❌

Lese-Ansicht

Es gibt neue verfĂŒgbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Tunisie : 4 ans de prison pour l’épouse d’un terroriste revenue de Syrie

Tunisie : 4 ans de prison pour l’épouse d’un terroriste revenue de Syrie

La cour d’appel de Tunis, Ă  travers sa chambre spĂ©cialisĂ©e dans les affaires de terrorisme, a condamnĂ© une femme tunisienne Ă  quatre ans de prison pour appartenance Ă  une organisation terroriste. Selon les Ă©lĂ©ments du dossier, la prĂ©venue s’était rendue en Syrie en 2014 aprĂšs avoir nouĂ© une relation via l’application Telegram avec un membre [
]

The post Tunisie : 4 ans de prison pour l’épouse d’un terroriste revenue de Syrie first appeared on Directinfo.

Accords historiques : Trump récolte entre 3,5 et 4 trillions de dollars dans les pays du Golfe

Accords historiques : Trump récolte entre 3,5 et 4 trillions de dollars dans les pays du Golfe

Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a conclu vendredi une tournĂ©e de quatre jours dans le Golfe, marquĂ©e par des accords financiers majeurs et des engagements d’investissement colossaux. EntamĂ©e Ă  Riyad, la visite l’a conduit Ă  Doha puis Ă  Abou Dhabi, oĂč il a annoncĂ© des contrats et promesses d’investissements totalisant plusieurs milliers de milliards de [
]

The post Accords historiques : Trump récolte entre 3,5 et 4 trillions de dollars dans les pays du Golfe first appeared on Directinfo.

PĂšlerins tunisiens : ce qu’il faut savoir avant le dĂ©part pour La Mecque

PĂšlerins tunisiens : ce qu’il faut savoir avant le dĂ©part pour La Mecque

Le ministĂšre des Affaires religieuses a Ă©mis plusieurs recommandations Ă  l’attention des pĂšlerins tunisiens en partance pour les lieux saints. Il leur est conseillĂ© de vĂ©rifier avec soin la date et l’heure de leur vol, et de se prĂ©senter Ă  l’aĂ©roport au moins cinq heures avant le dĂ©part. Les pĂšlerins doivent impĂ©rativement se munir de [
]

The post PĂšlerins tunisiens : ce qu’il faut savoir avant le dĂ©part pour La Mecque first appeared on Directinfo.

Les Émirats annoncent un mĂ©ga-investissement de 1 400 milliards de dollars aux États-Unis

Les Émirats annoncent un mĂ©ga-investissement de 1 400 milliards de dollars aux États-Unis

Lors d’une cĂ©rĂ©monie officielle tenue ce jeudi Ă  Abou Dhabi, le prĂ©sident des Émirats arabes unis, cheikh Mohammed ben Zayed, a annoncĂ© un plan d’investissement colossal de 1 400 milliards de dollars aux États-Unis sur les dix prochaines annĂ©es. Cet engagement financier d’envergure vise Ă  renforcer la coopĂ©ration bilatĂ©rale en ciblant des secteurs stratĂ©giques tels [
]

The post Les Émirats annoncent un mĂ©ga-investissement de 1 400 milliards de dollars aux États-Unis first appeared on Directinfo.

Escalade à Gaza : des civils tués dans des bombardements sur la région de Khan YounÚs

Escalade à Gaza : des civils tués dans des bombardements sur la région de Khan YounÚs

La bande de Gaza a de nouveau Ă©tĂ© le théùtre d’une violente escalade jeudi 15 mai 2025, alors que des frappes aĂ©riennes israĂ©liennes ont visĂ© des habitations et des camps de dĂ©placĂ©s, faisant plusieurs morts, dont des femmes. Selon l’agence de presse palestinienne, la situation est particuliĂšrement dramatique dans la localitĂ© de Al-Fukhari, Ă  l’est [
]

The post Escalade à Gaza : des civils tués dans des bombardements sur la région de Khan YounÚs first appeared on Directinfo.

USA – Syrie: Trump rencontre al-Charaa et lui demande de reconnaĂźtre IsraĂ«l

Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a rencontrĂ©, mercredi 14 mai 2025, en Arabie saoudite le prĂ©sident syrien, Ahmed Al-Charaa. Il l’a exhortĂ© Ă  normaliser ses relations avec IsraĂ«l, un ennemi de longue date. A noter au passage que les États-Unis ont annoncĂ© la levĂ©e de toutes les sanctions contre la Syrie. 

AprĂšs la dĂ©claration de Trump de lever les sanctions contre la Syrie, qui cherche Ă  se reconstruire aprĂšs plus d’une dĂ©cennie de guerre civile, il a rencontrĂ©, mercredi, le prĂ©sident par intĂ©rim, Ahmed al-Charaa. Celui-ci ayant accĂ©dĂ© au pouvoir Ă  la tĂȘte d’un groupe que Washington a qualifiĂ© d’organisation terroriste et qui a jadis prĂȘtĂ© allĂ©geance Ă  Al-QaĂŻda.

Trump a affirmĂ© aux journalistes qu’al-Charaa avait dĂ©clarĂ© qu’il serait prĂȘt Ă  rejoindre Ă  terme les Accords d’Abraham – un accord nĂ©gociĂ© par les États-Unis en 2020 qui a vu les Émirats arabes unis, BahreĂŻn et le Maroc normaliser leurs relations avec IsraĂ«l.

