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L’usine de dessalement de Sousse sera prête en juin 2025

Après les récentes précipitations, la situation des réserves en eau en Tunisie s’est améliorée. Le taux de remplissage des barrages s’élève désormais à 39,2%. Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche qualifie ce niveau de «confortable» mais «pas encore suffisant».

Au 7 mai courant, la capacité totale d’eau stockée dans le pays s’élève à environ 927 millions de mètres cubes, a déclaré le secrétaire d’Etat chargé des ressources en eau, Hamadi Habaieb (photo), lors d’une session de formation pour journalistes au Centre africain de perfectionnement des journalistes et communicateurs (CAPJC) sur le thème : «La gouvernance dans la gestion des ressources en eau .

Habib a déclaré que depuis 2022, les niveaux des barrages n’ont pas dépassé 900 millions de mètres cubes, qualifiant le niveau actuel de «confortable» mais «toujours insuffisant», notamment au vu du pic de consommation attendu pour la saison estivale.

Les responsables du ministère ont effectué plusieurs visites sur le terrain pour évaluer la situation de l’eau, en particulier dans les gouvernorats qui ont du mal à fournir de l’eau potable, a déclaré Habaieb, ajoutant que les efforts en cours comprennent le forage et l’électrification de puits pour éviter les coupures d’eau fréquentes en été et pour constituer une réserve stratégique pour l’année suivante.

Le ministère de l’Agriculture accordera une plus grande attention à l’eau potable et à l’eau d’irrigation, en programmant une série de réunions avec les représentations agricoles régionales pour examiner toutes les données relatives à l’eau.

Concernant le Code de l’eau, le responsable a annoncé qu’une version actualisée sera finalisée dans dix jours au niveau ministériel, avant d’être soumise à une réunion du Conseil des ministres pour approbation et ensuite à un vote au Parlement.

Enfin, concernant la construction de nouvelles usines de dessalement, Habaieb a évoqué les usines existantes à Zarat (gouvernorat de Gabès) et à Djerba (gouvernorat de Médenine), précisant que les travaux sont en cours pour achever l’usine de Sousse d’ici juin et que des études de faisabilité sont en cours pour deux autres usines à Zarzis et Mahdia, en attendant la collecte des fonds nécessaires.

I. B.

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Le pèlerinage à la Ghriba réservé aux juifs résidant en Tunisie

Victime collatérale de la guerre menée par Israël contre les Palestiniens de Gaza et la Cisjordanie, le traditionnel pèlerinage juif à la synagogue de la Ghriba sur l’île de Djerba, au sud-est de la Tunisie, aura lieu cette année du 11 au 18 mai 2025 et sera réservé uniquement aux juifs résidant en Tunisie et limité aux rites religieux à l’intérieur du site sacré.

Les organisateurs l’ont annoncé dans un communiqué rapporté par l’agence de presse Tap dans lequel ils expriment leur «profonde gratitude» aux autorités tunisiennes pour les mesures mises en place pour garantir le bon déroulement de l’événement, soulignant «l’engagement du pays en faveur de la tolérance, de la coexistence pacifique et du respect de la diversité culturelle et religieuse».
Le pèlerinage de la Ghriba, synagogue considérée comme la plus ancienne du monde juif en Afrique, coïncide avec la fête de Lag BaʿOmer et constitue un moment clé pour la petite (mais historique) communauté juive tunisienne, estimée aujourd’hui à moins de deux mille personnes.

La décision de limiter le pèlerinage aux seuls rites religieux – sans les célébrations populaires habituelles ni l’arrivée de visiteurs étrangers – confirme la ligne de prudence déjà adoptée l’année dernière, avec la persistance des tensions au Moyen-Orient et la poursuite du génocide des Palestiniens par l’Etat hébreu, à Gaza et en Cisjordanie.

Des membres du comité d’organisation estiment que plusieurs centaines de fidèles seront présents, contre les milliers de juifs d’origine tunisienne (mais pas seulement) qui, par le passé, venaient d’Europe, d’Israël et des Etats-Unis pour l’occasion.

