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Jean-Luc Revéreault : une vision stratégique du partenariat BEI-Tunisie

La conférence « Compétitivité verte : financer les PME de demain », organisée par la Banque de l’Habitat (BH Bank), ce jeudi 22 mai 2025 dans un hôtel aux Berges du Lac 1, en partenariat avec la BEI et l’Union européenne, s’est tenue; alors que le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) de l’UE est entréen vigueur. La conférence a permis d’approfondir l’analyse du contexte économique dans lequel s’inscrit cette initiative, à travers les interventions d’experts sectoriels qui ont enrichi la compréhension des enjeux et des opportunités.

Jean-Luc Revéreault, représentant de la Banque européenne d’investissement (BEI) en Tunisie, a dressé un panorama historique et prospectif du soutien européen aux PME tunisiennes. Son intervention s’est caractérisée par une approche pragmatique et chiffrée, démontrant la profondeur et la continuité de l’engagement de la BEI dans l’économie tunisienne.

Tout d’abord, le représentant de la BEI a rappelé que le soutien aux PME tunisiennes constitue une tradition ancienne, remontant au début des années 2000 à travers des lignes de crédit accordées à l’ensemble des banques tunisiennes de l’époque. Cette perspective historique permet de situer l’initiative actuelle dans une continuité d’actions, la BH Bank ayant été dès cette époque un partenaire privilégié du bras financier de l’UE. Et ce, tant pour ses activités bancaires traditionnelles que pour ses opérations de leasing destinées au soutien des PME.

L’élément central de l’intervention de M. Revéreault concerne l’annonce d’un package financier d’une ampleur exceptionnelle, articulé autour de trois composantes complémentaires.

Lire aussi : Compétitivité verte : financer les PME de demain, la BH Bank s’engage (1)

La première composante, et la plus substantielle, consiste en une ligne de crédit de 170 millions d’euros, formellement signée en 2024 avec le gouvernement tunisien et officiellement lancée par la Banque centrale de Tunisie à travers une note d’information diffusée aux banques et sociétés de leasing tunisiennes. Cette facilité financière vise à irriguer massivement l’écosystème des PME en leur fournissant les liquidités nécessaires à leurs investissements et à la création d’emplois.

M. Revéreault a particulièrement insisté sur les avantages concrets que cette ligne de crédit permettra d’offrir aux PME bénéficiaires. Ces avantages se matérialiseront par des conditions financières préférentielles qui dépassent significativement les produits traditionnels proposés par les banques tunisiennes.

Concrètement, les institutions financières partenaires pourront proposer des durées de crédit allongées, des taux d’intérêt réduits et des exigences de garanties assouplies, créant ainsi un avantage financier évident pour les PME éligibles.

La deuxième composante du dispositif concerne une ligne de garantie innovante, actuellement en cours de négociation avec les partenaires bancaires, notamment la BH Bank. Cette ligne de garantie répond à une logique de partage des risques entre la BEI et les institutions financières locales, avec pour objectif d’inciter ces dernières à sortir de leur zone de confort traditionnel et de leur modèle d’affaires habituel.

L’enjeu consiste à encourager le financement de PME présentant un profil de risque plus élevé mais disposant néanmoins d’un potentiel de développement significatif. Cette approche cible de manière privilégiée trois secteurs exportateurs stratégiques pour l’économie tunisienne : l’agroalimentaire, le textile et l’industrie automobile.

La troisième composante, qualifiée par M. Revéreault de « très importante », concerne la dimension d’accompagnement technique, financée par l’Union européenne à hauteur de plusieurs millions d’euros. « Cet accompagnement revêt un double objectif. D’une part, il vise à assister les PME dans l’élaboration de business plans finalisés et bancables, facilitant ainsi leurs démarches de financement auprès des partenaires bancaires. D’autre part, il prévoit un accompagnement spécialisé par des experts pour le verdissement des processus de production, répondant ainsi aux nouvelles exigences environnementales qui redéfinissent les marchés internationaux », détaille-t-il.

M. Revéreault a particulièrement mis l’accent sur l’urgence de cette transition verte, citant explicitement le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières qui entrera en vigueur en 2026. Cette « taxe carbone aux frontières » représente, selon lui, un défi majeur pour les entreprises tunisiennes exportatrices, mais également une opportunité de modernisation et de mise aux normes internationales.

