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Commerce électronique : la Tunisie et ses partenaires s’allient pour soutenir les PME exportatrices

Les moyens de renforcement de la coopération dans le domaine de la digitalisation du commerce, notamment, le commerce électronique, les projets en cours et les perspectives de leur développement, ont été au centre d’une réunion entre le ministre du Commerce et du développement des exportations Samir Abid et une délégation du Centre du commerce international (ITC) et de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

Les participants ont souligné l’importance du commerce électronique et son rôle vital dans l’impulsion de l’économie nationale et la concrétisation des projets dans ce cadre pour faciliter les opérations de commerce et renforcer, diversifier et faciliter l’accès des exportations tunisiennes aux marchés étrangers.

Abid a mis l’accent sur l’importance de l’impulsion de la coopération entre la Tunisie et l’ITC, soulignant la coopération fructueuse avec la GIZ, notamment, dans le cadre du projet d’Appui aux Accords Commerciaux avec l’Afrique.

Les représentants de l’ITC ont exprimé leur volonté de développer davantage la coopération avec la Tunisie, et ce, à travers un nouveau projet régional visant à développer le commerce électronique et à renforcer l’économie numérique.

Les participants se sont engagés à booster et diversifier les activités commerciales en Tunisie, à soutenir les Petites et moyennes entreprises (PME) et à développer les échanges de commerce électronique.

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KazanForum 2025 : la Tunisie prospecte le marché russe pour ses exportations

La Tunisie est représentée au XVIe Forum économique international “Russie – monde islamique”, “KazanForum 2025”, qui se tient du 13 au 18 mai courant, dans la capitale du Tatarstan, par son ambassade à Moscou.

Le forum de Kazan est organisé par la République du Tatarstan, la République fédérale de Russie et l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI).

Le chargé d’affaires ad intérim à l’ambassade de Tunisie a Moscou, Bechir Langar a déclaré à l’occasion de ce forum, à l’Agence TAP, que la Russie oriente ses efforts vers le développement des relations avec les pays arabes, islamiques et africains dans de nombreux domaines économiques, notamment, les technologies de l’information, la sécurité informatique, le transport, outre les domaines de l’éducation.

Et d’expliquer que la Tunisie en tant que pays importateur net de céréales, de pétrole et dérivés et d’engrais, accorde un intérêt spécial au développement des relations avec la Russie.

L’ambassade de Tunisie à Moscou est en train de prospecter le marché russe en vue d’identifier les sociétés russe intéressées par l’importation de l’huile d’olive tunisienne ainsi que des dattes, du prêt-à-porter et des cosmétiques.

La représentante du CEPEX dans la capitale russe, Hela Hanachi a indiqué à l’Agence TAP, que le centre de promotion des exportations va accentuer ses actions en 2025, en collaboration avec l’ambassade, sur le marché russe. L’objectif étant d’exporter une partie du surplus de la production d’huile d’olive de cette campagne, sur ce marché, a-t-elle précisé.

D’ailleurs, un programme spécifique a été mis en place cette année par le CEPEX en collaboration avec l’ambassade de Tunisie à Moscou, sur ce marché notamment pour développer le potentiel de commercialisation de l’huile d’olive tunisienne.

Déjà au mois de février, six acheteurs de Russie et de la Biélorussie ont été invités par le CEPEX a Tunis et ont rencontré des exportateurs d’huile d’olive.

D’autres manifestations promotionnelles sont programmées pour conquérir le marché russe.

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Tunisie : l’ATMC appelle à reconnaître la maladie cœliaque comme maladie chronique

Le président de l’association tunisienne de la maladie cœliaque (ATMC) Mongi Ben Hriz a appelé l’état à reconnaitre la maladie cœliaque comme étant une maladie chronique, incitant la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) à faire bénéficier les patients des frais de remboursement du régime alimentaire et à verser des aides aux familles à revenu limité.

Ben Hriz a souligné, au cours d’une conférence de presse tenue vendredi à Tunis que la consommation d’aliments sans gluten, à base de riz et de mais, est le seul traitement efficace contre la maladie cœliaque.

Il a précisé que l’association de la maladie cœliaque offre les produits sans gluten à environ 400 familles à revenu limité sur 4 mille demandes d’aide, appelant l’état à intervenir afin de soutenir ses efforts dans ce domaine.

“Les personnes souffrant de cette pathologie sont confrontés aux difficultés liées aux couts élevés des produits sans gluten, mise à part leur indisponibilité dans les régions intérieures” a-t-il ajouté.

Ben Hriz a précisé que le prix des produits sans gluten est estimé à 125 dinars par mois pour les adultes atteints de la maladie et à 90 dinars par mois pour les enfants.

