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Retour sur la 23e édition du Festival Abdelaziz El Agrebi du Théatre : Le public était au rendez-vous !

Pendant six jours, les voix d’Aziza Boulabiar, Mohamed Taoufik El Khalfaoui, Habiba Jendoubi, Salah Mseddek, Siham Mseddek, Hammadi El Mezzi, et Dalila Meftahi, entre autres, ont ravivé l’histoire du quatrième art, partageant avec le public des moments inédits de leurs carrières, entre anecdotes, émotions et réflexions sur les enjeux actuels du théâtre.

La Presse — Le public était au rendez-vous pour la relance du Festival Abdelaziz El Agrebi du Théâtre à la maison de la culture Douar Hicher, interrompu pendant 6 années. Avec le soutien du ministère des Affaires culturelles, l’Association Sadaq Al-Ikhaa pour le théâtre a remis au jour ce festival de proximité, fondé il y a une trentaine d’années, pour une 23e édition qui s’est tenue du 26 avril au 3 mai 2025.

Sous le slogan : «Un retour fort, une créativité renouvelée», cette édition a mis à l’honneur la mémoire du théatre tunisien avec la participation de différentes compagnies tunisiennes et autres comédiens et metteurs en scène.

Cette reprise du festival a constitué un nouvel hommage à l’homme de théâtre dont il porte le nom : Mohamed Abdelaziz Agrebi, comédien, metteur en scène, professeur et formateur qui a été un pilier de la Troupe de la Ville de Tunis, il compte parmi les figures emblématiques du 4e art en Tunisie.

Venus nombreux, les habitants de la ville et ses alentours ont pu profiter d’un programme consistant fait de représentations théâtrales pour adultes et pour enfants, de présentations de parcours d’hommes et femmes de théâtre tunisiens dans la section «Masirati» qui a marqué dans cette édition par son intensité humaine et sa portée mémorielle, de rencontres culturelles, d’un salon national de l’artisanat, de différents ateliers et stages et d’une session d’hommages à des figures emblématiques du théâtre tunisien qui a inclus Bechir Gheriani, Abderrahmen Mahmoud, Mounir Argui, Nissaf Ben Hafsia, Jamila Chihi et Bahri Rahali.

Parmi les moments forts du festival, la section «Masirati», animée par l’homme de théâtre  Taher Redhouani, qui a offert une scène de témoignages vivants. Pendant six jours, les voix d’ Aziza Boulabiar, Mohamed Taoufik El Khalfaoui, Habiba Jendoubi, Salah Mseddek, Sihem Mseddek, Hammadi Mezzi, et Dalila Meftahi, entre autres, ont ravivé l’histoire du quatrième art, partageant avec le public des moments inédits de leurs carrières, entre anecdotes, émotions et réflexions sur les enjeux actuels du théâtre.

La clôture, qui a eu lieu le 3 mai 2025, a vu la représentation de la pièce «Ma Yrawich» (Ils ne voient pas), un spectacle de marionnettes signé Mounir El Argui et produit par le Centre national des arts de la marionnette.

Le directeur du festival, Rached Belham, a salué le succès de cette édition, affirmant une volonté d’ouverture plus grande sur les jeunes créateurs, le théâtre alternatif et l’innovation artistique, afin de renforcer le dynamisme culturel de la région.

« Arbres de Vie » à la Galerie Yosr Ben Ammar : Histoires croisées

Hommes et femmes se sont prêtés au jeu de la mise en scène, embarqués dans une aventure créative inédite. Réunissant des objets de tous horizons qui ont servi de décors, ils ont contribué à la création d’installations théâtrales qui donnent l’illusion d’être des peintures.

