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La Chine accorde plus de 9 milliards de dollars de prêts à l’Amérique latine et aux Caraïbes

Le président chinois Xi Jinping a promis 9,2 milliards de dollars de prêts aux pays d’Amérique latine et des Caraïbes. Et ce, au cours d’une conférence de presse mardi 13 mai, dans un discours prononcé lors d’un important forum régional à Pékin.

« Pour soutenir le développement des pays d’Amérique latine et des Caraïbes, la Chine fournira un prêt de 66 milliards de yuans (9,2 milliards de dollars) ». C’est ce qu’a déclaré M. Xi dans un discours prononcé à l’ouverture du Forum Chine-CELAC.

« Ce n’est que par l’unité et la coopération que les pays peuvent préserver la paix et la stabilité mondiales et promouvoir le développement et la prospérité dans le monde ». Ainsi a-t-il ajouté, condamnant « l’intimidation et l’hégémonie » dans une attaque voilée contre les États-Unis.

Le président chinois a annoncé que son pays cherchait à renforcer ses relations avec les pays d’Amérique latine et des Caraïbes à une époque de « confrontation entre blocs ». Tout en critiquant les États-Unis pour « intimidation », dans une attaque voilée.

Guerres commerciales

Le président chinois a souligné qu’« il n’y a pas de gagnant dans les guerres tarifaires ou commerciales ». D’ailleurs il a averti que « l’intimidation et la domination ne mèneront qu’à l’auto-isolement ».

Et d’ajouter : « Le monde d’aujourd’hui est témoin de transformations rapides jamais vues depuis un siècle, dans un contexte de menaces multiples, imbriquées et qui se chevauchent ».

Le discours du président chinois intervient un jour après que Washington et Pékin ont annoncé qu’ils étaient parvenus à un accord visant à réduire considérablement les droits de douane élevés qu’ils s’étaient imposés mutuellement pendant 90 jours.

En vertu de l’accord, les États-Unis ont accepté de réduire leurs droits de douane sur les produits chinois à 30 %. Tandis que la Chine a accepté de réduire ses droits de douane sur les produits américains à 10 %.

Renforcement des relations entre la Chine et l’Amérique latine

Ces dernières années, Pékin a renforcé sa coopération économique et politique avec les pays d’Amérique latine et a appelé à un front uni contre les récents tarifs douaniers de Trump.

Parmi les dirigeants les plus éminents présents au forum figurait le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé samedi à Pékin pour une visite d’État de cinq jours.

Le président colombien Gustavo Petro est également présent, lui qui a annoncé la semaine dernière son intention de signer un accord pour rejoindre l’initiative chinoise « Ceinture et Route ». Jusqu’à présent, deux tiers des pays d’Amérique latine ont rejoint le programme d’infrastructures de l’Initiative Ceinture et Route de Pékin, d’un montant de mille milliards de dollars. La Chine a dépassé les États-Unis en tant que premier partenaire commercial de plusieurs pays d’Amérique latine, notamment le Brésil, le Pérou et le Chili.

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Le Maroc veut exporter pour 537 millions de dollars vers l’Egypte

Le secrétaire d’État marocain chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira, a déclaré le 12 mai que le Maroc ambitionne d’augmenter la valeur de ses exportations vers l’Égypte à 5 milliards de dirhams (environ 537 millions de dollars) d’ici 2027. Et ce, après une forte baisse ces dernières années, s’établissant actuellement à 755 millions de dirhams (81 millions de dollars).

M. Hejira a ajouté que les relations commerciales entre le Maroc et l’Égypte, malgré l’existence de quatre accords de base, n’ont pas été à la hauteur du véritable potentiel des deux pays. Les exportations marocaines vers l’Égypte enregistrant une forte baisse de 2,6 milliards de dirhams en 2016, à seulement 755 millions de dirhams.

Il a expliqué qu’en revanche, les importations marocaines en provenance d’Égypte sont passées de 4 à 12,5 milliards de dirhams. Ce qui a entraîné une baisse du pourcentage des exportations couvrant les importations de 66 % à 6 %. C’est ce que précise le site marocain Al Omq.

Par ailleurs, le secrétaire d’Etat marocain a souligné qu’une initiative a été lancée avec la partie égyptienne. Elle comprend des réunions et des discussions pour réévaluer les accords de libre-échange. Ainsi, un ensemble de mesures ont été convenues. Avec notamment l’augmentation de la valeur des exportations marocaines vers l’Egypte. De même qu’une réponse aux défis auxquels est confrontée l’entrée des produits marocains en Egypte, en lançant une « voie rapide ».

Dans ce cadre, Omar Hejira a précisé que deux mécanismes de suivi ont été activés au niveau des directions générales du commerce des deux pays. En plus d’une ligne directe entre le secrétaire d’Etat marocain et le ministre égyptien du Commerce pour intervenir dans les cas en suspens.

Enfin, il a expliqué qu’un accord avait été conclu avec les responsables égyptiens pour augmenter les exportations de voitures marocaines à 5 000 véhicules d’ici la fin de cette année, et à 8 000 véhicules d’ici 2026. Et ce, contre environ 3 000 véhicules par an actuellement.

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Les États-Unis et la Chine suspendent leur guerre tarifaire, mais… 

Les marchés boursiers mondiaux ont bondi lundi 12 mai après que les États-Unis et la Chine ont convenu de réduire leurs droits de douane élevés pendant au moins 90 jours. Mettant donc en pause une guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde qui avait alimenté les craintes d’une récession mondiale.

