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Combien de satellites la Tunisie a-t-elle mis en orbite jusqu’à présent?

Dans son rapport récent, l’Association tunisienne de l’espace indique que la Tunisie a lancé un seul satellite, Challenge One, en mars 2021, en partenariat avec la Russie, via la société privée Telnet. Ce lancement symbolise une étape importante dans la démarche tunisienne pour se faire une place dans l’industrie spatiale.

Avec 13 satellites chacune, l’Égypte et l’Afrique du Sud sont en tête parmi les pays africains, devant le Nigeria et l’Algérie. Ces pays disposent des infrastructures nécessaires à la production, à l’assemblage et au contrôle des satellites. Ils unissent leurs efforts avec la Chine, la Russie et le Royaume-Uni pour faire progresser leurs capacités spatiales.

Le rapport mentionne également que, malgré les défis pour l’Afrique d’autonomiser ses lancements spatiaux, plusieurs pays africains collaborent avec des partenaires internationaux comme la France, le Japon et l’Italie. Ces initiatives visent à accélérer le progrès technologique sur le continent.

Après plusieurs années de préparation et d’investissement dans ses infrastructures locales, la Tunisie a lancé son premier satellite Challenge One, axé sur l’Internet des objets, malgré sa position encore modeste dans ce secteur.

Avec un coût de 1,2 million de dollars, ce projet constitue une étape initiale vers une ambition plus ambitieuse : déployer une constellation de 30 satellites dans un avenir proche. Le rapport souligne que, malgré ses capacités de lancement modestes, l’Afrique pourrait voir une croissance de son industrie spatiale grâce à l’émergence de nouvelles agences et à des partenariats stratégiques.

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Le cri d’alarme du Pr Mohamed Louadi : comment l’IA tue notre capacité à penser ?

« Et si l’intelligence artificielle nous rendait… moins intelligents ? » C’est le paradoxe glaçant que dévoile le Pr Mohamed Louadi, professeur à l’ISG, dans une interview percutante sur RTCI ce 9 mai 2025. Alors que l’IA génère des réponses en un clic, l’universitaire alerte : nous sommes en train de perdre l’art du questionnement, cette étincelle qui a toujours propulsé l’humanité.

Le Pr Mohamed Louadi a ouvert son intervention par une analogie musicale éloquente, comparant l’évolution des modes d’apprentissage à la disparition des soirées dansantes des années 1960-1970. « À l’époque, un morceau de neuf minutes permettait des rencontres, des échanges, une construction progressive de la relation. Aujourd’hui, nous zappons d’une réponse à l’autre sans jamais prendre le temps de comprendre. »

Cette métaphore illustre un phénomène plus large : le déclin de la patience cognitive. L’universitaire rappelle que les anciennes générations apprenaient par cœur les tables de multiplication, exercice aujourd’hui rendu obsolète par les calculatrices. « Nous avons externalisé notre mémoire. Pire : nous perdons la capacité même de mémoriser. » Cette tendance s’accélère avec les chatbots comme ChatGPT, où lesvétudiants « réussissent moins bien à long terme parce qu’ils ne retiennent rien », selon une étude de mars 2025 citée par M. Louadi.

L’urgence éducative : réapprendre à questionner dans un monde de réponses toutes faites

Le cœur de l’intervention a porté sur ce que M. Louadi nomme « la crise existentielle de la question ». Avec Google, Wikipédia et l’IA générative, « les réponses sont devenues un bien gratuit, mais la vérité, elle, devient de plus en plus chère ». L’universitaire établit un parallèle historique saisissant :

« Socrate craignait que l’écriture ne tue la mémoire. Les Arabes ont résisté à l’imprimerie par peur de perdre l’art de la transmission orale. Aujourd’hui, nous devons résister à la tentation de déléguer notre curiosité aux machines. »

Le phénomène du prompt engineering (l’art de formuler des requêtes pour l’IA) symbolise cette inversion des valeurs : « Avant, c’était à la machine d’apprendre notre langage. Maintenant, c’est à nous d’apprendre le sien. C’est une capitulation intellectuelle. »

Le paradoxe ultime : une humanité dépassée par ses propres créations ?

