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Météo : fortes pluies et vents violents à partir de ce soir

Selon l’Institut National de Météorologie,  le pays connaîtra, à partir de ce soir, mercredi 14 mai 2025, d’importants changements météorologiques. Des orages et des pluies sont attendus sur les régions à l’ouest, avec des quantités maximales variant entre 30 et 50 millimètres, avant de s’étendre progressivement vers les autres régions,  avec la  possibilité de chutes de grêle locales.

 

Uruguay : décès de l’ex président le plus pauvre du monde Pepe Mujica

L’ancien président uruguayen et icône de la gauche latino-américaine Jose « Pepe » Mujica est décédé mardi 13 mai 2025 à l’âge de 89 ans, a annoncé le Président en exercice Yamando Orsi.

Pepe Mujica, ancien chef de guérilla et Président de l’Uruguay entre 2010 et 2015, était un opposant à la surconsommation et l’une des figures les plus importantes de la gauche en Amérique latine.

« C’est avec une grande tristesse que nous pleurons la disparition de notre camarade Pepe Mujica », a écrit le président Orsi dans un message sur la plateforme X. Président, militant, leader et mentor. Tu nous manqueras beaucoup, cher vieux ».

Mujica, surnommé « le président le plus pauvre du monde » pour avoir donné la quasi-totalité de ses revenus à un programme de logements sociaux, a révélé plus tôt cette année que le cancer de l’œsophage qui lui avait été diagnostiqué en mai 2024 s’était propagé à son corps, soulignant que son organisme, affaibli par l’âge, ne pouvait plus supporter le traitement.

« Il est évident que je suis en train de mourir… un guerrier mérite de se reposer », a-t-il ajouté.

Licence et master : octroi de bourses d’études néerlandaises pour les étudiants tunisiens

La Direction générale de la coopération internationale au sein du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé l’ouverture des candidatures pour le programme de bourses d’études offert par le gouvernement néerlandais, destiné aux étudiants internationaux, y compris les étudiants tunisiens.

La direction de la coopération internationale a précisé que les étudiants tunisiens peuvent postuler pour bénéficier de ces bourses pour les cycles de licence (bachelor) et de master, et ce, pour les étudiants étrangers issus de pays hors de l’Espace économique européen (EEE).

Les étudiants souhaitant obtenir plus d’informations sur ces bourses et les conditions de participation peuvent consulter le lien suivant : httpss://www.studyinnl.org/finances/nl-scholarship

 

Kebili : découverte d’un pressoir à huile datant de l’époque romaine sur le site de Bechni

Un pressoir à huile datant de l’époque romaine tardive a été récemment découvert sur le site de Bechni, au gouvernorat de Kebili, par des archéologues de l’Institut National du patrimoine (INP).

Mourad Chtioui, représentant de l’INP à Kebili, a déclaré, mardi, à l’agence TAP que les résultats des fouilles en cours dans cette petite communauté qui faisait partie de la délégation d’El Fouar, ont révélé l’existence d’un pressoir à huile datant de la fin de l’epoque romaine tardive ».

Le chercheur auteur de cette découverte a assuré que « le matériel archéologique trouvé lors des fouilles, notamment de la céramique antiques, confirme qu’il sagit bien d’un pressoir à huile datant de l’époque romaine tardive » qui s’étend du IIIème au VIIème siècle dans le bassin méditerranéen.

Les fouilles de sauvetage menées sur le site de Bechni, situé à 24 Km à l’ouest de la ville de Douz, sont dans leur deuxième tranche du 7 au 21 mai 2025, a fait savoir le représentant de l’INP.

En mai 2023, Mourad Chtioui avait annoncé la découverte de traces archéologiques tout près du mausolée de Sidi Ali Ben Slimane à Bechni lors des travaux de construction d’une chambre à proximité du mausolée. Les constats préliminaires avaient alors révélé l’existence d’un bassin ancien qui pourrait remonter à la période romaine ».

Chtioui a qualifié « une découverte archéologique importante issue de ces fouilles qui attestent l’existence d’un pressoir à huile dans une zone désertique qui n’est pas actuellement réputée par la production d’olives ».

