente des Nations Unies en Tunisie, Rana Taha, a prĂ©sentĂ© aujourd’hui, lundi 23 juin 2025, sa lettre de nomination Ă  Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger.

Mme Taha a été nommée par le Secrétaire général des Nations Unies le 19 juin courant.

Lors de cet entretien, les Ă©changes ont portĂ© sur le renforcement du partenariat entre les Nations Unies et la Tunisie en faveur du dĂ©veloppement durable. Mme Taha a rĂ©affirmĂ© l’engagement de l’Organisation Ă  accompagner la Tunisie dans la mise en Ɠuvre de ses prioritĂ©s nationales.

Mme Rana Taha possĂšde plus de 20 ans d’expĂ©rience au sein des Nations Unies, notamment dans les domaines du dĂ©veloppement et du maintien de la paix.

Avant sa nomination en Tunisie, Mme Taha Ă©tait cheffe d’équipe et conseillĂšre principale pour la paix et le dĂ©veloppement au Kenya. Elle a occupĂ© divers postes au siĂšge des Nations Unies entre 2015 et 2019, supervisant notamment le programme rĂ©gional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Elle a Ă©galement servi au Liban et au Soudan entre 2007 et 2015, ainsi que dans les territoires palestiniens occupĂ©s entre 2003 et 2007.

Mme Taha est diplÎmée en relations internationales, politiques publiques et sociologie.

Elle est mariĂ©e et mĂšre d’un fils.

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La Fondation Biat se fĂ©licite de la distinction internationale de ‘‘La Table du Nord’’

Le bel ouvrage de gastronomie tunisienne intitulĂ© ‘‘La Table du Nord. ItinĂ©raire gourmand Ă  travers le nord de la Tunisie’’ a remportĂ© le prestigieux prix «Best of the Best – Book of the World» aux Gourmand Awards 2025 Ă  Lisbonne, au Portugal.

Parmi 83 pays en compĂ©tition, c’est la Tunisie qui a Ă©tĂ© distinguĂ©e Ă  travers ce succĂšs.

La Fondation Biat de la Jeunesse, Ă©ditrice de cet ouvrage de rĂ©fĂ©rence, a annoncĂ© ce succĂšs dans un communiquĂ©, avec ce commentaire : «Ce livre est bien plus qu’un recueil culinaire : c’est une immersion dans les terroirs du Nord tunisien, un hommage Ă  notre patrimoine gastronomique, et une Ɠuvre de mĂ©moire dĂ©diĂ©e Ă  celles et ceux qui prĂ©servent les savoir-faire ancestraux.» Et d’ajouter : «Nous saluons toutes les personnes qui ont contribuĂ© Ă  cette rĂ©alisation remarquable, symbole de transmission, d’attachement au territoire et d’excellence. Une victoire qui nous rappelle combien la culture et la gastronomie sont des vecteurs puissants de rayonnement.»

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Tunisie │ Abir Moussi transfĂ©rĂ©e de la prison de Belli Ă  celle de Bulla Regia

Me Naoufel Bouden, membre du comité de défense de Abir Moussi, a indiqué dans un poste Facebook, ce lundi 23 juin 2025, que sa cliente a été transférée à la prison de Bulla Regia, gouvernorat de Jendouba, à 157 kilomÚtres de Tunis et plus de deux heures en voiture.

Ce transfert ne va pas faciliter les visites des membres de la famille de Mme Moussi ni celles de ses avocats.

Moussi avait Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e une premiĂšre fois, Ă  la mi-fĂ©vrier dernier, de la prison de Manouba, Ă  l’ouest de Tunis, Ă  celle de Belli, dans la rĂ©gion du cap Bon. Ses avocats dĂ©noncent ce qu’ils considĂšrent comme un harcĂšlement et une volontĂ© des autoriotĂ©s pĂ©nitenciaires d’isoler la cĂ©lĂšbre avocate et leader politique.

I. B.   

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Les IDE en Afrique ont bondi de 75% en 2024  

Selon le dernier Rapport sur l’investissement dans le monde de la Commission des Nations Unies pour le commerce et le dĂ©veloppement (Cnuced) met en Ă©vidence un rebond significatif des flux d’investissements directs Ă©trangers (IDE) en 2024 en Afrique, notamment en Afrique du Nord (Maroc, Tunisie), et particuliĂšrement en Egypte.

Imed Bahri

En 2024, les investissements Ă©trangers sur le continent ont bondi de 75% pour atteindre 97 milliards de dollars, soit 6% des IDE mondiaux, contre 4% l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Cette forte hausse est principalement due Ă  un accord international de financement de projets de dĂ©veloppement urbain en Égypte.

Hors cette hausse, les IDE en Afrique ont tout de mĂȘme progressĂ© de 12% pour atteindre environ 62 milliards de dollars, soit 4% des flux mondiaux.

