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L’Iran saisit l’ONU et accuse Israël et les États-Unis d’agression

L’Iran a officiellement demandé à l’Organisation des Nations unies de reconnaître Israël et les États-Unis comme responsables de la guerre de 12 jours qui l’a opposé à l’entité sioniste, et qui s’est achevée le 24 juin par un cessez-le-feu.

Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, appelle le Conseil de sécurité à reconnaître la responsabilité des deux pays, en tant qu’agresseurs, dans ce conflit.

« Nous demandons officiellement par la présente au Conseil de sécurité de reconnaître le régime israélien et les États-Unis comme les initiateurs de l’acte d’agression, et de reconnaître leur responsabilité ultérieure, y compris le paiement d’indemnisations et de réparations », écrit Araghchi dans son courrier rendu public dimanche.

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Bande de Gaza : Le bilan des victimes dépasse les 56.500 morts depuis octobre 2023

Le nombre de victimes de l’offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza ne cesse de grimper. Selon les autorités sanitaires palestiniennes, au moins 56.500 personnes ont été tuées et 133.419 blessées depuis le 7 octobre 2023, date du début de l’opération militaire israélienne.

Au cours des dernières 24 heures, les hôpitaux de Ghaza ont enregistré 88 nouveaux décès et 365 blessés supplémentaires, précise la même source.

Depuis la reprise des hostilités, le 18 mars 2025, après deux mois de trêve, 6175 Palestiniens ont perdu la vie et 21.378 ont été blessés. Les services de secours indiquent par ailleurs que de nombreuses victimes restent ensevelies sous les décombres, notamment dans les zones totalement détruites par les bombardements.

Les attaques visant les civils rassemblés pour recevoir de l’aide humanitaire se poursuivent également. En 24 heures, 18 morts et plus de 41 blessés ont été signalés lors de frappes ciblant des points de distribution à Gaza. Le bilan total de ces attaques humanitaires s’élève désormais à 583 morts et 4186 blessés.

Pour rappel, un cessez-le-feu avait été conclu le 19 janvier 2025, après plus de 15 mois de combats, mais l’armée israélienne a repris ses opérations le 18 mars, plongeant à nouveau l’enclave palestinienne dans une crise humanitaire majeure, qualifiée d’inédite par de nombreuses organisations internationales.

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Khamenei s’exprime après le cessez-le-feu : Entre triomphalisme et mise en garde

L’ayatollah Ali Khamenei est sorti de son silence ce jeudi 26 juin 2025, une semaine après l’entrée en vigueur de la trêve entre l’Iran et Israël. Dans un message vidéo largement diffusé à travers les médias d’État, le guide suprême iranien a salué ce qu’il qualifie de « victoire » de la République islamique, tout en adressant des menaces voilées mais fermes aux États-Unis.

Dans une posture résolument triomphaliste, Khamenei a affirmé que l’Iran avait infligé « une gifle au visage de l’Amérique » et que le régime israélien avait été « humilié » par la résistance iranienne. Il n’a pas hésité à présenter la fin des affrontements comme une démonstration de la puissance stratégique de l’Iran dans la région. Selon lui, ni les frappes ni les sanctions américaines n’ont pu freiner les capacités militaires du pays.

Mais derrière ces déclarations, le discours du guide suprême s’inscrit aussi dans une logique de dissuasion. Khamenei a averti que l’Iran ne resterait pas passif face à d’éventuelles nouvelles attaques. Il a rappelé que son pays garde l’œil sur les bases américaines dans la région et que toute action hostile serait suivie de représailles « douloureuses ». Ce ton martial s’adresse autant à la communauté internationale qu’à l’opinion publique iranienne, dans un contexte de tensions persistantes malgré l’accalmie apparente.

Ce message survient alors que l’Iran sort d’un épisode militaire intense ayant mobilisé son appareil sécuritaire et diplomatique. La trêve obtenue grâce à une médiation régionale a permis une désescalade, mais la situation demeure fragile. Si les États-Unis n’ont pas officiellement réagi aux propos de Khamenei, les chancelleries occidentales redoutent une nouvelle phase d’instabilité.

Dans ce contexte tendu, les déclarations du guide suprême marquent un tournant : elles referment provisoirement un cycle de confrontation directe, tout en laissant planer une menace explicite en cas de regain de tension. Un équilibre instable, dans lequel la parole du leader iranien continue de peser lourd.

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Gaza et Al-Qods : Violences meurtrières et escalade des tensions

Les attaques israéliennes redoublent d’intensité dans la bande de Gaza, tandis qu’à Al-Qods, les incursions de colons à la mosquée Al-Aqsa attisent les tensions.

Au moins 27 Palestiniens ont été tués mercredi dans plusieurs attaques menées par l’armée israélienne dans différents secteurs de la bande de Gaza, selon l’agence de presse palestinienne Wafa. Parmi les victimes, huit personnes ont été tuées alors qu’elles attendaient de recevoir de l’aide humanitaire. Les bombardements israéliens ont touché plusieurs zones densément peuplées.