« Je lui ai dit : « J’espĂšre que tu nous rejoindras quand la situation sera rĂ©glĂ©e Â». Il a rĂ©pondu : « Oui Â». Mais ils ont beaucoup de travail Ă  faire », indique un document de la Maison Blanche.

Des photos publiĂ©es Ă  la tĂ©lĂ©vision d’État saoudienne montrent les deux hommes se serrant la main en prĂ©sence du prince hĂ©ritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane.

Inquiétudes israéliennes

Le voyage de Trump au Moyen-Orient- qui n’inclut pas de visite Ă  JĂ©rusalem- a alimentĂ© les doutes en IsraĂ«l sur la position du pays dans les prioritĂ©s de Washington.

La Syrie est l’un des plus grands ennemis d’IsraĂ«l, et les responsables israĂ©liens continuent de dĂ©crire al-Charaa comme un djihadiste, bien qu’il ait rompu ses liens avec Al-QaĂŻda en 2016. Il avait rejoint le groupe pour la premiĂšre fois en Irak, oĂč il avait passĂ© cinq ans dans une prison amĂ©ricaine. Les États-Unis avaient levĂ© une prime de 10 millions de dollars sur sa tĂȘte en dĂ©cembre dernier.

IsraĂ«l s’oppose Ă  la levĂ©e des sanctions contre la Syrie, qui ouvrirait la voie Ă  un engagement accru des organisations humanitaires et stimulerait les investissements Ă©trangers. D’ailleurs, IsraĂ«l a intensifiĂ© ses frappes militaires en Syrie depuis l’arrivĂ©e au pouvoir d’al-Charaa, aprĂšs le renversement de l’ancien prĂ©sident Bachar el-Assad en dĂ©cembre.

L’administration Trump mĂšne Ă©galement des nĂ©gociations nuclĂ©aires avec son autre ennemi, l’Iran.

Trump a dĂ©clarĂ© aux journalistes que le fait qu’il entretienne des relations avec des pays du Moyen-Orient est « trĂšs bon pour IsraĂ«l ».

Les États-Unis espĂšrent que l’Arabie saoudite, poids lourd rĂ©gional, rejoindra Ă©galement les Accords d’Abraham. Mais les discussions ont Ă©tĂ© interrompues aprĂšs le dĂ©clenchement de la guerre Ă  Gaza et le royaume insiste sur le fait qu’il ne peut y avoir de normalisation sans un État palestinien.

L’article USA – Syrie: Trump rencontre al-Charaa et lui demande de reconnaĂźtre IsraĂ«l est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie–Arabie saoudite : un Ă©change commercial de 964 millions de dinars en 2024

Tunisie–Arabie saoudite : un Ă©change commercial de 964 millions de dinars en 2024

Selon les donnĂ©es publiĂ©es par le Centre de promotion des exportations (CEPEX), les Ă©changes commerciaux entre la Tunisie et l’Arabie saoudite ont atteint un volume de 964 millions de dinars Ă  la fin de l’annĂ©e 2024. Les exportations tunisiennes vers le Royaume reprĂ©sentent environ 26 % du total des exportations tunisiennes vers la rĂ©gion du [
]

The post Tunisie–Arabie saoudite : un Ă©change commercial de 964 millions de dinars en 2024 first appeared on Directinfo.

160 avions Boeing pour Qatar Airways : un contrat historique annoncé lors de la visite de Trump

160 avions Boeing pour Qatar Airways : un contrat historique annoncé lors de la visite de Trump

Lors de sa visite officielle Ă  Doha, le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a annoncĂ© la signature d’un accord historique entre la compagnie Qatar Airways et le constructeur aĂ©ronautique Boeing pour l’acquisition de 160 avions, une commande record Ă©valuĂ©e Ă  plus de 200 milliards de dollars. AccompagnĂ© de l’Émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, [
]

The post 160 avions Boeing pour Qatar Airways : un contrat historique annoncé lors de la visite de Trump first appeared on Directinfo.

Trump Ă  La Mecque prie pour Abraham

La Mecque Ă©tait le nom antique de ce qui est appelĂ© actuellement le royaume de l’Arabie saoudite. Car avant mĂȘme le 6Ăšme siĂšcle et l’arrivĂ©e de l’Islam sur la scĂšne mondiale, cette ville Ă©tait un sanctuaire abrahamique, du moins selon la tradition musulmane, mais on y trouvait Ă  l’intĂ©rieur du temple sacrĂ©, des statuettes de dieux vĂ©nĂ©rĂ©s par les diffĂ©rentes tribus arabes.

Quels que soient les rĂ©sultats politiques qui vont rĂ©sulter de cette rencontre entre Trump – qui est Ă  sa façon un dieu vivant, d’un cĂŽtĂ© – et le souverain prince hĂ©ritier, Mohammed ben Salman, ainsi que le prince des Ă©mirats, Mohammed ibn Zayed, toutes les informations concordent pour dire qu’il va ĂȘtre question de cette fameuse paix d’Abraham. Et que le chef de la premiĂšre puissance du monde tient Ă  mettre en exĂ©cution, son plan pour garantir la paix au Moyen-Orient.

