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Agressions sexuelles │ Gérard Depardieu condamné à 18 mois de prison avec sursis

Gérard Depardieu, l’une des plus grandes figures du cinéma français, a été condamné le 13 mai 2025 par le tribunal correctionnel de Paris à une peine de 18 mois de prison avec sursis pour des agressions sexuelles survenues lors du tournage d’un film en 2021.

L’acteur de 76 ans a été reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement deux femmes, alors qu’il était en plein tournage d’une production cinématographique.

La décision du tribunal a été prononcée en son absence, et son avocat, Me Jérémie Assous, a immédiatement annoncé que son client ferait appel de cette condamnation.

Outre la peine de prison avec sursis, le tribunal a également ordonné une peine d’inéligibilité de deux ans pour l’acteur ainsi que son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles, conformément aux réquisitions du parquet.

Pouvoir, célébrité et justice

Ce verdict intervient après un long procès dans lequel plusieurs témoins ont été entendus et des éléments accablants ont été présentés à la barre.

Les victimes, deux femmes qui étaient impliquées dans le projet cinématographique, ont dénoncé les comportements inappropriés et abusifs de la part de l’acteur, et leur témoignage a joué un rôle crucial dans la décision du tribunal.

La condamnation de Depardieu intervient dans un contexte où de nombreuses personnalités publiques, en particulier dans le milieu du cinéma, font face à des accusations de violences sexuelles, ce qui a provoqué un large débat dans la société.

Si le verdict a été jugé relativement clément, avec une peine de prison avec sursis, il n’en demeure pas moins que cette affaire a bouleversé l’image publique de l’acteur, qui jouit d’une réputation solide construite sur plusieurs décennies de carrière. Des films culte, tels que Cyrano de Bergerac ou Le Dernier Métro, ont fait de lui une figure incontournable du cinéma français, et cette condamnation met en lumière les tensions entre la célébrité et la justice.

L’issue de cette affaire pourrait également avoir des répercussions sur la perception des femmes dans l’industrie du cinéma, et en particulier sur la manière dont les accusations d’abus sont prises en charge par les autorités judiciaires. La décision d’appeler à la justice dans ce genre de situations est un message fort, signalant que même les personnalités les plus influentes doivent répondre de leurs actes.

En outre, l’affaire soulève la question plus large de l’impunité dans les milieux artistiques, où le pouvoir et la célébrité ont souvent protégé des comportements inappropriés pendant de nombreuses années.

Le recours à l’appel de Depardieu n’est pas une surprise, étant donné la gravité des accusations portées contre lui. Cependant, le jugement final pourrait bien influencer le cours de sa carrière à venir, et la manière dont il sera perçu par le public. L’acteur a, dans le passé, connu plusieurs controverses, mais cette condamnation pour agressions sexuelles pourrait bien marquer un tournant décisif dans sa trajectoire personnelle et professionnelle.

Le processus judiciaire ne fait que commencer, et l’appel de Depardieu pourrait permettre une nouvelle analyse des éléments de l’affaire. Mais dans l’attente de l’issue de cette nouvelle procédure, la condamnation de l’acteur jette une ombre sur une carrière jusque-là admirée, et met en lumière les enjeux complexes liés à la justice, à la célébrité et à la responsabilité des personnalités publiques dans des affaires d’agressions sexuelles.

D. G.

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Migration, frontière, souveraineté et fracture nationale

Il y a, dans les visages épuisés des migrants, une énigme persistante. Ce n’est pas seulement la misère, ni même l’appel à l’aide. C’est autre chose : un déplacement du monde, une faille psychique. Ce que l’on appelle aujourd’hui «crise migratoire» n’est pas seulement un flux de corps en mouvement. C’est une confusion du sens.  (Ph. Camp de migrants subsahariens à El-Amra, Sfax).

Manel Albouchi *

Les frontières ne sont pas de simples découpages géographiques. Elles sont des membranes entre les mondes, des structures d’intégration psychique, des seuils. Et chaque fois qu’on les traverse sans cadre, c’est un désordre plus profond qui s’installe : géopolitique, symbolique, psychique. 

La visite d’Amy Pope, directrice de l’OIM, au palais de Carthage a ravivé une tension structurelle : comment articuler aide humanitaire, dignité des migrants et survie d’un État fragile ? 

Le président Kaïs Saïed, en affirmant que la Tunisie ne deviendra ni un camp de rétention ni un sas migratoire pour l’Europe, a été jugé dur par certains. Mais il faut entendre ce qui se dit sous les mots : la Tunisie est un petit pays exposé, économiquement précaire, historiquement fragmenté, dont le tissu social ne peut absorber une pression migratoire incontrôlée sans s’effondrer. 

Ce n’est pas un refus de l’Autre. Mais un rappel fondamental : tout seuil non nommé, non respecté, non traversé avec conscience, devient une intrusion. Une irruption brutale dans un espace sans consentement. Et ce qui aurait pu être rencontre devient effraction, blessure, mémoire traumatique. 

La frontière est l’archétype du contenant 

En psychanalyse, Didier Anzieu décrit le Moi-peau comme une interface vivante : la peau du corps devient métaphore de la frontière psychique. Elle contient, protège, limite, tout en permettant l’échange. 

Transposé au plan collectif, la frontière nationale est à un peuple ce que la peau est au Moi : une enveloppe de cohésion. Sans elle, la nation devient poreuse à toutes les projections, tous les fantasmes, toutes les intrusions. Elle perd sa forme. Elle devient vulnérable, insécure, exposée. 

Anzieu écrivait que lorsque le Moi-peau est fissuré, le sujet souffre d’angoisses de morcellement, de perte d’unité. Il en va de même pour les peuples. Une nation sans frontière intégrée souffre d’un trouble du contenant. Elle ne sait plus qui elle est, ni où elle commence. 

Les risques psychiques d’une frontière effondrée 

Lorsqu’un pays perd la symbolisation de ses limites géographiques, culturelles, politiques, ce ne sont pas seulement les institutions qui s’effondrent, mais aussi la psyché collective. 

On peut alors observer : 

  • une montée généralisée de l’angoisse, du sentiment de débordement, d’impuissance; 
  • une prolifération des discours polarisants, clivants, paranoïaques;
  • des projections massives sur l’Autre, vécu comme envahisseur ou menace, 
  • une dissociation du lien social, où la cohésion nationale devient un mirage. 

Et en terme de troubles cela se traduit par : 

  • des troubles anxieux (TAG, phobies sociales); 
  • des troubles de l’adaptation (retrait, colère, sentiment d’injustice); 
  • des syndromes dépressifs liés à l’épuisement identitaire et à l’impuissance; 
  • des troubles post-traumatiques liés à la mémoire coloniale, aux guerres ou à l’exil; 
  • des troubles dissociatifs, perte de repères ou identification à des idéologies extrêmes. 

Comme le Moi-peau individuel, la frontière nationale contient et protège l’imaginaire collectif. Sans elle, le risque est de voir surgir une société dissociée, fragmentée, incapable de penser l’accueil autrement que comme une blessure ou une invasion. 

