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Protection civile : appel à interdire la conduite aux mineurs

Dans un communiqué publié ce vendredi 4 juillet 2025, la Protection Civile a émis un appel pressant pour interdire aux mineurs la conduite de voitures ou de motos.

Par la même occasion, elle a insisté sur l’importance de boucler sa ceinture de sécurité, de vérifier l’état du véhicule avant tout déplacement, et de respecter scrupuleusement les limitations de vitesse, en particulier dans les zones très fréquentées. La Protection Civile recommande également d’éviter de prendre le volant en cas de fatigue et de ne pas utiliser son téléphone portable en conduisant.

Tunisie : le géant émirati IFFCO mise gros sur l’huile d’olive tunisienne

La Tunisia Investment Authority (TIA) a reçu ce mardi Abdelghani Abdullah, Directeur des affaires corporatives et du développement commercial du groupe IFFCO, basé aux Émirats arabes unis, marquant une nouvelle étape dans le renforcement des relations économiques entre la Tunisie et les Émirats.

Cette rencontre a été consacrée à l’extension des investissements d’IFFCO dans les secteurs de l’huile d’olive et de l’agro-industrie, ainsi qu’à l’amélioration des performances des filiales déjà présentes en Tunisie, notamment Cogia SA, SDA Zitouna et L’Appétissante. Les deux parties ont également exploré de nouvelles opportunités dans l’industrie tunisienne de la transformation alimentaire.

À cette occasion, Namia Ayadi, Présidente de la TIA, a présenté les mécanismes de facilitation offerts aux investisseurs étrangers ainsi qu’un accompagnement personnalisé pour soutenir les projets d’expansion d’IFFCO. Elle a aussi mis en avant les avantages compétitifs de la Tunisie pour les investissements dans l’agroalimentaire, tant sur le plan stratégique que logistique.

Ce dialogue s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale visant à attirer des investissements directs étrangers à haute valeur ajoutée, en particulier dans des filières porteuses comme l’agriculture durable, l’huile d’olive premium et les produits transformés destinés à l’exportation.

Le club égyptien Al-Ahly en stage de préparation à Tabarka

Le club égyptien Al-Ahly a annoncé qu’il effectuera son stage de préparation de pré-saison dans la ville de Tabarka, en Tunisie. Ce stage, qui débutera fin juillet, fait suite aux recommandations de l’entraîneur espagnol, José Ribeiro.

Celui-ci inclut trois matchs amicaux, dans le but d’optimiser la forme physique et la préparation des joueurs avant le début de la nouvelle saison.

Tunisie : une application numérique pour déclarer vos devises avant le départ

La Douane tunisienne franchit une nouvelle étape dans sa stratégie de transformation numérique. Elle annonce le développement d’une application mobile innovante qui permettra aux voyageurs, notamment les Tunisiens résidant à l’étranger, de déclarer leurs devises à distance, avant même leur arrivée ou leur départ du territoire.

Cette solution, actuellement en phase de test, vise à simplifier les procédures douanières, à réduire les délais d’attente aux points de passage et à renforcer la transparence des opérations de change.

Le colonel Elyes Belkhir, cadre à la Douane, a précisé que cette initiative s’inscrit dans une politique de modernisation globale menée depuis le début de l’année 2025. Elle vient s’ajouter à d’autres outils numériques déjà en place, tels que le paiement électronique (TPE) ou encore l’application Smart Traveller.

Rappelons que la législation tunisienne impose aux voyageurs de déclarer toute somme en devises dépassant 20 000 dinars tunisiens à la sortie du territoire. La déclaration est également recommandée à l’entrée, même pour des montants inférieurs, afin de garantir la possibilité de réexporter les fonds ultérieurement.

La douane assure que l’application offrira plus de flexibilité, de sécurité et de fluidité, tout en s’adaptant aux besoins spécifiques des voyageurs internationaux.

