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Mercato : Le CA sur Stéphane Aziz Ki

Le buteur des Young Africans sur les tablettes clubistes.

La Presse — En quête d’un buteur patenté mais aussi d’un milieu offensif, le Club Africain serait en pourparlers avec le Burkinabé de 29 ans, Stéphane Aziz Ki. Sociétaire des Young Africans, Aziz Ki a eu des expériences à Chypre et à l’Asec Mimosas avant de rallier la Tanzanie. Attaquant de métier au pied gauche déroutant, Aziz Ki peut également évoluer en tant que milieu offensif. Avec les Young Africans, cette saison, il a disputé neuf rencontres de C1 et a marqué cinq buts. 

Une offre du Zenit à Aymen Sliti

Aymen Sliti, ailier gauche de 19 ans, trace son sillon du côté des Hollandais de Feyenoord  U21. Et il n’en fallait pas plus pour que le joueur soit convoité par des écuries européennes. En effet, même s’il est encore sous contrat jusqu’en juin 2026, Sliti est actuellement ciblé par le  FC Zenit Saint-Pétersbourg. D’ailleurs, les choses se sont accélérées pour le Tunisien puisque le club russe a formulé une offre de l’ordre de 3 millions de dollars pour racheter le contrat de l’attaquant tunisien et lui proposer un salaire annuel de 1,2 million de dollars. Pour rappel, Sliti a fait ses classes au F Twente avant de rejoindre l’académie des jeunes de Feyenoord en 2020, à l’âge de 14 ans. Par la suite, il a gravi les échelons qui l’ont mené à la sélection Orange des U19. 

Al Shamal sur Youssef Snana

L’attaquant Youssef Snana, 21 ans, se trouve sous les radars des Qatari d’Al Shamal SC. Cédé à titre de prêt par le CA à l’ESZ, cette saison, Snana a inscrit jusqu’à présent 16 buts, dont 13 en championnat et 3 en Coupe de Tunisie. 

L’EST a-t-elle réactivé la piste  Bronn ? 

L’Espérance Sportive de Tunis serait-elle revenue à la charge pour enrôler Dylan Bronn, axial de 29 ans, sociétaire de l’US Salernitana ? Selon certaines sources, l’EST voudrait s’attacher ses services dans l’optique de la Coupe du monde des clubs. A noter que Bronn sera libre de droit le 30 juin prochain. Le natif de Cannes a, par le passé, évolué à Niort, La Gantoise, le FC Metz et le Servette de Genève. 

Cherni à un tournant

de sa carrière 

Solide défenseur latéral du Stade Lavallois, Amin Cherni, 23 ans, sera libre de droit en juin 2025 et son nom a été récemment coché par l’Espanyol et le Real Valladolid. L’ancien joueur du Paris FC U19 est aussi pisté par Angers qui s’est positionné sans pour autant passer à l’action. 

Ligue 1 – 29e journee : L’EST puissance 34 

Pas de finale du championnat entre l’EST et l’USM dans l’optique de la dernière journée. Les Bleus ont calé dans leur fief face à une coriace équipe de l’ESM, alors que l’Espérance a déroulé au Kef face à l’OB, scellant ainsi le sort du titre de champion qui lui revient à une ronde de la fin. 34e titre de champion de Tunisie pour le doyen des clubs tunisiens. Enfin, l’Etoile, à son tour, a validé à Radès face à un CA qui reste à quai.

La Presse — Suite et fin hier des matchs comptants pour l’avant-dernière ronde de L1 avec trois rencontres-couperet ou plutôt décisives pour la quête du titre et les places d’accessit, alors que la quatrième explication entre le CSS et le CAB ne valait que par la capacité des Cabistes à revenir dans le rétroviseur des Sfaxiens, et au Club Sportif Sfaxien de talonner, voire déloger l’ESM de la 7e place du classement. Hier donc, l’attention des puristes était focalisée sur le stade du Kef, le complexe Mustapha-Ben Jannet et celui de Radès où l’enjeu était tel pour les prétendants qu’il fallait forcément y aller franco.

Premier de cordée mais talonnée par l’USM avant le début des hostilités d’hier, l’EST se déplaçait au Kef pour y croiser des Béjaois qui comptaient sur la venue du tenant pour se refaire une santé, même s’ils ont évolué sans pression aucune. Sept minutes de jeu, le temps qu’il a fallu au tenant pour mener par l’incontournable Yann Sass. L’Espérance semble en roue libre, et juste avant la mi-temps, Yann Sass se fend d’un doublé. De retour des vestiaires, le club de Bab Souika déroule et triple la mise par Youssef Blaili vers l’heure de jeu, avant que Tka et Mokwana ne mettent fin au supplice de l’OB. L’Espérance Sportive de Tunis s’assure par là même son 34e titre de champion de Tunisie, son  8e depuis 2017 et son second d’affilée. Chapeau bas au champion profitant du résultat nul de l’USM.

