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Tunisie : les institutions de microfinance face aux obstacles du refinancement et à la digitalisation

« Bien que les institutions de micro-finances en Tunisie aient développé des mécanismes de financement adaptés aux populations vulnérables, l’accès aux crédits reste limité. Les taux d’intérêt élevés et les conditions de financement souvent jugées contraignantes peuvent constituer un frein pour certains emprunteurs », c’est ce qui ressort d’une note publiée, récemment, par l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs sur « Le secteur de la micro-finance en Tunisie : état des lieux et perspectives ».
L’intermédiaire en bourse explique ” qu’avec seulement 218 agences pour les Institutions de Micro-Finances Sociétés Anonymes (IMF-SA) en 2023, les zones rurales restent sous-desservies.
En fait, étant donné l’interdiction pour les IMF de collecter les dépôts et d’accéder au refinancement de la Banque Centrale, elles rencontrent des difficultés pour se refinancer à faible coût, ce qui impacte leurs capacités à offrir des crédits à des conditions favorables.
Il convient de noter que les IMF-SA n’ont accès qu’aux refinancements commerciaux des banques locales ou à des fonds internationaux gérés par des structures d’investissement en microfinance, qui proposent leurs lignes à des taux relativement élevés, et ce, contrairement aux Associations de Microcrédits (AMC), qui se refinancent par l’intermédiaire de la BTS à des taux préférentiels et dans des conditions relativement favorables. Pour surmonter ces difficultés, les IMF-SA se tournent de plus en plus vers le marché obligataire domestique.
« Sur les deux dernières années, elles ont confirmé leur appétit croissant pour les émissions obligataires devenant un émetteur récurrent avec des émissions de 116 millions de dinars -MD (soit 15 % du total des émissions du marché obligataire corporate) en 2023 et de 123 MD (soit 27 % des émissions globales du marché obligataire privé) en 2024.
Partant, Tunisie Valeurs considère que « le développement d’un système de refinancement des IMF à la fois globalement efficace et efficient repose avant tout sur une harmonisation des conditions de refinancement, afin de faciliter l’accès des IMF à des sources de financement adaptées et durables, capables de soutenir leur croissance ».
C’est ainsi qu’il recommande de mettre en place des mécanismes pour inciter les banques locales à refinancer les IMF (à travers par exemple des fonds de garantie) ou pour permettre aux IMF d’attirer des financements étrangers, qui, en plus du capital, apportent également une exposition aux bonnes pratiques et une certaine certification qualité (tel que le fonds de contrepartie, ).
Il propose, aussi, d’orienter l’épargne locale vers la microfinance, via la création de SICAR ou autres fonds spécialisés dans le financement de la microfinance.
L’intermédiaire en bourse préconise, en outre, la refonte du cadre réglementaire de la microfinance, afin « d’envisager le refinancement des IMF directement par l’épargne collectée, à l’image des banques ».
Dans ce cadre, il réitère que « les perspectives de développement de la microfinance en Tunisie sont prometteuses », estimant que « le secteur pourrait profiter de l’intégration de la microfinance comme outil dans la stratégie économique nationale afin de promouvoir l’inclusion financière ».
Et d’ajouter que « le secteur pourrait également bénéficier de l’intégration de nouvelles technologies, telles que la banque mobile et les plateformes de financement participatif (crowdfunding), qui pourraient améliorer l’accès aux services financiers, en particulier dans les zones rurales ».
« D’ailleurs, la tendance actuelle n’est plus pour l’ouverture de nouvelles agences, mais plutôt pour la digitalisation pour drainer la croissance », a-t-il noté, rappelant que « les IMF sont présentes dans les régions défavorisées aussi bien à travers des agences physiques que des guichets mobiles ».
  En Tunisie, la microfinance joue un rôle essentiel dans le soutien à l’entrepreneuriat, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté. Les IMF propose des services de microcrédit afin de financer des activités génératrices de revenus et d’améliorer les conditions de vie, ainsi que des services de formation ou d’accompagnement.
Sur la période 2021-2024, l’encours de crédits n’a cessé de croître avec une moyenne de 16,2% par an, atteignant 2295,2 MD à fin 2024. Le secteur a attiré 627 362 emprunteurs actifs à la même date.

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Le Togo abrite une conférence sur la dette africaine

Les pays africains, sous la houlette de l’Union africaine, se réunissent à Lomé au Togo, en conférence. Et ce, pour discuter d’une éventuelle une position commune à adopter face aux créanciers du continent.

Pour ce faire, les pays qui y seront représentés dans la capitale togolaise, les 12, 13 et 14 mai 2025, vont devoir répondre à cette question : « Comment enrayer la crise de la dette en Afrique? » C’est en tout cas ce que rapporte RFI. « Au Togo, les dirigeants du continent chercheront aussi à converger vers une position commune sur la réforme des institutions financières internationales ». Vont-ils pouvoir le faire? C’est la vraie question.

Plus facile à dire qu’à faire. Les dirigeants africains ont rarement su adopter une position commune. Mais cette fois, compte tenu de l’énormité de leur dette et du poids qu’elle représente pour leur économie, ils pourraient s’entendre. Il y va de leur avenir.

Il faut dire qu’avec leurs homologues du Sud, «… ils appellent depuis longtemps à une réforme du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Notamment pour les rendre plus représentatifs et pour avoir davantage leur mot à dire sur les critères imposés aux emprunteurs », comme le rappelle la radio française.