Poser une limite claire, juste, expliquée, ce n’est pas une fermeture pathologique. C’est un geste de santé psychique. 

L’oubli des frontières naturelles est une faute historique 

L’histoire nous a appris, encore et encore, que lorsque les frontières naturelles sont ignorées, cela engendre des catastrophes : 

  • Les accords Sykes-Picot ont redécoupé le Levant sans tenir compte des dynamiques tribales et spirituelles. 
  • Le traité de Lausanne a redéfini des États sans consultation des peuples. 
  • L’Afrique, morcelée par des lignes tracées au compas, n’a jamais guéri des fractures imposées. 

Chaque fois, la carte a trahi le territoire. Et chaque fois, le chaos s’est répondu. 

Une Tunisie encore vulnérable 

La Tunisie est bordée de seuils naturels puissants : désert au sud, mer au nord, montagnes à l’ouest. Ces limites sont fondatrices. Les effacer revient à ouvrir un corps sans peau. 

La France, l’Allemagne ou l’Italie malgré leurs crises internes, reposent sur des récits nationaux et disposent de structures solides, de souverainetés historiques, de marges de manœuvre.  

Elles peuvent absorber des flux, ériger des frontières extérieures, externaliser leurs conflits. Elles peuvent choisir. 

La Tunisie, elle, agit dans l’urgence, la peur et la fatigue. Elle n’a pas fini de construire son identité. Son récit national est encore fragile, hétérogène, saturé de blessures post-coloniales et de couches historiques non intégrées. 

Son identité est encore en construction. Elle porte des couches historiques éparses, pas totalement unifiées. Et toute pression supplémentaire peut menacer cette structure inachevée. 

Avec un peu de recul, il s’est avéré qu’accueillir tous les flux, toutes les formes, tous les récits, ce n’est pas de l’humanisme. C’est de l’abandon. 

La terre sacrée 

Le sol tunisien n’est pas neutre. Il est saturé de mémoire : punique, romaine, byzantine, arabe, ottomane, française. Une mémoire composite, parfois contradictoire, pas encore totalement digérée. 

Le sol est sacré car il garde les morts. Il contient les pactes invisibles. L’ouvrir sans mesure, sans dialogue, sans reconnaissance, c’est briser cet équilibre. C’est faire de la terre un lieu sans fond.  

La souveraineté ? 

Ce qui se joue aujourd’hui dépasse le seul enjeu migratoire. Ce qui est enjeux est l’idée même de territoire sacralisé, de peuple conscient, de parole fondatrice.  

La souveraineté n’est pas un geste de fermeture. C’est la conscience de ses limites, de son rythme. C’est le pouvoir de dire «Voici ce que je peux accueillir sans me perdre». C’est une maturité politique d’un peuple capable de différencier l’accueil du sacrifice. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Tunisie │ Vers la cession des terres domaniales aux entreprises communautaires

Le président Kaïs Saïed qui affectionne les symboles a tenu à célébrer à sa manière le 61e anniversaire de la loi n° 5 du 12 mai 1964 relative à la propriété des terres agricoles en Tunisie.

A cette occasion, il a rencontré, hier, lundi 12 mai 2025, au palais de Carthage, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, pour souligner la portée symbolique de cette date et le rôle de cette loi dans la restriction de la propriété des terres agricoles aux seuls Tunisiens, selon un communiqué de la présidence. Il a aussi passé en revue les étapes historiques clés de la gestion des terres domaniales agricoles, déplorant la distribution de certaines d’entre elles et leur exploitation par des tierces personnes sans justification légale.

Le président Saïed a souligné la nécessité d’un audit complet de la situation de ces terres en collaboration avec le ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, en rappelant que les précédentes tentatives pour mener un tel audit, portant sur les terres agricoles et l’ensemble des biens de l’État, avaient échoué.

Le chef de l’État a également souligné la nécessité d’accélérer les procédures de transfert des terres domaniales vers le privé afin d’en faire bénéficier les fondateurs d’entreprises communautaires.

Ces terres, a-t-il noté, sont soit sous-utilisées, soit exploitées sans fondement juridique. La priorité devrait être donnée aux jeunes, aux personnes innovantes, désireuses de travailler et capables de générer une richesse agricole diversifiée. Cela permettrait non seulement de garantir l’autosuffisance alimentaire, mais aussi d’ouvrir l’accès aux marchés mondiaux, apportant ainsi la prospérité à l’ensemble de la nation, a-t-il déclaré selon le même communiqué.

I. B. (avec Tap).

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Kaïs Saïed │ «Tunisair restera une source de fierté nationale»

Kaïs Saïed a réitéré son refus de la privatisation de Tunisair, malgré ses graves difficultés financières et ses problèmes persistants de gouvernance et de gestion, notamment les incessantes perturbations des horaires de vols.

Lors de sa rencontré lundi 12 mai 2025 avec le ministre des Transports, Rachid Amri, au palais de Carthage, le président de la république a souligné la nécessité de réformes structurelles pour restaurer le prestige de la compagnie aérienne nationale, affirmant que sa privatisation était non envisageable, malgré les appels de certains.

Les entreprises et établissements publics tunisiens ne sont pas à vendre, a-t-il tranché, déclarant que Tunisair restera une source de fierté nationale, excellant dans les services aériens et terrestres.

Saïed a également exclu la relocalisation de l’aéroport international de Tunis-Carthage, évoquée il y a quelque temps par des experts, en vue de désengorger le trafic automobile dans la ville de Tunis et sa banlieue nord et de libérer une réserve foncière utile pour la croissance de la capitale .

La Tunisie mène une guerre de libération nationale, où l’intérêt suprême du pays doit primer sur toute autre considération, a insisté Saïed, laissant ainsi entendre que la privatisation de Tunisair comme la relocalisation de l’aéroport de Tunis-Carthage serviraient les intérêts de quelques lobbies privés.

Evoquant la reconstruction du secteur des transports publics, Saïed a parlé de l’arrivée prochaine de nouveaux bus pour alléger les difficultés de déplacement des citoyens, en attendant le rétablissement complet de ce système, quasiment démantelé, à l’échelle nationale.

I. B.

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Tunisie │ Kaïs Saïed et le  «renversement de système»

Lorsque le peuple tunisien s’est soulevé et a réclamé la dignité pour toute la nation, les forces de l’ancien régime, depuis le soir du 14 janvier 2011, ont transformé cette revendication nationale collective en revendications sectorielles.

C’est ce qu’a déclaré le président de la république Kaïs Saïed, lors de sa rencontre lundi 12 mai 2025, au palais de Carthage, avec la Première ministre Sarra Zaafrani Zenzeri, ajoutant, dans un communiqué publié par la présidence à l’issue de cette rencontre, que le peuple exigeait le renversement du système, mais la réponse, dès le lendemain, a été de distribuer de l’argent pour attiser les flammes de la révolution par les forces qui s’y opposaient.