Mais cette pause/suspension temporaire n’a pas vraiment contribué à résoudre les schismes sous-jacents qui ont conduit au conflit. Notamment le déficit commercial des États-Unis avec la Chine. Mais aussi la demande du président américain Donald Trump de davantage d’actions de la part de Pékin pour lutter contre la crise du fentanyl aux États-Unis.

En vertu de la trêve temporaire, les États-Unis réduiront les droits de douane supplémentaires qu’ils ont imposés sur les importations chinoises le mois dernier de 145 % à 30 % pour les trois prochains mois, ont déclaré les deux parties. Tandis que les droits de douane chinois sur les importations américaines passeront de 125 % à 10 %.

En plus des réductions tarifaires, la Chine a accepté de lever les contre-mesures à l’exportation émises après le 2 avril. Y compris les restrictions sur les minéraux de terres rares et les aimants largement utilisés dans la fabrication de haute technologie. C’est ce qu’a déclaré le représentant américain au commerce, Jamieson Greer, dans une interview à Fox News.

Les marchés financiers ont salué ce répit dans un conflit qui avait paralysé près de 600 milliards de dollars d’échanges commerciaux bilatéraux. Perturbant ainsi les chaînes d’approvisionnement et déclenchant des licenciements.

Dans ce contexte, les actions de Wall Street ont terminé la séance de lundi en forte hausse. Le S&P 500 clôturant à son plus haut niveau depuis le 3 mars. Et le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, enregistrant sa clôture la plus élevée depuis le 28 février.

Par ailleurs, le dollar a augmenté; tandis que les prix de l’or, valeur refuge, ont chuté. Car les nouvelles ont atténué – mais n’ont pas effacé – les inquiétudes selon lesquelles la guerre commerciale de Trump pourrait faire s’effondrer l’économie mondiale.

De leur côté, Trump et ses alliés ont salué l’accord comme la preuve que sa stratégie tarifaire agressive portait ses fruits. Et ce, après que les États-Unis ont conclu des accords préliminaires avec la Grande-Bretagne et maintenant avec la Chine.

« Ils ont accepté d’ouvrir complètement la Chine. Et je pense que ce sera fantastique pour la Chine, pour nous, et pour l’unification et la paix », a déclaré Trump.

Cependant, il n’est pas encore clair si les profonds déséquilibres commerciaux qui ont miné le secteur manufacturier américain seront résolus.

Quant aux médias d’État chinois, ils ont déclaré que Pékin restait ferme sur ses principes. Tout en ouvrant la voie à une plus grande coopération avec les États-Unis. Et rompant ainsi avec son ton de défiance adopté récemment.

Au final, « la coopération économique et commerciale entre la Chine et les États-Unis a une base profonde, un grand potentiel et un vaste espace ». C’est ce que concluait la chaîne de télévision gouvernementale CCTV dans un commentaire.

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Le Qatar offrira un « palais volant » de 400 millions de dollars à Donald Trump

L’administration de Donald Trump est prête à accepter un avion de luxe, cadeau du Qatar, qui remplacera l’actuel avion présidentiel, rapportent plusieurs médias américains.

La valeur de ce Boeing 747-800, que ABC News décrit comme un « palais volant », est estimée à 400 millions de dollars. Il s’agit peut-être du cadeau le plus cher jamais offert par un gouvernement étranger aux États-Unis.

Selon la chaîne américaine, qui cite des sources proches du dossier, l’annonce de cet énorme cadeau sera faite lors de la visite de Trump au Qatar cette semaine.

S’il accepte cet avion, le président américain l’utilisera à la place de ses deux Boeing 747-200B vieillissants. Ces avions sont utilisés depuis 1990, sous la présidence de George H.W. Bush. Ils sont obsolètes et leurs coûts d’entretien sont considérés comme très élevés. Trump s’est déjà plaint à plusieurs reprises de l’état des avions présidentiels.

Les médias américains rapportent cependant que Trump pourrait continuer à utiliser le « palais volant » après la fin de son mandat, puisque l’US Air Force l’accordera à l’institution présidentielle des 45e et 47e présidents des États-Unis. Le gouvernement estime que cela est légal et ne viole pas les lois anti-corruption, ni les dispositions de la Constitution qui interdisent aux fonctionnaires du gouvernement américain d’accepter des cadeaux « d’un roi, d’un prince ou d’une puissance étrangère ». Le ministère de la Justice estime que l’interdiction n’est pas violée car le cadeau sera offert à l’armée de l’air et non à une personne en particulier.

Boeing s’est engagé à livrer deux nouveaux avions au gouvernement américain, mais en raison des nombreux problèmes auxquels il a été confronté ces dernières années, la mise en œuvre de cette promesse est retardée…

L’avion présidentiel doit être équipé de systèmes de communication de dernière génération, disposer d’installations médicales et d’un système de défense avancé. Selon le Wall Street Journal, la société américaine L3Harris aurait déjà entrepris d’adapter l’avion de luxe qatari pour répondre à ces exigences.

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La Grande-Bretagne durcit les règles de la migration

Le Premier ministre, Keir Starmer, a annoncé une nouvelle salve de mesures visant à durcir le système migratoire britannique, affirmant que de nombreux immigrants devraient attendre plus longtemps avant d’obtenir le statut dont ils ont besoin pour prétendre à l’aide sociale en Grande-Bretagne.

Le gouvernement de Starmer, qui doit publier ce lundi ses plans pour une nouvelle législation visant à réduire l’immigration en Grande-Bretagne, est sous pression pour contrer la montée en popularité du parti de droite anti-immigration Reform UK de Nigel Farage.

Au cours du week-end, la ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, a annoncé son intention de restreindre les visas de travailleurs qualifiés aux candidats diplômés, d’empêcher les entreprises du secteur des soins de recruter à l’étranger et d’exiger des entreprises qu’elles augmentent la formation des travailleurs locaux.