Routes tunisiennes : 20 000 km à entretenir sous forte pression budgétaire

La Tunisie compte environ 20 000 kilomètres de routes numérotées (nationales, régionales et locales), dont 80 % sont revêtues de béton bitumineux, a annoncé ce vendredi Ali Ben Mohamed, directeur de l’exploitation et de l’entretien routier à la Direction générale des ponts et chaussées relevant du ministère de l’Équipement et de l’Habitat.

Malgré l’étendue du réseau routier, les moyens financiers demeurent insuffisants, a-t-il souligné lors de son passage sur les ondes de la Radio Nationale. Le budget alloué en 2025 pour l’entretien des routes numérotées s’élève à 200 millions de dinars, tandis que 87 millions de dinars sont réservés aux pistes rurales, dont la longueur atteint 58 000 kilomètres.

Le responsable a en outre précisé que la durée de vie de la couche d’asphalte supérieure d’une route varie entre 10 et 15 ans, notant que sa réfection est coûteuse, en raison notamment du budget restreint alloué à l’entretien. La majorité des routes situées en milieu urbain (environ 90 %) relèvent de la responsabilité des municipalités, qui doivent en assurer l’entretien.

Entretien complexe et ponts à risque

L’entretien des routes numérotées ne se limite pas au revêtement, mais inclut également la signalisation horizontale et verticale, les panneaux routiers, ainsi que les équipements de sécurité (barrières en béton ou en acier, éclairage public, etc.).

Concernant les pistes rurales, les interventions portent sur la réhabilitation de la couche de roulement, la réparation des nids-de-poule, le remblayage des accotements, le curage des caniveaux, le nettoyage, ainsi que la maintenance des ponts. Pour ces derniers, le pays en compte environ 4 000, dont certains sont dans un état de dégradation avancée nécessitant une intervention urgente.

Ben Mohamed a indiqué que les priorités de réhabilitation des ponts sont fixées après diagnostic technique, en collaboration avec les directions régionales et des bureaux d’études, et peuvent déboucher sur une rénovation ou une reconstruction selon les cas.

En ce qui concerne les autoroutes, leur gestion et leur entretien relèvent de la Société Tunisie Autoroutes. Toutefois, les recettes générées sont jugées insuffisantes pour couvrir les coûts d’entretien, et ce, en comparaison avec d’autres pays.

Les autorités grecques ont annoncé l’évacuation d’environ 5 000 personnes, habitants et touristes, de l’île de Crète en raison de feux de forêt

Yorgos Tzarakis, président de l’association des hôteliers de Crète, a déclaré que les équipes de pompiers avaient évacué environ 3 000 touristes, en plus de 2 000 habitants de l’île, par mesure de précaution. Il a ajouté que six hôtels et de nombreuses chambres touristiques avaient été évacués dans la zone autour de la ville côtière d’Ierapetra, précisant que la plupart des touristes avaient été transférés dans le nord de la Crète.

De son côté, Vassilios Vathrakoyiannis, porte-parole des sapeurs-pompiers grecs, a confirmé que des renforts avaient été envoyés d’Athènes dans la région pour aider les pompiers locaux, dont la tâche est rendue difficile par les vents violents qui soufflent sur la zone. Le porte-parole a indiqué qu’environ 270 pompiers, dix hélicoptères et des drones luttaient contre les flammes sur l’île.

Par ailleurs, les autorités grecques ont annoncé qu’un autre incendie s’était déclaré à environ 30 kilomètres d’Athènes, près de la station balnéaire de Rafina, d’où partent les ferries vers certaines îles touristiques. Cela a entraîné la fermeture de la route principale menant à Athènes à la circulation.

La Grèce est l’un des pays européens les plus vulnérables aux feux de forêt pendant les mois d’été. Les vagues de chaleur répétées, où les températures dépassent souvent les 40 degrés Celsius, assèchent la végétation et la transforment en un environnement facilement inflammable.

