Selon des médias américains citant un communiqué de son cabinet de l’ancien président démocrate des États-Unis, Joe Biden, a été « diagnostiqué d’un cancer de la prostate avec métastases osseuses ».
Et le même communiqué de préciser: « Bien qu’il s’agisse d’une forme plus agressive de la maladie, le cancer semble hormono-sensible, ce qui permet une prise en charge efficace. Lui et sa famille étudient actuellement les différentes options thérapeutiques ».
La direction régionale de la santé de Ben Arous a organisé, ce dimanche près du marché hebdomadaire de Radès, une journée régionale de don de sang en partenariat avec le Centre national de transfusion sanguine. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du soutien à l’effort national visant à renforcer les réserves de sang, cruciales pour […]
L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a récemment mis en garde contre les risques liés à certaines encres utilisées pour les tatouages. Selon une étude menée par l’agence, des encres comme “Sacred Tattoo Ink Raven Black” et “Sacred Tattoo Ink Sunny Days” contiennent une bactérie appelée Pseudomonas aeruginosa, pouvant provoquer des infections cutanées […]
La campagne régionale de vaccination des petits ruminants contre la fièvre aphteuse se poursuit dans le gouvernorat de Gabès. Cette opération sanitaire vise à immuniser environ 600 000 têtes d’ovins et de caprins. À la mi-mai, 70 % du cheptel ciblé avait déjà été vacciné, et les autorités vétérinaires prévoient d’achever la campagne d’ici la […]
Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a présenté, dans le cadre de sa participation à la 78e session de l’Assemblée mondiale de la santé à Genève, la vision de la Tunisie en matière de financement des soins innovants, au service de la souveraineté sanitaire en Afrique.
Participant à une réunion de haut niveau, organisée par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies sur « les financements et la santé en Afrique » à laquelle ont assisté des ministres africains de la Santé et des partenaires internationaux, Ferjani a émis trois propositions pratiques en vue de promouvoir les systèmes de santé en Afrique, à savoir la création d’un fonds africain de solidarité en matière de santé, le lancement de pôles régionaux pour la modernisation, et l’innovation, et l’usage du numérique et de l’intelligence artificielle pour fournir les soins à distance, en particulier dans les zones éloignées.
Le ministre de la Santé a passé en revue la stratégie de la Tunisie basée sur la gestion des priorités sanitaires en fonction des défis épidémiologiques, l’achat des médicaments essentiels et le renforcement de l’investissement national à caractère solidaire.
Il a relevé que l’Afrique a besoin, aujourd’hui d’une vision unifiée qui permet de déterminer ses priorités en fonction de ses besoins, tout en comptant sur ses propres ressources.
Le bureau de l’OMS Tunisie a annoncé le lancement du projet « Kids’ Athletics » dans 19 écoles primaires, et la signature d’une charte pour un environnement scolaire sans tabac.
Le projet vise à créer un environnement éducatif sain, sécurisé et propice au développement des élèves et s’inscrit dans l’application de l’article 8 de la Convention-cadre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte antitabac, qui appelle à protéger les enfants contre toute exposition au tabac dans les espaces publics, et en particulier en milieu scolaire.
En complément de la signature de la charte, le projet a été lancé pour promouvoir l’activité physique dans les écoles. Il vise à prévenir les comportements à risque, tels que le tabagisme et d’autres habitudes de vie malsaines.
Ce projet novateur, destiné à plus de 7 000 enfants, incarne une approche concrète et intégrée de promotion de la santé par le sport et l’éducation. Il associe activité physique, sensibilisation sanitaire et éducation citoyenne.
L’action intervient en réponse directe aux dernières données nationales publiées en 2024, qui révèlent une situation préoccupante :14,1 % des élèves âgés de 13 à 15 ans consomment un produit du tabac : cette proportion atteint 19,4 % chez les garçons et 8,8 % chez les filles.
En tenant compte des cigarettes électroniques, le taux grimpe à 22,8 %, soit 30,7 % chez les garçons et 14,9 % chez les filles ; 47,5 % des enfants ayant essayé la cigarette l’ont fait avant l’âge de 12 ans.