Depuis mardi, près de 100 personnes ont été tuées, dont plus de la moitié souffraient déjà de malnutrition. Ce bilan dramatique s’inscrit dans le contexte d’une guerre en cours depuis le 7 octobre 2023, qui a fait, selon les autorités locales, plus de 187 000 martyrs et blessés, en majorité des femmes et des enfants, avec plus de 11 000 disparus et des centaines de milliers de déplacés.

Provocations à la mosquée Al-Aqsa

Pendant ce temps, à Al-Qods occupée, des dizaines de colons israéliens ont de nouveau pris d’assaut les esplanades de la mosquée Al-Aqsa, sous haute protection policière. Organisées en groupes, ces incursions se sont accompagnées de tours provocateurs, tandis que la police israélienne transformait la vieille ville en véritable caserne militaire, déployant ses forces aux portes du lieu saint.

La mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’islam, est au centre de tensions récurrentes. Le statu quo historique garantit l’accès à la mosquée aux musulmans pour la prière, et aux non-musulmans pour de simples visites sans rites religieux. Toutefois, les visites accompagnées de prières juives, désormais plus fréquentes, suscitent de vives réactions chez les Palestiniens et au sein de la communauté internationale.

Ces provocations s’ajoutent à un contexte régional explosif, marqué par une intensification des violences, une aggravation de la crise humanitaire à Gaza, et une radicalisation des tensions à Al-Qods.

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Nucléaire : L’Iran suspend toute coopération avec l’AIEA

L’escalade des tensions au Moyen-Orient franchit une nouvelle étape. Le Parlement iranien a voté, ce mercredi, la suspension de toute coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en réaction aux récentes frappes israéliennes et américaines ayant visé plusieurs sites nucléaires sur le territoire iranien.

L’annonce a été faite par la télévision d’État iranienne, citant une déclaration du président du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf. « L’AIEA, qui n’a même pas daigné condamner les attaques contre nos installations nucléaires, a gravement entamé sa crédibilité sur la scène internationale », a-t-il affirmé à l’issue du vote.

Le responsable politique a indiqué que la suspension des échanges avec l’agence onusienne resterait en vigueur « tant que la sécurité de nos sites nucléaires ne sera pas pleinement assurée ». Cette décision, qui marque un tournant dans les relations déjà tendues entre Téhéran et l’Occident, est perçue comme une riposte politique forte à l’inaction supposée de l’AIEA face aux frappes ciblées.

Cette mesure survient au douzième jour d’un conflit armé entre l’Iran et Israël, auquel les États-Unis ont pris part. Depuis le début des hostilités, plusieurs installations sensibles iraniennes ont été la cible de bombardements, exacerbant les inquiétudes autour du programme nucléaire iranien et de son encadrement international.

En suspendant son dialogue avec l’AIEA, Téhéran envoie un signal clair à la communauté internationale : il n’entend plus coopérer tant que sa souveraineté et la sécurité de ses infrastructures nucléaires ne sont pas garanties. Cette rupture de coopération pourrait compliquer davantage les efforts de contrôle du programme nucléaire iranien, relançant les craintes d’un isolement accru et d’une potentielle reprise d’activités sensibles à l’abri de toute surveillance.

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Gaza : 37 martyrs palestiniens dans de nouvelles frappes israéliennes

Des frappes israéliennes menées aujourd’hui ont fait 37 morts, dont 29 civils tués qui attendaient l’aide humanitaire.

Le bilan des frappes menées mardi matin par l’armée israélienne dans la bande de Gaza s’est élevé à 37 morts, selon des sources médicales locales. Vingt-neuf des victimes ont été tuées alors qu’elles attendaient une aide humanitaire dans la région de Wadi Gaza, au centre du territoire.

Au moins 24 Palestiniens ont été tués et plusieurs dizaines blessés lors d’une série de frappes aériennes ciblant des zones résidentielles à Gaza-ville ainsi que des regroupements de civils au sud de Wadi Gaza.

Un correspondant de l’agence palestinienne WAFA a rapporté que cinq corps ont été extraits des décombres d’une maison bombardée dans le quartier de Sabra, au sud de la ville. Les victimes ont été transportées au complexe hospitalier Al-Shifa.

À Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, l’hôpital Al-Awda a fait état de 19 morts et 146 blessés à la suite d’un raid ayant visé la rue Salah al-Din, lieu de distribution d’aide. Selon les services médicaux, 62 blessés se trouvent dans un état critique.

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Que sait-on du système de défense aérienne tunisien ?

Alors que la situation géopolitique internationale reste instable, la question des capacités militaires tunisiennes, notamment dans le domaine de la défense aérienne, revient régulièrement dans le débat public. Si la Tunisie ne communique que très peu sur ses équipements militaires pour des raisons évidentes de sécurité nationale, plusieurs éléments permettent de dresser un état des lieux partiel de ses moyens actuels.