« Cette nouvelle découverte est inédite car le site de Bechni n’est pas mentionné dans les cartes ou dans l’atlas géographique », a fait savoir l’archéologue. Le pressoir à huile témoigne de l’histoire d’une zone désertique qui probablement produisait les olives dans l’antiquité ».

Mourad Chtioui a présenté une découverte qui « confirme l’existence d’une colonie romaine aux frontières de l’Empire romain sur la ligne de Limes, qui représente la frontière sud de la frontière romaine ».

« Frontières de l’Empire romain : Limes du Sud tunisien » sont des éléments proposés par la Tunisie, depuis le 17 février 2012, pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial.

« Les ouvrages du limes du sud tunisien ont préservé leur authenticité et les rares interventions de restauration ou de les quelques moments de réutilisation temporaire n’ont pas altéré leur intégrité », peut-on lire dans le dossier tunisien.

Selon le site de l’Unesco, le « limes romain » représente la ligne frontière de l’Empire romain à son apogée au IIe siècle après J.-C. Le limes s’étendait sur 5 000 km depuis la côte atlantique au nord de la Grande-Bretagne, traversant l’Europe jusqu’à la mer Noire et, de là, jusqu’à la mer Rouge et l’Afrique du Nord, pour revenir à la côte atlantique. Il s’agit de vestiges de murs bâtis, de fossés, de forts, de forteresses, de tours de guet et d’habitations civiles. Certains éléments de la ligne ont été découverts lors de fouilles, d’autres reconstruits et quelques-uns détruits.

En Tunisie, le limes romain s’apparente davantage à un système de surveillance du territoire et de contrôle des mouvements des personnes qu’à une ligne de défense s’opposant à une menace militaire effective. Au plus fort de la domination romaine, la zone du limes s’étendait sur pas moins de 80 000 km2 allant des monts de Gafsa au Nord jusqu’au Grand Erg au Sud.

crédit photo : © Radio Gafsa

 

Tunisie : croissance prévue à 1,9 % en 2025, selon la Banque mondiale

L’économie tunisienne devrait enregistrer une croissance de 1,9 % en 2025, contre 1,4 % en 2024, portée par de meilleures précipitations et une stabilisation progressive dans les secteurs clés. Si le secteur manufacturier reste confronté à des difficultés, la résilience du tourisme et de l’agriculture soutient la reprise, selon le dernier Bulletin de mise à jour économique de la Banque mondiale pour la Tunisie, intitulé Une meilleure connectivité pour la croissance.

La croissance devrait se stabiliser autour de 1,6-1,7 % en 2026-2027. Bien que les incertitudes liées au commerce mondial et le financement extérieur limité puissent poser certains défis, une dynamique de réforme plus forte et une modération de l’incertitude liée au commerce mondial pourraient contribuer à améliorer les perspectives à moyen terme du pays.

L’inflation a continué de ralentir début 2025, tombant à 5,6 % en avril, son plus bas niveau depuis 2021 et se rapprochant des moyennes d’avant la pandémie. L’inflation des prix alimentaires s’établit à 7,3 %, sous l’effet des pressions saisonnières et de l’offre. Face à cette tendance à l’assouplissement, la Banque centrale de Tunisie a abaissé son taux directeur à 7,5 %, marquant ainsi sa première baisse en plus de deux ans.

Le déficit courant de la Tunisie s’est réduit à 1,7 % du PIB en 2024, soutenu par l’amélioration des termes de l’échange et la résilience des recettes touristiques. Parallèlement, la récente augmentation des importations d’énergie et le ralentissement des volumes d’exportation ont creusé le déficit commercial au premier trimestre 2025, posant des défis à la balance extérieure. Sur le plan budgétaire, le déficit a diminué à 5,8 % du PIB en 2024, grâce à la maîtrise des dépenses publiques et à la stabilité des niveaux de subventions.