Pour assurer une mise en œuvre efficace, 19 enseignants des écoles concernées ont suivi une formation intensive de deux jours (théorique et pratique) animée par la Fédération tunisienne d’athlétisme, axée sur l’utilisation du kit pédagogique Kids’ Athletics pour des activités sportives ludiques et éducatives.
Ce projet illustre un modèle avancé de partenariat intersectoriel, coordonné par l’Observatoire national du sport sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des Sports, en collaboration avec les Ministères de la Santé, de l’Éducation, la Fédération tunisienne d’athlétisme, l’OMS, et la Convention-cadre pour la lutte antitabac.
Cette initiative concrétise les engagements de la Tunisie dans la mise en œuvre Convention-cadre pour la lutte antitabac, tout en contribuant à atteindre les Objectifs de développement durable, notamment en favorisant la bonne santé et le bien-être (ODD 3) ainsi qu’une éducation de qualité dans un environnement sûr et sain (ODD 4).
Tunis, UNIVERSNEWS (Santé) – La directrice du département de santé publique de l’université d’Édimbourg a attribué l’augmentation des cancers à début précoce à un régime alimentaire riche en aliments ultra-transformés, notant que dans tous les pays à revenu élevé, comme le Royaume-Uni, le Danemark et les États-Unis, les cancers chez les personnes de moins de 50 ans sont devenus plus fréquents.
« Il s’agit d’une tendance inhabituelle, étant donné que le cancer a été considéré pendant des décennies comme une maladie de la vieillesse », a-t-elle ajouté dans un article publié dans The Guardian.
Elle a noté que l’augmentation des taux de cancer chez les jeunes était surprenante et frappante. Les données du Groupe des vingt pays industrialisés (G20) indiquent qu’entre 1990 et 2019, les taux de cancer ont augmenté de 22 % dans la tranche d’âge des 25 à 29 ans, tandis que les taux de cancer dans la tranche d’âge des 30 à 34 ans ont atteint un niveau record.
L’article soutient que pour comprendre la prévalence du cancer à début précoce, il faut examiner un type spécifique de cancer et ses facteurs de risque associés. L’augmentation des cancers à début précoce depuis 1990 concerne principalement les cancers du sein, du côlon, de l’œsophage, du rein, du foie et du pancréas. Cela signifie qu’il existe un groupe spécifique d’organes et de tissus dans lesquels ces cancers se produisent, nous pouvons donc prendre en compte les facteurs environnementaux qui peuvent les affecter tous.
Elle a poursuivi : « Bien que le cancer lui-même soit un groupe complexe de maladies, les facteurs de risque sont généralement les mêmes : le tabagisme, la consommation d’alcool, l’obésité, le manque d’activité physique et un mauvais régime alimentaire.
Elle a souligné que l’alimentation est un facteur majeur dans les taux élevés de cancer chez les jeunes.
Tunis, UNIVERSNEWS (Santé) – Le samedi 17 mai 2025 marque une avancée majeure pour la santé des enfants tunisiens. À travers tout le pays, en particulier dans les zones rurales, 19 écoles primaires ont signé une charte pour un environnement scolaire sans tabac, affirmant leur engagement à créer un environnement éducatif sain, sécurisé et propice au développement des élèves.
Cette initiative s’inscrit dans l’application de l’article 8 de la Convention-cadre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte antitabac, qui appelle à protéger les enfants contre toute exposition au tabac dans les espaces publics, et en particulier en milieu scolaire.
L’action intervient en réponse directe aux dernières données nationales publiées en 2024, qui révèlent une situation préoccupante :
14,1 % des élèves âgés de 13 à 15 ans consomment un produit du tabac : cette proportion atteint 19,4 % chez les garçons et 8,8 % chez les filles ;
En tenant compte des cigarettes électroniques, le taux grimpe à 22,8 %, soit 30,7 % chez les garçons et 14,9 % chez les filles ;
47,5 % des enfants ayant essayé la cigarette l’ont fait avant l’âge de 12 ans.
