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Tunisie : L’APIA veut inciter les jeunes à investir dans l’agriculture durable

L’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) œuvre à identifier avec ses partenaires des mécanismes d’incitation des jeunes à l’investissement dans le secteur agricole, compte tenu des défis du secteur à savoir rareté des ressources en eau, changement climatique et hausse des couts de production, a indiqué la directrice générale de l’Agence, Inji Doggui.

Intervenant au cours d’une conférence sur « Incitation de l’investissement agricole durable et les mécanismes de financement » organisée mardi, Doggui a mis l’accent sur la nécessité de soutenir et d’accompagner les jeunes promoteurs.

Et d’ajouter que cette rencontre est une occasion pour encourager les investissements agricoles durables et responsables basés sur une agriculture innovante, développée et compétitive capable de résister face aux défis, soulignant que des rencontres similaires seront organisées au niveau régional.

Pour les jeunes, l’accès aux sources de financement est l’un des principaux problèmes des jeunes, d’où l’idée d’identifier des mécanismes destinés notamment aux jeunes, et ce, en partenariat avec les bailleurs de fonds.

De son côté le président de la confédération des entreprises citoyennes en Tunisie (CONECT) Aslan Berjab a mis l’accent sur les opportunités offertes pour politiques durables pour faire face aux défis nationaux et mondiaux.

L’objectif a-t-il ajouté est d’assurer la transformation de l’agriculture d’un secteur social à un secteur économique vu sa contribution au PIB (entre 10 et 12%) et est le premier pourvoyeur d’emploi.

Il a fait savoir que la rencontre avec les bailleurs de fonds sera consacrée à l’identification de nouvelles pistes de financement.

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Kaïs Saïed ordonne un recensement national des terres agricoles domaniales

Le Président de la République Kais Saïed a ordonné le lancement d’un recensement exhaustif des terres agricoles domaniales, en étroite coordination avec le ministère des Domaines de l’Etat et des affaires Foncières, et ce, lors d’une entrevue, lundi, au Palais de Carthage, avec le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, à l’occasion du 61ème anniversaire de la publication de la Loi nº 64-5 relative à la propriété agricole en Tunisie.

D’après la page facebook de la Présidence de la République, Saïed a fait savoir que le gouvernement avait l’intention, à un moment donné, de procéder à un tel recensement non seulement pour les terres agricoles mais aussi pour tous les biens domaniaux, mais il a renoncé à cette idée, ce qui a encouragé certaines parties à s’emparer illégalement de ces terres.

Le chef de l’État a également appelé, à simplifier les procédures administratives afin de permettre aux promoteurs des entreprises communautaires d’exploiter des terres agricoles via des contrats de location, estimant que ce genre de projets permettra au pays de réaliser son autosuffisance alimentaire et même d’exporter les richesses agricoles vers plusieurs pays du monde.

Il a souligné, par la même occasion, l’importance de la Loi nº 64-5 relative à la propriété agricole en Tunisie, laquelle interdit la propriété des terres agricoles aux personnes non porteurs de la nationalité tunisienne.

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Tunisie : Vers une nouvelle stratégie agricole pour la sécurité alimentaire et la résilience climatique

Le Ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh a appelé, lundi, à la nécessité d’accorder une attention particulière aux cultures stratégiques et à forte valeur ajoutée dont la betterave sucrière, le colza, les légumes secs et les pommes de terre. L’Objectif est d’assurer la sécurité alimentaire d’une part et de promouvoir les exportations d’autre part, tout en valorisant les résultats de la recherche scientifique, a-t-il noté.

Intervenant à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de l’agriculture et du 61e anniversaire de l’évacuation agricole, Ben Cheikh a affirmé l’impératif de réviser les politiques agricoles adoptées afin d’assurer la résilience et l’adaptation des systèmes agricoles face aux changements climatiques.

Il a indiqué, à cette occasion, que le secteur agricole contribue à hauteur de 10 % au produit intérieur brut et englobe plusieurs dimensions : sociales, culturelles, sécuritaires et économiques.