Il a affirmé que l’association de la maladie cœliaque fournit des conseils aux patients et leur offre un guide qui contient le nom des produits alimentaires vendus sur le marché.

De son côté, la vice présidente de cette association Sirine Khélif a souligné que 100 mille personnes souffrent de la maladie cœliaque en Tunisie dont 30 mille seulement ont effectué des analyses après l’apparition des symptômes.

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Manouba : une journée d’étude sur l’investissement dans l’élevage et l’agriculture intelligente face au changement climatique

Une journée d’étude placée sur le thème « Investir dans l’élevage et l’agriculture intelligente face au climat » a été organisée, vendredi, à Manouba par la direction régionale de l’Office de l’Elevage et des Pâturages (OEP).

A cette occasion, la directrice régionale de l’OEP, Mouna Romdhani a indiqué à l’Agence TAP que cette journée est axée sur la question de mise en œuvre d’un nouveau plan directeur d’investissement en élevage permettant de consacrer une agriculture durable et une autonomie fourragère en dépit des enjeux climatiques.

L’accent a été mis, également, sur les mesures prises par la direction régionale de l’OEP pour assurer un développement des ressources fourragères et la protection de la santé animale, outre l’incitation à l’investissement dans les élevages.

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Akila Omri fait rayonner la Tunisie à Kazan avec une pièce en dialecte tunisien et les vers d’Echebbi

Au festival des cultures étrangères, au XVIe Forum économique international “Russie – monde islamique”, “KazanForum 2025”, qui se tient du 13 au 18 mai courant, dans la capitale du Tatarstan, Akila Omri, enseignante universitaire tunisienne a présenté une pièce de théâtre en dialecte tunisien (l’école des cancres) qu’elle a réalisé avec son mari russe, docteur en sciences philologiques.

Cette dernière a été interprétée par ses étudiants de l’université fédérale de Russie à Kazan, qui étaient habillés de costumes traditionnels tunisiens.

Un autre de ses étudiants a récité, lors de ce festival, le poème d’Abou el Kacem Echebbi; la volonté de vivre (iradatou el hayet) et d’autres, encore, ont chante les souffrances des expatriés tunisiens, en reprenant la chanson de Balti (Allo ya chababi winak).

Akila Omri, une keffoise pure souche de 52 ans, est titulaire d’un doctorat en langues comparées arabe, français, russe obtenu à Kazan. Elle enseigne avec passion, la langue arabe, depuis 22 ans, dans deux universités à Kazan, encourage la diffusion de films tunisiens et arabes, dans le cadre de son travail au sein du Muslim film festival (la tribune d’or). Elle est, aussi, traductrice officielle (de l’arabe au russe) et co-autrice avec son mari, de livres pédagogiques pour l’enseignement de la langue arabe au niveau universitaire en Russie, ainsi que de livres sur la femme arabe et sur les villes tunisiennes.

Son mari,Timur Shaikhullin, qui partage son amour pour la Tunisie et la langue arabe qu’il parle à la perfection, est titulaire de deux doctorats sur les méthodes d’enseignement de la langue arabe aux non arabisants (en prenant l’exemple des méthodes d’enseignement en Tunisie) et le second sur les relations familiales. Il enseigne à l’université fédérale de Kazan et travaille, aussi, au Muslim film festival.

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Nafti et Attaf plaident à Bagdad pour une solution politique en Libye sans ingérence étrangère

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, s’est entretenu, vendredi à Bagdad, avec son homologue algérien, Ahmed Attaf, autour des récents développements survenus en Libye.

A ce propos, les deux ministres ont souligné la nécessité de “mettre fin aux violences et de favoriser un dialogue entre les frères libyens sous l’égide des Nations unies, en vue d’un règlement politique linter-libyen de la crise, à l’écart de toute ingérence étrangère”, indique un communiqué.

La rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs du Sommet arabe ordinaire prévu à Bagdad le 17 mai courant, a, en outre, porté sur les résolutions qui seront adoptées lors du Sommet.

Les relations bilatérales privilégiées et les moyens de les renforcer davantage dans divers domaines, notamment en matière de commerce interrégional, d’investissement conjoint, d’industrie, d’énergie et de développement des zones frontalières, ont été à l’ordre du jour de cet entretien.

Les deux ministres ont aussi mis l’accent sur la nécessité de la concertation entre les deux pays sur plusieurs questions régionales, africaines, méditerranéennes et internationales.

Mohamed Ali Nafti, conduira la délégation tunisienne aux travaux de la 34e session ordinaire du Sommet arabe et du 5e Sommet arabe pour le développement économique et social, qui se tiendront, simultanément, le 17 mai 2025, à Bagdad, en Irak.