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer

« Tous les aspects du système d’immigration, y compris le travail, la famille et les études, seront renforcés afin que nous puissions mieux contrôler les choses […] Les contrôles seront plus stricts que jamais et le nombre de migrants diminuera », a déclaré Starmer dans un communiqué.

En vertu de ces changements, l’installation automatique et la citoyenneté des personnes qui s’installent en Grande-Bretagne s’appliqueront après 10 ans, contre cinq ans actuellement. Même si les travailleurs hautement qualifiés – tels que les infirmières, les médecins, les ingénieurs et les experts en IA – bénéficieront d’une procédure accélérée.

Les migrants qui se trouvent au Royaume-Uni avec un visa ne sont généralement pas éligibles aux prestations sociales et au logement social.

L’anglais obligatoire

Le gouvernement a également annoncé son intention de renforcer les exigences en matière de maîtrise de l’anglais pour tous les adultes à charge, qui devront démontrer une compréhension élémentaire de cette langue. Ce changement favoriserait l’intégration et réduirait les risques d’exploitation.

« Il s’agit d’une rupture nette avec le passé et cela garantira que l’installation dans ce pays est un privilège qui doit être mérité, et non un droit », a indiqué Starmer. « Et lorsque les gens viennent dans notre pays, ils doivent également s’engager à s’intégrer et à apprendre notre langue », a-t-il précisé.

Brexit et diminution des migrants

Le nombre de migrants de l’Union européenne en Grande-Bretagne a fortement diminué après le Brexit, mais les nouvelles règles de visa, l’augmentation du nombre de personnes arrivant d’Ukraine et de Hong Kong et le nombre net plus élevé d’étudiants étrangers ont entraîné une augmentation générale ces dernières années.

A noter que le solde migratoire annuel – le nombre de personnes entrant au Royaume-Uni moins celles qui en sont sorties – s’élevait à 728 000 en juin 2024, contre 184 000 arrivées au cours de la même période en 2019, lorsque la Grande-Bretagne était encore dans l’UE.

Les groupes d’employeurs craignent que le durcissement des règles sur les travailleurs étrangers ne rende plus difficile pour les entreprises de pourvoir les postes vacants. « Cette intervention majeure sur le marché du travail laissera de nombreux employeurs craindre qu’en s’attaquant aux préoccupations liées à l’immigration, le gouvernement ne s’attaque à la mauvaise cible », a déclaré Neil Carberry, directeur général de la Recruitment and Employment Confederation (REC).

Être ouvert aux travailleurs qualifiés était essentiel pour la Grande-Bretagne, « mais il en va de même pour un système d’immigration contrôlé, abordable et réactif qui maintient le flux d’investissement vers le Royaume-Uni », a déclaré Carberry.

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Les négociations commerciales USA-Chine saluées par le investisseurs   

Les investisseurs ont salué le ton conciliant des négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine le week-end dernier, visant à apaiser la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde et à dissiper une partie de l’incertitude qui pèse sur les marchés financiers… 

Signe du soulagement des investisseurs à l’idée que le pire d’une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine pourrait être évité, les contrats à terme sur actions américaines ont progressé dimanche 11 mai. Les obligations E-mini du S&P 500 ont progressé de 1,3 %; tandis que les contrats à terme sur le Nasdaq ont gagné 1,6 %.

Les deux parties ont refusé de donner plus de détails sur les négociations, affirmant que de plus amples détails seraient publiés ce lundi. Bien que le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, et le représentant au Commerce, Jamieson Greer, aient déclaré qu’un accord avait été conclu avec la Chine pour réduire le déficit commercial américain.

Le vice-Premier ministre chinois, He Lifeng, qui a rencontré ses homologues américains à Genève, a qualifié la réunion de « franche » et de première étape importante. « C’est un pas dans la bonne direction, montrant que les deux parties sont intéressées à parvenir à une conclusion constructive et à développer une meilleure relation commerciale ». C’est ce qu’a déclaré Eric Kuby, directeur des investissements chez North Star Investment Management Corp à Chicago. « Les détails sont encore flous, mais je pense que la direction semble être plus coopérative que combative, et je pense que nous devons considérer cela comme un point positif » a-t-il poursuivi.

La réunion en Suisse pourrait marquer l’un des événements les plus importants depuis que le président américain Donald Trump a lancé des tarifs douaniers drastiques le 2 avril, qui ont plongé le paysage commercial mondial dans le chaos et déclenché une volatilité extrême des marchés.

Récemment, les investisseurs ont exprimé leur optimisme quant au fait que les pires scénarios commerciaux ne se produiraient pas et ont souligné les signes de désescalade entre les États-Unis et la Chine comme raison du rebond des actions.

« Les marchés pourraient être encouragés par un accord, mais cela restera tributaire de la publication de détails supplémentaires », a déclaré Gennadiy Goldberg, responsable de la stratégie des taux américains chez TD Securities à New York.

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L’Algérie exige le départ immédiat de 15 diplomates français du pays

Le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué, dimanche 11 mai, le chargé d’affaires français en Algérie pour exiger le départ immédiat de 15 diplomates français nommés dans des conditions qui, selon lui, violent les procédures établies.

L’Agence de presse algérienne (APS) a confirmé que ce rappel intervient à la suite de « violations graves et répétées de la part de la partie française, notamment une violation flagrante des procédures établies et habituelles de nomination des employés des missions diplomatiques et consulaires françaises accréditées en Algérie ».