« Nous œuvrons à améliorer les conditions de vie des citoyens dans toutes les régions du pays, en particulier, dans les zones défavorisées, à travers le développement des infrastructures, la formation, l’encadrement et l’appui des projets économiques à dimension sociale et de développement pour améliorer les revenus des agriculteurs et des pêcheurs», a souligné le ministre de l’agriculture .

Ben Cheikh a évoqué la nécessité de développer, protéger et préserver l’eau, qui constitue, a-t-il dit, une richesse naturelle nationale et un élément fondamental de l’environnement

Il a, également, fait savoir que son département est en train d’expérimenter certains projets pilotes en coopération avec les bailleurs de fonds afin de maîtriser la gestion des eaux de surface ou souterraines et d’améliorer l’utilisation des zones irriguées.

De plus, plusieurs nouveaux programmes sont en cours, en collaboration avec les ministères de la Défense nationale et des Transports. Il s’agit du lancement de la première expérience tunisienne d’ensemencement artificiel des nuages, réalisée le 16 avril 2025 dans le bassin du barrage de Sidi Salem.

Le ministre de l’agriculture a, en outre, souligné qu’une plateforme numérique sera élaborée en vue d’aider à la gestion en temps réel des ressources hydrauliques, et ce, en coopération avec le ministère des Technologies de la communication.

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Campagne céréalière 2025 : Nabeul retrouve ses niveaux records avec 1,26 million de quintaux

La campagne céréalière dans le gouvernorat de Nabeul s’annonce particulièrement prometteuse cette saison, avec une production estimée à 1,26 million de quintaux, renouant ainsi avec les niveaux records enregistrés au cours de l’exercice 2018-2019.

Cette production se répartit entre 605 mille quintaux de blé dur, 59 mille quintaux de blé tendre, 513 mille quintaux d’orge et 41 mille de triticale, a indiqué à l’Agence TAP, Mohamed Charef Ben Maâouia, membre de l’union régionale de l’agriculture.

La région compte 150 moissonneuses-batteuses et 5 centres de collecte d’une capacité de 150 mille quintaux.

Le gouvernorat de Nabeul assure 15% de la production céréalière nationale avec une superficie de 70 mille ha, dont 23 mille 800 ha de blé dur, 22 mille 300 ha d’orge et blé tendre, 19 mille 200 ha de fourrage, 4 mille ha de légumes secs et de 750 ha de colza.

Le manque de pluies et des ressources en eau ont étaient à l’origine d’une régression de la production céréalière, durant les dernières années.

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Tunisie : une plateforme numérique pour la gestion transparente du domaine public hydraulique en préparation

Une plateforme numérique de gestion du domaine public hydraulique est en cours de préparation par le ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche en collaboration avec la direction générale de la gouvernance à la présidence du gouvernement et ce, afin de renforcer la transparence dans le secteur de l’eau, a affirmé le secrétaire d’Etat chargé des ressources hydrauliques Hamadi Lahbib.

Cette démarche s’inscrit également, dans le cadre du rapprochement des services administratifs relatifs aux autorisations d’exploitation du domaine public hydrauliques et la simplification des procédures de manière à limiter le nombre des intervenants dans le processus d’obtention des autorisation de prospection des eaux souterraines et à mettre des délais pour chaque étape, a-t-il ajouté, lors d’un atelier de formation sur la sécurité hydrique en Tunisie : défis et solutions » tenu au CAPJC.

Le département projette aussi, d’encourager les demandeurs de services à avoir des autorisations légales, de lutter contre le fourrage anarchique des puits, de renforcer la transparence en matière d’obtention des autorisations tout en encourageant l’investissement et la réduction des coûts dans ce domaine, a-t-il noté.

Le département œuvre en outre, en collaboration avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à lutter contre l’évaporation de l’eau aux niveaux des ouvrages hydrauliques de surface, a-t-il indiqué, affirmant qu’une équipe de travail a été chargée de mener une expérience pilote dans ce domaine au laboratoire du Centre de recherches et des technologies des eaux (CERTE).