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Balance alimentaire : forte baisse des exportations tunisiennes, surtout en huile d’olive

La balance commerciale alimentaire a enregistré au cours des quatre premiers mois de l’année 2025 un excédent de 633,3 millions de dinars (MD), contre un excédent de 1387,6 MD durant le même période de l’année précédente, ce qui représente une baisse de 54%, selon une note de l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri) publiée,

Ainsi, le taux de couverture a régressé, passant de 159,3% à fin avril 2024, à 126,9% à fin avril 2025.

En termes de valeur, les exportations alimentaires ont enregistré une baisse de 19,9%, contre une légère hausse des importations de 0,6%, et ce, en raison de la  diminution des exportations d’huile d’olive (-28,2%), des produits de la pêche (-23,6%), et des dattes (-16,0%).

La baisse de la valeur des exportations de l’huile d’olive est expliquée par la chute du prix moyen à l’exportation de 53,5%, par rapport à l’année précédente, à 12,73 DT/kg.

Par ailleurs, l’Onagri a fait état de la baisse des importations des céréales (-14,7%), de sucre (-44,6%) et des huiles végétales (-44,5%).

Quant aux prix à l’importation des produits céréaliers, ils ont baissé de 19,4% pour le blé dur et de 1,8% pour le blé tendre, contre une augmentation de 5% pour l’orge et de 8,1% pour le maïs.

Le prix du sucre a également chuté de 34,2%, tandis que les prix des huiles végétales ont augmenté de 25,1% et ceux du lait et des dérivés de 10,5%.

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Onagri : baisse alarmante de la balance commerciale alimentaire en Tunisie début 2025

La balance commerciale alimentaire a enregistré au cours des quatre premiers mois de l’année 2025 un excédent de 633,3 millions de dinars (MD), contre un excédent de 1387,6 MD durant le même période de l’année précédente, ce qui représente une baisse de 54%, selon une note de l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri) publiée, vendredi.

Ainsi, le taux de couverture a régressé, passant de 159,3% à fin avril 2024, à 126,9% à fin avril 2025.

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Ouverture de la 7ème édition du Festival International des Musiciens et Créateurs en situation de handicap

La septième édition du Festival International des Musiciens et Créateurs en situation de handicap, Handy Music, placée sous le thème “L’art sans limites, l’humain sans barrières”, a démarré, jeudi soir, au Théâtre des régions à la Cité de la culture.

Cette nouvelle édition se tient du jeudi 15 au dimanche 18 mai 2025 à Tunis, Hammamet et Nabeul.

Le festival est organisé à l’initiative de l’association “IBSAR loisirs et culture pour les non et mal voyants” en partenariat avec l’ambassade de Suisse en Tunisie et le ministère Affaires Culturelles.

La Suisse est représentée par le flûtiste et chef d’orchestre Jean-Jacques Vuilloud.

Ce rendez-vous artistique unique célèbre la créativité inclusive avec la participation de 13 pays dont certains pour la première fois (Tunisie, Algérie, Libye, Mauritanie, Maroc, Sultanat d’Oman, Iran, Espagne, Suisse, France, Pologne, Portugal, Irak).

La cérémonie d’ouverture était marquée par un spectacle folklorique suivi par les allocutions officielles des responsables culturels et des représentants d’organisations internationales.

Des performances musicales et artistiques, individuelles et de groupe, d’artistes porteurs d’handicap étaient au menu de la soirée inaugurale.

La maison de la culture Ibn Rachiq abritera la programmation culturelle composée d’ateliers, de rencontres professionnelles et de spectacles et une conférence intellectuelle autour de la Convention de Marrakech et le rôle de la technologie dans l’intégration des personnes porteuses d’handicap.

Traité de Marrakech

Le Traité de Marrakech administré par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) “facilite la production et la diffusion internationale de livres dans des formats spécialement adaptés aux aveugles et aux déficients visuels. Il établit à cet effet une série de limitations et d’exceptions relatives au droit d’auteur traditionnel”.
La Tunisie est pami les premiers pays ayant ratifié ce traité qui a été adopté à Marrakech le 27 juin 2013 et entré en vigueur le 30 septembre 2016.

Le président de l’Association « Ibsar», Mohamed Mansouri a exprimé sa fierté de voir cet événement avoir eu lieu malgré les difficultés ayant entouré l’organisation et les obstacles administratifs.

S’exprimant dans une déclaration à l’agence TAP, il a assuré avoir été étonné du traitement des services administratifs relevant du ministère des Affaires culturelles, soulignant la vocation culturelle et humanitaire du festival basé sur le bénévolat.
Mansouri a sollicité l’intervention de la ministre des Affaires Culturelles afin de réhabiliter le festival et lui accorder les aides publiques nécessaires.