I. B.

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Djerba : la Ghriba accueillera uniquement les fidèles résidant en Tunisie

Djerba : la Ghriba accueillera uniquement les fidèles résidant en Tunisie

La visite annuelle du site religieux de la Ghriba, situé sur l’île de Djerba, se déroulera cette année du 11 au 18 mai, mais sera exceptionnellement restreinte. Selon le communiqué publié par le comité d’organisation, les cérémonies se limiteront aux rituels religieux à l’intérieur de la synagogue et ne concerneront que les Juifs résidant en […]

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Le pèlerinage de la Ghriba aura lieu du 11 au 18 mai 2025

Le pèlerinage de la Ghriba, sur l’île de Djerba, pour cette année, aura lieu du 11 au 18 mai 2025.

Il se limitera aux rites religieux à l’intérieur de la synagogue et aux juifs résidant sur le territoire tunisien, selon un communiqué du comité d’organisation dont la TAP a eu copie.

Dans son communiqué, le comité salue les efforts entrepris par les autorités concernées pour assurer le déroulement de cette visite annuelle dans les meilleures conditions, réitérant que « la Tunisie demeurera une terre de tolérance, de paix et de coexistence ».

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René Trabelsi appelle à l’unité après l’agression d’un bijoutier juif à Djerba

Un vent d’inquiétude a soufflé sur l’île de Djerba jeudi 8 mai 2025. En plein jour, dans un quartier commerçant habituellement paisible, un bijoutier djerbien de confession juive a été violemment agressé à l’arme blanche. L’attaque, aussi soudaine qu’inexpliquée, a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, alimentant une vague d’indignation, de spéculations et d’émotions.

Les premières images ont circulé peu après les faits : on y voit la victime, visiblement blessée, recevoir des soins d’urgence dans un établissement hospitalier. Selon des sources locales, son état est désormais stable. Mais des questions restent entières.

Pourquoi cet homme a-t-il été attaqué ? Est-ce un banal fait divers, un vol qui a mal tourné ? Ou faut-il y voir une motivation plus sombre, plus symbolique ? L’absence de communication officielle dans les heures qui ont suivi n’a fait qu’alimenter les doutes, d’autant plus que l’agression est survenue le jour même de la visite du ministre tunisien des Affaires religieuses à Djerba, un fait troublant pour beaucoup.

Les réactions s’enchaînent

La résonance de l’affaire dépasse rapidement les frontières de l’île. À Tunis, mais aussi à l’international, les réactions s’enchaînent. L’ancien ministre du Tourisme, René Trabelsi, lui-même originaire de Djerba et profondément lié à la communauté juive tunisienne, a publié un message fort sur ses réseaux sociaux.

« La Tunisie reste un pays de coexistence et de tolérance », affirme-t-il. Dans un ton résolument apaisant, il insiste : « Ces actes isolés ne reflètent en rien l’esprit du peuple tunisien, reconnu pour sa solidarité et son unité ». Il évoque une île soudée, où toutes les communautés vivent ensemble depuis des siècles, et exprime sa confiance dans les institutions sécuritaires et judiciaires du pays. « La Tunisie va bien et restera toujours une terre de paix et d’harmonie », conclut-il.

Mais tous ne partagent pas cette sérénité. Le ministre israélien des Affaires étrangères a, quant à lui, dénoncé avec vigueur « une agression contre un citoyen juif à Djerba », appelant les autorités tunisiennes à garantir la sécurité de la communauté juive. Sa déclaration, relayée notamment par Al Jazeera, a ravivé les tensions et jeté une lumière internationale sur une affaire encore floue.

Des versions contradictoires

Car les motivations de l’agresseur demeurent incertaines. Des témoins évoquent une tentative de vol. D’autres redoutent un acte antisémite, voire un geste terroriste. Dans ce climat trouble, certaines voix locales, proches de la victime, avancent une tout autre version : il s’agirait d’un différend personnel, d’un vieux contentieux entre deux hommes qui se connaissaient depuis longtemps. Un règlement de comptes, en somme, bien plus qu’un acte à portée communautaire.

Pour l’heure, ni la thèse de l’antisémitisme ni celle du conflit privé n’ont été confirmées. L’enquête suit son cours, mais l’attente d’une parole officielle se fait de plus en plus pressante, dans un contexte où le moindre silence nourrit les interprétations les plus diverses.