Si l’on sait que l’objectif premier de cette « paix » est d’imposer la reconnaissance de l’Etat d’IsraĂ«l aux pays arabes et particuliĂšrement au royaume des Saoud; les informations en provenance de Riyad insistent sur le fait que le prix de cette paix ne serait pas moins que la reconnaissance par les USA d’un Etat palestinien, comme l’a dĂ©clarĂ© le prince hĂ©ritier saoudien lui-mĂȘme Ă  plusieurs reprises.

Mais ce que l’on ne sait pas encore, c’est la configuration territoriale de ce micro-Etat, et avec quelles forces politiques palestiniennes, il sera fondĂ©. Ce dont on est sĂ»r, c’est que le gouvernement israĂ©lien actuel ne veut pas en entendre parler et continue sa folie meurtriĂšre. Trump a-t-il les moyens d’imposer Ă  Netanyahu? Ce qui ressemble pour lui Ă  une opĂ©ration de hara-kiri?

Le retour du mythe, pour comprendre

Pourquoi Trump et ses conseillers avaient-ils choisi ce nom biblique Ă  ce qui se prĂ©sente comme une simple initiative politique? Sont-ils conscients que l’appel au mythe est plein de dangers, surtout quand il s’agit d’un mythe créé de toute piĂšce par les fondateurs de ce qu’on appelle justement les religions abrahamiques, l’islam, le christianisme et le judaĂŻsme qui sont des religions du livre et qui, thĂ©oriquement, adorent le mĂȘme Dieu?

Selon la tradition juive, ce patriarche avait sept enfants mĂąles, dont Isaac, qui serait le pĂšre des juifs et IsmaĂ«l, qui serait le pĂšre des Arabes. La version coranique concernant l’histoire d’Abraham, bien que proche de la version judaĂŻque, diverge quant Ă  l’enfant prĂ©fĂ©rĂ© d’Abraham qui serait IsmaĂ«l, puisque c’est lui qu’il a failli Ă©gorger en offrande Ă  Dieu, n’eut Ă©tĂ© la MisĂ©ricorde du Tout-Puissant, qui lui a envoyĂ© un mouton. D’oĂč l’AĂŻd el kĂ©bir chez les musulmans. Mais pour les juifs ce serait Isaac, fils de Sarra, l’épouse du patriarche, alors que Hager, la mĂšre d’IsmaĂ«l, n’était que concubine.

Mais Abraham ne savait sĂ»rement pas que la guerre entre les fils d’IsmaĂ«l et les fils d’Issac allait durer des milliers d’annĂ©es. Pour se focaliser au vingtiĂšme siĂšcle sur la question cruciale : qui a le droit de peupler la terre de Palestine?

L’actuel gĂ©nocide Ă  Gaza commis par les IsraĂ©liens trouve ses origines dans cette divergence d’interprĂ©ter le mythe. Comme d’ailleurs les croisades qui avaient opposĂ© les musulmans aux catholiques et qui ont durĂ© quatre siĂšcles. Alors quand Trump et son Ă©quipe tentent de trouver une solution Ă  une question qui dure depuis des siĂšcles, l’on ne peut que douter. Ceci d’autant plus que la droite religieuse israĂ©lienne, qui gouverne depuis 15 ans, est dĂ©cidĂ© Ă  crĂ©er le « Grand IsraĂ«l » (Erets IsraĂ«l), tel que dĂ©crit par le Premier testament.

De l’autre cĂŽtĂ©, les musulmans se sont toujours battus pour garder sous leur contrĂŽle el Qods, JĂ©rusalem, qui est leur second lieu Saint aprĂšs La Mecque. Le souverain saoudite se prĂ©valant du titre de « Serviteur des deux lieux saints ». A moins qu’il ne renonce Ă  servir cette cause sacrĂ©e, qui constitue une part de sa lĂ©gitimitĂ© politico-religieuse.

Rappelez-vous le serment de Yasser Arafat, qui ne se lassait jamais de proclamer : « Nous prierons Ă  el Qods ». Et c’est dans l’inconscient collectif de centaines de millions de musulmans que cette imploration de Dieu est incrustĂ©e dĂ©finitivement.

Or, tout laisse croire que la solution abrahamique a tout d’une solution judaĂŻque, version sioniste. Ce que les Palestiniens, les Arabes et les musulmans n’accepteront jamais. On ne triomphe pas des mythes par les armes, soient-elle nuclĂ©aires; mais encore moins en dĂ©cimant un peuple qui a montrĂ© qu’il sait mourir pour sa patrie comme il l’a prouvĂ© Ă  Gaza mĂȘme si IsraĂ«l et le Hamas la lui ont imposĂ©e.