Depuis la date de création du festival, en 2012, jusqu’à 2015, une aides annuelle de 28 milles dinars, a fait savoir Mansouri, estimant un soutien peu suffisant et ne permettant pas au festival d’honorer ses engagements.

Il a plaidé pour un traitement équitable en conformité avec la Constitution et les conventions internationales ratifiées par la Tunisie. “On veut une culture équitable, inclusive sans distinction aucune ni exclusion”, a-t-il lancé.

Le Festival International des Musiciens et Créateurs en situation de handicap, Handy Music, a fait son retour l’année dernière après une absence de près de quatre ans.

Il est initié par l’association Ibsar qui œuvre en faveur de l’égalité des chances entre tous les individus afin de valoriser les compétences et la créativité des personnes porteuses d’handicap dans les domaines des Arts et à leur inclusion sociale. L’association appelle à “l’instauration d’une société juste dans laquelle les personnes handicapées jouissent pleinement de leurs droits et participent efficacement à la vie publique”.

Officiellement créée le 31 janvier 2012, «Ibsar» est une association offrant un soutien aux élèves et aux étudiants par l’impression des livres en Braille et l’organisation des formations à l’usage des nouvelles technologies”. Son objectif est d’intégrer les non et mal voyants dans les domaines des loisirs, de la vie culturelle, intellectuelle et artistique, et ce en conformité avec les clauses de la convention Internationale des Droits des handicapés.

L’association mène des campagnes de sensibilisation en faveur des personnes handicapées visuelles ou porteuses d’handicap en général afin de faciliter leur participation dans tous les domaines.

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Ligue 1 : l’Espérance de Tunis décroche son 34e sacre et vise le doublé Coupe-Championnat

Les saisons défilent en Ligue 1, mais la photo finish semble immuable ces dernières années: ce sont toujours les mêmes couleurs, celles du “sang et or” qui s’imposent. L’Espérance de Tunis confirme une fois de plus sa suprématie et décroche un 34e titre national, dont huit lors des dix dernières saisons, s’affirmant comme le maître incontesté du football tunisien.

Le doyen des clubs tunisiens vient ainsi de remporter 21 titres sur 29 depuis l’instauration du non-amateurisme, puis du professionnalisme à partir de la saison 1996-1997. Certes, ses solides moyens financiers y ont contribué, mais la clé de sa réussite ne se limite pas aux ressources matérielles. Ce règne s’appuie avant tout sur la stabilité de ses instances dirigeantes, une planification stratégique rigoureuse et un soutien populaire indéfectible, qui ont ancré chez les Espérantistes une véritable culture de la gagne.

La campagne de cette saison n’a pas été de tout repos. La compétition fut rude, le suspense intense et la pression permanente. Mais l’expérience des joueurs de Bab Souika, la qualité de leur effectif et un mental à toute épreuve ont permis au club de faire la différence aux moments décisifs.

Ce sacre, bien que conquis dans la douleur, est amplement mérité. Les coéquipiers de Mohamed Amine Ben Hmida ont réalisé un parcours remarquable, dominant tous leurs rivaux directs avec des victoires en aller et retour face à l’Etoile du Sahel et au CS Sfaxien, ainsi que des succès et des matches nuls contre le Club Africain, le Stade Tunisien et l’US Monastir. Un sans-faute qui témoigne de la force de caractère de l’équipe et de sa capacité à gérer la pression et à répondre présent lors des grands rendez-vous.

Malgré une certaine instabilité sur le banc, le club a fait preuve de lucidité et de courage dans ses choix d’entraîneurs. Après un début de saison poussif, le Portugais Miguel Cardoso est limogé après cinq journées de Ligue 1. Il est remplacé par le Roumain Laurențiu Reghecampf, à son tour remercié malgré une victoire en Supercoupe, une place de leader en championnat et une qualification en quarts de finale de la Ligue des champions. C’est finalement le Tunisien Maher Kanzari qui prend les rênes, à cinq journées de la fin, juste avant la confrontation avec Mamelodi Sundowns.

Le choix de faire confiance à l’école tunisienne n’est pas fortuit. Face à l’enjeu, il fallait un technicien connaissant bien l’effectif et le climat du championnat. Le choix de Kanzari s’est donc imposé logiquement, d’autant plus qu’il n’était pas étranger au Parc B, où il avait déjà entraîné l’Espérance, et qu’il était en pleine réussite avec le Stade Tunisien, terminant même champion d’automne.