Le rapport comprend un chapitre spécial consacré à la connectivité commerciale de la Tunisie, soulignant le potentiel économique considérable que représente l’amélioration du système portuaire tunisien. De nouvelles estimations de la Banque mondiale suggèrent que l’amélioration de la connectivité portuaire et la réduction des temps d’arrêt pourraient stimuler le PIB de 4 à 5 % d’ici trois à quatre ans. Atteindre les niveaux de connectivité portuaire de ses pairs régionaux grâce à des améliorations ciblées des infrastructures pourrait générer des gains de 2,6 à 3,5 % du PIB, tandis que la résolution des goulots d’étranglement institutionnels dans les domaines des douanes et de la logistique pourrait générer plus de 1 % de gains supplémentaires.

« La Tunisie continue de faire preuve de résilience dans un contexte mondial et national complexe, a déclaré Alexandre Arrobbio, responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie. Une meilleure connectivité, notamment grâce à une logistique portuaire améliorée, peut être un puissant moteur de création d’emplois et de croissance économique. »

À plus long terme, positionner la Tunisie comme hub régional du transbordement pourrait générer des bénéfices encore plus importants, de l’ordre de 11 à 14 % du PIB. Le rapport recommande une combinaison de modernisation des infrastructures – telles que de nouveaux terminaux, la modernisation des équipements et l’amélioration de l’accès aux ports – et de réformes institutionnelles, notamment la révision des tarifs portuaires, la modernisation des systèmes numériques et le renforcement de la connectivité ferroviaire-portuaire.

d’après communiqué

Remerciements et FARK : Ridha Amouri

La famille Amouri, les familles parentes et alliées remercient tous ceux qui se sont associés à leur deuil suite au décès de leur cher et regretté

Ridha Amouri

Et annoncent que la cérémonie du Fark aura lieu aujourd’hui 14 mai 2025 à partir de 16h00 à son domicile sis au 30, avenue 7232 EL Menzeh 9 A.

La situation de 4000 biens appartenant à des étrangers régularisée

Le directeur du ministère des Affaires de l’Etat et des Biens Fonciers Atef Dridi, a indiqué que la loi relative aux biens des étrangers et à la régularisation de la situation des occupants, qui date des années 90, sera bientôt révisée.

Lors de son passage aujourd’hui, sur les ondes de la radio nationale, Adel Dridi a indiqué que cette loi doit être révisée, d’autant plus que des problèmes et des obstacles ont été enregistrés au niveau du règlement du statut des occupants.

Il a expliqué que ces problèmes comprennent, par exemple, le décès de la plupart des occupants ainsi que l’existence de litiges judiciaires entre les héritiers, ce qui a nécessité de réfléchir à une révision de la législation, permettant d’inclure les héritiers dans le règlement de la situation complexe des biens immobiliers appartenant aux étrangers.

Il a souligné que la révision de la loi sur les biens étrangers résoudra de nombreux problèmes et facilitera le processus de régularisation des biens immobiliers appartenant aux étrangers, notant que le dossier est de nature sociale et que l’État n’a pas pour objectif de réaliser des profits financiers.

Il a noté que le prix de la vente est déterminé par un expert, parlant d’une réticence de la part des occupants à vendre, à achever les procédures et à finaliser les dossiers.

La loi n° 78 relative aux conditions de cession des biens immobiliers appartenant à l’Etat dans le cadre des conventions tuniso-françaises pourrait être révisée pour faciliter les procédures, a-t-il dit.

A noter que le ministre des Affaires de l’Etat et des Biens Fonciers a révélé hier, lors d’une séance plénière au Parlement, qu’environ 4.000 des 8.000 biens appartenant à des étrangers ont été régularisés.

Villages SOS : lancement d’une campagne pour l’achat du mouton de l’Aïd

Les villages d’enfants « SOS »  ont lancé une campagne pour l’achat des sacrifices de l’Aïd pour leurs enfants. Mercredi 14 mai 2025, Hounaida Dabash, mère du village d’Akouda, a appelé les Tunisiens à contribuer aux dons pour permettre aux enfants d’acheter leurs animaux de sacrifice.

