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Tunisie : lancement d’un programme Tuniso-Suisse pour l’emploi de 2000 jeunes sans emploi

Le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle a lancé mercredi, au siège de l’académie diplomatique international de Tunis, un programme de financement basé sur les résultats pour l’emploi des jeunes en Tunisie, réalisé dans le cadre de la coopération Tuniso-Suisse, a souligné le ministère de l’emploi dans un communiqué publié sur sa page facebook.

Ce programme qui se poursuivra jusqu’à l’année 2028, cible les jeunes au chômage et à la recherche d’emploi depuis plus d’un an, âgés entre 18 et 35 ans, qui seront formés aux spécialités techniques selon les besoins du marché, afin de favoriser leur intégration dans le marché de l’emploi.

Environ 2000 jeunes sans emploi, inscrits dans les bureaux de l’emploi et du travail indépendant bénéficieront de ce programme.

A cette occasion, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle Riadh Chaouad a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre du rôle social de l’état qui s’emploie à favoriser l’insertion économique des jeunes et la complémentarité entre les secteurs publics et privés à travers l’instauration d’une nouvelle approche de travail basée sur le financement après l’évaluation des résultats au niveau du recrutement et de l’intégration professionnelle.

Il a mis l’accent sur les relations de coopération séculaires entre la Tunisie et la Suisse dans le secteur de l’emploi, de la formation professionnelle et de la migration circulaire, relevant l’importance de la promouvoir davantage dans le cadre de programmes communs afin de renforcer l’employabilité, l’accompagnement des jeunes sans emploi et leur intégration dans des postes d’emploi stables.

De son côté, l’ambassadeur de Suisse en Tunisie Josef Renggli a salué le haut niveau des compétences tunisiennes et leurs capacité à contribuer au renforcement de la compétitivité des entreprises économiques, soulignant la disposition de son pays à consolider davantage la coopération dans le domaine de l’emploi et à accélérer la mise en œuvre des conventions bilatérales dans ce domaine.

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La face sombre de l’IA dans les jeux pour enfants

Alors que l’intelligence artificielle (IA) promet de révolutionner l’apprentissage et le divertissement des plus jeunes, son usage malveillant dans certains jeux et jouets connectés soulève de graves inquiétudes en Tunisie. Entre incitations à des comportements dangereux, collecte abusive de données et contenus illicites, les risques se multiplient pour les enfants et leurs familles.

Aymen Achouri *

Au cours des derniers mois, plusieurs signalements ont alerté les autorités tunisiennes sur des applications de divertissement prétendument «ludo-éducatives» qui encouragent les enfants à reproduire des gestes à risque, voire à adopter des comportements autodestructeurs. Des psychologues scolaires ont constaté chez certains élèves une dépendance croissante à ces jeux, caractérisée par une pression constante à atteindre des «niveaux secrets» et des défis quotidiens.

«Nous avons vu des enfants refuser de dormir ou de manger tant qu’ils n’avaient pas débloqué le fameux niveau 7», raconte un enseignant de Tunis. Ces mécanismes de gratification instantanée, alimentés par l’IA, exploitent la vulnérabilité des esprits en développement.

Jouets «intelligents» : un espionnage déguisé

Plusieurs parents témoignent aujourd’hui de l’installation, à leur insu, de micros et de capteurs dans des jouets vendus comme interactifs. Ces appareils enregistrent non seulement la voix de l’enfant, mais aussi ses habitudes de jeu et ses réactions émotionnelles. Lorsqu’ils sont connectés à une application mobile, ils transmettent en temps réel ces données à des serveurs dont le niveau de sécurité reste inconnu.

«Mon fils jouait avec un petit robot censé lui apprendre des notions de calcul», confie une mère de famille. Qui ajoute : «J’ai découvert que le robot me demandait systématiquement l’autorisation d’accéder à mon carnet d’adresses et à ma position GPS.»