Malgré des débuts difficiles en Ligue des champions face à Sundowns, Kanzari a su redresser la barre en championnat avec quatre victoires consécutives, dont deux contre des adversaires de premier plan : le Club Africain et le CS Sfaxien, en plus d’un match nul avec l’US Monastir, lors de la dernière journée. Son empreinte sur le rendement de l’équipe s’est vite fait sentir : solidité défensive (un seul but encaissé) avec un Béchir Ben Saïd confirmé comme gardien titulaire, et efficacité offensive, permettant à l’équipe de terminer meilleure attaque du championnat (57 buts).

Contrairement à ses concurrents traditionnels, c’est la profondeur et la qualité de son effectif qui ont fait la force de l’Espérance cette saison, notamment grâce à ses joueurs étrangers décisifs : le Brésilien Yan Sasse, meilleur buteur de l’équipe (10 buts), l’Algérien Youcef Belaïli (9 buts), l’autre Brésilien Rodrigo Rodrigues (4 buts) malgré une longue blessure), ainsi que le Sud-Africain Elias Mokwana et l’Algérien Mohamed Amine Tougai (3 buts chacun).

Côté local, les recrues ont également apporté des solutions tactiques précieuses. Hamza Jelassi a solidement renforcé l’axe de la défense après la blessure du capitaine Yassine Meriah aux ligaments croisés, inscrivant deux buts de la tête contre l’Etoile du Sahel et le Club Africain. Chiheb Jebali, recruté lors du mercato hivernal en provenance de l’US Monastir, a également offert de nouvelles options au milieu de terrain, aussi bien dans la construction du jeu que sur les balles arrêtées.

Le titre de champion déjà acquis, les Sang et Or convoitent désormais Dame Coupe, avec l’espoir de décrocher le sixième doublé Coupe-Championnat de leur histoire, avant de se tourner vers la Coupe du Monde des Clubs, prévue aux Etats-Unis du 14 juin au 13 juillet prochains. Un nouveau défi les attend, avec au programme une confrontation contre le géant anglais Chelsea, le prestigieux club brésilien Flamengo, et un troisième adversaire à déterminer entre le Club América (Mexique) et le Los Angeles FC (Etats-Unis)…

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Santé: Des entreprises tunisiennes prospectent le marché kényan

Sept entreprises tunisiennes spécialisées dans les équipements et fournitures médicales, les compléments alimentaires, les produits paramédicaux ainsi que dans l’ingénierie hospitalière ont participé, du 14 au 16 mai 2025, à une mission économique au Kenya, à l’initiative du Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) et de l’Ambassade de Tunisie à Nairobi.
Cette mission vise, selon le CEPEX, à dynamiser les exportations du secteur de la santé vers l’Afrique de l’Est et a permis aux entreprises participantes d’effectuer une série de rencontres stratégiques avec les principales institutions publiques du secteur de la santé kényan, notamment l’Autorité kényane des fournitures médicales (KEMSA), la Mission pour les médicaments et fournitures essentiels (MEDS) et l’Agence du réseau commercial du Kenya  (KenTrade). Les entreprises tunisiennes ont également visité des hôpitaux publics et privés, des cliniques spécialisées, ainsi que des distributeurs kényans.
Elles ont, par ailleurs, pris part à la 25ème édition du salon MEDEXPO organisée du 14 au 16 mai courant à Nairobi. MEDEXPO est l’un des plus importants événements dédiés à l’industrie médicale et pharmaceutique en Afrique de l’Est, avec, cette année, 139 exposants venus de 30 pays, dont l’Inde, l’Iran, la Turquie et l’Indonésie. Le premier jour du salon a attiré près de 1 500 visiteurs professionnels, principalement des importateurs et des distributeurs régionaux.
En marge du salon, un évènement de networking a été organisé à la Résidence de Tunisie à Nairobi, et a réuni les entreprises tunisiennes avec une vingtaine d’acteurs économiques et institutionnels du secteur médical kényan. Cette rencontre a permis de consolider les échanges, de poser les jalons de futures collaborations et de renforcer l’image de la Tunisie en tant que partenaire stratégique dans la région.
Avec plus de 14 000 établissements de santé recensés en 2022, soit une hausse de 13 % en cinq ans, et des importations pharmaceutiques atteignant 793,4 millions de dollars  en 2024 (soit 4 % de ses importations totales), le Kenya s’impose comme un marché prometteur. Le pays ambitionne de devenir un hub médical régional et investit massivement dans l’amélioration de ses infrastructures hospitalières.
La mission économique au Kenya a été menée avec le soutien du projet « Qawafel» et du programme « Arab-Africa Trade Bridges (AATB) ».
Le projet d’appui à l’internationalisation des startups et PME tunisiennes à l’échelle du continent africain « Qawafel » est financé par l’Agence Française de Développement (AFD). Il a pour objectif global de contribuer à la création d’emplois, au développement économique inclusif de la Tunisie et à son intégration aux marchés du continent africain.
Le programme AATB est un programme multi-donateurs, multi-pays et multi-organisations qui vise à promouvoir et à accroître les flux commerciaux et d’investissement entre les pays africains et arabes.