En parallèle, d’autres études indiquent une baisse marquée de la pratique d’activités physiques régulières et une hausse inquiétante de la sédentarité, de l’obésité et de l’usage excessif des écrans (plus de 75 % des enfants). Le taux de pratique régulière du sport est passé de 35 % en 2009 à seulement 12,1 % en 2020.
En complément de la signature de la charte, le projet Kids’ Athletics a été lancé pour promouvoir l’activité physique dans les écoles. Il vise à prévenir les comportements à risque, tels que le tabagisme et d’autres habitudes de vie malsaines.
Ce projet novateur, destiné à plus de 7 000 enfants, incarne une approche concrète et intégrée de promotion de la santé par le sport et l’éducation. Il associe activité physique, sensibilisation sanitaire et éducation citoyenne.
Pour assurer une mise en œuvre efficace, 19 enseignants des écoles concernées ont suivi une formation intensive de deux jours (théorique et pratique) animée par la Fédération tunisienne d’athlétisme, axée sur l’utilisation du kit pédagogique Kids’ Athletics pour des activités sportives ludiques et éducatives.
Ce projet illustre un modèle avancé de partenariat intersectoriel, coordonné par l’Observatoire national du sport sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des Sports, en collaboration avec les Ministères de la Santé, de l’Éducation, la Fédération tunisienne d’athlétisme, l’OMS, et la Convention-cadre pour la lutte antitabac.
Cette initiative concrétise les engagements de la Tunisie dans la mise en œuvre Convention-cadre pour la lutte antitabac, tout en contribuant à atteindre les Objectifs de développement durable, notamment en favorisant la bonne santé et le bien-être (ODD 3) ainsi qu’une éducation de qualité dans un environnement sûr et sain (ODD 4).
Signature de la charte pour un environnement scolaire sans tabac et lancement du projet Kids’ Athletics dans 19 écoles primaires en Tunisie.
Selon les dernières données nationales sur le tabac dans les écoles en Tunisie publiées en 2024, la situation est préoccupante. En effet, 14,1 % des élèves âgés de 13 à 15 ans consomment un produit du tabac : cette proportion atteint 19,4 % chez les garçons et 8,8 % chez les filles.
En tenant compte des cigarettes électroniques, le taux grimpe à 22,8%, soit 30,7% chez les garçons et 14,9% chez les filles.
47,5% des enfants ayant essayé la cigarette l’ont fait avant l’âge de 12 ans.
En parallèle, d’autres études indiquent une baisse marquée de la pratique d’activités physiques régulières et une hausse inquiétante de la sédentarité, de l’obésité et de l’usage excessif des écrans (plus de 75% des enfants). Le taux de pratique régulière du sport est passé de 35% en 2009 à seulement 12,1% en 2020.
C’est pour faire face à cette situation préoccupante, que 19 écoles primaires ont signé, le samedi 17 mai 2025, une charte pour un environnement scolaire sans tabac, affirmant leur engagement à créer un environnement éducatif sain, sécurisé et propice au développement des élèves.
Cette initiative s’inscrit dans l’application de l’article 8 de la Convention-cadre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte antitabac, qui appelle à protéger les enfants contre toute exposition au tabac dans les espaces publics, et en particulier en milieu scolaire.
En complément de la signature de la charte, le projet Kids’ Athletics a été lancé pour promouvoir l’activité physique dans les écoles. Il vise à prévenir les comportements à risque, tels que le tabagisme et d’autres habitudes de vie malsaines.
Ce projet novateur, destiné à plus de 7 000 enfants, à travers tout le pays, en particulier dans les zones rurales, incarne une approche concrète et intégrée de promotion de la santé par le sport et l’éducation. Il associe activité physique, sensibilisation sanitaire et éducation citoyenne.
Pour assurer une mise en œuvre efficace, 19 enseignants des écoles concernées ont suivi une formation intensive de deux jours (théorique et pratique) animée par la Fédération tunisienne d’athlétisme (FTA), axée sur l’utilisation du kit pédagogique Kids’ Athletics pour des activités sportives ludiques et éducatives.