Les efforts de facilitation des investissements ont continuĂ© de jouer un rĂŽle important en Afrique, reprĂ©sentant 36% des mesures politiques fav’orables aux investisseurs.

La libĂ©ralisation est Ă©galement restĂ©e un Ă©lĂ©ment clĂ© des politiques d’investissement en Afrique et en Asie, reprĂ©sentant un cinquiĂšme des mesures adoptĂ©es en 2024.

Le rapport montre que les investisseurs europĂ©ens dĂ©tiennent le plus grand stock d’IDE en Afrique, suivis des États-Unis et de la Chine.

Les investissements chinois, Ă©valuĂ©s Ă  42 milliards de dollars, se diversifient dans des secteurs comme l’industrie pharmaceutique et l’agroalimentaire. Un tiers des projets liĂ©s Ă  l’initiative «la Ceinture et la Route», une initiative de dĂ©veloppement mondial portĂ©e par le pays, se concentrent dĂ©sormais sur les infrastructures sociales et les Ă©nergies renouvelables.

En 2024, les investissements Ă©trangers ont augmentĂ© dans la plupart des rĂ©gions d’Afrique, l’Afrique du Nord Ă©tant en tĂȘte.

Outre les bonnes performances de l’Égypte, les IDE en Tunisie ont augmentĂ© de 21% pour atteindre 936 millions de dollars, et ceux du Maroc de 55% pour atteindre 1,6 milliard de dollars.

Sur l’ensemble du continent, les financements internationaux de projets (FIP) ont augmentĂ© de 15% en valeur, portĂ©s par de grands projets d’infrastructures Ă©nergĂ©tiques et de transport. En Égypte, les engagements FIP ont plus que doublĂ©.

Le nombre de projets a toutefois diminuĂ© de 3%. Les Ă©nergies renouvelables ont Ă©tĂ© le seul secteur Ă  connaĂźtre une croissance notable, avec sept transactions majeures d’une valeur d’environ 17 milliards de dollars, principalement des cĂąbles Ă©lectriques offshore et des centrales Ă©oliennes et solaires en Égypte.

D’autres projets d’énergie renouvelable ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s en Tunisie, au Maroc et en Namibie.

En revanche, les investissements greenfield ont diminué en Afrique, les annonces ayant chuté de 5% et la valeur de 37% à 113 milliards de dollars, contre 178 milliards de dollars en 2023.

La plupart des pays ont enregistrĂ© une baisse des projets greenfield, Ă  l’exception de l’Afrique du Nord, oĂč les investissements greenfield ont augmentĂ© de 12% pour atteindre 76 milliards de dollars, reprĂ©sentant les deux tiers des dĂ©penses d’investissement du continent.

Au niveau sectoriel, les secteurs de la construction et des produits mĂ©talliques ont enregistrĂ© les plus fortes hausses d’investissements greenfield, tandis que les projets d’approvisionnement en Ă©lectricitĂ© et en gaz ont chutĂ© de 51 milliards de dollars.

Les fusions et acquisitions transfrontaliÚres, qui représentent généralement environ 15% des IDE africains, sont devenues négatives.

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L’huile d’olive tunisienne brille en Suisse

Dans un poste publiĂ© sur sa page Facebook, l’ambassade de la Suisse en Tunisie a indiquĂ© que la Tunisie s’était illustrĂ©e comme leader mondial de l’huile d’olive extra vierge lors du concours European International Olive Oil Competition (EIOOC), qui s’est tenu Ă  GenĂšve en avril 2025.

La Tunisie a remportĂ© lors de ce concours 83 mĂ©dailles d’or, dont 21 dans la catĂ©gorie santĂ© (richesse en polyphĂ©nols, bienfaits cliniques) et 4 mĂ©dailles d’argent.

Quelque 49 entreprises tunisiennes ont participĂ© Ă  l’évĂ©nement parmi environ 150 issues de 15 pays.

Pour cĂ©lĂ©brer cette performance exceptionnelle autour de l’huile d’olive tunisienne, l’ambassadeur de Suisse en Tunisie Josef Renggli a organisĂ© le 20 juin 2025 une cĂ©rĂ©monie de remise des prix Ă  la RĂ©sidence de Suisse Ă  Carthage.

Cet Ă©vĂ©nement a rĂ©uni producteurs primĂ©s, institutions tunisiennes, experts du secteur et mĂ©dias pour mettre en lumiĂšre l’excellence tunisienne, l’importance de l’innovation, de la qualitĂ© et des bienfaits nutritionnels de l’or vert de la Tunisie. L’huile d’olive de Kairouan a Ă©tĂ© par ailleurs sĂ©lectionnĂ©e dans le cadre de la stratĂ©gie nationale de valorisation et de promotion des produits du terroir, portĂ©e par le ministĂšre de l’Agriculture Ă  travers la Direction gĂ©nĂ©rale de la production agricole (DGPA) et l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia) avec l’appui du projet Pampat Tunisie soutenu par la Suisse et mis en Ɠuvre par l’Onudi Tunisie.