Il y a une raison à cela : « Le moment est d’autant plus important que la crise de la dette s’aggrave ces dernières années. La dette extérieure des pays du continent a en effet été multipliée par cinq entre 2010 et 2020 et, d’après le FMI et la Banque mondiale, 25 États africains sont désormais en situation de détresse liée à leur dette ou sont à haut risque de surendettement. Ce chiffre a plus que doublé en l’espace d’une dizaine d’années, notamment à cause de la crise du Covid-19, écrit RFI.

Selon les experts de la finance, les pays africains ont du mal à obtenir des taux d’intérêts raisonnables. Par conséquent, « la  plupart d’entre eux se retrouvent ainsi contraints de payer plus pour rembourser les intérêts de leur dette que pour assurer leurs services de santé ». Ce qui se fait aux dépens de l’investissement dans d’autres domaines importants que sont l’éducation, les infrastructures, etc.

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L’UBCI devient la première banque tunisienne à rejoindre le programme Trade Finance de Proparco

Proparco renforce son engagement en faveur du commerce international en Afrique du Nord en intégrant l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI), dans son programme Trade Finance en tant que banque émettrice.

 L’UBCI élargit son offre pour sa clientèle et vient renforcer le dispositif de ses lignes de contrepartie auprès de ses correspondants bancaires à l’international, permettant ainsi de soutenir le développement de la croissance économique des opérateurs tunisiens.

Le 12 mai 2025 à Tunis, Proparco et l’UBCI ont signé un accord portant sur une ligne de garantie de Trade Finance d’un montant de 30 millions d’euros. Cette cérémonie de signature, organisée en présence de Madame l’Ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, vient renforcer un partenariat de longue date entre les deux institutions.

Cette opération contribuera à sécuriser les transactions et les échanges à l’international des entreprises tunisiennes, favorisant ainsi la création de valeur ajoutée et soutenant la croissance économique du pays.

Dans un contexte de financements contraints, l’UBCI occupe une position clé en Tunisie dans le domaine du Trade Finance. Son intégration au réseau de Proparco renforcera ses capacités d’appui aux grandes entreprises, des PME et des TPME tunisiennes, en leur offrant les outils nécessaires pour sécuriser leurs opérations à l’international, en particulier dans des secteurs stratégiques tels que l’agroalimentaire, l’industrie ou la distribution.

« En rejoignant le programme de Trade Finance de Proparco, l’UBCI réaffirme son engagement en faveur du soutien à l’économie et à l’internationalisation des entreprises tunisiennes. Ce partenariat stratégique nous permettra de mieux accompagner nos clients dans leurs besoins en financement du commerce extérieur, et de renforcer ainsi notre rôle en tant qu’acteur clé du développement économique durable en Tunisie » a ajouté Mohamed Koubaa, Directeur Général de l’UBCI.

« Proparco se réjouit d’étendre le partenariat historique qu’elle entretient avec UBCI en Tunisie, première banque du pays à rejoindre le programme Trade finance de Proparco. Il bénéficiera aux entreprises locales qui pourront importer des biens indispensables à la création de valeur ajoutée, afin de mieux répondre au besoin du tissu économique local et de ses PME » a ajouté Frédérique Masi, Directrice régionale pour l’Afrique du Nord chez Proparco.

À propos de Proparco

Proparco, filiale du groupe Agence française de développement, agit depuis plus de 45 ans aux côtés des acteurs privés au service d’un monde plus juste et plus durable. Dotée d’un réseau international de 23 implantations locales, Proparco est au plus proche de ses partenaires pour construire les solutions durables en réponse aux enjeux environnementaux et sociaux en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique latine. Proparco dispose d’une expertise sectorielle, d’une gamme d’outils financiers diversifiée et adaptée aux différents stades de développement de l’entreprise notamment avec sa filiale Digital Africa et d’une offre d’accompagnement technique Propulse, pour démultiplier les impacts et la performance de ses partenaires. Avec sa nouvelle stratégie 2023-2027 « Agir ensemble pour plus d’impacts », Proparco explore, renforce et amplifie ses modes d’intervention avec ses partenaires.

 Pour en savoir plus : https://www.proparco.fr/fr/strategie.

Plus d’informations : http://www.proparco.fr | @Proparco | LinkedIn

A propos de l’UBCI

Née en 1961, l’UBCI dispose aujourd’hui d’un réseau de 102 Agences et 117 GABs opérant au cœur même des principaux centres économiques de la Tunisie. L’UBCI offre une large gamme de produits et de services à l’attention de sa Clientèle de Particuliers et de Professionnels couvrant leurs différents univers de besoins en matière de banque au quotidien, de financement de projets, de bancassurance et de gestion patrimoniale. Au service également de ses Clients Entreprises et Institutionnels, l’UBCI se démarque notamment par le biais de ses équipes spécialisées dans les domaines du cash management, des activités de marchés, de la banque d’affaires, du commerce international, de l’ingénierie financière, du leasing et du factoring. Certifiée ISO 9001 pour ses activités à l’International depuis 2002 et pour ses activités monétiques depuis 2012. L’UBCI est aussi la première banque en Tunisie ayant obtenu en 2022 le label engagé RSE décerné par AFNOR Certification grâce à sa démarche RSE ancrée depuis 2012.

Pour plus d’information : www.ubci.tn

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BNA Assurances : une année 2024 marquée par une croissance modérée et un bénéfice en forte hausse

BNA Assurances, anciennement AMI Assurances, a publié ses états financiers arrêtés au 31 décembre 2024. Et ce, en vue de leur présentation à l’Assemblée Générale Ordinaire du 23 mai 2025. L’exercice 2024 se caractérise par une progression de l’activité et une amélioration significative de la rentabilité.