Au-delà de ces enjeux spécifiquement liés au carbone, le représentant de la BEI a évoqué les défis énergétiques auxquels font face les PME tunisiennes. Il a souligné que « la facture énergétique constitue un problème majeur pour toutes les PME, justifiant les efforts de la BEI pour financer la production d’énergie renouvelable et l’amélioration de l’efficacité énergétique ». Cette approche globale reconnaît que chaque PME doit également entreprendre des efforts considérables pour limiter sa dépense énergétique et réduire son empreinte carbone, souligne le représentant de la BEI.

M. Revéreault a également abordé les enjeux de consommation d’eau, particulièrement critiques pour les PME du secteur textile. Il a insisté sur « la nécessité de réduire la consommation d’eau et de démontrer la capacité des entreprises tunisiennes à adopter des processus de fabrication respectueux de l’environnement, condition indispensable pour maintenir leur compétitivité sur les marchés européens ».

Il a conclu son intervention par une mise en perspective de cette action dans le cadre plus large des activités de la BEI en Tunisie.

En effet, M. Revéreault rappellera que « la BEI est particulièrement reconnue pour le financement d’infrastructures publiques, activité qui contribue indirectement au soutien des PME ». Il a fait référence à une étude collaborative réalisée en 2022 par la BEI, la Banque mondiale et la BIRD sur les PME de la région MENA, identifiant trois obstacles majeurs au développement de ces entreprises : l’instabilité du cadre juridique et réglementaire, l’accès au financement et les déficiences infrastructurelles.

Cette vision systémique a conduit M. Revéreault à souligner que la BEI travaille simultanément sur tous ces fronts, développant les infrastructures de transport, d’énergie et de digitalisation pour faire de la Tunisie un pays pleinement connecté. Tout en répondant aux besoins spécifiques d’accès au financement et d’accompagnement des PME à travers le partenariat avec la BH Bank et d’autres institutions financières locales.

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Tunisie – Météo: beaucoup de pluies attendues ce 23 mai 2025

L’Institut national de la météorologie, vendredi 23 mai 2025 connaîtra épisode de pluies sur les régions ouest du nord et du centre.

Le vent soufflera du secteur nord sur le nord et le centre, et du secteur est sur le sud. Il sera relativement fort près des côtes et au sud, avec des phénomènes de sable locaux.

Les températures seront en légère baisse.

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Compétitivité verte : financer les PME de demain, la BH Bank s’engage (1)

La conférence « Compétitivité verte : financer les PME de demain », organisée par la Banque de l’Habitat (BH Bank), ce jeudi 22 mai 2025 dans un hôtel aux berges du lac 1, en partenariat avec la BEI et l’Union européenne, s’est tenue alors que le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) de l’UE est entré.

En clair, ce mécanisme s’inscrit dans l’engagement de l’Union européenne de réduire ses émissions de carbone de 55 % d’ici 2030. Pour éviter que les entreprises européennes délocalisent leurs activités polluantes ou importent massivement des produits à forte empreinte carbone, l’Europe a instauré cette taxe carbone aux frontières, déjà entrée en vigueur en octobre 2023 sous forme déclarative.

La conférence d’aujourd’hui a permis d’approfondir l’analyse du contexte économique dans lequel s’inscrit cette initiative, à travers les interventions d’experts sectoriels qui ont enrichi la compréhension des enjeux et des opportunités.

 

Dans ce cadre, les relations commerciales entre la Tunisie et l’Union européenne ont été présentées comme particulièrement denses et anciennes, remontant à la signature de l’accord de libre-échange en 1995, faisant de la Tunisie le premier pays à signer un tel accord avec l’Union européenne.

Bien évidemment, depuis cette date, les exportations tunisiennes vers l’Europe ont doublé, et les échanges commerciaux entre les deux partenaires atteignent désormais 70% du commerce extérieur tunisien.

La croissance de ces échanges demeure dynamique, avec une progression de 11 % en 2023 par rapport à 2022, portant le volume total des échanges à 22 milliards d’euros. Cette relation commerciale privilégiée génère plus d’un million d’emplois directs et indirects en Tunisie et concerne environ 1 500 entreprises tunisiennes qui exportent totalement ou partiellement vers l’Union européenne.

