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Accord de libre-échange africain : Les entreprises tunisiennes face aux défis de l’intégration continentale

Soutenir l’implantation des entreprises tunisiennes sur les marchés africains à fort potentiel était l’une des attentes formulées par les acteurs économiques participant à une formation organisée par la CONECT sur les mécanismes d’échanges dans le cadre de l’accord ZLECAf, traité établissant la zone de libre-échange continentale africaine.

Ces acteurs ont estimé, qu’au-delà des perspectives commerciales qu’offrent les accords régionaux, cette implantation permettrait aux entreprises tunisiennes d’être plus présentes sur les marchés africains, de cibler un plus grand nombre de consommateurs et de réduire considérablement les coûts de la logistique.

Cette implantation passe, selon eux, par une amélioration des législations régissant l’investissement notamment celles relatives aux changes, ainsi que des conditions de circulation des personnes avec le reste du continent.

Intervenant dans le cadre de cette formation, la Directrice chargée de la coopération économique et commerciale avec l’Afrique au ministère du Commerce et du Développement des Exportations, Bochra Lejmi a affirmé que des efforts sont déployés par les autorités pour mettre en œuvre l’orientation stratégique vers l’Afrique adoptée par la Tunisie.

Toujours selon elle, l’engagement de la Tunisie en faveur de l’intégration africaine s’est renforcé avec la ratification de l’accord ZLECAF en août 2020. La Tunisie se trouve ainsi face à une série d’opportunités et de défis liés à cette initiative d’intégration économique.

Parmi les opportunités, Lejmi a évoqué l’accès à un grand marché continental, la diversification des marchés d’exportations au-delà de l’Europe, le développement des capacités industrielles, la promotion de la coopération triangulaire, la création d’emplois locaux et le renforcement de la coopération sud-sud qui pourrait stimuler des projets communs dans des secteurs tels que les infrastructures, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies.

S’agissant des défis, la responsable a souligné que l’un des principaux défis pour la Tunisie est d’améliorer la compétitivité de ses entreprises face à des concurrents de pays africains où les coûts de production peuvent être plus bas. Cela nécessite des réformes structurelles, une amélioration de l’efficacité logistique et des investissements dans la recherche et l’innovation.

Elle a, en outre, évoqué l’infrastructure insuffisante, estimant que les corridors de transport entre la Tunisie et les pays de l’Afrique subsaharienne sont encore sous-développés et que les infrastructures de transport et de logistique en Tunisie nécessitent des améliorations pour faciliter les échanges commerciaux avec le reste du continent.

L’harmonisation des normes et des régulations entre les différents pays africains représente également un défi important, a-t-elle indiqué, considérant qu’il sera crucial pour la Tunisie de s’adapter aux nouvelles régulations et de garantir que ses produits répondent aux exigences des différents marches africains.

La capacité de production étant limitée en Tunisie, Lejmi a estimé que pour tirer pleinement parti de la ZLECAf, la Tunisie devra augmenter sa capacité de production, notamment dans les secteurs exportateurs. Cela passe par un soutien aux petites et moyennes entreprises (PME), la modernisation de l’appareil industriel et l’amélioration des chaînes de valeur.

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