Dans une intervention sur la radio nationale, Hounaida Dabash a souligné l’importance pour les enfants des villages de vivre l’ambiance de l’Aïd, à commencer par le choix de l’animal de sacrifice, dans les mêmes conditions que n’importe quelle famille.

Ceux qui souhaitent contribuer à cette initiative peuvent contacter les administrations des villages, qui sont situés dans plusieurs régions, a-t-elle précisé.

Elle a indiqué que certaines familles des villages d’enfants SOS vivent désormais dans des maisons individuelles en dehors des villages, dans le cadre de l’intégration communautaire et pour mieux s’occuper des enfants.

Enseignement secondaire : la grève prévue à la fin du mois annulée

Le Secrétaire Général de la Fédération Générale de l’Enseignement Secondaire, Mohamed Safi, a déclaré mercredi que « l’annulation de la grève, qui était prévue pour les 28 et 29 mai, ne signifie pas la fin de l’action et de la lutte syndicales ».

« Le ministère de l’Education a suspendu les négociations depuis l’annonce de la date de la grève », a déclaré M. Safi lors de son intervention sur Jawhara FM, soulignant que « cela s’est reflété dans la décision improvisée prise par le ministère, qui ne tient pas compte du calendrier des examens et de l’année scolaire au niveau de l’enseignement ». Al-Safi a ajouté que « le ministère a privé les élèves de trois jours d’enseignement au lieu de s’asseoir à la table du dialogue, et cela fait partie de la grève contre le travail syndical », a-t-il dit.

Al-Safi a souligné que « le ministère poursuit toujours une politique de fuite en avant et n’a pas encore réagi aux actions de l’université et n’a été invité à aucune session de dialogue et de négociation », soulignant que « ceux qui pensent que les 28 et 29 mai feront avorter le travail syndical et le secteur de l’enseignement secondaire se font des illusions ».

L’organe administratif sectoriel de l’enseignement secondaire, qui s’est réuni mardi soir, a décidé d’annuler la grève prévue pour les 28 et 29 mai et d’appeler à des manifestations régionales et centrales, dont les dates seront déterminées par les sections de la FGES.

Affaire du café : un homme d’affaires libéré par la Cour d’appel de Tunis

La chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a ordonné la libération d’un homme d’affaires tunisien spécialisé dans la fabrication et la commercialisation du café, précédemment condamné en première instance à quatre ans de prison.

L’affaire remonte à une enquête portant sur l’importation de marchandises sans justificatif d’origine. Selon le dossier, l’homme d’affaires était poursuivi pour avoir introduit des produits sur le territoire national sans fournir les documents prouvant leur provenance, ce qui constitue une infraction douanière grave.

Condamné initialement à quatre années de prison ferme assorties de sanctions financières, le prévenu avait fait appel de cette décision par l’intermédiaire de ses avocats. À l’issue de l’audience en appel, la cour a décidé d’ordonner sa remise en liberté, tout en prononçant à son encontre une interdiction de quitter le territoire.

 

Un puissant séisme de magnitude 6,3 frappe la Grèce et secoue l’Est du bassin méditerranéen

Un séisme de magnitude 6,3 sur l’échelle de Richter a frappé l’île de Crète en Grèce, mercredi matin 14 mai 2025, à 8h15 heure locale. L’épicentre du tremblement de terre se situait à une profondeur de 83 kilomètres sous la surface terrestre, selon le Centre de recherche en sciences de la Terre de l’Institut allemand GFZ.

Les autorités grecques ont immédiatement lancé un appel de prudence, incitant la population à éviter les zones côtières, par crainte d’un éventuel tsunami. Les services d’urgence sont restés en alerte tout au long de la matinée.

Parallèlement, l’Institut national de recherche astronomique et géophysique d’Égypte a rapporté un séisme similaire de magnitude 6,4, survenu à 431 kilomètres au large des côtes nord du pays. Ce phénomène a également été ressenti dans plusieurs pays voisins, notamment la Palestine, le Liban, la Jordanie, la Syrie et la Turquie.