Selon un communiqué cité par l’agence, « les autorités compétentes ont récemment détecté la nomination d’au moins 15 employés français pour exercer des fonctions diplomatiques ou consulaires sur le sol algérien, sans que les procédures nécessaires aient été accomplies, y compris la notification officielle préalable ou les demandes d’accréditation, comme l’exigent les normes et accords internationaux pertinents ».

Le communiqué ajoute que « ces employés, qui étaient auparavant titulaires de passeports de mission, se sont vu délivrer des passeports diplomatiques pour faciliter leur entrée en Algérie. La même liste comprenait deux employés du ministère français de l’Intérieur qui étaient censés exercer certaines des fonctions de ceux récemment déclarés persona non grata ».

A rappeler qu’en avril dernier, le ministère algérien des Affaires étrangères a déclaré « persona non grata » 12 employés de l’ambassade de France et de ses missions consulaires en Algérie. Le ministère a affirmé que cette mesure était une réponse au ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qu’il a accusé de chercher à « insulter l’Algérie ».

De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a confirmé, dans un entretien au journal Le Monde que les relations entre Paris et Alger restent « complètement gelées » depuis que l’Algérie a expulsé 12 employés mi-avril, et la France a répondu par une mesure similaire.

Interrogé sur d’éventuelles sanctions contre l’Algérie, M. Barrot a rappelé qu’il avait pris des mesures plus tôt cette année pour « restreindre la circulation de personnalités importantes » en France. Ce qui, selon lui, « a provoqué un grand mécontentement parmi les personnes concernées ».

« Cela ne me dérange pas de prendre (des mesures supplémentaires) », a-t-il ajouté. « Je ne dirai pas forcément quand elles seront prises, ni quand elles ne le seront pas. C’est ainsi que fonctionne la diplomatie ».

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Ukraine – Russie : Zelensky prêt à rencontrer Poutine à Istanbul

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé, dimanche 11 mai, qu’il « attendrait » son homologue russe Vladimir Poutine jeudi 15 courant à Istanbul pour des entretiens, après que le président américain Donald Trump l’a exhorté plus tôt à accepter immédiatement la proposition du président russe de négociations directes.

Le dirigeant ukrainien avait maintenu une position prudente plus tôt dans la journée, après l’annonce faite par Poutine dans la nuit qu’il proposait des négociations directes entre l’Ukraine et la Russie le 15 mai en Turquie. Il n’est cependant pas certain que Poutine ait l’intention d’y assister lui-même.

« J’attendrai Poutine en Turquie jeudi. En personne. J’espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d’excuses », a écrit Zelensky sur X.

La proposition de Poutine intervient quelques heures après que les principales puissances européennes réunies à Kiev lui ont demandé d’accepter sans condition un cessez-le-feu de 30 jours, avertissant que dans le cas contraire, de nouvelles sanctions « majeures » seraient imposées à la Russie. L’envoyé spécial du président Trump pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a adopté cette proposition dimanche.

Zelensky avait déclaré qu’il serait prêt à discuter avec la Russie, mais seulement après que Moscou ait accepté un cessez-le-feu. Mais Trump, qui a le pouvoir de poursuivre ou de couper les approvisionnements militaires essentiels de l’Ukraine, lui a intimé d’accepter la proposition de Poutine.

« Le président russe Poutine ne souhaite pas d’accord de cessez-le-feu avec l’Ukraine, mais souhaite plutôt une rencontre jeudi en Turquie pour négocier une éventuelle fin du massacre. L’Ukraine devrait accepter IMMÉDIATEMENT », a écrit Trump sur sa plateforme Truth Social. « Au minimum, ils pourront déterminer si un accord est possible ou non et, si ce n’est pas le cas, les dirigeants européens et les États-Unis sauront où chacun en est et agiront en conséquence », a-t-il ajouté.

Poutine a également rejeté la tentative de poser des « ultimatums » de la part de l’Occident et de l’Ukraine, comme la demande d’un cessez-le-feu à partir de lundi 12 mai. Le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu’avant toute négociation de cessez-le-feu, les causes profondes du conflit devraient être examinées.

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Augmentation de 2,5% de la production industrielle de la Turquie 

La production industrielle de la Turquie a augmenté en mars, après une baisse en février, selon les données publiées vendredi 9 mai par l’Institut de la statistique de Turquie (TurkStat).

TurkStat indique que la production industrielle a augmenté de 2,5% sur un an en mars, contre une contraction de 1,9% en février.

Parmi les secteurs clés, la production manufacturière a augmenté de 2% par an, tandis que la production minière et des carrières a augmenté de 4,9%.

En revanche, le taux de croissance de la production du secteur des services publics a diminué à 6,1%, contre 8,5% en février, selon l’agence de presse allemande (dpa).

Sur une base mensuelle, la production industrielle de la Turquie a augmenté de 3,4% en mars, contre une baisse de 1,6% en février.

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Olli Rehn : La BCE baissera ses taux d’intérêt si la déflation se confirme

Si la BCE confirme ses prévisions de perspectives déflationnistes, elle devrait réduire son taux d’intérêt le mois prochain, selon Olli Rehn, membre du Conseil des gouverneurs, principal organe de décision de la BCE.

S’exprimant vendredi 9 mai à Helsinki, en Finlande, le gouverneur de la Banque centrale finlandaise, Olli Rehn, s’est dit ouvert à une réduction de huit mois à un moment où les tarifs douaniers américains présentent aux décideurs politiques une « incertitude extraordinaire ».

« Dans ce contexte de déflation continue et d’affaiblissement de la croissance, si cela doit être confirmé dans nos prévisions de juin, alors à mon avis, pour atteindre notre objectif d’une inflation symétrique de 2% à moyen terme, la bonne réponse de politique monétaire est de baisser les taux d’intérêt », a déclaré M. Rehn.

