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Habib Abid: « La Tunisie s’engage dans une stratĂ©gie bas-carbone ambitieuse pour un dĂ©veloppement durable Ă  l’horizon 2050 Â»

La Tunisie, fortement impactĂ©e par le changement climatique, agit collectivement pour relever ce dĂ©fi, notamment via une diplomatie climatique renforcĂ©e, soulignĂ©e lors d’une demi-journĂ©e dĂ©diĂ©e Ă  l’environnement et au climat Ă  l’acadĂ©mie diplomatique.

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a rappelĂ© que la Tunisie a Ă©tĂ© parmi les premiers pays Ă  ratifier la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris, dĂ©montrant son engagement Ă  la lutte globale contre le changement climatique. Depuis la ratification de l’Accord de Paris, la Tunisie a Ă©laborĂ© une premiĂšre contribution dĂ©terminĂ©e au niveau national (CDN) en 2015, visant une rĂ©duction de 41 % de son intensitĂ© carbone d’ici 2030, puis une CDN actualisĂ©e en 2021 avec un objectif renforcĂ© Ă  45 % de rĂ©duction.

Cette stratĂ©gie mise sur l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables et un dĂ©veloppement Ă©conomique durable, notamment dans l’industrie, l’agriculture, l’eau et la gestion des dĂ©chets.

En 2022, la Tunisie a aussi dĂ©fini une stratĂ©gie bas-carbone et rĂ©siliente au changement climatique Ă  l’horizon 2050, cadre d’action Ă  long terme pour son dĂ©veloppement durable. Le ministĂšre travaille Ă  renforcer la gouvernance nationale climatique par la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel, incluant les obligations de transparence et de reporting prĂ©vues par l’Accord de Paris.

Sur le plan international, la Tunisie participe activement aux négociations climatiques, avec une forte délégation à la COP 29 et prévoit un pavillon national à la COP 30 pour mieux valoriser ses priorités et attirer des investissements climatiques.

En septembre 2025, une confĂ©rence internationale d’investissement climatique sera organisĂ©e pour prĂ©senter le plan d’investissement de la CDN 3.0 (2026-2030). Ainsi, la Tunisie conjugue actions internes et diplomatie climatique multilatĂ©rale pour faire face aux enjeux climatiques majeurs qui la touchent, dans un contexte de vulnĂ©rabilitĂ© accentuĂ©e par le changement climatique.

 

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Le premier Jazz It Festival : le cƓur vibrant du jazz

À travers la premiĂšre Ă©dition du Jazz’it Festival, la Tunisie s’ouvre Ă  la magie du jazz, offrant une scĂšne oĂč les jeunes talents peuvent s’inspirer des maĂźtres tout en affirmant leur propre voix.

Un Ă©vĂ©nement qui promet de devenir un rendez-vous incontournable Ă  tous les amoureux de la musique et de la crĂ©ativitĂ©. Pour cette Ă©dition, Malek Lakhoua, le directeur artistique du festival, qui Ă©tait batteur chevronnĂ© et fondateur du label Jazz’it Records, est revenu sur les premiĂšres impressions et conclusions sur le Jazz It Festival.

Il estime que le Jazz It Festival, qui s’inscrit dans « la continuitĂ© de ce que nous avons initiĂ© il y a quelques annĂ©es avec notre label, a connu une belle premiĂšre Ă©dition. Ce festival a pour objectif principal la diffusion et la promotion de la musique jazz auprĂšs du public. Durant ces trois jours intenses, nous avons pu offrir une programmation riche : sorties de disques, masterclass, rencontres avec les musiciens, prĂ©sentation de nouveaux projets, et partenariats avec des labels europĂ©ens comme le label Igloo Â».

Une premiÚre édition réussie et déjà la préparation de la suivante

Il prĂ©cise dans ce contexte : « J’ai reçu de nombreux retours positifs, ce qui nous rĂ©jouit beaucoup. Bien que mes collĂšgues soient fatiguĂ©s, je tiens Ă  remercier chaleureusement les Ă©quipes techniques pour leur travail remarquable. Nous sommes dĂ©jĂ  en pleine prĂ©paration de la deuxiĂšme Ă©dition, avec la volontĂ© de poursuivre cette belle aventure. Â»

InterrogĂ© sur les dĂ©fis rencontrĂ©s, il confie : « Ils sont nombreux. Comme dans tout projet, des difficultĂ©s ont surgi, mais elles font partie intĂ©grante du travail. Notre rĂŽle est de les surmonter et de les gĂ©rer au mieux. Ce qui m’a particuliĂšrement marquĂ©, ce sont les rencontres formidables, notamment avec les mĂ©dias qui ont soutenu et portĂ© ce festival, un Ă©vĂ©nement pensĂ© pour tous et surtout pour les jeunes. Â»

Un tremplin pour les jeunes talents

Le festival est aussi un tremplin, illustrĂ© par la rencontre avec de jeunes musiciens talentueux, comme ce jeune guitariste que nous avons mis en lumiĂšre. Les concerts, les ateliers, les after-shows — dont un particuliĂšrement incroyable hier — ont contribuĂ© Ă  crĂ©er une atmosphĂšre unique. Une exposition est Ă©galement en cours, qui promet d’ĂȘtre une belle surprise, un vĂ©ritable « after de l’after Â» du festival.

Accessibilité et engagement envers la jeunesse

En outre, il ajoute : « Nous souhaitons que ce festival soit accessible Ă  tous, jeunes et moins jeunes. La scĂšne jazz tunisienne regorge de nombreux guitaristes et musiciens prometteurs. La gĂ©nĂ©rositĂ© et le soutien d’artistes comme Mark Whitfield, qui a vĂ©ritablement marquĂ© le festival, sont admirables. Â»

Pour revenir aux trois jours du festival, Malek Lakhoua trouve que le public est formidable et la scĂšne locale regorge de talents exceptionnels, qui brillent aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger. D’ailleurs, il ajoute : « Le rĂŽle de notre label est de promouvoir et de structurer cette scĂšne, sans prĂ©tendre tout organiser, mais en apportant notre pierre Ă  l’édifice. Un volet pĂ©dagogique est Ă©galement essentiel, notamment une masterclass animĂ©e par Mourad Benhammou (Silk & Soul). Ce type d’initiatives s’inscrit dans la continuitĂ© d’un projet durable, avec des enregistrements, des sorties de disques et des Ă©changes autour de ces artistes. Â»

Un projet musical tunisien et international

Par ailleurs, parmi les projets, Tunisian Vibes est particuliĂšrement cher. Il rĂ©unit un rĂ©pertoire local tunisien Ă  la source jazz, avec une collaboration remarquable entre Kyle Schaeffer, pianiste californien installĂ© en Tunisie depuis plusieurs annĂ©es, et des musiciens locaux. Kyle est tombĂ© amoureux de la musique populaire tunisienne, notamment des Ɠuvres de HĂ©di Jouini, Salah El Farzit. Elles sont devenues des influences personnelles pour Malek Lakhoua.

Une identité tunisienne forte dans le jazz

Contrairement Ă  certaines idĂ©es reçues, les musiciens de jazz Ă©coutent une grande diversitĂ© de musiques. Il faut dire que le label est profondĂ©ment ancrĂ© en Tunisie, mĂȘme s’il promeut des artistes internationaux comme Mourad, Kyle ou Moncef Genoud. Il y a une identitĂ© tunisienne dans la maniĂšre de faire. Autrement dit, une volontĂ© de rĂ©unir la culture tunisienne et le jazz. On peut dire que c’est une rencontre entre le cƓur tunisien et le jazz, avec comme symbole la cĂ©lĂšbre mĂ©lodie « Night in Tunis « . C’est lĂ  que tout commence. Et comme le disait le pianiste amĂ©ricain Duke Ellington « Le jazz, c’est la libertĂ© de vivre, de penser, de ressentir. Â»

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Cheikha al Nowais : premiĂšre femme Ă  prendre les rĂȘnes d’ONU tourisme

Cheikha Nasser Al Nowais, dirigeante Ă©miratie expĂ©rimentĂ©e dans l’hĂŽtellerie internationale, a Ă©tĂ© Ă©lue SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale d’ONU tourisme. Elle devient la premiĂšre femme Ă  occuper ce poste en 50 ans d’histoire de l’organisation. Son mandat dĂ©butera en janvier 2026, sous rĂ©serve de l’approbation par l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale.

En rĂ©sumĂ©, ONU Tourisme affiche une croissance robuste du tourisme mondial. De mĂȘme qu’une gouvernance innovante et inclusive et un engagement fort vers un tourisme plus durable, compĂ©titif et technologiquement avancĂ©. Avec une attention particuliĂšre portĂ©e Ă  l’Afrique et Ă  l’autonomisation des femmes.
Selon le BaromĂštre du tourisme mondial d’ONU Tourisme, plus de 300 millions de touristes internationaux ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s entre janvier et mars 2025. Soit une augmentation de 14 millions par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024. Ce dynamisme illustre une reprise solide et une tendance positive pour le secteur.