C’est ce «renversement de système» que Saïed est en train de mettre en œuvre depuis la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2021, qui lui permit d’accaparer l’essentiel des pouvoirs dans le pays.

C’est dans ce contexte de révolution trahie et qu’il se donne pour mission de parachever, que Saïed a souligné la nécessité de traiter toutes les questions dans le cadre d’une vision nationale globale couvrant tous les secteurs, insistant sur la priorité absolue à accorder à la justice sociale.

Traiter les problèmes dans une approche sectorielle, en l’absence de cette vision globale, ne permettra pas l’atteinte de la justice souhaitée, a-t-il insisté.

C’est par des solutions collectives et nationales que les nations peuvent faire face à toutes sortes de difficultés et de défis, et c’est ce à quoi nous œuvrons, d’autant plus que le peuple tunisien a toujours fait preuve d’une profonde conscience, que ce soit face au colonialisme et à ses agents aujourd’hui, a expliqué Saïed.

Ces agents de l’étranger, rescapés de l’ancien régime, ont pillé de nombreux équipements publics et tenté de détruire le pays tout en se présentant comme des victimes, perpétuant ainsi la misère et les difficultés, a encore souligné Saïed. Pour ces derniers, le pouvoir est un butin, et les postes des récompenses, a-t-il ajouté, dans une limpide allusion à ses opposants dont beaucoup sont en prison, poursuivis dans des affaires d’atteinte à la sécurité de l’Etat. Ils n’aiment pas la patrie mais la richesse qu’ils tirent de leurs postes, a-t-il lancé.

Pour le chef de l’État, la priorité absolue est de parvenir à la justice sociale, non seulement en parole, mais aussi dans la réalité.

A cet effet, il a réaffirmé que les responsables sont tenus de déployer des efforts pour surmonter les difficultés. Ils doivent aussi montrer l’exemple en termes de sacrifice, de dévouement et d’intégrité. Ceux qui choisissent une voie différente n’ont leur place dans aucune institution étatique. Car l’État, avec toutes ses institutions et ses législations, que les responsables sont chargés de mettre en œuvre, existe uniquement pour servir le peuple.

La Tunisie possède de jeunes talents, qualifiés et patriotes, prêts à reprendre le flambeau. La lumière de la justice, de la liberté et de la dignité nationale éclairera bientôt chaque recoin de cette nation bien-aimée, lit-on dans le même communiqué, un brin lyrique.

I. B. (avec Tap)

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Alerte sur les oiseaux migrateurs en voie d’extinction en Afrique du Nord

A l’occasion de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs, célébrée le 10 mai de chaque année, le WWF Afrique du Nord a souligné dans une note l’urgence de protéger les oiseaux migrateurs en voie de disparition, comme l’huîtrier pie, une espèce qui hiverne en Afrique du Nord.

Le thème de cette année, «Espaces partagés : créer des villes et des communautés respectueuses des oiseaux», souligne l’importance de préserver les habitats des espèces migratrices.

L’huîtrier pie (Haematopus ostralegus), reconnaissable à son bec rouge robuste, son plumage noir et blanc distinctif et ses pattes roses, est classé «quasi menacé» par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), écrit WWF, précisant que les estimations actuelles indiquent qu’il ne reste que 616 667 à 686 667 oiseaux adultes dans le monde.

En Afrique du Nord, cet oiseau peut être observé le long des zones côtières, notamment dans le golfe de Gabès (Tunisie), ainsi que dans plusieurs zones humides protégées par la Convention de Ramsar, dont Ghar El-Melh (au nord de Tunis) et le parc national d’El-Kala (Algérie).

Le déclin de la population d’huîtriers pies est attribué à la réduction de la disponibilité des proies, en particulier des mollusques de fond, et à la dégradation de l’habitat due à la pollution des côtes et des zones humides.

WWF Afrique du Nord appelle à des mesures de conservation plus strictes pour protéger ces espèces vulnérables et leurs écosystèmes, exhortant les gouvernements et les communautés locales à donner la priorité à la gestion durable des côtes et au contrôle de la pollution.

I. B.

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Témoignages │ Boualem Sansal et la force des mots

Une quarantaine d’auteurs d’horizons divers apportent leur soutien à l’écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison, en Algérie.

‘‘Amorces de récits’’ réunit des témoignages, textes de création, réunis sous l’égide du Pen Club Belgique par Liliane Schrauwen, écrivaine. L’ouvrage est présenté par Vincent Engel, président du Pen Belgique francophone.

Que l’on soit d’accord ou pas avec l’écrivain et ses prises de positions, c’est la défense de la liberté d’expression qui est au centre de cet ouvrage, exigeant, généreux et à l’écriture engagée dans le rejet de l’emprisonnement d’un homme qui pense., qui écrit.

La place de la plume n’est pas dans une cellule, jugée par la police, la force des mots est qu’elle déjoue la volonté du geôlier, qu’elle échappe des barreaux, trouve une résonance dans la dignité des citoyens et des êtres, qu’elle doit être jugée par les lecteurs.

Les droits de ce livre sont versés à Pen International.

Tahar Bekri

‘‘Amorces de récits’’, Editions Edern, Bruxelles.

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Le Liban à l’honneur du Festival du film arabe de Fameck 2025

Du 2 au 12 octobre 2025, la ville de Fameck, en Moselle (France), accueillera la 36e édition du Festival du film arabe, l’un des rendez-vous cinématographiques dédié aux cinémas du monde arabe.

Cette année, la direction du festival a souhaité donner un coup de projecteur sur la création cinématographique libanaise, reflet d’une société en mutation, entre poésie, résistance et quête d’identité.

Dans un Liban confronté à une crise multiforme – économique, sociale et politique –, les cinéastes transforment les épreuves qu’affrontent leur nation en récits d’une puissance rare. Malgré l’explosion tragique du port de Beyrouth en 2020 ou les bombardements israéliens de 2024 ayant déplacé plus d’un million de personnes selon l’Onu, le pays reste animé d’une énergie créative remarquable.

Bien qu’ils doivent faire face à des conditions de production précaires, les réalisateurs libanais portent haut et fort une parole artistique libre et engagée, qui séduit critiques et public à travers le monde.

Régulièrement, le Festival du Film Arabe de Fameck – Val de Fensch a mis en avant la production du Liban et accueilli nombre de ses cinéastes. L’édition 2025 poursuivra cette dynamique avec la projection de plus de 15 films – fictions, documentaires et films d’animation – illustrant la diversité et la richesse du 7e art libanais.

Elle mettra à l’honneur des talents confirmés comme Nadine Labaki, Ziad Doueiri ou Wissam Charaf au sein d’une sélection qui n’oubliera pas de tourner aussi son regard vers la nouvelle génération audacieuse d’artistes qu’incarnent par exemple Ely Dagher ou Mounia Akl. Un vivier de productions déclinant des thèmes aussi universels que l’exil, la mémoire, l’appartenance, avec une sensibilité qui leur est propre.

Plusieurs réalisateurs seront d’ailleurs présents lors du festival pour accompagner leurs œuvres, dans un esprit d’échange et de dialogue qui caractérise la manifestation.