Trump, le marchand

La terre sainte de La Mecque a toujours Ă©tĂ© un lieu de haut commerce, puisqu’au carrefour des grandes routes des caravanes et le prophĂšte de l’Islam lui-mĂȘme avait pratiquĂ© ce mĂ©tier. Rien de plus naturel, alors qu’un des plus grands marchandages de l’histoire oĂč l’on confond politique religion et guerres, proposĂ©es comme des opĂ©rations commerciales, vient d’avoir lieu, lors de la visite du prĂ©sident de la premiĂšre puissance militaire et Ă©conomique. Puisqu’il s’agit d’un contrat d’armement de 142 milliards de dollars, le plus « important contrat d’armement de l’histoire », selon les termes de l’administration amĂ©ricaine, suivi de l’annonce d’un partenariat stratĂ©gique entre les deux pays. 20 milliards de dollars seront investis en plus par seulement deux sociĂ©tĂ©s saoudiennes dans l’Intelligence artificielle. Et l’on sait dĂ©jĂ  que l’investissement global saoudien aux USA va dĂ©passer les 1 000 milliards de dollars.

Il ne reste plus, comme le voulait la tradition prĂ©islamique que les deux partenaires aillent s’agenouiller au sanctuaire de La Mecque pour sceller leur accord. Trump ne se serait pas privĂ© de cet acte mais la doctrine musulmane interdit Ă  tout non musulman depuis 14 siĂšcles de mettre les pieds dans le lieu le plus sacrĂ© de l’Islam.

De toute façon, ces contrats ont Ă©tĂ© signĂ©s par « le Serviteur des deux lieux saints de l’Islam Â» dont JĂ©rusalem. Ils ont reçu donc la bĂ©nĂ©diction nĂ©cessaire.

Mais il y a aussi les « avantages collatĂ©raux » de cette visite. Puisque, concurrence oblige, les Emirats arabes unis viennent d’annoncer qu’ils comptent investir aux USA pour plus de 1 400 milliards de dollars sur dix ans. Et le Qatar plus de 300 milliards de dollars avec un cadeau en prime pour Donald Trump en personne constituĂ© d’un avion Boeing 747-8, qui est l’avion le plus cher au monde, dont l’intĂ©rieur est truffĂ© d’or et qui Ă©tait destinĂ© au prince qatari. Il est d’ailleurs surnommĂ© « le palace volant », comme pour le tapis volant d’Aladin des Mille-et-une nuit. Qui a dit que le mythe ne peut pas ĂȘtre rĂ©alisĂ©?

La « gĂ©nĂ©rositĂ© arabe » si lĂ©gendaire n’a pas failli Ă  sa renommĂ©e. Mais l’on sait que les « bĂ©douins » sont toujours connus pour ne donner rien pour rien ! Que cache donc cette gĂ©nĂ©rositĂ© arabe excessive, qui comble l’homme le plus puissant du monde?

Rappelons que Trump a emmenĂ© dans ses valises lors de cette visite le gratin des hommes d’affaires qui comptent actuellement et les plus influents politiquement puisque c’est grĂące Ă  eux qu’il fut intronisĂ©. Patrons de la Silicon Valley, d’Amazone, de Google, de Wall Street, d’IBM, de la cryptomonnaie, David Sachs et l’incontournable Elon Musk.

Il ne faut jamais nĂ©gliger un fait : ces Arabes du Golfe sont de terribles commerçants et ils l’ont prouvĂ© durant ces 40 derniĂšres annĂ©es. Rappelons d’abord que l’argent promis par eux est depuis toujours dans les banques amĂ©ricaines, et travaille pour l’économie de ce pays. Et que de plus en plus l’Arabie saoudite est devenue le centre politique oĂč sont menĂ©es les nĂ©gociations pour le partage du monde entre Poutine et Trump, et aussi les nĂ©gociations pour le sort de l’Europe, via la paix imposĂ©e aux EuropĂ©ens en Ukraine. Ce pays se positionne actuellement comme La Mecque politique du monde et particuliĂšrement un des principaux alliĂ©s de l’Occident face Ă  l’Iran, rivalisant avec IsraĂ«l dans ce domaine.

Alors que Mohammed ben Salman avait humiliĂ© J. Biden en lui refusant la hausse de production du pĂ©trole lors de l’embargo contre la Russie Ă  cause de son invasion de l’Ukraine et qu’il s’était rapprochĂ© de la Chine et de l’Iran, voilĂ  qu’il dĂ©ploie le tapis rouge devant Trump et ses alliĂ©s, et devient un des plus puissants alliĂ©s des USA. Ce qui ne plait certainement pas aux israĂ©liens. Il devient de fait le pays clef du Moyen-Orient, surtout en ralliant les nouveaux chefs de la Syrie, dont les Saoudiens ont plaidĂ© la levĂ©e des sanctions Ă©conomiques auprĂšs de Trump et c’est ce qu’il a annoncĂ©. La Syrie devient donc un protectorat de la Turquie et de l’Arabie saoudite. Ce qui va peser dans les nĂ©gociations Ă  propos de la solution de la question palestinienne.

Les cartes sont en cours de distribution au Moyen-Orient et l’Arabie saoudite devient un des distributeurs de cartes les plus influents.

Une paix d’Abraham, Ă  odeur de pĂ©trole et Ă  coup de milliards de dollars, peut-elle rĂ©ussir?

L’article Trump à La Mecque prie pour Abraham est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Donald Trump annonce la levée des sanctions américaines contre la Syrie

Donald Trump annonce la levée des sanctions américaines contre la Syrie

Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a annoncĂ© ce mardi la levĂ©e des sanctions imposĂ©es Ă  la Syrie, lors d’un discours prononcĂ© Ă  Riyad, la capitale saoudienne. Cette dĂ©cision, saluĂ©e par des applaudissements nourris, intervient alors qu’un rapprochement diplomatique semble se dessiner avec le prĂ©sident syrien de transition, que Trump prĂ©voit de rencontrer prochainement. Le chef [
]

The post Donald Trump annonce la levée des sanctions américaines contre la Syrie first appeared on Directinfo.