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Raouf Medelgi dévoile Papillon de nuit : récits féminins et fractures tunisiennes

La Bibliothèque diocésaine de Tunis abritera, ce samedi 17 mai, une rencontre avec l’écrivain tunisien Raouf Medelgi pour présenter son dernier recueil de nouvelles “Papillon de nuit” paru en 2024 chez « AC Éditions ».

La rencontre prévue à 10h, au siège de la Bibliothèque diocésaine à la Médina de Tunis, sera animée par Samia Kassab Charfi, professeure de littérature française et francophone à l’Université de Tunis.

Présenté récemment dans le cadre de la 39ème édition de la Foire internationale du Livre de Tunis, tenue du 25 avril-4 mai, “Papillon de nuit” est un recueil de 120 pages réunissant onze récits de femmes d’âge, de milieu et de condition différentes, plonge dans les tensions sociopolitiques de la Tunisie contemporaine.

« À travers une narration fluide et incisive, Raouf Medelgi interroge, les fractures sociales et les dilemmes identitaires du pays. L’auteur, se glisse dans la peau des narratrices afin qu’elles racontent elles-mêmes des événements marquants de leur vie.

Ecrites sous forme de confidences ou de journal intime, les nouvelles ne sont que fiction. L’auteur prête sa plume à ses personnages et disparaît derrière leur trait. Légères et le plus souvent émouvantes, les nouvelles sont drôles et denses à la fois.

De la petite fille à l’arrière-grand-mère, en passant par l’adolescente ou la femme d’âge mûr, les histoires s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Le lecteur entre dans l’intimité des narratrices et dans la plus secrète de leur pensée. »

Universitaire, écrivain et journaliste, spécialiste en littératures francophones, principalement antillaises, Raouf Medelgi est également auteur d’une biographie intitulée “Bonjour Monsieur Bussac : Itinéraire d’un écrivain des deux rives” parue chez Arabesques Editions en 2023.

“Entre pandémie, interrogations existentielles et événements politiques en Tunisie, Raouf Médelgi décide d’écrire quelque chose sur François-G. Bussac. La fameuse séduction tunisienne venait de frapper à la porte de l’auteur”, peut-on lire dans la présentation de ce premier livre de l’auteur.

“Bonjour Monsieur Bussac : Itinéraire d’un écrivain des deux rives” est une biographie de Bussac, de son vrai nom François George Barbier- Wiesser, romancier, chroniqueur et nouvelliste français, ancien directeur de la Médiathèque Charles de Gaulle.

 

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Salariés en Tunisie : Alerte rouge sur l’engagement et le bien-être

Le rapport 2025 “State of the Global Workplace” publié par Gallup dresse un tableau peu reluisant des conditions de travail dans la région MENA. Sur les 18 pays étudiés, la Tunisie se classe 16e, ne devançant que l’Égypte et le Liban.

Ce classement est d’autant plus préoccupant qu’il reflète une situation de désengagement massif des employés, une baisse de bien-être général, et une instabilité structurelle du marché de l’emploi.

Un engagement au plus bas, un coût économique élevé

Sur les ondes d’Express FM, l’économiste Habib Zitouna a réagi aux résultats du rapport. Il révèle que seulement 8 % des salariés tunisiens se déclarent engagés dans leur travail. Ce taux figure parmi les plus faibles au monde.

« Ce faible engagement représente à lui seul une perte estimée à 8 % du PIB national », affirme Zitouna.

Un désengagement massif qui n’est pas sans conséquence : perte de productivité, démotivation, départs non remplacés, manque d’innovation.

« Plus de 30 % des Tunisiens travaillent sans contrat ni protection sociale. »

 

Chômage élevé, précarité généralisée

Autre indicateur alarmant : plus de 30 % des travailleurs tunisiens exercent sans contrat formel ni couverture sociale. Un chiffre révélateur de l’importance de l’économie informelle dans le pays.

Le taux de chômage s’élève à 16 %, soit environ 600 000 personnes sans emploi, avec des pics plus marqués chez les jeunes diplômés et les femmes.

Salaires bas, pouvoir d’achat en chute libre

Le contexte économique marqué par une inflation persistante affecte directement le pouvoir d’achat des ménages tunisiens. Selon Zitouna, le salaire moyen dans le secteur privé plafonne à 900 dinars, légèrement plus dans le public.

