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Le Cepex organise la pavillon tunisien à la Foire d’Alger

Le Centre de promotion des exportations (Cepex) organise la participation des entreprises tunisiennes à la 56e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA), qui se tiendra du 23 au 28 juin 2025 au palais des expositions Safex.

La FIA est un carrefour stratégique pour les entreprises tunisiennes désireuses de renforcer leur ancrage sur l’un des marchés les plus porteurs de la région.
Avec plus de 638 exposants et 165 entreprises internationales provenant de 30 pays lors de la dernière édition, la FIA s’impose comme une vitrine de premier plan pour développer son réseau d’affaires. 

Cet événement économique majeur sera une occasion pour rencontrer de nouveaux partenaires, distributeurs et clients. Et générer ainsi des opportunités commerciales à l’avenir.

La date limite d’inscription est fixée au 16 mai courant. Les entreprises tunisiennes qui veulent participer au sein du pavillon national à cette manifestation doivent obligatoirement soumettre leur formulaire de participation via ce lien

I. B.

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Stagnation de la prospection énergétique en Tunisie

Le secteur énergétique tunisien comptait, à la fin du mois de mars 2025, un total de 15 permis actifs, soit 14 de recherche et un de prospection, selon le dernier rapport publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines. (Ph. Champ gazier de Nawara).

Par ailleurs, le pays recense 56 concessions d’exploitation, dont 44 sont actuellement en phase de production.

L’État tunisien détient une participation dans 34 de ces concessions, à travers l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (Etap) et intervient directement dans trois autres.

Côté forages, un nouveau puits de développement, baptisé «Sharqi», a été creusé, tandis que les travaux sur le «Sidi Merzoug», lancés en 2023, se poursuivent.

En revanche, aucun nouveau projet d’exploration n’a été enregistré au cours du premier trimestre 2025, a précisé l’Observatoire, soulignant une phase de stagnation, en matière de prospection.

D’après Tap.

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Le gouverneur de Ben Arous démis de ses fonctions

Le président de la République, Kaïs Saïed, a décidé de démettre le gouverneur de Ben Arous Wissem Mraïdi de ses fonctions et de nommer Abdelhamid Boukaddida à sa place.

Selon un communiqué, cette décision intervient suite à une visite inopinée effectuée par le chef de l’État dans plusieurs régions du gouvernorat de Ben Arous dans la soirée du dimanche 11 mai 2025, au cours de laquelle il a constaté de nombreuses défaillances.

Wissem Mraïdi avait remplacé Ezzeddine Chelbi, le 9 septembre 2024. Il est resté à peine 8 mois à son poste. On serait curieux de savoir si son remplaçant va faire y durer davantage. 

Autre question : quant on sait que la situation générale à Ben Arous n’est pas pire que dans la majorité des autres gouvernorats du pays, on peut se demander si ce limogeage n’annonce pas beaucoup d’autres à venir.

I. B. (avec Tap).

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La colère du Dieu d’Israël

C’est l’histoire de la révolte du Dieu d’Israël, contre tant de haines, de destructions et de massacres des Palestiniens, qui sont également ses fils.  

Abdelaziz Dahmani *

Se substituant aux Occidentaux, qui ont chaussé des lunettes noires pour ne pas voir les horreurs israéliennes à Gaza, c’est Dieu, en personne vénérée, qui s’est révolté, devant tant et tant de haineux massacres.

Dieu ? Oui, lui-même, que les Juifs anciens ont inventé, ont créé, pour faire d’eux des privilégiés, des premiers de la classe des nombreux peuples sémites de la région de Babylone à l’Égypte…

Ce Dieu, 2025, a commencé à échapper à ses anciens créateurs, et devenu compatissant devant tant de souffrances des Palestiniens, jeunes, vieux, femmes, bébés, bombardés ou affamés, ne trouvant aucun secours. Alors Dieu, devenu autant furieux que le Secrétaire Général des Nations Unies, envoyé vers Israël un énorme nuage noir, de sauterelles voraces, un nuage de plusieurs kilomètres, côtés longueur, largeur, hauteur.

Le voilà, ce nuage, à l’approche des côtes de Tel Aviv et Haïfa … Un début de panique. Certains ont commencé à fuir vers les abris, et un Rabbin de de se mettre à genoux et de crier très fort, les bras vers le Ciel assombri : «Oh, Dieu, s’il te plait, épargne… L’Amérique!». Un voisin a écouté, s’est étonné: «Pourquoi l’Amérique lointaine, alors que ce nuage fonce vers nous ?»