En effet, alors que plusieurs pays européens comme la Belgique ou le Royaume-Uni accélèrent leurs investissements dans des systèmes de défense anti-missile face à la montée des tensions internationales, une course aux armements s’intensifie également au Maghreb. Le Maroc, en particulier, multiplie les acquisitions de batteries de défense aérienne de moyenne et longue portée auprès de puissances comme Israël, la Chine et les États-Unis. Dans ce contexte régional de réarmement stratégique, la question se pose : que sait-on réellement des capacités tunisiennes en matière de défense antiaérienne ? Si, effectivement, peu de données sur ces capacités sont officiellement dévoilées, quelques éléments disponibles peuvent nous donner une idée sur ces systèmes.

La défense aérienne tunisienne repose essentiellement sur un dispositif de courte portée, visant à couvrir des secteurs sensibles ou stratégiques. Depuis les années 1980, la Tunisie s’est dotée d’équipements comme le système MIM-72 Chaparral, un missile sol-air à guidage infrarouge de fabrication américaine. Plusieurs dizaines de ces lanceurs ont été livrés dans le cadre de la coopération militaire tuniso-américaine. S’ajoutent à cela des missiles portatifs de défense aérienne dits « MANPADS », notamment de conception chinoise (QW-18), ainsi que le système suédois RBS-70, récemment modernisé dans sa version NG. Ce dernier est utilisé par des unités spécialisées de l’armée de terre.

Côté surveillance de l’espace aérien, un projet de modernisation a été amorcé ces dernières années, avec des discussions autour de l’acquisition de radars tactiques et de systèmes de commande et de contrôle. Des négociations ont été engagées notamment avec des industriels turcs, à l’instar de la société Aselsan, pour équiper la Tunisie de radars mobiles de moyenne portée.

Les autorités tunisiennes misent également sur les exercices militaires conjoints pour maintenir un niveau de compétence opérationnelle. Lors des manœuvres African Lion, organisées chaque année en partenariat avec les États-Unis, les forces tunisiennes ont eu l’occasion de s’entraîner avec des systèmes de défense aérienne avancés comme l’Avenger, tout en renforçant leur interopérabilité avec les partenaires occidentaux.

Dans le classement mondial établi en 2025 par le site spécialisé Global Firepower, la Tunisie se positionne au 73e rang sur près de 145 pays évalués. Ce classement prend en compte divers critères comme la taille des forces armées, les équipements, le budget militaire, la logistique et la capacité à projeter la puissance. À l’échelle africaine, la Tunisie se situe dans le groupe intermédiaire, loin derrière les puissances régionales telles que l’Égypte, l’Algérie ou le Maroc. Toutefois, elle bénéficie d’un capital humain professionnel et d’une coopération régulière avec des armées partenaires, en particulier les États-Unis, ce qui lui permet de compenser partiellement certaines lacunes matérielles.

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États-Unis : Trump dans la tourmente après l’opération « Marteau de minuit » en Iran

L’opération militaire américaine menée dans la nuit du 21 au 22 juin contre trois sites nucléaires en Iran suscite un tollé politique à Washington. Baptisée « Marteau de minuit », cette offensive d’envergure, décidée unilatéralement par Donald Trump, plonge la classe politique dans une crise institutionnelle aux contours explosifs. Au cœur des critiques : l’absence totale de consultation du Congrès, pourtant seule autorité constitutionnellement habilitée à autoriser une action militaire de cette ampleur.

Au lendemain de l’intervention, qui a mobilisé 125 avions, dont sept bombardiers furtifs B-2 Spirit, et impliqué le tir d’une vingtaine de missiles Tomahawk depuis un sous-marin dans le golfe Persique, les premières réactions n’ont pas tardé. Si le président se félicite d’un « succès total », affirmant que les installations nucléaires iraniennes à Fordo, Natanz et Ispahan ont été « totalement détruites », de nombreuses voix remettent en cause tant la légitimité que l’opportunité de cette frappe éclair.

Parmi les critiques les plus virulentes, la représentante démocrate Alexandria Ocasio-Cortez a dénoncé « une dérive autoritaire du pouvoir exécutif » et appelé à ouvrir un débat parlementaire sur les suites à donner à cette action. D’autres élus, dont certains membres progressistes du Parti démocrate, évoquent déjà la possibilité d’une procédure de destitution, considérant que Trump a violé la Constitution en s’arrogeant seul le droit de déclencher une opération militaire majeure.

Dans les médias américains, de nombreux experts soulignent également l’absence de preuve indépendante permettant de confirmer les déclarations du président sur le résultat de l’opération. L’incertitude qui entoure les dégâts infligés aux sites iraniens et les possibles représailles de Téhéran alimentent l’inquiétude générale.