Alors que les marchés misent sur deux à trois baisses supplémentaires des coûts d’emprunt cette année, les décideurs politiques ont été plus hésitants à s’engager. Avant de clarifier son point de vue sur les perspectives, Rehn a réitéré la position de la BCE selon laquelle « le Conseil des gouverneurs conserve une totale liberté d’action en matière de politique monétaire ».

« Nous dépendons des données et prenons des décisions à chaque réunion », a-t-il souligné. « Je ne dis rien de plus à ce stade car je veux d’abord voir les données avant de prendre une décision ».

En mars, la BCE prévoyait une croissance de 0,9% cette année, suivie de 1,2% et 1,3% en 2026 et 2027. En avril, l’économiste en chef Philip Lane a affirmé à Bloomberg que les tensions commerciales avaient assombri les perspectives, mais qu’il était « important de dire qu’il s’agit d’une dégradation à un peu moins » alors que l’économie continue de croître.

Depuis lors, l’économie a fait preuve d’une résilience inattendue, avec une croissance de 0,4% au premier trimestre, soit le double du gain de la période précédente. Une estimation révisée sera publiée durant la semaine du 12 mai.

« Les données récentes ont montré des signes de reprise dans la zone euro, mais les perspectives restent assombries par une incertitude extrême due à la guerre commerciale du président Trump », a souligné Rehn. « Nous ajusterons nos taux d’intérêt pour ramener l’inflation à 2% à moyen terme, exactement comme notre stratégie nous l’indique ».

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Trump envisage une augmentation des impôts des riches

Le président américain, Donald Trump, propose la création d’une nouvelle tranche d’imposition de 39,6% pour ceux qui gagnent 2,5 millions de dollars ou plus par an.

Le président américain Donald Trump a proposé d’augmenter les taux d’imposition des plus hauts revenus du pays, ont rapporté, le 9 mai, plusieurs médias américains, citant des sources proches du dossier. Cette mesure viserait à compenser les autres coupes budgétaires prévues dans le plan économique de Trump.

Les législateurs travaillent actuellement à l’adoption d’un vaste ensemble de mesures législatives qui devraient générer 1 500 milliards de dollars d’économies au cours de la prochaine décennie. Ce projet de loi vise à faire progresser les politiques de Trump en matière de fiscalité, de défense, d’énergie, d’immigration et de sécurité aux frontières, tout en relevant le plafond de la dette.

La dernière proposition intervient dans un contexte de discussions sur la limitation du coût du projet de loi global, pour lequel les législateurs tentent de trouver un financement – ​​potentiellement en réduisant les programmes d’aide sociale, notamment la couverture santé Medicaid pour les Américains à faibles revenus.

La proposition révisée appelle à établir une nouvelle tranche d’imposition de 39,6% pour les personnes ayant des revenus annuels d’au moins 2,5 millions de dollars, ou les couples gagnant 5 millions de dollars par an, rapporte le New York Times, citant des personnes au courant de la demande de Trump au président de la Chambre des représentants, Mike Johnson.

Bloomberg a cité une source anonyme proche du dossier, affirmant que le président avait également réitéré sa volonté d’éliminer l’allégement fiscal sur les intérêts reportés réclamé par les gestionnaires de fonds de capital-risque et de capital-investissement.

D’autres hausses d’impôts actuellement à l’étude comprennent l’augmentation de l’impôt sur les rachats d’actions et une limitation supplémentaire de la capacité des entreprises à déduire la rémunération des employés hautement rémunérés, a noté le New York Times.

Si elle était adoptée, la hausse proposée annulerait une réduction d’impôt promulguée par Trump lors de son premier mandat présidentiel, qui abaissait le taux d’imposition sur le revenu le plus élevé de 39,6% à 37%.

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Poutine : l’Égypte est l’un des « partenaires clés de Moscou en Afrique »

Le président russe Vladimir Poutine a souligné les liens tissés en temps de guerre et la forte croissance des échanges commerciaux lors d’une rencontre avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi au Kremlin, vendredi 9 mai. Il décrit le pays comme l’un des « partenaires clés de Moscou en Afrique ».

La délégation égyptienne est arrivée à Moscou pour participer aux autres festivités marquant le 80e anniversaire de la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Après le défilé, les dirigeants russe et égyptien ont tenu une réunion bilatérale.

« Nous sommes sincèrement heureux de vous accueillir tous à Moscou », a déclaré Poutine. Il a rappelé le rôle de l’Égypte comme base stratégique pour les alliés de l’URSS en Afrique du Nord pendant la guerre et a souligné que Le Caire avait officiellement rejoint la coalition anti-Axe.

Poutine a rappelé que l’Égypte avait rejoint les BRICS en 2024, et que le commerce bilatéral avait augmenté de plus de 30% à la fin de l’année, atteignant 9 milliards de dollars. Il a ajouté que le commerce avait encore augmenté de 80% au cours des deux premiers mois de cette année.

Le président Abdel Fattah al-Sissi a répondu que c’était un grand honneur de participer aux événements commémoratifs et a félicité la Russie à l’occasion de l’anniversaire de sa victoire sur l’Allemagne nazie.

Al-Sissi est l’un des sept chefs d’État africains qui ont assisté au défilé du Jour de la Victoire à Moscou le 9 mai. Selon des responsables du Kremlin, le président Poutine devrait tenir des réunions bilatérales avec les dirigeants de quatre pays africains : le Congo, le Zimbabwe, le Burkina Faso et la Guinée-Bissau.