Ce projet illustre un modèle avancé de partenariat intersectoriel, coordonné par l’Observatoire national du sport (ONS) sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des Sports, en collaboration avec les ministères de la Santé, de l’Éducation, la FTA, l’OMS, et la Convention-cadre pour la lutte antitabac.
Cette initiative concrétise les engagements de la Tunisie dans la mise en œuvre Convention-cadre pour la lutte antitabac, tout en contribuant à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD), notamment en favorisant la bonne santé et le bien-être (ODD 3) ainsi qu’une éducation de qualité dans un environnement sûr et sain (ODD 4).
Une récente étude publiée dans la revue de l’Association américaine du cœur révèle que les hommes sont plus susceptibles de mourir des suites de la « syndrome du cœur brisé », bien que cette affection touche majoritairement les femmes. Connue médicalement sous le nom de cardiomyopathie de Takotsubo, cette pathologie survient généralement à la suite d’un stress […]
Tunis, UNIVERSNEWS (Santé) – La Tunisie célèbre aujourd’hui 17 mai la Journée mondiale de l’hypertension artérielle sous le slogan : « Mesurez votre tension avec précision, contrôlez-la et vivez plus longtemps ». À l’occasion de cette journée mondiale, il est important de rappeler les gestes de prévention et d’auto-dépistage de l’hypertension. Ces mesures simples visent à détecter des maladies plus tôt et à éviter les risques d’accidents aux conséquences souvent fatales.
En effet comme l’a précisé. Dr Faouzi Addad, cardiologue, « Le constat est alarmant : l’hypertension touche de plus en plus les moins de 25 ans, conséquence directe de la sédentarité, du stress et des changements de mode de vie. Je vous invite à mesurer votre tension ce week-end et à la contrôler régulièrement, au moins une fois par an, surtout si vous avez des antécédents familiaux d’hypertension. Il faudrait consulter votre médecin si votre tension est supérieure ou égale à 14/9, ou même dès 13/8 en cas de facteurs de risque associés : obésité, tabac, diabète ou dyslipidémie ».
Rappelons qu’un hypertendu sur deux ignore qu’il l’est. Cela signifie que plusieurs millions de Tunisiens vivent avec une hypertension sans le savoir ». (M.S)
La gestion des projets, la préparation aux crises, la surveillance sanitaire et l’échange d’expériences ont été les principaux thèmes débattus lors de la première conférence des directeurs régionaux de la santé, organisée hier, vendredi, à l’initiative du ministère de la Santé, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Observatoire national des maladies.
S’exprimant à la clôture de la conférence, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a souligné l’importance de la promotion des services de santé au niveau régional et la nécessité d’être à l’écoute des préoccupations des citoyens afin de développer le secteur de la santé, selon un communiqué du département.
Il a, en outre, appelé à redoubler d’efforts, à améliorer la gestion des ressources et à développer les services, notamment dans les zones intérieures soulignant l’importance de lutter contre la corruption et de garantir l’équité sanitaire entre tous les Tunisiens.
Mustapha Ferjani a salué les efforts des cadres de santé régionaux et leur collaboration continue pour la mise en œuvre des stratégies du ministère de la Santé, soulignant que la construction d’un système de santé nouveau et plus proche du citoyen commence avec les cadres régionaux.
Pour la première fois en Tunisie, un salon entièrement dédié aux patients a vu le jour les 16 et 17 mai 2025 au palais des Congrès. Cet événement réunit professionnels de santé, associations, sociétés savantes et structures publiques autour de thématiques variées telles que les maladies chroniques, la nutrition, la ménopause ou encore les troubles du sommeil.
L’initiative, pionnière dans le pays, vise à instaurer un dialogue ouvert entre experts et grand public, afin que chacun puisse s’informer, échanger et trouver des réponses adaptées à ses besoins. Dès la première journée, plus de 400 visiteurs ont répondu présents, témoignant de l’intérêt suscité par ce nouveau modèle d’accompagnement.