Ces dernières années, le pays a connu une augmentation du nombre et de l’intensité des incendies, ce qui a poussé le gouvernement à renforcer les capacités de la défense civile et à moderniser sa flotte d’avions de lutte contre les incendies. Les autorités ont également appelé à la coopération européenne dans le cadre du mécanisme de réponse d’urgence, en particulier face aux pressions croissantes exercées par le changement climatique sur les pays du bassin méditerranéen.

Déclaration de devises : ce que doivent savoir les voyageurs quittant la Tunisie

La Douane tunisienne rappelle que tout voyageur quittant le pays avec une somme en devises dépassant 20 000 dinars tunisiens est tenu de la déclarer auprès des autorités douanières, conformément à la réglementation en vigueur depuis mars 2016.

Cette déclaration devient également obligatoire dans trois situations spécifiques, même si le montant transporté est inférieur à ce seuil : en cas de projet d’ouverture d’un compte en devises, si le voyageur prévoit de réexporter un montant supérieur ou égal à 5 000 dinars à son retour, ou si le montant global atteint ou dépasse 20 000 dinars.

Dans ce cadre, le colonel Elyes Belkhir, de la Douane tunisienne, a précisé ce vendredi dans une intervention sur les ondes de Radio Express FM que toute déclaration effectuée à l’entrée sur le territoire tunisien est valable pour une durée de trois mois et couvre un seul voyage.

Il recommande vivement aux voyageurs de déclarer leurs devises dès leur entrée en Tunisie, indépendamment du montant, soulignant que cette démarche facilite les transactions de change et la réexportation ultérieure des fonds.

Une application numérique en phase de test

Par ailleurs, dans le cadre de sa stratégie de digitalisation progressive, la Douane tunisienne développe actuellement une nouvelle application mobile destinée à faciliter la déclaration de devises à distance, notamment pour les Tunisiens résidant à l’étranger. Ce service, actuellement en phase pilote, permettra aux voyageurs de soumettre leurs déclarations en ligne, simplifiant ainsi les formalités douanières.

Cette initiative s’inscrit dans une politique de modernisation des services douaniers visant à réduire les délais, accroître la transparence et fluidifier le retour des Tunisiens au pays.

En parallèle, d’autres outils numériques sont déjà opérationnels, comme le paiement électronique (TPE) et l’application Smart Traveller, conçue pour optimiser les contrôles aux frontières et raccourcir les temps d’attente.

Saisie de nombreuses marchandises, tables et chaises pour lutter contre l’installation sauvage à Hammamet

La municipalité de Hammamet, en collaboration avec l’unité régionale de la police municipale de Nabeul et le centre de police municipale de Hammamet, a lancé ce jeudi 3 juillet une vaste campagne visant à lutter contre les installations anarchiques et l’occupation abusive des trottoirs dans plusieurs artères principales de la ville.

Cette opération, qui s’inscrit dans une démarche de restauration de l’ordre public et de protection de l’espace public, a conduit à la saisie de nombreuses marchandises, tables et chaises illégalement installées sur les trottoirs. Plusieurs procès-verbaux ont été dressés à l’encontre des contrevenants.

Samir Seboui, secrétaire général de la municipalité de Hammamet, a souligné que ces campagnes seront menées de manière régulière, en complément d’un contrôle quotidien, afin d’endiguer durablement ce phénomène qui porte atteinte à la circulation des piétons et à la qualité de vie urbaine.

Kébili : alerte à une chenille invasive sur la frontière entre l’Algérie et la Tunisie

La cellule de conseil agricole de Rejim Maatoug lance une alerte auprès des agriculteurs des oasis situées le long de la frontière entre la Tunisie et l’Algérie. Une chenille connue sous le nom de “fausse teigne” (Nysius raphanus) a été observée en grand nombre, provoquant d’importants dégâts sur les cultures.