Kaouther Ben Hania réalise un film en hommage à la fillette palestinienne Hind Rajab

Kaouther Ben Hania réalise un film en hommage à la fillette palestinienne Hind Rajab

Dans une initiative humanitaire porteuse d’un message artistique fort, un film dramatique inspirĂ© de l’histoire bouleversante de la petite Palestinienne Hind Rajab sera prochainement portĂ© Ă  l’écran. ÂgĂ©e de six ans, Hind a perdu la vie aprĂšs que le vĂ©hicule transportant sa famille a Ă©tĂ© pris pour cible par les forces d’occupation israĂ©liennes Ă  Gaza, [
]

The post Kaouther Ben Hania réalise un film en hommage à la fillette palestinienne Hind Rajab first appeared on Directinfo.

142 milliards de dollars : les États-Unis et l’Arabie Saoudite signent la plus grande vente d’armements de l’histoire

142 milliards de dollars : les États-Unis et l’Arabie Saoudite signent la plus grande vente d’armements de l’histoire

Le 15 mai 2025, la Maison Blanche a annoncĂ© la signature d’une accord militaire historique entre les États-Unis et l’Arabie Saoudite, d’une valeur de 142 milliards de dollars, faisant ainsi de cette transaction la plus importante de l’histoire. Ce partenariat stratĂ©gique a Ă©tĂ© formalisĂ© par la signature de la « DĂ©claration de Partenariat Ă©conomique stratĂ©gique [
]

The post 142 milliards de dollars : les États-Unis et l’Arabie Saoudite signent la plus grande vente d’armements de l’histoire first appeared on Directinfo.

TournĂ©e de Trump au Moyen-Orient : Business first !

Lors de sa visite au Moyen-Orient, Donald Trump Ɠuvrera Ă  dĂ©velopper les Ă©changes Ă©conomiques entre les monarchies du Golfe et les États-Unis. La situation Ă  Gaza et le dossier du nuclĂ©aire iranien seront Ă©galement au menu, mais relĂ©guĂ©s au second plan.

Benyamin Netanyahou devrait mĂ©diter cette leçon de machiavĂ©lisme politique, selon laquelle les Etats n’ont pas d’amis ou d’ennemis permanents; mais des intĂ©rĂȘts permanents.

En effet, le Premier ministre israĂ©lien devrait ĂȘtre dans ses petits souliers depuis que le prĂ©sident amĂ©ricain a rĂ©servĂ© aux monarchies du Golfe sa premiĂšre tournĂ©e Ă  l’étranger de son deuxiĂšme mandat sans passer par JĂ©rusalem. Lui qui, deux semaines aprĂšs l’investiture du prĂ©sident amĂ©ricain pour un second mandat, tenait un discours triomphal, se targuant d’ĂȘtre le premier dirigeant Ă©tranger invitĂ© Ă  Washington en visite officielle, proclamait Ă  l’adresse de Donald Trump « Vous ĂȘtes le plus grand ami qu’IsraĂ«l ait jamais eu Ă  la Maison Blanche ».

Camouflet pour « Bibi Â»

Par ce geste inĂ©dit, le nouveau locataire de la Maison Blanche semble vouloir favoriser ses relations gĂ©opolitiques, Ă©conomiques et personnelles avec la dynastie saoudienne au dĂ©triment de l’Etat hĂ©breu.

« C’est nouveau et surprenant, Trump semble vouloir rééquilibrer la relation triangulaire avec JĂ©rusalem et Riyad au point d’envisager un grand deal sur le nuclĂ©aire civil avec l’Arabie saoudite sans contrepartie de cette derniĂšre en direction d’IsraĂ«l. Donald Trump ne se reconnaĂźt pas de ligne rouge », assure un analyste politique averti. « La dĂ©fiance, personnelle, est extrĂȘme en ce moment entre Donald Trump et Benyamin Netanyahou, avec qui il est en dĂ©saccord sur l’Iran, les Houthis, la Syrie et le nuclĂ©aire civil saoudien », a-t-il ajoutĂ©.

En effet, le 47Ăšme prĂ©sident des États-Unis, Donald Trump, est arrivĂ© lundi 12 mai, en Arabie saoudite, oĂč il a Ă©tĂ© accueilli par le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, au Al Murabba de Riyad. Il s’agit du premier arrĂȘt du prĂ©sident amĂ©ricain, qui doit Ă©galement se rendre au Qatar et aux Émirats arabes unis. Sachant que c’est la deuxiĂšme fois en autant de mandat que Donald Trump se rend en Arabie saoudite avant toute autre destination.

Dossiers politiques

Au menu de cette tournĂ©e au Proche-Orient : les dossiers politiques sensibles Ă  l’instar du nuclĂ©aire iranien, oĂč TĂ©hĂ©ran se dit prĂȘt Ă  des concessions sur le taux d’enrichissement de son uranium. Et ce, en contrepartie d’une levĂ©e des sanctions amĂ©ricaines et d’une reconnaissance de son droit Ă  en disposer pour produire de l’électricitĂ©. Ou encore la guerre Ă  Gaza, en passant par la transition en Syrie.