Dans ces régions, des secousses secondaires ont été enregistrées, causant un certain émoi parmi les populations locales, bien que les autorités n’aient signalé aucune victime pour l’instant.

Les équipes de secours grecques et internationales suivent de près l’évolution de la situation et continuent de surveiller la possibilité de répliques.

La Presse avec Agences

Mustapha Khedher condamné à 48 ans de prison pour des crimes terroristes

Le tribunal de première instance de Tunis, à travers sa chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme, a condamné, hier, Mustapha Khedher, ancien membre du mouvement Ennahdha, à 48 ans de prison. Son fils a également été condamné à deux ans de prison.

Par ailleurs, la cour a décidé de ne pas retenir les charges contre l’épouse de Mustapha Khedher, ainsi que contre sa fille et son autre fils, dans le cadre de cette affaire à caractère terroriste, selon les informations rapportées par Diwan FM. Ces décisions ont été prises sur la base des éléments présentés dans le dossier d’instruction.

Il est à noter que la chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme à la cour d’appel de Tunis avait, le 8 août 2024, décidé de renvoyer Mustapha Khedher, ainsi que plusieurs autres figures du mouvement Ennahdha, dont Rached Ghannouchi, Ali Larayedh, Fathi Belhaj, Kamel Bdoui et Atef Omrani (tous actuellement en détention), ainsi que Kamel Aifi et Mustapha Khedher (en fuite), devant la chambre criminelle pour répondre de plusieurs accusations liées à des crimes terroristes dans le cadre de l’enquête sur le “réseau secret” d’Ennahdha.

Les autorités judiciaires continuent de suivre de près cette affaire, dont les ramifications pourraient avoir des conséquences importantes sur la scène politique tunisienne.

Établissements pilotes : la carte des places pour 2025 est dévoilée

Deux décisions du ministre de l’Éducation, en date du 12 mai 2025, ont été publiées dans le dernier numéro du Journal officiel de la République tunisienne, paru mardi. Ces décisions portent sur la fixation des capacités d’accueil des lycées et collèges pilotes pour l’année scolaire 2025-2026.
La première décision fixe à 3 750 le nombre total de places disponibles dans les lycées pilotes à travers le pays. La répartition régionale prévoit :
Région du Grand Tunis :
Tunis 1 : 300 places au lycée pilote Bourguiba
Tunis 2 : 200 places au lycée Mohamed Farj Chadli
Ariana : 175 places au lycée pilote Bayram V à El Menzah 8
Ben Arous : 150 places au lycée pilote de Hammam Lif
Manouba : 150 places au lycée pilote de Manouba
Autres régions :
Capacité minimale de 50 places à Zaghouan, Tozeur, Kébili et Tataouine
Capacité maximale de 275 places à Sousse, suivie de 250 places à Sfax 1
La seconde décision établit la capacité d’accueil des collèges pilotes à 3 850 places, réparties de la manière suivante :
Région du Grand Tunis :
Tunis 1 : 350 places réparties entre les collèges pilotes des Berges du Lac et de l’Avenue Ali Trad
Tunis 2 : 150 places
Ariana : 150 places
Ben Arous : 200 places
Manouba : 125 places
Autres régions :
Capacité minimale de 50 places à Zaghouan, Tozeur, Kébili et Tataouine
Capacité maximale à Sousse avec 250 places, suivie de Sfax 1 (225 places), Kairouan et Monastir (200 places chacune)

Tunisie : Le ministère des Transports lance un appel d’offres pour l’acquisition de 30 rames de métro léger