Présente dans les oasis du sud algérien ainsi que dans les zones frontalières tunisiennes, cette chenille attaque principalement les palmiers-dattiers, mais affecte également les légumes cultivés. En s’attaquant aux plantes, elle aspire leur sève, entraînant dessèchement, flétrissement et chute prématurée des fruits.

Hedi Mbarak, chef de la cellule de conseil agricole de Rejim Maatoug, a précisé dans une déclaration à Diwan FM que cette situation représente une menace sérieuse pour les récoltes de dattes et autres productions agricoles dans la région. Il appelle les agriculteurs à renforcer leur vigilance et à assurer une surveillance constante des cultures.

Les exploitants agricoles sont invités à signaler immédiatement toute observation de cette chenille à la cellule de conseil agricole afin d’organiser une intervention rapide et limiter les dégâts.

BNA Assurances franchit une nouvelle étape stratégique

BNA Assurances a obtenu l’accord de principe de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT) pour son passage du marché hors-cote au marché principal. Ce jalon important témoigne de l’engagement de la compagnie en faveur de la transparence, de la conformité réglementaire et du développement durable.

En attente du visa du Conseil du Marché Financier (CMF), BNA Assurances réaffirme sa position d’entreprise citoyenne, responsable et strictement alignée avec l’ensemble des dispositions établies par les autorités de régulation et les institutions de contrôle.

La compagnie invite le public à se référer exclusivement à ses canaux officiels — communiqués, site web, pages certifiées — afin d’obtenir une information fiable. Toute communication non officielle doit être considérée comme infondée.

La direction de BNA Assurances remercie ses collaborateurs, partenaires et actionnaires pour leur confiance, et réaffirme sa volonté de poursuivre une stratégie axée sur la performance, la gouvernance et l’excellence.

D’après communiqué

Voici combien coûtent les locations de vacances en Tunisie cet été 2025

La Tunisie, destination estivale prisée par des touristes venus d’Algérie, d’Europe et d’autres régions, voit ses tarifs d’hébergement touristique augmenter fortement à l’approche de la saison estivale 2025. Villas, appartements et locations de vacances affichent des prix en nette progression, notamment dans les zones balnéaires les plus fréquentées comme Djerba, Hammamet, Sousse, Nabeul ou Kélibia.

Selon des estimations basées sur les données recueillies sur les principales plateformes de réservation en ligne, les prix des locations saisonnières ont enregistré une hausse moyenne comprise entre 15 et 20 % par rapport à la même période en 2024. Cette tendance est confirmée par Lotfi Riahi, président de l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (Otic), qui souligne une inflation significative liée à la forte demande estivale.

Tarifs en hausse dans les zones touristiques clés

La demande accrue sur les zones côtières populaires entraîne une augmentation marquée des tarifs, surtout pour les villas avec piscine, très recherchées.

À Djerba, une villa S+3 avec piscine se loue en moyenne 3.300 dinars tunisiens la semaine (environ 956 euros), soit 660 dinars (191 €) la nuit.

Pour une villa S+4, les prix montent à 4.200 DT/semaine (1217 €), et les options les plus luxueuses atteignent jusqu’à 5.000 DT/semaine (1450 €).

À Hammamet, les grandes villas de type S+6 ou S+7 à Yasmine Hammamet ou Kélibia sont proposées entre 1.500 et 1.750 DT la nuit (soit entre 434 € et 507 €).

Pour les vacanciers disposant de budgets plus modestes, plusieurs alternatives restent accessibles :

À Houmt Souk (Djerba), certaines villas avec piscine sont disponibles à partir de 460 DT/nuit (133 €) pour une capacité de six personnes.

À Hergla, entre Hammamet et Sousse, une maison de 160 m² avec piscine est proposée à 500 DT/nuit (145 €).

À Hammamet Sud, les prix débutent autour de 600 DT/nuit (174 €).

Les petits logements, comme les appartements S+1 et S+2, restent aussi une option économique :

Un S+2 à Chott Meriem est proposé à 1.400 DT/semaine (400 €).