Le chiffre d’affaires de BNA Assurances s’établit à 174,1 millions de dinars (MDT), en hausse de 3,8 % par rapport à 2023 (167,7 MDT). Cette croissance s’explique principalement par l’augmentation de la part de l’assurance Vie, qui passe de 13 % à 15,8 %. Tandis que la part de l’assurance Auto recule de 79,2 % à 75,8 %.  La branche Groupe connaît également une légère progression, passant de 4 % à 4,4 %.

Par ailleurs, les sinistres décaissés, incluant les frais de gestion directs, restent stables à 102,5 millions de dinars; contre 102,6 millions en 2023. Cette quasi-stabilité résulte d’une baisse des sinistres dans la branche Automobile (-2,5 millions de dinars). Laquelle se compense par une hausse des sinistres Vie (+2,7 millions de dinars).

En outre, les placements nets de la compagnie atteignent 497,4 millions de dinars. Soit une progression de 4,5 % par rapport à l’année précédente (476 MDT). Les revenus générés par ces placements augmentent de 10,4 %, s’élevant à 28,6 millions de dinars contre 25,9 millions en 2023.

Quant au résultat net, il connaît une forte amélioration, presque doublé, passant de 8,5 millions de dinars en 2023 à 16,3 millions en 2024. Témoignant ainsi d’une meilleure maîtrise des coûts et d’une performance globale renforcée.

Sur le plan financier, la structure de BNA Assurances se consolide avec un total d’actifs de 657,2 millions de dinars (contre 617,2 millions de dinars en 2023). Les capitaux propres sont en hausse à 100,9 millions (contre 84,6 millions). Et les provisions techniques brutes en augmentation de 488,8 millions de dinars (contre 482 millions de dinars).

En conclusion, BNA Assurances affiche en 2024 une croissance maîtrisée de son chiffre d’affaires. Mais aussi une stabilité dans la gestion des sinistres. De même qu’une performance financière solide et un résultat net en nette progression. Elle confirme donc sa dynamique de développement et sa solidité financière.

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Microfinance en Tunisie : croissance solide mais accès au crédit encore restreint

Malgré une croissance soutenue du secteur de la microfinance en Tunisie, avec un encours de crédits atteignant 2 295,2 millions de dinars à fin 2024 et plus de 627 000 emprunteurs actifs, l’accès aux financements demeure restreint pour de nombreuses populations vulnérables. En cause : des taux d’intérêt jugés élevés et des conditions de financement contraignantes, selon une récente note publiée par l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs.

Les Institutions de Micro-Finance Sociétés Anonymes (IMF-SA) peinent à élargir leur couverture, notamment en zones rurales, où seules 218 agences étaient recensées en 2023. Le modèle économique des IMF-SA est fragilisé par leur incapacité à collecter des dépôts ou à bénéficier du refinancement de la Banque Centrale, contrairement aux Associations de Microcrédits (AMC) qui, elles, profitent de conditions préférentielles via la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS).

Confrontées à des coûts de refinancement élevés auprès de banques locales ou de fonds internationaux, les IMF-SA se tournent de plus en plus vers le marché obligataire. En 2023 et 2024, elles ont levé respectivement 116 et 123 millions de dinars, représentant une part croissante des émissions obligataires du secteur privé.

Pour assurer une croissance durable du secteur, Tunisie Valeurs recommande :

  • L’harmonisation des conditions de refinancement entre IMF-SA et AMC,

  • La mise en place de fonds de garantie incitant les banques à refinancer les IMF,

  • L’ouverture aux financements étrangers, porteurs de capital et de bonnes pratiques,

  • L’orientation de l’épargne locale vers la microfinance via la création de SICAR ou de fonds spécialisés,

  • Une réforme du cadre réglementaire permettant aux IMF de collecter l’épargne, à l’image des banques traditionnelles.

La note souligne aussi le potentiel de la digitalisation, jugée plus stratégique que l’ouverture d’agences physiques. L’usage de la banque mobile et du crowdfunding est vu comme un levier essentiel pour renforcer l’inclusion financière, en particulier dans les zones reculées.

Enfin, Tunisie Valeurs estime que l’intégration de la microfinance dans la stratégie économique nationale renforcerait son rôle dans la lutte contre la pauvreté, la création d’emplois et le soutien à l’entrepreneuriat.

Avec TAP

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Tunisie Valeurs alerte sur les obstacles au refinancement des IMF en Tunisie

Malgré les efforts déployés par les institutions de microfinance en Tunisie pour mettre en place des mécanismes de financement adaptés aux populations vulnérables, l’accès au crédit demeure restreint. Les taux d’intérêt élevés ainsi que des conditions de financement souvent perçues comme contraignantes freinent encore de nombreux emprunteurs. C’est ce qui ressort d’une récente note publiée par l’intermédiaire en Bourse Tunisie Valeurs, intitulée «Le secteur de la microfinance en Tunisie: état des lieux et perspectives».

Tunisie Valeurs souligne qu’en 2023, les institutions de microfinance constituées en sociétés anonymes (IMF-SA) ne comptaient que 218 agences, laissant ainsi les zones rurales insuffisamment couvertes.

