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Philippe BAUDIN – Président du salon Equip’autos : vers un nouveau souffle pour la filière automobile

À l’approche de sa 50e édition, le Salon Equip’Auto s’apprête à rassembler à Paris toute la chaîne de valeur de l’après-vente automobile. Constructeurs, équipementiers, réparateurs et distributeurs y dévoileront les dernières innovations, dans un contexte marqué par l’électrification du parc roulant mondial et les défis de relocalisation industrielle. Entre évolutions technologiques, réalités du terrain et perspectives tunisiennes, cette interview décrypte les enjeux clés de l’édition 2025 d’un salon devenu incontournable pour comprendre l’avenir du secteur. Interview avec Mr. Philippe BAUDIN – Président du salon Equip’autos

Le Salon Equip’Autos célèbre ses cinquante ans d’activité. Comment s’annonce l’édition 2025 au mois d’octobre prochain, à Paris ?

Cinquante ans d’activité,  quelle vigueur! Le Salon tient le pari de la longévité. Et toujours une attractivité agissante. Pendant un demi siècle, à une cadence biennale, les années impaires, le Salon réunit l’ensemble de l’écosystème de l’auto. C’est la chaine amont/aval, dans sa globalité qui se retrouve afin de prendre connaissance des nouvelles technologies. C’est crucial que les constructeurs s’adressent à l’univers de l’après-vente.

Equip’Auto synchronise-t-il  les rapports entre tous les corps de métiers de l’auto?

Il s’agit d’un Salon B2B où l’on évoque tout ce qui arrive après la vente de la voiture. Tout l’après-vente et les services sont rassemblés sur un même site. Et en effet cela réaccorde les constructeurs avec les professionnels de la maintenance, des services ainsi que de la réparation.

Constructeurs et équipementiers viennent-ils nombreux ?

Naturellement car ils sont doublement intéressés. D’abord ils viennent rencontrer les distributeurs de pièces de divers réseaux de vente. Ensuite ils viennent pour présenter aux réparateurs leurs nouvelles technologies. Et le Salon est le lieu dédié pour ces deux business. Et il en a vu défiler des innovations.

L’on garde en mémoire la fabrication en série des air bags, puis du freinage ABS, puis de la peinture de carrosserie à l’eau pour ne citer que ceux-là. Aujourd’hui on vit l’afflux de l’électronique. Ainsi donc constructeurs et équipementiers communiquent, à l’adresse des réparateurs au Salon  sur les meilleures pratiques de réparation des systèmes nouveaux.

« Le Salon Equip’Auto synchronise toute la chaîne de l’après-vente automobile, de la pièce au service. »

 

Le Véhicule électrique réduit-t-il le coût de maintenance ?

N’ayant plus de moteur, le véhicule électrique comporte moins de pièces. Cependant tout ce qu’il y autour persiste. Et l’on remarque que l’usure est plus accélérée. C’est le cas des pneumatiques. Sur un moteur thermique leur durée de vie est de 45.000  à 50.000 km, cette fourchette baisse entre 10.000 à 15.000 km avec l’électrique. Pareil pour le freinage et les autres trains roulants.

On voit le véhicule électrique gagner du terrain. Menace-t-il le business du Salon?

A l’heure actuelle le parc roulant mondial compte 1.500.000.000  de voitures. La part du véhicule électrique est de 1,87 %. Vous voyez bien que la pièce détachée n’est pas près de disparaitre. En France le parc roulant compte 42.000.000 de voitures.

Les projections montrent que si le parc électrique augmentait de 25% par an, dans dix ans le véhicule thermique constituerait 90% du parc. C’est vous dire ! Ajouter que pour faire tourner un parc d’un million de voitures électriques, il faut l’équivalent d’une centrale électrique. Mesurez le défi énergétique !

« Avec 1,87 % du parc mondial, l’électrique ne menace pas encore le business des pièces détachées. »

 

L’on parle d’une relocalisation la chaine de valeur Auto. La Chine qui occupe une position prépondérante va-t-elle lâcher du lest ?

Il faut savoir que le barycentre de l’industrie automobile a basculé en Chine et je ne la vois pas lâcher du lest. La Chine produit 30.000.000  de voitures sur un total mondial de 40.000.000   d’inités. Elle est en tête et en pointe sur le véhicule électrique, hautement connecté.

Ses modèles actuels lui procurent une confortable longueur d’avance. Cependant les enseignes européennes et d’ailleurs ne manquent pas d’atouts. La compétition va se réallumer sur ce segment. Mais cela prendra du temps car il faudra renouer avec les cadences des grandes séries.

En 2009 à titre d’exemple, la France produisait sur son sol 4.000.000 de voitures. A l’heure actuelle elle n’en produit plus que 1.300.000 et elle pourrait descendre en-dessous du seuil symbolique du million de voitures. Sachez que Toyota est le plus important fabriquant de voitures en France, à l’heure actuelle.

« La Tunisie a un vrai potentiel dans la R&D et les composants, si elle sait capter les nouvelles technologies. »

 

*Dans le contexte actuel, quelles sont les perspectives de développement de la filière automobile en Tunisie ?

-Je réserverai ma réponse de voir la Tunisie devenir une zone d’accueil de constructeurs à part entière En revanche le positionnement de la Tunisie sur les composants et la recherche& développement est prometteur. Tout cet écosystème performant peut s’adapter peut être plus vite qu’ailleurs aux nouvelles technologies qui  arrivent d’Asie.

Interview conduit par Ali DRISS

EN BREF

    • Le Salon Equip’Auto fête ses 50 ans et reste le rendez-vous clé des professionnels de l’après-vente automobile.
    • L’édition 2025 réunira constructeurs, réparateurs et équipementiers autour des dernières innovations.
    • Le véhicule électrique change la donne, mais la demande en pièces reste massive.
    • La Chine domine la production mondiale avec 30 millions d’unités, loin devant l’Europe.
    • 1,5 milliard — Parc mondial de voitures actuellement en circulation.
    • 1,87% — Part des véhicules électriques dans le parc mondial.
    • En Tunisie, la filière composants et R&D présente un fort potentiel de croissance.