De son côté, Donald Trump persiste et signe : s’il assure ne pas vouloir la guerre, il menace l’Iran de nouvelles frappes « depuis le territoire américain » si ce dernier « ne choisit pas la paix ».

Alors que la campagne électorale pour les élections de mi-mandat de 2026 s’intensifie, cette nouvelle crise pourrait bien devenir un tournant politique majeur. L’opération « Marteau de minuit », loin de le consolider, pourrait accélérer les divisions internes et relancer le spectre d’un troisième impeachment.

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Missiles, ripostes et menaces : L’escalade continue entre Téhéran et Tel-Aviv

La tension s’intensifie dangereusement au Proche-Orient, alors qu’une nouvelle salve de missiles iraniens a visé plusieurs régions du sud d’Israël dans la nuit de dimanche à lundi.

Les médias israéliens, dont le Times of Israel, ont rapporté des impacts de projectiles balistiques près d’Ashdod et dans la région de Lachish, au sud d’Al-Qods.

Selon Reuters, des missiles ont été aperçus survolant la ville, avant que plusieurs « détonations » ne soient entendues dans les environs. L’armée israélienne a confirmé l’activation d’alarmes dans le centre et le sud du pays. Au Parlement, les sirènes ont forcé les députés du Knesset à se réfugier dans les abris.

Ces frappes surviennent dans un climat de représailles mutuelles. L’ayatollah Ali Khamenei a juré de « punir l’ennemi sioniste » après la participation des États-Unis à des bombardements ciblant l’Iran. De son côté, Donald Trump a insinué un possible changement de régime à Téhéran.

Depuis le 13 juin, date de la première frappe israélienne sur les sites nucléaires iraniens de Fordow, Natanz et Ispahan, la riposte de Téhéran ne s’est pas fait attendre. Le bilan humain est lourd : plus de 400 morts et 3 000 blessés en Iran, contre 24 victimes recensées en Israël.

Alors que la communauté internationale tente désespérément de désamorcer la crise, les frappes se succèdent et font craindre un embrasement régional sans précédent. Le président iranien Masoud Pezeshkian a promis que « les Américains devront répondre de leur agression ». L’AIEA assure de son côté qu’aucune hausse anormale de radioactivité n’a été relevée.

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Trump frappe l’Iran : les sites nucléaires visés, la région en alerte

Dans une annonce fracassante, le président américain Donald Trump a confirmé dans la nuit de samedi à dimanche que les forces armées des États-Unis avaient mené des frappes aériennes « très réussies » contre plusieurs installations nucléaires iraniennes, notamment les sites de Fordow, Natanz et Ispahan. Ces infrastructures figurent parmi les plus stratégiques du programme nucléaire iranien. Selon Trump, elles auraient été « totalement et complètement détruites », bien qu’aucune preuve n’ait été fournie à l’appui de ces affirmations.

Dans une allocution solennelle depuis la Maison Blanche, le président américain a averti l’Iran qu’en cas de riposte, d’autres cibles étaient « prêtes à être frappées ». Sur les réseaux sociaux, il a insisté : « N’oubliez pas, il reste beaucoup de cibles. »

Téhéran dénonce une attaque « scandaleuse »

La réaction iranienne ne s’est pas fait attendre. Le ministre des Affaires étrangères a qualifié ces frappes d’« outrageuses » et averti qu’elles auraient des « conséquences durables ». L’Organisation iranienne de l’énergie atomique a juré de ne « jamais » renoncer à son programme nucléaire, appelant la communauté internationale à condamner l’intervention américaine.

Dans un contexte de tensions exacerbées, un haut conseiller du guide suprême iranien a évoqué la possibilité de frappes contre les navires américains dans le Golfe et la fermeture du détroit d’Ormuz, point névralgique du commerce pétrolier mondial. Le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, ne s’est pas encore exprimé publiquement.

Escalade régionale : Israël et l’Iran en première ligne

Les frappes américaines surviennent alors que le conflit entre Israël et l’Iran a pris un tournant dramatique depuis le 13 juin. L’Iran affirme que plus de 400 personnes ont été tuées et plus de 3 000 blessées depuis le début de l’offensive israélienne. En réponse, les missiles iraniens ont visé le centre et le nord d’Israël, faisant au moins 23 blessés et 24 morts côté israélien.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a salué la « décision audacieuse » de Donald Trump, assurant que l’opération avait été menée en « parfaite coordination » entre les deux alliés.

Une communauté internationale inquiète

Le secrétaire général des Nations Unies s’est dit « profondément alarmé » par l’intervention américaine, appelant toutes les parties à éviter une escalade incontrôlable. Plusieurs pays d’Amérique latine ont condamné les frappes, tandis que d’autres ont simplement exprimé leur préoccupation, appelant au dialogue.

De son côté, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a indiqué qu’aucune augmentation du niveau de radiation n’avait été détectée autour des sites ciblés.

