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Tunisie │ Des finances publiques toujours vulnérables

Le déficit budgétaire de la Tunisie devrait diminuer légèrement à 5,8% du PIB en 2025, contre 6,2% en 2024, mais ses finances publiques et sa position extérieure resteront vulnérables, en l’absence de progrès dans la modernisation de l’économie.

C’est ce qu’indique la Banque mondiale (BM) dans son dernier Bulletin de mise à jour économique consacré à la Tunisie, intitulé «Une meilleure connectivité pour la croissance», ajoutant que la modération de la croissance des subventions, la baisse des dépenses d’investissement et la hausse des recettes fiscales, soutenues par quelques hausses de certains taux d’imposition, en particulier l’impôt sur les sociétés, sont autant de facteurs pouvant favoriser la légère baisse du déficit budgétaire.

Si la situation macroéconomique devrait se stabiliser, les finances publiques et la position extérieure de la Tunisie resteront, cependant, vulnérables en l’absence de financements extérieurs suffisants et de progrès dans la modernisation de l’économie, alerte la banque.

S’agissant du déficit commercial courant, il devrait légèrement s’accroître à 1,8% du PIB en 2025 avec un creusement du déficit commercial également dû à l’incertitude commerciale, en partie compensé par la croissance modérée du tourisme et la baisse attendue des prix du pétrole.

Pour ce qui est de l’emprunt extérieur, l’institution financière estime qu’il resterait une source importante de financement du compte courant ainsi que de remboursement de la dette. Et d’ajouter que le financement des déficits pourrait nécessiter une augmentation du financement extérieur et des réformes face à l’important calendrier de remboursement de la dette à court terme.

Malgré la baisse du déficit, souligne la même source, les besoins de financement bruts devraient être stables en termes nominaux en 2025 (28 milliards de dinars tunisiens, soit 15,6% du PIB) en raison de l’augmentation du remboursement de la dette.

Les deux tiers du financement devraient être des amortissements, dont près de la moitié externe.

Pour la BM, le financement du déficit restera difficile étant donné la stratégie de limitation de l’endettement extérieur et des contraintes au financement monétaire.

Il serait nécessaire, estime la banque, que les prêts souverains couvrent la plupart des besoins de financement extérieur si la Tunisie souhaite éviter la dépendance au financement monétaire du budget par le biais des réserves.

D’après Tap.

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Les incertitudes du commerce mondial pèsent sur la croissance tunisienne

La croissance économique tunisienne devrait connaître une légère hausse durant la période 2025-2027 si les conditions de sécheresse s’atténuent. Toutefois, les risques à la baisse restent élevés, estime la Banque mondiale (BM) dans un bulletin de conjoncture économique consacré à la Tunisie (Printemps 2025).

La BM avait prévu pour la Tunisie une croissance de 1,9% en 2025 dans son récent rapport sur la situation économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, publié en avril dernier. Mais cela, reste tributaire d’une amélioration continue des précipitations et une reprise tardive du secteur manufacturier.

Dans ce nouveau bulletin, intitulé «Une meilleure connectivité pour la croissance», la BM a indiqué que l’amélioration des précipitations, conjuguée à l’augmentation du taux de remplissage des barrages, devrait aider le secteur agricole à récupérer pleinement les pertes de 2023.

Cependant, l’incertitude croissante du commerce mondial pourrait avoir un impact sur l’économie en raison d’une baisse de la demande extérieure, en particulier dans l’Union européenne (UE), principale destination des exportations tunisiennes.

Selon l’institution financière, tous ces facteurs réduiraient la croissance de l’économie, en particulier celle du secteur manufacturier, qui devrait encore être négative en 2025. Cela est de nature à réduire à son tour quelque peu la croissance des services par le biais des liens en amont et en aval.

La croissance devrait finalement se stabiliser autour de 1,6–1,7 % en 2026–27, mais les prévisions restent soumises à des risques de baisse importants. Les prévisions reposent sur la convergence des taux de croissance sectoriels vers leur taux à moyen terme.

Cependant, alerte encore la BM, l’incertitude croissante du commerce mondial, les conditions de financement extérieur limitées et une nouvelle sécheresse pourraient poser des problèmes de croissance et de stabilité macroéconomique pour la Tunisie.

Par ailleurs, si les conditions de financement extérieur ne s’améliorent pas, l’accès aux devises étrangères pourrait rester insuffisant, ce qui risquerait d’exacerber les tensions sur le taux de change et les prix, avec des effets défavorables sur l’activité économique et l’emploi.

Pour l’institution financière, les perspectives à moyen terme s’amélioreraient sensiblement, seulement, si la Tunisie prenait des mesures pour renforcer ses politiques budgétaires, moderniser ses entreprises publiques et favoriser une plus grande concurrence intérieure.

D’après Tap.

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