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Gouvernance et gouvernabilité : entre réformes et inertie Pour une refondation du pacte économique et social (Partie 2)

Par Adnene Ben Salah
Adnene Ben Salah

Les distorsions économiques identifiées dans la première partie révèlent une déconnexion entre les mécanismes économiques et la création de valeur réelle. Cette situation met en lumière les défis de gouvernance auxquels notre pays est confronté. La question se pose désormais : comment les structures de gouvernance influencent-elles la mise en œuvre des réformes nécessaires ? Dans cette deuxième partie, nous explorerons les mécanismes de gouvernance et leur impact sur la capacité de l’État à impulser des changements significatifs.

 Il est clair que la situation actuelle qui prévaut en Tunisie exige une réforme en profondeur du modèle. Une réforme qui passe par une revalorisation du rôle de l’investissement productif, une réorientation de la dépense publique vers la création de valeur et un recentrage de l’action politique sur le long terme. Il est impératif de restaurer l’équilibre entre les impératifs de stabilité institutionnelle et les exigences de développement inclusif et durable.

« L’administration n’est pas l’État, et encore moins la nation, c’est le peuple qui l’est. »

 

Faute de quoi, le pays s’expose à une montée inéluctable des tensions sociales, à un affaiblissement de sa souveraineté économique et à un risque systémique majeur, dont les effets pourraient durablement compromettre son avenir.

Solution sous contrainte : une autre voie possible

Afin d’imaginer une voie cohérente permettant de maximiser l’utilité pour la communauté, il nous faut définir les objectifs à atteindre et il s’agit, pour ce qui nous concerne, essentiellement de :

  • relancer la croissance,
  • réduire l’endettement public,
  • améliorer les services publics,
  • augmenter le pouvoir d’achat des ménages,
  • réduire le déficit budgétaire,
  • développer les infrastructures,
  • désenclaver les régions et développer la mobilité,
  • améliorer la couverture de la balance commerciale,
  • réduire la dépendance énergétique et technologique pour qu’entre autres la défense nationale soit autonome, indépendante et performante.

Contraintes endogènes et exogènes : un double défi

Quels sont les contraintes auxquelles fait face le pays ? Deux types de contraintes majeures :

  1. Des contraintes exogènes sur lesquelles nous n’avons quasiment aucun contrôle.
  2. Des contraintes endogènes que nous subissons mais que nous pouvons influencer.

Les contraintes endogènes agrègent des problématiques ayant directement trait aux politiques internationales et au positionnement du pays dans son environnement immédiat, tel que les relations bilatérales et multilatérales retenues par notre pays et les choix relationnels avec les institutions financières internationales et régionales ; avec un impact direct sur le pays et sur l’éventail d’opportunités qui se présentent.

« Sans réforme structurelle, la Tunisie risque un effondrement systémique. »

 

Les contraintes exogènes regroupent quant à elles des problématiques liées aux crises mondiales, et aux risques d’instabilités et de conflits majeurs avec un impact direct sur les flux économiques mondiaux et un impact indirect sur notre pays.

Retenons les contraintes les plus significatives suivantes :

  1. Les conditions de mobilisation de ressources financières institutionnelles, contraignantes voire prohibitives.
  2. Les pressions économiques et financières institutionnelles sur les flux commerciaux et financiers.
  3. Les probabilités de contraintes sur le commerce international et de crises économiques des ‘Acteurs Majeurs’.
  4. La prévision de contraintes environnementales et ses conséquences sur les ressources hydriques et la production agricole.
  5. Une compétition et une concurrence de plus en plus forte sur les axes principaux de positionnement économique de notre pays.

Relancer la croissance : l’investissement productif comme levier

Relancer la croissance, passant inéluctablement par la relance de la production et de l’activité des entreprises, l’identification d’opportunités de projets et d’investissements devient alors la condition sine qua non de tout projet. Ainsi, la nation accusant un retard important en termes d’infrastructures et de prestations de services publics, tous les projets d’infrastructures et de prestations de services publics s’érigent en opportunités d’investissements et de production, assurant ainsi le premier substrat de la relance économique.

« Les projets autoporteurs sont le levier d’un tourbillon vertueux de croissance. »

 

Les contraintes financières du pays ne permettant pas de maintenir simultanément le train de vie de l’administration et le financement des projets nationaux, c’est à ce niveau que l’ingénierie spécifique est mise à contribution. C’est en imaginant, pour tous les projets, des solutions autoporteuses, génératrices de rendement économique, que l’on proposera à des investisseurs nationaux de trouver une opportunité de relance d’activité et de mobilisation de ressources financières domestiques.

L’État pourra alors réaliser simultanément plusieurs projets d’infrastructures, de services, de mise à niveau technologique et de prestations sociales, au profit des citoyens, sans mobilisation de ressources publiques et sans aucun endettement public de quelque nature que cela soit.

Un tourbillon vertueux autocentré : vers une croissance inclusive

La mise en projets autoporteurs de tous besoins en infrastructures et services publics générera une relance rapide de l’activité économique. L’injection d’investissements massifs sans recours à la dette publique dans l’économie permettra de doter le pays d’un levier accélérateur de relance et de croissance.

« La souveraineté économique passe par une autonomie énergétique, technologique et décisionnelle. »

 

La priorisation de la préférence pour des opérateurs économiques nationaux, lors de la mise en œuvre, de la réalisation et de la gestion des projets pour le compte de l’État en son lieu et place et au profit de la communauté nationale, permettra la réduction du déficit budgétaire, la mobilisation de ressources par les opérateurs économiques, la réduction de l’exposition au change et aux financements étrangers, la création de valeur nationale, l’accroissement des ressources budgétaires, la création d’une forte demande d’emplois et d’opportunités de création d’entreprises pour les jeunes et surtout de satisfaire rapidement aux attentes des citoyens en termes de services publics et d’infrastructures publiques.

