Trump et… la poule aux œufs d’or dans les pays du Golfe!!!

Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – La visite du président américain Donald Trump dans les pays du Golfe a bien commencé et elle semble bien juteuse, si on tient compte de ce qu’il a récolté, déjà, en Arabie saoudite, en plus de l’avion de 400 millions de dollars offert gracieusement par le Qatar… D’ailleurs, les intentions du locataire de la Maison Blanche étaient bien claires, avant son départ, pour les monarchies du Golfe, afin qu’ils soient épargnés par de pareilles manigances, à l’exemple du « Printemps arabe », et c’est, aussi, l’occasion pour renflouer les caisses à Fort Knox (la réserve d’or américaine). C’est en quelque sorte la poule aux œufs d’or que Trump est allé chercher dans les pays du Golfe !!!
Trump n’a pas perdu du temps, et il a signé avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, hier, une série d’accords dans la capitale saoudienne, Riyad. La Maison Blanche a également annoncé que l’Arabie saoudite allouerait 600 millions de dollars d’investissements aux USA. Et, comme pour jeter une fleur à cette monarchie du Golfe, Trump a annoncé la levée des sanctions contre la Syrie, comme le lui avait demandé le prince héritier saoudien.
Un communiqué de la Maison Blanche indique que Washington a approuvé une vente d’armes à l’Arabie saoudite d’une valeur d’environ 142 milliards de dollars, décrivant l’accord comme « le plus grand accord de coopération en matière de défense » jamais conclu par Washington.
S’exprimant depuis Riyad sur la Syrie, au début d’un voyage axé sur les accords mais également marqué par une activité diplomatique, Trump a déclaré que sa décision faisait suite à la demande du prince héritier Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto de l’Arabie saoudite, de lever les sanctions.
« Que ne ferais-je pas pour le prince héritier ? » s’est interrogé le président américain, provoquant les rires du public. « Les sanctions ont servi un objectif important, mais il est maintenant temps pour le pays d’aller de l’avant », a-t-il ajouté.
Cette décision représente un changement majeur dans la politique américaine. Les États-Unis ont désigné la Syrie comme État soutenant le terrorisme en 1979, ont imposé de nouvelles sanctions en 2004, puis de nouvelles sanctions après le déclenchement de la guerre civile en 2011.
Un communiqué détaillant l’accord indique qu’il comprend des marchés avec plus de 12 sociétés de matériel de guerre américain dans des domaines tels que la défense aérienne et antimissile, le renforcement des capacités de l’armée de l’air, le développement de l’aéronautique, la sécurité maritime et les communications.