Selon Lahbib, une autre plateforme numérique destinée à aider à la prise de décision en matière de gestion instantanée des ressources hydrauliques sera également, créée en collaboration avec le ministère des technologies de la communication, afin de collecter les données hydrologiques (sur les pluies, les eaux pluviales, les réserves des barrages de manière à favoriser la gestion rationnelle des ressources dans ce domaine.

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Gestion de l’eau en Tunisie : vers une utilisation accrue des eaux traitées dans l’agriculture

Le ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche prépare en collaboration avec le ministère de l’environnement un programme pour l’irrigation de 20000 hectares avec de l’eau traitée en vue de réaliser la sécurité alimentaire, selon le secrétaire d’Etat chargé des ressources hydrauliques Hamadi Lahbib.

Un autre programme portant sur l’irrigation de 11500 hectares de terres domaniales en eaux usées sera également mené en collaboration avec l’Italie et en coordination avec le ministère de l’environnement, a-t-il dit, lors d’un atelier de formation sur la sécurité hydrique en Tunisie : défis et solutions » tenu au CAPJC.

La Tunisie compte 127 stations de traitement des eaux produisant 292 millions m3 d’eau, a-t-il ajouté notant que l’eau produite par 61 stations est utilisée dans l’irrigation des arbres fruitiers, des grandes cultures et des aliments pour bétail, des espaces verts et des terrains de golf.

Environ 14 millions m3 d’eau traitée sont utilisées dans le secteur agricole, a ajouté Lahbib notant que le programme d’extension de l’utilisation des eaux usées dans la production des fourrages d’été est mené avec les directions concernées et les gouverneurs.

Le ministère de l’agriculture est soucieux d’assurer une gestion optimale des eaux de manière à assurer l’équilibre entre l’offre et la demande outre la révision des aspects juridiques notamment le code des eaux et la mobilisation des ressources d’eau conventionnelles.

A cet égard, il a affirmé notamment que le ministère donne la priorité aux eaux potables et à la préparation des plans de rationalisation de la consommation de l’eau avec les différents ministères rappelant que selon un rapport international paru en 2015, la Tunisie compte parmi les 33 premiers pays exposés au stress hydrique.

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Gabès : vers des solutions structurelles pour réformer le secteur de la pêche artisanale

Les dysfonctionnements structurels affectant le secteur de la pêche dans le gouvernorat de Gabès ont fait l’objet d’un examen approfondi, vendredi, à l’occasion d’une séance de travail élargie tenue sous la supervision du gouverneur de la région, Ridha Ncibi.

Les échanges ont permis de dresser un état des lieux précis des problématiques entravant le développement harmonieux de la filière, au premier rang desquelles figure la question du recours à des pratiques de pêche non réglementaires, notamment en ce qui concerne la pêche à la sardine.

Face à une situation devenue indécise, les participants ont souligné l’urgence de désengorger le port de pêche de Gabès, dont les capacités sont aujourd’hui largement dépassées en raison de la densité croissante de la flotte. À cet effet, l’extension du port a été réaffirmée comme une priorité stratégique.

Il a également été recommandé d’accélérer la mise en œuvre des travaux de réaménagement du port de Zarat, dont l’état actuel représente un danger pour la sécurité des marins-pêcheurs, et de procéder à la création d’un nouveau port à Ghannouch afin de déconcentrer la pression exercée sur les infrastructures existantes et d’optimiser la gestion spatiale des activités halieutiques.

Sur le plan normatif, les intervenants ont plaidé pour un renforcement des sanctions à l’encontre des contrevenants et une stricte application de la réglementation aux embarcations de plaisance, dont l’activité, en nette progression, représente un risque grandissant pour la pérennité de la pêche artisanale côtière.

Par ailleurs, les discussions ont mis en lumière l’impératif d’améliorer les prestations portuaires, à travers notamment la dotation du port de Gabès d’une grue de levage moderne, apte à répondre aux besoins techniques des professionnels.

Dans une déclaration à la presse, le directeur général de la pêche maritime a réaffirmé l’engagement des autorités à mettre en œuvre des solutions structurelles et pérennes à la problématique de la pêche à la sardine en dehors du cadre légal, tout en assurant un accompagnement adapté des marins-pêcheurs.