Création d’emplois et amélioration des revenus

La création d’emplois et l’amélioration des revenus entraîneront à court terme une hausse significative de la consommation intérieure. Cela contribuera à la croissance économique et à la diversification de la production. Cette relance rapide, combinée à l’augmentation de la rentabilité des investissements, attirera les flux financiers d’investisseurs privés internationaux.

Contexte mondial et opportunités pour la Tunisie

La crise mondiale et l’incertitude des flux financiers internationaux incitent à rechercher des refuges stables et des opportunités d’investissements attractifs. Face à cette situation, la Tunisie pourrait devenir un centre d’attractivité, grâce à ses performances économiques et à la diversité de ses projets d’investissement.

Perspectives à moyen terme

La monnaie domestique gagnera en valeur et les réserves en devises stables augmenteront. La dette publique se résorbera et les notations de risque pays deviendront positives. Les partenariats avec des opérateurs étrangers permettront un transfert de savoir-faire et de technologies, positionnant ainsi la Tunisie comme un acteur stratégique en Afrique.

Un tourbillon vertueux à mettre en place

Il est crucial de libérer cette dynamique positive en établissant un “tourbillon vertueux autocentré”. À chaque étape, une ingénierie économique et financière spécifique devrait être mise en œuvre pour éviter les dérapages.

Le rôle de l’État et de l’administration publique

Pour réussir cette transformation, il est essentiel que l’État et l’administration publique redéfinissent leur rôle. La distinction entre définir et fournir des services publics et les gérer eux-mêmes est fondamentale : « L’administration n’est pas l’État, et encore moins la nation, c’est le peuple qui l’est. »

Par Adnene Ben Salah

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Paris : Amir Abdallah en concert à l’IMA pour célébrer la musique arabo-andalouse

Le chanteur tunisien Amir Abdallah est à l’affiche d’un concert exceptionnel réunissant trois solistes maghrébins, qui sera donné, le mardi 20 mai, au siège de l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris.

Ce concert sera donné à la clôture de la journée de rencontres dédiée à « La pensée et la création au Maghreb » sera organisée en partenariat entre l’IMA et la Fondation de la pensée arabe, à l’occasion de la publication du treizième rapport sur le développement culturel dans le monde arabe intitulé « Cartographie intellectuelle et culturelle des pays du Maghreb ».

Amir Abdallah partagera la scène avec Chaïmae Imounachen du Maroc et m Imène Sahir d’Algérie, pour célébrer fraternellement la musique arabo-andalouse et ses riches déclinaisons.

L’Orchestre sera composé de Farhat Bouallagui, à la direction d’orchestre et au violon , Farouk Benny au clavier , Imed Labidi a la derbouka, Abdellah Benkirane aux percussions (târ, daff) et Sofiane Negra au oud.

● Amir Abdallah est un chanteur tunisien dont l’art vocal s’exprime à travers une voix puissante et authentique. Amir Abdallah maîtrise un large éventail de registres musicaux, allant du malouf tunisien traditionnel aux styles contemporains, qu’il explore avec sensibilité et créativité.
Son univers musical s’articule entre créations originales et reprises réinterprétées.

● Ingénieure de profession, Chaïmae Imounachen est une artiste marocaine nourrit depuis l’enfance une passion profonde pour le gharnati, héritée de son père musicien. Elle débute à l’âge de 6 ans au sein de l’orchestre Mannix à Oujda, où elle se forme à la mandoline et au chant.

Sa carrière prend une dimension internationale dès sa première participation au Festival du Gharnati d’Oujda, à travers ses concerts en France, en Tunisie, au Festival international de Carthage ou en Espagne avec la chorale Ribat Al Fath.

En 2020, elle se fait connaître du grand public grâce à un cover sur YouTube qui cumule plus de 4 millions de vues. Depuis, elle multiplie les concerts en Europe, notamment à Bruxelles, en Italie, et entame en 2025 une tournée européenne aux côtés de l’artiste Boudchart.

● Née en 1988 à Alger dans une famille passionnée de musique andalouse, Imène Sahir débute sa carrière artistique à 19 ans après 16 années de formation dans des associations musicales.

Remarquée pour sa voix, son jeu de violon et sa maîtrise de la kouitra, elle enregistre son premier album Nouba Ghrib en 2008 et rejoint plusieurs ensembles prestigieux. Elle se produit ensuite sur des scènes nationales et internationales, notamment au Maroc, en France, en Allemagne ou encore au Japon.

De 2014 à 2018, elle dirige artistiquement deux associations et forme de jeunes artistes tout en enrichissant sa discographie avec l’album Hawzi-M’dih et un coffret dédié au genre Aâroubi.

En 2020, elle s’installe à Paris et fonde le “Imène Sahir Quintet” avec lequel elle poursuit son exploration musicale, aboutissant à un nouvel album sorti en 2024.

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Tunis accueille le Forum F2SPH’2025 sur biodiversité, climat et intelligence artificielle

Placée sous le thème « Biodiversité, Changement climatique et intelligence artificielle », la première édition du Forum Sciences et Société : Partenariats et Horizons pour un Développement Durable (F2SPH’2025) se tiendra les 26 et 27 mai 2025 à la Cité des Sciences de Tunis (CST).

Organisé par la CST en partenariat avec l’Institut Français de Tunisie et sous l’égide du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, cet événement d’envergure internationale mettra en lumière le potentiel transformateur de l’intelligence artificielle face aux défis environnementaux contemporains.

Selon le site web dédié, le Forum mobilise sciences, technologies et coopération internationale, en particulier la coopération Afrique-Europe pour développer des solutions durables et inclusives face aux problématiques de biodiversité, de changement climatique et de santé humaine. L’IA y est présentée comme un levier stratégique pour surveiller les écosystèmes, modéliser les impacts sanitaires et développer des stratégies innovantes d’adaptation climatique.

Experts, chercheurs, décideurs politiques, représentants d’ONG et professionnels des secteurs technologique et environnemental participeront aux débats, avec une forte présence attendue d’étudiants et jeunes chercheurs.