Par ailleurs, du fait de l’interdiction qui leur est faite de collecter les dépôts et de recourir au refinancement auprès de la Banque centrale, ces institutions rencontrent des difficultés à accéder à des sources de financement à faible coût. Cette contrainte limite leurs capacités à proposer des crédits à des conditions avantageuses.

Contrairement aux associations de microcrédit (AMC), qui bénéficient de refinancements préférentiels via la Banque tunisienne de solidarité (BTS), les IMF-SA doivent se tourner vers des refinancements commerciaux auprès des banques locales ou vers des fonds internationaux spécialisés dans la microfinance, souvent à des taux élevés. Pour pallier ces contraintes, les IMF-SA intensifient leur recours au marché obligataire domestique.

Au cours des deux dernières années, elles se sont imposées comme des émetteurs récurrents, avec des levées de fonds atteignant 116 millions de dinars en 2023 (15% du marché obligataire corporate) et 123 millions de dinars en 2024 (soit 27% des émissions obligataires privées).

Dans cette perspective, Tunisie Valeurs estime que le développement d’un système de refinancement efficace et pérenne pour les IMF passe par une harmonisation des conditions de financement. Cela permettrait de garantir un accès plus large à des ressources adaptées et soutenables, propices à la croissance du secteur.

L’intermédiaire en Bourse recommande ainsi la mise en place de mécanismes incitatifs pour pousser les banques locales à refinancer les IMF, par exemple à travers des fonds de garantie, ou encore l’ouverture à des financements étrangers, porteurs de capital, de bonnes pratiques et d’exigences de qualité.

Tunisie Valeurs propose également de rediriger l’épargne locale vers le secteur de la microfinance via la création de Sicar ou de fonds spécialisés, et elle appelle à une refonte du cadre réglementaire afin de permettre, à terme, le refinancement direct des IMF via l’épargne collectée, à l’image des banques.

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Allemagne : La nouvelle direction hérite d’une conjoncture économique défavorable

Après la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne a longtemps incarné la puissance économique de l’Europe. Toutefois, au cours des deux dernières décennies, des vents contraires fondamentaux ont commencé à s’accumuler : des tendances démographiques défavorables, une réglementation et une fiscalité excessives, ainsi qu’un retard dans la modernisation des secteurs clés face à l’ère numérique et à un paysage mondial en mutation rapide. En conséquence, l’économie allemande a sous-performé, avec un PIB réel qui est resté inchangé au cours des cinq dernières années — une évolution peu flatteuse comparée à la croissance de 12,2 % aux États-Unis ou même à celle de 5 % dans le reste de la zone euro sur la même période.

QNB REVUE ECONOMIQUE - G1L’arrivée au pouvoir du Chancelier Friedrich Merz pourrait marquer un tournant en matière de politique économique et de performance. Pendant des décennies, l’Allemagne s’est consacrée à la rigueur budgétaire et à l’austérité. En revanche, le nouveau gouvernement arrive avec un vaste plan de relance budgétaire qui pourrait atteindre 1 000 milliards d’euros, incluant des investissements dans les infrastructures et la défense, ainsi que des projets de réformes fiscales et du marché du travail.

Ce programme économique constitue un changement de paradigme par rapport au conservatisme budgétaire traditionnel de l’Allemagne et devrait stimuler la croissance à moyen terme. Toutefois, la nouvelle administration hérite de défis majeurs qui exigent des réformes profondes pour relancer durablement une économie stagnante. Cet article explore trois facteurs clés qui illustrent ces défis et étayent notre analyse.

Premièrement : Des défis structurels majeurs qui sapent la compétitivité et la productivité

Le Rapport mondial sur la compétitivité offre une évaluation utile de cette dimension. Il y a dix ans à peine, l’Allemagne occupait le 6e rang mondial ; elle est aujourd’hui tombée à la 24e place, en raison des lourdeurs réglementaires, d’une fiscalité contraignante, de lois rigides sur l’emploi et d’une complexité administrative excessive.

La bureaucratie coûte jusqu’à 146 milliards d’euros par an à l’économie allemande. La perte de compétitivité se reflète clairement dans les statistiques de productivité : depuis 2017, la production par travailleur a chuté de 2,5 %. Les chefs d’entreprise dénoncent une administration tentaculaire et une transition numérique trop lente. Ce ralentissement nuit particulièrement aux start-ups, pour lesquelles les retards administratifs peuvent décider du succès ou de l’échec d’un projet. Par conséquent, de plus en plus d’entreprises transfèrent leurs activités vers d’autres pays européens comme les Pays-Bas, la Suède, le Portugal ou la Pologne. Ces problèmes structurels continueront donc à freiner la croissance, et devront être traités par des mesures allant au-delà d’un simple stimulus fiscal.

Deuxièmement : La modernisation des infrastructures, un impératif pour la croissance future

Si l’Allemagne veut relancer sa croissance économique, elle doit impérativement moderniser ses infrastructures vieillissantes. Sa politique budgétaire ultra-conservatrice a conduit à une sous-finance chronique dans des domaines clés. En 2023-2024, l’investissement public représentait en moyenne 2,8 % du PIB, contre 4,3 % en France.

Faute d’investissements suffisants, les infrastructures de transport et d’énergie vieillissent, et les technologies numériques restent à la traîne, ce qui freine la croissance à long terme. Il est donc crucial de procéder à des mises à niveau massives. Dans le passé, les délais de planification et de passation de marchés ont souvent excédé ceux de la construction elle-même. En 2023, 76 milliards d’euros de ressources budgétaires sont restés inutilisés, en raison d’obstacles administratifs et réglementaires. La modernisation des infrastructures doit ainsi figurer en tête des priorités du nouveau gouvernement.

