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Négociations sociales : le secteur privé à la table des discussions le 19 mai

La rĂ©union de nĂ©gociations sur les revendications du secteur privĂ© en Tunisie se tiendra le lundi 19 mai 2025 au siĂšge du ministĂšre des Affaires sociales, selon EchaĂąb News, l’organe officiel de l’Union gĂ©nĂ©rale tunisienne du travail (UGTT).

Cette rencontre, qui marque le lancement d’un nouveau cycle de pourparlers, fait suite Ă  une sĂ©ance prĂ©paratoire organisĂ©e le 9 mai dernier. La centrale syndicale avait prĂ©cĂ©demment rĂ©clamĂ© l’ouverture de ces nĂ©gociations sociales sectorielles, portant Ă  la fois sur des aspects financiers et organisationnels.

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Quand l’intimitĂ© devient lĂ©tale : les fĂ©minicides dans l’espace privĂ© tunisien

Lors d’une confĂ©rence rĂ©gionale tenue Ă  Tunis, mercredi 14 mai 2025, l’association Aswat Nissa a dressĂ© un tableau glaçant des fĂ©minicides en Tunisie. Son rapport rĂ©vĂšle une sociĂ©tĂ© malade de sa violence patriarcale, oĂč 30 femmes ont pĂ©ri sous les coups de leurs proches en 2024. Une plongĂ©e dans l’horreur ordinaire des crimes de genre.

L’annĂ©e 2024 a enregistrĂ© 26 cas de fĂ©minicides avĂ©rĂ©s auxquels s’ajoute une tentative non mĂ©diatisĂ©e. Cette stabilitĂ© numĂ©rique par rapport Ă  2023 dissimule une rĂ©alitĂ© plus complexe : le nombre rĂ©el de victimes s’élĂšve Ă  30 femmes, certaines affaires ayant fait plusieurs martyres. Quatre crimes ont particuliĂšrement frappĂ© les consciences par leur caractĂšre familial, impliquant simultanĂ©ment des belles-mĂšres et leurs filles dans le cycle de la violence. Un cas a vu une mĂšre et sa fille unies dans la mort, ultime symbole d’un systĂšme patriarcal qui ne tolĂšre aucune rĂ©sistance.

GĂ©ographie de la terreur : l’omniprĂ©sence du flĂ©au

L’analyse spatiale des crimes rĂ©vĂšle une diffusion inquiĂ©tante Ă  travers le territoire national. Le Grand Tunis concentre Ă  lui seul 64 % des affaires, avec une prĂ©dominance marquĂ©e dans la capitale (huit cas) et sa voisine Ariana (six cas). Pourtant, aucun gouvernorat n’est Ă©pargnĂ© : de Sousse Ă  Sidi Bouzid, de Jendouba Ă  Kairouan, le mal ronge l’ensemble du pays. La comparaison avec 2023 est Ă©difiante : 16 gouvernorats touchĂ©s contre 11 l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, tĂ©moignant d’une banalisation progressive de la violence fĂ©minicide Ă  l’échelle nationale.

Portraits de l’horreur : victimes et bourreaux sous la loupe

L’étude dĂ©mographique des victimes montre une concentration dans la tranche 26-35 ans (28 % des cas). Mais elle rĂ©vĂšle surtout que la majoritĂ© des femmes assassinĂ©es avaient dĂ©passĂ© 35 ans. Le cas le plus symbolique reste celui d’une nonagĂ©naire dont la vie s’est achevĂ©e dans la violence.
Face Ă  elles, des agresseurs majoritairement quadragĂ©naires (neuf cas) et quinquagĂ©naires (cinq cas). Avec la singuliĂšre exception d’un jeune homme de 22 ans, auteur d’un viol suivi de meurtre.
Les liens unissant victimes et bourreaux dessinent une carte sinistre de la violence intrafamiliale. Ainsi 36 % des crimes émanent du conjoint. Les ex-maris représentent deux cas particuliÚrement médiatisés et trois fils ont porté le coup fatal à leur mÚre. Tandis que quatre affaires impliquent des beaux-parents. Ce tableau confirme le foyer comme lieu le plus dangereux pour les femmes tunisiennes.

MĂ©thodes de l’innommable : chronique de morts annoncĂ©es

L’arsenal meurtrier des agresseurs privilĂ©gie les armes blanches (16 cas), notamment le couteau (13 cas), instrument du crime banalisĂ©. Mais le rapport dĂ©crit aussi des mĂ©thodes plus singuliĂšres : strangulation, usage de vĂ©hicules comme armes, ou brĂ»lures intentionnelles. Certains cas dĂ©fient l’entendement par leur cruautĂ© calculĂ©e : une Tunisienne poignardĂ©e vingt fois au Canada par son Ă©poux; des corps mutilĂ©s puis jetĂ©s comme des dĂ©chets. Ou ce cadavre conservĂ© pendant une annĂ©e entiĂšre dans un rĂ©frigĂ©rateur domestique.

Le systÚme en échec : protection en berne, impunité en hausse

L’analyse institutionnelle du rapport est accablante. Les signalements prĂ©alables restent souvent lettres mortes, les mesures de protection thĂ©oriques, les mĂ©dias minimisent rĂ©guliĂšrement les faits en les qualifiant de « drames passionnels Â». L’absence de statistiques officielles fiables complĂšte ce tableau d’une sociĂ©tĂ© qui refuse de regarder en face l’ampleur du phĂ©nomĂšne.

L’heure des remùdes : propositions pour briser le cycle

Face à cette hécatombe silencieuse, Aswat Nissa formule des recommandations :
  • CrĂ©ation d’un dĂ©lit spĂ©cifique de fĂ©minicide;
  • Formation obligatoire des forces de l’ordre;
  • Campagnes nationales de choc;
  • Mise en place d’un observatoire centralisĂ©.

Autant de mesures qui attendent encore leur concrétisation.

Des vies en suspens

DerriĂšre la froideur des chiffres se cachent trente destins brisĂ©s, trente histoires interrompues. Alors que la Tunisie moderne cĂ©lĂšbre chaque annĂ©e ses avancĂ©es sur les droits des femmes, le rapport d’Aswat Nissa vient rappeler l’urgence d’agir contre ce flĂ©au qui ronge les fondements mĂȘmes de la sociĂ©tĂ©. Comme le souligne amĂšrement l’association : « Les lois ne suffisent pas Ă  protĂ©ger les vivantes Â». Un constat qui rĂ©sonne comme un appel au sursaut national.

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Automobile : quand la Chine devance l’Europe, de la production à la technologie

Lors de l’évĂ©nement « Le secteur automobile face aux transformations mondiales », organisĂ© le 13 mai 2015 Ă  Tunis par la Chambre tuniso-française de l’industrie et du commerce, Philippe Baudin, prĂ©sident d’EQUIP AUTO, a livrĂ© une analyse lucide et nuancĂ©e sur l’évolution du secteur automobile mondial. Entre bouleversements industriels, montĂ©e en puissance de l’Asie et questionnements sur la transition Ă©lectrique, son intervention a mis en lumiĂšre les dĂ©fis que doivent affronter les acteurs de la filiĂšre.