Les discussions s’articuleront autour de trois axes principaux, avec des panels thématiques sur l’agriculture durable, la résilience climatique, les transitions énergétiques et les interactions entre santé humaine et biodiversité.

Une soirée astronomique interactive, ouverte au grand public, clôturera l’événement avec des activités immersives autour des sciences des données, de l’IA et de l’observation spatiale.

À l’issue des deux journées, le forum devrait aboutir à la publication d’un rapport de synthèse et de recommandations destiné aux acteurs politiques et scientifiques, à la création d’un réseau Afro-Européen d’experts et partenaires, ainsi qu’au lancement de projets concrets de coopération régionale.

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Journée “Pensée et création au Maghreb” à Paris : multilinguisme, femmes, arts et philosophie

Une journée dédiée à « La pensée et la création au Maghreb » sera organisée, le mardi 20 mai, à Paris, par la Fondation de la pensée arabe en partenariat avec l’Institut du monde arabe (IMA).

Cet événement qu’abritera le siège de l’IMA est organisé à l’occasion de la publication du treizième rapport de la Fondation de la pensée arabe sur le développement culturel dans le monde arabe, intitulé « Cartographie intellectuelle et culturelle des pays du Maghreb ».

Les pays du Maghreb, Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie, se distinguent par la richesse de leur patrimoine historique, la diversité des racines et des composantes de leur culture, le dynamisme et la fécondité de leur activité intellectuelle, la qualité de leur créativité littéraire et artistique, et le caractère pionnier de leur mouvement féministe, a annoncé l’IMA.

Les quatre tables rondes de la Journée abordent tour à tour ces différents volets : les principaux défis intellectuels affrontés par ces pays, notamment le multilinguisme ; le paysage intellectuel à travers quelques-unes de ses grandes figures, et un état des lieux de la réflexion philosophique; les combats des femmes et leurs contributions à la pensée et à la création dans leurs différents domaines; des initiatives pluridisciplinaires innovantes dans le domaine des arts.

La Fondation de la pensée arabe clôt sa journée de rencontres par un concert exceptionnel placé sous la direction musicale de Farhat Bouallagui: trois grand.e.s solistes algérien, tunisien et marocain se réuniront sur scène pour célébrer fraternellement la musique arabo-andalouse et ses riches déclinaisons.

Programme des tables rondes

■Le Maghreb des langues

Si les problèmes posés par la diglossie de l’arabe littéral et dialectal sont identiques à ceux des autres pays arabes, la reconnaissance officielle de la langue amazighe, l’hégémonie exercée par la langue française dans le prolongement du passé colonial, les initiatives visant à lui substituer l’anglais, ainsi que les projets d’arabisation de l’enseignement scolaire et universitaire confèrent aux pays du Maghreb un statut linguistique particulier.

Ici plus qu’ailleurs, les choix linguistiques reflètent l’impact des données historiques, des options idéologiques et des engagements politiques. Ici plus qu’ailleurs, la langue cesse d’être un simple outil de communication et devient une composante majeure de la culture spécifique, une affirmation privilégiée de l’identité nationale, une expression recherchée de l’appartenance religieuse ou communautaire. Dans un tel contexte, que révèlent l’essor d’une langue ou le déclin d’une autre ? Quelle politique linguistique adopter ? Comment pratiquer une gestion judicieuse du multilinguisme ?

■Paysage intellectuel au Maghreb

Le paysage intellectuel au Maghreb nous saisit par l’intense activité et productivité de ses acteurs et la reconnaissance unanime de leur contribution majeure au renouveau et à la promotion de la pensée arabe. Cette table ronde nous invite d’abord à lire les œuvres d’un certain nombre de grandes figures qui s’imposent comme des références incontournables dans ce domaine. Elle posera ensuite les questions servant de guide à la découverte de la philosophie maghrébine contemporaine : principaux penseurs ; écoles et courants prédominants ; thématiques ; approches méthodologiques; défis et perspectives.

■Femmes maghrébines dans la pensée et la création

Animée par d’éminentes figures féminines, cette table ronde se propose de présenter l’apport des femmes maghrébines dans deux domaines où il s’est particulièrement illustré : la pensée féministe et la création littéraire. Bien plus qu’un simple état des lieux, cet éclairage vise à nous présenter l’héritage intellectuel de femmes pionnières et à fournir des clefs susceptibles de nous aider à mieux comprendre des thématiques cruciales, dont l’égalité de genre, la réinterprétation des textes sacrés, la lutte contre l’ignorance, le dogmatisme et le fanatisme.

■Innovations dans la création artistique maghrébine

La création contemporaine maghrébine, toutes disciplines confondues, est extrêmement active et multiplie les coopérations à échelle internationale.

Design, art contemporain, édition, spectacle vivant, musique, explorent de nouveaux modèles de création, inventent des lieux aux modalités inédites ou déploient des festivals en prise avec leurs territoires, adossés pour beaucoup à leurs héritages culturels patrimoniaux.

Si cette scène entreprenante et connectée ne date pas d’hier, elle a connu une croissance exponentielle dans la dernière décennie. Biennales d’art et de design, nouveaux musées, festivals croissent en nombre et fédèrent un public de plus en plus nombreux.

Cette table ronde explore cette dynamique en marche à travers la mise en perspective d’initiatives remarquables dans la région.

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Les 23-25 mai : Plus de 300 professionnels attendus aux Rencontres Agroécologiques d’Aïn Drahem

Plus de 300 professionnels du secteur agricole sont attendus du 23 au 25 mai à Aïn Drahem (Nord-Ouest de la Tunisie) pour les Rencontres Agroécologiques – Édition du Nord de la Tunisie, un événement visant à renforcer les capacités des acteurs locaux et nationaux autour d’approches agricoles durables et résilientes.

Organisées par la Ferme Homrane Sustainable Living et le Réseau Tunisien pour la Transition Agroécologique (RTTA), ces rencontres auront pour thème « Accélérer la transition agroécologique par l’échange, la formation et le réseautage ».

