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Le Sénégal met en place une fiscalité numérique pour renforcer sa souveraineté économique

Le Sénégal a franchi une nouvelle étape dans sa stratégie de développement numérique avec l’entrée en vigueur, en juillet 2024, d’une taxe numérique de 18 %. Cette mesure s’inscrit dans une volonté plus large de bâtir une fiscalité adaptée à l’économie numérique, tout en assurant une plus grande équité entre les acteurs traditionnels et numériques.

La taxe s’applique à plusieurs services numériques devenus courants dans le quotidien des citoyens, notamment le streaming (audio et vidéo), les abonnements logiciels (SaaS), le cloud computing, la publicité en ligne, les jeux vidéo téléchargeables ainsi que les applications mobiles payantes. En quelques mois, elle a permis de mobiliser plus de 1,7 million de dollars de TVA.

Lors d’un panel de haut niveau consacré à la fiscalité de l’économie numérique, Boubacar Roger Thiam, Directeur de l’Économie Numérique et des Partenariats et Secrétaire de la CEAC, a salué les efforts du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN), sous la direction d’Alioune Sall, ainsi que la collaboration étroite avec le Ministère des Finances et du Budget dirigé par Cheikh Diba.

Cette réforme s’inscrit dans le cadre du New Deal Technologique, un programme national visant à positionner le numérique comme levier de transformation économique structurelle. Plutôt que de freiner l’innovation, cette approche fiscale entend reconnaître la valeur créée localement par les plateformes numériques et contribuer au financement du développement national.

Avec cette initiative, le Sénégal confirme son ambition de construire un modèle fiscal souverain, moderne et inclusif, adapté aux enjeux de l’économie du 21e siècle.

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Atelier à Tunis pour un plan d’action contre criquet pèlerin

Les travaux de l’atelier d’élaboration d’un plan d’action régional pour faire face à la résurgence exceptionnelle du criquet pèlerin dans la région occidentale incluant l’Afrique du Nord a démarré le 5 mai 2025 à Tunis.

Cet atelier organisé par la FAO à travers la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO) a été marqué par la présence de Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche lors de la cérémonie d’ouverture, et Mohamed Amrani, chargé des affaires courantes au bureau de la FAO en Afrique du Nord à Tunis.

L’atelier réuni les responsables des unités nationales de lutte antiacridienne des onze pays membres de la commission à savoir, l’Algérie, le Burkina Faso, la Gambie, la Libye, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et la Tunisie. Participent aussi des représentants du siège de la FAO, du Bureau régional pour l’Afrique, du Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), ainsi que le secrétariat de la CLCPRO et de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région centrale (CRC).

M. Amrani, a souligné les efforts et l’engagement du gouvernement tunisien dans la lutte acridienne et témoigné du rôle clé que joue la Tunisie ainsi que celui de la FAO à travers la CLCPRO. La Tunisie fait preuve d’un soutien indéfectible pour la réussite des efforts communs pour faire face à la résurgence acridienne pour la période estivale 2025.

M. Ben Cheikh a affirmé qu’en tant que membre de la CLCPRO que «la Tunisie a toujours soutenu les efforts de la DLCA et des Etats membres dans la mise en œuvre des activités liées à la lutte préventive contre ce ravageur, même si elle ne rencontre pas de criquets chaque année en raison de sa classification en tant que pays d’invasion. Cependant, le 12 mars 2025, des groupes de criquets pèlerins ont été récemment enregistrés dans le sud de la Tunisie… Depuis le début de l’infestation par ce ravageur, environ 4 900 hectares ont été traités, dont environ 2 500 hectares par voie aérienne, sur les différents stades de l’insecte, des adultes aux nymphes. Le ministère a activé le Comité national de vigilance et de lutte antiacridienne et ses comités régionaux dans les provinces touchées. Tous les moyens et fournitures nécessaires à la lutte contre le ravageur (véhicules à quatre roues motrices, pulvérisateurs à dos, pulvérisateurs montés sur voiture et un hélicoptère) ont été mis à leur disposition.

De son côté, Mohamed Lemine Hamouni, secrétaire exécutif de la CLCPRO a précisé qu’il s’agit d’«une résurgence acridienne inhabituelle, marquée par des dynamiques de migration et de reproduction du criquet pèlerin qui n’ont plus été observées depuis plusieurs années. Les conditions écologiques favorables, combinées à l’inaccessibilité de certaines zones du Sahel, ont contribué à l’ampleur de cette situation». 

Les travaux de cet atelier ont pour ambition de franchir une nouvelle étape et établir collectivement un plan d’action régional, structuré de manière à se préparer pour faire face aux vols de retour des essaims et de groupes de criquets qui arriveront dans les pays du Sahel durant la période estivale où ils entameront leurs reproductions, augmentant ainsi leurs effectifs et causant plus de dégâts sur les zones fragiles de cultures. «Nous devons conjuguer nos forces, partager nos expertises, et coordonner nos interventions pour assurer une réponse régionale cohérente et efficace», a conclu le secrétaire exécutif de la CLCPRO.

Communiqué.

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