Contenus inappropriés générés par IA

Un autre danger, plus insidieux, est l’apparition de contenus inadaptés ou choquants créés automatiquement par certains algorithmes : images, récits ou animations qui peuvent mettre en scène des enfants dans des situations de violence ou de nudité. Ces contenus, parfois disponibles via des extensions ou des modules tiers, échappent aux filtres classiques de modération, car ils ne proviennent pas de sources humaines référencées.

«L’IA est désormais capable de générer un scénario complet en quelques secondes, alerte une responsable d’association de protection de l’enfance. Sans supervision, le risque d’exposition à des images traumatisantes devient exponentiel.»

Vers une réponse coordonnée

Face à ces dérives, plusieurs acteurs tunisiens appellent à une action conjointe afin de :

– renforcer la législation en adaptant des textes existants pour encadrer explicitement l’usage de l’IA dans les produits destinés aux mineurs, incluant des obligations de transparence et de sécurité des données;

certifier les jouets connectés par la création d’un label national «IA sûre pour les enfants», attribué après audit technique des dispositifs et vérification de la conformité aux normes de protection de la vie privée;

sensibiliser et former par le déploiement d’ateliers dans les écoles et centres culturels pour former les parents et les enseignants aux mécanismes de manipulation numérique et aux outils de contrôle parental;

veiller et signaler par la mise en place d’une plateforme gouvernementale où toute personne peut signaler un jeu, une application ou un jouet suspect, avec un traitement rapide par une cellule spécialisée.

L’IA recèle un potentiel immense pour stimuler la curiosité et l’apprentissage chez les enfants. Cependant, sans garde-fous solides, elle peut se transformer en vecteur de manipulation, de surveillance abusive et d’exposition à des contenus dangereux.

En Tunisie, la prise de conscience est en marche : il reste désormais à traduire ces alertes en actions concrètes pour garantir un environnement numérique réellement bienveillant pour les plus jeunes.

* Expert en management, relation et coaching client.

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Don de deux bus pour faciliter la mobilité des jeunes à Médenine et Tataouine

L’Organisation internationale pour les Migrations (OIM), a officiellement remis, lundi 28 avril 2025, à Tunis, deux bus aux commissariats régionaux de la jeunesse et des sports des gouvernorats de Médenine et de Tataouine.

Il s’agit d’un appui concret en faveur de la mobilité, de l’inclusion et de l’accès aux opportunités socio-éducatives et culturelles pour les jeunes des régions concernées.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Helma, financé par le ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et mis en œuvre par l’OIM en Tunisie. Elle vise à aider les jeunes Tunisien.nes, à risque d’émigrer irrégulièrement, en particulier celles et ceux qui ne sont ni dans l’éducation, ni dans l’emploi, ni en formation (Neet).

Ce projet s’adresse spécifiquement aux jeunes actifs dans les maisons de jeunes à Mahdia, Médenine, Sfax, et à Tataouine. Il prévoit d’améliorer les opportunités socio-économiques de ces jeunes en facilitant leur accès à la formation technique et professionnelle, à des opportunités d’emploi, au retour à l’école, et en soutenant le développement communautaire.

Le projet Helma s’inspire des priorités nationales telles que la Stratégie nationale pour la jeunesse, ainsi que du cadre de collaboration général, notamment la Stratégie des Nations Unies pour la

Jeunesse 2030, visant à renforcer la participation citoyenne des jeunes, leur employabilité et leur accès équitable aux services sociaux, éducatifs et économiques.

«Cette initiative illustre l’engagement conjoint et fort de l’OIM, des gouvernements Tunisien et italien, en faveur de l’inclusion des jeunes dans le développement socio-économique de la Tunisie»,  a déclaré Azzouz Samri, chef de mission de l’OIM en Tunisie.

L’OIM renouvelle à cette occasion son engagement à poursuivre, avec l’ensemble de ses partenaires, la mise en œuvre d’initiatives concrètes visant à renforcer la mobilité, l’employabilité et le pouvoir d’agir des jeunes générations, notamment dans les régions offrant de grandes perspectives.

Pour plus d’informations sur le projet Helma, veuillez contacter : HELMA-YE@iom.int

Communiqué.

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