D’après le site Web dédié à cet événement, quinze intervenants animeront des sessions techniques et stratégiques portant notamment sur le financement, l’innovation agricole, l’accompagnement des projets et les débouchés commerciaux.

Parmi les participants figureront des agriculteurs, des experts, des institutions publiques, des organisations internationales, des plateformes de commercialisation et de jeunes entrepreneurs agricoles. Ils bénéficieront d’un programme varié comprenant des conférences thématiques, des ateliers pratiques, des visites de terrain et un marché de producteurs agroécologiques.

Les discussions porteront notamment sur les techniques agroécologiques, telles que l’agroforesterie, le maraîchage sur sol vivant et l’hydrologie régénérative.

Les participants pourront également s’initier à la fabrication de biofertilisants, au greffage et visiter la Ferme Homrane, un site de référence en agriculture régénérative. Un marché de producteurs agroécologiques clôturera ces trois jours d’échanges.

Cette édition fait suite au succès de celle organisée à Zarzis en février 2025, confirmant le rôle central du RTTA dans la promotion d’une agriculture résiliente et inclusive en Tunisie.

Le RTTA, plateforme collaborative, rassemble divers acteurs pour impulser l’agroécologie, tandis que la Ferme Homrane Sustainable Living s’est imposée comme un site pilote dans la région d’Aïn Drahem.

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Crise de modèle et distorsions économiques Financement public : une souveraineté en péril (Partie 1)

Par Adnene Ben Salah
Adnene Ben Salah

Dans notre pays, une question majeure s’impose avec acuité : comment financer durablement le budget de l’État sans alourdir davantage l’endettement extérieur ? En d’autres termes, comment mobiliser des ressources nationales sans aliéner notre souveraineté économique à des bailleurs bilatéraux ou institutionnels imposant des conditions parfois incompatibles avec nos intérêts stratégiques ?

Plus profondément, un paradoxe interpelle : alors que l’économie nationale traverse une récession marquée, que les secteurs productifs se contractent et que les performances industrielles reculent, les banques et institutions financières affichent des résultats remarquablement positifs. Ce décalage entre l’économie réelle et la sphère financière, qui semble de prime abord une distorsion économique, soulève des interrogations et semble indiquer une distorsion du modèle.

Selon les principes classiques de l’économie, une baisse de l’investissement, de la consommation, de l’épargne et un recul du recouvrement des créances devraient logiquement affecter les revenus des établissements de crédit. Le fait que cela ne soit pas le cas révèle l’existence de distorsions profondes dans notre système politico-économique, résultant soit de mécanismes internes auto-entretenus, soit de choix de politiques économiques délibérés.

Un modèle en décalage avec la création de valeur réelle

Si les créateurs de valeur – entrepreneurs, producteurs, travailleurs – sont en difficulté, et si le financement de l’activité productive se raréfie, alors se pose légitimement une question cruciale : d’où proviennent les résultats des institutions financières ? Quelle richesse réelle justifie l’augmentation de la masse monétaire ? Et sur quelles bases l’État parvient-il à clôturer son budget ?

Pour répondre à ces questions, il convient de revenir aux fondamentaux économiques.

Quatre grandes catégories d’acteurs structurent le fonctionnement de toute économie :

  1. Les entrepreneurs, moteurs de création de valeur et de prise de risque ;
  2. Les travailleurs-consommateurs, producteurs et soutiens de la demande ;
  3. L’État et son administration, organisateurs du cadre politique et régulateur de l’activité ;
  4. Le système monétaire et financier, gestionnaire des flux et ressources.

Lorsque les trois premières catégories s’essoufflent et que les revenus réels stagnent ou régressent, les recettes publiques s’affaiblissent. Pour compenser ce manque, l’État, pour assurer son train de vie, recourt à l’endettement, déclenchant une spirale aux effets systémiques.

L’arbitrage impossible : stabilité institutionnelle ou avenir collectif

L’administration publique se retrouve alors face à un arbitrage délicat : relancer l’investissement productif, maintenir son propre fonctionnement ou faire le choix du sacrifice temporaire au service du bien commun. Parallèlement, les décideurs politiques doivent choisir entre assurer leur survie à court terme ou assumer des réformes impopulaires mais nécessaires à moyen terme.

Dans la majorité des cas, les compromis convergent vers une priorité : maintenir la stabilité et le train de vie de l’appareil politico-administratif. Ce choix, légitimé par une logique de court terme, crée une déconnexion croissante entre l’État et les dynamiques productives du pays. Ainsi s’installe un déficit structurel chronique, creusé davantage par un recours croissant à l’endettement non productif, faute de création de valeur réelle.

Ce processus nourrit une situation de rente pour les institutions financières, captant les ressources disponibles au détriment de l’économie réelle. Le tarissement du crédit bancaire pour les acteurs productifs provoque une rareté artificielle de liquidité, accentuant la dépendance à l’endettement et ouvrant la voie à une ponction directe sur les réserves monétaires de la communauté – via la banque centrale ou les mécanismes d’émission – avec des conséquences inflationnistes et déstabilisatrices à moyen terme.

Une souveraineté économique de plus en plus contrainte

À cela s’ajoute une réalité préoccupante : les contraintes cumulées de notre situation structurelle et des choix de politique publique rendent de plus en plus difficile l’accès à des financements extérieurs viables. Les bailleurs internationaux, face à une dégradation des indicateurs, exigent désormais des garanties élevées voire réelles, appliquent des taux d’intérêt pénalisants, raccourcissent les maturités et limitent les montants accordés. Ce cercle vicieux réduit la marge de manœuvre de l’État et fragilise encore plus sa position sur la scène financière internationale.

En définitive, les politiques actuelles – en particulier en période de crise – génèrent des distorsions majeures dans notre modèle économique. L’État, en renforçant son emprise sur les mécanismes économiques sans créer de valeur réelle, accapare les ressources au détriment de la communauté productive. Ce faisant, il organise une forme de paupérisation systémique des travailleurs, des investisseurs et des entrepreneurs – pourtant les piliers de la croissance et de la répartition équitable de la richesse.