Il convient de rappeler que les marins-pêcheurs de Gabès ont récemment multiplié les mouvements de protestation afin de dénoncer l’absence de solutions concrètes au problème de la commercialisation de leur production de sardines, qu’ils considèrent comme une source de revenus vitale.

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L’eau coule à flots… mais nos barrages tiennent-ils le choc ?

BarrageL’ouverture partielle du barrage algérien de Oued Mellègue vers la Tunisie a suscité une vague d’inquiétudes sur les réseaux sociaux, certains craignant un gaspillage massif d’eau. Les autorités tunisiennes tiennent à rassurer : l’opération est maîtrisée et fait partie d’un plan de gestion hydrique concerté.

Une opération de délestage sous contrôle

Selon Monir El Abidi, président de l’Union régionale de l’agriculture au Kef, « le déversement de l’eau depuis le barrage algérien ne signifie en aucun cas une perte de ressource. L’eau est redirigée vers les barrages tunisiens, sans rejet à la mer ».
Ce déversement est intervenu après que le barrage algérien a atteint 100 % de sa capacité. Pour éviter tout risque de débordement, les autorités ont décidé de libérer une partie des eaux via l’oued Mellègue, en direction du territoire tunisien.

Le vieux barrage saturé, un nouveau presque prêt

Le barrage historique de Mellègue, situé au Kef, est vieillissant et ne peut plus absorber de grandes quantités d’eau. Il affiche actuellement un taux de remplissage de 48 %, ce qui correspond à environ 25 millions de mètres cubes.

Mais la bonne nouvelle vient du barrage de Mellègue Supérieur, en construction depuis plusieurs années. “Les travaux sont achevés à 95 %, et sa mise en service est prévue d’ici la fin de l’année”, affirme El Abidi.

Des pluies encore attendues en mai et juin

Le flux d’eau en provenance de l’Algérie devrait se poursuivre dans les prochaines semaines, d’autant que les prévisions météorologiques annoncent encore des pluies pour mai et juin. Cela permettra de consolider les réserves hydriques en prévision de l’été, une période critique pour les agriculteurs et les zones rurales.

Des images impressionnantes relayées par l’Observatoire du climat

La scène de l’ouverture du barrage algérien a été largement relayée par l’Observatoire tunisien du climat à travers une vidéo virale, montrant un torrent d’eau se déversant dans l’oued Mellègue. Un spectacle impressionnant, mais qui n’annonce pas une catastrophe, selon les autorités.

EN BREF

  • Le barrage algérien a été ouvert car il était plein à 100 %.
  • L’eau est dirigée vers les barrages tunisiens, notamment celui de Mellègue.
  • 25 millions de m³ d’eau déjà stockés, taux de remplissage de 48 %.
  • Le nouveau barrage sera opérationnel avant fin 2025.
  • Aucune perte d’eau en mer prévue à ce stade.

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Du producteur au consommateur : des produits agricoles à prix de gros sur l’avenue Habib Bourguiba

A l’occasion de la Journée nationale de l’agriculture, les groupements interprofessionnels et l’Office des terres domaniales organisent sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, une “tente du producteur au consommateur” à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, à partir du dimanche 11 mai et jusqu’au mardi 13 mai 2025

Le sous-directeur du développement des exportations au groupement interprofessionnel des fruits, Tarek Tira, a fait savoir à l’agence TAP que plusieurs produits agricoles seront vendus dans une tente “producteur-consommateur” aux mêmes prix échangés sur les marchés de gros pour une meilleure offre aux citoyens.

Les groupements interprofessionnels des céréales, dattes, légumes, viandes, volailles et produits de la pêche ainsi que l’Office des terres domaniales représentés par une vingtaine d’exposants et de producteurs agricoles fourniront, sur une période de trois jours, des produits agricoles frais à base de légumes, céréales saisonniers, volaille, fromage et poisson dans une tente aménagée sur une superficie de plus de 450 mètres carrés.

Des produits transformés à base de pêches, d’abricots, de dattes, de pastèques d’orangers et un certain nombre de produits agricoles, comme la grenade et le jus d’orange, seront également présentés, en plus de plusieurs types de fromage, de viandes blanches (poulet et dinde), d’œufs et d’huile d’olive.