Le ministre des Transports, Rachid Ameri, a annoncé que la Tunisie publiera, jeudi prochain, un appel d’offres pour l’acquisition de 30 rames de métro léger de 45 mètres de long, dans le cadre de son projet visant à moderniser et diversifier le réseau de transports publics du pays. Cette initiative s’inscrit dans les efforts continus du ministère pour introduire de nouveaux types de métro léger.
Lors d’une session plénière à l’Assemblée des représentants du peuple, qui a abordé notamment un accord entre la Tunisie et l’Italie relatif à la reconnaissance mutuelle des permis de conduire dans le cadre des échanges, le ministre a précisé que son département mettait également un accent particulier sur le développement du métro léger à Sfax.
“Nous avons mis à jour l’étude du projet et nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités publiques, telles que la Société nationale de production et de distribution des eaux (SONDE) et la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), afin de trouver des solutions adaptées pour la réalisation de ce projet”, a déclaré Rachid Ameri.
Le ministre a en outre évoqué la volonté de son département de soutenir le développement des régions disposant d’aéroports, notamment en diversifiant les produits et en renforçant les infrastructures locales. Cette démarche vise à dynamiser ces régions, même si l’activité aéroportuaire y reste limitée, et à promouvoir leur potentiel en matière de développement économique.
Concernant les défis de main-d’œuvre au sein de la Compagnie tunisienne de navigation, Rachid Ameri a souligné un déficit important en personnel, notamment en cadres. “Le ministère a entrepris des démarches pour pallier ce manque, notamment par le recours à des officiers du ministère de la Défense nationale, tout en prévoyant la réouverture de programmes de formation, en partenariat avec le ministère de la Défense ou celui de l’Enseignement supérieur”, a ajouté le ministre.
Enfin, Rachid Ameri a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à moderniser ses réseaux ferroviaires, avec un accent particulier sur la réactivation de plusieurs lignes de transport, tant pour les passagers que pour les marchandises. Parmi les projets phares figure la réhabilitation des liaisons ferroviaires avec les ports de Sousse, Bizerte et Gabès, destinées à faciliter le transport des ressources naturelles et des biens.

Fethi Zouhair Nouri : “La Bourse de Tunis doit tripler sa contribution au financement de l’économie d’ici 10 ans”

Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, a affirmé mardi que l’institution ambitionne de porter la contribution de la Bourse de Tunis au financement de l’économie à 30 % au cours de la prochaine décennie. Cette part ne représente actuellement que 10 %, une situation que Nouri juge insuffisante au regard des besoins de développement du tissu économique national.
S’exprimant lors de l’ouverture de la Conférence annuelle de la Fédération arabe des marchés de capitaux (AFCM), organisée à Tunis les 13 et 14 mai, le gouverneur a mis en avant les défis auxquels fait face le marché financier tunisien, en particulier la non-actualisation de son cadre législatif. Il a rappelé que les textes encadrant le fonctionnement du marché remontent à 1994, une situation qui, selon lui, freine l’attractivité du pays pour les investisseurs et limite les possibilités de diversification des sources de financement.
Fethi Zouhair Nouri a souligné que, malgré ces limites, le secteur bancaire continue de jouer un rôle central dans le financement de l’économie tunisienne. Il constitue un pilier de la stabilité économique et a bénéficié de réformes majeures ayant permis de consolider sa solidité financière et d’améliorer ses mécanismes de gouvernance. Il a précisé que le volume des crédits accordés au secteur privé représente aujourd’hui 62 % du produit intérieur brut, un taux supérieur à celui observé dans plusieurs pays non producteurs de pétrole. Selon lui, ce chiffre peut encore progresser.
Le gouverneur s’est également félicité de l’amélioration des indicateurs de solidité financière du secteur bancaire. Il a évoqué notamment le bon rendement des capitaux propres, la maîtrise des indicateurs de liquidité, et la capacité des établissements à répondre aux besoins croissants du tissu économique national. Ces performances, a-t-il insisté, traduisent les effets positifs d’une politique monétaire rigoureuse.
Il a rappelé que le taux d’inflation a nettement reculé, passant de 10,4 % en février 2023 à 6,5 % à fin avril 2025, grâce aux choix monétaires restrictifs adoptés par la Banque centrale. Dans le même contexte, il a souligné la réduction du déficit du compte courant, qui est passé à 1,7 % du PIB fin 2024 après avoir dépassé les 8 % moins de trois ans auparavant. Cette amélioration est attribuée à la hausse des recettes touristiques et à l’augmentation des transferts des Tunisiens résidant à l’étranger, qui ont atteint près de 5,2 milliards de dollars en 2024, en progression de 9 % par rapport à l’année précédente.
Sur le plan extérieur, Nouri a salué la stabilité des réserves en devises, maintenues à un niveau équivalant à quatre mois d’importations, malgré le remboursement d’environ 24 milliards de dollars de dettes obligataires par l’État. Il a par ailleurs affirmé que le dinar tunisien a su préserver sa valeur dans un contexte international difficile, marqué par les répercussions de la pandémie de COVID-19, la guerre en Ukraine et les tensions inflationnistes mondiales. La monnaie nationale a ainsi enregistré, à la fin de l’année 2024, une appréciation de 2,1 % face à l’euro et une dépréciation modérée de 7,3 % face au dollar.
Enfin, il a conclu en mettant en avant l’impact favorable de la réduction du déficit commercial et de la gestion monétaire sur la stabilisation de la demande en devises sur le marché des changes local, affirmant que ces avancées créent un environnement plus propice à la relance économique.