 

Défis contemporains et vision ambitieuse pour l’avenir des PME tunisiennes

Dans son intervention, Lotfi Ben Hammouda, directeur général par intérim de la BH Bank, a souligné que cette initiative constitue un tournant décisif pour l’économie tunisienne et pour la stratégie de son institution. Son intervention s’est articulée autour d’une analyse lucide des défis contemporains et d’une vision ambitieuse pour l’avenir des PME tunisiennes.

D’emblée, Ben Hammouda a exprimé sa gratitude envers l’ensemble des partenaires présents, soulignant particulièrement l’engagement constant de la Banque européenne d’investissement (BEI) en faveur du développement économique durable et saluant la collaboration fructueuse dans le cadre du programme « Trade and Competitiveness ». Il n’a pas oublié de rendre hommage à l’assistance technique apportée par le cabinet Frankfurt School, partenaire opérationnel de cette initiative.

 

Lire aussi: PME et économie verte : la BH Bank passe à l’action et à la caisse

 

Le Dg par intérim de la BH Bank qualifiera également le thème de la rencontre de « vital », et ce « dans un contexte mondial marqué par des changements profonds où les enjeux climatiques, économiques et technologiques se croisent et s’entremêlent ». Selon lui, « l’époque où il suffisait de produire mieux ou moins cher est révolue ; désormais, il s’agit de produire durablement en intégrant les exigences environnementales, sociales et réglementaires qui redéfinissent les marchés internationaux ».

Dans ce cadre, Ben Hammouda a reconnu « la vulnérabilité particulière des PME tunisiennes face à cette transformation globale », sachant qu’elles constituent plus de 90% du tissu productif national. Cependant, loin de s’arrêter à ce constat, il a développé une vision optimiste, considérant que « ces mêmes PME possèdent une agilité supérieure pour innover, s’adapter et transformer le modèle économique vers une économie plus résiliente, inclusive et bas carbone ».

Cette perspective a conduit le directeur général à présenter la question centrale de la rencontre : comment mobiliser les financements, les outils et les partenariats nécessaires pour faire émerger une nouvelle génération de PME tunisiennes compétitives et durables. Cette interrogation structure, selon lui, l’ensemble de la démarche entreprise par la BH Bank en partenariat avec la BEI et l’Union européenne.

 

Quid de la transformation stratégique de la BH Bank ?

Concernant la transformation stratégique de la BH Bank, il s’agit d’une institution qui a pleinement intégré cette vision évolutive en inscrivant les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance au cœur de sa stratégie.

Lotfi Ben Hammouda a de ce fait présenté la stratégie 2023-2026 de la banque, structurée autour de trois piliers fondamentaux qui témoignent d’une approche holistique et moderne du métier bancaire.

Le premier pilier, la digitalisation, répond aux impératifs de modernisation technologique et d’amélioration de l’expérience client dans un environnement économique de plus en plus connecté, dira-t-il.

Le deuxième pilier, la durabilité, matérialise l’engagement de la banque dans la transition écologique et la finance responsable.

Quant au troisième pilier, la proximité, il réaffirme la vocation de la BH Bank à demeurer proche de ses clients, particulièrement des PME qui constituent le cœur de sa clientèle traditionnelle.

« Cette stratégie se traduit concrètement par un renforcement significatif de l’accompagnement des PME à travers des solutions de financement adaptées, des lignes vertes développées en partenariat avec des institutions internationales, et des dispositifs d’assistance technique. Le partenariat avec la BEI dans le cadre du programme « Trade and Competitiveness » s’inscrit parfaitement dans cette dynamique stratégique », réaffirme Ben Hammouda.

Il se dit profondément convaincu concernant le potentiel des PME tunisiennes, estimant qu’elles possèdent les capacités nécessaires pour devenir des champions de la transition écologique. « Cette transformation nécessite cependant qu’elles soient soutenues, valorisées et accompagnées, triple exigence qui justifie l’ampleur de l’initiative présentée ».

Pour concrétiser ce soutien, le directeur général a dévoilé trois axes d’intervention fondamentaux. L’innovation constitue le premier axe, favorisant l’adaptation et la compétitivité des PME grâce aux nouvelles technologies. « Cet axe reconnaît que la transition écologique ne peut se concevoir sans une modernisation technologique significative des processus productifs ».