Tira a mis en évidence l’appel des exposants et des producteurs à respecter les prix pratiqués dans les marchés de gros afin d’exposer des produits à des prix différentiels au public lors de la célébration de la Journée nationale de l’agriculture ou de la Journée de l’évacuation agricole.

L’intervenant a conclu en appelant les citoyens à venir nombreux pour visiter la tente et acquérir des produits agricoles frais à des prix très raisonnables et préférentiels.

Le 12 mai de chaque année, la Tunisie célèbre la Journée nationale de l’agriculture, qui coïncide cette année avec le 61ème anniversaire de l’évacuation agricole, le 12 mai 1964.

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ADAPT Tunisie : six systèmes de production passés au crible pour orienter la transition écologique

L’Institution de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur Agricoles (IRESA), en partenariat avec l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS), a organisé un atelier de restitution des résultats des Desk Reviews menés dans le cadre du programme de l’Union européenne ADAPT – Appui au Développement durable dans le secteur de l’Agriculture et de la Pêche artisanale en Tunisie.

Cet événement a réuni les acteurs clés du secteur agricole, de la pêche et de l’aquaculture en Tunisie, notamment des représentants de la recherche, du développement, de la profession, des institutions financières et des organisations internationales. Il visait à présenter et discuter les résultats des recherches menées sur six systèmes de production : mixte élevage et grandes cultures, oasien, oléicole, agro-industriel, agro-sylvo-pastoral, et pêche et aquaculture.

Face aux défis du changement climatique, de la dégradation des sols, de la crise de l’eau et de la vulnérabilité des systèmes agroalimentaires tunisiens, cette initiative répond à un besoin urgent de transition vers des modèles plus résilients. A travers cet atelier, organisé dans le cadre d’ADAPT, l’IRESA et l’AICS ont souhaité partager les connaissances sur les performances  actuelles et les indicateurs de durabilité environnementale, territoriale et économique des principaux systèmes de production tunisiens, orienter les opérateurs du secteur privé ( investisseurs, institutions de financement, bureaux d’études et accompagnateurs,..) vers des modèles plus
durables et résilients et sensibiliser les parties prenantes sur le rôle stratégique du Fonds d’appui ADAPT-Invest, pour accompagner la transition écologique du secteur agricole.

Lors de l’ouverture, la Directrice Générale de l’IRESA, Prof. Salwa BORNAZ a rappelé l’importance de mobiliser la recherche scientifique et l’innovation au service de la durabilité. Elle a souligné que « Ce projet s’aligne bien avec la stratégie de l’IRESA orientée vers des projets de recherche à impact sur le développement du système alimentaire ». Le représentant de la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, Mr Stéphane BROSSARD, attaché de Coopération , quant à lui, salué la dynamique instaurée à travers ADAPT « Le programme reflète l’engagement de l’Union européenne pour accompagner la transition écologique en Tunisie. À travers le Fonds d’appui
ADAPT-Invest, l’UE soutient les opérateurs économiques prêts à s’engager dans cette voie durable et accompagne les institutions qui feront progresser vers plus de durabilité. ».

La journée s’est structurée autour d’une session plénière présentant les résultats des analyses documentaires par système de production, suivie de sessions de travaux de groupe permettant un dialogue approfondi entre les parties prenantes. Ces échanges ont permis de valider les indicateurs proposés et d’élaborer des recommandations concrètes pour leur application dans le cadre du Fonds d’appui.

Dr. Fatma Trabelsi, Coordinatrice nationale de l’unité de pilotage IRESA, a conclu la journée en soulignant : « Les indicateurs de durabilité environnementale et territoriale que nous avons validés aujourd’hui constitueront des outils essentiels pour guider les investissements vers des systèmes agroalimentaires véritablement durables et inclusifs. ».

Pour en savoir plus :
ADAPT : programme financé par l’Union européenne, mis en œuvre par l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS), pour soutenir la transition durable de l’agriculture et de la pêche artisanale en Tunisie.