Pour revenir au bilan des réalisations 2018-2025, Zurab Pololikashvili a présenté un rapport détaillé sur les progrÚs réalisés, notamment :

  • L’amĂ©lioration des systĂšmes de donnĂ©es et l’analyse des grandes tendances touristiques.
  • Le dĂ©veloppement de produits touristiques innovants (tourisme rural, gastronomique, sportif, urbain).
  • La promotion des investissements et de l’innovation, y compris l’intĂ©gration de l’intelligence artificielle.
  • L’accent mis sur la durabilitĂ© en lien avec les Objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD).
  • Le renforcement de l’éducation et du capital humain via l’AcadĂ©mie en ligne et des partenariats internationaux.
  • L’assistance accrue aux États membres et une gestion optimisĂ©e des ressources.

Un nouveau bureau thĂ©matique dĂ©diĂ© Ă  l’innovation pour l’Afrique a Ă©tĂ© inaugurĂ© Ă  Rabat, au Maroc, en partenariat avec le gouvernement marocain. Ce bureau vise Ă  stimuler le dĂ©veloppement touristique africain Ă  travers l’innovation, conformĂ©ment au Programme d’action 2030 d’ONU Tourisme.

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Mustapha Ferjani annonce des hausses salariales pour les jeunes médecins

Le ministre de la SantĂ©, Mustapha Ferjani, a indiquĂ© lors de la sĂ©ance plĂ©niĂšre de ce mardi 3 juin 2025 Ă  l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) que le salaire d’un jeune mĂ©decin effectuant son service national s’élĂšve Ă  1 450 dinars, dont 1 250 dinars versĂ©s par le ministĂšre de la SantĂ© et 200 dinars par le ministĂšre de la DĂ©fense.

Il a ajoutĂ© que le gouvernement envisage d’augmenter le plafond salarial des mĂ©decins rĂ©sidents Ă  1 950 dinars, incluant une prime de permanence de 80 dinars. Il a prĂ©cisĂ© :  Â» Un mĂ©decin rĂ©sident touche, durant ses deux premiĂšres annĂ©es, 1 794 dinars. Â»

Cependant, il n’a pas niĂ© que les salaires sont parfois versĂ©s avec un certain retard. Entre-temps, le ministre a indiquĂ© que les Ă©tudiants en deuxiĂšme cycle, Ă  partir de la sixiĂšme annĂ©e, perçoivent un salaire de 1 545 dinars, hors primes de permanence et de garde. Il a Ă©galement insistĂ© sur le fait que les jeunes mĂ©decins bĂ©nĂ©ficient des rĂ©munĂ©rations les plus Ă©levĂ©es dans les pays du Maghreb.

Par ailleurs, Mustapha Ferjani a annoncĂ© que son ministĂšre accorde des avantages importants aux mĂ©decins exerçant dans les rĂ©gions intĂ©rieures, notamment une prime de permanence pouvant atteindre 600 dinars et un plafond salarial de 3 000 dinars. Il a ajoutĂ© que ces mĂ©decins ont la possibilitĂ© d’exercer une activitĂ© privĂ©e deux fois par semaine.

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Agir ensemble contre la triple crise planétaire : Climat, biodiversité et pollution

La diplomatie climatique s’impose aujourd’hui comme un levier fondamental pour relever les dĂ©fis environnementaux mondiaux, notamment face Ă  la triple crise planĂ©taire que reprĂ©sentent le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversitĂ©. Le thĂšme de cette confĂ©rence s’intitule  « Pour une diplomatie environnementale et climatique active au service du dĂ©veloppement durable en Tunisie », qui se tient ce lundi 2 juin 2025 Ă  l’AcadĂ©mie diplomatique.

Il s’agit de la triple crise planĂ©taire. Il est essentiel de comprendre comment l’agenda climatique, l’agenda de la biodiversitĂ© et celui de la pollution, souvent traitĂ©s sĂ©parĂ©ment, sont en rĂ©alitĂ© Ă©troitement liĂ©s. Ces trois problĂ©matiques peuvent se renforcer positivement lorsqu’elles sont abordĂ©es de maniĂšre intĂ©grĂ©e, mais si elles sont dissociĂ©es, elles peuvent aussi engendrer des effets nĂ©gatifs.

La biodiversité est un thÚme qui mérite une meilleure compréhension

Dans une dĂ©claration Ă  leconomistemaghrebin.com,  CĂ©line Moyroud reprĂ©sentante rĂ©sidente par intĂ©rim du SystĂšme des Nations Unies en Tunisie estime que tout le monde doit ĂȘtre conscient des impacts du changement climatique, un sujet largement dĂ©battu en Tunisie. En revanche, la biodiversitĂ© est un thĂšme qui mĂ©rite une meilleure comprĂ©hension, car sa disparition, non seulement en Tunisie mais partout dans le monde, aurait des consĂ©quences graves sur le dĂ©veloppement, l’économie et la santĂ©.

Elle prĂ©cise dans ce contexte: « Il est donc primordial de considĂ©rer la biodiversitĂ© comme une composante essentielle du dĂ©veloppement durable. Concernant la pollution, la Tunisie a mis cette annĂ©e un accent particulier sur la gestion des dĂ©chets, un domaine dans lequel le PNUD continuera Ă  soutenir le gouvernement, notamment le ministĂšre de l’Environnement. Â»

Ainsi plusieurs enseignements peuvent ĂȘtre tirĂ©s de cette rĂ©flexion : L’importance de politiques intĂ©grĂ©es qui relient ces trois dimensions : climat, biodiversitĂ© et pollution. La nĂ©cessitĂ© de projets concrets qui avancent sur cette triple crise. À titre d’exemple, nous collaborons avec les ministĂšres de l’Environnement et de l’Énergie sur la biomĂ©tallisation, une approche innovante qui permet de rĂ©pondre aux problĂ©matiques des dĂ©chets et de l’énergie, tout en contribuant Ă  la lutte contre la dĂ©gradation des sols.

Enfin, elle souligne  le rĂŽle clĂ© de la diplomatie tunisienne dans la recherche de solutions Ă  cette triple crise planĂ©taire. Les questions liĂ©es Ă  la biodiversitĂ©, Ă  la pollution et au changement climatique sont encadrĂ©es par des conventions internationales auxquelles la Tunisie participe activement. La diplomatie joue un rĂŽle essentiel pour faire entendre la voix de la Tunisie dans ces nĂ©gociations, mais aussi pour mobiliser les financements verts indispensables, conformĂ©ment aux engagements pris lors des confĂ©rences internationales passĂ©es.

Et de conclure: “La Tunisie a un besoin urgent de ces financements pour faire face aux impacts du changement climatique, de la perte de biodiversitĂ© et de la pollution sur ses Ă©cosystĂšmes.”

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Vers une diplomatie climatique proactive au service du développement durable

La diplomatie climatique s’impose aujourd’hui comme un levier fondamental pour relever les dĂ©fis environnementaux mondiaux. Et ce, notamment face Ă  la triple crise planĂ©taire que reprĂ©sentent le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversitĂ©.

Elle a pour objectif de mobiliser les financements internationaux, de renforcer les partenariats innovants et de faire entendre la voix des pays vulnĂ©rables, tels que la Tunisie, sur la scĂšne internationale. C’est ce qu’il ressort de cette demi-journĂ©e ayant pour thĂšme : « Pour une diplomatie environnementale et climatique active au service du dĂ©veloppement durable en Tunisie », qui se tient ce lundi 2 juin 2025 Ă  l’AcadĂ©mie diplomatique.

Aujourd’hui, les intervenants ont mis l’accent sur l’importance d’élaborer une stratĂ©gie nationale unifiĂ©e et globale pour coordonner les interventions de toutes les structures nationales Ă  l’international. Ainsi, cette stratĂ©gie vise Ă  harmoniser la vision, les efforts, la coordination et la coopĂ©ration afin de soutenir la politique Ă©trangĂšre tunisienne dans les domaines environnemental et climatique. Elle doit Ă©galement renforcer les actions diplomatiques Ă  l’étranger pour dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts nationaux, que ce soit dans le cadre des relations bilatĂ©rales ou de la coopĂ©ration multilatĂ©rale.

Dans ce contexte, la diplomatie climatique a un rĂŽle central Ă  jouer via le renforcement du rĂŽle du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger. Pour lutter contre les impacts des changements climatiques, plusieurs mesures sont proposĂ©es :

  • La crĂ©ation d’une structure permanente dĂ©diĂ©e. Il s’agit de mettre en place, au sein du ministĂšre, une unitĂ© spĂ©cialisĂ©e chargĂ©e des questions environnementales et climatiques. Cette structure servira de point de contact avec les autres ministĂšres et structures nationales concernĂ©es ainsi que  les organisations internationales et confĂ©rences spĂ©cialisĂ©es.