Rodile Annabi, CEO de Re-searchLight
Rencontrée lors de cette première journée, Rodile Annabi, CEO de Re-searchLight et membre du comité d’organisation, revient sur cette aventure humaine et collective. Forte de 14 années d’expérience, elle explique que leur société accompagne les patients tout au long de leur parcours de soins, notamment grâce à des programmes d’éducation thérapeutique. « Nous avons encadré plus de 30 000 patients atteints de maladies chroniques, de cancers ou de pathologies auto-immunes », précise-t-elle, soulignant que cette proximité leur a permis de mieux comprendre les besoins profonds des patients, notamment en matière d’information et de soutien.
En effet, Rodile Annabi constate que le temps limité des consultations médicales ne suffit souvent pas à répondre à toutes les questions. Beaucoup de patients, laissés sans réponses, se tournent alors vers Internet ou les réseaux sociaux, au risque de tomber sur des informations erronées. C’est pourquoi elle insiste sur l’importance d’encadrer l’information, de la rendre accessible et validée, tout en créant un espace d’échange entre patients et professionnels.
Un autre besoin majeur exprimé par les patients est celui de ne plus se sentir isolés face à la maladie. À ce propos, Rodile Annabi raconte l’histoire d’une jeune femme atteinte de sclérose en plaques, qui exprimait ses inquiétudes quant à son avenir et sa vie personnelle. Ces questionnements, partagés par beaucoup, ont motivé la création d’un événement fédérateur, réunissant tous les acteurs concernés afin de dialoguer et de s’entraider.
Le salon regroupe ainsi non seulement les patients, mais aussi une vingtaine de sociétés savantes, des structures publiques comme le Centre National de Transfusion Sanguine, ainsi que des associations de patients, sous l’égide du ministère de la Santé. Bien que peu nombreuses, ces dernières jouent un rôle fondamental. Leur réunion permet de valoriser leur action et de favoriser la coordination entre tous les acteurs.
L’idée du salon est née en 2020. Depuis, un comité de pilotage composé de 20 professionnels de santé, issus du public et du privé, a travaillé sans relâche pour concrétiser ce projet. Inspiré des congrès scientifiques, ce salon se distingue par son orientation patient et par la mise en place de stands interactifs favorisant la connexion et l’échange direct.
Malgré les défis, notamment pour convaincre les différentes spécialités de participer et trouver des sponsors, la force du collectif a permis de surmonter ces obstacles. Le soutien des principales instances du secteur, telles que le Conseil de l’Ordre des médecins, des pharmaciens, des biologistes et le ministère de la Santé, a renforcé la légitimité du projet.
L’inauguration a été un moment fort, réunissant tous ces acteurs autour d’une même vision : « placer l’humain au centre du système de santé. Ce salon constitue un véritable écosystème où chaque acteur trouve sa place, favorisant la responsabilité sociale et l’entrepreneuriat solidaire », nous confie-t-elle.
Elle rappelle également que depuis 2012, Re-searchLight s’est engagé dans cette voie, en accompagnant gratuitement les patients grâce à des financements alternatifs.
Le programme inclusif et familial s’est articulé autour de cinq panels thématiques : pathologies chroniques et lourdes, seniors, parents et enfants, adolescents, ainsi que nutrition et communication. Chaque visiteur a pu trouver des réponses adaptées à ses préoccupations.
Dès la première journée, plus de 400 visiteurs ont participé, confirmant l’intérêt pour cette initiative. Les échanges ont été riches, les professionnels ont donné des conseils et recommandations, sans jamais se substituer à la consultation médicale, mais en apportant une information de qualité et un accompagnement humain.
Ce qui rend Rodile Annabi particulièrement fière, c’est d’avoir vu des patients s’informer, poser des questions et parfois découvrir qu’ils n’étaient pas seuls face à certaines difficultés. Elle souligne également l’engagement de nombreux professionnels de santé, qui sont bénévoles et qui œuvrent quotidiennement pour le bien-être des patients malgré les contraintes du secteur.