En conclusion, le Pr Louadi a abordé la question brûlante de la superintelligence artificielle (AGI). Tout en rejetant l’idée d’une IA dotée de conscience (« C’est de l’anthropomorphisme naïf »), il met en garde contre ses dangers indirects : « Le vrai problème n’est pas que la machine devienne intelligente, mais que l’humain renonce à l’être. Quand un algorithme de TikTok décide à notre place quelle vidéo regarder ensuite, quand ChatGPT rédige nos mails avant même que nous ayons formulé notre pensée, nous sortons progressivement de la boucle cognitive. »

Sa solution? Un retour aux fondamentaux : cultiver la curiosité infantile (« Un enfant qui demande pourquoi le ciel est bleu fait œuvre de philosophe »); valoriser les questions sans réponses immédiates; et surtout, « réapprendre à vivre avec l’incertitude – cette compétence que les machines ne maîtriseront jamais. »

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Trump prévoit de lever les restrictions imposées par Biden sur les puces d’IA

L’administration Trump prévoit de lever les restrictions sur les puces d’intelligence artificielle (IA) imposées sous Joe Biden, dans le cadre d’un effort plus large visant à réviser les restrictions sur le commerce des semi-conducteurs qui ont suscité de fortes réactions de la part des grandes entreprises technologiques et des gouvernements étrangers. C’est ce qu’a rapporté ce jeudi 8 mai Bloomberg

Des changements sont en cours alors que le président Donald Trump se prépare à un voyage au Moyen-Orient, où certains pays, dont l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, ont réagi aux restrictions bloquant leur accès aux puces d’intelligence artificielle. Les responsables américains travaillent activement sur une nouvelle règle qui renforcerait le contrôle des puces étrangères, selon les sources.

La mesure imposée sous Biden visait à empêcher la Chine d’acquérir la technologie des puces d’intelligence artificielle par le biais d’intermédiaires.

« Le régime de Biden est trop complexe, trop bureaucratique et entraverait l’innovation américaine », a déclaré le Bureau de l’industrie et de la sécurité du département américain du Commerce. « Nous la remplacerons par une règle beaucoup plus simple qui libérera l’innovation américaine et assurera la domination américaine de l’intelligence artificielle », a-t-il noté.

Toutefois, le ministère américain du Commerce continuera d’appliquer les restrictions strictes sur les exportations de puces pendant qu’il élabore une nouvelle règle.

Suite à ces annonces, les actions de Nvidia ont grimpé jusqu’à 3,1 %, le géant américain des puces électroniques ayant réagi fortement à l’augmentation des restrictions américaines sur les exportations de semi-conducteurs.

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Participation tunisienne au salon « London Tech Week 2025 » du 9 au 13 juin

La Tunisie prendra part au salon de la tech mondiale « London Tech Week 2025  » qui se tiendra du 9 au 13 juin, à Londres au Royaume-Uni, à travers un pavillon national de 36 m2 qui abritera 10 startups technologiques tunisiennes, dont 5 sont dirigées par la diaspora tunisienne, a fait savoir le directeur exécutif de la Conect International, Bilel Ben Hamida.

S’exprimant lors d’une info-session organisée, mercredi 7 mai, au siège de la Conect, pour présenter le salon, Ben Hamida a indiqué que la délégation tunisienne sera conduite par la Conect International et la Chambre de commerce tuniso-britannique (TBCC), précisant qu’il s’agit d’une première pour la Conect sur le marché britannique.

Il a ajouté qu’outre les 10 startups qui meubleront le pavillon national, la délégation tunisienne comportera également entre 20 et 30 entreprises nationales qui manifesteront l’intérêt de prendre part à ce salon.

D’après lui, les participants à ce salon auront l’occasion d’explorer les dernières avancées technologiques, de tisser des liens avec leurs pairs et de découvrir de nouvelles opportunités d’investissement et de financement.

La participation tunisienne est également soutenue par la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et Smart Capital, société mandatée par le gouvernement tunisien pour mettre en œuvre le programme Startup Tunisia.

Prenant part à cette info-session, la directrice générale de la CDC, Nejia Gharbi, a souligné que la participation tunisienne à ce salon va permettre d’accroître la visibilité de l’écosystème national de startups, de promouvoir le potentiel du pays en la matière et de renforcer l’interconnexion avec les startups de la diaspora tunisienne et les écosystèmes des startups d’autres pays.

London Tech Week 2025 est un événement technologique de premier plan qui rassemble des leaders de l’industrie, des innovateurs et des passionnés du monde entier. Il propose une gamme variée de sessions, d’ateliers et de conférences animés par des experts et des professionnels de tous horizons.

Avec TAP

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