IRESA : institution tunisienne en charge de la coordination de la recherche et de l’enseignement supérieur agricole, mobilisée pour appuyer la transition écologique du secteur.

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Tunisie : forte hausse des prix des fruits et légumes au marché de gros de Bir El Kassaa en avril 2025

Les prix des différents fruits au marché de gros de Bir El Kassaa se sont inscrits en hausse durant le mois d’avril 2025, par rapport à la même période de l’année dernière, c’est ce qui ressort des données, publiées jeudi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri), relevant du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.

S’agissant des prix des dattes, ils ont évolué de 5%, passant de 6603 millimes, en avril 2024, à 6926 millimes en avril 2025. Pour ce qui est des fraises et de citrons, les prix ont augmenté respectivement de 12% (à 4129 millimes) et de 36% (à 1000 millimes).

Les prix de pommes ont, à leur tour, augmenté de 64% (à 3692 millimes), alors que ceux de l’orange ont enregistré une hausse comprise entre 53% et 134% (avec des prix variant de 1561 millimes à 3323 millimes), selon les différentes variétés.

Idem pour la plupart des légumes, lesquels ont vu leur prix augmenté, notamment l’artichaut violet (de 74% à 2290 millimes), les pommes de terre (de 71% à 1741 millimes), les courgettes (de 67% à 2149 millimes), le fenouil (de 59% à 1125 millimes), l’oignon (de 41% à 1480 millimes).

D’autres variétés de légumes ont vu, en revanche, leur prix baissé. Il s’agit, surtout, de tomates et du concombre, dont les prix ont régressé respectivement de 29%, à 1406 millimes, et de 15%, à 1865 millimes.

Quant aux poissons, les prix de toutes les variétés ont augmenté, à l’exception des Sardines dont le prix a régressé de 31%, pour se situer au niveau de 4509 millimes.

Ainsi, les prix de Merlan et de Pageot ont augmenté de 5% (respectivement à 19220 millimes et 3760 millimes), ceux de Chinchard ont enregistré une hausse de 8% (à 4182 millimes) et ceux de Mulet sont accrus de 14% (à 11994 millimes).

Idem pour le rouger, le poulpe et la bonite, dont les prix ont enregistré une hausse assez importante, allant respectivement de 21% (à 28990 millimes), à 23% (à 30214 millimes) et à 58% (à 17724 millimes).

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Kef : Des cultures céréalières impactées par les chutes de grêle

Des superficies de cultures céréalières et légumineuses et d’arbres fruitiers ont été impactées par les fortes pluies accompagnées de grêle qui se sont abattues, mercredi, sur le gouvernorat du Kef.

Abdelkarim Hidri, membre à l’Union régionale de l’agriculture, a indiqué, jeudi, à l’Agence TAP que des grêlons de grosse taille ont provoqué des dommages au niveau des superficies de cultures céréalières notamment à Sakiet Sidi Youssef, Kef-ouest, Kef-est et Sers.

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Nabeul : Vaccination de plus de 50% du cheptel bovin contre la fièvre aphteuse

La campagne de vaccination du cheptel contre la fièvre aphteuse, la fièvre de malte, la clavelée et la rage dans le gouvernorat de Nabeul se poursuit jusqu’au 7 juin prochain.

Le responsable de la production animale au commissariat régional au développement agricole, Dr. Mohamed Hamdouni a indiqué, mardi, à l’Agence TAP que plus de 50% des vaches ont été vaccinées contre la fièvre aphteuse, depuis mars dernier, outre la vaccination de plus de 90% du cheptel contre la dermatose nodulaire.

Il a ajouté que l’opération de vaccination contre la fièvre aphteuse, la rage et la clavelée a été entamée, en début de ce mois, appelant les éleveurs à prendre les mesures nécessaires pour protéger leur bétail contre la propagation des maladies virales.

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Tataouine : 2382 hectares traités contre les criquets pèlerins

Les opérations de pulvérisation d’insecticides dans le cadre des efforts de lutte contre les larves et les nymphes de criquets pèlerins dans le gouvernorat de Tataouine se poursuivent à un rythme soutenu.