Conclusion

La crise actuelle révèle un décalage entre les mécanismes économiques et la création de valeur réelle. Pour restaurer la souveraineté économique, il est impératif de repenser les politiques publiques en favorisant l’investissement productif et en réduisant la dépendance à l’endettement extérieur. Une telle refondation permettra de rétablir l’équilibre entre les acteurs économiques et de promouvoir une croissance durable et inclusive. Il est essentiel d’agir rapidement pour éviter une aggravation des distorsions structurelles et préserver les fondements de notre économie.

Adnene Ben Salah

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Ben Arous : campagne de sensibilisation aux incendies agricoles en vue de la moisson 2024-2025

La direction régionale de la Protection civile à Ben Arous, a organisé, vendredi à Mornag, une journée de sensibilisation à la prévention des incendies, en perspective de la campagne de moisson 2024-2025.

L’initiative s’inscrit dans un programme d’actions concertées avec les services spécialisés du Commissariat régional au développement agricole (CRDA), a précisé, le chef de l’unité de la Protection civile à Ben Arous, Hamza Borni.

Lancée le 13 mai, cette campagne de sensibilisation se déploie dans plusieurs zones agricoles, notamment à Fouchana et à M’hamdia, et se poursuivra les 19 et 20 mai à Borj Cédria.

Elle vise à renforcer la vigilance des agriculteurs face aux risques accrus de feux de récolte, en soulignant l’importance cruciale de l’entretien et du réglage des moissonneuses pour prévenir les départs de feu, particulièrement en milieu rural.

Outre la dimension préventive, ces journées offrent un accompagnement technique aux exploitants agricoles à travers une série de recommandations pratiques portant sur la gestion des risques incendie.

Il s’agit notamment de les inciter à débroussailler les abords des voies de circulation et les pourtours des parcelles cultivées, afin de limiter la propagation des flammes en cas de sinistre.

Les rencontres ont également permis d’aborder plusieurs thématiques clés, dont les causes fréquentes des incendies dans les zones agricoles, les modalités d’intervention rapide et les mécanismes de lutte adaptés à ces contextes spécifiques.

Dans la continuité de cette démarche, la Protection civile prévoit d’organiser, au cours des prochaines semaines, des journées similaires consacrées à la protection des zones forestières habitées.

Ces actions auront pour objectif de sensibiliser les riverains, les agriculteurs, les exploitants et les habitants des milieux boisés aux dangers des incendies de forêt, et de renforcer leur capacité d’anticipation et de réaction face à ces phénomènes à fort impact environnemental et humain.

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Commerce électronique : la Tunisie et ses partenaires s’allient pour soutenir les PME exportatrices

Les moyens de renforcement de la coopération dans le domaine de la digitalisation du commerce, notamment, le commerce électronique, les projets en cours et les perspectives de leur développement, ont été au centre d’une réunion entre le ministre du Commerce et du développement des exportations Samir Abid et une délégation du Centre du commerce international (ITC) et de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

Les participants ont souligné l’importance du commerce électronique et son rôle vital dans l’impulsion de l’économie nationale et la concrétisation des projets dans ce cadre pour faciliter les opérations de commerce et renforcer, diversifier et faciliter l’accès des exportations tunisiennes aux marchés étrangers.

Abid a mis l’accent sur l’importance de l’impulsion de la coopération entre la Tunisie et l’ITC, soulignant la coopération fructueuse avec la GIZ, notamment, dans le cadre du projet d’Appui aux Accords Commerciaux avec l’Afrique.

Les représentants de l’ITC ont exprimé leur volonté de développer davantage la coopération avec la Tunisie, et ce, à travers un nouveau projet régional visant à développer le commerce électronique et à renforcer l’économie numérique.

Les participants se sont engagés à booster et diversifier les activités commerciales en Tunisie, à soutenir les Petites et moyennes entreprises (PME) et à développer les échanges de commerce électronique.

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KazanForum 2025 : la Tunisie prospecte le marché russe pour ses exportations

La Tunisie est représentée au XVIe Forum économique international “Russie – monde islamique”, “KazanForum 2025”, qui se tient du 13 au 18 mai courant, dans la capitale du Tatarstan, par son ambassade à Moscou.

Le forum de Kazan est organisé par la République du Tatarstan, la République fédérale de Russie et l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI).

Le chargé d’affaires ad intérim à l’ambassade de Tunisie a Moscou, Bechir Langar a déclaré à l’occasion de ce forum, à l’Agence TAP, que la Russie oriente ses efforts vers le développement des relations avec les pays arabes, islamiques et africains dans de nombreux domaines économiques, notamment, les technologies de l’information, la sécurité informatique, le transport, outre les domaines de l’éducation.

Et d’expliquer que la Tunisie en tant que pays importateur net de céréales, de pétrole et dérivés et d’engrais, accorde un intérêt spécial au développement des relations avec la Russie.

L’ambassade de Tunisie à Moscou est en train de prospecter le marché russe en vue d’identifier les sociétés russe intéressées par l’importation de l’huile d’olive tunisienne ainsi que des dattes, du prêt-à-porter et des cosmétiques.

La représentante du CEPEX dans la capitale russe, Hela Hanachi a indiqué à l’Agence TAP, que le centre de promotion des exportations va accentuer ses actions en 2025, en collaboration avec l’ambassade, sur le marché russe. L’objectif étant d’exporter une partie du surplus de la production d’huile d’olive de cette campagne, sur ce marché, a-t-elle précisé.

D’ailleurs, un programme spécifique a été mis en place cette année par le CEPEX en collaboration avec l’ambassade de Tunisie à Moscou, sur ce marché notamment pour développer le potentiel de commercialisation de l’huile d’olive tunisienne.

Déjà au mois de février, six acheteurs de Russie et de la Biélorussie ont été invités par le CEPEX a Tunis et ont rencontré des exportateurs d’huile d’olive.

D’autres manifestations promotionnelles sont programmées pour conquérir le marché russe.