Le deuxième axe a trait à la finance verte, domaine dans lequel la BH Bank mobilise son expertise pour optimiser les investissements durables. « Cette spécialisation répond à l’émergence d’une nouvelle catégorie d’investissements nécessitant des compétences spécifiques en matière d’évaluation des projets environnementaux et de mesure des impacts écologiques, souligne-t-il.

Enfin, le troisième axe porte sur l’ouverture aux marchés extérieurs, aidant les entreprises à anticiper les défis liés à la taxe carbone aux frontières et à intégrer la durabilité dans leur stratégie de développement. Cet axe témoigne de la dimension internationale de la transition écologique et de la nécessité d’accompagner les PME tunisiennes dans leur adaptation aux nouvelles exigences des marchés d’exportation.

Ben Hammouda a conclu son intervention par une déclaration d’engagement personnel et institutionnel, affirmant qu’« investir dans la compétitivité verte des PME équivaut à investir dans l’avenir de l’économie tunisienne. Cette vision prospective associe création de valeur durable, emplois de qualité et croissance inclusive, triptyque qui résume l’ambition portée par la BH Bank dans ce partenariat stratégique ».

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PME et économie verte : la BH Bank passe à l’action et à la caisse

BH Bank, la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Union européenne en Tunisie (UE) unissent leurs forces en faveur des PME tunisiennes pour un développement durable, mais aussi et surtout vert.

« Renforcer la compétitivité et l’innovation des PME tunisiennes sur les chaînes de valeur exportatrices prioritaires, en favorisant l’investissement, la durabilité et l’exportation ». Tel est l’objectif de la journée de sensibilisation et d’accompagnement organisée jeudi 22 mai 2025 à Tunis par la Banque de l’habitat; et ce, en partenariat avec la BEI et l’Union européenne, à travers leurs représentations en Tunisie.

En effet, la BH Bank, en partenariat avec la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’appui financier de l’Union européenne (UE) dans le cadre du programme “Trade and Competitiveness Programme“ (TCP), œuvre à soutenir les PME afin de stimuler les exportations, développer le commerce et renforcer l’économie.

Ce programme, destiné à accélérer la transition énergétique, vise à appuyer les PME tunisiennes pour qu’elles soient conformes aux nouvelles exigences réglementaires imposées par l’Union européenne. Son champ d’action concerne, notamment, trois principaux secteurs économiques qui accaparent presque 70 % du total des exportations tunisiennes vers l’UE, à savoir, l’agroalimentaire, le textile et les composants automobiles. Le but étant d’assurer la pérennité et la compétitivité des PME tunisiennes en se conformant aux exigences internationales.

Les thématiques traitées lors de la journée s’articulent autour de la sensibilisation et la préparation des PME tunisiennes aux défis et aux opportunités vertes, en matière de transition énergétique et de décarbonation.

Des rencontres privilégiant un contact direct via des ateliers ciblés et pratiques, a permis de créer un dialogue sur les enjeux et pistes de solutions, afin de renforcer les compétences des entreprises et faciliter leur accès au financement.

Cette journée a rassemblé quelque 150 participants parmi des chefs d’entreprise, des experts, et des acteurs économiques et organismes de soutien majeurs.  La Frankfurt School of Finance & Management, a été mandatée par la BEI pour assurer l’assistance technique dans le cadre de cette journée.

Engagement à accompagner les entreprises

A l’ouverture de l’événement, le directeur général par intérim de la BH Bank, Lotfi Ben Hammouda, n’a pas manqué de réaffirmer que la BH Bank « est résolument engagée dans l’accompagnement des entreprises tunisiennes vers une économie verte, compétitive et tournée vers l’avenir ».

Et d’ajouter : « Notre partenariat avec la BEI s’inscrit dans une vision à long terme, en vue de renforcer la capacité de nos PME afin de mieux répondre aux nouveaux standards internationaux, tout en créant de la valeur et de l’emploi au niveau local. Notre ambition est claire : faire de la BH Bank un acteur de référence en matière de finance durable et inclusive ».

Instruments de financement de la BEI pour les entreprises tunisienne

Pour sa part, le chef de la Représentation de la BEI en Tunisie, Jean-Luc Revéreault, a salué cet engagement en ces termes : « Nous sommes très heureux de ce partenariat avec BH Bank, qui permet de renforcer le soutien que l’Union européenne et la BEI apportent aux entreprises tunisiennes. Nous déployons différents instruments de financement, de garantie et d’assistance technique afin de permettre aux PME de continuer d’investir, de créer des emplois et de renforcer leur compétitivité. Il est important que les processus de production de ces entreprises intègrent dès à présent les nouvelles exigences, notamment en matière de décarbonation, afin de pouvoir accéder aux marchés européens et mondiaux ».