Par ailleurs, une réforme visant à réduire l’impôt sur les sociétés ne serait appliquée que progressivement, à partir de 2028.

Troisièmement : L’industrie manufacturière poursuit sa dégradation, pesant sur la croissance globale

Secteur clé de l’économie allemande, l’industrie manufacturière traverse une période prolongée de déclin, affectant la croissance générale. Entre 2000 et le pic de 2017, la composante industrielle du PIB réel augmentait de 1,9 % par an. Depuis, cette dynamique s’est brusquement inversée, sous l’effet de nombreux chocs : tensions commerciales mondiales, ralentissement de l’économie mondiale, pandémie de Covid, crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, et déclin du secteur automobile.

Depuis son pic en 2017, la production industrielle allemande a reculé de 18 %. En 2025, les nouvelles guerres commerciales lancées par l’administration Trump, conjuguées à l’incertitude géopolitique élevée, exerceront une pression supplémentaire sur les industries tournées vers l’exportation. Même si le secteur manufacturier devrait bénéficier des investissements dans les infrastructures et la défense, le nouveau gouvernement devra assurer un environnement plus stable pour compenser ces vents contraires majeurs.

QNB REVUE ECONOMIQUE - G2En conclusion, Le gouvernement hérite d’un lourd passif qui pèse sur les perspectives de croissance. Le changement de paradigme en matière de politique budgétaire devrait permettre une mise à niveau essentielle des infrastructures et amorcer une reprise, stimulant ainsi la croissance à moyen terme. Toutefois, des réformes structurelles plus profondes seront nécessaires pour garantir une relance durable de l’économie allemande..

(SOURCE : REVUE ECONOMIQUE | QNB)

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Olli Rehn : La BCE baissera ses taux d’intérêt si la déflation se confirme

Si la BCE confirme ses prévisions de perspectives déflationnistes, elle devrait réduire son taux d’intérêt le mois prochain, selon Olli Rehn, membre du Conseil des gouverneurs, principal organe de décision de la BCE.

S’exprimant vendredi 9 mai à Helsinki, en Finlande, le gouverneur de la Banque centrale finlandaise, Olli Rehn, s’est dit ouvert à une réduction de huit mois à un moment où les tarifs douaniers américains présentent aux décideurs politiques une « incertitude extraordinaire ».

« Dans ce contexte de déflation continue et d’affaiblissement de la croissance, si cela doit être confirmé dans nos prévisions de juin, alors à mon avis, pour atteindre notre objectif d’une inflation symétrique de 2% à moyen terme, la bonne réponse de politique monétaire est de baisser les taux d’intérêt », a déclaré M. Rehn.

Alors que les marchés misent sur deux à trois baisses supplémentaires des coûts d’emprunt cette année, les décideurs politiques ont été plus hésitants à s’engager. Avant de clarifier son point de vue sur les perspectives, Rehn a réitéré la position de la BCE selon laquelle « le Conseil des gouverneurs conserve une totale liberté d’action en matière de politique monétaire ».

« Nous dépendons des données et prenons des décisions à chaque réunion », a-t-il souligné. « Je ne dis rien de plus à ce stade car je veux d’abord voir les données avant de prendre une décision ».

En mars, la BCE prévoyait une croissance de 0,9% cette année, suivie de 1,2% et 1,3% en 2026 et 2027. En avril, l’économiste en chef Philip Lane a affirmé à Bloomberg que les tensions commerciales avaient assombri les perspectives, mais qu’il était « important de dire qu’il s’agit d’une dégradation à un peu moins » alors que l’économie continue de croître.

Depuis lors, l’économie a fait preuve d’une résilience inattendue, avec une croissance de 0,4% au premier trimestre, soit le double du gain de la période précédente. Une estimation révisée sera publiée durant la semaine du 12 mai.

« Les données récentes ont montré des signes de reprise dans la zone euro, mais les perspectives restent assombries par une incertitude extrême due à la guerre commerciale du président Trump », a souligné Rehn. « Nous ajusterons nos taux d’intérêt pour ramener l’inflation à 2% à moyen terme, exactement comme notre stratégie nous l’indique ».

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Le marché a clôturé la séance de vendredi 9 mai, dans le rouge (-0,4 % )

Le marché a clôturé la séance dans le rouge. L’indice référence s’est rétracté de -0,4 % à 11 313 points, dans un volume de 7,3 MDt.

Sans faire l’objet de transactions, le titre CELLCOM a chapeauté le palmarès de la séance. L’action de la société a progressé de 4,4 % à 1,910 Dt.

Le titre BH LEASING est reparti à la hausse. L’action du leaseur s’est offert un gain de 4,2 % à 4,740 Dt. La valeur a drainé un flux dérisoire de 3 mille dinars.

Victime d’un courant vendeur, le titre TELNET HOLDING s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action de la société a perdu -3,0 % à 6,890 Dt dans un volume de 97 mille dinars sur la séance.

Le titre TAWASOL GROUP HOLDING a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action du holding a reculé de -2,7 % à 0,710 Dt, en amassant un flux de 10 mille dinars.

POULINA GROUP HOLDING a été le titre le plus échangé de la séance. L’action de la société s’est bonifiée de 0,7 % à 15,100 Dt.

La valeur a alimenté le marché avec des capitaux de 838 mille dinars, soit 11% du volume de la Cote.