Pour elle, ce salon est le rêve des patients devenu réalité. Il s’agit d’un projet collectif, un modèle que l’équipe espère dupliquer dans d’autres régions du pays que ce soit dans le sud ou dans le nord où les besoins sont encore plus importants.
In fine, elle conclut avec émotion en remerciant tous les professionnels, associations et partenaires ayant cru en ce projet, affirmant que ce n’est que le début d’une belle aventure au service de la santé et du bien-être des Tunisiens.
La Tunisie franchit une étape importante dans le secteur pharmaceutique avec l’octroi de licences à quatre fabricants locaux pour la production de médicaments biologiques. Selon Slim Bouzeganda, trésorier de la Chambre nationale de l’industrie pharmaceutique, cette avancée s’inscrit dans une dynamique nationale visant à renforcer la recherche scientifique et l’innovation, tout en établissant des partenariats […]
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé ce vendredi 16 mai 2025 sa profonde préoccupation face à la détérioration alarmante de l’état de santé de la journaliste Chadha Hadj Mbarek.
Selon un communiqué du SNJT, la situation de la journaliste Chadha Hadj Mbarek incarcérée depuis juillet 2023 à la prison de Messaadine à Sousse, suscite une vive inquiétude, d’autant qu’elle est entrée en grève de la faim mercredi pour tirer la sonnette d’alarme et dénoncer le déni de son droit fondamental à des soins médicaux adéquats
Le Syndicat affirme tenir le ministère de la Justice et la Direction générale des prisons et de la rééducation pour pleinement responsables de toute atteinte physique ou psychologique qui pourrait menacer la vie de Chadha Hadj Mbarek, qui souffre notamment de douleurs croissantes au niveau de la colonne vertébrale et du bras, ainsi que d’une hypertension artérielle, conséquences de problèmes de santé antérieurs qui n’auraient pas été pris en charge correctement en détention.
Le SNJT dénonce vivement ce qu’il considère comme une « violation flagrante des conventions internationales relatives aux droits des prisonniers et une transgression claire de la législation tunisienne sur le régime pénitentiaire», lit-on encore dans le communiqué, via lequel un appel à une intervention « immédiate et urgente» a été lancé pour garantir à Chadha Hadj Mbarek les soins nécessaires et mettre fin à ses souffrances en milieu carcéral.
Dans son communiqué, le SNJT a par ailleurs réitéré sa demande de libération de la journaliste et a rappelé au passage le principe fondamental de la présomption d’innocence.
À Médenine, plus de vingt élèves de l’école primaire de la route de Tataouine ont été hospitalisés ce vendredi 16 mai 2025 après avoir consommé une boisson de source inconnue. Selon le délégué régional de l’Éducation, Tawfik Ben Mahmoud, les élèves ont présenté des douleurs nécessitant l’intervention rapide de la protection civile, qui les a […]
Le président de l’association tunisienne de la maladie cœliaque (ATMC) Mongi Ben Hriz a appelé l’état à reconnaitre la maladie cœliaque comme étant une maladie chronique, incitant la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) à faire bénéficier les patients des frais de remboursement du régime alimentaire et à verser des aides aux familles à revenu limité.
Ben Hriz a souligné, au cours d’une conférence de presse tenue vendredi à Tunis que la consommation d’aliments sans gluten, à base de riz et de mais, est le seul traitement efficace contre la maladie cœliaque.
Il a précisé que l’association de la maladie cœliaque offre les produits sans gluten à environ 400 familles à revenu limité sur 4 mille demandes d’aide, appelant l’état à intervenir afin de soutenir ses efforts dans ce domaine.
“Les personnes souffrant de cette pathologie sont confrontés aux difficultés liées aux couts élevés des produits sans gluten, mise à part leur indisponibilité dans les régions intérieures” a-t-il ajouté.
Ben Hriz a précisé que le prix des produits sans gluten est estimé à 125 dinars par mois pour les adultes atteints de la maladie et à 90 dinars par mois pour les enfants.
Il a affirmé que l’association de la maladie cœliaque fournit des conseils aux patients et leur offre un guide qui contient le nom des produits alimentaires vendus sur le marché.