Philippe Baudin a d’abord rappelĂ© que l’industrie automobile, longtemps centrĂ©e autour des États-Unis et de l’Europe, est dĂ©sormais dominĂ©e par la Chine. « En 1994, la Chine produisait 250 000 vĂ©hicules. Aujourd’hui, elle en produit 30 millions », a-t-il soulignĂ©, Ă©voquant un renversement radical de l’équilibre mondial. L’Asie ne joue plus les seconds rĂŽles : elle est aujourd’hui en tĂȘte.

Cette montĂ©e en puissance ne relĂšve pas uniquement des volumes. M. Baudin note aussi une qualitĂ© croissante des vĂ©hicules chinois. Lors d’une visite Ă  Shanghai, il dit avoir vu des vĂ©hicules BYD de segment B « extrĂȘmement bien Ă©quipĂ©s » et vendus « moins de 8 000 euros », en contraste saisissant avec des modĂšles français comme la future Renault 5, proposĂ©e Ă  « 40 000 euros ».

La décarbonation, une transition imposée plus que concertée

La transition vers l’électrique s’impose, mais ne convainc pas encore tous les acteurs. M. Baudin observe que « les dĂ©cisions ont Ă©tĂ© surtout gouvernementales, pas industrielles ». Il souligne Ă  cet Ă©gard le manque d’implication des ingĂ©nieurs dans les choix stratĂ©giques. L’électrification est prĂ©sentĂ©e comme une solution incontournable, mais son efficacitĂ© rĂ©elle, son coĂ»t et son adĂ©quation aux besoins des usagers restent discutĂ©s.

Il prĂ©cise ainsi que « 1,87 % du parc automobile mondial est 100 % Ă©lectrique ». Soit un chiffre encore modeste face aux enjeux climatiques et industriels. Alors, il interroge : « OĂč va-t-on avec cette Ă©lectrification ? »

La souveraineté industrielle européenne mise à mal

Par ailleurs, M. Baudin s’inquiĂšte d’un effondrement progressif de la production en France. « On est passĂ© de 4 millions Ă  un peu moins de 1,3 million de vĂ©hicules produits », alerte-t-il. Tout en regrettant la perte de souverainetĂ© industrielle française. Il dresse un parallĂšle avec le Royaume-Uni, Ă©voquant une dĂ©sindustrialisation qui ne cesse de s’accĂ©lĂ©rer.

À l’inverse, il se veut plus optimiste pour des pays comme la Tunisie : « Vous ĂȘtes en pleine expansion. Vous avez enclenchĂ© une dynamique qui vous donne un avenir plus serein que celui de certains pays europĂ©ens ».

Une vision réaliste du véhicule électrique

D’un point de vue personnel, M. Baudin se montre sceptique face Ă  une Ă©lectrification gĂ©nĂ©ralisĂ©e dĂ©connectĂ©e des rĂ©alitĂ©s sociales. Il questionne : « Est-ce que le produit correspond Ă  ce que je veux ? »

Prenant l’exemple d’un vĂ©hicule Ă©lectrique urbain comme la Twingo, il ironise : « Je suis mariĂ©, j’ai deux enfants, deux chiens, un poisson rouge, des valises
 Je fais quoi avec ma Twingo ? Je mets tout le monde sur le toit ? »

Il ne rejette pas l’électrique, mais appelle Ă  adapter l’offre aux besoins variĂ©s des consommateurs, en particulier en termes d’autonomie, de prix et d’habitabilitĂ©.

Le dĂ©fi de l’aprĂšs-vente et des rĂ©parateurs

En outre, M. Baudin rappelle que l’aftermarket – la maintenance et les piĂšces de rechange – reste un secteur stratĂ©gique, y compris dans le contexte de l’électrique. « MĂȘme un vĂ©hicule Ă©lectrique a des piĂšces d’usure ». Il souligne que les rĂ©parateurs doivent ĂȘtre formĂ©s aux nouvelles technologies, et que l’arrivĂ©e de constructeurs chinois en Europe posera des dĂ©fis d’intĂ©gration pour les rĂ©seaux d’entretien. « Que fait-on si on a un accrochage avec un vĂ©hicule Xpeng ? », interroge-t-il, pointant l’absence d’infrastructures techniques adaptĂ©es pour ces nouveaux entrants.

Informer, former, anticiper : le rîle d’EQUIP AUTO

Enfin, Philippe Baudin rĂ©affirme la mission de son organisation : accompagner les professionnels du secteur face aux mutations technologiques. À l’approche du 50Ăšme anniversaire d’EQUIP AUTO (du 14 au 18 octobre 2025), il annonce une forte mobilisation pour l’édition 2025, avec « 95 % des grands acteurs prĂ©sents » et des partenariats renforcĂ©s, notamment avec les Automobiles Awards.

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Signature d’un accord entre la CCITF et la TAA en amont d’EQUIP AUTO 2025

À l’occasion de l’évĂ©nement « Le secteur automobile face aux transformations mondiales : DĂ©fis, opportunitĂ©s et perspectives », organisĂ© le 13 mai 2025, la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF) et la Tunisian Automotive Association (TAA) ont officialisĂ© leur partenariat Ă  travers la signature d’un protocole d’accord. Cet engagement a Ă©tĂ© paraphĂ© par Khelil Chaibi, prĂ©sident de la CCITF, et Myriam Elloumi, prĂ©sidente de la TAA.

Cette signature, qui s’inscrit dans la dynamique de coopĂ©ration Ă©conomique bilatĂ©rale entre la Tunisie et la France, prĂ©cĂšde la tenue de la 27ᔉ Ă©dition du salon EQUIP AUTO, prĂ©vu Ă  Paris du 14 au 18 octobre 2025. À travers cet accord, les deux structures entendent donner un cadre formel Ă  une collaboration active dĂ©jĂ  en place depuis plusieurs annĂ©es, notamment dans le domaine de la promotion de l’industrie des Ă©quipements automobiles en Tunisie.

Raja Touil, directrice gĂ©nĂ©rale de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française, a expliquĂ© que cet accord vise Ă  renforcer et structurer des actions dĂ©jĂ  menĂ©es en synergie entre les deux institutions. Elle a soulignĂ© que la collaboration avec la TAA se traduit par plusieurs initiatives communes, dont la promotion du secteur de l’équipement automobile tunisien et la mise en Ɠuvre d’actions conjointes Ă  l’échelle nationale et internationale.