 

  • Il en va de mĂȘme de l’ intĂ©gration d’un axe stratĂ©gique qui consiste Ă  inclure, dans le cadre de performance du ministĂšre, un volet dĂ©diĂ© Ă  la diplomatie environnementale et climatique, comprenant : un ensemble d’activitĂ©s et d’actions ciblĂ©e et des indicateurs d’efficacitĂ© pour mesurer les rĂ©sultats. Cela permettra de soutenir efficacement les mĂ©canismes diplomatiques dans ce domaine.

 

  • Par ailleurs, un autre Ă©lĂ©ment a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© relatif au coĂ»t. D’oĂč l’importance de prĂ©voir des crĂ©dits dans le budget du ministĂšre pour financer les activitĂ©s liĂ©es Ă  la diplomatie environnementale et climatique, en cohĂ©rence avec la future approche nationale du « budget sensible aux changements climatiques ».

 

  • Au delĂ  des points Ă©voquĂ©s, il est d’autant plus important de soutenir la formation continue des diplomates sur les enjeux environnementaux et climatiques, favoriser l’échange d’expĂ©riences avec d’autres pays et s’inspirer des meilleures pratiques internationales. Tout en encourageant la recherche et les Ă©tudes en diplomatie climatique Ă  l’AcadĂ©mie diplomatique internationale de Tunis, en crĂ©ant des unitĂ©s de formation dĂ©diĂ©es pour les nouveaux Ă©tudiants en formation initiale.

 

  • De mĂȘme que d’assurer la prĂ©sence et la contribution du ministĂšre Ă  toutes les manifestations organisĂ©es en Tunisie sur le financement climatique et l’action environnementale.

 

  • En plus d’inclure systĂ©matiquement la coopĂ©ration environnementale et climatique dans les discussions bilatĂ©rales lors des rendez-vous diplomatiques importants.

 

  • Et enfin d’inscrire les prioritĂ©s climatiques et environnementales dans les dĂ©bats annuels des chefs de missions diplomatiques. Et ce, afin d’évaluer les progrĂšs et de formuler des recommandations pour renforcer la coopĂ©ration dans ces domaines. Ce sont les principales recommandations Ă©voquĂ©es.

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Habib Abid revient sur l’importance d’une stratĂ©gie pour faire face au changement climatique

La Tunisie, fortement impactĂ©e par le changement climatique, agit collectivement pour relever ce dĂ©fi, notamment via une diplomatie climatique renforcĂ©e. Elle est soulignĂ©e lors d’une demi-journĂ©e dĂ©diĂ©e Ă  l’environnement et au climat Ă  l’acadĂ©mie diplomatique.

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a rappelĂ© que la Tunisie a Ă©tĂ© parmi les premiers pays Ă  ratifier la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris, dĂ©montrant son engagement Ă  la lutte globale contre le changement climatique.

Depuis la ratification de l’Accord de Paris, la Tunisie a Ă©laborĂ© une premiĂšre contribution dĂ©terminĂ©e au niveau national (CDN) en 2015, visant une rĂ©duction de 41 % de son intensitĂ© carbone d’ici 2030, puis une CDN actualisĂ©e en 2021 avec un objectif renforcĂ© Ă  45 % de rĂ©duction. Cette stratĂ©gie mise sur l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables et un dĂ©veloppement Ă©conomique durable, notamment dans l’industrie, l’agriculture, l’eau et la gestion des dĂ©chets.

En 2022, la Tunisie a aussi dĂ©fini une stratĂ©gie bas-carbone et rĂ©siliente au changement climatique Ă  l’horizon 2050, cadre d’action Ă  long terme pour son dĂ©veloppement durable. Le ministĂšre travaille Ă  renforcer la gouvernance nationale climatique par la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel, incluant les obligations de transparence et de reporting prĂ©vues par l’Accord de Paris. Sur le plan international, la Tunisie participe activement aux nĂ©gociations climatiques, avec une forte dĂ©lĂ©gation Ă  la COP 29 et prĂ©voit un pavillon national Ă  la COP 30 pour mieux valoriser ses prioritĂ©s et attirer des investissements climatiques.

En septembre 2025, une confĂ©rence internationale d’investissement climatique sera organisĂ©e pour prĂ©senter le plan d’investissement de la CDN 3.0 (2026-2030). Ainsi, la Tunisie conjugue actions internes et diplomatie climatique multilatĂ©rale pour faire face aux enjeux climatiques majeurs qui la touchent, dans un contexte de vulnĂ©rabilitĂ© accentuĂ©e par le changement climatique.

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Mohamed Ali Nafti : « Placer la diplomatie tunisienne au service d’un avenir plus rĂ©silient et plus durable Â»

La diplomatie climatique est devenue un levier essentiel pour relever les défis environnementaux mondiaux, en particulier face à la triple crise planétaire que constituent le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité. Elle vise à mobiliser les financements internationaux, à renforcer les partenariats innovants et à porter la voix des pays vulnérables comme la Tunisie sur la scÚne internationale.

En articulant les prioritĂ©s nationales avec les engagements globaux, la diplomatie climatique permet de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts vitaux des États tout en promouvant une solidaritĂ© climatique fondĂ©e sur la justice et la responsabilitĂ© partagĂ©e. C’est un outil stratĂ©gique indispensable pour accĂ©lĂ©rer la transition Ă©cologique, protĂ©ger les Ă©cosystĂšmes et garantir un dĂ©veloppement durable inclusif. C’est ce qui ressort de cette demi-journĂ©e ayant pour thĂšme: « Pour une diplomatie environnementale et climatique active au service du dĂ©veloppement durable en Tunisie Â» qui se tient ce lundi 2 juin Ă  l’AcadĂ©mie diplomatique.

Lors de son allocution, le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la migration et des Tunisiens Ă  l’étranger Mohamed Ali Nafti, a soulignĂ© que la thĂ©matique qui nous rassemble aujourd’hui est d’une urgence indĂ©niable : la triple crise planĂ©taire – changement climatique, pollution et perte de biodiversitĂ© – menace non seulement notre planĂšte, mais aussi l’avenir mĂȘme de l’humanitĂ©. Elle fragilise les bases Ă©cologiques de notre existence, dĂ©stabilise les Ă©cosystĂšmes et compromet notre sĂ©curitĂ© collective.

Il prĂ©cise dans ce contexte que la  Tunisie, loin d’ĂȘtre Ă©pargnĂ©e, se trouve en premiĂšre ligne. Evoquant la rarĂ©faction de l’eau, les sĂ©cheresses prolongĂ©es, la dĂ©sertification, la montĂ©e du niveau de la mer, la dĂ©gradation des terres agricoles, la pollution urbaine et marine, ainsi que la disparition accĂ©lĂ©rĂ©e de certaines espĂšces, ne sont plus des menaces hypothĂ©tiques. Elles sont dĂ©jĂ  prĂ©sentes, palpables, et leurs effets cumulĂ©s exacerbent les dĂ©fis socio-Ă©conomiques tout en mettant en pĂ©ril la rĂ©silience de notre modĂšle de dĂ©veloppement.  Â»

Ces constats rappellent, selon ses dires  plus que jamais, l’urgence d’agir, tant collectivement qu’individuellement.

Face Ă  ces enjeux, il part du constat que la Tunisie a engagĂ© des rĂ©formes ambitieuses. Tout en ajoutant : « Nous avons adoptĂ© une StratĂ©gie Nationale de Transition Écologique pour 2035/2050, Ă©laborĂ© une StratĂ©gie et un Plan d’action pour la biodiversitĂ©, et sommes en train de finaliser une Contribution DĂ©terminĂ©e au niveau National (CDN 3.0) qui actualisera de maniĂšre ambitieuse nos engagements dans le cadre de l’Accord de Paris. Ces efforts s’appuient sur des politiques publiques transversales, des plans sectoriels d’adaptation et d’attĂ©nuation, ainsi que sur la promotion de l’économie circulaire.
Cependant, il est essentiel de rester lucides : l’ambition ne suffit pas sans les moyens nĂ©cessaires. Â»

Il rappelle que le coĂ»t estimĂ© de la mise en Ɠuvre de notre CDN s’élĂšve Ă  prĂšs de 19,4 milliards de dollars, dont une part importante dĂ©pend d’un soutien financier international. Or, l’accĂšs aux financements climatiques reste complexe, lent et difficile, freinant la mise en Ɠuvre rapide et efficace de nos stratĂ©gies.

Selon lui, la Tunisie s’emploie activement Ă  lever ces obstacles. Elle finalise actuellement une StratĂ©gie nationale de financement de la biodiversitĂ© et s’apprĂȘte Ă  accueillir, en septembre prochain, une confĂ©rence sur l’investissement climatique pour mobiliser acteurs publics et privĂ©s autour des enjeux financiers de la transition Ă©cologique. MalgrĂ© ces efforts, les besoins demeurent largement supĂ©rieurs aux ressources disponibles.