Un S+1 haut standing à Mrezga s’affiche à environ 200 DT/nuit (57 €).

Pour les voyageurs envisageant un séjour prolongé, la location mensuelle peut réduire les coûts :

Un appartement S+2 de 90 m² à Bizerte Corniche est loué à 2.500 DT/mois (714 €), soit environ 83 DT/nuit (24 €).

Réservations en ligne : vigilance recommandée

Sur les plateformes internationales comme Booking, Airbnb ou Expedia, les prix affichés peuvent sembler compétitifs. Toutefois, les voyageurs doivent être attentifs aux frais supplémentaires liés à la conversion des devises, aux conditions d’annulation strictes, ainsi qu’aux commissions bancaires, qui peuvent alourdir la facture finale.

Malgré la montée des prix, la Tunisie reste une destination attractive, en particulier pour les touristes européens et algériens, grâce à son offre variée et son cadre naturel. Cependant, les experts recommandent vivement de réserver le plus tôt possible afin de bénéficier des tarifs les plus avantageux avant que la haute saison ne provoque une nouvelle flambée des prix, attendue en juillet et août.

Ainsi, la hausse des prix, conséquence directe de la forte demande estivale et de l’attractivité grandissante de la Tunisie, pousse ainsi les visiteurs à anticiper leurs vacances et à adapter leur budget en conséquence.

Allemagne : une attaque à la hache dans un train fait quatre blessés

Un homme a attaqué, jeudi, quatre passagers à bord d’un train reliant Hambourg à Vienne, les blessant légèrement avant d’être interpellé par les forces de l’ordre, a annoncé la police allemande.

Dans un communiqué, la police locale a précisé que l’agression s’est produite à bord d’un train InterCity Express (ICE) alors qu’il traversait la région de Bavière, dans le sud-est de l’Allemagne.

« Quatre personnes ont été légèrement blessées et le suspect a été arrêté », a précisé la même source.

Selon le quotidien allemand Bild, l’assaillant présumé était armé d’une hache. Il a été maîtrisé par plusieurs passagers, qui ont ensuite déclenché le système d’urgence. Le train a pu s’immobiliser sur une portion vide de la voie ferrée.

L’auteur de l’attaque a été blessé durant l’incident et évacué par hélicoptère vers un hôpital pour recevoir des soins.

La ligne empruntée par le train a été temporairement fermée. Des équipes de la police, des pompiers, de la protection civile et de la compagnie ferroviaire Deutsche Bahn se sont rendues rapidement sur les lieux.

Dans un communiqué, Deutsche Bahn, opérateur public du réseau ferroviaire allemand, a indiqué que les autorités ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’agression.

Trump dit attendre une décision du Hamas dans les 24h sur la proposition “finale” de cessez-le-feu

Le mouvement palestinien Hamas devrait donner sa réponse dans les prochaines 24 heures à une “proposition finale” de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a déclaré vendredi le président américain Donald Trump.

Le chef de la Maison-Blanche a également indiqué s’être entretenu avec l’Arabie saoudite au sujet de l’élargissement des accords d’Abraham, qui prévoient la normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays du Golfe.

Mardi, Donald Trump avait affirmé qu’Israël avait accepté les conditions nécessaires à la conclusion d’un cessez-le-feu de 60 jours avec le Hamas, période pendant laquelle un accord durable pourrait être négocié pour mettre fin au conflit en cours dans la bande de Gaza.

Interrogé vendredi sur une éventuelle acceptation du dernier cadre de l’accord par le Hamas, le président américain a répondu : “Nous verrons ce qui se passera, nous le saurons dans les prochaines 24 heures”.

Selon une source proche du Hamas, le mouvement cherche à obtenir des garanties que la nouvelle proposition américaine conduira effectivement à la fin de la guerre, alors que l’armée israélienne continue ses opérations militaires, faisant des dizaines de morts chaque jour dans l’enclave palestinienne.