L’accord repose sur trois grands axes de coopĂ©ration. Le premier consiste Ă  favoriser les Ă©changes entre les entreprises tunisiennes et françaises dans le domaine de l’automobile, en crĂ©ant davantage d’opportunitĂ©s de partenariat industriel et commercial. Le deuxiĂšme vise Ă  promouvoir l’industrie automobile tunisienne sur le marchĂ© français, en organisant des missions Ă©conomiques et des dĂ©lĂ©gations d’entrepreneurs tunisiens auprĂšs des professionnels français du secteur. Le troisiĂšme axe porte sur l’organisation d’évĂ©nements conjoints en Tunisie et en France, permettant de mieux structurer la visibilitĂ© de l’écosystĂšme automobile tunisien auprĂšs des acteurs internationaux.

Dans le cadre du salon EQUIP AUTO 2025, la CCITF, qui agit en tant que reprĂ©sentant officiel de l’évĂ©nement en Tunisie, est chargĂ©e de la promotion du salon auprĂšs des visiteurs, exposants et acheteurs tunisiens. Cette mission s’effectue en coordination Ă©troite avec la TAA, qui pilote de son cĂŽtĂ© l’organisation du pavillon national tunisien au sein du salon.

Raja Touil a prĂ©cisĂ© que la Chambre Ɠuvre activement Ă  la mobilisation des entreprises tunisiennes souhaitant exposer ou visiter le salon, en misant sur une participation structurĂ©e et reprĂ©sentative de l’ensemble des acteurs du secteur.

Ce partenariat s’inscrit dans une volontĂ© commune de renforcer la compĂ©titivitĂ© de l’industrie automobile tunisienne Ă  l’international, en particulier sur le marchĂ© europĂ©en. Il tĂ©moigne Ă©galement de l’importance croissante du secteur automobile dans les Ă©changes tuniso-français, Ă  l’heure oĂč la filiĂšre fait face Ă  des mutations technologiques et industrielles majeures Ă  l’échelle mondiale.

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Imed Charfeddine : « La Tunisie doit jouer la carte du vĂ©hicule Ă©lectrique et de l’innovation »

Imed Charfeddine, vice-président de la TAA, a dressé un tableau des défis et opportunités du secteur automobile tunisien. Entre essor du véhicule électrique et attractivité croissante pour les investisseurs asiatiques et américains.

« L’industrie s’adapte au marchĂ© et Ă  la consommation », a rappelĂ© Imed Charfeddine en ouverture de son intervention, lors de l’évĂ©nement « Le secteur automobile face aux transformations mondiales », organisĂ© Ă  Tunis le 13 mai 2025 par la Chambre tuniso-française de l’industrie et du commerce (CTFCI). Face Ă  un marchĂ© europĂ©en en net recul — « le nombre de vĂ©hicules produits ces derniĂšres annĂ©es est tombĂ© Ă  1,8 million, et on annonce dĂ©jĂ  des chiffres en dessous du milliard d’euros » —, le responsable a soulignĂ© l’urgence d’une redĂ©finition stratĂ©gique.

Les marchĂ©s traditionnels s’essoufflent, poussant les industriels Ă  explorer de nouveaux dĂ©bouchĂ©s. « Nos clients changent, se tournent vers de nouveaux marchĂ©s », a-t-il prĂ©venu, citant notamment l’essor des constructeurs asiatiques, en particulier chinois.

Un tissu industriel déjà solide, mais en mutation

La Tunisie peut compter sur un socle industriel consĂ©quent : plus de 100 000 emplois dans le secteur automobile, en grande partie dans le cĂąblage. Toutefois, ce modĂšle est en pleine mutation. « On voit Ă©merger des technologies Ă©lectroniques, l’informatique embarquĂ©e, la connectivitĂ©. Et nous accompagnons cette transformation », a indiquĂ© M. Charfeddine.

L’industrie locale se tourne vers des compĂ©tences plus pointues, intĂ©grant le software, la maintenance prĂ©dictive et les bancs de tests Ă©lectroniques. Il reconnaĂźt toutefois des perturbations rĂ©centes dans certains pĂŽles industriels, laissant entendre que des troubles ont freinĂ© certaines dynamiques.

Vers une industrie 4.0 et des alliances stratégiques

Pour le vice-prĂ©sident de la TAA, l’avenir passe par l’innovation. Il appelle les pouvoirs publics Ă  « inciter les entreprises Ă  se transformer vers l’industrie 4.0 ». Et ce, tout en Ă©voquant la nĂ©cessitĂ© d’un projet universitaire dĂ©diĂ© Ă  la montĂ©e en compĂ©tences : « Il faut former les talents qui accompagneront les nouvelles technologies et les besoins des consommateurs en connectivitĂ© et mobilitĂ© ».

Par ailleurs, la Tunisie peut tirer parti de ses accords commerciaux avec l’Europe et l’Afrique : « Ce sont des avantages Ă  exploiter pour accompagner le dĂ©veloppement du secteur automobile vers de nouveaux marchĂ©s ».

Attractivité croissante pour les investisseurs étrangers

Les Ă©volutions du marchĂ© mondial ouvrent aussi des perspectives pour la Tunisie en tant que base industrielle stratĂ©gique. Face Ă  la nĂ©cessitĂ© de raccourcir les chaĂźnes d’approvisionnement, les gĂ©ants asiatiques et amĂ©ricains montrent un intĂ©rĂȘt accru pour le pays. Ainsi, « depuis vingt ans, les acteurs asiatiques rachĂštent des entreprises europĂ©ennes. Aujourd’hui, ils viennent en Tunisie pour prospecter et envisager l’installation de nouvelles usines », poursuit-il.

M. Charfeddine cite Ă©galement l’intĂ©rĂȘt des acteurs amĂ©ricains et japonais, notamment dans la fabrication de composants pour vĂ©hicules Ă©lectriques. « Le vĂ©hicule Ă©lectrique est plus accessible Ă  produire et Ă  intĂ©grer. C’est une carte que nous devons jouer », a-t-il insistĂ©.

Compétences locales et enjeux de souveraineté technologique

L’écosystĂšme tunisien est en mesure de rĂ©pondre Ă  ces nouveaux dĂ©fis : « Plus de 8 000 ingĂ©nieurs sont formĂ©s chaque annĂ©e. Nos centres universitaires, professionnels et de recherche ont permis l’émergence d’une filiĂšre de compĂ©tences remarquable ».

Des entreprises comme Leoni ou Coficab ont investi dans des centres de dĂ©veloppement en Tunisie, certains employant plus de 1 000 ingĂ©nieurs. « Le coĂ»t des ingĂ©nieurs en Tunisie reste compĂ©titif, avec une excellente adaptabilitĂ© aux technologies Ă©mergentes ». La proximitĂ© gĂ©ographique avec l’Europe, l’usage croissant des outils numĂ©riques et l’absence de dĂ©calage horaire renforcent encore l’attractivitĂ© du pays.