Et de poursuivre : « C’est pourquoi la diplomatie joue un rĂŽle accru et crucial pour faciliter l’accĂšs aux financements internationaux et mobiliser des partenariats innovants. Cette action tous azimuts est indispensable pour faire face aux effets de la triple crise planĂ©taire, en portant haut les prioritĂ©s climatiques et environnementales de la Tunisie dans ses plans d’action et ses relations avec ses partenaires et pays amis.

La diplomatie, en ce sens, est l’instrument par excellence pour dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts vitaux du pays, tout en constituant un levier pour un dĂ©veloppement Ă©conomique et social inclusif.

Nous devons promouvoir une diplomatie climatique et environnementale plus active, qui Ă©lĂšve la voix de la Tunisie sur la scĂšne internationale, afin de dĂ©fendre une solidaritĂ© climatique rĂ©elle, fondĂ©e sur le principe de responsabilitĂ© commune mais diffĂ©renciĂ©e. Nous plaidons, au nom de la justice climatique, pour que les engagements pris depuis la COP15 de 2009 soient pleinement honorĂ©s, comme nous l’avons rĂ©affirmĂ© lors du Sommet de l’avenir, du dĂ©bat gĂ©nĂ©ral de la 79e session de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, et lors de la rĂ©union de haut niveau sur les menaces existentielles liĂ©es Ă  l’élĂ©vation du niveau de la mer tenue Ă  New York en septembre dernier. Â»

Il convient de rappeler que la COP29 a fixĂ© un objectif ambitieux : tripler le financement climatique Ă  300 milliards de dollars par an d’ici 2035. Cet effort doit ĂȘtre concrĂ©tisĂ© rapidement, de maniĂšre transparente et Ă©quilibrĂ©e entre attĂ©nuation et adaptation.

Et de conclure : « Dans quelques jours, Ă  Nice, lors de la 3e ConfĂ©rence des Nations Unies sur l’OcĂ©an, nous plaiderons Ă©galement pour des rĂ©sultats tangibles et des actions concrĂštes. Il est impĂ©ratif de mobiliser les financements nĂ©cessaires pour prĂ©server et exploiter durablement les ocĂ©ans, mers et ressources marines, soutenir le dĂ©veloppement d’une Ă©conomie bleue, et Ɠuvrer Ă  la conclusion d’un accord international renforçant la gouvernance des ocĂ©ans, Ă  l’image de l’Accord de Paris pour le climat. Ensemble, faisons de cette confĂ©rence un moment fort de rĂ©flexion et d’engagement, pour placer la diplomatie tunisienne dans sa dimension environnementale au cƓur de la rĂ©ponse Ă  la triple crise planĂ©taire, au service d’un avenir plus rĂ©silient, plus juste et plus durable au profit de l’humanitĂ© entiĂšre. Â»

L’article Mohamed Ali Nafti : « Placer la diplomatie tunisienne au service d’un avenir plus rĂ©silient et plus durable Â» est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Mohsen Ghrissi Ă  la tĂȘte du Conseil des ingĂ©nieurs

Mohsen Gharsi prend la relĂšve de Kamel Sahnoun Ă  la tĂȘte du Conseil de l’Ordre des ingĂ©nieurs tunisiens, une institution appelĂ©e Ă  jouer un rĂŽle central dans le dĂ©veloppement du secteur et la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts de ses membres.

Le mandat de Kamel Sahnoun a Ă©tĂ© marquĂ© par plusieurs avancĂ©es majeures, notamment en matiĂšre de rĂ©gulation de la profession, d’amĂ©lioration des conditions de travail des ingĂ©nieurs, ainsi que de leur participation accrue aux politiques publiques.

Le nouveau doyen devra dĂ©sormais relever de nombreux dĂ©fis, parmi lesquels la valorisation du rĂŽle de l’ingĂ©nieur dans un contexte Ă©conomique complexe, la modernisation des formations et l’amĂ©lioration de l’employabilitĂ© des jeunes diplĂŽmĂ©s.

En outre, lLa composition complĂšte du bureau du Conseil de l’Ordre a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e. Voici la nouvelle composition du bureau du Conseil de l’Ordre aprĂšs la tenue de la premiĂšre rĂ©union :

 

  • Doyen : Mohsen Gharsi;
  • Vice-doyen : Lotfi Harathi;
  • SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral : Lotfi Khemari;
  • TrĂ©sorier :  Fethi Yahiaoui;
  • SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint :  Moez Marzouki;
  • TrĂ©sorier adjoint : Ali Mahjoub Karout.

Cette composition fait suite Ă  la tenue de la premiĂšre rĂ©union officielle du bureau du Conseil Ă©lu, qui a Ă©tĂ© consacrĂ©e Ă  la rĂ©partition des tĂąches et Ă  l’approbation de l’organisation du travail pour la prochaine mandature.

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Bac 2025 : plus de 151 000 candidats, de 17 Ă  74 ans !

Ils sont plus de 151 800 élÚves à entamer ce lundi 2 juin 2025 les épreuves de la session principale du baccalauréat 2025, qui se poursuivront les 3, 4, 9 et 11 juin. Les résultats seront annoncés le 24 juin.

Selon le calendrier du ministĂšre de l’Éducation, les Ă©preuves de la session de rattrapage auront lieu les 30 juin, 1er, 2 et 3 juillet prochains, avec une publication des rĂ©sultats prĂ©vue le 13 juillet.

Il convient de noter que les candidats au baccalauréat 2025 se répartissent ainsi : 125 515 dans des établissements publics, 18 351 dans des établissements privés, et 7 942 en tant que candidats libres. La proportion de filles parmi les candidats atteint 62 %, contre 38 % pour les garçons.

Enfin, si l’on peut s’étonner de l’ñge des candidats, ce n’est pas la « maladie d’amour de Michel Sardou, qui « court dans le cƓur des enfants de 7 Ă  77 ans « , mais bien le courage de se prĂ©senter aux Ă©preuves Ă  74 ans, Ăąge du plus ĂągĂ© des candidats, tandis que le plus jeune a 17 ans.

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Helvetic Airways inaugure une nouvelle liaison directe entre Berne et Monastir

La compagnie suisse Helvetic Airways lance une liaison directe hebdomadaire entre Berne et Monastir, opĂ©rĂ©e chaque vendredi jusqu’au 10 octobre 2025 Ă  bord d’un Embraer 190 de 110 siĂšges. Cette nouvelle route renforce significativement la connectivitĂ© entre la Suisse et la Tunisie, un marchĂ© touristique en plein essor.

MĂ©lanie Lefebvre, Directrice GĂ©nĂ©rale de TAV Tunisie, a soulignĂ© que cette ouverture s’inscrit dans une stratĂ©gie visant Ă  diversifier les marchĂ©s et Ă  faciliter l’accĂšs aux rĂ©gions touristiques tunisiennes, offrant ainsi plus d’options aux tour-opĂ©rateurs suisses, français et allemands.

De son cĂŽtĂ©, Hakim Chemam, Directeur GĂ©nĂ©ral de Stars Airlines Services, reprĂ©sentant Helvetic Airways en Tunisie, a mis en avant la forte demande suisse et l’importance de ce partenariat pour accueillir les voyageurs suisses et la diaspora tunisienne.

Ce partenariat entre TAV Tunisie, Helvetic Airways et Stars Airlines Services illustre une volontĂ© commune de renforcer l’attractivitĂ© de la Tunisie comme destination touristique de choix, tout en garantissant une expĂ©rience de voyage de qualitĂ©. Cette nouvelle liaison directe ouvre de belles perspectives pour dynamiser le tourisme tunisien et dĂ©velopper les Ă©changes entre la Suisse et la Tunisie.

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Tunisie, Égypte et AlgĂ©rie renforcent leur coopĂ©ration pour la stabilitĂ© en Libye

Mohamed Ali Nafati, ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la migration et des Tunisiens Ă  l’étranger, a participĂ©, aux cĂŽtĂ©s de Badr Abdel Aati, ministre Ă©gyptien des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Égyptiens Ă  l’étranger, ainsi que de Ahmed Attaf,ministre d’État, ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la communautĂ© nationale Ă  l’étranger et des Affaires africaines algĂ©rien, Ă  une rĂ©union ministĂ©rielle consultative sur la Libye dans le cadre de la relance du mĂ©canisme tripartite des pays voisins.