Une île en quête d’apaisement

À Djerba, la communauté retient son souffle. L’île, qui accueille chaque année des milliers de pèlerins à la Ghriba, plus ancienne synagogue d’Afrique, est un symbole de coexistence. L’agression de jeudi a fragilisé cette image, sans pour autant l’effondrer. Beaucoup, comme René Trabelsi, veulent croire que l’unité prévaudra, que les faits seront éclaircis et que justice sera rendue — sans instrumentalisation ni précipitation.

Lire aussi: Djerba, les bébés viennent bronzer et les flamants roses déposer leurs œufs

Mais dans l’intervalle, l’affaire rappelle à quel point, dans un climat régional instable, chaque incident peut devenir le foyer d’une crise plus vaste. Et combien il est crucial, dans de tels moments, de séparer l’émotion de l’information, et la rumeur de la vérité.

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René Trabelsi : « La Tunisie restera un pays de tolérance et de coexistence »

René Trabelsi : « La Tunisie restera un pays de tolérance et de coexistence »

À la suite de l’agression dont a été victime un citoyen tunisien de confession juive sur l’île de Djerba, l’organisateur des pèlerinages à la Ghriba, René Trabelsi, a réaffirmé son attachement aux valeurs de tolérance et de coexistence en Tunisie. Dans une publication diffusée ce vendredi, il a déclaré que « la Tunisie restera toujours […]

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Hakim Tounsi │ «La Tunisie doit reprendre la main sur son destin touristique»

Nous publions ci-dessous un entretien avec l’économiste, dirigeant fondateur d’Authentique International à Paris, qui analyse les évolutions de l’industrie, les retards enregistrés par les opérateurs tunisiens dans ce domaine et les moyens de les rattraper pour remettre la destination Tunisie dans les radars des voyagistes et des voyageurs.

Propos recueillis par Imed Bahri

Kapitalis : Vous êtes l’un des observateurs attentifs de l’évolution du tourisme tunisien depuis Paris. Quelle est, selon vous, la principale transformation à laquelle le secteur est aujourd’hui confronté ?

Hakim Tounsi : Le changement majeur, c’est la disparition progressive du modèle «TO-charter» au profit du «package dynamique». Aujourd’hui, les voyageurs veulent de la souplesse, de la réactivité, et surtout de la personnalisation. Avec les outils numériques, ils composent leur voyage à la carte, en ligne, souvent à partir des résultats proposés par des plateformes comme Google Flights, Booking.com ou Expedia.

Ce basculement bouleverse les codes : ce n’est plus le voyagiste qui maîtrise le parcours client, mais le client lui-même, guidé par ce qu’il voit en premier sur les moteurs de recherche. Cela impose une refonte complète de la stratégie touristique tunisienne : il faut redevenir visible là où les décisions se prennent désormais, c’est-à-dire sur les plateformes digitales.

Quels leviers concrets proposez-vous pour accompagner cette mutation ?

Il faut agir vite et de manière ciblée. Le premier levier, c’est l’accessibilité aérienne, surtout en haute saison. Chaque été, la hausse des prix des billets d’avion – principalement en raison du retour massif des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) – rend la destination Tunisie moins attractive pour les touristes internationaux. Je propose donc que Tunisair mette en place, de façon ponctuelle, des vols gros porteurs loués en ACMI (avec équipage), notamment début juillet et fin août. Cela permettrait d’absorber une partie du trafic TRE tout en stabilisant les prix. Et cela peut être financé par les ventes anticipées, donc sans solliciter de budget public immédiat. Ce type de dispositif a déjà été testé avec succès en 2006.

Un autre levier, très opérationnel et à coût quasi nul, serait d’autoriser temporairement la cinquième liberté pour les compagnies aériennes étrangères opérant des vols affrétés par les tour-opérateurs français. Cela signifie que, par exemple, une compagnie tchèque ou polonaise qui affrète un avion de son pays d’origine vers Djerba, pourrait ensuite réaliser un vol aller-retour entre la Tunisie et la France. De la même manière, la Tunisie pourrait profiter de toute la capacité aérienne de l’Europe de l’Est qui opère au départ des aéroports français dans le cadre de l’Open Sky européen. C’est une mesure qui permettrait aux TO de mieux négocier leurs plans de vol, d’augmenter les capacités disponibles, et surtout de lutter contre la hausse tarifaire estivale devenue structurelle. Mais pour être efficace, cette autorisation doit être annoncée très en amont, afin que les TO puissent intégrer la Tunisie dans leurs plannings sans craindre des refus de trafic de dernière minute. C’est une solution rapide, efficace, et conforme aux pratiques de nombreux pays concurrents de la Méditerranée.