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Tunisie : l’ATMC appelle à reconnaître la maladie cœliaque comme maladie chronique

Le président de l’association tunisienne de la maladie cœliaque (ATMC) Mongi Ben Hriz a appelé l’état à reconnaitre la maladie cœliaque comme étant une maladie chronique, incitant la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) à faire bénéficier les patients des frais de remboursement du régime alimentaire et à verser des aides aux familles à revenu limité.

Ben Hriz a souligné, au cours d’une conférence de presse tenue vendredi à Tunis que la consommation d’aliments sans gluten, à base de riz et de mais, est le seul traitement efficace contre la maladie cœliaque.

Il a précisé que l’association de la maladie cœliaque offre les produits sans gluten à environ 400 familles à revenu limité sur 4 mille demandes d’aide, appelant l’état à intervenir afin de soutenir ses efforts dans ce domaine.

“Les personnes souffrant de cette pathologie sont confrontés aux difficultés liées aux couts élevés des produits sans gluten, mise à part leur indisponibilité dans les régions intérieures” a-t-il ajouté.

Ben Hriz a précisé que le prix des produits sans gluten est estimé à 125 dinars par mois pour les adultes atteints de la maladie et à 90 dinars par mois pour les enfants.

Il a affirmé que l’association de la maladie cœliaque fournit des conseils aux patients et leur offre un guide qui contient le nom des produits alimentaires vendus sur le marché.

De son côté, la vice présidente de cette association Sirine Khélif a souligné que 100 mille personnes souffrent de la maladie cœliaque en Tunisie dont 30 mille seulement ont effectué des analyses après l’apparition des symptômes.

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Manouba : une journée d’étude sur l’investissement dans l’élevage et l’agriculture intelligente face au changement climatique

Une journée d’étude placée sur le thème « Investir dans l’élevage et l’agriculture intelligente face au climat » a été organisée, vendredi, à Manouba par la direction régionale de l’Office de l’Elevage et des Pâturages (OEP).

A cette occasion, la directrice régionale de l’OEP, Mouna Romdhani a indiqué à l’Agence TAP que cette journée est axée sur la question de mise en œuvre d’un nouveau plan directeur d’investissement en élevage permettant de consacrer une agriculture durable et une autonomie fourragère en dépit des enjeux climatiques.

L’accent a été mis, également, sur les mesures prises par la direction régionale de l’OEP pour assurer un développement des ressources fourragères et la protection de la santé animale, outre l’incitation à l’investissement dans les élevages.

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Akila Omri fait rayonner la Tunisie à Kazan avec une pièce en dialecte tunisien et les vers d’Echebbi

Au festival des cultures étrangères, au XVIe Forum économique international “Russie – monde islamique”, “KazanForum 2025”, qui se tient du 13 au 18 mai courant, dans la capitale du Tatarstan, Akila Omri, enseignante universitaire tunisienne a présenté une pièce de théâtre en dialecte tunisien (l’école des cancres) qu’elle a réalisé avec son mari russe, docteur en sciences philologiques.

Cette dernière a été interprétée par ses étudiants de l’université fédérale de Russie à Kazan, qui étaient habillés de costumes traditionnels tunisiens.

Un autre de ses étudiants a récité, lors de ce festival, le poème d’Abou el Kacem Echebbi; la volonté de vivre (iradatou el hayet) et d’autres, encore, ont chante les souffrances des expatriés tunisiens, en reprenant la chanson de Balti (Allo ya chababi winak).

Akila Omri, une keffoise pure souche de 52 ans, est titulaire d’un doctorat en langues comparées arabe, français, russe obtenu à Kazan. Elle enseigne avec passion, la langue arabe, depuis 22 ans, dans deux universités à Kazan, encourage la diffusion de films tunisiens et arabes, dans le cadre de son travail au sein du Muslim film festival (la tribune d’or). Elle est, aussi, traductrice officielle (de l’arabe au russe) et co-autrice avec son mari, de livres pédagogiques pour l’enseignement de la langue arabe au niveau universitaire en Russie, ainsi que de livres sur la femme arabe et sur les villes tunisiennes.

Son mari,Timur Shaikhullin, qui partage son amour pour la Tunisie et la langue arabe qu’il parle à la perfection, est titulaire de deux doctorats sur les méthodes d’enseignement de la langue arabe aux non arabisants (en prenant l’exemple des méthodes d’enseignement en Tunisie) et le second sur les relations familiales. Il enseigne à l’université fédérale de Kazan et travaille, aussi, au Muslim film festival.

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Nafti et Attaf plaident à Bagdad pour une solution politique en Libye sans ingérence étrangère

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, s’est entretenu, vendredi à Bagdad, avec son homologue algérien, Ahmed Attaf, autour des récents développements survenus en Libye.

A ce propos, les deux ministres ont souligné la nécessité de “mettre fin aux violences et de favoriser un dialogue entre les frères libyens sous l’égide des Nations unies, en vue d’un règlement politique linter-libyen de la crise, à l’écart de toute ingérence étrangère”, indique un communiqué.

La rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs du Sommet arabe ordinaire prévu à Bagdad le 17 mai courant, a, en outre, porté sur les résolutions qui seront adoptées lors du Sommet.

Les relations bilatérales privilégiées et les moyens de les renforcer davantage dans divers domaines, notamment en matière de commerce interrégional, d’investissement conjoint, d’industrie, d’énergie et de développement des zones frontalières, ont été à l’ordre du jour de cet entretien.

Les deux ministres ont aussi mis l’accent sur la nécessité de la concertation entre les deux pays sur plusieurs questions régionales, africaines, méditerranéennes et internationales.

Mohamed Ali Nafti, conduira la délégation tunisienne aux travaux de la 34e session ordinaire du Sommet arabe et du 5e Sommet arabe pour le développement économique et social, qui se tiendront, simultanément, le 17 mai 2025, à Bagdad, en Irak.

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Balance alimentaire : forte baisse des exportations tunisiennes, surtout en huile d’olive

La balance commerciale alimentaire a enregistré au cours des quatre premiers mois de l’année 2025 un excédent de 633,3 millions de dinars (MD), contre un excédent de 1387,6 MD durant le même période de l’année précédente, ce qui représente une baisse de 54%, selon une note de l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri) publiée,

Ainsi, le taux de couverture a régressé, passant de 159,3% à fin avril 2024, à 126,9% à fin avril 2025.