Deux responsables israéliens ont, de leur côté, indiqué que plusieurs éléments de l’accord étaient encore en cours de finalisation.

Oranges, pommes, citrons… : les fruits n’ont jamais coûté aussi cher

Les prix des fruits commercialisés au marché de gros de Bir El Kassaa ont enregistré une hausse considérable au cours du mois de mai 2025, en comparaison avec la même période de l’année précédente. C’est ce qui ressort des données publiées jeudi par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Parmi les principales hausses relevées, les oranges arrivent en tête avec une augmentation spectaculaire de 301 %, leur prix étant passé de 752 millimes en mai 2024 à 3 014 millimes en mai 2025. Les citrons ont suivi une tendance similaire avec une hausse de 195 %, atteignant 1 980 millimes le kilogramme, tandis que les pommes ont vu leur prix grimper de 114 % pour atteindre 4 800 millimes.

Les abricots et les pêches ont également connu une hausse significative, respectivement de 90 % et 29 %, leurs prix atteignant 3 811 et 2 769 millimes. Des augmentations plus modérées ont été enregistrées pour le melon, dont le prix a progressé de 20 % pour s’établir à 2 261 millimes, ainsi que pour les fraises (+19 %, à 4 419 millimes) et les amandes (+8 %, à 2 814 millimes). Une autre catégorie de pommes a vu son prix augmenter de 64 %, atteignant 3 692 millimes, tandis que les différentes variétés d’oranges ont connu des hausses comprises entre 53 % et 134 %, avec des prix variant entre 1 561 et 3 323 millimes.

Concernant les légumes, plusieurs produits de consommation courante ont vu leurs prix augmenter. C’est notamment le cas des pommes de terre, en hausse de 74 % à 1 699 millimes, du fenouil (+59 %, à 1 125 millimes), de l’oignon (+19 %, à 1 555 millimes) et du persil (+11 %, à 1 000 millimes). En revanche, certains légumes ont enregistré des baisses de prix, à l’image du piment doux, dont le prix a reculé de 33 % à 1 773 millimes, des courgettes (–21 %, à 851 millimes), du concombre (–12 %, à 1 250 millimes) et de la tomate (–11 %, à 1 110 millimes).

Du côté des produits de la mer, la tendance est également à la hausse pour la majorité des espèces. Le rouget a enregistré une augmentation de 38 %, atteignant 33 328 millimes le kilogramme, suivi du chinchard (+33 %, à 5 255 millimes), du pageot (+24 %, à 4 217 millimes) et du poulpe (+22 %, à 25 167 millimes). Le merlan et le mulet ont eux aussi vu leur prix augmenter de 19 %, s’établissant respectivement à 18 285 et 10 886 millimes le kilogramme.

BEI : la moitié des PME tunisiennes exporte de façon irrégulière

En Tunisie, 60 % des PME sondées ont affirmé qu’une concurrence accrue et la saturation des marchés représentent l’une de leurs principales préoccupations en matière d’exportation. C’est ce qui ressort des résultats d’une enquête menée par la Banque européenne d’investissement (BEI) sur les défis des PME en Tunisie, publiés jeudi.

Cette enquête, réalisée dans le cadre du programme Trade and Competitiveness Programme (TCP), cofinancé par l’Union européenne (UE), révèle que près de la moitié des PME interrogées déplorent un manque de financement, limitant leur capacité à investir à l’international. Plus d’une PME sur dix n’arrive pas à franchir le cap de l’exportation.

L’étude, menée auprès de 150 dirigeants de PME tunisiennes opérant dans les chaînes de valeur exportatrices — notamment l’agro-industrie, le textile et l’automobile — dresse le portrait d’un tissu entrepreneurial à la fois combatif et contraint, qui cherche à se projeter à l’international malgré un environnement particulièrement compétitif.

Les PME, qui représentent près de 97 % du tissu productif national, incarnent une volonté d’ouverture, mais se heurtent à des réalités structurelles et conjoncturelles freinant leur essor.