La Presse — Dans le cadre de la 6e édition de l’événement artistique pluridisciplinaire «Phosphor Creative District» qui se tient à Bhar Lazreg, à Yosr Ben Ammar Gallery, Nicolas Henry présente son exposition «Arbres de Vie».
N.Henry est un artiste photographe, metteur en scène et plasticien français diplômé des Beaux-Arts de Paris. Son écriture, très personnelle, se développe à la frontière entre le portrait, le théâtre et l’installation. Il fait jouer des personnages dans des univers oniriques construits par des communautés entières. Ses travaux mixant écriture, photographies, et sculptures ont été exposés dans le monde entier. Parallèlement à une carrière d’éclairagiste et de scénographe dans le spectacle, il a parcouru le monde en tant que réalisateur pour le projet «6 milliards d’autres» de Yann Arthus-Bertrand, il en a assuré la direction artistique lors de l’exposition au grand Palais à Paris. Il sort en 2016 un livre sur les communautés «Contes imaginaires autour du monde – World’s in the making» aux Editions Albin Michel, qui fait suite à sa série de portraits des ancêtres du monde entier «Les cabanes de nos grands-parents» et lui vaut le prix Méditerranée du livre d’art 2017. Commissionnée par Christine Cibert, son exposition personnelle «Arbres de Vie», qui se poursuivra jusqu’au 7 juin 2025, est le fruit de son séjour à El Mansoura, dans la région de Kesra où il est allé à la rencontres de ses habitants et de ses arbres millénaires entre caroubiers, oliviers et figuiers de Barbarie. «Nicolas Henry ne cesse de mettre en lumière des histoires de vie et de nature croisées sur sa route, ici et là. Après avoir photographié des acacias, des baobabs et des balanites au Tchad et au Sénégal, il expose pour la première fois en Tunisie sa nouvelle série intitulée «Arbres de Vie». Cet univers onirique, poétique, humaniste et écologique y est dévoilé», lit-on dans un texte présentateur de l’exposition. Hommes et femmes se sont prêtés au jeu de la mise en scène, embarqués dans une aventure créative inédite. Réunissant des objets de tous horizons qui ont servi de décors, ils ont contribué à la création d’installations théâtrales qui donnent l’illusion d’être des peintures. A découvrir.

« Jazz’it Festival » le nouveau rendez-vous du Jazz : Au bonheur des amateurs du genre !

L’idée de lancer ce festival répond à un engouement pour le jazz de plus en plus important en Tunisie malgré les rendez-vous live Jazz qui se font rares depuis quelques années. Le Jazz’it Festival sera ainsi l’occasion de renouer avec les nombreux mélomanes et amateurs de jazz.

La Presse — Un nouveau festival de jazz va voir le jour à la fin de ce mois à Tunis. Baptisé «Jazz’it Festival», il est organisé par «Jazz’it Records», premier label de jazz en Tunisie lancé officiellement en 2020. Prévu du  29 mai au 1er juin 2025 au Théâtre des jeunes créateurs de la Cité de la culture Chedli Klibi, l’événement promet du jazz de haut niveau, comme l’indique le musicien et fondateur du label Malek Lakhoua.

Il sera question de faire rencontrer de grandes figures internationales et nationales reconnues, ainsi que des révélations de la scène jazz tunisienne.

«Au programme deux concerts par jour et des aftershows avec la crème du jazz international, à savoir le guitariste américain Mark Whitfield, le saxophoniste canadien Seamus Blake, le pianiste suisse Moncef Genoud, le batteur français Mourad Benhammou et j’en passe et des meilleurs. Il y aura aussi des masterclass, des conférences et des expositions», annonce encore Malek Lakhoua qui, pour cette première édition, s’est entouré d’amis musiciens et partenaires, de quoi bien lancer ce nouveau projet.

Et d’ajouter que l’idée de lancer ce festival répond à un engouement pour le jazz de plus en plus important en Tunisie malgré les rendez-vous live Jazz qui se font rares depuis quelques années. Le Jazz’it Festival sera ainsi l’occasion de renouer avec les nombreux mélomanes et amateurs de jazz. 

L’ouverture sera signée en première partie (de 19h30 à 20h30) par le saxophoniste soprano belge Pietro Vaiana et sa «Camera Obscura», qui est une métaphore musicale de l’image inversée du monde qui nous entoure.

En deuxième partie, la scène sera cédée (de 21h30 à 22h45) à Moncef Genoud Trio en compagnie du Canadien Seamus Blake.

La deuxième soirée sera assurée par le pianiste et compositeur américain Kyle Schafer qui présentera son album «Tunisian vibes», une exploration jazz du patrimoine musical tunisien et algérien.

Prendra ensuite le relais le batteur franco-algérien Mourad Benhammou & His Soulful Drums.

La troisième soirée sera dédiée à la guitare jazz et sera 100% tunisienne dans sa première partie avec la participation de l’unique Faouzi Chekili et Hedi Fahem. La deuxième partie sera assurée par l’Américain Mark Whitfield qui rendra hommage au grand guitariste de jazz Wes Montgomery.

Le 1er juin sera consacré aux révélations de la scène jazz tunisienne.

Jazz’it Festival a également programmé, toujours à la Cité de la culture de Tunis, des rencontres au format « Jazz’it Workshop » pour les musiciens tunisiens avec les têtes d’affiche programmées dans le cadre du festival. Autant d’occasions privilégiées pour partager les subtilités et les techniques instrumentales de ces artistes jazz.

Au menu également des concerts et des workshops à travers les soirées Jazz’it Clubs avec des jam-sessions et d’afters-concerts organisés dans un club de la capitale.

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