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Données statistiques sur le livre en Tunisie

L’Unesco a dĂ©voilĂ©, ce samedi 21 juin, «la toute premiĂšre cartographie de l’industrie du livre en Afrique, rĂ©vĂ©lant un secteur riche en potentiel aujourd’hui inexploité». La Tunisie est parmi les pays qui figurent dans ce nouveau rapport qui propose une feuille de route pour transformer l’industrie de l’édition sur le continent africain, avec des revenus qui pourraient atteindre jusqu’à 18,5 milliards de dollars si des rĂ©formes clĂ©s sont mises en Ɠuvre.

Selon ce rapport intitulĂ© «L’industrie du livre en Afrique : tendances, dĂ©fis et opportunitĂ©s de croissance», qui se base sur des donnĂ©es estimĂ©es datant de 2023, le secteur du livre en Tunisie est composĂ© de 356 maisons d’édition, 3000 titres Ă©ditĂ©s annuellement, 20 librairies, 487 bibliothĂšques publiques avec une moyenne de 1 bibliothĂšque publique pour 25 000 habitants. Il offre 15000 emplois.

Le rapport revient sur l’histoire du secteur de l’édition qui remonte Ă  la deuxiĂšme moitiĂ© du 19e siĂšcle et sont liĂ©s Ă  la parution du journal Arrayd At-Tounsi (Le pionnier tunisien) qui allait devenir Arrayd Ar-Rasmi At-Tounsi (Le journal officiel tunisien).

Au dĂ©but du 20e siĂšcle, et surtout entre les deux guerres mondiales, l’activitĂ© de l’impression s’est renforcĂ©e, mais toujours avec des moyens limitĂ©s.

AprĂšs l’indĂ©pendance en 1956, le secteur a commencĂ© rĂ©ellement Ă  naĂźtre. Cela s’est traduit notamment par la crĂ©ation de la SociĂ©tĂ© tunisienne de l’édition et de la distribution (Sted) dĂšs 1956, qui a donnĂ© naissance Ă  deux filiales, Ă  savoir la Maison tunisienne de l’édition (MTE, 1966) et la SociĂ©tĂ© tunisienne de distribution (STD, 1964).

L’institution chargĂ©e de coordonner les politiques et mesures du secteur du livre et de l’édition en Tunisie est le ministĂšre des Affaires Culturelles Ă  travers sa Direction gĂ©nĂ©rale du livre qui comprend deux sous-direction (Lettres et Lecture publique).

Créé en 1994, l’Organisme tunisien des droits d’auteur et droits voisins (Otdav) relevant du ministĂšre des Affaires Culturelles est l’organe qui veille sur le respect des droits d’auteur et de la propriĂ©tĂ© intellectuelle.

Les politiques et mesures publiques mises en Ɠuvre comprennent l’octroi de prix aux Ă©crivains et aux Ă©diteurs ainsi que des subventions d’achat de papier et d’exemplaires de livres nouvellement Ă©ditĂ©s afin de dynamiser et encourager l’activitĂ© de la crĂ©ation et de la publication. Elles comprennent Ă©galement la lecture Ă  travers un rĂ©seau de bibliothĂšques publiques prĂ©sent dans toutes les rĂ©gions.

Le rapport prĂ©sente Ă©galement d’autres ministĂšres qui interviennent dans le secteur du livre et de l’édition: Éducation nationale, Enseignement supĂ©rieur et Recherche scientifique, Famille et Femme, ainsi que les centres et les instituts de recherche.

L’État garantit l’accĂšs au livre audio des non-voyants aux bibliothĂšques publiques. Et accorde des exonĂ©rations fiscales relatives Ă  l’importation des produits intervenant dans l’industrie du livre, ainsi qu’aux exposants nationaux dans la Foire internationale du livre de Tunis, un prix prĂ©fĂ©rentiel quant Ă  la location des stands.

La BibliothĂšque nationale de Tunisie (BNT) assure officiellement la fonction d’agence ISBN. À ce titre, elle accorde l’autorisation d’édition et le dĂ©pĂŽt lĂ©gal.

En ce qui concerne l’édition, on distingue les Ă©diteurs Ă©tatiques ainsi que les centres de publications universitaires (l’Union des Ă©crivains tunisiens et l’AcadĂ©mie tunisienne des sciences, des lettres et des arts (Beit Al Hikma) qui ont, eux aussi, le statut d’éditeur.

Selon les données de la BNT, au cours des trois derniÚres années, le nombre total de titres publiés était, respectivement, de 3 833 (dont 3 109 en arabe et 724 en français) en 2021, 3 143 (dont 2 441 en arabe et 702 en français) en 2022, et 3 000 (dont 2 263 en arabe et 737 en français) en 2023.