« Si l’accès au financement et le manque de capital propre restent des préoccupations centrales pour les chefs d’entreprise interrogés, c’est la concurrence accrue et la saturation de certains marchés qui apparaissent comme les obstacles les plus difficiles à surmonter », indique l’enquête.

Dans un contexte mondial marqué par une saturation croissante des marchés, un quart des dirigeants identifie la concurrence comme leur principale difficulté pour croître à l’international, devant le manque de capital (17 %).

« Mais c’est à l’international que leur compétitivité est encore plus mise à l’épreuve : six PME sur dix estiment que la saturation des marchés étrangers et l’intensité concurrentielle limitent fortement leur développement », souligne l’enquête de la BEI.

Face à ce constat, le TCP mise sur le renforcement de la compétitivité des entreprises à travers des formations techniques ciblées, portant sur des sujets stratégiques comme les règles d’origine ou la décarbonation, afin de mieux positionner les PME tunisiennes sur les marchés européens.

« Ce dont nous avons besoin, ce sont des idées audacieuses, des formations adaptées et un accompagnement structuré pour franchir les barrières à l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compétitivité et s’imposer durablement à l’international », témoigne un chef d’entreprise tunisien interrogé dans le cadre de l’enquête.

Selon les résultats de l’étude, 48 % des dirigeants sondés estiment que le manque de financement constitue un frein majeur à toute velléité d’internationalisation. Bien que 88 % des PME exportent déjà, seule la moitié d’entre elles le fait de manière régulière, tandis qu’une PME sur dix demeure entièrement absente des circuits d’exportation, faute de moyens pour investir dans l’innovation, la mise aux normes ou la prospection commerciale.

Même parmi les PME ayant entamé une démarche exportatrice, les freins logistiques et commerciaux restent importants. Ainsi, 62 % des dirigeants dénoncent des coûts logistiques, douaniers et de conformité jugés prohibitifs, tandis que 44 % évoquent la difficulté à identifier des partenaires commerciaux à l’étranger.

« Ces contraintes techniques et relationnelles entravent l’intégration des PME tunisiennes dans les chaînes de valeur internationales, pourtant essentielle pour assurer une croissance pérenne à l’export », précise encore l’enquête.

Baptisé Trade and Competitiveness Programme, ce dispositif met en œuvre des solutions concrètes en partenariat avec les banques tunisiennes. Il facilite l’accès au crédit via des lignes de financement dédiées aux PME, allégées en garanties et orientées vers des projets structurants. L’objectif est de libérer leur capacité d’investissement et de leur permettre de franchir le cap de l’internationalisation sur des bases solides.

Tunisie : retour de la pluie sur certaines régions ce vendredi

Le ciel sera partiellement nuageux ce vendredi sur l’ensemble des régions du pays, avec l’apparition, dans l’après-midi, de formations nuageuses plus denses sur le nord-ouest et le centre-ouest. Ces nuages pourraient donner lieu à des pluies éparses, temporairement orageuses, selon un bulletin publié par l’Institut National de la Météorologie (INM).

Les températures seront en légère baisse. Les maximales oscilleront entre 30 et 34 degrés dans les régions côtières et sur les hauteurs, et entre 35 et 40 degrés dans les autres régions.

Le vent soufflera du secteur nord sur les régions nord, et du secteur est sur le centre et le sud. Il sera faible à modéré, mais sa vitesse pourrait devenir relativement forte dans l’après-midi, notamment sur le sud du pays.

Violences à l’hôpital de Kasserine : quatre suspects placés en détention

Le juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Kasserine a ordonné, jeudi, la mise en détention de quatre individus dans le cadre de l’enquête sur les actes de violence survenus au service des urgences de l’hôpital universitaire Badreddine Aloui.

Un cinquième suspect a été placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de quitter le territoire, tandis qu’un mandat de recherche a été émis à l’encontre d’un sixième individu actuellement en fuite.