Engagement collectif

Quant au chef de la section Développement économique de l’UE, Marco Stella, il a indiqué : « Le soutien de l’Union européenne apporté à ce programme témoigne de notre engagement collectif, en tant qu’Equipe Europe, à répondre aux besoins pressants de financement des PME qui demeure un défi primordial en Tunisie ».

Et d’ajouter : « Grâce à la combinaison de nos ressources, ce programme favorisera la création d’un écosystème propice où les entreprises tunisiennes peuvent prospérer, innover et s’intégrer dans des chaînes de valeur mondiales. Cette initiative ouvre de nouvelles opportunités pour les PME tunisiennes sur les marchés, notamment européen, tout en favorisant un commerce durable et mutuellement bénéfique ».

Le programme de la journée a été ponctué par des panels, des conférences et des ateliers qui ont permis de croiser les expertises sur des thématiques clés telles que la décarbonisation notamment le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF), la réglementation européenne à l’export, les opportunités, l’innovation, la digitalisation ou encore l’accès au financement dans une optique de renforcement des chaînes de valeur avec l’UE. Des témoignages d’entreprises clientes et des retours d’expériences ont illustré les bénéfices concrets de l’accompagnement proposé.

À travers cette initiative et son partenariat avec la BEI et l’UE, BH Bank confirme son positionnement, non seulement, comme un acteur engagé dans le financement de l’économie nationale, mais aussi comme un partenaire privilégié soutenant les investissements verts et la transition énergétique des PME tunisiennes, afin de renforcer leur compétitivité à l’exportation à l’échelle mondiale.

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Uefa – Finale Europa League: où regarder Tottenham-Man United

Le stade San Mamés de Bilbao (Espagne) accueille, ce mercredi 21 mai 2025, la finale d’Europa League opposant Tottenham à Manchester United.

La rencontre sera diffusée par BeIN Sports, Canal+ et Canal+ Foot, et sur le lien streaming Live Koora à partir de 20 heures (heure de Tunis), ce mercredi.

 

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Nicusor Dan, ou un prodige des maths à la tête de la Roumanie

Avec 54 % des voix, Nicusor Dan déjoue tous les pronostics et remporte la présidentielle roumaine. Et c’est le ouf de soulagement en l’Europe.

Nicusor Dan. Retenez bien ce nom. Il est né le 20 décembre 1969 à Fagaras, en Transylvanie. C’est le nouveau président élu de la Roumanie, à l’issue de la présidentielle organisée dimanche 18 mai 2025.

Discret, il est plutôt connu pour ses méthodes musclées contre la corruption à Bucarest, la capitale dont il était le maire, comme le rappelle le site web français Sud-ouest.

Pourtant, au lendemain du premier tour, l’équation était mal engagée pour lui, parce que devancé de 20 points par le nationaliste George Simion.

“Equation“, avez-vous dit. Nicusor Dan en sait justement quelque chose, lui le matheux, comprenez qu’il maîtrise les sciences mathématiques. En effet, sa lutte contre la corruption à Bucarest et ses connaissances en maths lui ont sans doute permis de déjouer les pronostics. Comme quoi les maths, cela sert à quelque chose. Mais aussi l’honnêteté.

Artisan du changement

« À 55 ans, Nicusor Dan a décidé de se lancer dans la course après “le choc“ du 24 novembre. Et ce, quand l’élection a été dominée par une figure d’extrême droite que personne n’attendait, puis annulée sur fond de soupçons d’ingérence russe. Il s’est vu en homme providentiel après avoir constaté que l’ascension de l’extrême droite était en grande partie due au rejet d’une classe politique “corrompue“ et “arrogante“, aux manettes depuis la fin du communisme en 1989 ».

Quelques jours avant l’élection de dimanche, le futur président disait à ses supporters : « Cela ne peut pas continuer ainsi, nous voulons du changement. Il nous reste encore un petit pas à faire pour que nous disposions enfin d’autorités capables de bâtir ensemble la Roumanie dont nous rêvons… Nous devons surmonter la haine et les divisions », rapporte Sud-ouest.