En termes de valeur, les exportations alimentaires ont enregistré une baisse de 19,9%, contre une légère hausse des importations de 0,6%, et ce, en raison de la  diminution des exportations d’huile d’olive (-28,2%), des produits de la pêche (-23,6%), et des dattes (-16,0%).

La baisse de la valeur des exportations de l’huile d’olive est expliquée par la chute du prix moyen à l’exportation de 53,5%, par rapport à l’année précédente, à 12,73 DT/kg.

Par ailleurs, l’Onagri a fait état de la baisse des importations des céréales (-14,7%), de sucre (-44,6%) et des huiles végétales (-44,5%).

Quant aux prix à l’importation des produits céréaliers, ils ont baissé de 19,4% pour le blé dur et de 1,8% pour le blé tendre, contre une augmentation de 5% pour l’orge et de 8,1% pour le maïs.

Le prix du sucre a également chuté de 34,2%, tandis que les prix des huiles végétales ont augmenté de 25,1% et ceux du lait et des dérivés de 10,5%.

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Onagri : baisse alarmante de la balance commerciale alimentaire en Tunisie début 2025

La balance commerciale alimentaire a enregistré au cours des quatre premiers mois de l’année 2025 un excédent de 633,3 millions de dinars (MD), contre un excédent de 1387,6 MD durant le même période de l’année précédente, ce qui représente une baisse de 54%, selon une note de l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri) publiée, vendredi.

Ainsi, le taux de couverture a régressé, passant de 159,3% à fin avril 2024, à 126,9% à fin avril 2025.

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Ouverture de la 7ème édition du Festival International des Musiciens et Créateurs en situation de handicap

La septième édition du Festival International des Musiciens et Créateurs en situation de handicap, Handy Music, placée sous le thème “L’art sans limites, l’humain sans barrières”, a démarré, jeudi soir, au Théâtre des régions à la Cité de la culture.

Cette nouvelle édition se tient du jeudi 15 au dimanche 18 mai 2025 à Tunis, Hammamet et Nabeul.

Le festival est organisé à l’initiative de l’association “IBSAR loisirs et culture pour les non et mal voyants” en partenariat avec l’ambassade de Suisse en Tunisie et le ministère Affaires Culturelles.

La Suisse est représentée par le flûtiste et chef d’orchestre Jean-Jacques Vuilloud.

Ce rendez-vous artistique unique célèbre la créativité inclusive avec la participation de 13 pays dont certains pour la première fois (Tunisie, Algérie, Libye, Mauritanie, Maroc, Sultanat d’Oman, Iran, Espagne, Suisse, France, Pologne, Portugal, Irak).

La cérémonie d’ouverture était marquée par un spectacle folklorique suivi par les allocutions officielles des responsables culturels et des représentants d’organisations internationales.

Des performances musicales et artistiques, individuelles et de groupe, d’artistes porteurs d’handicap étaient au menu de la soirée inaugurale.

La maison de la culture Ibn Rachiq abritera la programmation culturelle composée d’ateliers, de rencontres professionnelles et de spectacles et une conférence intellectuelle autour de la Convention de Marrakech et le rôle de la technologie dans l’intégration des personnes porteuses d’handicap.

Traité de Marrakech

Le Traité de Marrakech administré par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) “facilite la production et la diffusion internationale de livres dans des formats spécialement adaptés aux aveugles et aux déficients visuels. Il établit à cet effet une série de limitations et d’exceptions relatives au droit d’auteur traditionnel”.
La Tunisie est pami les premiers pays ayant ratifié ce traité qui a été adopté à Marrakech le 27 juin 2013 et entré en vigueur le 30 septembre 2016.

Le président de l’Association « Ibsar», Mohamed Mansouri a exprimé sa fierté de voir cet événement avoir eu lieu malgré les difficultés ayant entouré l’organisation et les obstacles administratifs.

S’exprimant dans une déclaration à l’agence TAP, il a assuré avoir été étonné du traitement des services administratifs relevant du ministère des Affaires culturelles, soulignant la vocation culturelle et humanitaire du festival basé sur le bénévolat.
Mansouri a sollicité l’intervention de la ministre des Affaires Culturelles afin de réhabiliter le festival et lui accorder les aides publiques nécessaires.

Depuis la date de création du festival, en 2012, jusqu’à 2015, une aides annuelle de 28 milles dinars, a fait savoir Mansouri, estimant un soutien peu suffisant et ne permettant pas au festival d’honorer ses engagements.

Il a plaidé pour un traitement équitable en conformité avec la Constitution et les conventions internationales ratifiées par la Tunisie. “On veut une culture équitable, inclusive sans distinction aucune ni exclusion”, a-t-il lancé.

Le Festival International des Musiciens et Créateurs en situation de handicap, Handy Music, a fait son retour l’année dernière après une absence de près de quatre ans.

Il est initié par l’association Ibsar qui œuvre en faveur de l’égalité des chances entre tous les individus afin de valoriser les compétences et la créativité des personnes porteuses d’handicap dans les domaines des Arts et à leur inclusion sociale. L’association appelle à “l’instauration d’une société juste dans laquelle les personnes handicapées jouissent pleinement de leurs droits et participent efficacement à la vie publique”.

Officiellement créée le 31 janvier 2012, «Ibsar» est une association offrant un soutien aux élèves et aux étudiants par l’impression des livres en Braille et l’organisation des formations à l’usage des nouvelles technologies”. Son objectif est d’intégrer les non et mal voyants dans les domaines des loisirs, de la vie culturelle, intellectuelle et artistique, et ce en conformité avec les clauses de la convention Internationale des Droits des handicapés.

L’association mène des campagnes de sensibilisation en faveur des personnes handicapées visuelles ou porteuses d’handicap en général afin de faciliter leur participation dans tous les domaines.

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