Vous évoquez aussi un Fonds de soutien à la connectivité touristique. De quoi s’agit-il ?

C’est un outil stratégique. La Tunisie est aujourd’hui mal connectée sur le plan régional. Si vous voulez aller à Tozeur ou Tabarka, les options aériennes sont très limitées, voire inexistantes. Le Fonds de soutien à la connectivité touristique (FSCT) permettrait de soutenir financièrement des lignes vers ces aéroports secondaires, en s’appuyant sur un montage public-privé : une base symbolique apportée par l’ONTT, des contributions volontaires d’acteurs privés (hôteliers, agences, TO), et un effet levier via des financements européens ou internationaux.

Plus concrètement, ce fonds pourrait être alimenté par des subventions publiques du Ministère du Tourisme et de l’ONTT, une réaffectation partielle de la taxe de séjour locale, des contributions volontaires des professionnels du secteur (groupes hôteliers, agences, fédérations régionales), une éco-contribution intégrée au prix des packages touristiques ou billets d’avion, et surtout, par des guichets internationaux tels que l’Union Européenne (ENI CBC Med, Interreg Next Med), la Banque Mondiale, la BAD ou la Berd.

L’objectif est double : dynamiser le tourisme régional tout en soutenant les économies locales. En finançant l’ouverture ou le maintien de lignes stratégiques, ce fonds permettrait aussi aux compagnies aériennes de prendre moins de risques commerciaux en desservant des destinations moins rentables à court terme mais cruciales pour le développement équilibré du tourisme tunisien. Ce serait aussi un puissant levier d’attractivité pour les investisseurs hôteliers et les tour-opérateurs qui souhaitent diversifier leurs offres.

Vous parlez beaucoup de Tozeur comme territoire pilote. Pourquoi ce choix ?

Je parle de Tozeur mais je parle aussi de Tabarka, du Nord-Ouest tunisien, des régions emblématiques du potentiel inexploité. Il y a une histoire, un patrimoine naturel exceptionnel, une identité forte, mais aujourd’hui tout est à l’arrêt ou presque. Une dizaine d’hôtels restent fermés à Tozeur. Pourtant, l’aéroport fonctionne, et des compagnies comme Transavia opèrent déjà deux vols hebdomadaires depuis Paris. Si on relance un peu plus de connectivité – notamment depuis Lyon ou Nice voire Madrid ou Berlin – et qu’on accompagne les hôteliers pour la réouverture progressive des établissements, on peut recréer une dynamique en deux ou trois ans.

Il faut coordonner tout cela avec une vraie campagne de promotion et d’activation des réseaux de distribution, en particulier les agences de voyages et les OTA. C’est faisable, mais il faut avec la volonté politique un minimum de pilotage.

L’expérience de Tozeur doit être rapidement rééditée à Tabarka, une région magnifique avec des infrastructures presque totalement à l’arrêt souffrant de l’absence totale de connectivités aériennes directe.

Justement, vous insistez aussi sur les OTA et le digital. La Tunisie a-t-elle raté le virage ?

Le constat est sans appel : la Tunisie souffre d’un manque voire d’absence de visibilité sur les grandes plateformes en ligne. Sur Booking.com, par exemple, aucune ville tunisienne ne figurait dans le Top 10 des destinations recherchées par les Français pour les vacances de Pâques 2025. Pendant ce temps, Marrakech ou les Canaries raflent la mise.

Le digital, aujourd’hui, c’est le nerf de la guerre. Il faut des campagnes sponsorisées, des accords avec les OTA, mais aussi une mobilisation des réseaux d’agences traditionnelles, qui gardent un vrai pouvoir de prescription. Des réseaux comme Selectour, TourCom, Havas Voyages ou le Cediv en France, peuvent être nos meilleurs alliés. Mais cela suppose une stratégie concertée, cofinancée, entre l’ONTT, les opérateurs privés et les distributeurs. C’est cela, la nouvelle diplomatie économique et marketing.