Un tournant dans la confrontation Iran–États-Unis ?

Alors que les observateurs internationaux retiennent leur souffle, une question cruciale demeure : ces frappes vont-elles précipiter une guerre ouverte dans la région ou, au contraire, ouvrir la voie à une nouvelle dynamique diplomatique ? L’ampleur réelle des dégâts infligés aux installations nucléaires iraniennes reste, à ce stade, incertaine.

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Nouvelle escalade entre l’Iran et Israël : Frappes mutuelles et tensions régionales en hausse

Un nouvel épisode de tensions militaires s’est déroulé à l’aube du samedi 21 juin entre l’Iran et Israël. Les deux pays ont échangé des frappes, quelques heures après que Téhéran a réaffirmé son refus de toute négociation « sous la menace » au sujet de son programme nucléaire. Une déclaration qui intervient alors que les Européens tentent encore de préserver un mince canal diplomatique.

Selon l’agence de presse iranienne Fars, les forces israéliennes ont visé un site nucléaire à Ispahan, au centre du pays. Les autorités iraniennes ont rapidement assuré qu’aucune fuite radioactive ou atteinte à la sécurité nucléaire n’avait été constatée. Des médias iraniens ont par ailleurs signalé une autre frappe dans la ville sainte de Qom.

Dans un rare aveu, l’armée israélienne a revendiqué plusieurs frappes ciblées contre des infrastructures de missiles balistiques et des entrepôts d’armement en territoire iranien. Elle a également annoncé la mort de deux hauts responsables militaires de la force Al-Qods, l’unité des Gardiens de la Révolution chargée des opérations extérieures.

La riposte iranienne n’a pas tardé. Vers 2h30 du matin (heure locale), une salve de missiles a été lancée en direction du territoire israélien, déclenchant des sirènes d’alerte à Tel-Aviv et dans plusieurs zones de Cisjordanie occupée. Des explosions ont été entendues dans le ciel de la capitale israélienne, où plusieurs missiles ont été interceptés.

Les autorités israéliennes ont affirmé que cinq missiles balistiques avaient été tirés depuis l’Iran, sans faire de victimes. Toutefois, des débris provenant d’un missile intercepté ont provoqué un incendie dans un immeuble résidentiel de Tel-Aviv.

Cette nouvelle montée des tensions intervient sur fond de blocage diplomatique autour du dossier nucléaire iranien et d’une situation régionale explosive, dans laquelle chaque frappe et contre-frappe accentue le risque d’un conflit ouvert. Pour l’heure, ni l’Iran ni Israël ne montrent de signes d’apaisement, malgré les appels à la retenue lancés par plusieurs chancelleries européennes.

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L’AIEA alerte sur les risques d’une attaque contre la centrale nucléaire de Bouchehr en Iran

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a lancé un avertissement solennel vendredi face aux risques majeurs que représenterait toute attaque ciblant la centrale nucléaire de Bouchehr, dans le sud de l’Iran.

Intervenant par visioconférence devant le Conseil de sécurité des Nations unies, Grossi a qualifié Bouchehr de site nucléaire iranien « où les conséquences d’une frappe seraient les plus graves », précisant avoir été récemment contacté par plusieurs pays de la région manifestant leur vive inquiétude face à une possible escalade.

« Une attaque directe sur la centrale entraînerait un niveau extrêmement élevé de radioactivité dans l’environnement », a-t-il prévenu. Bouchehr, qui abrite des milliers de kilogrammes de matières nucléaires, ne dispose que de deux lignes électriques principales. Si ces lignes venaient à être endommagées ou détruites, cela pourrait provoquer une fusion du cœur du réacteur, générant une contamination radioactive de grande ampleur.

Dans le pire des scénarios, Grossi a évoqué la nécessité de mesures d’urgence telles que l’évacuation des populations, la mise à l’abri ou l’administration d’iode stable, les effets pouvant s’étendre sur plusieurs centaines de kilomètres.

Le chef de l’AIEA a également fait part de son inquiétude quant à la sécurité du réacteur de recherche nucléaire de Téhéran. « Une attaque contre cette installation pourrait avoir des conséquences graves pour la capitale et ses habitants », a-t-il souligné, appelant à une vigilance extrême.

Rafael Grossi a conclu en réaffirmant l’engagement de l’AIEA à assurer un suivi constant de la situation, à informer en toute transparence sur l’état des installations nucléaires en Iran et à alerter sur les risques sanitaires et environnementaux que toute action militaire pourrait engendrer.

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Deux nouveaux massacres ensanglantent la bande de Gaza, 34 Palestiniens tués

Deux nouveaux massacres ont ensanglanté la bande de Gaza ce vendredi matin. Au moins 34 Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes visant le camp de Nuseirat et la ville de Deir al-Balah, en pleine attente d’aide humanitaire. Le bilan humain s’alourdit dans un territoire ravagé par près de neuf mois d’offensive.