L’USM chute

Au Ribat, c’est une USM décidée à rester en course qui a reçu hier l’ES Métlaoui. Devancés par le doyen des clubs tunisiens, à quelques jours de leur empoignade de Radès, les Bleus devaient valider pour se projeter davantage. Quant à l’ESM, il s’agissait juste pour les Miniers de bien figurer face aux Usémistes. Tout comme le leader, le dauphin usémiste a débloqué le score à l’entame du premier quart d’heure par Hazem Mastouri sur penalty. De prime abord, disons que les Bleus ont cru trop tôt à la victoire puisque l’ESM va revenir au score par Ahmed Bouassida à 25 minutes du terme. C’est désormais acté, l’USM est le Poulidor de la L1, toujours considéré, jamais sacré !

Au stade Hamadi-Agrebi, le classico entre le CA et l’ESS était forcément attendu entre un CA qui cherche à recoller aux basques de son adversaire du jour et une Etoile qui joue le titre. Dès le début, le CA a opté pour l’attaque à outrance via des projections rapides, alors que l’Etoile a temporisé et penché vers les attaques placées. Lors du premier half, le CA a raté un nombre incalculable d’occasions de scorer, par Ait Malek en particulier. Et alors que le CA a touché du bois sur un contre éclair. Dès la reprise, l’axial guinéen Cherif Camara surgit et permet aux Etoilés de prendre l’avantage (47’). De retour de pause, le CA se rue mais l’Etoile résiste et se montre menaçante sur contre. Vers l’heure de jeu, le buteur Firas Chawat ne laisse pas échapper l’occasion, et double la mise pour l’Etoile. Le CA est K.O, l’ESS l’emporte avec mérite et attend la dernière journée pour espérer gagner une place en Ligue des champions.

Enfin, au stade Taïeb-Mhiri, à la réception du CAB, dans une rencontre sans enjeu, Clubistes sfaxiens et Cabistes qui devaient, en l’absence de challenge, nous proposer un football de qualité, ont plutôt sorti un jeu débridé. Ce faisant, prenant les devants, les Sfaxiens vont mener vers la demi heure de jeu par Hazem Haj Hassan, alors qu’auparavant, à l’entame du quart d’heure du match, Firas Sakouhi a manqué un penalty. En fin de compte, le CSS va s’imposer et gardera donc le CAB à bonne distance.

 

Ligue 1 – 29e journée – CA : Relever la tête

Après avoir concédé sa 5e défaite de la saison, intervenue à Bizerte, le CA n’a plus son destin africain en main et devra s’imposer cet après-midi face à l’ESS s’il veut jouer le coup jusqu’au bout et espérer un concours de circonstances favorable. 

La Presse — Jusque-là donc, et alors que la saison touche à sa fin, coach David Bettoni n’a pas encore apporté la stabilité tant espérée. Certes, d’aucuns diront que les difficultés rencontrées s’expliqueraient en partie par l’adaptation des recrues estivales à l’équipe et au style de jeu, alors que l’intégration de ces joueurs dans un effectif déjà existant s’est avérée plus complexe qu’attendu.

Ce faisant, au CA, il est vrai que le recrutement massif de l’été a vu des joueurs de talent  rejoindre le club, mais il faut du temps pour que l’équipe trouve sa cohésion. Cependant, tout n’est pas question de temps pour atteindre l’alchimie. D’autres paramètres entrent en jeu comme la composition du onze type, le ratio de rotation, le coaching, la préparation mentale et le volet tactique. Bref, pour garantir la constance des performances, renforcer la créativité et la stabilité, ainsi qu’accroître et accentuer l’harmonie sur le terrain, la patte du coach est fondamentale, même si ce sont les acteurs du jeu qui détiennent les clés du match. 

Virage au milieu ?

Aujourd’hui donc, à l’épreuve de l’Etoile Sportive du Sahel qui fête cet après-midi son 100e anniversaire, le Club Africain devra sortir le grand jeu, histoire de se réconcilier partiellement avec ses fans. Pour ce Classico, qui nous a toujours tenus en haleine et proposé des fresques dignes de la réputation des deux clubs, le CA pourrait récupérer le latéral gauche Oussama Shili et le milieu droit Moataz Zemzemi.