En conclusion, quel est votre message aux décideurs du tourisme tunisien ? Le monde a changé, et nous devons en prendre acte. Le tourisme tunisien dispose de ressources considérables : une position géographique idéale, une culture accueillante, une diversité d’expériences. Mais nous devons changer de posture. Cela passe par une vision claire, des dispositifs simples, et des partenariats intelligents. Le digital, l’aérien, et le travail de terrain doivent être pensés ensemble. Ce n’est pas un appel à la révolution, mais à la cohérence. Il est temps que la Tunisie reprenne la main sur son destin touristique, avec des solutions concrètes, pragmatiques, cohérentes et immédiatement activables.

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A Djerba, le Semi-Marathon Ulysse veut renforcer son attrait touristique

Ramener des coureurs professionnels et amateurs pour prendre part au Semi-Marathon Ulysse Djerba. C’est l’ambition des organisateurs qui entendent donner à leur événement un caractère beaucoup plus international. Les dates de l’édition 2026 sont pour cela déjà fixées.

Après avoir réussi sur le plan national, c’est vers l’étranger que le semi-marathon Djerba Ulysse veut se tourner. Après une 5e édition qui a tenu toutes ses promesses, le temps semble venu pour ses organisateurs d’internationaliser cette compétition sportive, l’ambition étant d’en faire une manifestation annuelle qui attirerait des compétiteurs de plusieurs pays étrangers et donc créer une dynamique à cette période de l’année qui constitue le creux de la vague sur le plan touristique.

Car en février, Djerba a l’avantage d’avoir des centaines de chambres disponibles dans ses hôtels. Les avions sont loin d’être pleins et la météo affiche souvent un soleil radieux à l’image de l’édition 2025 qui s’est courue sous 18 degrés.

Participation record

Tout a commencé par une initiative de la société civile qui a abouti en 2019. Le Sporting Club de Djerba, la Fondation Djerba Développement Durable et le DMO Djerba (Djerba Management Organisation) ont, ensemble, créé le Semi-Marathon Ulysse Djerba, chaque association apportant sa pierre à l’édifice qui, au fil des éditions, s’est imposé comme un rendez-vous sportif et festif incontournable, témoignant de son ancrage durable dans le paysage insulaire et de son ambition de devenir un événement international majeur.

Avec un record de participation de 1 727 coureurs lors de sa 5ᵉ édition le 23 février 2025, l’événement confirme son attractivité et son rôle central dans la promotion du sport, du tourisme et de la durabilité à Djerba.

Un événement sportif, touristique et socialement engagé

Le Semi-Marathon Ulysse Djerba ne se limite pas à une simple compétition sportive. Il contribue activement à l’animation de l’île en offrant un programme d’animations festives sur deux jours, transformant Houmet Souk et la route touristique en un véritable parcours de fête et de partage.

Le départ a été donné devant le Théâtre de plein-air, sous une grande arche marquant le coup d’envoi des trois courses proposées : 5 km, 10 km et 21 km, permettant à un large public de participer, des amateurs aux sportifs confirmés. L’engouement populaire était au rendez-vous, avec des centaines d’habitants rassemblés pour encourager les coureurs.

L’événement se distingue également par une forte participation féminine, atteignant près de 50 % sur le 5 km, 38 % sur le 10 km et 15 % sur le semi-marathon, témoignant de son rôle dans la promotion de l’inclusion et du sport pour tous.

Un rayonnement régional et international en pleine expansion

L’édition 2025 a vu une croissance significative du nombre de participants internationaux, notamment grâce à des délégations venues d’Algérie, de Libye, du Maroc et de France, ainsi qu’à la participation de nombreux vacanciers séjournant dans les hôtels de l’île.

Dans une dynamique de développement et de reconnaissance internationale, l’organisation a franchi une nouvelle étape avec l’homologation officielle du parcours par un certificat de mesurage international valable pour cinq ans. Cette certification ouvre la voie à une participation croissante d’athlètes internationaux et à un rayonnement élargi pour les prochaines éditions.