Le logiciel, nouveau cƓur de la voiture connectĂ©e

« La voiture de demain sera un concentrĂ© de software », a soulignĂ© Imed Charfeddine, Ă©voquant le rĂŽle croissant des fabricants de tĂ©lĂ©phones dans l’automobile. « Regardez les vĂ©hicules conçus par ces entreprises : ils sont vendus dans les mĂȘmes magasins que les smartphones et misent sur l’ergonomie. »

Dans un monde oĂč la voiture devient un terminal mobile, la Tunisie a une carte Ă  jouer : celle de la compĂ©tence numĂ©rique appliquĂ©e Ă  l’automobile.

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Le journalisme tunisien en deuil : Mahmoud Lañroussi n’est plus

La Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a annoncĂ©, dans la soirĂ©e du lundi 12 mai 2025, avec une grande tristesse, le dĂ©cĂšs du journaliste Mahmoud LaĂąroussi.

Mahmoud LaĂąroussi Ă©tait membre de l’UnitĂ© de surveillance des violations au sein du syndicat depuis 2017.

Il a collaborĂ© avec plusieurs organes de presse et occupĂ© le poste de rĂ©dacteur en chef du journal « Attariq Al Jadid Â».

Connu pour son intĂ©gritĂ©, sa gentillesse et son engagement indĂ©fectible en faveur de la libertĂ© de la presse et d’expression, il a toujours Ă©tĂ© en premiĂšre ligne pour dĂ©fendre ses collĂšgues.

Toute l’équipe de l’Economiste MaghrĂ©bin prĂ©sente des sincĂšres condolĂ©ances Ă  la famille du dĂ©funt.

Qu’il repose en paix.

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Hassen Doss bouleverse en Alfredo dans une Traviata lyrique et raffinée

Au Théùtre de l’OpĂ©ra (CitĂ© de la Culture), la magie de La Traviata a opĂ©rĂ©, avec en vedette le tĂ©nor Hassen Doss dans le rĂŽle bouleversant d’Alfredo. Cette production tuniso-italienne du chef-d’Ɠuvre de Verdi, prĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois au public le vendredi 9 mai 2025, s’est dĂ©roulĂ©e devant un public de mĂ©lomanes, d’ambassadeurs et d’artistes.

Fruit d’une Ă©troite collaboration entre les talents tunisiens et le soutien de l’Institut Culturel Italien, cette version de l’opĂ©ra associe l’Orchestre Symphonique Tunisien, le ChƓur de l’OpĂ©ra, le Ballet et les solistes tunisiens, sous l’égide du ministĂšre des Affaires culturelles.

La premiÚre représentation, donnée le 9 mai, avait vu le ténor Hassen Doss incarner Alfredo. La distribution actuelle compte aussi le baryton Haythem Lahdhiri et la soprano Lilia Ben Chikha, familiers des planches lyriques.

Dans les rĂŽles principaux, Hassen Doss et Lilia Ben Chikha donnent vie Ă  l’histoire tragique de Violetta et Alfredo, dont l’amour contrariĂ© bouleverse toujours autant. À leurs cĂŽtĂ©s, Haythem Lahdhiri campe un Giorgio Germont convaincant, pĂšre inflexible aux convictions bourgeoises.

Sur scĂšne, le drame se dĂ©ploie entre fastes festifs et retraits poignants, dans une mise en scĂšne raffinĂ©e signĂ©e par le maĂźtre italien Stefano Vizioli, connu pour ses productions aux quatre coins du monde, de la Scala Ă  Buenos Aires. Cette version, chantĂ©e en italien et surtitrĂ©e en français, repose sur l’édition Ricordi de 1964 du livret de Francesco Maria Piave, inspirĂ© de La Dame aux camĂ©lias d’Alexandre Dumas fils. Sous la baguette experte de Nicoletta Conti, cheffe d’orchestre de renom, le spectacle s’étire sur quatre actes et 1h50 de passion.

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Fonction publique : plus de 20 000 recrutements prévus en 2026

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, a annoncĂ© lundi 12 mai 2025 que les recrutements dans la fonction publique dĂ©passeront les 20 000 en 2026. Une partie de ces embauches visera Ă  combler les postes vacants. Et ce, conformĂ©ment aux recommandations du prĂ©sident de la RĂ©publique.

Lors d’une visite de travail dans le gouvernorat de BĂ©ja, le ministre a prĂ©cisĂ© que le Conseil national des rĂ©gions et des districts aura un rĂŽle dĂ©cisif dans l’élaboration du plan de dĂ©veloppement et dans les propositions de crĂ©ation de centres de formation et autres projets.

Il a rĂ©vĂ©lĂ© que son ministĂšre travaille actuellement sur de nouvelles orientations concernant certains centres et filiĂšres de formation, notamment les centres pour jeunes filles rurales, qu’il juge dĂ©sormais inadaptĂ©s aux concepts actuels.

Riadh Chaoued a Ă©galement appelĂ© les parties concernĂ©es Ă  mieux diffuser l’information et Ă  promouvoir les grandes initiatives, les opportunitĂ©s existantes et les lignes de financement disponibles pour soutenir l’investissement et l’emploi en Tunisie. Il a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de se rendre dans les lycĂ©es, maisons de jeunes et autres espaces publics pour expliquer les programmes et mĂ©canismes proposĂ©s par l’État. En particulier l’initiative stratĂ©gique « Auto-entrepreneur Â», ainsi que les programmes d’inclusion des personnes en situation de handicap et de diversification des filiĂšres de formation.

Au sujet de sa visite dans le gouvernorat de BĂ©ja, le ministre a indiquĂ© qu’elle vise Ă  prendre des dĂ©cisions concernant des projets bloquĂ©s, notamment le centre de TĂ©boursouk, dont les travaux sont Ă  l’arrĂȘt depuis 2021. Il a Ă©galement annoncĂ© la crĂ©ation prochaine d’une nouvelle direction rĂ©gionale de l’emploi Ă  BĂ©ja.

Concernant le centre de formation de BĂ©ja, il a prĂ©cisĂ© qu’un budget de plus d’un million de dinars a Ă©tĂ© allouĂ© pour sa rĂ©habilitation, dont les travaux se poursuivront jusqu’au dĂ©but de l’annĂ©e prochaine. Ce centre proposera pour la premiĂšre fois en Tunisie une spĂ©cialitĂ© en mĂ©canique automobile dĂ©diĂ©e aux moteurs hybrides (Ă©lectricitĂ© et essence), en plus de filiĂšres adaptĂ©es aux besoins Ă©conomiques de la rĂ©gion.

Au cours de cette visite, le ministre s’est rendu dans plusieurs dĂ©lĂ©gations, notamment BĂ©ja Sud, TĂ©boursouk, Amdoun et Medjez el-Bab. Il a visitĂ© les centres de formation professionnelle de BĂ©ja et TĂ©boursouk, le centre d’artisanat d’Amdoun, le centre pour jeunes filles rurales Ă  Medjez el-Bab, ainsi que la direction rĂ©gionale de l’emploi, l’espace initiative de BĂ©ja et le bureau de l’emploi de Medjez el-Bab.