La bande de Gaza a été à nouveau frappée par la violence des bombardements israéliens vendredi à l’aube, causant la mort d’au moins 34 civils palestiniens, selon l’agence de presse officielle Wafa.

Au camp de Nuseirat, dans le centre du territoire, une frappe a visé un groupe de personnes rassemblées près du carrefour des Martyrs, alors qu’elles attendaient de l’aide humanitaire. L’hôpital Al-Awda a confirmé la mort de 23 personnes et l’arrivée de nombreux blessés.

Quelques heures plus tard, un autre raid a touché une maison dans la zone d’Al-Maaskar, à l’ouest de Deir al-Balah. D’après le Croissant-Rouge palestinien, 11 personnes y ont trouvé la mort et plusieurs autres ont été blessées. Les victimes ont été transférées à l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa.

Ce nouveau drame humanitaire succède à celui de mardi dans le sud de la bande de Gaza où plus de 50 civils ont été tués et plus de 200 blessés dans une attaque israélienne près d’un centre de distribution d’aide humanitaire, dans la ville de Khan Younès.

Depuis le début de l’offensive israélienne le 7 octobre 2023, Gaza vit sous un déluge de feu, de destruction et de déplacements forcés. Les autorités palestiniennes font état de 55 000 morts et plus de 130 000 blessés, en majorité des femmes et des enfants. À cela s’ajoutent plus de 11 000 disparus, une famine dévastatrice, et un exode massif de civils.

Cette campagne militaire, qualifiée de génocidaire par plusieurs voix internationales, continue de se dérouler en dépit des appels de cessez-le-feu et des décisions contraignantes de la Cour internationale de Justice.

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Iran : Trump se donne deux semaines pour décider entre diplomatie et intervention

Donald Trump prendra une décision d’intervenir ou non dans la campagne militaire sioniste contre l’Iran au cours des deux prochaines semaines, a déclaré jeudi la Maison blanche.

Donald Trump a indiqué jeudi que les États‑Unis décideraient « dans les deux prochaines semaines » s’ils devaient s’engager militairement aux côtés d’Israël dans le conflit contre l’Iran.

Cette annonce a été faite par sa porte-parole, Karoline Leavitt, lors d’un point presse à la Maison‑Blanche. Elle a lu un message du président américain déclarant : « Etant donné qu’il existe une forte probabilité que des négociations aient lieu ou non avec l’Iran dans un proche avenir, je prendrai ma décision d’y aller ou non dans les deux prochaines semaines. »

Leavitt a précisé que Trump était « toujours prêt à saisir toute opportunité diplomatique », tout en avertissant qu’il n’hésiterait pas à recourir à la force si nécessaire. Selon elle, toute issue potentielle doit obligatoirement inclure l’arrêt de l’enrichissement d’uranium par l’Iran et le démantèlement de son programme nucléaire

Des raids aériens israéliens ont déjà frappé des sites iraniens liés au nucléaire, entraînant des ripostes de l’Iran, notamment des missiles et drones. Cette semaine marque la septième journée consécutive d’escalade, avec des interpellations internationales pour un cessez-le-feu.

Le plan américain est en pleine élaboration : Trump aurait validé certains scénarios d’attaque, mais attend les résultats des discussions diplomatiques. Selon Reuters, Steve Witkoff, envoyé spécial de Trump, a entretenu plusieurs échanges téléphoniques avec le ministre iranien Abbas Araghchi depuis le début des frappes israéliennes.

De plus, les ministres des Affaires étrangères d’Europe, dont la France, l’Allemagne, et le Royaume-Uni, ainsi que le représentant de la diplomatie de l’UE, se préparent à rencontrer Araghchi à Genève ce vendredi dans un effort de relance des négociations.

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Frappes israéliennes : La Corée du Nord dénonce un crime contre l’humanité

Dans un communiqué virulent publié par l’agence officielle KCNA, la Corée du Nord a vivement condamné les récentes frappes israéliennes visant l’Iran. Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a qualifié ces attaques de « crime contre l’humanité » et d’atteinte flagrante à la souveraineté iranienne.

Cette sortie diplomatique s’inscrit dans un contexte de tensions régionales croissantes, après l’intensification des échanges de tirs entre l’Iran et Israël. Pyongyang accuse non seulement Israël, mais également ses alliés occidentaux, au premier rang desquels les États-Unis, de contribuer à cette flambée de violence par leur soutien inconditionnel.

La déclaration nord-coréenne met en garde contre les conséquences d’une telle dynamique. Selon le régime de Kim Jong-un, ces attaques pourraient déclencher un embrasement régional incontrôlable, menaçant la paix et la stabilité au Moyen-Orient.

Critiquant ce qu’elle qualifie d’« alliances déséquilibrées », la Corée du Nord affirme que la partialité de certains pays dans ce conflit ne fait qu’alimenter la logique de confrontation. Elle appelle, en creux, à une révision des équilibres diplomatiques et à une approche multilatérale pour prévenir une guerre à grande échelle.