Plus largement, ce millésime 2025 comprendra une quarantaine de films issufs de tous les horizons du monde arabe. Longs et courts métrages, documentaires, films de patrimoine… tous viendront témoigner du foisonnement des cinémas arabes contemporains, de leur audace formelle et de leur engagement social. Nombre de projections seront accompagnées de rencontres avec les équipes de films. Quatre sections compétitives dont les jurys seront composés de personnalités du monde culturel, ainsi qu’un prix du public, viendront alimenter un palmarès qui sera révélé samedi 11 octobre. S’y ajouteront des films hors compétition ainsi que plusieurs animations (notamment pour le jeune public), rencontres, tables rondes, etc.

Le Festival du film arabe de Fameck 2025 s’annonce comme un véritable voyage cinématographique, riche en émotions, en poésie et en réflexions sur notre monde en transformation.

Communiqué.

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Le Cepex organise la pavillon tunisien à la Foire d’Alger

Le Centre de promotion des exportations (Cepex) organise la participation des entreprises tunisiennes à la 56e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA), qui se tiendra du 23 au 28 juin 2025 au palais des expositions Safex.

La FIA est un carrefour stratégique pour les entreprises tunisiennes désireuses de renforcer leur ancrage sur l’un des marchés les plus porteurs de la région.
Avec plus de 638 exposants et 165 entreprises internationales provenant de 30 pays lors de la dernière édition, la FIA s’impose comme une vitrine de premier plan pour développer son réseau d’affaires. 

Cet événement économique majeur sera une occasion pour rencontrer de nouveaux partenaires, distributeurs et clients. Et générer ainsi des opportunités commerciales à l’avenir.

La date limite d’inscription est fixée au 16 mai courant. Les entreprises tunisiennes qui veulent participer au sein du pavillon national à cette manifestation doivent obligatoirement soumettre leur formulaire de participation via ce lien

I. B.

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Stagnation de la prospection énergétique en Tunisie

Le secteur énergétique tunisien comptait, à la fin du mois de mars 2025, un total de 15 permis actifs, soit 14 de recherche et un de prospection, selon le dernier rapport publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines. (Ph. Champ gazier de Nawara).

Par ailleurs, le pays recense 56 concessions d’exploitation, dont 44 sont actuellement en phase de production.

L’État tunisien détient une participation dans 34 de ces concessions, à travers l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (Etap) et intervient directement dans trois autres.

Côté forages, un nouveau puits de développement, baptisé «Sharqi», a été creusé, tandis que les travaux sur le «Sidi Merzoug», lancés en 2023, se poursuivent.

En revanche, aucun nouveau projet d’exploration n’a été enregistré au cours du premier trimestre 2025, a précisé l’Observatoire, soulignant une phase de stagnation, en matière de prospection.

D’après Tap.

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Le gouverneur de Ben Arous démis de ses fonctions

Le président de la République, Kaïs Saïed, a décidé de démettre le gouverneur de Ben Arous Wissem Mraïdi de ses fonctions et de nommer Abdelhamid Boukaddida à sa place.

Selon un communiqué, cette décision intervient suite à une visite inopinée effectuée par le chef de l’État dans plusieurs régions du gouvernorat de Ben Arous dans la soirée du dimanche 11 mai 2025, au cours de laquelle il a constaté de nombreuses défaillances.

Wissem Mraïdi avait remplacé Ezzeddine Chelbi, le 9 septembre 2024. Il est resté à peine 8 mois à son poste. On serait curieux de savoir si son remplaçant va faire y durer davantage. 

Autre question : quant on sait que la situation générale à Ben Arous n’est pas pire que dans la majorité des autres gouvernorats du pays, on peut se demander si ce limogeage n’annonce pas beaucoup d’autres à venir.

I. B. (avec Tap).

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La colère du Dieu d’Israël

C’est l’histoire de la révolte du Dieu d’Israël, contre tant de haines, de destructions et de massacres des Palestiniens, qui sont également ses fils.  

Abdelaziz Dahmani *

Se substituant aux Occidentaux, qui ont chaussé des lunettes noires pour ne pas voir les horreurs israéliennes à Gaza, c’est Dieu, en personne vénérée, qui s’est révolté, devant tant et tant de haineux massacres.

Dieu ? Oui, lui-même, que les Juifs anciens ont inventé, ont créé, pour faire d’eux des privilégiés, des premiers de la classe des nombreux peuples sémites de la région de Babylone à l’Égypte…

Ce Dieu, 2025, a commencé à échapper à ses anciens créateurs, et devenu compatissant devant tant de souffrances des Palestiniens, jeunes, vieux, femmes, bébés, bombardés ou affamés, ne trouvant aucun secours. Alors Dieu, devenu autant furieux que le Secrétaire Général des Nations Unies, envoyé vers Israël un énorme nuage noir, de sauterelles voraces, un nuage de plusieurs kilomètres, côtés longueur, largeur, hauteur.

Le voilà, ce nuage, à l’approche des côtes de Tel Aviv et Haïfa … Un début de panique. Certains ont commencé à fuir vers les abris, et un Rabbin de de se mettre à genoux et de crier très fort, les bras vers le Ciel assombri : «Oh, Dieu, s’il te plait, épargne… L’Amérique!». Un voisin a écouté, s’est étonné: «Pourquoi l’Amérique lointaine, alors que ce nuage fonce vers nous ?»

Le Rabbin : «C’est l’Amérique qu’il faut sauver, sans quoi , nous serions réduits à la petite normalité des petits pays. Si nous n’aurions plus, ni aides américaines, ni bombes pour tuer les Palestiniens».

Ce Dieu, qui naguère, fut création humaine, et en a gardé les qualités et défauts, les astuces, et les fourberies, l’honnête et son contraire, des humains, a tout écouté, électroniquement, des paroles du Rabbin. Et voilà le gros nuage de faire manœuvre impressionnante, dans le ciel bleu d’azur méditerranéen, et de se rediriger, foncer vers l’Amérique de Donald Trump. «Miracle !», a vite dit ce Rabbin, les deux mains hissées vers le ciel, cette fois-ci, en signe de victoire. De quoi rendre jaloux Benjamin Netanyahu lui-même, le massacreur, pour cette concurrence.

Fausse route, non ! Dieu n’a pas changé d’avis. C’est pas une girouette, et a vite pensé que c’est une bonne idée de faire un «coup double». Comme dans une belle affaire. Deux victimes, côté des criminels pour le prix d’un…

* Journaliste.

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Le Hezbollah perd le contrôle de l’aéroport de Beyrouth, jadis sa chasse gardée

Huit mois après l’épuisante guerre de l’automne 2024 livrée par Israël et l’assassinat de son chef emblématique Hassan Nasrallah, cinq mois après la chute du régime de son précieux allié Bachar al-Assad, le Hezbollah continue de perdre en influence et semble ne plus souffler le chaud et le froid dans le pays du Cèdre. Le parti chiite libanais est en train de perdre sa mainmise sur l’Aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth, véritable portail du pays et qui a été longtemps sa chasse gardée. Tout un symbole qui en dit long sur la phase critique dans laquelle se morfond le Hezbollah.