En effet, depuis le 12 mars dernier, près de 2382 hectares de terres ont été traités par voie aérienne et terrestre dans la région notamment dans les délégations de Remada, Dehiba et Beni Mhira, a indiqué à l’Agence TAP, le représentant du commissariat régional au développement agricole.

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Zaghouan : les barrages et lacs collinaires totalisent 40,9 millions de m³ d’eau

Les dernières pluies d’avril ont porté les réserves en eau des barrages et lacs collinaires de Zaghouan à 40,9 millions de m3, soit un taux de remplissage de plus de 43% sur une capacité totale de 95 millions de m3.

Le responsable de la direction de la gestion des ressources en eau et sols au commissariat régional au développement agricole (CRDA), Fouad Boujbel, a précisé à l’Agence TAP que Le barrage d’El Rmal affiche un remplissage de 20,6 millions de m3 sur un total de 23 millions, tandis que celui de Bir Mcherga ne contient que 11 millions de m3 sur une capacité de 41 millions.

Cette faible capacité s’explique, selon Boujbel, par le déficit pluviométrique dans la région de Bir Mcherga par rapport au reste du gouvernorat, ainsi que par la faiblesse des apports en eau des oueds et pentes alimentant le barrage.

Les dernières précipitations ont permis de remplir les 18 barrages montagneux de la région à hauteur de 7,3 millions de m3 sur une capacité totale de 27,5 millions, et les 115 lacs collinaires à plus de 2 millions de m3 sur un maximum de 4 millions.

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Ben Arous : début des travaux de raccordement d’une canalisation de 1200 mm pour l’entrée sud de Tunis

Les travaux de raccordement d’une nouvelle section de la canalisation d’eau potable, d’un diamètre de 1200 mm, ont débuté mardi à Ben Arous, dans le cadre du projet d’élargissement de l’entrée sud de Tunis.

Le directeur des grands travaux au ministère de l’Équipement et de l’Habitat, Khaled Tarrouche, a a indiqué à l’Agence TAP que les entreprises chargées du chantier ont entamé les interventions sur trois axes principaux, notamment à l’entrée de la zone d’El Mourouj sur l’autoroute, ainsi qu’au niveau de Bir El Kassaa, et ce, après l’interruption programmée de l’alimentation en eau.

De son côté, le chef du département de production à la Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE) pour le Grand Tunis, Fethi Chennouf, a précisé que la coupure de l’eau est intervenue dès la soirée de lundi, permettant l’opération de vidange des réservoirs jusqu’à 4h du matin, heure à laquelle les travaux de raccordement ont été lancés.

Cette opération a fait l’objet d’une planification technique rigoureuse à l’issue d’une série de réunions de coordination portant sur les aspects logistiques et les modalités d’interruption maîtrisée de l’alimentation en eau.

La Sonede avait précisé dans un communiqué que ces travaux entraîneront des perturbations et des coupures dans la distribution de l’eau potable à partir de, mardi, vers midi et jusqu’à minuit jeudi dans les zones suivantes : Hammam Lif (perturbations et coupures dans les zones hautes), les immeubles Chouchet Rades, Hammam Chatt, Borj Cedria, Mornag, Soliman, et la localité de Chrifette à Soliman. Les travaux se poursuivront jour et nuit.

S’agissant de l’approvisionnement des structures vitales situées dans les zones affectées, Chennouf a assuré qu’un dispositif de coordination avec les services centraux et régionaux a été activé, prévoyant la mobilisation de camions-citernes pour garantir la continuité de l’alimentation en eau à compter de mardi.

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Campagne céréalière 2025 : l’Office des céréales prêt pour une moisson prometteuse

L’Office des céréales aborde la prochaine campagne moissonneuse dans un état de préparation optimal, a assuré sa présidente directrice générale, Saloua Ben Hdid Zouari, face aux perspectives d’une moisson prometteuse.

Dans une déclaration à l’Agence TAP lors d’une visite effectuée mardi au gouvernorat du Kef, la responsable a indiqué que l’Office a mis en place les dispositions logistiques nécessaires pour assurer la réception des récoltes dans des conditions favorables.