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USA-Chine : Trump exige des contreparties avant tout allègement tarifaire

La Maison-Blanche apporte des éclaircissements sur les déclarations du président Donald Trump concernant la réduction des tarifs douaniers sur la Chine à 80% (contre 145% auparavant), et ce, peu avant le début des discussions entre les représentants des deux plus grandes économies du monde en Suisse ce week-end. 

Plus précisément, la porte-parole de la Maison Blanche, Carolyn Leavitt, a déclaré que 80% n’était qu’un « chiffre lancé à tort et à travers ».

Comme il l’a dit, Trump reste ferme dans sa position selon laquelle les États-Unis ne réduiront pas unilatéralement les droits de douane sur les produits chinois sans concessions de la part de la Chine.

Il avait écrit plus tôt dans un message : « Des droits de douane de 80% sur la Chine semblent justifiés ! Cela dépend de Scott Bessent » (ndlr : le secrétaire au Trésor américain).

En outre, Trump a évoqué la nécessité pour la Chine, selon lui, d’ouvrir son marché aux États-Unis. « La Chine devrait ouvrir son marché aux États-Unis – ce serait tellement bon pour elle ! Les marchés fermés ne fonctionnent plus ! », a-t-il dit.

À rappeler que les discussions entre les États-Unis et la Chine commencent samedi 10 mai 2025 à Genève, en Suisse, avec la participation du secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, et du vice-président chinois, He Lifeng. Si des progrès significatifs sont réalisés dans les discussions prévues, les réductions tarifaires pourraient entrer en vigueur dès la semaine prochaine, ont indiqué les sources.

Cependant, la position exprimée par Trump risque d’être en réalité un « atterrissage brutal », car le niveau des tarifs douaniers à 80% reste inimaginable et tout ce qui s’en rapproche constitue essentiellement un gel des relations commerciales.

Il est révélateur qu’après les publications de Trump, les contrats à terme du S&P 500 soient brièvement passés en territoire négatif et, bien qu’ils soient revenus au positif, ils restent encore loin de leurs sommets quotidiens, les indices européens limitant leurs gains et le rendement du Trésor américain à 2 ans prenant une pente négative.

Selon Bloomberg, la partie américaine s’est toutefois fixé comme objectif de réduire les tarifs douaniers en dessous de 60% dans un premier temps, avec des attentes d’une démarche similaire de la part de Pékin…

La levée des restrictions imposées par la Chine sur les terres rares utilisées pour fabriquer des aimants figure également en bonne place sur la liste des souhaits des États-Unis, car un certain nombre d’industries sont déjà confrontées à des problèmes, ont indiqué les mêmes sources.

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La roupie indienne au plus bas niveau en quatre semaines

La roupie indienne a chuté face au dollar lors des échanges européens jeudi 8 mai, dans un contexte d’inquiétudes croissantes concernant les répercussions de l’escalade des tensions entre l’Inde et le Pakistan et leur impact sur l’appétit pour le risque des investisseurs.

Ainsi, la roupie indienne est tombée jeudi face au dollar à son plus bas niveau en près de quatre semaines, enregistrant 85,8 roupies pour un dollar. Si la monnaie indienne poursuit sa tendance baissière, elle se stabilisera relativement autour de 87 roupies pour un dollar.

Concernant le conflit proprement dit, le Bureau d’information du gouvernement indien indique dans un communiqué de presse que les forces armées indiennes ont ciblé des radars et des systèmes de défense aérienne à plusieurs endroits au Pakistan, neutralisant avec succès une cible importante : un système de défense aérienne stationné dans la ville pakistanaise de Lahore.

Des sources de la défense ont rapporté que l’armée de l’air indienne a déployé dans soirée de jeudi 8 mai des systèmes de missiles de défense aérienne S-400 Sudarshan Chakra pour contrer les cibles s’approchant de l’espace aérien indien.

Pour sa part, le Pakistan indique avoir intensifié ses tirs à travers la ligne de contrôle (LoC) en utilisant des mortiers et de l’artillerie lourde dans les zones des secteurs de Kupwara, Baramulla, Uri, Poonch, Mendhar et Rajouri de la région contestée du Jammu-et-Cachemire entre les deux pays.

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Le Bitcoin franchit la barre des 100 000 dollars pour la première fois depuis février

Les données de Binance ont montré jeudi 8 mai que le prix du Bitcoin a augmenté de 3,01 % au cours de la séance de négociation, atteignant 100 710 dollars, suite à l’annonce d’un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni sur les droits de douane.

La plus grande crypto-monnaie du monde, le Bitcoin, a poursuivi ses forts gains de la session précédente, soutenue par des nouvelles positives concernant le début des négociations commerciales entre Washington et d’autres pays sur les tarifs douaniers.

Le Bitcoin avait atteint un niveau record de 109 241 $ le 20 janvier, alimenté par l’optimisme concernant le soutien de Trump aux crypto-monnaies. Cependant, avec l’annonce par ce dernier des tarifs douaniers, le prix du Bitcoin a chuté de près de 32 % par rapport à son plus haut historique, à moins de 75 000 dollars début avril.

Le Dr Mohamed Abdel-Mottaleb, associé directeur de X-pay, a déclaré que la raison de la hausse des crypto-monnaies, et du Bitcoin en particulier, est la clarté entourant les tarifs imposés par les États-Unis sur leurs importations et l’annonce du début d’un dialogue entre Washington et Pékin, qui rassure les marchés et réduit le risque de hausse de l’inflation.

Il a ajouté que les facteurs à l’origine de la montée en puissance des crypto-monnaies sont tous liés à l’économie. Tout en soulignant l’intérêt institutionnel important pour le marché des crypto-monnaies depuis le début de 2024. Cela était dû à la présence d’ETF, ainsi qu’à certains changements dans la législation comptable aux États-Unis, permettant aux entreprises d’inclure les crypto-monnaies dans leurs livres et bilans.