Imed Bahri

Le Wall Street Journal affirme dans une enquête d’Omar Abdelbaqi et d’Adam Shamseddine que le gouvernement libanais, avec le soutien américain, est en train de mettre fin à l’emprise du Hezbollah sur l’aéroport international de Beyrouth. 

L’aéroport est situé au cœur d’une zone densément peuplée du sud de Beyrouth qui est en grande partie contrôlée par le Hezbollah. Le groupe armé chiite utilise cette zone depuis de nombreuses années comme canal de contrebande et comme moyen d’affirmer sa domination dans le pays. Aujourd’hui, la donne a changé et le nouveau tandem au pouvoir composé par le président Joseph Aoun et le chef de gouvernement Nawaf Salam qui sont soutenus par les États-Unis tentent de restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble des institutions et l’intégralité du territoire libanais. 

Limiter la mainmise du Hezbollah

L’enquête du WSJ, citant de hauts responsables de la sécurité et de l’armée libanaise, indique que des dizaines d’employés de l’aéroport soupçonnés d’appartenir au Hezbollah ont été évincés. Le nouveau Premier ministre a déclaré que des passeurs ont été arrêtés et que les lois existantes sont désormais appliquées. Le journal noté aussi que les équipes au sol et sur le terrain ne reçoivent plus d’instructions de leurs supérieurs pour exempter certains avions et passagers des contrôles requis tandis que les vols en provenance d’Iran sont suspendus depuis février. Un haut responsable de la sécurité a déclaré que le pays travaillait à l’installation de nouvelles technologies de surveillance intégrant l’intelligence artificielle.

Le journal américain ajoute que ces mesures font partie d’un effort plus large visant à limiter l’influence du Hezbollah et à le priver des revenus qui en ont fait une force dominante dans le pays.

Dans une interview accordée au WSJ, le Premier ministre déclare: «Vous pouvez voir la différence et nous progressons dans la lutte contre la contrebande pour la première fois dans l’histoire moderne du Liban».

Israël accuse le Hezbollah d’utiliser l’aéroport international Rafic Hariri comme voie de transit pour les armes en provenance d’Iran et, lors de la confrontation avec le Hezbollah, l’Etat hébreu a même menacé de frapper les vols qui, selon lui, approvisionnaient le groupe armé.

Renforcer les pouvoirs de l’armée  

Lees mesures prises à l’aéroport font partie des efforts de l’armée libanaise qui, sur un autre plan, œuvrent à démanteler les positions et les dépôts d’armes du Hezbollah dans le sud du Liban, une exigence clé de l’accord de cessez-le-feu que le pays a conclu avec Israël en novembre. 

Cet accord a été conclu après la guerre israélienne de deux mois durant l’automne 2024 qui s’est traduite par des opérations du renseignement (explosion des bipeurs), par des frappes aériennes et par une offensive terrestre. Cette guerre a éliminé les principaux dirigeants du Hezbollah et la majeure partie de son arsenal. Les combats ont également entraîné la mort de milliers de civils libanais selon le ministère libanais de la Santé.

Le WSJ estime que la guerre israélienne de l’automne 2024 et le cessez-le-feu ont donné au gouvernement libanais l’occasion de se réaffirmer après de longues années de domination du Hezbollah. Le pays a fini par élire un nouveau président plus tôt cette année après que le parti ait longtemps entravé les efforts pour cette élection.

Le Liban renforce son armée dans l’espoir de contrebalancer la présence massive du groupe armé chiite. Des responsables militaires américains et israéliens ont exprimé leur satisfaction quant aux mesures prises par le gouvernement libanais afin de limiter la mainmise du Hezbollah sur les ports et de réduire la circulation des armes dans le sud même s’ils estiment qu’il reste encore beaucoup de travail à faire.

Les responsables américains ont exprimé un optimisme prudent quant à un contrôle accru de l’État central sous la nouvelle direction technocratique du Liban dans un environnement où le Hezbollah est devenu faible et où l’opposition publique à son égard grandit.

Un responsable américain du comité international supervisant le cessez-le-feu a déclaré au WSJ: «Il y a des raisons d’espérer ici. Cela ne fait que six ou sept mois et nous avons atteint un niveau dont je n’étais pas sûr en novembre dernier qu’il aurait pu être atteint».

Les forces de sécurité libanaises ont récemment déjoué une tentative de contrebande de plus de 50 livres d’or destiné au Hezbollah via l’aéroport selon un haut responsable de la sécurité. 

L’arrivée des fonds est compromise

Les membres du parti admettent qu’ils sont confrontés à de nouvelles difficultés avec la nouvelle situation qui prévaut à l’aéroport. L’arrivée des fonds est compromise.

Le parti a perdu sa principale voie de transfert d’armes, qui provenait d’Iran via la Syrie, après que Bachar Al-Assad a été renversé en décembre et remplacé par un gouvernement hostile à l’Iran et au Hezbollah.

Le Hezbollah est désormais confronté à des difficultés pour remplir ses obligations de reconstruction des biens endommagés pendant les combats, de soins aux blessés et de reconstruction de ses capacités militaires. Sans parler des pertes sur le plan militaire suite à la dernière guerre.

«Nous avons subi des coups extrêmement graves avec l’assassinat de nos cadres, l’assassinat de nos dirigeants et la destruction d’une grande partie de notre arsenal militaire», a déclaré Ibrahim Mousawi, député du Hezbollah.

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Guide essentiel │Jeux en ligne et protection des données

Dans l’univers des jeux en ligne, la protection des données est devenue une préoccupation majeure pour nous tous. Alors que nous nous plongeons dans des expériences de jeu captivantes, il est essentiel de rester vigilants face aux risques liés à la sécurité de nos informations personnelles. Les plateformes de jeux, comme les casino en ligne sans vérification, doivent garantir que nos données sont en sécurité tout en nous offrant un divertissement sans tracas. Explorons ensemble comment naviguer dans cet environnement tout en protégeant notre vie privée.

Un enjeu crucial

La sécurité des données dans les jeux en ligne constitue un enjeu crucial. Les joueurs partagent souvent des informations sensibles, comme des noms, adresses et coordonnées bancaires. Les plateformes doivent garantir la protection de ces données contre le vol et l’accès non autorisé.

Nous observons que de nombreux casinos en ligne sans vérification adoptent des mesures de sécurité robustes. Ils utilisent le chiffrement SSL pour sécuriser les transactions et préserver la confidentialité des utilisateurs. D’autres offrent des politiques transparentes sur l’utilisation des données.

Il est essentiel pour nous de choisir des plateformes de jeu réputées. Nous devons vérifier leur conformité avec les réglementations sur la protection des données, notamment le RGPD. En agissant ainsi, nous finançons un environnement de jeu sécurisé tout en préservant notre vie privée.