À cette occasion, selon le communiquĂ© du ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres Mohamed Ali Nafti a rĂ©affirmĂ© la position constante de la Tunisie en faveur du dialogue libyen-libyen afin d’aboutir Ă  une solution politique consensuelle entre les frĂšres libyens, sous l’égide et avec le soutien des Nations Unies, prenant en compte les intĂ©rĂȘts du peuple frĂšre libyen et rĂ©pondant Ă  ses aspirations en matiĂšre de sĂ©curitĂ©, de stabilitĂ© et de dĂ©veloppement, loin de toute ingĂ©rence Ă©trangĂšre. Cela traduit une nouvelle fois la volontĂ© de la Tunisie de s’engager activement dans toutes les initiatives, mĂ©canismes et voies visant Ă  promouvoir un rĂšglement politique durable et global en Libye.

Le communiqué conjoint issu de la réunion ministérielle tripartite est le suivant :

Dans le cadre des liens historiques qui unissent la RĂ©publique arabe d’Égypte, la RĂ©publique tunisienne, la RĂ©publique algĂ©rienne dĂ©mocratique et populaire Ă  l’État frĂšre de Libye, et partant de la volontĂ© sincĂšre des hautes autoritĂ©s Ă©gyptiennes, tunisiennes et algĂ©riennes, les ministres des Affaires Ă©trangĂšres des trois pays ont tenu une rĂ©union au Caire le 31 mai 2025 dans le cadre de la relance du mĂ©canisme tripartite des pays voisins, afin d’examiner les derniers dĂ©veloppements en Libye et de promouvoir la solution politique souhaitĂ©e.

Face aux dĂ©veloppements graves en Libye et Ă  la situation sĂ©curitaire Ă  Tripoli, les ministres ont renouvelĂ© leur appel Ă  toutes les parties libyennes pour qu’elles fassent preuve de la plus grande retenue et cessent immĂ©diatement toute escalade, afin de garantir la sĂ©curitĂ© du peuple frĂšre libyen.

Les ministres ont soulignĂ© l’importance de placer les intĂ©rĂȘts du peuple frĂšre libyen au premier plan, de prĂ©server ses ressources et ses biens, et d’atteindre un consensus entre toutes les parties libyennes, sous la supervision et le soutien des Nations Unies et avec l’appui des pays voisins, afin de mettre fin Ă  la division et de faire avancer le processus politique en Libye vers l’unification des institutions et la tenue simultanĂ©e des Ă©lections parlementaires et prĂ©sidentielles.

Les ministres ont insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’accĂ©lĂ©rer la rĂ©solution de la crise libyenne et de mettre fin Ă  la division politique afin d’éviter une escalade supplĂ©mentaire, la propagation de la violence et du terrorisme, ainsi que l’élargissement du conflit, affirmant que la sĂ©curitĂ© de la Libye est indissociable de celle des pays voisins.

Ils ont confirmĂ© que la propriĂ©tĂ© du processus politique doit appartenir pleinement aux Libyens, et que la solution politique doit ĂȘtre libyenne-libyenne, issue de la volontĂ© et du consensus de toutes les composantes du peuple frĂšre libyen, avec le soutien des Nations Unies, en tenant compte des intĂ©rĂȘts de tous sans exclusion.

Les ministres ont rĂ©affirmĂ© leur rejet de toute forme d’ingĂ©rence Ă©trangĂšre en Libye qui pourrait attiser les tensions internes et prolonger la crise, menaçant ainsi la sĂ©curitĂ© et la stabilitĂ© en Libye et dans les pays voisins. Ils ont Ă©galement soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de poursuivre le soutien aux efforts du ComitĂ© militaire conjoint (5+5) pour consolider le cessez-le-feu en vigueur, le retrait de toutes les forces Ă©trangĂšres, combattants Ă©trangers et mercenaires dans un dĂ©lai dĂ©terminĂ©, ainsi que la rĂ©unification des institutions militaires et sĂ©curitaires, en parfaite harmonie avec les dĂ©marches en cours dans les cadres onusiens, africains, arabes et mĂ©diterranĂ©ens.

Les ministres ont convenu de poursuivre la coordination entre les trois pays et les Nations Unies pour Ă©valuer la situation en Libye, Ă©changer des points de vue sur l’avenir politique libyen et coopĂ©rer pour assurer la sĂ©curitĂ©, la stabilitĂ© et le dĂ©veloppement dans la rĂ©gion.

Les ministres des Affaires Ă©trangĂšres de Tunisie et d’AlgĂ©rie ont exprimĂ© leurs sincĂšres remerciements Ă  l’Égypte pour l’accueil de cette rĂ©union Ă  un moment aussi crucial, ainsi que pour son hospitalitĂ©. Ils ont soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de tenir des rĂ©unions rĂ©guliĂšres du mĂ©canisme tripartite, le prochain sommet ministĂ©riel devant se tenir en AlgĂ©rie, puis en Tunisie avant la fin de l’annĂ©e en cours.

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Aïd 2025 : La crise du mouton, entre boycott et flambée des prix

En mai 2025, la demande des Tunisiens pour l’achat des moutons de l’AĂŻd s’est rĂ©vĂ©lĂ©e trĂšs faible, voire extrĂȘmement rĂ©duite. C’ est ce qu’a rĂ©vĂ©lĂ©  Ahmed Amiri, prĂ©sident de la chambre syndicale nationale des bouchers sur les ondes de Mosaique fm ce samedi 31 mai 2025. 

En moyenne, sur cinquante personnes entrant dans le marchĂ©, une seule achĂšte un mouton pour la fĂȘte. Ahmed Amiri a interprĂ©tĂ© cette rĂ©action des consommateurs tunisiens comme une forme de boycott et une protestation contre la hausse excessive des prix, les tarifs exorbitants des moutons et le manque de points de vente pour se procurer les bĂȘtes destinĂ©es au sacrifice.

Toutefois, il a notĂ© un intĂ©rĂȘt marquĂ© des citoyens pour l’achat de viande de mouton roumain dans plusieurs rĂ©gions, notamment dans les gouvernorats de Sfax, Bizerte, Le Kef, Sousse et dans la rĂ©gion de BĂ©ni Khalled. Absence de moutons Ă  la SociĂ©tĂ© des Viandes malgrĂ© les appels Ă  la coopĂ©ration Ahmed Amiri a Ă©galement prĂ©cisĂ© que les prix des moutons de l’AĂŻd oscillent entre 1700 et 1800 dinars dans plusieurs points de vente, alors que les consommateurs recherchent des moutons dont le prix ne dĂ©passe pas 700 Ă  800 dinars.

Il a estimĂ© que le prix du kilogramme de viande d’agneau atteint 21 900 dinars dans les marchĂ©s ouverts au public. Il a soulignĂ© que le retard dans l’ouverture des points de vente, qui aurait dĂ» ĂȘtre organisĂ© au moins deux mois avant l’AĂŻd au lieu d’une semaine seulement comme cette annĂ©e, a contribuĂ© Ă  la baisse de la demande pour l’achat des moutons.

Enfin, il a rappelĂ© que la SociĂ©tĂ© des Viandes a menĂ© plusieurs consultations et envoyĂ© de nombreuses correspondances Ă  l’Union et au Syndicat des agriculteurs, offrant aux Ă©leveurs la possibilitĂ© d’installer leurs moutons.

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IACE : 47 % des Tunisiens privilégient le paiement en espÚces

Depuis le 02 fĂ©vrier 2025, la Tunisie a instaurĂ© une rĂ©forme significative visant Ă  encadrer strictement l’utilisation des chĂšques, dont l’objectif est de  transformer en profondeur les pratiques de paiement dans le pays.

Des mois plus tard, l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprise (IACE) vient de publier une nouvelle enquĂȘte ce vendredi 30 mai 2025 rĂ©vĂ©lant des changements notables dans les comportements des consommateurs tunisiens, ainsi que les premiĂšres rĂ©percussions Ă©conomiques.

De ce fait, l’IACE a rĂ©alisĂ© une enquĂȘte auprĂšs de 1100 utilisateurs rĂ©guliers de chĂšques (principalement entre 30 et 50 ans) et de niveau de revenus (essentiellement entre 1000 et 3000 dinars tunisiens), a permis de recueillir des donnĂ©es prĂ©cises sur la perception des usagers, leurs adaptations et les tendances Ă©mergentes.

IACE : 72 % des chĂšques n’étaient pas utilisĂ©s comme moyen de paiement immĂ©diat

L’enquĂȘte a mentionnĂ© qu’avant la rĂ©forme, 72 % des chĂšques Ă©taient utilisĂ©s non pas comme moyen de paiement immĂ©diat, mais comme un instrument de paiement diffĂ©rĂ© ou de garantie. Ce qui fait que le chĂšque servait ainsi de mĂ©canisme de crĂ©dit informel, notamment pour l’achat de biens semi-durables et durables, contribuant Ă  soutenir une demande potentiellement inflationniste. Cette pratique s’éloignait largement de la fonction lĂ©gale du chĂšque, qui est un moyen de paiement Ă  vue. MĂȘme parmi les consommateurs Ă  hauts revenus (plus de 5000 DT), environ deux tiers recouraient au chĂšque pour des paiements Ă©chelonnĂ©s ou comme garantie.