Avec TAP

 

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Le marché préserve sa dynamique haussière, terminant la semaine écoulée sur une embellie de 0,8 %

Le marché préserve sa dynamique haussière, terminant la semaine écoulée sur une embellie de 0,8 % à 11313 points. L’indice vedette porte ainsi sa performance annuelle à +13,7 %.

La semaine écoulée a connu une accélération relative du rythme des échanges comparativement à la semaine du 2 mai 2025. Une somme de 35 MDt a été transigée sur la Cote. Notons, la réalisation d’une transaction de bloc sur le titre PGH (un montant de 1 MDt).-

Analyse des valeurs :

Le titre AETECH s’est offert la meilleure performance de la semaine. Sans faire l’objet de transactions, l’action s’est appréciée de 11,5 % sur la semaine à 0,290 Dt.

▪Le titre UNIMED a affiché un beau parcours sur la semaine. L’action du fleuron national des produits stériles s’est bonifiée de 7,4 % sur la semaine à 7,700 Dt. La valeur a animé le marché avec des échanges de 869 mille dinars.

Le titre SOMOCER s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du producteur des carreaux en céramiques a perdu –8,2 % à 0,670 Dt, en brassant un flux global de 275 mille dinars.

Mal orienté, le titre EURO-CYCLES a reculé de –3,4 % à 13,510 Dt. La valeur a été transigée à hauteur de 233 mille dinars sur la semaine.

Le marché préserve sa dynamique haussière, terminant la semaine écoulée sur une embellie de 0,8 % à 11313 points. L’indice vedette porte ainsi sa performance annuelle à +13,7 %.

La semaine écoulée a connu une accélération relative du rythme des échanges comparativement à la semaine du 2 mai 2025. Une somme de 35 MDt a été transigée sur la Cote. Notons, la réalisation d’une transaction de bloc sur le titre PGH (un montant de 1 MDt).

Les nouvelles du marché :

  • POULINA GROUP HOLDING : communiqué

Poulina Group Holding (PGH) informe le public qu’elle a émis une Offre Non Engageante en vue d’acquérir un bloc d’actions, détenu par Olea Holding, représentant 45,5 % du capital de JM Holding, principal actionnaire de la Société d’Articles Hygiéniques (SAH). PGH et Olea Holding ont signé un Term Sheet non engageant et non exclusif.

La finalisation de cette opération demeure soumise à l’approbation finale des instances internes des parties concernées, la réalisation satisfaisante des audits d’acquisition, la signature des documents contractuels usuels, outre l’obtention des autorisations réglementaires et administratives requises.

Poulina Group Holding (PGH) s’engage à informer le public et ses actionnaires de toute évolution relative à cette opération

  • SOTETEL : communiqué

La SOTETEL porte à la connaissance du public et de ses actionnaires que le Conseil d’Administration de la société réuni en date du 25 avril 2025 a arrêté les états financiers relatifs à l’exercice 2024.

Lesdits états financiers font apparaître des capitaux propres de 33,1 MDt y compris un résultat net bénéficiaire de l’exercice, s’élevant à 4,1 MDt (en hausse de 5,8 % par rapport à 2023). Le Conseil d’Administration a décidé de proposer à la prochaine Assemblée Générale Ordinaire la distribution d’un dividende de 0,500 dinars par action (stable par rapport à l’exercice 2023).

Avec TAP

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Bourse : Le Tunindex clôture la semaine dans le vert (+0,8%)

Le marché boursier préserve sa dynamique haussière, terminant la semaine du 5 au 9 mai 2025, sur une embellie de 0,8 % à 11313 points, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

L’indice vedette porte ainsi sa performance annuelle à +13,7 %. La semaine écoulée a connu une accélération relative du rythme des échanges comparativement à la semaine du 2 mai 2025.

Une somme de 35 MD a été transigée sur la Cote. Notons, la réalisation d’une transaction de bloc sur le titre PGH (un montant de 1 MD).

La tendance du marché :

Le titre AETECH s’est offert la meilleure performance de la semaine. Sans faire l’objet de transactions, l’action s’est appréciée de 11,5% sur la semaine à 0,290 D.

Le titre UNIMED a affiché un beau parcours sur la semaine. L’action du fleuron national des produits stériles s’est bonifiée de 7,4 % sur la semaine à 7,700 D. La valeur a animé le marché avec des échanges de 869 mille dinars.

Le titre SOMOCER s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du producteur des carreaux en céramiques a perdu 8,2 % à 0,670 D, en brassant un flux global de 275 mille dinars.

Mal orienté, le titre EURO-CYCLES a reculé de 3,4 % à 13,510 D. La valeur a été transigée à hauteur de 233 mille dinars sur la semaine.

Avec TAP

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Placements de Tunisie SICAF versera 3 dinars de dividende par action

La Société Placements de Tunisie SICAF a annoncé, à l’issue de son Assemblée générale ordinaire, tenue le 8 mai 2025, la distribution d’un dividende de 3,000 dinars par action au titre de l’exercice 2024.

La date de détachement a été fixée au 14 mai 2025. Le règlement des dividendes interviendra via Tunisie Clearing pour les titres déposés, et sera effectué par les intermédiaires en Bourse ainsi que les teneurs de comptes dépositaires.

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Un bénéfice de 13,9 MDT en 2024 pour la SOTUVER

La SOTUVER a dégagé un bénéfice de 13,9 millions de dinars (MDT) au terme de l’exercice 2024; contre 38,2 MDT l’année précédente.