Européen convaincu

C’est un homme engagé pour l’Europe. Un soutien à Kiev infaillible. « Une carte qu’il a mise en avant pour l’emporter face à “l’isolationniste“ George Simion ».

Enfin, on dit de Nicusor Dan que c’est un petit prodige des maths. « Vainqueur à deux reprises des Olympiades internationales, il part étudier dans les années 1990 en France, d’abord à Normale Sup puis à la Sorbonne où il décroche un doctorat ».

Chercheur et professeur à l’université de Bucarest, il se lance dans l’activisme civique en créant l’association “Sauvez Bucarest“, milite contre le développement urbain illégal et pour la préservation des bâtiments historiques.

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Joe Biden diagnostiqué d’un cancer de la prostate agressif : l’Amérique retient son souffle

Selon des médias américains citant un communiqué de son cabinet de l’ancien président démocrate des États-Unis, Joe Biden, a été « diagnostiqué d’un cancer de la prostate avec métastases osseuses ».

Et le même communiqué de préciser: « Bien qu’il s’agisse d’une forme plus agressive de la maladie, le cancer semble hormono-sensible, ce qui permet une prise en charge efficace. Lui et sa famille étudient actuellement les différentes options thérapeutiques ».

Affaire à suivre

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Investir dans l’IA : opportunité réelle ou excès d’optimisme ?

Cette interrogation, loin d’être une simple hypothèse de travail, traduit un constat “amer“ pour les entreprises qui ont peut-être “trop“ misé sur l’intelligence artificielle (IA), en y investissant d’importantes fortunes.  

Ainsi, une étude de IBM nous apprend que « l’investissement sur des projets en lien avec l’IA n’apporte pas spécialement une garantie de retour sur investissement ». Et pour parvenir à ce diagnostic, IBM a sondé 2 000 dirigeants dans 33 pays opérant dans 24 secteurs d’activités sur les premiers bilans qu’ils pouvaient tirer de l’IA et sur son développement dans les prochaines années. C’est ce que rapporte BDM.

Si l’on en croit l’étude d’IBM, « seulement 25 % des projets en lien avec l’IA ont atteint le retour sur investissement prévu au cours des dernières années ». Encore plus grave, « seuls 16 % (en France c’est 18 %) des projets mis en place se sont déployés à l’échelle de toute l’entreprise ».

Course à l’aveugle

Et l’étude de conclure sur ce volet : « En voulant développer rapidement des solutions à base d’intelligence artificielle, les entreprises se sont lancées dans une course à l’aveugle sans connaître tous les tenants et les aboutissants qu’un tel projet pouvait déclencher ».

Or, quand on a interrogé les chefs d’entreprise sur ce qui les a poussés à se lancer dans cette précipitation, ils ont répondu que c’est « la peur de se faire distancer par les concurrents ». Plus précisément, des 64 % des répondants reconnaissent que le risque de rester à la traîne « les pousse à investir dans certaines technologies avant même d’avoir une compréhension claire de ce qu’elles apportent à l’entreprise », et ce contre 37 % qui estiment qu’« il vaut mieux être rapide et prendre des risques plutôt que d’être prudent et de prendre son temps ».

Pas découragés

Pourtant ce faible retour sur investissement (16%) aurait pu refroidir les entreprises à investir dans des projets liés à l’intelligence artificielle, mais ce n’est pas le cas pour une majorité d’entre elles. D’ailleurs, « 61 % des dirigeants confirment qu’ils se préparent à développer des agents IA à grande échelle dans les deux prochaines années ». Et ce même si cette ambition reste tempérée par les performances à court terme de l’IA : « 65 % des dirigeants déclarent suivre attentivement le retour sur investissement avant de poursuivre ou d’augmenter leurs investissements. Une prudence assez contradictoire avec leur volonté affichée de déployer l’IA à grande échelle ».

Emploi: quant l’IA menace l’humain

L’étude d’IBM considère par ailleurs que l’humain est pris en considération dans l’investissement dans l’IA. En effet, « parmi les dirigeants interrogés, 69 % estiment que la réussite de leur entreprise réside dans leur capacité à maîtriser des stratégies complexes afin de prendre des décisions cruciales, ce qui n’est pour le moment pas réalisable avec l’intelligence artificielle ».