Afin de renforcer cette ambition, les inscriptions pour l’édition 2026, prévue le 15 février, seront bientôt ouvertes sur le site officiel de la course.

Une stratégie ambitieuse pour l’internationalisation

Dans cette dynamique, le Semi-Marathon Ulysse Djerba bénéficiera du soutien du programme Tounes Wejhatouna, financé par l’Union européenne, qui accompagnera l’événement dans sa communication et sa promotion en tant qu’exemple de tourisme durable en Méditerranée.

« Nous allons, avec nos partenaires, déployer une stratégie de communication ambitieuse afin de renforcer la notoriété du Semi-Marathon Ulysse Djerba sur la scène internationale », a déclaré Farhat Ben Tanfous, membre du comité d’organisation et porte-parole de l’événement, lors d’une conférence de presse précédant la course.

Cette stratégie comprend plusieurs axes :

-Une présence sur les salons professionnels et grand public, en partenariat avec l’ONTT et les acteurs du tourisme en Europe.

– La mise en place de forfaits voyage comprenant billet d’avion, hébergement et inscription à la course, commercialisés par Tunisie Booking, partenaire stratégique.

-L’implication des hôtels partenaires, notamment la chaîne Magic Hotels du groupe TUI et le Radisson Palace Djerba, qui mettront en place des offres spéciales pour les coureurs internationaux.

Un engagement fort des partenaires et sponsors

Le succès du Semi-Marathon Ulysse Djerba repose sur l’implication de nombreux partenaires engagés dans une démarche de responsabilité sociétale (RSE) et dans la promotion du développement durable à Djerba.

-Partenaires institutionnels et de communication :

Tounes Wejhatouna (Union européenne), ONTT, Fondation Djerba Développement Durable, Sporting Club de Djerba, DMO Djerba.

-Sponsors logistiques et financiers engagés dans l’impact social :

Tunisie Telecom, qui accompagne la digitalisation de l’événement et la connectivité des participants.

Microcred (Fondation Abdelwaheb Ben Ayed), qui soutient l’inclusion financière des jeunes entrepreneurs locaux.

Comar Assurances, apportant son expertise pour garantir la sécurité et l’assurance de tous les coureurs.

-Partenaires techniques et opérationnels :

Ben Jemâa Motors, fournisseur officiel des véhicules d’encadrement de la course.

Cristaline, assurant l’approvisionnement en eau pour une course écoresponsable.

-Partenaires hôteliers et touristiques pour un accueil optimal des participants :

Magic Hotels du groupe TUI et Radisson Palace Djerba, qui mettent en place des formules d’hébergement dédiées aux coureurs et à leurs familles.

Tunisie Booking, facilitant l’organisation des séjours avec des packages complets pour les visiteurs étrangers.

Une aventure à suivre en 2026

L’édition 2026 est d’ores et déjà annoncée pour le 15 février. Avec une vision toujours plus ambitieuse et des engagements solides en matière de tourisme durable, d’inclusion sociale et de rayonnement international, le Semi-Marathon Ulysse Djerba s’impose comme un événement sportif incontournable en Méditerranée.

« Le rendez-vous est donné pour février 2026 pour une nouvelle édition qui s’annonce encore plus grandiose », soulignent encore les organisateurs.

Semi-marathon Djerba 2019: que s’est-il passé lors de la première édition

Deuxième édition du Semi-marathon Djerba Ulysse en 2020

Tout sur l’édition 2023 du semi-marathon Djerba Ulysse (3e édition)

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Mohamed Jerad change de costume de travail

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Mohamed Jerad a annoncé qu’il quittait le Radisson Blu Palace Resort & Thalasso Djerba, faisant prévaloir son droit à la retraite. Un départ qui n’a laissé personne indifférent.

Si la nationalité djerbienne existait, elle lui aurait été sans conteste décernée par les insulaires eux-mêmes. Lui, c’est Mohamed Jerad, l’emblématique militant du tourisme à Djerba, mais pas que.

En 35 ans de carrière au sein du groupe UTIC et de son hôtel Radisson Blu Djerba, il y a été d’abord directeur commercial avant d’en devenir le directeur général, sur le papier, mais qui en a assuré le management en véritable «père de famille».