Selon les services rĂ©gionaux de l’emploi Ă  BĂ©ja, des dizaines d’initiatives locales voient le jour chaque annĂ©e dans le gouvernorat. Ces projets bĂ©nĂ©ficient de programmes d’accompagnement et d’ateliers de formation avant et aprĂšs leur lancement.

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Ouvriers de chantiers : une nouvelle mobilisation prévue le 15 mai à La Kasbah

Le groupement des coordinations rĂ©gionales des ouvriers de chantiers de moins de 45 ans annonce, dans un communiquĂ© publiĂ© lundi 12 mai 2025, l’organisation d’un mouvement de protestation le jeudi 15 mai Ă  la Place du gouvernement Ă  La Kasbah. Cette mobilisation vise Ă  dĂ©noncer le retard dans l’application de l’accord signĂ© le 20 octobre 2020, qui prĂ©voit l’intĂ©gration progressive de toutes les promotions avant la fin de l’annĂ©e 2025.

Le groupement appelle les autoritĂ©s Ă  publier un dĂ©cret prĂ©sidentiel dĂ©taillant les modalitĂ©s de rĂ©gularisation, conformĂ©ment aux dĂ©lais figurant dans les dĂ©crets rĂ©glementaires prĂ©cĂ©demment publiĂ©s au Journal officiel. Ces textes concernent notamment l’intĂ©gration des 4e et 5e tranches des ouvriers de chantiers.

Les reprĂ©sentants du groupement demandent Ă©galement l’envoi des notifications de prise de fonction aux bĂ©nĂ©ficiaires des promotions antĂ©rieures, ainsi que l’ouverture de la plateforme dĂ©diĂ©e Ă  la sĂ©lection des postes vacants pour les deux derniĂšres tranches. Selon eux, ces mesures sont indispensables pour garantir le recrutement de tous les concernĂ©s d’ici la fin de l’annĂ©e.

SignĂ© il y a prĂšs de quatre ans, l’accord du 20 octobre 2020 constitue, pour les ouvriers concernĂ©s, un engagement formel de l’État Ă  rĂ©gulariser leur situation. Le groupement affirme que les retards accumulĂ©s menacent le calendrier initialement Ă©tabli et accentuent le climat d’incertitude parmi les travailleurs concernĂ©s.

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258 élÚves en compétition aux Olympiades de mathématiques de Djerba

 La 3e Ă©dition des Olympiades de mathĂ©matiques de Djerba a rĂ©uni dimanche 258 Ă©lĂšves de 6 gouvernorats, dont 7 Ă©lĂšves non-voyants de l’Institut des malvoyants de Sousse. Ces derniers ont passĂ© des Ă©preuves adaptĂ©es en braille, marquant une Ă©tape forte pour l’inclusion scolaire.

 
Le prĂ©sident du comitĂ© d’organisation, Rafik El Bechouel, a soulignĂ© la double vocation de l’évĂ©nement : promouvoir Djerba comme destination scientifique et, Ă  terme, donner une dimension internationale Ă  cette compĂ©tition, sur le modĂšle des Jeux olympiques. Le vainqueur reprĂ©sentera la Tunisie Ă  l’Olympiade internationale de mathĂ©matiques en novembre 2025 en Inde.

Activités parallÚles et projets futurs

Un atelier sur l’intelligence artificielle Ă  destination des parents a Ă©tĂ© organisĂ© en marge de la compĂ©tition. Par ailleurs, Sami Ben Jeddou, enseignant Ă  l’Institut des aveugles de Sousse, a annoncĂ© la participation de ses Ă©lĂšves Ă  des Ă©vĂ©nements similaires en Turquie et en Allemagne d’ici Ă  septembre 2025.

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ZLECAf en action : La Tunisie mise sur l’IATF 2025 pour booster ses exportations

La Tunisie participera Ă  la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), qui se tiendra du 4 au 10 septembre 2025 Ă  Alger . Cet Ă©vĂ©nement, organisĂ© dans le cadre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), rĂ©unira plus de 1 600 exposants et 35 000 visiteurs professionnels.

Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) coordonne cette participation, offrant aux entreprises tunisiennes une plateforme pour promouvoir leurs produits, rencontrer des acheteurs et investisseurs africains, et explorer des partenariats stratĂ©giques.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 16 mai 2025 via les liens suivants :

L’IATF 2025 reprĂ©sente une opportunitĂ© pour dĂ©velopper des alliances commerciales et accĂ©der Ă  de nouveaux marchĂ©s africains.

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RĂ©forme du divorce en Tunisie : l’ATFD monte au front contre un projet « menaçant Â»

Un projet de loi controversé sur le divorce agite la société civile tunisienne. Soutenu par 101 députés, le texte propose une réforme majeure : autoriser le divorce devant notaire, sans passer par les tribunaux.

Officiellement, l’objectif est de dĂ©sengorger la justice et de simplifier les dĂ©marches. Mais pour l’Association tunisienne des femmes dĂ©mocrates (ATFD), c’est une ligne rouge. Dans un communiquĂ© publiĂ© samedi 10 mai, l’organisation dĂ©nonce une « menace directe » contre les droits des femmes et des enfants. « Ces initiatives visent Ă  saper les fondements juridiques des acquis fĂ©minins », alerte-t-elle.

Cette proposition intervient dans un climat tendu : une prĂ©cĂ©dente tentative lĂ©gislative appelait dĂ©jĂ  Ă  l’amnistie des conjoints dĂ©faillants sur les pensions alimentaires. Un signal inquiĂ©tant, selon l’ATFD.

L’association rappelle que de nombreuses femmes, dĂ©jĂ  vulnĂ©rables, peinent Ă  accĂ©der Ă  la justice. En supprimant l’intervention judiciaire, la rĂ©forme ouvrirait la porte Ă  des divorces imposĂ©s sous la contrainte, dans un cadre non protecteur.

L’ATFD appelle au retrait immĂ©diat du texte et demande un renforcement du systĂšme judiciaire familial. Elle plaide Ă©galement pour une rĂ©forme en profondeur du fonds de pension alimentaire. Enfin, elle invite les organisations de la sociĂ©tĂ© civile Ă  se mobiliser pour dĂ©fendre les acquis du Code du statut personnel, pierre angulaire des droits des femmes depuis 1956.

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Adel Youssef, une voix qui a marquĂ© des gĂ©nĂ©rations, s’est Ă©teint

Le cĂ©lĂšbre animateur de la Radio nationale tunisienne, Adel Youssef, est dĂ©cĂ©dĂ© ce dimanche 11 mai 2025 Ă  l’ñge de 86 ans, a annoncĂ© la Radio nationale. Figure emblĂ©matique de la scĂšne radiophonique tunisienne, il Ă©tait surnommĂ© « le Karawen » (rossignol), en raison de sa voix reconnaissable entre toutes.