Les recherches documentaires indiquent que le nombre d’exemplaires de livres imprimĂ©s varie entre 500 et 3 000 pour la littĂ©rature gĂ©nĂ©rale, 500 et 1 000 pour les essais et les recherches. Environ 5 000 livres pour enfants sont imprimĂ©s.

Il y a actuellement Ă  peine cinq distributeurs de livres en Tunisie.

La rĂ©ponse de l’autoritĂ© nationale Ă  l’enquĂȘte indique que les librairies constituent le circuit de distribution et de vente le plus rĂ©pandu, suivi de prĂšs par les salons du livre et Ă©vĂ©nements littĂ©raires ainsi que la vente au dĂ©tail. Ceci bien qu’aucune donnĂ©e sur les ventes et les revenus gĂ©nĂ©rĂ©s ne soient disponibles.

Les points de vente au dĂ©tail sont trĂšs importants Ă©galement, surtout pour les livres scolaires et parascolaires. L’expĂ©rience des librairies numĂ©riques est Ă  ses dĂ©buts.

Bien que la rĂ©ponse de l’autoritĂ© nationale Ă  l’enquĂȘte indique l’existence de 50 librairies physiques, d’autres sources en comptent Ă  peine une vingtaine et un seul Ă©diteur et bibliothĂ©caire numĂ©rique (Kawater) contre 10 mentionnĂ©s dans la rĂ©ponse de l’autoritĂ© nationale Ă  l’enquĂȘte.

Selon la rĂ©ponse de l’autoritĂ© nationale Ă  l’enquĂȘte, la Tunisie dispose de 487 bibliothĂšques publiques, soit environ 4 pour 100 000 habitants..

Une recherche documentaire sur les habitudes de lecture en Tunisie indique qu’en 2023, 25% des personnes interrogĂ©es auraient lu un livre contre 18% en 2021 et 12% en 2015. La mĂȘme source signale que 17% des personnes interrogĂ©es auraient achetĂ© un livre en 2023, contre 14% en 2021 et 9% en 2015.

En 2023, les importations de livres s’élevaient Ă  10 842 600 dollars US : 50% provenant de la France, suivies de l’Égypte (25 %), du Liban (20 %) et d’autre pays d’Afrique (5 %).

Le montant des exportations Ă©tait quant Ă  lui de 1 368 000 dollars US, dont 25% rĂ©alisĂ©es avec l’Egypte, 25% avec le SĂ©nĂ©gal 20% avec le Maroc, 20% avec l’AlgĂ©rie et 10 % avec les pays du Golfe. Les principales organisations reprĂ©sentatives et professionnelles du secteur du livre et de l’édition en Tunisie sont l’Union des Écrivains Tunisiens et l’Union des Éditeurs Tunisiens. Il existe Ă©galement un Syndicat des Importateurs et Distributeurs du Livre.

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Modélisation et prévisions macro-budgétaires pour la Tunisie

La Economic and social commission for Western Asia (Escwa), en collaboration avec le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DAES), a organisé un atelier national de formation avancée sur la modélisation et les prévisions macro-budgétaires pour la Tunisie, du 17 au 19 juin 2025 à Tunis. (Ph. MinistÚre des finances, La Kasbah, Tunis).

Cette formation visait Ă  renforcer les capacitĂ©s des dĂ©cideurs politiques tunisiens en les prĂ©parant davantage Ă  utiliser les prĂ©visions et simulations macroĂ©conomiques, contribuant ainsi Ă  Ă©clairer la prise de dĂ©cisions sur le financement des dĂ©penses sociales et la rĂ©alisation des ODD. Cela garantira l’alignement sur les prioritĂ©s nationales et permettra aux dĂ©cideurs politiques d’accĂ©der Ă  l’outil de modĂ©lisation et de prĂ©vision macro-budgĂ©taires, notamment Ă  son interface conviviale.

La formation s’est concentrĂ©e sur la comprĂ©hension de la modĂ©lisation macro-budgĂ©taire en s’appuyant sur l’exemple du ModĂšle mondial de prĂ©vision Ă©conomique (MWPI) Ă©tendu Ă  un seul pays et ses applications Ă  l’élaboration des politiques.

I. B.

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La rĂ©plique de l’Iran aux bombardements amĂ©ricains se limitera Ă  IsraĂ«l

TĂŽt ce lundi 23 juin 2025, l’armĂ©e israĂ©lienne a dĂ©clarĂ© que des missiles iraniens sont en approche et des sirĂšnes d’alerte ont retenti dans plusieurs rĂ©gions de l’Etat hĂ©breu. Plusieurs explosions ont Ă©tĂ© ensuite entendues au-dessus de JĂ©rusalem.