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Trump à Poutine : « Occupe-toi d’abord de la Russie »

Alors que les tensions entre Israël et l’Iran entrent dans leur deuxième semaine, Donald Trump multiplie les déclarations tonitruantes. Mardi soir, depuis les jardins de la Maison Blanche, le président américain a balayé d’un revers de main l’offre de médiation russe dans le conflit en cours.

« Je lui ai dit : Fais-moi une faveur — commence par t’occuper de tes propres affaires. Réglons d’abord les problèmes de la Russie, d’accord ? Vladimir, occupons-nous d’abord de la Russie, tu te soucieras du reste plus tard. », a-t-il lancé en réponse à l’initiative de Vladimir Poutine, qui avait proposé plus tôt dans la journée d’aider à désamorcer l’escalade militaire entre Téhéran et Tel-Aviv.

“I said do me a favor – mediate your own. Let’s mediate Russia first, OK? I said, ‘Vladimir, let’s mediate Russia first, you can worry about this later’”.

Ce rejet, formulé avec une ironie glaciale, en dit long sur la posture actuelle de Washington : aucune place pour une médiation extérieure, surtout venue d’un Kremlin que Trump cherche désormais à marginaliser sur la scène internationale.

Menace nucléaire implicite

Dans la même intervention, Trump a haussé le ton contre l’Iran, affirmant sans apporter de preuve que « le pays n’a aucune défense aérienne », le qualifiant même de « totalement sans défense ». Il a ensuite évoqué une hypothétique « reddition inconditionnelle » de Téhéran.

« Ensuite, on va faire exploser tout ce qui est nucléaire là-bas », a-t-il lancé, en référence aux sites atomiques de la République islamique. Une menace à peine voilée de frappes préventives, que de nombreux analystes interprètent comme un retour à la doctrine de « dissuasion extrême » chère aux faucons de Washington.

Des négociations… trop tard ?

Trump a par ailleurs affirmé qu’il avait été approché par des responsables iraniens pour entamer un dialogue. Il leur aurait répondu qu’« il était très tard pour parler ». Tout en se gardant d’annoncer clairement une intervention militaire, il a semé le doute : « Je vais peut-être le faire, peut-être pas. Personne ne sait. » Une ambiguïté stratégique assumée, qui vise autant à déstabiliser l’adversaire qu’à garder la main sur le tempo diplomatique.

Une semaine « très importante »

Malgré ces menaces, Trump n’a pas exclu la possibilité d’un dénouement rapide : « La semaine prochaine sera très importante, peut-être même avant. » Il a toutefois reconnu que « rien n’est encore gagné » et que « la guerre, c’est compliqué, beaucoup de choses peuvent tourner mal ».

Ces propos arrivent alors que les États-Unis poursuivent leur soutien défensif à Israël depuis le début des affrontements avec l’Iran. Mais en usant du « nous » pour parler d’éventuelles frappes, Trump continue de brouiller la ligne entre aide indirecte et entrée en guerre ouverte.

Entre menace et confusion

À travers ce mélange de bravades, de fausses ouvertures diplomatiques et d’imprécisions stratégiques, Donald Trump entretient une ambiguïté dangereuse. D’un côté, il souffle la possibilité d’un apaisement ; de l’autre, il attise les braises d’un embrasement régional. Cette posture confuse, marquée par un mépris affiché pour l’ordre diplomatique multilatéral et les institutions internationales, fait redouter le pire.

Alors que les missiles continuent de tomber au Proche-Orient, le monde retient son souffle. Et les prochaines heures pourraient bien être décisives.

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Moscou revient sur scène et avertit : L’ntervention US en soutien à Israël menace la région

Alors que le conflit entre Israël et l’Iran entre ce mercredi 18 juin dans son sixième jour, la Russie sort de sa réserve pour alerter sur les risques d’une implication militaire directe des États-Unis, qui pourrait embraser durablement le Moyen-Orient.

Après plusieurs jours de silence relatif, le ton s’est nettement durci à Moscou. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a prévenu dans une déclaration à l’agence Interfax que toute aide militaire directe américaine à Israël risquerait de déstabiliser profondément la région. Il a exhorté Washington à la retenue.

L’avertissement est sans équivoque : selon Moscou, une entrée en guerre des États-Unis contre l’Iran constituerait un point de non-retour aux conséquences imprévisibles.

Mise en garde sur le risque de catastrophe nucléaire

La porte‑parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a estimé que le monde était « à quelques millimètres d’une catastrophe nucléaire », en raison des frappes quotidiennes israéliennes contre les infrastructures nucléaires iraniennes

Poutine en première ligne diplomatique

Dans un geste diplomatique important, le président Vladimir Poutine a échangé ce matin avec son homologue des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al Nahyan.