Adel Youssef avait intĂ©grĂ© la Radio tunisienne au dĂ©but des annĂ©es 1950. Son timbre singulier, associĂ© Ă  une diction prĂ©cise et travaillĂ©e, avait rapidement conquis un large public. Sa carriĂšre s’étend sur plusieurs dĂ©cennies, marquant des gĂ©nĂ©rations d’auditeurs par la qualitĂ© de ses interventions et la chaleur de sa prĂ©sence Ă  l’antenne.

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Placements de Tunisie SICAF versera 3 dinars de dividende par action

La SociĂ©tĂ© Placements de Tunisie SICAF a annoncĂ©, Ă  l’issue de son AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire, tenue le 8 mai 2025, la distribution d’un dividende de 3,000 dinars par action au titre de l’exercice 2024.

La date de détachement a été fixée au 14 mai 2025. Le rÚglement des dividendes interviendra via Tunisie Clearing pour les titres déposés, et sera effectué par les intermédiaires en Bourse ainsi que les teneurs de comptes dépositaires.

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RenĂ© Trabelsi appelle Ă  l’unitĂ© aprĂšs l’agression d’un bijoutier juif Ă  Djerba

Un vent d’inquiĂ©tude a soufflĂ© sur l’üle de Djerba jeudi 8 mai 2025. En plein jour, dans un quartier commerçant habituellement paisible, un bijoutier djerbien de confession juive a Ă©tĂ© violemment agressĂ© Ă  l’arme blanche. L’attaque, aussi soudaine qu’inexpliquĂ©e, a rapidement fait le tour des rĂ©seaux sociaux, alimentant une vague d’indignation, de spĂ©culations et d’émotions.

Les premiĂšres images ont circulĂ© peu aprĂšs les faits : on y voit la victime, visiblement blessĂ©e, recevoir des soins d’urgence dans un Ă©tablissement hospitalier. Selon des sources locales, son Ă©tat est dĂ©sormais stable. Mais des questions restent entiĂšres.

Pourquoi cet homme a-t-il Ă©tĂ© attaquĂ© ? Est-ce un banal fait divers, un vol qui a mal tournĂ© ? Ou faut-il y voir une motivation plus sombre, plus symbolique ? L’absence de communication officielle dans les heures qui ont suivi n’a fait qu’alimenter les doutes, d’autant plus que l’agression est survenue le jour mĂȘme de la visite du ministre tunisien des Affaires religieuses Ă  Djerba, un fait troublant pour beaucoup.

Les rĂ©actions s’enchaĂźnent

La rĂ©sonance de l’affaire dĂ©passe rapidement les frontiĂšres de l’üle. À Tunis, mais aussi Ă  l’international, les rĂ©actions s’enchaĂźnent. L’ancien ministre du Tourisme, RenĂ© Trabelsi, lui-mĂȘme originaire de Djerba et profondĂ©ment liĂ© Ă  la communautĂ© juive tunisienne, a publiĂ© un message fort sur ses rĂ©seaux sociaux.

« La Tunisie reste un pays de coexistence et de tolĂ©rance », affirme-t-il. Dans un ton rĂ©solument apaisant, il insiste : « Ces actes isolĂ©s ne reflĂštent en rien l’esprit du peuple tunisien, reconnu pour sa solidaritĂ© et son unitĂ© ». Il Ă©voque une Ăźle soudĂ©e, oĂč toutes les communautĂ©s vivent ensemble depuis des siĂšcles, et exprime sa confiance dans les institutions sĂ©curitaires et judiciaires du pays. « La Tunisie va bien et restera toujours une terre de paix et d’harmonie », conclut-il.

Mais tous ne partagent pas cette sérénité. Le ministre israélien des Affaires étrangÚres a, quant à lui, dénoncé avec vigueur « une agression contre un citoyen juif à Djerba », appelant les autorités tunisiennes à garantir la sécurité de la communauté juive. Sa déclaration, relayée notamment par Al Jazeera, a ravivé les tensions et jeté une lumiÚre internationale sur une affaire encore floue.

Des versions contradictoires

Car les motivations de l’agresseur demeurent incertaines. Des tĂ©moins Ă©voquent une tentative de vol. D’autres redoutent un acte antisĂ©mite, voire un geste terroriste. Dans ce climat trouble, certaines voix locales, proches de la victime, avancent une tout autre version : il s’agirait d’un diffĂ©rend personnel, d’un vieux contentieux entre deux hommes qui se connaissaient depuis longtemps. Un rĂšglement de comptes, en somme, bien plus qu’un acte Ă  portĂ©e communautaire.

Pour l’heure, ni la thĂšse de l’antisĂ©mitisme ni celle du conflit privĂ© n’ont Ă©tĂ© confirmĂ©es. L’enquĂȘte suit son cours, mais l’attente d’une parole officielle se fait de plus en plus pressante, dans un contexte oĂč le moindre silence nourrit les interprĂ©tations les plus diverses.

Une Ăźle en quĂȘte d’apaisement

À Djerba, la communautĂ© retient son souffle. L’üle, qui accueille chaque annĂ©e des milliers de pĂšlerins Ă  la Ghriba, plus ancienne synagogue d’Afrique, est un symbole de coexistence. L’agression de jeudi a fragilisĂ© cette image, sans pour autant l’effondrer. Beaucoup, comme RenĂ© Trabelsi, veulent croire que l’unitĂ© prĂ©vaudra, que les faits seront Ă©claircis et que justice sera rendue — sans instrumentalisation ni prĂ©cipitation.

Lire aussi: Djerba, les bĂ©bĂ©s viennent bronzer et les flamants roses dĂ©poser leurs Ɠufs

Mais dans l’intervalle, l’affaire rappelle Ă  quel point, dans un climat rĂ©gional instable, chaque incident peut devenir le foyer d’une crise plus vaste. Et combien il est crucial, dans de tels moments, de sĂ©parer l’émotion de l’information, et la rumeur de la vĂ©ritĂ©.

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Réforme du CSP en Tunisie : attention danger
 pour les femmes !

Le juge administratif Omar Oueslati met en garde contre un projet de loi visant à modifier le Code du statut personnel (CSP), estimant qu’il constitue une menace pour les droits acquis des femmes en Tunisie.

Dans un message publiĂ© sur sa page Facebook officielle, Omar Oueslati, juge du tribunal administratif, a exprimĂ© son opposition au projet de rĂ©forme du Code du statut personnel (CSP), estimant que celle-ci reprĂ©sente un recul grave pour les acquis de la femme tunisienne et une atteinte aux fondements de l’État civil. Le juge s’alarme notamment de la proposition visant Ă  confier la compĂ©tence du divorce par consentement mutuel aux adoul (notaires), en dehors du cadre judiciaire.

Selon lui, cette modification pourrait entraĂźner une perte de protection lĂ©gale pour les femmes, en particulier dans les relations dĂ©sĂ©quilibrĂ©es oĂč le soutien judiciaire est essentiel. En retirant le divorce du contrĂŽle des tribunaux, il estime qu’on ouvre la porte Ă  des abus, Ă  des situations d’injustice et Ă  une insĂ©curitĂ© juridique accrue, notamment sur les plans financier et social.