L’Iran avait menacĂ© de s’en prendre militairement aux États-Unis et de leur infliger de «lourdes consĂ©quences» aprĂšs l’attaque menĂ©e dimanche Ă  l’aube par l’armĂ©e amĂ©ricaine contre trois de ses installations nuclĂ©aires : Natanz, Fordo et Ispahan.

«Cet acte hostile (
) Ă©largira la portĂ©e des cibles lĂ©gitimes des forces armĂ©es de la RĂ©publique islamique d’Iran et ouvrira la voie Ă  l’extension de la guerre dans la rĂ©gion», a dĂ©clarĂ© un porte-parole des forces armĂ©es, Ebrahim Zolfaghari. «Les combattants de l’Islam vous infligeront de lourdes consĂ©quences imprĂ©visibles avec des opĂ©rations (militaires) puissantes et ciblĂ©es», a-t-il ajoutĂ© dans une vidĂ©o diffusĂ©e par la tĂ©lĂ©vision d’État.

Sauf que la plupart des analystes et des observateurs estiment que la rĂ©action iranienne Ă  l’agression amĂ©ricaine sera calibrĂ©e pour Ă©viter une confrontation armĂ©e directe avec les Etats-Unis et se contentera de l’usage de missiles balistiques contre IsraĂ«l, en Ă©largissant probablement le champ des cibles Ă  des infrastructures vitales.  

Le risque de fermeture du dĂ©troit d’Ormuz par oĂč transite 25% du pĂ©trole mondial, notamment du pĂ©trole et du gaz iraniens vers la Chine, reste trĂšs faible, malgrĂ© les menaces agitĂ©es Ă  ce sujet par TĂ©hĂ©ran.

I. B.

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AprĂšs l’attaque amĂ©ricaine contre l’Iran, dĂ©clin du statut de valeur refuge du dollar

La rĂ©action des marchĂ©s financiers Ă  l’intensification des tensions entre les États-Unis et l’Iran a rĂ©vĂ©lĂ© une forte Ă©rosion du statut de valeur refuge du dollar amĂ©ricain, prĂ©vient Nigel Green, PDG du cabinet de conseil financier mondial deVere Group, alors que les investisseurs guettent la prochaine action de TĂ©hĂ©ran.

À la suite des frappes amĂ©ricaines ciblĂ©es sur les sites nuclĂ©aires iraniens – une escalade qui risque d’entraĂźner la rĂ©gion dans un conflit plus large – le dollar ne s’est que modestement raffermi.

Cette rĂ©action modĂ©rĂ©e a surpris plus d’un, notamment compte tenu de la gravitĂ© du contexte gĂ©opolitique. Mais la rĂ©action est rĂ©vĂ©latrice : le billet vert n’est plus le refuge automatique qu’il Ă©tait autrefois.

«Nous assistons à un moment de vérité pour la réputation du dollar comme valeur refuge par excellence», déclare Green.

La rĂ©action modĂ©rĂ©e du marchĂ©, mĂȘme dans un contexte de confrontation Ă  enjeux Ă©levĂ©s, souligne l’évolution de la confiance des investisseurs. Le monde observe l’Iran, mais il réévalue aussi discrĂštement la fiabilitĂ© du dollar en temps de crise.

Ce changement de sentiment intervient aprĂšs la chute de 8,6% du dollar face Ă  un panier de devises majeures cette annĂ©e. Cette baisse, explique Green, est en partie due Ă  l’inquiĂ©tude suscitĂ©e par les dommages Ă  long terme des droits de douane imposĂ©s par le prĂ©sident Donald Trump, qui ont minĂ© les prĂ©visions de croissance amĂ©ricaine et obscurci la stabilitĂ© politique, ainsi qu’aux inquiĂ©tudes concernant la dette nationale amĂ©ricaine.

«Pendant des dĂ©cennies, la domination du dollar Ă©tait une Ă©vidence en pĂ©riode de turbulences», note le PDG de deVere. Il ajoute : «Que ce soit pendant la guerre du Golfe, la crise financiĂšre mondiale ou aprĂšs le 11 septembre, les capitaux affluaient vers le dollar comme garantie de sĂ©curitĂ©. Mais cette certitude s’estompe.»

Des marchés sur le qui-vive

En revanche, la rĂ©cente flambĂ©e de tension au Moyen-Orient n’a pas provoquĂ© de ruĂ©e vers le billet vert. MalgrĂ© une hausse initiale, les investisseurs hĂ©sitent encore Ă  s’engager. Ces faibles gains suggĂšrent que cette dĂ©cision pourrait ĂȘtre une rĂ©action tactique temporaire, et non un vote de confiance structurel.

«Il existe un consensus croissant sur le fait que la trajectoire budgĂ©taire amĂ©ricaine, les dysfonctionnements politiques et l’instrumentalisation du dollar par les sanctions comportent des risques rĂ©els», explique Green.