La collecte des données

Les jeux en ligne collectent fréquemment des données personnelles, parfois sans que les joueurs en soient conscients. Cette collecte vise plusieurs objectifs, allant de l’amélioration des expériences de jeu à des stratégies marketing ciblées.

Types de données collectées

Nous constatons que les types de données collectées incluent :

  • Informations personnelles : nom, âge, sexe, pays de résidence, adresse e-mail, indispensables lors de l’inscription à un compte.
  • Données de comportement : actions et choix des joueurs, tels que les progressions dans les niveaux, les préférences de personnages, et les interactions avec d’autres utilisateurs.
  • Données de localisation : informations géographiques utilisées pour des campagnes publicitaires personnalisées.

Raisons de la collecte

  • Améliorer l’expérience utilisateur : comprendre les comportements des joueurs permet d’optimiser les mécanismes de jeu.
  • Cibler le marketing : les données comportementales et géographiques aident à adapter les publicités aux besoins spécifiques des joueurs.
  • Monétiser les données : malgré une réglementation stricte comme le RGPD, certaines données sont parfois revendues à des tiers pour des fins commerciales.

Risques associés à la protection des données

Les jeux en ligne présentent des risques significatifs pour la protection des données personnelles, affectant directement la sécurité des utilisateurs. Ces dangers incluent les violations de données et l’utilisation malveillante des informations.

Violations de données 

Les jeux en ligne collectent des données personnelles sensibles, telles que les informations bancaires et d’identification. Un piratage ou une fuite de données peut entraîner des vols d’argent ou d’identité. Par exemple, des plateformes non sécurisées mettent en danger les coordonnées bancaires des joueurs, qui peuvent être interceptées ou exploitées sans consentement.

Utilisation malveillante des informations

Les données collectées peuvent être détournées à des fins commerciales non éthiques. Parfois utilisées pour cibler des publicités, ces informations peuvent aussi atterrir entre de mauvaises mains. Par exemple, des tiers peuvent exploiter ces données pour un marketing agressif ou les revendre à des entités non autorisées, compromettant ainsi la vie privée des utilisateurs.

Réglementations en matière de protection des données

Le secteur des jeux en ligne repose sur des réglementations strictes pour garantir la sécurité des données personnelles des joueurs, favorisant ainsi un environnement de jeu fiable.

RGPD et jeux en ligne

Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) impose aux entreprises de jeux en ligne de garantir transparence et sécurité concernant les données collectées. Les joueurs peuvent vérifier, corriger et effacer leurs données, sauf en cas d’obligations légales. Malgré ces exigences, 90 % des jeux mobiles ne respectent pas le RGPD. En France, la CNIL surveille la conformité, et des sanctions, tels que l’amende de 3 millions d’euros infligée à Voodoo, illustrent la rigueur de cette réglementation.

Autres règlementations importantes

Outre le RGPD, d’autres lois nationales régissent la cybersécurité et la protection des données, renforçant ainsi la protection des utilisateurs. Le RGPD demeure le cadre juridique principal en Europe, avec des sanctions pouvant atteindre 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires annuel des entreprises non conformes. Ces réglementations supplémentaires contribuent à une meilleure protection de la vie privée des joueurs dans l’environnement numérique.

Bonnes pratiques pour les joueurs

Nous devons adopter des pratiques sécurisées en matière de protection des données lors de nos sessions de jeu en ligne. Ces conseils garantissent la sécurité de nos informations personnelles et améliorent notre expérience.

Conseils pour protéger ses données

  • Ne fournissons pas d’informations sensibles : évitons de partager nos coordonnées bancaires ou des détails personnels.
  • Utilisons des mots de passe sécurisés : créons des mots de passe forts et uniques pour chaque compte de jeu.
  • Activons l’authentification à deux facteurs : renforçons la sécurité de nos comptes avec ce niveau de protection supplémentaire.

Choix des plateformes fiables

  • Vérifions les certifications : choisissons des plateformes certifiées par des autorités compétentes pour garantir la sécurité.
  • Lisons les politiques de confidentialité : comprenons comment nos données sont traitées et protégées.
  • Consulter les avis utilisateurs : évaluons la réputation des plateformes en fonction des commentaires d’autres joueurs.

Conclusion

Nous devons rester attentifs à la protection des données dans les jeux en ligne. Les risques de fuites de données, d’usurpation d’identité et de violations de la vie privée sont alarmants. Le respect du RGPD et des autres réglementations garantit un environnement de jeu sécurisé. Pour notre sécurité, choisissons des plateformes réputées qui adoptent des mesures de protection robustes, comme le chiffrement SSL. Comprendre les pratiques de collecte de données des jeux nous permettra d’évaluer les risques et de protéger nos informations personnelles. En appliquant des bonnes pratiques, telles que l’utilisation de mots de passe sécurisés et l’activation de l’authentification à deux facteurs, nous assurons la sécurité de nos données lors de nos expériences de jeu en ligne.

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Cryptomonnaies │Basculement progressif vers les actifs numériques au Maghreb

Le Maghreb, autrefois réticent face aux cryptomonnaies, semble désormais amorcer un virage vers l’acceptation et la régulation de ces actifs numériques. Le Maroc, en particulier, est en pleine transformation sur ce sujet.

Latif Belhedi

Autrefois considéré comme un pays opposé aux cryptomonnaies, le Royaume chérifien cherche aujourd’hui à rattraper son retard pour rester compétitif dans l’innovation financière.

Jusqu’à récemment, les cryptomonnaies étaient interdites au Maroc. En novembre 2017, la banque centrale du Maroc, Bank Al Maghrib (BAM), en collaboration avec l’Office des Changes, avait qualifié l’usage des cryptomonnaies, comme le Bitcoin, de «violation des réglementations de change». Cette décision faisait suite à la crainte de voir se développer des transactions non réglementées et des risques pour la stabilité financière.

Cependant, malgré cette interdiction, les citoyens n’ont jamais cessé d’utiliser les cryptomonnaies de manière informelle, contournant les restrictions gouvernementales. Ce phénomène s’est amplifié ces dernières années, faisant du Maroc l’un des pays d’Afrique du Nord les plus actifs en matière de cryptomonnaies.

Un contexte international favorable

Face à cette adoption croissante, le gouverneur de la banque centrale marocaine, Abdellatif Jouahri, a récemment annoncé que son institution travaillait sur un projet de loi visant à encadrer l’utilisation des cryptomonnaies. Ce changement d’attitude résulte non seulement de la pression interne mais également de la dynamique mondiale. Le règlement MiCA en Europe et les initiatives similaires dans d’autres pays poussent le Maroc à s’aligner sur ces nouvelles normes internationales.

Alors que les États-Unis, l’Europe et d’autres régions avancent sur la régulation des actifs numériques, l’Afrique du Nord ne souhaite pas rester en marge. La mondialisation des échanges financiers impose aux pays maghrébins de ne pas rester à l’écart des innovations monétaires. À quelques jours de l’entrée en vigueur du règlement MiCA dans l’Union européenne, le Maroc se prépare à légiférer pour donner un cadre légal à ces transactions. Les autorités marocaines estiment qu’une régulation proactive est nécessaire pour protéger les utilisateurs tout en favorisant l’innovation.