Le magistrat souligne qu’une telle rĂ©forme affaiblit les garanties offertes par les procĂ©dures actuelles, qui placent le divorce sous supervision judiciaire. Il appelle Ă  maintenir le divorce par consentement mutuel sous l’égide des juges de la famille, dans le cadre de procĂ©dures urgentes. Ce qui garantirait Ă  la fois efficacitĂ© et protection.

Par ailleurs, le juge plaide pour que toute rĂ©forme du CSP intĂšgre une Ă©galitĂ© totale dans l’hĂ©ritage entre les sexes, conformĂ©ment aux principes constitutionnels. Il note aussi que le projet de loi actuel omet de modifier l’article 40 de la loi sur l’état civil, qui impose l’enregistrement judiciaire des dĂ©cisions de divorce. Ce qui rend la rĂ©forme juridiquement incohĂ©rente.

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Le cri d’alarme du Pr Mohamed Louadi : comment l’IA tue notre capacitĂ© Ă  penser ?

« Et si l’intelligence artificielle nous rendait
 moins intelligents ? Â» C’est le paradoxe glaçant que dĂ©voile le Pr Mohamed Louadi, professeur Ă  l’ISG, dans une interview percutante sur RTCI ce 9 mai 2025. Alors que l’IA gĂ©nĂšre des rĂ©ponses en un clic, l’universitaire alerte : nous sommes en train de perdre l’art du questionnement, cette Ă©tincelle qui a toujours propulsĂ© l’humanitĂ©.

Le Pr Mohamed Louadi a ouvert son intervention par une analogie musicale Ă©loquente, comparant l’évolution des modes d’apprentissage Ă  la disparition des soirĂ©es dansantes des annĂ©es 1960-1970. « Ă€ l’époque, un morceau de neuf minutes permettait des rencontres, des Ă©changes, une construction progressive de la relation. Aujourd’hui, nous zappons d’une rĂ©ponse Ă  l’autre sans jamais prendre le temps de comprendre. Â»

Cette mĂ©taphore illustre un phĂ©nomĂšne plus large : le dĂ©clin de la patience cognitive. L’universitaire rappelle que les anciennes gĂ©nĂ©rations apprenaient par cƓur les tables de multiplication, exercice aujourd’hui rendu obsolĂšte par les calculatrices. « Nous avons externalisĂ© notre mĂ©moire. Pire : nous perdons la capacitĂ© mĂȘme de mĂ©moriser. Â» Cette tendance s’accĂ©lĂšre avec les chatbots comme ChatGPT, oĂč lesvĂ©tudiants « rĂ©ussissent moins bien Ă  long terme parce qu’ils ne retiennent rien Â», selon une Ă©tude de mars 2025 citĂ©e par M. Louadi.

L’urgence Ă©ducative : rĂ©apprendre Ă  questionner dans un monde de rĂ©ponses toutes faites

Le cƓur de l’intervention a portĂ© sur ce que M. Louadi nomme « la crise existentielle de la question Â». Avec Google, WikipĂ©dia et l’IA gĂ©nĂ©rative, « les rĂ©ponses sont devenues un bien gratuit, mais la vĂ©ritĂ©, elle, devient de plus en plus chĂšre Â». L’universitaire Ă©tablit un parallĂšle historique saisissant :

« Socrate craignait que l’écriture ne tue la mĂ©moire. Les Arabes ont rĂ©sistĂ© Ă  l’imprimerie par peur de perdre l’art de la transmission orale. Aujourd’hui, nous devons rĂ©sister Ă  la tentation de dĂ©lĂ©guer notre curiositĂ© aux machines. Â»

Le phĂ©nomĂšne du prompt engineering (l’art de formuler des requĂȘtes pour l’IA) symbolise cette inversion des valeurs : Â« Avant, c’était Ă  la machine d’apprendre notre langage. Maintenant, c’est Ă  nous d’apprendre le sien. C’est une capitulation intellectuelle. Â»

Le paradoxe ultime : une humanité dépassée par ses propres créations ?

En conclusion, le Pr Louadi a abordĂ© la question brĂ»lante de la superintelligence artificielle (AGI). Tout en rejetant l’idĂ©e d’une IA dotĂ©e de conscience (« C’est de l’anthropomorphisme naĂŻf Â»), il met en garde contre ses dangers indirects : « Le vrai problĂšme n’est pas que la machine devienne intelligente, mais que l’humain renonce Ă  l’ĂȘtre. Quand un algorithme de TikTok dĂ©cide Ă  notre place quelle vidĂ©o regarder ensuite, quand ChatGPT rĂ©dige nos mails avant mĂȘme que nous ayons formulĂ© notre pensĂ©e, nous sortons progressivement de la boucle cognitive. Â»

Sa solution? Un retour aux fondamentaux : cultiver la curiositĂ© infantile (« Un enfant qui demande pourquoi le ciel est bleu fait Ɠuvre de philosophe Â»); valoriser les questions sans rĂ©ponses immĂ©diates; et surtout, « rĂ©apprendre Ă  vivre avec l’incertitude – cette compĂ©tence que les machines ne maĂźtriseront jamais. Â»

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Banques tunisiennes : entre héritage juridique et choc technologique

Alors que le paysage financier mondial se redessine Ă  coups de technologies Ă©mergentes, les banques tunisiennes vinent, elles aussi, leur propre rĂ©volution discrĂšte. Dans les coulisses du secteur bancaire, un rééquilibrage s’opĂšre entre les instruments de paiement historiques et les nouvelles solutions digitales. C’est ce que rĂ©vĂšle Mohamed Nakhili, professeur en droit bancaire, qui dresse le portrait d’un systĂšme en pleine mutation, oscillant entre rĂ©surgence des lettres de change et montĂ©e en puissance des moyens de paiement Ă©lectroniques.

Ce qui semblait relĂ©guĂ© au passĂ© fait aujourd’hui un retour remarquĂ© : la lettre de change, cet instrument classique de crĂ©dit Ă  paiement diffĂ©rĂ©, regagne du terrain. InvitĂ© rĂ©cemment sur les ondes d’Express FM, Mohamed Nakhili a dĂ©voilĂ© une statistique rĂ©vĂ©latrice : les lettres de change ont connu une hausse de 3,6 % en un an, avec prĂšs de 15 000 documents quotidiens, principalement entre entreprises.

Cette rĂ©surgence ne relĂšve pas d’un simple attachement Ă  la tradition. Elle dĂ©coule, selon l’expert, d’un durcissement lĂ©gislatif encadrant les chĂšques, dĂ©sormais limitĂ©s dans leur usage et interdits comme garanties. ConfrontĂ©es Ă  ces nouvelles contraintes, de nombreuses entreprises ont redĂ©couvert les vertus pratiques de la lettre de change, notamment pour gĂ©rer des paiements diffĂ©rĂ©s ou Ă©chelonnĂ©s. Plus qu’un simple outil, elle devient un levier de souplesse dans un contexte Ă©conomique tendu.