Les marchĂ©s sont dĂ©sormais sur le qui-vive face Ă  la prochaine action de l’Iran. Si TĂ©hĂ©ran riposte d’une maniĂšre qui menace les flux pĂ©troliers mondiaux ou provoque une nouvelle escalade amĂ©ricaine, le monde pourrait connaĂźtre une volatilitĂ© importante. Mais cette volatilitĂ© pourrait ne pas se traduire par «le type d’afflux de dollars auquel nous nous attendions par le passé», explique Green. Il poursuit : «Si l’Iran rĂ©agit avec force et que les prix du pĂ©trole flambent, nous pourrions assister Ă  une rapide mobilisation des capitaux, mais pas nĂ©cessairement vers les actifs amĂ©ricains. Certains continueront de se tourner vers le dollar, mais moins nombreux et avec plus de prudence. D’autres privilĂ©gieront les matiĂšres premiĂšres, la zone euro, voire les marchĂ©s Ă©mergents considĂ©rĂ©s comme protĂ©gĂ©s des risques liĂ©s aux États-Unis.»

 Le rééquilibrage de la domination du dollar se renforce depuis des annĂ©es. Nigel Green Ă©voque les consĂ©quences de la crise de 2008, lorsqu’un assouplissement quantitatif sans prĂ©cĂ©dent a commencĂ© Ă  miner la valeur Ă  long terme du dollar, et les annĂ©es plus rĂ©centes oĂč la politique Ă©trangĂšre et commerciale imprĂ©visible de Washington a aliĂ©nĂ© ses alliĂ©s et minĂ© la confiance.

«Le monde a commencĂ© Ă  se couvrir contre le dollar», dĂ©clare-t-il. Et d’ajouter : «Les banques centrales diversifient leurs rĂ©serves. Les institutions explorent des alternatives. Les monnaies numĂ©riques, notamment les monnaies numĂ©riques de banque centrale et le Bitcoin, font Ă©galement partie de la combinaison.»

Les investisseurs en Ă©tat d’alerte maximale

Le directeur gĂ©nĂ©ral de deVere met nĂ©anmoins en garde contre toute complaisance : «Le dollar ne disparaĂźtra pas du jour au lendemain en tant que valeur refuge, mais son attrait s’affaiblit.»

Alors que le monde attend la rĂ©ponse de l’Iran, les investisseurs sont en Ă©tat d’alerte maximale.

«Mais l’une des intrigues secondaires clĂ©s ne concerne pas seulement l’escalade militaire : il s’agit d’un rĂ©alignement fondamental de la perception du risque et de la sĂ©curitĂ© par les capitaux mondiaux. Le mystĂšre du billet vert s’estompe. Nous sommes entrĂ©s dans une nouvelle Ăšre oĂč la confiance aveugle dans le dollar ne dĂ©finit plus les crises financiĂšres», », conclut Nigel Green.

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Ne laissez pas le vol ou la tentative d’effraction perturber votre vie. Avec «Comar Multirisques Habitation», vous ĂȘtes couvert contre la disparition, la dĂ©tĂ©rioration ou la destruction de vos biens, vous assurant une tranquillitĂ© absolue.

Couverture Incendie – La sĂ©rĂ©nitĂ© en cas d’urgence

Un incendie, une explosion, un dommage Ă©lectrique ou mĂȘme la foudre ? Pas de panique! «Comar Multirisques Habitation» couvre les dĂ©gĂąts matĂ©riels et vous protĂšge jusqu’à 12 mois de loyer si vous devez quitter temporairement votre domicile.

ResponsabilitĂ© Civile – Vos actes, notre responsabilitĂ©

En cas de dommages matĂ©riels ou corporels causĂ©s Ă  autrui par vous-mĂȘme, vos proches ou vos employĂ©s, «Comar Multirisques Habitation» prend en charge les frais et les consĂ©quences financiĂšres, vous protĂ©geant de toute mauvaise surprise.

DĂ©gĂąts des Eaux – Plus de soucis avec les fuites

Fuites d’eau imprĂ©vues ou dĂ©faillance d’appareils ? Aucun problĂšme. Nous nous occupons de tout : des rĂ©parations aux dommages matĂ©riels, tout est pris en charge, y compris la recherche de fuites pour une intervention rapide.

Bris de Glaces – Un remplacement rapide et sans tracas

En cas de bris de vitre, miroir ou baie vitrée, «Comar Multirisques Habitation» vous offre un remboursement rapide pour que vous puissiez retrouver une maison en parfait état sans délai.

DĂ©fense et Recours – Nous vous dĂ©fendons, partout, tout le temps

Que vous soyez confrontĂ© Ă  un litige juridique ou Ă  des dĂ©marches administratives, notre Ă©quipe d’experts est lĂ  pour dĂ©fendre vos intĂ©rĂȘts et vous accompagner dans chaque Ă©tape, assurant ainsi une protection totale de vos droits.