Ces préparatifs incluent notamment la mise à niveau des centres de collecte conformément aux normes techniques en vigueur, ainsi que la mobilisation d’un important dispositif de transport composé d’un parc de 400 camions.

L’acheminement des céréales vers les minoteries, les silos centraux ou de proximité s’appuiera également, dans les régions concernées, sur le réseau ferroviaire.

Elle a également fait savoir que 29 collecteurs de céréales ont été agréés au niveau national pour la saison en cours, dont sept dans le gouvernorat du Kef, qui dispose d’une capacité de stockage estimée à 840 mille quintaux, une part modeste dans le volume total national, évalué à 7,6 millions de quintaux.

Cette capacité, a-t-elle reconnu, demeure insuffisante en cas d’abondance de la production, obligeant ainsi à recourir temporairement au stockage à l’air libre. Une solution transitoire qui, selon elle, nécessite la mise en œuvre de protocoles spécifiques visant à préserver l’intégrité des récoltes jusqu’à leur évacuation vers les sites de conservation définitive.

S’agissant des prix de cession des céréales pour la saison actuelle, la PDG de l’Office a rappelé que le Conseil ministériel restreint tenu le 10 mars dernier a entériné le maintien de la prime exceptionnelle de soutien, fixée à 10 dinars. Cette mesure s’inscrit dans la continuité des efforts publics visant à appuyer durablement les agriculteurs et à encourager les investissements dans la filière céréalière.

Elle a, par ailleurs, annoncé que les prix officiels seront publiés le 12 mai courant, à l’occasion de la Journée nationale de l’agriculture.

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Mahdia : la récolte céréalière 2025 en hausse de 35 % par rapport à 2024

La récolte céréalière à Mahdia devrait atteindre près de 155 mille quintaux, cette année, soit une hausse de 35% par rapport à l’année 2024, selon les estimations du commissariat régional au développement agricole.

Le commissaire régional au développement agricole, Imed Bech Hamba a indiqué à l’Agence TAP que la production est répartie entre 40 mille 130 quintaux de blé dur et 74 mille 140 quintaux d’orge.

Il a ajouté que les superficies programmées pour les grandes cultures dans la région ont atteint 35 mille ha et les superficies céréalières emblavées s’élèvent à 12 mille 160 ha.

La récolte céréalière sera stockée dans le centre de collecte d’El Jem d’une capacité de 7 mille quintaux, sachant que la région compte 12 moissonneuses-batteuses, d’après la même source.

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Agroalimentaire : huit entreprises tunisiennes attendues à la Neva Buyers Week 2025 à Saint-Pétersbourg

Des rencontres professionnelles B to B dans le secteur agroalimentaire seront organisées par le centre de promotion des exportations (CEPEX) dans le cadre de l’événement « Neva Buyers Week » qui se tiendra les 2 et 3 Juillet 2025 à Saint Pétersbourg – Russie.

Ce rendez-vous d’affaires constitue une opportunité majeure pour les entreprises tunisiennes souhaitant accéder au marché russe, en leur permettant de rencontrer des acheteurs issus de chaînes de distribution, de grandes surfaces, de restaurants et de plateformes de vente en ligne. Cette action concerne les entreprises du secteur agroalimentaire (huiles d’olive, confiserie, pâtes, sauces, épicerie, snacks, jus, produits bio, etc)., a précisé le CEPEX.

La participation tunisienne à cette édition de NEVA BUYERS WEEK sera limitée à huit entreprises, sélectionnées selon des critères fixés par les organisateurs, avec une priorité accordée à la filière huile d’olive.

L’événement s’articule autour de trois grands espaces de négociation où les acheteurs reçoivent les fournisseurs sur la base de rendez-vous préétablis via une plateforme dédiée. Chaque entreprise participante pourra bénéficier de 15 rencontres ciblées réparties sur les deux jours, selon son domaine d’activité.

Les entreprises intéressées doivent soumettre leur candidature avant le 02 mai 2025 via le lien suivant: httpss://www.e-cepex.tn/c/b2b/details/361.

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