Le Rabbin : «C’est l’Amérique qu’il faut sauver, sans quoi , nous serions réduits à la petite normalité des petits pays. Si nous n’aurions plus, ni aides américaines, ni bombes pour tuer les Palestiniens».

Ce Dieu, qui naguère, fut création humaine, et en a gardé les qualités et défauts, les astuces, et les fourberies, l’honnête et son contraire, des humains, a tout écouté, électroniquement, des paroles du Rabbin. Et voilà le gros nuage de faire manœuvre impressionnante, dans le ciel bleu d’azur méditerranéen, et de se rediriger, foncer vers l’Amérique de Donald Trump. «Miracle !», a vite dit ce Rabbin, les deux mains hissées vers le ciel, cette fois-ci, en signe de victoire. De quoi rendre jaloux Benjamin Netanyahu lui-même, le massacreur, pour cette concurrence.

Fausse route, non ! Dieu n’a pas changé d’avis. C’est pas une girouette, et a vite pensé que c’est une bonne idée de faire un «coup double». Comme dans une belle affaire. Deux victimes, côté des criminels pour le prix d’un…

* Journaliste.

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Le Hezbollah perd le contrôle de l’aéroport de Beyrouth, jadis sa chasse gardée

Huit mois après l’épuisante guerre de l’automne 2024 livrée par Israël et l’assassinat de son chef emblématique Hassan Nasrallah, cinq mois après la chute du régime de son précieux allié Bachar al-Assad, le Hezbollah continue de perdre en influence et semble ne plus souffler le chaud et le froid dans le pays du Cèdre. Le parti chiite libanais est en train de perdre sa mainmise sur l’Aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth, véritable portail du pays et qui a été longtemps sa chasse gardée. Tout un symbole qui en dit long sur la phase critique dans laquelle se morfond le Hezbollah.

Imed Bahri

Le Wall Street Journal affirme dans une enquête d’Omar Abdelbaqi et d’Adam Shamseddine que le gouvernement libanais, avec le soutien américain, est en train de mettre fin à l’emprise du Hezbollah sur l’aéroport international de Beyrouth. 

L’aéroport est situé au cœur d’une zone densément peuplée du sud de Beyrouth qui est en grande partie contrôlée par le Hezbollah. Le groupe armé chiite utilise cette zone depuis de nombreuses années comme canal de contrebande et comme moyen d’affirmer sa domination dans le pays. Aujourd’hui, la donne a changé et le nouveau tandem au pouvoir composé par le président Joseph Aoun et le chef de gouvernement Nawaf Salam qui sont soutenus par les États-Unis tentent de restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble des institutions et l’intégralité du territoire libanais. 

Limiter la mainmise du Hezbollah

L’enquête du WSJ, citant de hauts responsables de la sécurité et de l’armée libanaise, indique que des dizaines d’employés de l’aéroport soupçonnés d’appartenir au Hezbollah ont été évincés. Le nouveau Premier ministre a déclaré que des passeurs ont été arrêtés et que les lois existantes sont désormais appliquées. Le journal noté aussi que les équipes au sol et sur le terrain ne reçoivent plus d’instructions de leurs supérieurs pour exempter certains avions et passagers des contrôles requis tandis que les vols en provenance d’Iran sont suspendus depuis février. Un haut responsable de la sécurité a déclaré que le pays travaillait à l’installation de nouvelles technologies de surveillance intégrant l’intelligence artificielle.

Le journal américain ajoute que ces mesures font partie d’un effort plus large visant à limiter l’influence du Hezbollah et à le priver des revenus qui en ont fait une force dominante dans le pays.

Dans une interview accordée au WSJ, le Premier ministre déclare: «Vous pouvez voir la différence et nous progressons dans la lutte contre la contrebande pour la première fois dans l’histoire moderne du Liban».

Israël accuse le Hezbollah d’utiliser l’aéroport international Rafic Hariri comme voie de transit pour les armes en provenance d’Iran et, lors de la confrontation avec le Hezbollah, l’Etat hébreu a même menacé de frapper les vols qui, selon lui, approvisionnaient le groupe armé.

Renforcer les pouvoirs de l’armée  

Lees mesures prises à l’aéroport font partie des efforts de l’armée libanaise qui, sur un autre plan, œuvrent à démanteler les positions et les dépôts d’armes du Hezbollah dans le sud du Liban, une exigence clé de l’accord de cessez-le-feu que le pays a conclu avec Israël en novembre. 