Pourquoi choisir «Comar Multirisques Habitation» ?

Parce que votre maison est bien plus qu’un simple toit au-dessus de votre tĂȘte. C’est votre havre de paix, votre sĂ©curitĂ© et votre bien-ĂȘtre au quotidien. «Comar Multirisques Habitation» vous offre la tranquillitĂ© d’esprit que vous recherchez, grĂące Ă  une couverture exhaustive, un service client rĂ©actif et un accompagnement juridique fiable.

Pour plus d’informations, consultez le site de la Comar.

Communiqué.

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La Tunisie condamne les attaques israĂ©lo-amĂ©ricaines contre l’Iran

La Tunisie a rĂ©itĂ©rĂ© sa condamnation claire et explicite des attaques sionistes flagrantes contre la RĂ©publique islamique d’Iran, ainsi que du bombardement ultĂ©rieur de ses installations nuclĂ©aires par les États-Unis d’AmĂ©rique, et a appelĂ© Ă  l’arrĂȘt immĂ©diat de cette agression.

Selon un communiquĂ© publiĂ© par le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, dimanche 22 juin 2025, la lĂ©gitimitĂ© internationale ne permet ni ne justifie cette agression, sous aucun prĂ©texte. «Soit il existe une lĂ©gitimitĂ©, malgrĂ© ses dĂ©fauts, qui s’applique Ă  tous, soit il y a une absence totale de lĂ©gitimitĂ©, voire un mĂ©pris dĂ©libĂ©rĂ© de ses principes et de ses rĂšgles», souligne le communiquĂ©.

La Tunisie a Ă©galement rĂ©affirmĂ© que cette agression brutale ne doit pas occulter les nombreux autres crimes commis et toujours en cours dans de nombreuses rĂ©gions du monde, au premier rang desquels la guerre d’extermination contre le peuple palestinien. L’attention est portĂ©e sur cette agression [contre l’Iran], et un nombre important de mĂ©dias dissimulent dĂ©libĂ©rĂ©ment les crimes de l’ennemi sioniste contre le peuple palestinien dans le but de briser sa volontĂ© de libĂ©ration totale, ajoute le communiquĂ©.

C’est une volontĂ© qui ne sera jamais brisĂ©e ni affaiblie jusqu’à ce que le peuple palestinien retrouve tous ses droits lĂ©gitimes et Ă©tablisse son État indĂ©pendant avec une pleine souverainetĂ© sur toute la Palestine, avec JĂ©rusalem comme capitale, lit-on encore.

La Tunisie a Ă©galement rĂ©itĂ©rĂ© son affirmation selon laquelle la lĂ©gitimitĂ© créée par la Seconde Guerre mondiale s’effondre et l’avenir appartient aux peuples libres qui placent au premier plan les vĂ©ritables moteurs de l’humanitĂ© sur la base des valeurs qu’ils partagent, et sur le plein droit Ă  l’égalitĂ© effective et Ă  l’autodĂ©termination, et qui mettent fin une fois pour toutes Ă  la discrimination fondĂ©e sur l’existence d’États dont les peuples sont et sont encore considĂ©rĂ©s comme civilisĂ©s, indique le communiquĂ©.

Alors que d’autres peuples sont considĂ©rĂ©s comme barbares et infĂ©rieurs, et plus encore, leurs composantes ne font pas partie de la race humaine, en plus du colonialisme, des guerres civiles et de l’accaparement de leurs biens et de leurs richesses.

I. B.

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Tunisie │ Le Cap Bon candidat au titre de RĂ©gion mondiale de la gastronomie

Dans une avancĂ©e historique pour l’Afrique et la rĂ©gion Mena, le Cap Bon, rĂ©gion situĂ©e dans le nord-est de la Tunisie, a officiellement Ă©tĂ© accueilli comme candidat au titre de RĂ©gion mondiale de la gastronomie 2028. L’annonce a Ă©tĂ© confirmĂ©e lors de la 12ᔉ assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale et du 36ᔉ Forum consultatif de l’ International Institute of Gastronomy, Culture, Arts and Tourism (IGCAT), le 18 juin 2025.

Le Cap Bon devient ainsi la premiĂšre rĂ©gion africaine — et la deuxiĂšme de la rĂ©gion Moyen-Orient et Afrique du Nord — Ă  rejoindre la Plateforme des RĂ©gions mondiales de la gastronomie, rĂ©affirmant l’engagement mondial de l’IGCAT en faveur de la diversitĂ©, de la richesse culturelle et d’un dĂ©veloppement inclusif par la gastronomie. «Nous sommes profondĂ©ment honorĂ©s d’accueillir le Cap Bon, premiĂšre rĂ©gion africaine et puissant reprĂ©sentant de la rĂ©gion Mena, au sein de la Plateforme des rĂ©gions mondiales de la gastronomie. Les traditions culinaires uniques, le riche paysage agricole et l’hĂ©ritage culturel dynamique du Cap Bon en font un candidat inspirant. Cette Ă©tape tĂ©moigne d’une forte volontĂ© de rĂ©silience culturelle et de fiertĂ© rĂ©gionale», a dĂ©clarĂ© Dr Diane Dodd, prĂ©sidente de l’IGCAT.