Par ailleurs, un mois aprÚs la mise en place de la réforme, le paiement en espÚces reste dominant, représentant 47 % des transactions. Les virements bancaires et les lettres de change, chacun à hauteur de 16 %, occupent la premiÚre place parmi les paiements scripturaux.

En revanche, l’adoption du  Â» nouveau chĂšque Â» est faible, avec seulement 7 % d’utilisation. Ce qui souligne la nĂ©cessitĂ© d’un accompagnement et d’une simplification des procĂ©dures. La carte bancaire reprĂ©sente 14 % des paiements; tandis que la domiciliation bancaire reste marginale (0,4 %).

PrĂšs de la moitiĂ© des rĂ©pondants (47 %) ont dĂ©clarĂ© avoir rencontrĂ© des difficultĂ©s pour effectuer certains paiements depuis la rĂ©forme, au moins « parfois ». Ces obstacles traduisent une pĂ©riode d’ajustement complexe pour une partie importante de la population.

La rĂ©forme a eu un impact notable sur les intentions d’achat o oĂč 29 % des sondĂ©s ont renoncĂ© ou reportĂ© un achat prĂ©vu. Ces achats diffĂ©rĂ©s Ă©taient majoritairement des montants Ă©levĂ©s, dĂ©passant 1500 dinars pour 78 % des cas concernĂ©s.

Les classes moyennes, dont les revenus se situent entre 1000 et 3000 DT, ont Ă©tĂ© particuliĂšrement affectĂ©es, avec 88 % d’entre elles ayant renoncĂ© Ă  un achat. Cette dĂ©pendance au chĂšque comme moyen de paiement diffĂ©rĂ© risque de peser sur des secteurs clĂ©s tels que l’électromĂ©nager, l’ameublement ou la santĂ©. Pour les achats importants qui ont tout de mĂȘme Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s, les consommateurs ont privilĂ©giĂ© le cash (57 %), la carte bancaire (23 %) et la lettre de change (20 %).

Toutefois, la question essentielle est de savoir son impact sur l’inflation et la valeur ajoutĂ©e du commerce? A cette interrogation, l’enquĂȘte a fait savoir qu’en limitant la possibilitĂ© d’acheter sans disposer immĂ©diatement des fonds, la rĂ©forme a contribuĂ© Ă  une baisse de la consommation de certains biens. Ce qui a eu pour effet de ralentir l’inflation dans des secteurs historiquement liĂ©s au paiement par chĂšque, tels que l’habillement, le mobilier et les Ă©quipements Ă©lectroniques.

Il convient de noter que selon les donnĂ©es de l’Institut National de la Statistique (INS), l’inflation a baissĂ© atteignant 5,7%, entrainant une baisse de l’intention d’achat qui pourrait expliquer en partie la diminution de 0,87 % de la valeur ajoutĂ©e du secteur du commerce entre le quatriĂšme trimestre 2024 et le premier trimestre 2025.

Face Ă  ces transformations, les consommateurs manifestent un fort intĂ©rĂȘt pour les solutions de paiement modernes : 58 % se disent attirĂ©s par les paiements mobiles; tandis que 34 % privilĂ©gient les cartes Ă  dĂ©bit diffĂ©rĂ©. Ces tendances signalent une transition progressive vers des moyens de paiement plus digitaux et flexibles.

La rĂ©forme sur l’usage des chĂšques marque une Ă©tape importante vers une meilleure rĂ©gulation des moyens de paiement. Toutefois, la transition s’avĂšre rapide mais inĂ©gale, avec une partie de la population confrontĂ©e Ă  des difficultĂ©s qui pourraient conduire Ă  une exclusion financiĂšre.

Pour accompagner cette mutation, l’étude recommande plusieurs mesures clĂ©s :

  • RĂ©viser la rĂ©glementation des moyens de paiement alternatifs pour les rendre plus accessibles et attractifs.
  • Renforcer l’inclusion numĂ©rique afin de faciliter l’adoption des solutions digitales.
  • Mener des campagnes pĂ©dagogiques ciblĂ©es pour sensibiliser et former les usagers.
  • Mettre en place des dispositifs transitoires pour soutenir les populations vulnĂ©rables durant la pĂ©riode d’adaptation.
  • Assurer un suivi continu des usages afin d’ajuster les politiques en fonction des Ă©volutions observĂ©es.

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Festival de musique et de gastronomie pakistanaises : un pont culturel Ă  Tunis

Dans le cadre du renforcement des liens culturels entre la Tunisie et le Pakistan, l’Ambassade de la RĂ©publique islamique du Pakistan Ă  Tunis a organisĂ© un festival cĂ©lĂ©brant la musique et la gastronomie pakistanaises. Et ce Ă  l’occasion du 67e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et le Pakistan.

Cet Ă©vĂ©nement s’est tenu le mercredi 28 mai 2025, de 18h30 Ă  21h00, au Centre du Palais SaĂŻd des Arts, de la Culture et des Lettres, offrant une soirĂ©e haute en couleurs et en saveurs.

Au programme

Le groupe pakistanais Sawaal, qui mĂȘle rock et musique soufie.
Des spécialités culinaires préparées par le chef pakistanais Mohammed Razaq.
Une touche tunisienne avec l’artiste Haitham El Hadiri et ses chants soufis

Au-delĂ  des aspects Ă©conomiques, la coopĂ©ration culturelle et sociale occupe une place centrale dans les relations bilatĂ©rales entre la Tunisie et le Pakistan. Les Ă©changes de visas, bien que limitĂ©s (environ 1 000 visas dĂ©livrĂ©s Ă  des Pakistanais pour la Tunisie et 200 Tunisiens ayant visitĂ© le Pakistan en 2024), tĂ©moignent d’un intĂ©rĂȘt grandissant pour le tourisme et les Ă©changes culturels.

Des festivals et événements sont réguliÚrement organisés pour promouvoir la musique et la gastronomie des deux pays, favorisant ainsi une meilleure compréhension mutuelle et un rapprochement entre les peuples.

RencontrĂ© Ă  cet Ă©vĂ©nement, Ayaz Khan, un jeune pakistanais vit en Tunisie depuis dix ans. Il dĂ©clare: « J’aime beaucoup la Tunisie et je n’ai rencontrĂ© aucun problĂšme durant ces dix annĂ©es Â».

Des traditions culinaires et culturelles qui rapprochent

Ce qui attire particuliĂšrement Ayaz Khan en Tunisie, ce sont les similitudes culturelles et culinaires entre la Tunisie et le Pakistan. « Comme en Tunisie, nous avons la kamounia , un plat Ă©galement prĂ©sent au Pakistan. Il y a beaucoup de points communs, notamment avec des plats comme le «kafteji . La cuisine tunisienne et pakistanaise partagent plusieurs ressemblances Â», explique-t-il.

Au-delĂ  de la gastronomie, Ayaz souligne Ă©galement le caractĂšre chaleureux des Tunisiens : « La plupart sont amicaux et joyeux. Ils aiment partager et crĂ©er des liens, c’est une qualitĂ© que j’apprĂ©cie beaucoup.  Â»

Une culture proche malgré les différences

InterrogĂ© sur les diffĂ©rences et ressemblances entre la Tunisie et le Pakistan, il souligne que « beaucoup de choses sont similaires, car nos cultures sont proches. Les deux pays sont musulmans, et cela se ressent dans plusieurs aspects. La nourriture est comparable, mĂȘme si elle prĂ©sente quelques diffĂ©rences.  Â»

MĂȘme constat pour son ami Ghariz, il trouve que la Tunisie lui ressemble beaucoup, notamment dans l’architecture et la culture. « La Tunisie a aussi un cĂŽtĂ© europĂ©en, ce qui la rend trĂšs belle Â», ajoute-t-il.

Pour les Pakistanais qui souhaitent dĂ©couvrir la Tunisie, Ayaz Khan recommande vivement la visite :  « La Tunisie regorge d’endroits magnifiques, que ce soit en ville ou dans les sites historiques. Il y a beaucoup Ă  dĂ©couvrir.

Concernant l’obtention du visa pour le Pakistan, il prĂ©cise que son obtention est facile, l’octroi ne dĂ©passe pas  72 heures, et non seulement des jours comme certains le pensent. Et tout se fait en ligne.

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Tunisie-Pakistan : des relations en pleine évolution

Les relations Ă©conomiques entre la Tunisie et le Pakistan connaissent une dynamique encourageante, mĂȘme si le volume des Ă©changes reste encore modeste.

En 2023-2024, la Tunisie a principalement exportĂ© de l’huile d’olive, du phosphate et des produits chimiques vers le Pakistan. Pour renforcer ces liens, des dĂ©lĂ©gations commerciales ont circulĂ© entre les deux pays, plusieurs protocoles d’accord ont Ă©tĂ© signĂ©s, et une commission mixte Ă©conomique est en cours de prĂ©paration afin de faciliter la conclusion de nouveaux partenariats, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et de l’énergie.