Donald Trump doit rencontrer ce mardi le numĂ©ro un de facto du rĂ©gime, Mohammed ben Salmane, ainsi que le prĂ©sident de l’AutoritĂ© palestinienne, Mahmoud Abbas. Mais aussi le prĂ©sident libanais, Joseph Aoun, et le prĂ©sident par intĂ©rim de la Syrie, Ahmed Al-Charaa – un ancien djihadiste en voie de normalisation pour les Occidentaux.

Business first

En bon entrepreneur, le milliardaire rĂ©publicain discutera avec ses hĂŽtes des projets de coopĂ©ration dans le nuclĂ©aire civil saoudien, la dĂ©fense, l’aviation, ou l’énergie. D’aprĂšs des sources concordantes, il devrait offrir Ă  l’Arabie saoudite des Ă©quipements militaires d’une valeur totale de plus de 100 milliards de dollars, avec notamment des armes de pointe.

Mais, il n’oublie pas pour autant les transactions privĂ©es : la Trump Organization a signĂ© le mois dernier un contrat pour la construction d’un golf et des rĂ©sidences de luxe au Qatar. De mĂȘme qu’elle a dĂ©voilĂ© les dĂ©tails d’un gratte-ciel d’un milliard de dollars Ă  DubaĂŻ, dont les appartements pourront ĂȘtre achetĂ©s en cryptomonnaies.

Ajoutez Ă  cela une tour Trump Ă  Jeddah en Arabie saoudite et un autre projet immobilier Ă  4 milliards de dollars Ă  Oman.

Pour sa part, son gendre, Jared Kushner, aura reçu 2 milliards de dollars du fonds souverain saoudien investis dans sa sociĂ©tĂ© d’investissement Affinity Partners.

Conflit d’intĂ©rĂȘt ?

Cerise sur le gĂąteau, l’ABC news a rĂ©vĂ©lĂ© dimanche 11 mai qu’un Boeing 747-8 Jumbo, estimĂ© Ă  400 millions de dollars, aurait Ă©tĂ© promis par la famille royale qatarie au prĂ©sident amĂ©ricain, en amont de sa tournĂ©e dans les pays du Golfe. Signe de gĂȘne : la Maison Blanche a reconnu, lundi, que l’opĂ©ration, destinĂ©e Ă  remplacer « temporairement » deux Air Force One vieillissants, mĂ©ritait « d’ultimes vĂ©rifications juridiques ».

Lire aussi : Le Qatar offrira un « palais volant » de 400 millions de dollars à Donald Trump

Ce cadeau d’« un palace volant Â», pose de toute Ă©vidence la question de potentiels conflits d’intĂ©rĂȘt. La Constitution amĂ©ricaine interdit en effet aux dĂ©positaires de l’autoritĂ© publique d’accepter des cadeaux « de la part d’un roi ou d’un prince d’un État Ă©tranger Â».

Et c’est tout Ă  fait normal que l’annonce suscite la colĂšre des dĂ©mocrates qui reprochent au prĂ©sident de vouloir s’enrichir personnellement. Car une fois son mandat terminĂ©, la propriĂ©tĂ© de l’appareil serait transfĂ©rĂ©e de l’ArmĂ©e de l’air amĂ©ricaine Ă  la fondation du prĂ©sident amĂ©ricain.

RĂ©ponse saugrenue de l’intĂ©ressĂ© : « Le fait que le dĂ©partement de la DĂ©fense reçoive en cadeau un avion 747 pour remplacer temporairement Air Force One dĂ©range tellement les dĂ©mocrates vĂ©reux qu’ils insistent pour que nous payions l’avion au prix fort ». DrĂŽle de justification.

L’article TournĂ©e de Trump au Moyen-Orient : Business first ! est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Donald Trump qualifie la guerre à Gaza de “brutale” et appelle à la paix

Donald Trump qualifie la guerre à Gaza de “brutale” et appelle à la paix

Le prĂ©sident Donald Trump a qualifiĂ© la guerre Ă  Gaza de “brutale” et a exprimĂ© son espoir de voir la libĂ©ration du soldat amĂ©ricano-israĂ©lien Aidan Alexander marquer le dĂ©but des derniĂšres Ă©tapes vers la fin du conflit. Dans un message publiĂ© sur sa plateforme “Truth Social”, le prĂ©sident Trump s’est rĂ©joui du retour d’Alexander, dĂ©tenu [
]

The post Donald Trump qualifie la guerre à Gaza de “brutale” et appelle à la paix first appeared on Directinfo.

L’inflation grimpe à 13,5 % en Égypte

L’inflation grimpe à 13,5 % en Égypte

En avril, l’Égypte a enregistrĂ© un taux d’inflation de 13,5 %, marquant une lĂ©gĂšre hausse par rapport aux 13,1 % constatĂ©s en mars, selon les chiffres publiĂ©s par l’Agence centrale pour la mobilisation publique et les statistiques. L’indice des prix Ă  la consommation a atteint 253,8 points, traduisant une progression mensuelle de 1,3 %. Cette [
]

The post L’inflation grimpe à 13,5 % en Égypte first appeared on Directinfo.