Selon l’agence russe TASS, les deux dirigeants ont exprimé une « profonde inquiétude » face à l’escalade et ont souligné l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat. Moscou a confirmé sa disponibilité à jouer un rôle de médiateur, assurant être en contact avec Téhéran et Tel Aviv.

Israël-Iran : une spirale qui menace de s’étendre

Depuis le lancement vendredi dernier de l’opération israélienne « Rising Lion », les frappes s’intensifient des deux côtés. Israël a frappé plusieurs sites nucléaires et militaires en Iran. En réponse, l’Iran a lancé des missiles balistiques sur des zones densément peuplées en Israël. Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a mis en garde contre une intervention américaine, qui, selon lui, plongerait la région dans un chaos généralisé. Le risque d’un affrontement militaire direct entre Washington et Téhéran inquiète désormais les capitales du Moyen-Orient.

Une crise à double tranchant pour Moscou

Si Moscou exprime son inquiétude, certains experts soulignent que ce conflit offre aussi des avantages géopolitiques au Kremlin. La hausse des prix du pétrole profite à la Russie malgré les sanctions. Par ailleurs, l’attention mondiale se détourne de la guerre en Ukraine pour se concentrer sur le Moyen-Orient. Enfin, cette crise donne à Moscou l’occasion de renforcer son rôle de médiateur international, malgré les critiques liées à son invasion de l’Ukraine. L’Iran reste cependant un allié stratégique majeur pour la Russie. Membre des BRICS depuis 2024 et partenaire dans plusieurs projets énergétiques, Téhéran est un pilier essentiel de la stratégie russe face à l’Occident.

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Khamenei défie Washington : « Ni guerre imposée, ni paix imposée »

À la télévision nationale, le guide suprême iranien Ali Khamenei a lancé une mise en garde cinglante à l’adresse des États-Unis, dénonçant toute tentative d’imposer une guerre ou une paix à la République islamique.

« Ce peuple ne se rendra à personne face à l’imposition », a-t-il déclaré d’un ton ferme, dans un discours retransmis par les agences Tasnim et Mehr. « L’Iran résistera à une guerre imposée tout comme à une paix imposée. »

Cette prise de parole intervient alors que les tensions atteignent un nouveau sommet dans la région, une semaine après des frappes israéliennes sur le territoire iranien.

Le président américain Donald Trump, particulièrement virulent sur les réseaux sociaux, a qualifié Khamenei de « cible facile », appelant mardi à une « reddition inconditionnelle » de l’Iran.

Une rhétorique jugée provocatrice par Téhéran. Sans nommer directement Trump, Khamenei a taclé ceux qui « ne connaissent ni l’histoire ni le caractère du peuple iranien ». « Ceux qui connaissent vraiment cette nation savent qu’elle ne répond pas au langage des menaces. »

Le guide suprême a prévenu : toute intervention militaire américaine serait accueillie par des « conséquences graves et irréparables ».

Dans un contexte d’escalade, où la diplomatie semble marginalisée par le fracas des ultimatums, les propos de Khamenei résonnent comme une tentative de dissuasion stratégique. Mais aussi comme un signal clair : Téhéran ne reculera pas.

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Iran – Israël : Un colonel américain suspendu pour propos anti-israéliens

Le Pentagone a suspendu un officier supérieur après la publication de messages hostiles à Israël. L’affaire intervient alors que le Congrès cherche à encadrer tout recours à la force contre l’Iran.

Le 17 juin 2025, le colonel Nathan McCormack, responsable de la cellule Levant et Égypte au sein de l’état-major interarmées américain, a été suspendu de ses fonctions. En cause : des publications sur X (ex-Twitter) jugées incompatibles avec ses responsabilités stratégiques.

Dans ces messages, McCormack qualifie Israël de « pire allié » et accuse le Premier ministre Benyamin Netanyahou de vouloir « expulser les Palestiniens » dans le cadre d’un projet de « purification ethnique ». Il critique aussi la complaisance occidentale envers Israël, qu’il attribue à une « culpabilité post-Shoah ».

Le Pentagone a réagi en soulignant que ces opinions ne représentent pas la position du Département de la Défense. L’officier a été écarté du Joint Staff le temps d’une enquête administrative.

Le Congrès tente de freiner une escalade contre l’Iran

Le même jour, les représentants Thomas Massie (républicain) et Ro Khanna (démocrate) ont déposé une résolution bipartisane pour empêcher tout engagement militaire contre l’Iran sans autorisation du Congrès. « Ce n’est pas notre guerre », a déclaré Massie.

Alors que Donald Trump accentue sa rhétorique contre Téhéran, plusieurs parlementaires, dont Bernie Sanders et Tim Kaine, appellent à un strict encadrement du pouvoir exécutif. Leur objectif : éviter une nouvelle intervention militaire au Moyen-Orient, alors que les tensions entre Israël et l’Iran restent à un niveau critique.

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