Mohamed Jerad vient d’annoncer son départ à la retraite, bien qu’il n’aie pas encore atteint les 60 ans habituellement requis dans le secteur privé. Il quitte l’hôtel qu’il a piloté et au sein duquel il laisse l’image d’un manager engagé et totalement investi dans son bon développement. Un départ salué avec beaucoup d’émotions de la part de ses équipes mais également de ses partenaires professionnels.

Car à Djerba, on a encore du mal à concevoir le Radisson sans son emblématique agitateur. Défenseur invétéré de l’île et de son tourisme -en bon djerbien qu’il est devenu au fil des ans- Mohamed Jerad est aussi celui qui a lancé un concept, le Djerba Music Land, devenu le festival par excellence qui se déroule chaque année en août et qui met l’île «sans dessus dessous».

Pour la petite histoire, tout est parti en 2016 d’une Beach Party en pleine crise du tourisme, organisée sur la plage de l’hôtel Radisson, afin d’essayer de créer une animation dans la zone et la faire sortir du marasme dans lequel elle s’était installée bien malgré elle.

Cette Beach Party a fini par prendre une dimension insoupçonnée, au point qu’elle s’est transformée au fil des ans en un événement qui crée une agitation économique et touristique sans pareille sur l’île.

Mohamed Jerad quitte la direction générale de l’hôtel Radisson Djerba mais ne tourne pas la page du tourisme. Il va désormais s’impliquer dans sa nouvelle passion après l’hôtellerie, celle de l’événementiel avec sa société Tunisia Music Land qui va assurer la continuité de l’organisation du Djerba Music Land, suivi par d’autres concepts attendus dans d’autres régions.

Ce n’est donc pas un adieu puisqu’il arborera sans aucun doute encore les artères de Djerba coiffé de son chapeau emblématique dont il ne sépare jamais.

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A Djerba, le Semi-Marathon Ulysse entre sport, inclusion et engagement environnemental

Le Semi-Marathon Ulysse Djerba revient pour sa 5ᵉ édition ; un rendez-vous qui dépasse les frontières du sport étant devenu un événement d’émotions, de partage et de sensibilisation.

Le 23 février 2025, l’île des rêves vibrera au rythme des foulées des 1500 coureurs attendus en provenance de divers horizons, unis par la passion du dépassement de soi et une vision commune pour un avenir durable.

Cette date n’a pas été choisie par hasard mais intervient en weekend et correspond au climat tempéré de l’île, de même qu’elle permet aux adeptes de ce genre de compétition de se préparer pour des épreuves sportives similaires nationales ou internationales.

Une édition exceptionnelle

« Nous invitons tous les passionnés de sport, les amoureux de Djerba et les défenseurs d’un avenir durable à nous rejoindre pour cette édition exceptionnelle. Ensemble, faisons que notre île demeure non seulement une terre de rêves, mais aussi une terre d’espoir », déclarent les organisateurs de cet événement fédérateur qui a fait de l’inclusion le cœur de son ADN.

Ce véritable festival sportif est en effet organisé comme à chaque édition conjointement par le Sporting Club de Djerba, la Fondation Djerba Développement durable ainsi que par le DMO Djerba (Djerba Management Organisation), avec l’appui de plusieurs autres associations de la société civile qui contribuent activement à la dynamique culturelle, sportive et associative insulaire.

Cette édition marque une nouvelle étape dans l’évolution du Semi-Marathon Ulysse Djerba. Plus qu’une simple course, c’est une célébration des valeurs humaines et sportives. Avec la volonté affirmée de ses organisateurs de lui donner une dimension internationale, Djerba étant le carrefour où les cultures se croisent et s’enrichissent, sous l’égide de l’effort et de la convivialité.

Nouveau parcours, nouveau départ

Cette année, le parcours a été changé : le départ et l’arrivée se feront en face du Théâtre de plein-air de Houmet Souk. La course traversera le chef-lieu de Djerba à travers ses quartiers puis Taourit, Fatou, Ghizen et Mezraya pour un retour qui se fera par la route touristique en bord de mer.