‘‘Night of Power’’│ Heureux d’arriver, pressĂ© de repartir. Un destin d’Occident en Orient

«Le Liban est ce pays oĂč les Ă©trangers sont autant heureux d’arriver que de repartir», disait, dĂšs en 1976, un chrĂ©tien citĂ© par Robert Fisk dans son livre de mĂ©moires ‘‘Night of Power : The betrayal of the Middle East’’. Il n’est pas dĂ©raisonnable de penser que ce constat s’applique Ă  l’ensemble du Moyen-Orient et du monde arabe, devenu le cimetiĂšre autant de ses populations que des hallucinations occidentales et sionistes.

Dr Mounir Hanablia *

L’auteur synthĂ©tise dans cette Ɠuvre testamentaire le constat dĂ©sabusĂ© issu de sa carriĂšre de journaliste au Moyen-Orient.

Dans sa recherche du contrĂŽle gĂ©ostratĂ©gique d’une rĂ©gion vitale Ă  la prĂ©servation de sa prééminence dans le monde, l’Occident (et la Russie) a soutenu militairement des rĂ©gimes arabes corrompus et meurtriers, oblitĂ©rĂ© l’avenir politique de leurs peuples, et prĂ©parĂ© son intervention militaire, au nom de l’établissement de la dĂ©mocratie et du respect des droits de l’homme. Le rĂ©sultat, ou le moyen, en ont Ă©tĂ© la guerre civile, la dislocation des Etats, la destruction des villes et des campagnes, et le «terrorisme» islamiste.

Afin de s’assurer le soutien de sa population dans cette entreprise (nĂ©ocoloniale) de grande ampleur, l’Occident use d’une rhĂ©torique s’apparentant plus Ă  un discours de propagande qu’à une information objective rapportant des faits, Ă  laquelle les journalistes se plient sous peine pour les rĂ©calcitrants d’ĂȘtre exclus et de perdre leurs emplois. C’est cela qu’on appelle ailleurs la libertĂ© de la presse.

Dans ce maelstrom, il n’y a factuellement ni bons ni mauvais. Les diffĂ©rents protagonistes usent des mĂȘmes horreurs, qui sont Ă  l’extrĂȘme celles que les AmĂ©ricains ont utilisĂ©es Ă  Falloujah en Irak, les IsraĂ©liens Ă  Gaza et au Sud Liban, Assad pĂšre et fils Ă  Alep et Ă  Hama, et Saddam au Kurdistan; et dont Sarkozy aurait empĂȘchĂ© Kadhafi de faire usage Ă  Benghazi afin d’empĂȘcher «un autre Srebrenica», dixit Bernard Henry Levy.

Des politiques meurtriĂšres

Autrement dit, dans l’arc de cercle s’étendant des frontiĂšres de la Chine en Afghanistan jusqu’à l’OcĂ©an Atlantique au Maroc, les clans au pouvoir ont Ă©tĂ© au mieux rĂ©pressifs, ne tolĂ©rant aucune opposition, au pire, terroristes, semblables aux pires colonialistes amĂ©ricains et israĂ©liens. Mais ces derniers se sont rĂ©servĂ© le beau rĂŽle. A la diffĂ©rence de leurs adversaires, leurs gouvernements sont issus d’élections dĂ©mocratiques et prĂ©tendent Ă  ce titre lutter pour la libertĂ© et les droits de l’Homme contre le terrorisme, d’Etat ou islamiste, qu’ils ont eux-mĂȘmes contribuĂ© Ă  lĂ©gitimer par leurs politiques meurtriĂšres (embargo contre l’Irak des annĂ©es 90), quand ils ne l’ont pas eux-mĂȘmes créé de toutes piĂšces ou soutenu, directement, ou par le biais de leurs alliĂ©s (Turquie).

Il restait Ă  faire la distinction, digne de Tony Blair, l’ex-Premier ministre britannique, ou de Barak Obama, parmi les bourreaux et les tortionnaires qui n’ont pas dĂ©truit leurs propres villes, entre les bons, ceux qui torturent et assassinent mais uniquement dans les locaux de leur police politique dirigĂ©e par des Britanniques et des AmĂ©ricains (BahreĂŻn); les moins bons, comme le marĂ©chal Sissi qui quoique fĂ©al de l’Occident fait tirer dans le tas sur la foule Ă  Rabaa devant les camĂ©ras des journalistes du monde entier; et les mauvais, comme Kadhafi, qui aprĂšs ĂȘtre devenu bon pour avoir dĂ©mantelĂ© son programme nuclĂ©aire et chimique, a mĂ©ritĂ© d’ĂȘtre tuĂ© comme un chien, ou encore les Iraniens, qui tuent les femmes et les hommes indiffĂ©remment dans la rue ou Ă  l’abri des regards dans leurs sinistres geĂŽles, mais qui ont surtout le tort de soutenir Bachar, le Hezbollah, les Chiites irakiens, et ces mĂȘmes Houthis qui ces jours derniers, et l’auteur n’a pas vĂ©cu assez longtemps pour le voir, constituent dĂ©sormais un dĂ©fi stratĂ©gique majeur pour l’Etat d’IsraĂ«l grĂące aux missiles iraniens en leur possession, aprĂšs que Donald Trump s’y soit cassĂ© les dents.