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Médiation chinoise dans le conflit russo-ukrainien ?

Le président américain Donald Trump a déclaré, le 8 mai, qu’il pourrait solliciter la médiation chinoise pour faciliter la paix entre la Russie et l’Ukraine. Il estime que Pékin pourrait contribuer à rapprocher les positions de Moscou et de Kiev, rendant ainsi possibles les négociations de paix.

A une question d’un journaliste qui lui demandait s’il pouvait recourir à la médiation chinoise pour l’aider à combler le fossé entre la Russie et l’Ukraine, Trump a répondu: « Je pense que oui ».

A noter par ailleurs que les relations entre Washington et Pékin se sont récemment tendues suite à la décision de Trump d’imposer des droits de douane élevés, allant jusqu’à 145 %, sur les produits chinois. Il a invoqué des préoccupations de sécurité nationale et de déséquilibre commercial pour justifier cette décision.

Pékin accuse Washington de « harcèlement économique », en ripostant par des droits de douane de 125 % sur toutes les importations américaines et en instaurant des contrôles à l’exportation.

Trump a exprimé jeudi l’espoir que les deux pays parviendront à résoudre leurs différends et à conclure un accord bénéfique pour les deux parties. Le ministère chinois du Commerce a déclaré la semaine dernière qu’il étudiait la possibilité de négociations commerciales avec les États-Unis, mais a réaffirmé que Washington devait faire preuve de « sincérité » en supprimant ses droits de douane s’il souhaite un dialogue constructif.

La déclaration de Trump est intervenue alors que le président chinois Xi Jinping est en visite en Russie, aux côtés d’une trentaine de dirigeants mondiaux à Moscou pour commémorer le 80ème anniversaire de la victoire de la Russie sur l’Allemagne nazie.

Avant les entretiens, Xi Jinping a salué les relations étroites entre les deux pays. La Chine est prête à « assumer conjointement avec la Russie, en tant que grandes puissances mondiales et membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, une responsabilité particulière » face aux « tendances négatives, aux actions unilatérales et à la coercition fondée sur le pouvoir dans le monde », a-t-il déclaré.

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Les exportations chinoises ont bondi de 8 % en avril

Les exportations chinoises ont progressé de 8,1 % sur un an en avril. Tandis que les importations ont reculé de 0,2 %. C’est ce qu’il ressort des données douanières publiées ce vendredi 9 mai; contrairement à ceux qui tablaient sur un ralentissement beaucoup plus marqué des échanges commerciaux.

Les nouvelles données font suite à une hausse de 12,4 % des exportations chinoises en glissement annuel en mars, lorsque les usines chinoises ont accéléré leurs expéditions avant l’entrée en vigueur, le 9 avril, des droits de douane de 145 % imposés par le président américain Donald Trump sur les produits chinois.

Quant aux importations, elles avaient chuté de 4,3 % en mars.

La Chine a riposté aux droits de douane américains en portant à 125 % ses taxes sur les importations américaines. Cette guerre commerciale, menée de manière réciproque, menace les exportations chinoises, qui constituaient l’unique point positif de la reprise économique post-pandémique, pourtant inégale, du pays.

A noter que des responsables des deux pays se rencontrent ce week-end en Suisse pour entamer des négociations commerciales.

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Washington et Moscou étudient les moyens de rétablir les flux de gaz russe vers l’Europe

Des responsables de Washington et de Moscou ont eu des discussions sur la contribution des États-Unis à la relance des ventes de gaz russe à l’Europe. C’est ce qu’ont déclaré, jeudi 8 mai à Reuters huit sources proches de ces discussions.

Des sources proches des discussions bilatérales ont déclaré que définir un rôle renouvelé pour Moscou sur le marché du gaz de l’Union européenne pourrait aider à consolider un accord de paix avec le président russe Vladimir Poutine.

Même si une grande partie de l’Europe a cherché des sources d’approvisionnement alternatives, certains acheteurs sont restés et les responsables de l’industrie affirment que d’autres pourraient revenir une fois qu’un accord de paix sera mis en œuvre.

Quant à la Russie, rien n’a autant nui à son économie que la perte de la majeure partie du marché européen du gaz il y a trois ans.

Aujourd’hui, la Russie fournit 19 % de la demande européenne, contre 40 % auparavant, principalement du gaz naturel liquéfié (GNL), dont une partie transite par la Turquie via le gazoduc TurkStream.

La participation américaine bénéficierait également à Washington, lui offrant la possibilité de voir et éventuellement de contrôler dans une certaine mesure les quantités de gaz naturel russe qui reviendront en Europe, ont indiqué deux sources diplomatiques et une source de la Maison Blanche.

Depuis 2022, l’Europe s’est tournée vers d’autres fournisseurs de gaz naturel, notamment les exportations américaines de gaz naturel liquéfié (GNL).

L’envoyé américain Steve Witkoff et l’envoyé d’investissement de Poutine, Kirill Dmitriev, ont discuté du gaz dans le cadre des pourparlers de paix en Ukraine, ont indiqué deux des huit sources. « Actuellement, il n’y a pas de telles discussions », a déclaré le Fonds d’investissement direct russe, dirigé par Dmitriev, dans un communiqué à Reuters.

Quant à la manière dont les Américains pourraient s’impliquer, cinq sources ont déclaré que les discussions à ce jour ont porté sur la possibilité pour les investisseurs américains de prendre des participations dans le gazoduc Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne, ou dans le gazoduc traversant l’Ukraine, ou dans Gazprom lui-même.