La volonté de créer une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) est également un signe d’ouverture vers l’avenir numérique. Cette initiative s’inscrit dans un contexte où de plus en plus de pays envisagent la mise en place de MNBC afin de renforcer leur souveraineté monétaire.

L’impact des événements récents

En septembre 2023, le Maroc a vécu un séisme dévastateur, entraînant des pertes humaines et matérielles considérables. Dans ce contexte de crise, la cryptomonnaie a joué un rôle inattendu lorsque Binance Charity a mobilisé 3 millions de dollars en BNB pour venir en aide aux sinistrés. Cette mobilisation rapide des fonds a démontré l’efficacité et la portée des cryptomonnaies pour des actions humanitaires, notamment dans les zones touchées par des catastrophes naturelles. Cet événement a sans doute accéléré la volonté des autorités de normaliser l’usage des cryptomonnaies, en reconnaissant leur utilité potentielle lors de crises. Les décideurs marocains y voient également une opportunité de diversifier les moyens de financement et d’accélérer la digitalisation des transactions financières en cas d’urgence.

Quel avenir pour les cryptomonnaies au Maghreb ?

Le Maroc n’est pas seul dans cette dynamique. D’autres pays du Maghreb suivent de près l’évolution réglementaire mondiale. La Tunisie et l’Algérie, bien que plus prudentes, envisagent également de réguler ces actifs numériques. La course vers l’innovation financière est lancée, et les gouvernements cherchent à concilier sécurité financière et adoption technologique. Pour les jeunes investisseurs de la région, cette transition est perçue comme une opportunité unique d’investissement, notamment dans le domaine du trading crypto. À mesure que la régulation se précise, les plateformes de trading devraient connaître une adoption accrue. Le basculement vers les actifs numériques au Maghreb reflète une prise de conscience des avantages potentiels des cryptomonnaies. La régulation en cours au Maroc n’est que le début d’un mouvement plus large visant à intégrer ces nouvelles technologies dans les économies locales.

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Logistique │ Le Tunisien LogistiKa opte pour la solution WMS IzyPro

Le prestataire logistique tunisien LogistiKa a choisi le WMS IzyPro pour moderniser la gestion de ses entrepôts et améliorer le recouvrement de sa trésorerie. Ce déploiement, prévu pour cet été, marque une étape clé dans la stratégie de digitalisation de l’entreprise.

LogistiKa, fondée en 2013, propose des services logistiques offshore et onshore à partir de ses entrepôts de 6 000 m², situé dans la zone industrielle de M’ghira, au sud de Tunis. L’entreprise recherchait depuis plusieurs années une solution WMS aux normes internationales.

«Nous souhaitions un outil performant tout en bénéficiant de la proximité et de la réactivité d’un éditeur ou intégrateur local, mais nous ne trouvions pas de solution adaptée. Lors d’un salon en France, nous avons rencontré les équipes d’ACSEP, qui ont su répondre à nos besoins tant en termes de solution que d’accompagnement humain», explique Amine Douss, directeur des opérations de LogistiKa.

La version standard du WMS IzyPro a su convaincre LogistiKa par son ergonomie, sa richesse fonctionnelle et son accessibilité budgétaire. «C’est la solution idéale pour une PME comme la nôtre ! Nous allons l’associer au portail collaboratif IzyWeb, qui va permettre à nos clients de saisir leurs commandes, consulter leurs stocks et suivre l’avancée de leurs commandes en toute transparence», ajoute Douss.

Actuellement, LogistiKa gère ses opérations à l’aide d’un module logistique de son ERP, complété par des développements spécifiques, des tableaux Excel et des supports papier. Cette gestion hybride, digitale et manuelle, bien que précise, est chronophage et ralentit notamment le processus de facturation. «Nous ne rencontrons pas de problèmes d’écarts de stock ou d’erreurs d’inventaire, mais notre procédure actuelle allonge les délais d’envoi des factures et retarde leur paiement, ce qui a un impact financier significatif», précise Douss.

La Tunisie est un hub logistique majeur reliant l’Afrique et l’Europe. LogistiKa collabore avec des fournisseurs internationaux et des entreprises du Maghreb exportant vers le reste du monde. «Nous gérons le dédouanement, la réception, la préparation des commandes et leur livraison en Tunisie ou à l’export vers les pays d’Afrique du Nord, d’Afrique subsaharienne ou en Europe. Nous servons également de magasin avancé fournisseur (MAF) pour nos clients étrangers et gérons un stock de plus de 1 000 références, allant des matières premières aux produits finis», détaille Douss.

Les secteurs couverts par LogistiKa sont variés : consommables de l’industrie électronique, matières premières et produits finis de l’industrie automobile, granulés pour l’injection plastique, excipients de l’industrie pharmaceutique, panneaux photovoltaïques, vêtements et produits alimentaires secs.

LogistiKa ambitionne d’étendre son activité vers le centre de la Tunisie et la zone du Sahel, avec la construction prochaine d’un nouvel entrepôt de 6 000 m². L’objectif est d’y déployer également le WMS IzyPro, confirmant ainsi l’engagement de l’entreprise dans une transformation digitale durable et efficiente.

Lancée à la fin 2013, LogistiKa est un prestataire tunisien qui propose des services logistiques offshore & onshore. Aujourd’hui LogistiKa c’est un entrepôt de 6000 m2 et une trentaine de personnes qui proposent un éventail de prestations logistiques allant de l’entreposage aux services à valeur ajoutée, en passant par la livraison et la réexpédition, mais aussi des solutions personnalisées comme le contrôle qualité, la sérigraphie ou la pose d’étiquettes.

ACSEP, présent en France et en Espagne, accompagne ses clients dans l’amélioration et la digitalisation de leur Supply Chain à travers 8 domaines d’expertises : conseil, intégration de S.I, formation, développement applicatifs, business intelligence et data, centre d’appel et support aux utilisateurs, infogérance et hosting, édition de logiciels (IzyPro WMS).

Avec communiqué.

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Kafon ou la marginalité créatrice

L’annonce du décès de Kafon à l’âge de 43 ans a provoqué une pluie d’hommages posthumes. Mais comme on dit ici : «𝐼𝑙𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑐𝑐𝑟𝑜𝑐hé 𝑢𝑛𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑝𝑝𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑖𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢 𝑑𝑢 𝑑𝑒́𝑓𝑢𝑛𝑡, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑞𝑢𝑒, 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑣𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡, 𝑖𝑙 𝑛’𝑒𝑛 𝑟𝑒́𝑐𝑙𝑎𝑚𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢’𝑢𝑛 𝑔𝑟𝑎𝑖𝑛.»

Mohamed Sadok Lejri

C’est cette chanson ‘‘Houmani’’ qui a révélé au grand public Ahmed Laabidi alias Kafon et Mohamed Amine Hamzaoui, deux jeunes rebelles, insolents, authentiques, dotés d’une fibre artistique bien prononcée et qui ont fait preuve d’une certaine polyvalence par la suite.