« Le pourcentage de travailleurs engagés en Tunisie ne dépasse pas 8 %, un chiffre alarmant. » – Habib Zitouna

 

« Ces montants ne permettent pas aux employés de vivre confortablement », déplore-t-il.

Retards technologiques et rigidité structurelle

À ces facteurs s’ajoute une faible capacité d’adaptation aux chaangements globaux. La transition numérique, l’intégration de l’intelligence artificielle ou encore la flexibilité du travail sont autant de domaines dans lesquels la Tunisie accuse un retard notable.

Selon Zitouna, cet immobilisme contribue au désintérêt croissant des travailleurs, surtout parmi les jeunes générations.

Indicateurs clés

  • 8 % des travailleurs engagés
  • 8 % du PIB perdu à cause du désengagement
  • 30 % des travailleurs sans contrat ni couverture sociale
  • 16 % de chômage, soit 600 000 chômeurs
  • 900 dinars : salaire mensuel moyen dans le privé.

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Pourquoi la Tunisie perd du terrain en matière d’innovation technologique ?

InnovationEn matière d’innovation et de maîtrise technologique, la Tunisie continue à accuser d’importants retards et à reculer dans les classements des rapports d’évaluation mondiaux. Publié ces derniers jours, le dernier rapport 2025 sur la technologie et l’innovation de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED) en témoigne.

Un indice global, cinq piliers d’évaluation

Ce rapport évalue, à travers un indice, la capacité des pays à adopter et à exploiter les technologies de pointe. Cet indice est calculé sur la base de cinq piliers :

  • Les technologies de l’information et de la communication (TIC)
  • Les compétences
  • La recherche et développement
  • L’activité industrielle
  • L’accès au financement

Classement mondial et régional : la Tunisie décroche

Sur 170 pays étudiés par ce rapport, avec un score de 0,53, soit un score supérieur à la moyenne mondiale (0,38), la Tunisie a été classée 75ème, reculant ainsi de 5 places par rapport à 2022.

« Le site Tunisie de production internationale n’est plus compétitif avec l’avantage comparatif des bas salaires. »

 

Au plan régional, particulièrement africain, la Tunisie préserve son 4ème rang derrière l’Afrique du Sud (1ère en Afrique et 52ème rang mondial), le Maroc (2ème en Afrique et 67ème rang mondial), et l’Ile Maurice (3ème en Afrique et 74ème rang mondial).

Le repli touche toutes les composantes de l’innovation

Ce repli s’explique notamment par les insuffisances relevées au niveau de toutes les composantes de l’indice d’innovation et de technologie.

Il s’agit, notamment, des filières des technologies de l’information et de la communication (TIC), des compétences (-11 places) et de l’activité industrielle (-11 places).

Des diagnostics concordants

Les conclusions du rapport de la CNUCED relayent celles du rapport 2023 de l’indice mondial de l’innovation publié par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Cet indice a fait ressortir d’importantes insuffisances en matière d’innovation.
Au nombre de celles-ci, l’indice de l’OMPI évoque la mauvaise qualité de l’environnement numérique en général.

Un environnement défavorable à l’innovation

Dans le détail, le rapport relève : « des tarifs douaniers élevés, un écosystème de recherche peu développé, des exportations au contenu technologique réduit, un recours insuffisant à l’économie de la connaissance et une main-d’œuvre non numérisée ».

« L’environnement numérique tunisien souffre d’une qualité jugée médiocre par l’OMPI. »

 

Le rapport fait état également de la faible qualité des institutions, l’instabilité juridique, la modicité de l’investissement dans l’infrastructure dédiée à l’innovation. Et la liste des insuffisances est loin d’être clôturée.

Prise de conscience des autorités tunisiennes

Les autorités tunisiennes en charge du dossier de l’innovation et de la maîtrise technologique sont parfaitement conscientes de la situation.

« Des tarifs douaniers élevés et une faible numérisation freinent la transition technologique. »

 

Elles savent très bien que, d’après des rapports de cabinets crédibles, le site Tunisie de production internationale n’est plus compétitif dans les années à venir, avec l’avantage comparatif des bas salaires.

Une priorité absolue : l’innovation numérisée

C’est en référence à ce constat que l’innovation et la qualification numérisée sont érigées en priorités absolues avec comme corollaires, la réhabilitation et la revalorisation des technopoles, de la recherche et développement, de l’intelligence artificielle dans les universités, les centres techniques industriels et les centres de formation professionnelle.