Tunisie : un ancien député condamné à 4 ans de prison pour corruption financière

La chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près le tribunal de première instance de Tunis a condamné un ancien député du Parlement dissous à une peine de 4 ans et 2 mois de prison.
Selon Diwan FM, l’ancien parlementaire était poursuivi dans plusieurs affaires à caractère financier. En plus de la peine privative de liberté, le tribunal a également prononcé une amende de 5 millions de dinars tunisiens à son encontre.
Selon la même source, le député est actuellement en détention préventive dans le cadre de cette affaire.

Tunisie : 718 bus commandés sur le marché international

Le ministre des Transports, Rached Ameri, a annoncé que la Tunisie réceptionnera dans les prochaines semaines un premier lot de 300 nouveaux bus, dans le cadre d’un vaste plan de modernisation du transport public. Ces véhicules sont actuellement en cours d’acheminement maritime et devraient être prêts à circuler dès septembre 2025.
Cette livraison fait partie d’un programme global d’acquisition de 718 bus commandés sur le marché international, suite à l’incapacité des fournisseurs locaux à répondre à la demande, a précisé le ministre lors d’une séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple. Cette session portait notamment sur l’accord de reconnaissance mutuelle des permis de conduire entre la Tunisie et l’Italie.
Le reste de la commande comprend 418 bus supplémentaires, dont 260 bus articulés destinés aux régions, et 40 bus climatisés qui seront affectés à la société de transport interurbain. La signature des contrats avec les entreprises concernées est prévue pour demain, le schéma de financement ayant été finalisé.
Rached Ameri a précisé que le ministère n’achète pas directement les bus, mais soutient l’investissement via une subvention qui est passée de 18 % à 30 % en 2025, en plus d’un appui spécifique au transport scolaire.
Cette opération vise à répondre à la vétusté du parc roulant, à l’endettement des entreprises publiques de transport, et à la dégradation de plusieurs centres de maintenance à travers le pays.
Concernant une autre commande de 300 bus d’occasion destinés aux régions, le ministre a indiqué que leur livraison a été retardée. Le fournisseur a opté pour des bus électriques en remplacement, ce qui a repoussé la date initiale. La réception est désormais prévue avant la fin de l’année.
Par ailleurs, les gouvernorats de Sidi Bouzid, Kébili, Mahdia et Siliana recevront chacun six bus d’ici la fin de cette semaine ou au début de la semaine prochaine. Les véhicules sont prêts, et l’immatriculation est en cours.
Dans le cadre de la relance des ateliers de maintenance, le ministre a évoqué notamment celui de Gabès, qui nécessite un investissement de 160 000 dinars, selon une étude technique récente. L’atelier de Sidi Bouzid, quant à lui, sera présenté à la fin du mois au conseil d’administration et nécessitera des ressources financières plus importantes.
Enfin, s’agissant des licences de taxis, Rached Ameri a souligné que leur attribution est gérée au niveau régional, par des commissions de gouvernorat. Il a affirmé que le ministère n’a refusé aucune demande émanant des autorités locales.