L’année 2024 a été principalement marquée par la baisse des revenus de l’entreprise SOTUVER. Et ce, avec un chiffre d’affaires, au 31 décembre 2024, de 100,8 MDT contre 166 MDT au 31 décembre 2023. Soit une régression de 39 %. Cette baisse s’explique par l’arrêt du four 2 pour une période de quatre mois (d’avril à juillet 2024), suite à la révision programmée.

Les indicateurs d’activité au quatrième trimestre de 2024 du spécialiste de l’emballage en verre montrent que la valeur de la production a totalisé 116 millions de dinars; contre 175 millions de dinars en 2023. Ce qui correspond à une baisse de 34 %.

En outre, la SOTUVER réalise un résultat d’exploitation de 23,6 MDT en 2024; contre près de 45 MDT l’année précédente. C’est-à-dire un repli de près de 47 %.

Parallèlement, les charges financières nettes ont augmenté, passant de 10,1 à 13,6 MDT, en raison de l’augmentation des intérêts des emprunts et de ceux des opérations de financements.

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Le Bitcoin franchit la barre des 100 000 dollars pour la première fois depuis février

Les données de Binance ont montré jeudi 8 mai que le prix du Bitcoin a augmenté de 3,01 % au cours de la séance de négociation, atteignant 100 710 dollars, suite à l’annonce d’un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni sur les droits de douane.

La plus grande crypto-monnaie du monde, le Bitcoin, a poursuivi ses forts gains de la session précédente, soutenue par des nouvelles positives concernant le début des négociations commerciales entre Washington et d’autres pays sur les tarifs douaniers.

Le Bitcoin avait atteint un niveau record de 109 241 $ le 20 janvier, alimenté par l’optimisme concernant le soutien de Trump aux crypto-monnaies. Cependant, avec l’annonce par ce dernier des tarifs douaniers, le prix du Bitcoin a chuté de près de 32 % par rapport à son plus haut historique, à moins de 75 000 dollars début avril.

Le Dr Mohamed Abdel-Mottaleb, associé directeur de X-pay, a déclaré que la raison de la hausse des crypto-monnaies, et du Bitcoin en particulier, est la clarté entourant les tarifs imposés par les États-Unis sur leurs importations et l’annonce du début d’un dialogue entre Washington et Pékin, qui rassure les marchés et réduit le risque de hausse de l’inflation.

Il a ajouté que les facteurs à l’origine de la montée en puissance des crypto-monnaies sont tous liés à l’économie. Tout en soulignant l’intérêt institutionnel important pour le marché des crypto-monnaies depuis le début de 2024. Cela était dû à la présence d’ETF, ainsi qu’à certains changements dans la législation comptable aux États-Unis, permettant aux entreprises d’inclure les crypto-monnaies dans leurs livres et bilans.

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Tunisie : les avoirs en devises atteignent 22,9 milliards de dinars, équivalents à 99 jours d’importation

Les avoirs nets en devises se sont établis au niveau de 22,9 milliards de dinars, l’équivalent de 99 jours d’importation, à la date du 8 mai 2025.

D’après les indicateurs monétaires et financiers, publiés par la Banque Centrale de Tunisie (BCT), les avoirs en devises ont régressé de 3%, par rapport à la même période de l’année dernière.

Les statistiques de l’Institut d’Emission ont fait état, aussi, de la hausse des revenus du travail de 8%, passant de 2,4 milliards de dinars, à fin avril 2024, à 2,6 milliards de dinars, à fin avril 2025.

De même, les recettes touristiques ont enregistré une augmentation de 6,7%, pour s’établir à 1,9 milliard de dinars, durant les quatre premiers mois de l’année 2025.

Pour ce qui est des services de la dette extérieure, ils se sont maintenus inchangés au niveau de 6,6 milliards de dinars, durant la période avril 2024- avril 2025.

S’agissant du total des transactions interbancaires, il a plus que doublé, passant de 1,5 milliard de dinars, le 8 mai 2024, à 3,1 milliards de dinars, actuellement.

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Tunisair : hausse de 6 % du trafic passagers entre octobre 2024 et mars 2025, portée par le marché européen

Le nombre de passagers transportés par la compagnie aérienne nationale « Tunisair » (toutes activités confondues) a enregistré, au cours de la période allant d’octobre 2024 à mars 2025, une hausse de 6% par rapport à la période d’octobre 2023 à mars 2024, atteignant ainsi, 1 185 890 passagers.

Le taux de remplissage a, également, connu une nette progression, atteignant 75,1%, contre 69,8%, par rapport à la période d’octobre 2023 à mars 2024, soit une amélioration de 5,4 points, indique la compagnie dans un communiqué publié vendredi.

S’agissant des performances par zone géographique, une croissance « remarquable » de +14% a été enregistrée par les passagers provenant d’Europe dont le nombre s’est élevé à 825 243 passagers.

Cette croissance est portée, principalement, par le marché français représentant 46% du trafic global.

Pour ce qui est de l’Afrique subsaharienne, une hausse de 1% du trafic passager a été enregistrée, avec 71 736 passagers. En ce qui concerne le Canada, une hausse modérée de 1% du trafic passager a été enregistrée.

S’agissant des performances du 4ᵉ trimestre de 2024, le trafic passager a enregistré une hausse de 16%, par rapport à la même période de 2023, surpassant la croissance annuelle de 6%. Le taux de remplissage a, aussi, connu une hausse de 5,5 points par rapport à la même période écoulée.