Par ailleurs, le semi-marathon va prendre cette année une dimension plus professionnelle avec une logistique améliorée et des standards élevés. A ce titre, le parcours a reçu un certificat de mesurage international valable pour 5 ans. Il est, d’après les officiels internationaux, techniquement encore meilleur.

Autre nouveauté : en plus des distances mythiques des 5 km et 21 km de course, une nouvelle épreuve de 10 km fait son entrée. Adaptée aux amateurs comme aux passionnés, elle offre une opportunité supplémentaire de vivre cette aventure sportive dans un cadre aussi enchanteur qu’inspirant.

Plusieurs équipes des pays voisins se sont déjà inscrites, confirmant ainsi l’intérêt qu’elles portent à cette compétition qui réunit amateurs et professionnels, Tunisiens et étrangers. Plusieurs hôtels et agences de voyages ont d’ailleurs annoncé la participation de leurs hôtes.

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L’apport des habitants

Pour sa part, l’Office national du tourisme tunisien soutient cette manifestation à travers ses différentes représentations à l’étranger qui ont diffusé l’information et qui vont permettre à plusieurs journalistes spécialisés de couvrir le semi-marathon, voire même y prendre part pour certains.

Source précieuse d’énergie pour les coureurs, les habitants de l’île répondront encore présents pour faire de ce rendez-vous un moment inoubliable et pour que cette fête sportive soit totale.

Au-delà des courses, l’événement s’étendra sur trois jours de festivités. Animations de rue, concerts, et activités culturelles transformeront Djerba en un espace de vie et de joie, où les jeunes et moins jeunes découvriront les bienfaits du sport et de la vie active.

« Nous croyons fermement que le sport est un langage universel, capable de rassembler sans distinction. C’est pourquoi la course des personnes en situation de handicap, organisée la veille du semi-marathon, reste un moment clé du marathon. Véritable hommage au courage et à la résilience, cette course nous rappelle que chaque pas, petit ou grand, est une victoire », ajoutent les organisateurs.

Des partenaires engagés

Le Semi-Marathon Djerba Ulysse ne cesse de gagner en envergure, porté par l’engagement sans faille de ses partenaires. Bien plus que de simples sponsors, les marques et entreprises engagées font désormais de l’événement un rendez-vous annuel incontournable. En plus de soutenir la course, elles y voient une occasion unique de rassembler leurs collaborateurs autour d’actions de team-building et de renforcer leur lien avec les clients de la région.

Preuve de cet attachement, la quasi-totalité des partenaires historiques ont renouvelé leur engagement. Une fidélité qui confirme l’attractivité grandissante du marathon et témoigne du sérieux de son organisation et de son déroulé.

Le Marathon Ulysse Djerba, adhérant au projet Djerba Zéro Carbone, se veut également un moteur de changement. Sous le slogan « Un coureur, un arbre », chaque participant contribuera à la reforestation et à la préservation de l’île sous forme de déclaration forte et en tant que pas collectif vers un avenir où Djerba incarne l’exemple d’une destination écoresponsable.

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Nouvelair prépare de nouveaux vols au départ de Manchester

La compagnie tunisienne a obtenu de nouveaux slots au départ de l’aéroport de Manchester.

De nouveaux vols sont programmés par la compagnie Nouvelair. Celle-ci vient d’obtenir le feu vert de l’aéroport britannique de Manchester pour opérer deux nouvelles routes.

Le transporteur va en effet relier Tunis et Djerba au départ de cet aéroport, considéré comme le premier de province (et 4e en Angleterre après les 3 grandes plates-formes londoniennes).

Les vols devraient débuter avec la saison été 2025.

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Djerba: le Baya Beach passe dans le giron de Medina Hotels

La chaîne Medina Hotels (société La Paix) élargit son porte-feuille et s’installe à Djerba.

L’hôtel Baya Beach Aqua Park, classé 3 étoiles et disposant d’une capacité de 700 lits, a été loué pour une période de 15 ans à la société La Paix.

Situé en bord de mer à Djerba, l’établissement va subir des travaux de rénovation avant de rouvrir ses portes en avril 2025 sous l’enseigne Medina Hotel.

Il s’agit du 5e établissement pour cette chaîne qui compte 3 hôtels en propriété à Yasmine Hammamet, le Regency à Gammarth et désormais cette unité à Djerba.

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