Indicateurs clés

  • Classement global 2025 : 75ᵉ sur 170 pays
  • Score innovation Tunisie : 0,53 (moyenne mondiale : 0,38)
  • Recul de 11 places en compétences et activité industrielle
  • 4ᵉ place en Afrique derrière l’Afrique du Sud, le Maroc et l’Ile Maurice.

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Boussalem : 50 nouvelles bennes à ordures installées pour lutter contre la pollution à El Nour

Quelque 50 bennes à ordures ménagères (770 litres) ont été mises à disposition dans les rues du quartier El Nour près du centre-ville de Boussalem à Jendouba.

Le secrétaire général de la mairie de Boussalem, Helmi Gharbi, a indiqué, à l’Agence TAP qu’un lot supplémentaire de 100 bennes à déchets ménagers y sera fourni au profit de habitants afin de lutter contre les dépôts sauvages d’ordures et protéger l’environnement dans la région.

Il a ajouté que l’achèvement des travaux de réhabilitation du quartier El Nour menés, dans le cadre du programme national d’intégration des quartiers d’habitation, permettra d’améliorer les conditions de vie de 2275 habitants.

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Décarbonation en Tunisie : l’ANME dévoile la plateforme “Decarbo Act” pour accompagner les entreprises

L’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie(ANME) a présenté, jeudi, lors d’un atelier de travail, trois initiatives nationales s’inscrivant dans le cadre du renforcement de la coordination et de la complémentarité entre les différents programmes nationaux en matière de décarbonation outre la facilitation de l’échange d’expertises entre les acteurs.

Parmi ces initiatives figure la plateforme de transition énergétique et de décarbonation «Decarbo Act ».  Elle est conçue pour répondre aux besoins des entreprises tunisiennes dans leur transition vers une économie sobre en carbone et résiliente aux changements climatiques, a indiqué l’ANME.

Le développement d’un cahier de charge pour la mise en place d’un nouveau processus pour la comptabilité carbone en Tunisie visant à unifier les méthodologies et à renforcer la transparence et la crédibilité du calcul des émissions a été également présenté, comme une autre initiative à cette occasion.

Le guide de décarbonation, quant à lui, constitue une référence pratique pour accompagner les entreprises, notamment, les exportatrices, dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans de réduction des émissions.

Selon l’ANME, cet atelier représente une étape clé pour mettre en exergue les principaux efforts nationaux déployés afin de soutenir la transition vers une économie à faible émission de carbone.

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Gabès : le collectif “Nous voulons vivre” rejette le projet d’ammoniac vert et réclame le démantèlement du GCT

Le collectif citoyen “Nous voulons vivre, stop à la pollution” a réitéré sa revendication urgente de démantèlement des unités du Groupe Chimique Tunisien (GCT) implantées à Gabès, tout en exprimant son rejet catégorique du projet dit « d’ammoniac vert » et de l’ensemble de la stratégie nationale liée à l’hydrogène vert.

Dans un communiqué publié, hier mercredi, le mouvement dénonce les récentes décisions gouvernementales annoncées le 5 mars dernier, perçues comme une “renonciation implicite à l’engagement pris le 29 juin 2017 en faveur du démantèlement des installations industrielles polluantes”.

Le collectif dénonce notamment le déclassement du phosphogypse radioactif de la liste des substances dangereuses, une mesure jugée incompatible avec les standards internationaux de précaution, ainsi que la promotion de filières industrielles dites “énergivores”, accusées de puiser massivement dans les ressources naturelles, au mépris des impératifs de souveraineté énergétique et d’équité territoriale.

Dans cet appel, le collectif exhorte les citoyens, les associations, les syndicats et les différentes coordinations locales à se mobiliser massivement, le vendredi 23 mai 2025, devant le siège du gouvernorat de Gabès, afin de faire entendre leur refus collectif des projets industriels jugés nocifs pour la région.

Le communiqué déplore par ailleurs ce qu’il qualifie d’”éco-blanchiment” entourant le projet d’ammoniac vert, présenté sous un vernis écologique qui dissimulerait, selon le mouvement, une poursuite d’une logique néocoloniale d’exploitation des territoires marginalisés.

Ce processus consisterait à exploiter les ressources de territoires déjà exsangues sur les plans écologique et économique, sans aucune considération pour les populations locales, lit-on dans le communiqué.

Le mouvement rappelle que la région de Gabès souffre depuis des décennies d’une “pollution chronique, causée par les activités du GCT”.

In fine, le collectif souligne que “la transition énergétique réelle ne peut se faire au détriment des populations et ne saurait être pilotée en dehors de toute volonté populaire”.

Il réaffirme son opposition à toute “instrumentalisation de Gabès comme terrain d’expérimentation pour les multinationales et les agences techniques étrangères”.

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