Culture et société : un pont entre les peuples

Au-delĂ  de l’économie, la coopĂ©ration culturelle et sociale occupe une place centrale. Des festivals et Ă©vĂ©nements sont rĂ©guliĂšrement organisĂ©s pour promouvoir la musique et la gastronomie des deux pays, favorisant ainsi une meilleure comprĂ©hension et un rapprochement entre les peuples. Ces Ă©changes culturels contribuent Ă  renforcer les liens humains et Ă  enrichir la relation bilatĂ©rale. Comme fut le cas de l’aprĂšs midi au palais de Ksar SaĂŻd, Ă  l’occasion du 67e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et le Pakistan.

Diplomatie et coopĂ©ration stratĂ©gique 

A cet effet,  l’ambassadeur pakistanais en Tunisie, Javed Ahmed Umrani, a rappelĂ© l’histoire de solidaritĂ© et de soutien mutuel qui unit les deux pays depuis leurs indĂ©pendances. Il a soulignĂ© que cette coopĂ©ration se traduit aujourd’hui par des visites de haut niveau, la crĂ©ation de commissions mixtes et l’ouverture de nouvelles ambassades, notamment pour renforcer la prĂ©sence pakistanaise en Afrique.

 

Il  a Ă©galement mis en lumiĂšre le rĂŽle stratĂ©gique de la Tunisie, considĂ©rĂ©e comme un pont entre l’Europe, l’Afrique et le monde arabe. Il a insistĂ© sur la volontĂ© commune d’explorer de nouvelles pistes de collaboration, notamment dans les domaines de la dĂ©fense et de l’éducation. « Notre ambassade en Tunisie s’engage pleinement Ă  renforcer les relations Ă©conomiques, culturelles et sociales entre nos deux pays. Nous multiplions les initiatives pour accroĂźtre les Ă©changes commerciaux, promouvoir la musique et la gastronomie, et encourager les partenariats universitaires. Les progrĂšs sont visibles, mĂȘme si le potentiel reste Ă  exploiter pleinement « , a-t-il dĂ©clarĂ© Ă  leconomistemaghrebin.com

Paix régionale et géopolitique : la position du Pakistan

Sur le plan rĂ©gional, et plus particuliĂšrement concernant les relations entre le Pakistan et l’Inde, l’ambassadeur a rĂ©affirmĂ© dans une dĂ©claration Ă  leconomistemaghrebin.com que le Pakistan privilĂ©gie une approche pacifique.  Â» Le Pakistan maintient une position rĂ©solument pacifique et Ɠuvre, avec ses partenaires et reprĂ©sentants Ă  travers le monde, pour la stabilitĂ© et la paix en Asie du Sud. Nous croyons que la coopĂ©ration et la comprĂ©hension mutuelle sont les clĂ©s d’un avenir commun prospĂšre Â», a-t-il conclu.

 

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Thameur Saad: « l’initiative unificatrice a pour objectif de revitaliser la scĂšne politique actuelle Â»

Ce mercredi 28 mai 2025, lors de l’émission Midi Show, Thameur Saad, membre du bureau politique du PDL a dĂ©clarĂ© que  Â» l’initiative politique unificatrice des partisans de l’État civil, lancĂ©e par le parti samedi dernier, est une idĂ©e  de la prĂ©sidente du parti, Abir Moussi. Et le parti s’est chargĂ© de l’encadrer et d’en dĂ©finir les grandes orientations. Â»

Il a ajoutĂ© que plusieurs partis politiques, organisations et personnalitĂ©s nationales reconnues participent Ă  cette initiative. Les rĂ©actions aprĂšs la premiĂšre rĂ©union, qui s’est tenue Ă  la fin du week-end dernier, ont Ă©tĂ© qualifiĂ©es de  Â» trĂšs positives Â». Le parti a reçu de nombreux appels de la part de partis, d’organisations et de personnalitĂ©s souhaitant rejoindre cette dynamique.

Thameur Saad a Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© que la « commission Ă©largie de rĂ©daction « , composĂ©e de neuf membres, est en train de finaliser la charte de l’initiative, qui sera rendue publique dans environ dix jours. La signature de ce document constituera un engagement formel Ă  respecter les dispositions qu’il contient.

 

Il a prĂ©cisĂ© : « Cette initiative vise Ă  prĂ©parer les prochaines Ă©lections lĂ©gislatives et prĂ©sidentielles, en Ă©tablissant des principes et des fondements clairs Â». Il a insistĂ© sur le fait que  Â» cette initiative ne se limite pas Ă  un simple regroupement de l’opposition, contrairement Ă  ce que certains pensent, mais constitue une tentative de redynamiser la scĂšne politique actuelle Â».

Abir Moussi détenue illégalement selon Thameur Saad

Par ailleurs, Thameur Saad a affirmĂ© que la prĂ©sidente du parti, Abir Moussi, est « dĂ©tenue sans autorisation lĂ©gale » dans le cadre de l’affaire engagĂ©e contre elle par l’ISIE.  Selon lui, sa dĂ©tention se poursuit « aprĂšs l’expiration de la durĂ©e de sa peine », alors qu’elle aurait dĂ» ĂȘtre libĂ©rĂ©e mardi 27 mai.

Il a expliquĂ© que  « la dĂ©fense n’a reçu aucune justification lĂ©gale concernant cette situation Â». Il a Ă©galement soulignĂ© que « les mandats de dĂ©pĂŽt en prison liĂ©s aux autres affaires la concernant ont Ă©galement expirĂ© « . Enfin, il a prĂ©cisĂ© que « la dĂ©tenue a adressĂ© deux notifications Ă  la dĂ©fense et Ă  l’administration pĂ©nitentiaire, signalant qu’elle est consciente de l’expiration de sa peine, mais elle n’a reçu aucune autorisation de sortie « . 

 

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Abir Moussi : peine terminée, détention contestée

Abir Moussi, dĂ©tenue Ă  la prison, indique que sa peine de 16 mois a officiellement pris fin le 26 mai 2025. Cependant, l’administration pĂ©nitentiaire refuse de lui dĂ©livrer un document officiel attestant cette libĂ©ration. Elle demeure en dĂ©tention sur la base de deux mandats d’incarcĂ©ration dont la validitĂ© est expirĂ©e depuis plusieurs mois, sans qu’aucun nouveau mandat lĂ©gal ne justifie sa dĂ©tention.
L’administration a prĂ©cisĂ© qu’elle ne procĂ©dera pas Ă  sa libĂ©ration tant qu’elle n’aura pas reçu d’instructions, ce qui soulĂšve des questions quant Ă  l’application des dispositions du Code de procĂ©dure pĂ©nale tunisien. Cette situation illustre, selon Mme Moussi, une Ă©volution du systĂšme carcĂ©ral vers une forme de dĂ©tention prolongĂ©e sans fondement lĂ©gal clair, sous l’influence possible de dĂ©cisions administratives ou politiques.
Elle souligne également le risque que les garanties constitutionnelles et internationales relatives aux droits fondamentaux soient perçues comme non contraignantes, appelant à une réflexion sur le respect des droits humains dans ce contexte.

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Mohamed Ali Nafti : « Les solutions aux dĂ©fis du continent doivent ĂȘtre afro-africaines Â»

À l’occasion de la clĂŽture de la JournĂ©e internationale de l’Afrique, la Tunisie a rĂ©affirmĂ© son attachement indĂ©fectible Ă  la prospĂ©ritĂ© et Ă  la rĂ©silience du continent africain. Et ce, en prĂ©sence de Gertridus Nsang Ndong Nsuga, Ambassadeur de la RĂ©publique de GuinĂ©e Équatoriale et Doyenne du Groupe des Ambassadeurs Africains accrĂ©ditĂ©s en Tunisie ainsi que des autres ambassadeurs des quatre coins du globe. Les cĂ©lĂ©brations ont mis en lumiĂšre l’engagement de la Tunisie en faveur de la fraternitĂ© et de la coopĂ©ration panafricaines.

Dans son allocution, le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la migration et des Tunisiens Ă  l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a insistĂ© sur la jeunesse africaine, qualifiĂ©e de « locomotive du changement et du progrĂšs ». Il a soulignĂ© l’importance de la solidaritĂ© agissante et la nĂ©cessitĂ© de construire des solutions endogĂšnes, adaptĂ©es aux rĂ©alitĂ©s du continent. Selon lui, c’est dans la mobilisation et l’engagement des jeunes Africains que rĂ©side le vĂ©ritable potentiel d’une Afrique Ă©mergente et prospĂšre.