Permis de conduire : la Tunisie et l’Italie officialisent un nouvel accord de remplacement

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, mardi, un projet de loi organique portant approbation de l’accord entre la Tunisie et l’Italie relatif à la reconnaissance mutuelle des permis de conduire, en vue de leur remplacement. Le projet a été approuvé par 120 voix pour et une seule abstention.

Répondant aux questions des députés, le ministre des Transports, Rachid Amri, a précisé que l’Italie n’avait pas proposé de modifier l’accord. Il a expliqué que la Tunisie avait, de son propre chef, modifié la forme de ses permis de conduire, ce qui a rendu nécessaire une révision de l’accord, dans le respect de la souveraineté nationale.

Le ministre a également indiqué que certains pays, notamment le Canada, refusent toute négociation concernant la reconnaissance des permis de conduire étrangers.

L’accord prévoit la reconnaissance mutuelle des permis de conduire délivrés par l’un des deux pays, aux fins de leur remplacement sans que les titulaires aient à passer des examens théoriques ou pratiques, à condition d’avoir accompli les démarches administratives requises.
Ses dispositions couvrent notamment la période de validité des permis d’origine pour la conduite dans l’autre pays, les procédures de remplacement des permis, les autorités compétentes pour l’échange d’informations sur la validité des documents et celles chargées d’effectuer les remplacements.

L’accord inclut également les règles encadrant le traitement des données à caractère personnel.

Les annexes techniques comportent : un tableau d’équivalence pour le remplacement des permis tunisiens par des permis italiens, un tableau inverse pour les permis italiens, ainsi que des modèles des permis de conduire utilisés dans chaque pays.

Une annexe est dédiée au traitement des données à caractère personnel, conformément au Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016, relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données.

L’Agence Technique du Transport Terrestre, chargée de l’exécution de cet accord, devra respecter les dispositions du règlement européen, nonobstant celles de la loi organique n° 63 du 27 juillet 2004 relative à la protection des données personnelles.

Les dispositions incluses dans cette annexe sont considérées comme ayant une valeur législative, l’accord étant assimilé à un traité international, conformément à la deuxième disposition de l’article 74 de la Constitution, nécessitant pour son entrée en vigueur l’adoption d’une loi organique suivie d’une ratification par décret.

Tunisair : 14 avions bientôt opérationnels et un plan de restructuration en marche

Le ministre des Transports, Rachid Amri, a annoncé que la compagnie aérienne Tunisair prévoit l’entrée en exploitation de 14 avions d’ici la fin du mois de mai 2025. Il a précisé qu’il n’est aucunement question de céder les entreprises publiques du transport, mais qu’un plan de restructuration de la compagnie est d’ores et déjà prêt.

Lors d’une séance plénière tenue à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Amri a répondu aux questions des députés concernant l’accord entre la Tunisie et l’Italie sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire. Il a, à cette occasion, indiqué que la flotte de Tunisair comptait 18 avions en 2024, contre 28 en 2010.

Il a précisé que la compagnie avait traversé une période critique durant laquelle elle n’exploitait que 6 à 7 avions, les autres étant immobilisés pour des raisons techniques, nécessitant d’importants travaux de maintenance et des ressources financières conséquentes, dans un contexte marqué par un fort endettement.

Le ministre a rappelé que son département a mis en place un plan visant à augmenter progressivement le nombre d’avions opérationnels, avec l’objectif d’atteindre un total de 11 appareils en service, en plus de 3 avions actuellement loués.

Il a ajouté que la compagnie devrait disposer de 12 avions opérationnels à partir du 15 de ce mois. Le plan de sauvetage de Tunisair repose essentiellement sur la remise en état et la remise en service du plus grand nombre d’avions actuellement à l’arrêt dans les aéroports.

Enfin, Amri a indiqué que les 4 avions restants de la flotte de 18 seront remis en service d’ici la fin de l’année. Il a souligné que le simple diagnostic d’un moteur peut coûter entre 40 000 et 50 000 dinars, ce qui nécessite des ressources financières substantielles pour assurer l’entretien de la flotte.

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