Ceci étant, plus de 30 % d’entre eux affirment que «… la main-d’œuvre devra se recycler ou se requalifier au cours des 3 prochaines années afin de répondre aux enjeux de l’IA ». Et l’étude de poursuivre : « Dans un marché du travail en pleine mutation, les entreprises capables de s’adapter rapidement auront une longueur d’avance. Aujourd’hui, 54 % des organisations (et 74 % en France) recrutent pour des postes liés à l’IA qui n’existaient pas encore l’an dernier. Une illustration claire de la transformation accélérée du monde professionnel ».

Conclusion : une certaine déception pour les entreprises ayant cru que l’IA était la solution toute faite pour rentabiliser leurs investissements. Cependant, l’espoir est permis, car on n’arrêtera pas cette révolution.

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Gabon: libération de la famille Bongo 

Délivrance. Grand soulagement au Gabon. Ali Bongo Ondimba, ex-président du Gabon, et sa famille ont été libérés et sont arrivés à Luanda en Angola, vendredi 16 mai 16 2025. La nouvelle a été annoncée par la présidence angolaise, accompagnée des photos sur les réseaux sociaux.

A noter que cette libération a été possible grâce au président de l’Angola et président en exercice de l’Union africaine, João Lourenço.

En effet, Ali Bongo, son épouse Sylvia, et leur fils, Noureddin, arrêtés depuis coup d’Etat opéré par le général Brice Clotaire Oligui Nguema en 2023, comme l’écrit la présidence angolaise. « À la suite des initiatives du président de la République d’Angola et président en exercice de l’Union africaine, João Lourenço, auprès du président Brice Oligui Nguema du Gabon, la famille Bongo a été libérée et vient d’arriver à Luanda », rapporte RFI.

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Apple, la marque la plus puissante du monde

Avec une capitalisation boursière représentant 12% de la valeur totale des 100 entreprises les plus valorisées, Apple est la marque la plus puissante du monde pour la 4e année de suite.

Comme d’habitude, le classement 2025 des marques les plus valorisées au monde est dominé par des entreprises américaines, avec 82% de leur valeur totale, contre seulement 7% pour les marques européennes et 6% pour les chinoises. Ce sont là les principaux enseignements de l’édition 2025 du rapport Kantar BrandZ, dévoilé jeudi 15 mai 2025.

Kantar précise que ce classement s’appuie sur la valorisation boursière combinée à des données d’analyse de perception consommateur, « recueillies via plus de 4 millions d’entretiens dans 54 pays ». Le classement 2025 montre que les 10 marques les valorisées – donc les plus puissantes – sont toutes américaines, avec les GAFAM et à leur tête Apple.  

Ainsi, Apple poursuit sa dynamique avec plus de 1 000 milliards de dollars de valorisation en 2024. En effet, « la marque à la pomme, qui présentera ses innovations logicielles le 9 juin prochain, écrit BDM, atteint désormais 1 299 milliards de dollars de valorisation boursière, soit une hausse de 28% en un an, et conserve la tête du classement pour la quatrième année consécutive ».

La firme devance Google qui occupe la 2e position (944,1 milliards), Microsoft (884,8 milliards), Amazon (866,1 milliards) et désormais NVIDIA qui se hisse à la 5e place aux dépens de McDonald’s – reléguée à la 8e position.

Derrière ces mastodontes, Kantar souligne également une forte augmentation de la valorisation cumulée du top 100, portée par le secteur technologique.

Ainsi, cette valorisation atteint 10 700 milliards de dollars en 2025, ce qui constitue une hausse de 29% sur un an. « Cette progression est largement portée par des marques disruptives qui s’appuient sur la technologie, et qui ont généré la majeure partie de la croissance de valeur au cours des 20 dernières années, tous secteurs confondus » , selon l’entreprise spécialisée dans l’analyse de données. Et au-delà du « Big 5 », Kantar assure « l’entrée remarquée » de ChatGPT à la 60e place ou celle de Stripe à la 85e place, ainsi que le retour dans le classement de Spotify (76e) et de Booking.com (89e).