Ainsi, le tort des Iraniens, ce n’est pas d’avoir les mains ensanglantĂ©es, mais de s’opposer Ă  l’entreprise amĂ©ricano-israĂ©lienne, et d’avoir les moyens de le faire, du moins jusqu’à un certain point.

Pour tout rĂ©sumer, les civilisĂ©s sont ceux qui tuent les autres, les sauvages exterminant leurs propres peuples. Et parmi ces derniers, il y aurait, selon l’expression de Franklin Roosevelt, Â«our sons of b
.», ceux de l’Occident, et les autres.

Le dernier chapitre du livre, Ă©difiant, a trait Ă  la Syrie, dont l’auteur, s’étant fixĂ© au Liban, fait naturellement une obsession, jusqu’à soulever la question de la survie du rĂ©gime de Bachar, assurĂ©e selon lui pendant au moins quelques annĂ©es. Son pronostic se rĂ©vĂ©lera juste. Seul le repli russe imposĂ© par les revers essuyĂ©s dans le conflit ukrainien ont conduit Ă  l’effondrement de l’armĂ©e syrienne, si on peut appeler cette derniĂšre ainsi, et Ă  la conquĂȘte de Damas par les membres de Jibhat Ennosra, autrement dit Daech et Al-Qaida «United», armĂ©s, financĂ©s, et opĂ©rant pour le compte d’Erdogan et de la Turquie.

Des puissances impérialistes

Robert Fisk qui estimait le dĂ©membrement de la Syrie, dĂ©jĂ  amputĂ©e du Liban, d’Alexandrette, et du Kurdistan syrien (Haut Euphrate), comme une consĂ©quence de la politique des puissances impĂ©rialistes depuis l’accord Sykes-Picot de 1916, se demandait si le pays survivrait Ă  la chute du clan Assad. Il n’avait pas prĂ©vu que la guerre entre les Etats-Unis et l’Iran par IsraĂ«l et le Hezbollah interposĂ©s en serait la cause. Mais qui l’aurait imaginĂ© ?

Abstraction faite de l’avenir obĂ©rĂ© du Moyen-Orient (et du Maghreb), que le pessimisme malheureusement raisonnĂ© de l’auteur met en Ă©vidence, il reste Ă  se remĂ©morer le commentaire ironique de ce chrĂ©tien qui en 1976 lors de l’arrivĂ©e au Liban de l’armĂ©e syrienne, et rĂ©pĂ©tĂ© en 2005, prĂšs de 30 ans aprĂšs, lors de son Ă©vacuation contrainte et forcĂ©e aprĂšs l’assassinat de Rafik El-Hariri: Â«Le Liban est ce pays oĂč les Ă©trangers sont autant heureux d’arriver que de repartir».

En fait, aprĂšs l’évacuation amĂ©ricaine de Beyrouth en 1983, d’Afghanistan, et dans une certaine mesure, d’Irak, il n’est pas dĂ©raisonnable de penser que ce constat anecdotique s’applique Ă  l’ensemble du Moyen-Orient et du monde arabe, devenu le cimetiĂšre autant de ses populations que des hallucinations occidentales et sionistes. 

* Médecin de libre pratique.

‘‘Night of Power: The Betrayal of the Middle East’’, de Robert Fisk, Ă©d. Fourth Estate, 8 octobre 2024, 672 pages.

L’article ‘‘Night of Power’’│ Heureux d’arriver, pressĂ© de repartir. Un destin d’Occident en Orient est apparu en premier sur Kapitalis.

Gaza : 85 % des infrastructures d’eau et d’assainissement dĂ©truites

Gaza : 85 % des infrastructures d’eau et d’assainissement dĂ©truites

La situation humanitaire dans la bande de Gaza atteint un niveau critique, selon l’alerte lancĂ©e samedi par l’AutoritĂ© palestinienne de l’eau. En raison des bombardements israĂ©liens continus, environ 85 % des infrastructures d’eau et d’assainissement du territoire ont Ă©tĂ© gravement endommagĂ©es, entraĂźnant une baisse de 70 Ă  80 % de la production d’eau. L’accĂšs Ă  [
]

The post Gaza : 85 % des infrastructures d’eau et d’assainissement dĂ©truites first appeared on Directinfo.

Istanbul : tirs prĂšs du consulat israĂ©lien, un suspect arrĂȘtĂ©

Istanbul : tirs prĂšs du consulat israĂ©lien, un suspect arrĂȘtĂ©

Un incident prĂ©occupant s’est produit vendredi aux abords du consulat gĂ©nĂ©ral d’IsraĂ«l Ă  Istanbul, oĂč des coups de feu ont Ă©tĂ© entendus, provoquant un Ă©tat d’alerte dans la zone. Selon les autoritĂ©s locales, l’individu soupçonnĂ© d’avoir ouvert le feu a Ă©tĂ© identifiĂ© comme Ă©tant un certain B.K. et a rapidement Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ© par les Ă©quipes [
]

The post Istanbul : tirs prĂšs du consulat israĂ©lien, un suspect arrĂȘtĂ© first appeared on Directinfo.

❌