Très convaincant dans les feuilletons et au cinéma, Med Amine Hamzaoui s’est avéré être un comédien talentueux. Kafon, quant à lui, s’est essayé à la comédie et à plusieurs genres musicaux non sans succès.

Il n’en reste pas moins que ces deux-là s’inscrivaient dans une marginalité qu’ils n’ont jamais pu quitter à cause d’un écosystème qui soutient mal les artistes de leur trempe, c’est-à-dire grandes gueules et anticonformistes.

Le départ de Kafon à l’âge de 43 ans vient de provoquer un séisme dans le milieu artistique tunisien et dans tout le pays. Les hommages pleuvent depuis l’annonce de son décès et les réactions fusent de toutes parts. Mais comme on dit ici : «𝐼𝑙𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑐𝑐𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒́ 𝑢𝑛𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑝𝑝𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑖𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢 𝑑𝑢 𝑑𝑒́𝑓𝑢𝑛𝑡, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑞𝑢𝑒, 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑣𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡, 𝑖𝑙 𝑛’𝑒𝑛 𝑟𝑒́𝑐𝑙𝑎𝑚𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢’𝑢𝑛 𝑔𝑟𝑎𝑖𝑛.»

Enfin, last but not least, Kafon n’était pas un rappeur, mais un reggaeman. Non seulement il ne manquait pas d’apporter cette précision à chacune de ses apparitions médiatiques, mais en plus sa sensibilité et la tonalité de sa voix étaient vraiment celles d’un reggaeman. Il se considérait lui-même comme reggaeman, et non un rappeur. Mais bon, allez faire comprendre cette nuance aux incultes qui travaillent dans les rubriques culturelles de nos feuilles de chou et médias audiovisuels.

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Kumulus Water facilite l’accès à l’eau et réduit la pollution plastique

La start-up franco-tunisienne Kumulus Water, qui a développé un dispositif de production de l’eau à partir de l’air, en reproduisant le phénomène naturel de la condensation de la rosée, vient de lancer une deuxième machine, Boks, produisant de l’eau fraîche pendant l’été et pouvant être transportée d’un site à l’autre.

«Il s’agit d’un modèle de machine plus robuste et transportable, qui est adapté aux sites lointains et non raccordés au réseau de l’eau potable. La machine qui produit et refroidit l’eau en été, peut être installée sur le toit, pour avoir une eau fraîche au sein d’une entreprise ou d’un établissement», a déclaré Arij Mejdi, Head of growth à Kumulus Water, à l’agence Tap.

D’une capacité de 20 à 30 litres d’eau par jour, cette machine pourrait être, surtout, déployée pour fournir de l’eau aux élèves dans les écoles situées dans les régions reculées, en Tunisie.

«L’eau produite est de bonne qualité, conforme aux normes européennes et exempte de micro-plastiques», indique la responsable, faisant savoir que la jeune entreprise a pu fournir de l’eau à travers ses machines, à «15 écoles dans les zones de Kairouan, région qui souffre le plus de la rareté des ressources en eau».

L’objectif de la start-up est de «faciliter l’accès des élèves à une eau de bonne qualité, sachant que 20% des écoles tunisiennes, soit près de 527 écoles, n’ont pas accès à l’eau», indique Mejdi. Il ajoute : «Ces efforts sont déployés dans le cadre d’une approche de responsabilité sociale et environnementale».

«Motivés par le besoin urgent de remédier à la pénurie d’eau dans les zones reculées en Tunisie, les responsables de l’entreprise s’emploient, aujourd’hui, à créer des solutions innovantes et concrètes», fait savoir Mejdi.

Les co-fondateurs de la start-up, Iheb Triki et Mohamed Ali Abid, ont déjà été récemment cités parmi les personnalités à suivre en 2025, par Les Echos, le quotidien français d’information économique et financière.

Techniquement, le dispositif de Kumulus Water aspire l’air en répliquant le phénomène de la rosée, ensuite, le purifie des impuretés et des microparticules à travers des filtres et après minéralise l’eau par le biais d’une cartouche à base de pierre naturelle. Chaque unité permet d’éviter l’utilisation d’environ 500 kg de plastique annuellement et de réduire les émissions de CO2 liées au transport de l’eau en bouteille.

Le nouveau modèle de la start-up a été lancé à l’occasion de la Journée de la Terre, célébrée le 22 avril 2025. Une exposition a été organisée, à cette occasion, à Tunis, axée sur l’impact du plastique et la pollution qui pourrait être évitée à travers les machines tunisiennes de production de l’eau.

Selon Mejdi, une seule machine Boks, couvre les besoins d’une trentaine de personnes, ce qui équivaut à 180 bouteilles d’eau en plastique d’un demi-litre consommées sur 3 jours.

Réduire l’impact de la pollution par le plastique et la pollution de l’air est l’un des objectifs majeurs de la jeune pousse. Rien qu’en 2023, la start-up a pu éviter l’émission de 8000 kilogrammes de CO2 et 5000 kilogrammes de plastique.

Elle est actuellement sur la voie de l’internationalisation, avec deux représentations en France et en Espagne et dispose d’un potentiel d’exportation sur plusieurs pays.

Avec Tap.

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Football │ L’Espérance remporte son 34e sacre et sauve sa saison

Après une saison mi-figue mi-raisin, au cours de laquelle elle a chargé trois fois d’entraîneur, l’Espérance de Tunis a fini par rattraper son retard au classement et à remporter le championnat de Tunisie de football professionnel pour la saison 2024-2025.

Fidèle à son habitude, le club «Sang et Or» a remporté le sacre avant terme en remportant l’avant-dernier match de la saison, dimanche 11 mai 2025, par un large succès en déplacement, au stade du Kef, contre l’Olympique de Béja (5-0).

Avec 65 points, à 4 longueurs de l’Etoile du Sahel et l’Union sportive de Monastir qui se partagent la deuxième place avec 61 points chacune, le club de Bab Souika a remporté son 34e titre et le deuxième de suite.

Après avoir été éliminée de la Ligue des champions d’Afrique au niveau des quarts de finale contre le Mamelodi Soundowns (0-1, 0-0), l’Espérance pourra ajouter la Coupe au Championnat et réaliser un nouveau doublé. Le club doit également jouer à la Coupe du monde des clubs de la Fifa, qui se déroulera du 15 juin au 13 juillet, aux Etats-Unis. Autant donc dire que pour les protégés de Maher Kanzari, la saison est loin d’être terminée.

Pour les coéquipiers du Brésilien Yan Sasse, auteur hier d’un doublé, le prochain (et dernier) match du championnat contre l’US Monastir, dans une semaine au stade de Radès, sera une simple formalité. Mais pas seulement. Ce sera aussi l’occasion pour trancher définitivement une question de leadership avec l’un de ses principaux poursuivants, fêter son nouveau sacre devant son fidèle public et se consoler après la sortie prématurée de la course au sacre continental.

I. B.

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