De son côté, la vice présidente de cette association Sirine Khélif a souligné que 100 mille personnes souffrent de la maladie cœliaque en Tunisie dont 30 mille seulement ont effectué des analyses après l’apparition des symptômes.
Tunis, UNIVERSNEWS (Santé) – 19 élèves d’une école primaire à Médenine ont été transférés à l’hôpital universitaire Habib Bourguiba de Médenine suite à la consommation d’un jus non-emballé apporté par l’un des élèves dans le cadre d’une fête organisée au sein de la classe, une tradition courante à l’approche de la fin de l’année scolaire dans les établissements tunisiens.
Ils souffraient de coliques, de nausées ou de diarrhées selon les déclarations du délégué régional de l’éducation à Médenine, Tawfik Ben Mahmoud. Il a tenu à préciser que la situation ne relève pas d’un cas de “toxicité avérée”. Les enfants ont été placés sous surveillance médicale pendant quelques heures, conformément aux recommandations du médecin en charge. Leur état est actuellement stable et ne suscite plus d’inquiétude. Ils ont été autorisés à rentrer chez eux après avoir reçu des soins. (M.S)
Tunis, UNIVERSNEWS (Social) – Dans le cadre du Projet d’Insertion Économique Sociale et Solidaire (IESS) de Kairouan, une journée de sensibilisation dédiée à la nutrition, à l’hygiène et au bien-être des enfants se tiendra le 17 mai 2025 au Centre Préscolaire de Soudane, Délégation Hajeb Laayoune. L’événement est organisé par l’Union Tunisienne de Solidarité Sociale (UTSS) en collaboration avec le Commissariat Régional au Développement Agricole (CRDA) de Kairouan qui est le maitre d’œuvre du projet et sous l’égide du commissaire Régional.
Dans les collines reculées de Kairouan, les centres préscolaires comme celui de Soudane jouent un rôle crucial. Ils ne sont pas seulement un lieu d’apprentissage pour les tout-petits : ils offrent un soutien vital aux mamans, souvent ouvrières agricoles, en leur permettant de travailler sereinement tout en garantissant un encadrement sûr et bienveillant pour leurs enfants.
Un jardin d’enfants est un pilier de la résilience des mamans rurales. La zone de Soudane, relevant du secteur de Sarja à Hajeb Laâyoune, présente un taux élevé de vulnérabilité sociale et économique, avec 52,9 % des ménages classés comme familles nécessiteuses. Cette situation reflète une pauvreté structurelle marquée, une précarité de l’accès aux services de base, ainsi qu’une forte dépendance à des activités agricoles peu rémunératrices.
La réhabilitation de ce jardin d’enfants dans une zone marginalisée incarne l’engagement du projet IESS pour une inclusion sociale durable, en alliant éducation, nutrition, santé et soutien à la parentalité.
L’événement du 17 mai sera à la fois festif et pédagogique, en présence des familles bénéficiaires, d’éducateurs, de professionnels de santé et des partenaires institutionnels. Il comprend :
Un petit-déjeuner sain pour les enfants, pour illustrer les principes d’une alimentation équilibrée,
Des ateliers interactifs GALS ((Gender Action Learning System)/(Système de formation-action pour l’égalité femmes-hommes)) parents-enfants sur la nutrition et l’hygiène, animés par des techniciens de santé et les animateurs du projet,
Une intervention de l’Office National de la Famille et de la Population (ONFP) sur la santé reproductive des femmes rurales,
La distribution de kits d’hygiène, pour renforcer les bonnes pratiques à la maison.
Ce moment de rencontre vise à renforcer le tissu communautaire autour du centre préscolaire, tout en valorisant les infrastructures sociales mises en place. Les retombées attendues : des enfants en meilleure santé, des familles plus conscientes des enjeux liés à l’hygiène et à la nutrition, et une fréquentation accrue du jardin d’enfants.
Au-delà de ses effets immédiats, cette journée constituera un modèle reproductible dans d’autres zones d’intervention du projet IESS. C’est une initiative pilote à fort impact.