Par contre, David Bettoni ne pourra pas encore compter sur son ailier droit Bassem Srarfi, convalescent. Pas de gros changements prévus cet après-midi au révélateur de l’Etoile. Devant le portier Ghaith Yeferni, l’on retrouverait Ghaith Zaalouni sur le flanc droit, Didof ou Shili sur le côté opposé et la paire Ben Abda-Ali Youssef dans l’axe, quoique Yassine Bouabid puisse aussi faire l’affaire au cœur de la défense.

Au milieu à présent, Bettoni pourrait opérer de menus changements avec la possibilité de voir Mohamed Sadok Mahmoud associé à Ghaith Sghaier et Bilel Ait Malek, quoique ce dernier doive se remettre en question ces derniers temps et rompre avec un jeu quelque peu individualiste (en défaut avec Hamdi Laabidi sur le front de l’attaque).

Ce faisant, à l’entrejeu, le staff  dispose aussi d’autres cordes à son arc avec les deux pistons Ahmed Khélil et Semakula, ainsi que le milieu offensif Zemzemi. Enfin, sur le front de l’attaque, Fahd Mesmarii et Hamza Khadhraoui sont en ballottage pour occuper l’aile gauche, Kinzumbi prendra le couloir droit et Hamdi Laâbidi sera aligné en pointe. Actuellement au pied du podium, le CA doit à présent frapper un grand coup s’il veut y croire jusqu’au bout. Maîtriser  davantage, presser haut et jouer entre les lignes. S’armer de lucidité dans la zone de vérité et surtout ne rien lâcher jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre marocain, Mustapha Kechaf. Seule une résilience de tous les instants permettra au CA de rebondir.

Ligue 1 – 29e journée – ST : Rebond impératif

A l’épreuve de l’US Tataouine au stade Nejib-Khattab, le Stade Tunisien doit renouer avec cet esprit qui en avait fait un onze redoutable il y a quelque temps.

La Presse — Ancré au 6e rang avec toutefois une marge sécurisante devant l’ESM et le CSS, le Stade a l’opportunité d’évoluer sans pression aucune sauf qu’il doit absolument élever le niveau et retrouver les standards qui lui avaient permis de titiller les sommets lors de la phase aller. Une défaite et trois parités successives, la dernière série stadiste n’a certes pas été mise à profit, mais l’équipe a l’opportunité aujourd’hui d’enrayer ce cycle improductif. A Tataouine pour gagner, c’est certes le mot d’ordre stadiste du moment, mais les hommes de Chokri Khatoui doivent y mettre l’envie nécessaire et l’allure qui va avec pour renouer avec la victoire. Face à la lanterne rouge de la L1, même en évoluant loin du Bardo, le Stade ne pourra pas bénéficier de circonstances atténuantes s’il cale à nouveau.

Pour performer donc cet après-midi, les Stadistes doivent aussi avoir un peu d’ego, se regarder dans un miroir et se dire qu’en tant que compétiteurs, ils ne peuvent aligner quatre matchs de L1 sans victoire. S’améliorer sur les transitions, redoubler de lucidité dans la zone de vérité et assurer davantage ses arrières, ce Stade-là doit proposer quelque chose de différent. Cette saison, jusque-là, le Stade a traversé des périodes avec des performances qui ont suscité à la fois espoir et frustration parmi ses supporters. En clair, dans un contexte où chaque point compte, les erreurs ont été payées cash, reléguant le Stade loin des équipes de tête alors qu’il y avait, en amont, de bonnes raisons d’espérer. Les choix tactiques de Khatoui sont encore plus scrutés que ceux de son prédécesseur Maher Kanzari, alors que dans le même temps, les remplacements effectués durant les matchs sont analysés sous toutes les coutures.

Un onze d’attaque à Tataouine

Khatoui devrait aligner un onze d’attaque pour toucher finalement au but. Pour ce faire, à l’exception des deux attaquants U20, Khalil Ayari et Moncef Gharbi, tout le reste du groupe est mobilisé mais l’ossature ne devrait pas pour autant subir de chambardements. Devant Sami Hlel, l’on retrouverait ainsi Arous et Sahraoui dans l’axe, Laïfi et Khalfa sur les flancs, Bonheur, Rayan Smâali et Ghazi Ayadi au cœur du jeu, Sajed Ferchichi sur le couloir gauche, Youssef Saâfi sur l’aile opposée et probablement Atoui en pointe. Enfin, sur le banc, le staff peut compter sur un contingent d’alternatives intéressant à l’instar des arrières Wael Ouerghemi, Klousseh Agobozo et Ibrahima Djité, les milieux Amath  Ndao, Yussuf Touré et Skander Chihi, ainsi que les attaquants Firas Sfaxi et Najd Dabbebi. Victoire impérative pour les Bardolais aujourd’hui, histoire de valider à nouveau, puis enchaîner lors de la dernière journée à la réception de l’AS Soliman, sorte de stimulant avant d’en découdre avec l’Etoile en quarts de finale de Coupe à l’Olimpico de Sousse.