Une mécanique juridique qui rassure les créanciers

Au-delĂ  de son rĂŽle dans les transactions commerciales, la lettre de change s’impose Ă©galement comme un outil juridique redoutablement efficace, pour peu que les dĂ©lais soient respectĂ©s. En cas de non-paiement, le bĂ©nĂ©ficiaire peut initier une procĂ©dure de protestation auprĂšs d’un huissier dans les 48 heures. S’ensuit une ordonnance de paiement, exĂ©cutable dans les 24 heures.

Mais ce dispositif rigoureux ne tolĂšre aucun retard. Si la banque ne notifie pas le dĂ©faut de paiement dans les dĂ©lais, le crĂ©ancier perd l’accĂšs Ă  cette procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e et se voit contraint d’engager une action judiciaire classique, bien plus longue. Une prĂ©cision cruciale, martelĂ©e par M. Nakhili, pour souligner la rigueur de cette architecture lĂ©gale.

Un cadre légal en pleine évolution

Conscient de la nĂ©cessitĂ© d’adapter le droit aux rĂ©alitĂ©s du terrain, plusieurs dĂ©putĂ©s ont rĂ©cemment proposĂ© de rĂ©former l’article 286 du Code de procĂ©dure civile et commerciale. Objectif : renforcer la force exĂ©cutoire des lettres de change et accĂ©lĂ©rer leur mise en Ɠuvre.

Pour notre spĂ©cialiste, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du systĂšme de paiement en Tunisie. Car si la lettre de change refait surface, elle ne constitue qu’une piĂšce du puzzle.

En parallĂšle, les banques tunisiennes mĂšnent une course Ă  l’innovation pour sĂ©duire une clientĂšle de plus en plus connectĂ©e.

Les banques tunisiennes Ă  l’heure de la concurrence numĂ©rique

Dans cette nouvelle Ăšre, la digitalisation des paiements devient incontournable. Le concept de “Buy Now, Pay Later” (BNPL), qui permet d’échelonner ses achats sur plusieurs mois, sĂ©duit de plus en plus les consommateurs. Contrairement aux cartes de crĂ©dit classiques qui offrent des dĂ©lais bien plus longs, le BNPL propose un compromis souple, rapide et mieux adaptĂ© Ă  certains profils d’acheteurs.

À cela s’ajoute le virement bancaire que M. Nakhili dĂ©crit comme « une alternative de plus en plus populaire pour sĂ©curiser les transactions entre partenaires Ă©conomiques Â». Il observe une hausse constante dans leur usage, y compris pour des opĂ©rations basĂ©es sur la confiance plutĂŽt que sur des contrats formels.

Vers une stratégie nationale du paiement numérique

L’expert insiste aussi sur l’importance croissante des cartes Ă©lectroniques, aujourd’hui plafonnĂ©es Ă  1 000 dinars pour les particuliers et 10 000 dinars pour les entreprises. Un plafond que les autoritĂ©s s’efforcent de relever, en dĂ©veloppant — avec l’appui du ministĂšre des Technologies de la communication, du ministĂšre des Finances et de la Banque centrale — un nouveau systĂšme de cartes Ă  usage international.

Pour M. Nakhili, ce chantier est stratĂ©gique : il conditionne la capacitĂ© de la Tunisie Ă  rattraper son retard et Ă  se positionner comme un acteur crĂ©dible dans l’économie numĂ©rique. Le pays, dit-il, pourrait mĂȘme suivre la trajectoire de l’Inde, devenue une rĂ©fĂ©rence mondiale dans l’architecture des paiements dĂ©matĂ©rialisĂ©s.

Une révolution discrÚte mais décisive

DerriĂšre les chiffres et les mĂ©canismes juridiques, c’est une transformation de fond qui se joue. Entre rĂ©silience des instruments traditionnels et percĂ©e du digital, le systĂšme bancaire tunisien cherche un Ă©quilibre. Reste Ă  savoir si la lĂ©gislation saura suivre le rythme et crĂ©er un cadre suffisamment souple pour accompagner, sans freiner, cette double dynamique.

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Entre promesses et prudence : l’IA s’invite dans les salles de rĂ©daction tunisiennes

L’UNESCO, en partenariat avec le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et l’agence CFI, a organisĂ© du 6 au 8 mai une session de formation dĂ©diĂ©e Ă  l’usage Ă©thique de l’intelligence artificielle (IA) gĂ©nĂ©rative dans le journalisme. L’initiative a rĂ©uni 24 journalistes tunisiens, sĂ©lectionnĂ©s parmi 180 candidats, autour des nouvelles technologies et des dĂ©fis professionnels qu’elles posent.

De notre représentant à la formation, Hamza Marzouk

Pendant trois jours, les participants – 12 femmes et 12 hommes – ont explorĂ© de maniĂšre intensive les usages, les limites et les responsabilitĂ©s liĂ©es Ă  l’IA dans le journalisme. Objectif : renforcer leurs compĂ©tences techniques tout en les ancrant dans un cadre Ă©thique clair.
La formation a dĂ©butĂ© par une introduction aux transformations que l’IA impose au secteur des mĂ©dias, suivie d’un dĂ©bat sur les enjeux dĂ©ontologiques, en s’appuyant notamment sur le rĂ©fĂ©rentiel de l’UNESCO et le cas d’étude d’OpenAI. Une charte pour un usage responsable de l’IA dans les rĂ©dactions a Ă©tĂ© co-construite par les participants.
Le deuxiùme jour, des ateliers pratiques ont permis d’aborder :
  • La rĂ©daction assistĂ©e par IA (prompting journalistique);
  • Le fact-checking via des outils comme Perplexity;
  • La gĂ©nĂ©ration d’images et les questions Ă©thiques liĂ©es aux deepfakes et Ă  la manipulation visuelle.
La derniĂšre journĂ©e a Ă©tĂ© consacrĂ©e Ă  l’intĂ©gration stratĂ©gique de l’IA dans les flux de travail rĂ©dactionnels. Avec des simulations, des cas pratiques et des Ă©changes d’expĂ©riences. Des spĂ©cialisations par domaine (image, multimĂ©dia, vĂ©rification) ont permis d’approfondir les compĂ©tences acquises.
Tout au long de la formation, un consensus s’est dessinĂ© : l’IA est un levier, pas un substitut. Elle doit rester au service de l’éthique, de la transparence et de la rigueur journalistique. Les inquiĂ©tudes exprimĂ©es – autour de la fiabilitĂ© des contenus gĂ©nĂ©rĂ©s, de la barriĂšre linguistique ou encore de la synthĂšse vocale – n’ont pas entamĂ© la volontĂ© commune d’un usage Ă©clairĂ© et responsable.

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