Selon Imed El Omri, porte-parole officiel des juridictions de Kasserine, les mandats de dépôt ont été émis sur la base de plusieurs chefs d’accusation, notamment : constitution d’une entente en vue de porter atteinte aux biens publics, violences aggravées contre un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, dégradation volontaire de biens appartenant à autrui, ainsi qu’entrave à la liberté de travail.

Les faits remontent à dimanche dernier, lorsqu’un groupe d’individus s’en est violemment pris au personnel médical et paramédical de l’établissement, à la suite du décès d’un jeune homme dans un accident de la route alors qu’il circulait à moto.

L’agression a causé d’importants dégâts matériels au sein du service des urgences, notamment la détérioration d’équipements médicaux.

Les autorités judiciaires poursuivent leurs investigations afin d’établir l’ensemble des responsabilités et de garantir que de tels actes ne restent pas impunis.

L’Iran rouvre son espace aérien aux vols intérieurs, internationaux et de transit

L’Iran a rouvert, jeudi, son espace aérien aux vols intérieurs, internationaux et aux vols en transit, a annoncé le ministère des Routes et du Développement urbain.

Cette décision a été prise après l’approbation de l’Organisation de l’aviation civile iranienne et à la suite d’évaluations rigoureuses en matière de sécurité et de sûreté, compte tenu de la situation actuelle dans le pays, précise le ministère dans un communiqué publié sur son site Internet.

Le ministère a ajouté que les vols avaient repris au départ et à destination de l’aéroport international de Mehrabad et de l’aéroport international Imam Khomeini, à Téhéran, ainsi que dans plusieurs aéroports situés au nord, à l’est, à l’ouest et au sud du pays. Seuls les aéroports d’Ispahan et de Tabriz, situés respectivement dans le centre et le nord-ouest de l’Iran, restent pour l’instant fermés.

Selon le communiqué, les aéroports de Téhéran ainsi que ceux des régions nord, ouest et sud assurent désormais l’exploitation des vols intérieurs et internationaux de 5 h 00 à 18 h 00, heure locale (1 h 30 à 14 h 30 GMT).

L’espace aérien de l’est du pays reste quant à lui entièrement ouvert, 24 heures sur 24, aux vols intérieurs, internationaux et aux vols de transit. Les espaces aériens des régions centrale et occidentale sont également accessibles aux vols internationaux en transit.

Le ministère a assuré que les aéroports d’Ispahan et de Tabriz reprendraient leurs activités dès que les infrastructures seraient pleinement opérationnelles.

L’Iran avait fermé son espace aérien le 13 juin à la suite des frappes de l’entité sioniste sur Téhéran et d’autres régions du pays. Un cessez-le-feu a été conclu le 24 juin, mettant fin à douze jours de tensions aériennes entre les deux pays.

Californie : un incendie de forêt se propage rapidement dans le comté de San Luis Obispo

Un incendie de forêt dans le centre de la Californie s’est rapidement propagé dans la nuit de jeudi, entraînant des évacuations et la fermeture partielle d’autoroutes, alors que le gigantesque brasier gagnait en intensité.

Selon les dernières données publiées par le Département californien des forêts et de la protection contre les incendies (Cal Fire), l’incendie « Madre », qui s’est déclaré mercredi après-midi dans le comté de San Luis Obispo, s’étendait jeudi soir sur 52 593 acres (environ 213 km²), avec un taux de confinement limité à seulement 5 %.

« L’incendie continue de brûler activement durant la nuit. Les zones les plus touchées sont les crêtes exposées et les bassins alignés, où la propagation est la plus rapide », a indiqué Cal Fire. Il s’agit, à ce stade, du plus vaste incendie enregistré en Californie depuis le début de l’année.

Des ordres d’évacuation ont été émis à proximité de l’autoroute 166, dont une portion a été temporairement fermée à la circulation.

La cause de l’incendie reste à ce jour inconnue et fait toujours l’objet d’une enquête.

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