«Le Cap Bon a accueilli mes ancĂȘtres siciliens au dĂ©but du siĂšcle dernier, leur offrant des annĂ©es Ă  la fois laborieuses et pleines de joie. AprĂšs une dĂ©cennie vĂ©cue au cƓur de cette rĂ©gion, il est temps pour moi de rendre hommage Ă  la terre, Ă  la culture et Ă  la cuisine qui ont façonnĂ© l’enfance de ma mĂšre. Je suis fiĂšre d’avoir initiĂ© la candidature du Cap Bon comme RĂ©gion mondiale de la gastronomie et profondĂ©ment encouragĂ©e de voir les secteurs public et privĂ© unis, main dans la main, pour faire rayonner le Cap Bon sur la scĂšne internationale», a dĂ©clarĂ© Lamia Temimi, cofondatrice de Sawa Taste of Tunisia.

En tant que candidate, la rĂ©gion du Cap Bon se rĂ©jouit de collaborer avec les autres rĂ©gions laurĂ©ates ou candidates Ă  travers le monde pour promouvoir des pratiques alimentaires durables, renforcer les Ă©conomies locales et prĂ©server les identitĂ©s culinaires grĂące Ă  l’innovation, Ă  l’éducation et Ă  un tourisme responsable.

«L’AutoritĂ© rĂ©gionale du tourisme de Nabeul-Hammamet est trĂšs honorĂ©e de sa participation et de la signature officielle du protocole de candidature du Cap Bon au titre de RĂ©gion mondiale de la gastronomie 2028, d’autant plus que le gouvernorat de Nabeul offre un mĂ©lange unique de tourisme culturel, de plaisirs balnĂ©aires, d’artisanat et d’une gastronomie riche — faisant de lui l’une des destinations les plus attractives de Tunisie», a dĂ©clarĂ© Wahid Ben Fraj, commissaire rĂ©gional au tourisme de Nabeul-Hammamet

«Ce partenariat cĂ©lĂšbre les traditions culinaires uniques, les paysages agricoles fertiles et l’hĂ©ritage culturel vibrant de Korba et de toute la presqu’üle. Cette reconnaissance illustre notre engagement envers la rĂ©silience culturelle et la valorisation de notre patrimoine rĂ©gional», a renchĂ©ri Imen Rabah, prĂ©sidente de l’Association tunisienne de la protection de la nature et de l’environnement (ATPNE).

Cette candidature incarne une vision audacieuse pour l’avenir : mettre en lumiĂšre la biodiversitĂ© exceptionnelle, les traditions alimentaires, et le dialogue interculturel du Cap Bon, positionnant la rĂ©gion comme pionniĂšre en Afrique d’un dĂ©veloppement gastronomique durable.  

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Ahmed Souab Ă©crit de prison : «Ma santĂ© est bonne, mon moral ne l’est pas moins»

Dans un message envoyĂ© de la prison de Mornaguia oĂč il est incarcĂ©rĂ© pour une affaire «terroriste», l’avocat et ancien magistrat Ahmed Souab donne des nouvelles rassurantes sur sa santĂ© et son moral. Sans rien perdre de sa verve, de son ironie et de son humour habituels.

Dans le message en date du vendredi 20 juin 2025, diffusĂ© ce dimanche par son frĂšre Mongi sur sa page Facebook, Me Ahmed Souab Ă©crit en arabe : «Demain, ce sera le soixantiĂšme jour de ma dĂ©tention. Je suis convaincu, et ma conviction est de plus en plus forte chaque jour, que nous sommes libres dans nos prisons et que ce sont eux les prisonniers dans leurs palais».      

Il ajoute, en français, Ă  l’attention de sa famille et de ses amis : «J’écris, je m’informe, je fais ma marche quotidienne, je prends mes mĂ©dicaments, ma santĂ© est bonne, mon moral ne l’est pas moins, je dors bien, parfois comme un bĂ©bĂ©, je fais beaucoup d’activitĂ©s physiques, surtout les sĂ©ries de pompes.»

Bref, et sans ironie aucune, la prison ne semble pas avoir Ă©moussĂ© le sens de l’humour de Me Souab. Elle a peut-ĂȘtre mĂȘme aiguisĂ© son ironie, la seule arme qui lui reste pour rĂ©sister Ă  l’adversitĂ©.

I. B.

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