L’infatigable « tout-terrain » de l’OGC Nice : Abdi au quart de tour

Aujourd’hui, Ali Abdi a mis tout le monde d’accord sur la Côte d’Azur, capable même de finir un match contre le champion de France avec une entorse sans broncher, en boitant certes, mais en maîtrisant sa douleur sur le terrain. Au Gym, la façon dont il consacre tout au football est incroyable. Et à ce rythme, ce compétiteur toujours très porté sur l’offensive s’approche encore un peu plus des sommets.

La Presse — A l’aise balle au pied, capable de se projeter vers l’avant et surtout doté d’une forte personnalité, l’arrière gauche international Ali Abdi est actuellement l’une des figures marquantes du Gym. Joueur volontaire et toujours déterminé, Abdi a fait cette saison les beaux jours de l’OGC Nice, ce qui n’est pas à dédaigner pour un défenseur.

En Côte d’Azur, tout comme avant au Paris FC, à Caen, au CA, à l’EST, à la JSK et au ST, ce pur produit du Sfax Railways n’a pas vraiment le charisme de certains de ses coéquipiers, mais il compense par une incroyable «rentabilité» qui a fait de lui un pion indéboulonnable aux yeux de Franck Haise, coach des Niçois. Rigoureux et offensif à souhait, Abdi a un don absolu pour faire déjouer ses adversaires directs, prendre son couloir, trouver la brèche et démarrer au quart de tour pour se muer en passeur décisif ou décisif tout court. A Nice, cette saison, celui qui a débarqué avec une réputation établie de latéral volant, a ébloui les spectateurs de l’Allianz Riviera par son dynamisme et sa générosité dans l’effort. En clair, son pied gauche est une merveille dont ont profité les Aiglons que sont Sanson, Clauss et autre Laborde.

Au Gym, Abdi s’impose comme une évidence à son poste. Tout au long de cette saison, il a enchaîné sans complexes les rushs offensifs et les percées décisives, sans parler de son inspiration en pleine surface de réparation. Pour un latéral moderne, Abdi a sans doute  réussi à défendre et à attaquer. Connu pour son jeu porté vers l’attaque, il est ce qu’on appelle aujourd’hui un arrière latéral offensif, utilisant sa polyvalence pour défendre et attaquer, marquer des buts, à une époque où les plans de jeu font qu’un défenseur ne doit pas se cantonner uniquement à des tâches défensives. 

Propulseur de couloir

Rapide, râblé et d’une endurance à toute épreuve, ce joueur règne le long de sa ligne de touche, alternant inlassablement entre montées pleines d’engagement et retours défensifs. A Nice, cette saison, il pouvait au cours d’un même match mettre au supplice l’ailier et le latéral adverse. Avec son bagage technique complet qui lui permet de combiner à son aise avec ses partenaires et d’adresser de remarquables centres, l’arrière de 31 ans marche sur l’eau. Abdi, c’est aussi l’anti star et la simplicité dans le jeu. Sans collectionner les passements de jambes ni donner dans le superflu, il s’acquitte des tâches spécifiques à son poste avec beaucoup de sérieux et de régularité.

Au cours de cet exercice qui touche à sa fin, ses performances plaident en sa faveur et ont fait de lui un joueur majeur, polyvalent et créatif. Rugueux aussi et doté de bonnes dispositions physiques, fort au marquage et avant tout concentré sur son travail d’arrière latéral, Abdi, l’infatigable travailleur, se complaît dans son rôle de propulseur de couloir. 

Joueur endurant, qualité qui lui a valu de nombreuses sollicitations, l’arrière tunisien redouble d’activité sur son couloir et se distingue par cette incroyable débauche d’énergie et son apport dans le dernier tiers en phase offensive. Abdi est surtout un véritable «tout-terrain» qui combine force, endurance et intelligence de jeu. Ses allers-retours permanents sur son flanc en font aujourd’hui un maillon essentiel de la chaîne du Gym. Solide derrière, explosif devant, habile balle au pied, Abdi apporte aux siens toute sa fraîcheur et sa spontanéité. Il en a parcouru du chemin le natif de Sfax, cette bonne pioche Niçoise qui a pris du galon et titille désormais les sommets. Gageons qu’il n’a pas fini de nous bluffer !

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