Voici les dix marques les plus puissantes au monde en 2025, selon Kantar :

  1. Apple : 1 299 milliards de dollars
  2. Google : 944,1 milliards de dollars
  3. Microsoft : 884,8 milliards de dollars
  4. Amazon : 866,1 milliards de dollars
  5. NVIDIA : 509,4 milliards de dollars
  6. Facebook : 300,6 milliards de dollars
  7. Instagram : 228,9 milliards de dollars
  8. McDonald’s : 221 milliards de dollars
  9. Oracle : 215,3 milliards de dollars
  10. Visa : 213,3 milliards de dollars.

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Tunisie – Santé : les jeunes médecins observeront une grève générale de 5 jours

Suite à l’échec des négociations avec le ministère de la Santé, l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) a décidé d’observer une grève générale de cinq jours, ainsi que le boycott du choix des Centres de stage pour les médecins résidents, indique l’organisation dans un communiqué. La date de cette grève sera fixée prochainement.

L’OTJM explique que malgré une deuxième réunion tenue avec le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, « aucun progrès concret n’a été enregistré » concernant ses revendications.

Par conséquent, elle fait porter la responsabilité au ministère de la Santé des retards et autres entraves à même de compromettre le droit des citoyens à des soins de qualité.

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Le cri d’alarme des doctorants au chômage pour intégrer l’université

Hamda Kouka, coordinateur du groupement « voix des doctorants- chercheurs » appelle à l’intégration des doctorants au chômage dans le corps enseignant des établissements universitaires et des centres de recherche.

Il précise que ces doctorants refusent l’affectation dans les administrations publiques ou dans des domaines qui ne relèvent pas de leurs compétences et qualifications, rapporte un site de la place.

Lors d’une conférence de presse organisée jeudi 15 mai par la coordination au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), M. Kouka a également appelé le ministère de l’Enseignement supérieur à dévoiler le nombre exact des postes vacants au sein des universités tunisiennes et dans les différentes spécialités scientifiques.

Il a rappelé que ledit ministère avait promis de fournir les statistiques des postes vacants avant le 21 mars 2025, promesse qui n’a pas respectée.

En outre, M. Kouka indique que la coordination revendique la publication des critères d’inscription des doctorants sur la plateforme électronique du ministère. Tout en assurant que les demandes des doctorants-chercheurs sont légitimes et fondées sur les recommandations du président de la République. En effet, ce dernier avait appelé à trouver des solutions à ce dossier dans les plus brefs délais.

Toutefois, le coordinateur indique que « les doctorants-chercheurs refusent catégoriquement la participation au concours qui sera organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur, considéré comme l’unique mécanisme de recrutement ». Car ce concours ne tient pas compte de leur parcours scientifique.

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Moez Hadidane prédit un taux d’inflation de 5 % à fin 2025

Intervenant sur les ondes de la radio privée Express FM, mardi 13 mai 2025, l’analyste financier Moez Hadidane estime que les prévisions d ’un taux d’inflation d’environ 5% à fin décembre 2025 en glissement annuel sont réalisables.

L’analyste explique : un regard sur le taux d’inflation des quatre premiers de l’année montre que dernier suit un trend baissier se situant à 5,6 %.

Il estime que les résultats de la politique monétaire de la Banque centrale de Tunisie impliquant un taux d’intérêt directeur autour de 8 %, pendant deux années successives, a entraîné une baisse des demandes des prêts de consommation pour les particuliers ainsi que des prêts d’investissement pour les entreprises.

Par ailleurs et toujours selon lui, plusieurs entreprises se plaignent de charges financières importantes. Et que le coût de l’investissement devient élevé. Ce qui a entraîné une baisse des investissements des unités économiques.

Sur autre volet, l’analyste financier affirme que la relation entre l’inflation et l’argent liquide en circulation n’existe pas. Pour expliquer l’augmentation des billets en circulation, Moez Hadidane souligne qu’il y a eu une progression considérable qui a eu lieu après la crise de la Covid-19. « En divisant le taux des liquidités par le PIB, la valeur moyenne était en général de 11 % en 2020 », précise-t-il. Ce taux atteint aujourd’hui 14,5%.

En outre, la hausse de cette valeur en dinar est tout à fait légitime, en ce sens que lorsque le PIB augmente, l’économie nationale a besoin d’une partie d’argent en liquide.

Il soulignera par ailleurs que si l’équation se fait en divisant la liquidité disponible par la masse monétaire, l’on obtiendra un taux de 17 % environ. Et d’ajouter que ce taux est aujourd’hui stable bien qu’il ait augmenté sensiblement de 0,7 %.

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