Lire aussi : Négociations secrètes entre Américains et Russes pour relancer Nord Stream 2

Les entreprises américaines pourraient également servir d’acheteurs, en achetant du gaz à Gazprom et en l’envoyant en Europe, notamment en Allemagne, ont indiqué les sources.

La Commission européenne a refusé de commenter. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a exprimé son opposition à un retour aux approvisionnements énergétiques russes. « Certains continuent de dire qu’il faut rouvrir le robinet du gaz et du pétrole russes. Ce serait une erreur historique et nous ne la laisserons jamais se produire », a-t-elle affirmé lors d’une séance du Parlement européen le 7 mai.

Bruxelles veut interdire les nouveaux accords sur le gaz russe d’ici fin 2025 et interdire les importations dans le cadre des accords existants d’ici fin 2027. Le plan, qui sera débattu le mois prochain, nécessitera l’approbation du Parlement européen et d’une majorité des États membres. La Hongrie et la Slovaquie ont exprimé leur opposition à cette démarche.

Trump a déclaré qu’il espérait un accord de paix pour l’Ukraine prochainement et s’attendait à ce que cela ouvre la voie à la Russie et à l’Ukraine pour faire des affaires importantes avec les États-Unis.

La Russie est prête à relancer immédiatement ses exportations de gaz naturel vers l’Europe s’il existe une volonté politique de le faire, a souligné Poutine.

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La Fed laisse inchangés ses taux d’intérêt directeur

Dans un contexte d’incertitude croissante concernant l’impact des tarifs douaniers et l’évolution de l’économie américaine, le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a réitéré, mercredi 7 mai 2025, que la bonne approche pour la Fed à l’heure actuelle est d’« attendre et de voir ». Et ce, lors de la conférence de presse qui a suivi l’annonce de la décision de la Fed de maintenir les taux d’intérêt stables.

Jerome Powell, faisant référence à l’impact des tarifs douaniers sur l’économie, a souligné le degré exceptionnellement élevé d’incertitude. Tout en avertissant que si les augmentations annoncées ne sont pas levées, il y aura un impact sur la croissance, l’inflation et l’emploi aux Etats-Unis. « Si les fortes hausses tarifaires annoncées se maintiennent, elles risquent de provoquer une hausse de l’inflation, un ralentissement de la croissance économique et une hausse du chômage. Les effets inflationnistes pourraient être de courte durée […]. Il est également possible que ces effets soient plus persistants », a précisé le président de la Fed.

Concernant les prochaines étapes de la Fed, Powell a souligné que la politique de la Banque centrale est sur la bonne voie. Tout en ajoutant qu’il n’est pas sous pression pour agir, car il ne sait pas où va la politique commerciale de Washington. Mais pour l’instant, « c’est une décision assez claire pour nous d’attendre et de voir », estime-t-il.

« Je ne pense pas que nous devrions nous précipiter pour ajuster les taux d’intérêt », a-t-il ajouté. Notant que la Fed sera en mesure d’« agir rapidement » lorsque le moment sera venu.

Lire aussi : Powell : la Fed n’est pas pressée de baisser ses taux d’intérêt

Plus précisément, le choc n’a pas encore eu lieu, et que tant qu’il n’y aura pas plus de clarté, la Fed ne pourra pas changer sa politique monétaire. Car elle ne sait pas quelle sera la bonne réponse.

L’économie américaine reste saine

« Les gens s’inquiètent de l’inflation, d’un choc tarifaire, mais ce choc n’a pas encore eu lieu », a-t-il observé.

Concernant la situation actuelle de l’économie américaine, Powell a noté que « l’économie reste saine, même si elle est éclipsée par un climat très pessimiste de la part des particuliers et des entreprises ».

Sérénité

En ce qui concerne les développements autour des tarifs douaniers, il a observé qu’il semble que nous entrions dans une nouvelle phase, où les négociations commerciales commencent. Cela pourrait changer substantiellement la situation ou non. « Nous veillons à ne pas porter de jugement définitif à un moment où les données évoluent », a-t-il noté.

Taux d’intérêt inchangés

Répondant à la pression du président américain Donald Trump, qui a appelé à plusieurs reprises la Fed à baisser les taux d’intérêt, critiquant vivement Powell, il a précisé que ceux-ci n’avaient aucun impact sur le travail de la Fed. « Nous ferons toujours la même chose, c’est-à-dire utiliser nos outils pour maximiser l’emploi et la stabilité des prix au profit du peuple américain », a-t-il déclaré.

La Fed a choisi d’adopter une attitude attentiste, en maintenant les taux d’intérêt inchangés. Poursuivant la ligne qu’elle suit depuis le début de l’année et malgré la pression de Donald Trump pour une baisse.

En particulier, la Fed a maintenu le pied sur le « frein ». Laissant le taux d’intérêt de référence inchangé dans une fourchette de 4,25 % à 4,5 %. Et ce, dans une décision qui n’a pas surpris les marchés, qui avaient anticipé la nouvelle pause de la Fed.

La Fed tire notamment la sonnette d’alarme sur l’incertitude croissante entourant les perspectives économiques. Tout en mettant en garde contre le risque d’une hausse du chômage et de l’inflation.

« L’incertitude sur les perspectives économiques s’est encore accrue », a déclaré le Comité fédéral de l’Open market (FOMC) dans un communiqué. « La Commission surveille attentivement les risques […]et estime que les risques d’augmentation du chômage et d’inflation ont augmenté ».

La Fed note cependant que l’économie dans son ensemble « a continué de croître à un rythme soutenu ». Tout en attribuant le déclin de la performance de l’économie américaine au premier trimestre à des importations record. Le marché du travail est également resté « stable » et l’inflation était « quelque peu élevée ».

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