La Tunisie a profitĂ© de cette cĂ©lĂ©bration pour rĂ©itĂ©rer son attachement Ă  la voix de l’Afrique sur la scĂšne internationale, dĂ©fendant les aspirations du continent Ă  la stabilitĂ© et au dĂ©veloppement harmonieux. Le thĂšme retenu par l’Union africaine pour 2025, « Justice et rĂ©paration pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine », a Ă©tĂ© saluĂ© comme un prolongement des combats historiques contre les injustices.

Lors des grands rendez-vous internationaux – du Sommet de l’Avenir Ă  l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations Unies en septembre 2024, au Sommet de l’Union africaine Ă  Addis Abeba en fĂ©vrier 2025, jusqu’à la rĂ©union ministĂ©rielle conjointe UA-UE Ă  Bruxelles en mai 2025 – la Tunisie s’est positionnĂ©e comme un pont entre l’Afrique, le Moyen-Orient et la MĂ©diterranĂ©e. Elle a Ă©galement rĂ©itĂ©rĂ© son soutien inconditionnel au peuple palestinien, tĂ©moignant d’une solidaritĂ© historique entre peuples opprimĂ©s.

À l’approche de nouvelles Ă©chĂ©ances majeures, comme le Forum sur la CoopĂ©ration sino-africaine et la ConfĂ©rence internationale de Tokyo sur le dĂ©veloppement de l’Afrique, la Tunisie entend dĂ©fendre un partenariat fondĂ© sur le respect mutuel et les intĂ©rĂȘts rĂ©ciproques.

Enfin, Mohamed Ali Nafti a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de rester fidĂšle aux principes fondateurs de l’Organisation de l’UnitĂ© africaine et de l’Union africaine. Il a rappelĂ© que les solutions aux dĂ©fis du continent doivent ĂȘtre afro-africaines, innovantes et endogĂšnes, respectant l’indĂ©pendance souveraine des États et le principe de non-ingĂ©rence.

Cette cĂ©lĂ©bration marque une nouvelle Ă©tape dans le renforcement des liens fraternels et d’une coopĂ©ration panafricaine constructive, cohĂ©rente et durable. Vive l’Afrique stable, intĂ©grĂ©e et prospĂšre!

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JAZZ’IT FESTIVAL : la Tunisie vibre au rythme du jazz !

Qui dit Jazz, dit aussi interaction et spontanĂ©itĂ© entre l’artiste et son public qui font la magie de cette musique qui se dĂ©guste essentiellement en « Live ».

En effet, le jazz incarne depuis ses origines l’interaction et la spontanĂ©itĂ©, autant entre les musiciens qu’entre l’artiste et son public. Cette proximitĂ©, essentiellement vĂ©cue lors de performances en « live », fait toute la magie de ce genre musical unique.

Du 29 au 31 mai 2025, Tunis devient le cƓur du monde du jazz avec la premiĂšre Ă©dition du JAZZ’IT FESTIVAL, imaginĂ© et dirigĂ© par Malek Lakhoua. InstallĂ© Ă  la CitĂ© de la Culture, au Théùtre des Jeunes CrĂ©ateurs, ce festival rassemble prĂšs de 3000 festivaliers venus de Tunisie et de l’étranger. Au programme : concerts, workshops, expositions photo, animations et actions artistiques variĂ©es, offrant une immersion totale dans l’univers du jazz.

Ainsi Malek Lakhoua souligne l’importance de la culture comme vecteur de lumiĂšre et d’espoir, et voit dans ce festival un message de paix et de solidaritĂ©. Le soutien de partenaires institutionnels et mĂ©diatiques renforce la portĂ©e de l’évĂ©nement, faisant de ce rendez-vous un moment phare du monde du jazz.

Le festival cĂ©lĂšbre la diversitĂ© du jazz contemporain, en rĂ©unissant des artistes internationaux (France, Belgique, Canada, États-Unis) et tunisiens. Cinq concerts majeurs sont prĂ©vus, chacun explorant une palette de styles et d’émotions.

Programme phare :

Jeudi 29 mai : ouverture par le saxophoniste belge Pietro Vaiana et son nouvel album Camera Obscura, suivi d’un set exceptionnel du saxophoniste Seamus Blake et du pianiste Moncef Genoud (tuniso-suisse).

Vendredi 30 mai : soirée dédiée aux sorties vinyles du label Jazzit Records, avec le batteur Mourad Benhammou (Silk & Soul) et le pianiste américain Kyle Schaefer (Tunisian Vibes), qui revisite les standards tunisiens.

Samedi 31 mai : concert unique du guitariste Mark Whitfield, légende du jazz moderne.

Le monde du jazz, c’est aussi la transmission. Le festival propose des workshops et masterclasses animĂ©s par les artistes invitĂ©s, offrant aux jeunes musiciens et au public une occasion unique d’apprendre auprĂšs des plus grands. Le Jazzit Club prolonge les Ă©changes aprĂšs les concerts dans une ambiance conviviale.

Le jazz, miroir du monde

NĂ© aux États-Unis au dĂ©but du XXe siĂšcle, le jazz est le fruit du croisement des cultures africaines, europĂ©ennes et caribĂ©ennes. Il se distingue par l’improvisation, la libertĂ© d’expression et la richesse rythmique.

Aujourd’hui, le monde du jazz se caractĂ©rise par la diversitĂ© et  le mĂ©tissage. Ce qui  fait qu’il intĂšgre de nombreux styles (swing, bebop, fusion, free jazz) et s’enrichit sans cesse de nouvelles influences culturelles. En outre, il  favorise l’échange entre les peuples et les gĂ©nĂ©rations, Ă  travers des collaborations internationales et des festivals comme JAZZ’IT FESTIVAL.

En somme, pour finir le jazz, bien plus qu’une musique, est une philosophie de vie : un langage universel qui rĂ©unit les ĂȘtres humains autour de valeurs communes – crĂ©ativitĂ©, libertĂ©, partage et ouverture sur le monde.

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Etude : rester assis pendant de longues pĂ©riodes pourrait causer la maladie d’Alzheimer

Une rĂ©cente Ă©tude scientifique publiĂ©e dans la revue Alzheimer’s & Dementia met en lumiĂšre les effets nĂ©fastes d’un mode de vie sĂ©dentaire sur la santĂ© cĂ©rĂ©brale. Selon cette recherche, rester assis pendant de longues pĂ©riodes entraĂźne une rĂ©duction significative du volume cĂ©rĂ©bral, d’oĂč la maladie d’Alzheimer mĂȘme chez les personnes qui respectent les recommandations d’activitĂ© physique hebdomadaire.

L’étude a suivi plus de 400 adultes ĂągĂ©s de 50 ans et plus pendant sept ans, combinant mesures d’activitĂ© physique, tests neuropsychologiques et imageries par rĂ©sonance magnĂ©tique (IRM) cĂ©rĂ©brale. Les rĂ©sultats sont sans appel : les individus trĂšs sĂ©dentaires prĂ©sentent un rĂ©trĂ©cissement du cerveau ainsi qu’une dĂ©tĂ©rioration de la mĂ©moire et des fonctions cognitives, ce qui est un terrain favorable pour dĂ©velopper un Alzheimer malgrĂ© une pratique rĂ©guliĂšre d’au moins 150 minutes d’exercice par semaine.

Toujours selon  l’étude de l’universitĂ© Vanderbilt aux États-Unis, il a Ă©tĂ© soulignĂ© de l’importance de rĂ©duire le temps passĂ© assis, suggĂ©rant que cette simple modification pourrait constituer une stratĂ©gie efficace pour prĂ©venir le dĂ©clin cognitif liĂ© Ă  l’ñge.

En effet, l’étude concerne plus de 400 adultes ĂągĂ©s de 50 ans ou plus, Ă  qui l’on a demandĂ© de porter des appareils mesurant leur activitĂ© physique au cours d’une semaine et qui ont Ă©tĂ© soumis Ă  une sĂ©rie de tests neuropsychologiques et de scanners cĂ©rĂ©braux sur une pĂ©riode de sept ans.

Il apparaĂźt que les individus ayant un mode de vie sĂ©dentaire sont exposĂ©s au rĂ©trĂ©cissement cĂ©rĂ©bral et Ă  la dĂ©gradation des capacitĂ©s mnĂ©siques et de recherche d’informations.

On a constatĂ© cette dĂ©gradation chez les individus qui demeurent en position assise pendant de longues durĂ©es, bien que 87 % d’entre eux souhaitaient s’adonner Ă  des activitĂ©s sportives conformĂ©ment aux standards fixĂ©s par les experts.

« L’étude confirme que diminuer la durĂ©e de la position assise peut ĂȘtre une approche potentiellement efficace pour Ă©viter l’aggravation des fonctions neurologiques et le dĂ©clin subsĂ©quent des capacitĂ©s cognitives du cerveau ». C’est ce qu’a dĂ©clarĂ© le responsable de l’équipe de recherche de l’universitĂ© Vanderbilt, comme rapportĂ© par HealthDay.

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