Idem pour les recettes provenant des passagers qui ont évolué de 12% par rapport au 4ᵉ trimestre de 2024.

Pour le mois d’avril 2025, la même tendance se poursuit. Les indicateurs sont en progression. Avec 224.115 passagers transportés, Tunisair a enregistré une croissance de 4% par rapport à avril 2024.

Le taux de remplissage a atteint 80%, soit une progression de 7 points par rapport à avril 2024.

Pour ce qui est des recettes provenant des passagers, elles ont connu une hausse de 2% par rapport à avril 2024. La compagnie Tunisair a fait savoir que sa charge carburant a baissé de 19% pour le trimestre 2025 par rapport au trimestre 2024.

Par ailleurs, son endettement a baissé de 18% suite aux remboursements de ses crédits en cours, tandis que la situation de sa liquidité s’est améliorée de 11%.

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Banques tunisiennes : entre héritage juridique et choc technologique

Alors que le paysage financier mondial se redessine à coups de technologies émergentes, les banques tunisiennes vinent, elles aussi, leur propre révolution discrète. Dans les coulisses du secteur bancaire, un rééquilibrage s’opère entre les instruments de paiement historiques et les nouvelles solutions digitales. C’est ce que révèle Mohamed Nakhili, professeur en droit bancaire, qui dresse le portrait d’un système en pleine mutation, oscillant entre résurgence des lettres de change et montée en puissance des moyens de paiement électroniques.

Ce qui semblait relégué au passé fait aujourd’hui un retour remarqué : la lettre de change, cet instrument classique de crédit à paiement différé, regagne du terrain. Invité récemment sur les ondes d’Express FM, Mohamed Nakhili a dévoilé une statistique révélatrice : les lettres de change ont connu une hausse de 3,6 % en un an, avec près de 15 000 documents quotidiens, principalement entre entreprises.

Cette résurgence ne relève pas d’un simple attachement à la tradition. Elle découle, selon l’expert, d’un durcissement législatif encadrant les chèques, désormais limités dans leur usage et interdits comme garanties. Confrontées à ces nouvelles contraintes, de nombreuses entreprises ont redécouvert les vertus pratiques de la lettre de change, notamment pour gérer des paiements différés ou échelonnés. Plus qu’un simple outil, elle devient un levier de souplesse dans un contexte économique tendu.

Une mécanique juridique qui rassure les créanciers

Au-delà de son rôle dans les transactions commerciales, la lettre de change s’impose également comme un outil juridique redoutablement efficace, pour peu que les délais soient respectés. En cas de non-paiement, le bénéficiaire peut initier une procédure de protestation auprès d’un huissier dans les 48 heures. S’ensuit une ordonnance de paiement, exécutable dans les 24 heures.

Mais ce dispositif rigoureux ne tolère aucun retard. Si la banque ne notifie pas le défaut de paiement dans les délais, le créancier perd l’accès à cette procédure accélérée et se voit contraint d’engager une action judiciaire classique, bien plus longue. Une précision cruciale, martelée par M. Nakhili, pour souligner la rigueur de cette architecture légale.

Un cadre légal en pleine évolution

Conscient de la nécessité d’adapter le droit aux réalités du terrain, plusieurs députés ont récemment proposé de réformer l’article 286 du Code de procédure civile et commerciale. Objectif : renforcer la force exécutoire des lettres de change et accélérer leur mise en œuvre.

Pour notre spécialiste, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du système de paiement en Tunisie. Car si la lettre de change refait surface, elle ne constitue qu’une pièce du puzzle.

En parallèle, les banques tunisiennes mènent une course à l’innovation pour séduire une clientèle de plus en plus connectée.

Les banques tunisiennes à l’heure de la concurrence numérique

Dans cette nouvelle ère, la digitalisation des paiements devient incontournable. Le concept de “Buy Now, Pay Later” (BNPL), qui permet d’échelonner ses achats sur plusieurs mois, séduit de plus en plus les consommateurs. Contrairement aux cartes de crédit classiques qui offrent des délais bien plus longs, le BNPL propose un compromis souple, rapide et mieux adapté à certains profils d’acheteurs.

À cela s’ajoute le virement bancaire que M. Nakhili décrit comme « une alternative de plus en plus populaire pour sécuriser les transactions entre partenaires économiques ». Il observe une hausse constante dans leur usage, y compris pour des opérations basées sur la confiance plutôt que sur des contrats formels.

Vers une stratégie nationale du paiement numérique

L’expert insiste aussi sur l’importance croissante des cartes électroniques, aujourd’hui plafonnées à 1 000 dinars pour les particuliers et 10 000 dinars pour les entreprises. Un plafond que les autorités s’efforcent de relever, en développant — avec l’appui du ministère des Technologies de la communication, du ministère des Finances et de la Banque centrale — un nouveau système de cartes à usage international.

Pour M. Nakhili, ce chantier est stratégique : il conditionne la capacité de la Tunisie à rattraper son retard et à se positionner comme un acteur crédible dans l’économie numérique. Le pays, dit-il, pourrait même suivre la trajectoire de l’Inde, devenue une référence mondiale dans l’architecture des paiements dématérialisés.

Une révolution discrète mais décisive

Derrière les chiffres et les mécanismes juridiques, c’est une transformation de fond qui se joue. Entre résilience des instruments traditionnels et percée du digital, le système bancaire tunisien cherche un équilibre. Reste à savoir si la législation saura suivre le rythme et créer un cadre suffisamment souple pour accompagner, sans freiner, cette double dynamique.

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