Cet accord a été conclu après la guerre israélienne de deux mois durant l’automne 2024 qui s’est traduite par des opérations du renseignement (explosion des bipeurs), par des frappes aériennes et par une offensive terrestre. Cette guerre a éliminé les principaux dirigeants du Hezbollah et la majeure partie de son arsenal. Les combats ont également entraîné la mort de milliers de civils libanais selon le ministère libanais de la Santé.

Le WSJ estime que la guerre israélienne de l’automne 2024 et le cessez-le-feu ont donné au gouvernement libanais l’occasion de se réaffirmer après de longues années de domination du Hezbollah. Le pays a fini par élire un nouveau président plus tôt cette année après que le parti ait longtemps entravé les efforts pour cette élection.

Le Liban renforce son armée dans l’espoir de contrebalancer la présence massive du groupe armé chiite. Des responsables militaires américains et israéliens ont exprimé leur satisfaction quant aux mesures prises par le gouvernement libanais afin de limiter la mainmise du Hezbollah sur les ports et de réduire la circulation des armes dans le sud même s’ils estiment qu’il reste encore beaucoup de travail à faire.

Les responsables américains ont exprimé un optimisme prudent quant à un contrôle accru de l’État central sous la nouvelle direction technocratique du Liban dans un environnement où le Hezbollah est devenu faible et où l’opposition publique à son égard grandit.

Un responsable américain du comité international supervisant le cessez-le-feu a déclaré au WSJ: «Il y a des raisons d’espérer ici. Cela ne fait que six ou sept mois et nous avons atteint un niveau dont je n’étais pas sûr en novembre dernier qu’il aurait pu être atteint».

Les forces de sécurité libanaises ont récemment déjoué une tentative de contrebande de plus de 50 livres d’or destiné au Hezbollah via l’aéroport selon un haut responsable de la sécurité. 

L’arrivée des fonds est compromise

Les membres du parti admettent qu’ils sont confrontés à de nouvelles difficultés avec la nouvelle situation qui prévaut à l’aéroport. L’arrivée des fonds est compromise.

Le parti a perdu sa principale voie de transfert d’armes, qui provenait d’Iran via la Syrie, après que Bachar Al-Assad a été renversé en décembre et remplacé par un gouvernement hostile à l’Iran et au Hezbollah.

Le Hezbollah est désormais confronté à des difficultés pour remplir ses obligations de reconstruction des biens endommagés pendant les combats, de soins aux blessés et de reconstruction de ses capacités militaires. Sans parler des pertes sur le plan militaire suite à la dernière guerre.

«Nous avons subi des coups extrêmement graves avec l’assassinat de nos cadres, l’assassinat de nos dirigeants et la destruction d’une grande partie de notre arsenal militaire», a déclaré Ibrahim Mousawi, député du Hezbollah.

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Guide essentiel │Jeux en ligne et protection des données

Dans l’univers des jeux en ligne, la protection des données est devenue une préoccupation majeure pour nous tous. Alors que nous nous plongeons dans des expériences de jeu captivantes, il est essentiel de rester vigilants face aux risques liés à la sécurité de nos informations personnelles. Les plateformes de jeux, comme les casino en ligne sans vérification, doivent garantir que nos données sont en sécurité tout en nous offrant un divertissement sans tracas. Explorons ensemble comment naviguer dans cet environnement tout en protégeant notre vie privée.

Un enjeu crucial

La sécurité des données dans les jeux en ligne constitue un enjeu crucial. Les joueurs partagent souvent des informations sensibles, comme des noms, adresses et coordonnées bancaires. Les plateformes doivent garantir la protection de ces données contre le vol et l’accès non autorisé.

Nous observons que de nombreux casinos en ligne sans vérification adoptent des mesures de sécurité robustes. Ils utilisent le chiffrement SSL pour sécuriser les transactions et préserver la confidentialité des utilisateurs. D’autres offrent des politiques transparentes sur l’utilisation des données.

Il est essentiel pour nous de choisir des plateformes de jeu réputées. Nous devons vérifier leur conformité avec les réglementations sur la protection des données, notamment le RGPD. En agissant ainsi, nous finançons un environnement de jeu sécurisé tout en préservant notre vie privée.

La collecte des données

Les jeux en ligne collectent fréquemment des données personnelles, parfois sans que les joueurs en soient conscients. Cette collecte vise plusieurs objectifs, allant de l’amélioration des expériences de jeu à des stratégies marketing ciblées.

Types de données collectées

Nous constatons que les types de données collectées incluent :

  • Informations personnelles : nom, âge, sexe, pays de résidence, adresse e-mail, indispensables lors de l’inscription à un compte.
  • Données de comportement : actions et choix des joueurs, tels que les progressions dans les niveaux, les préférences de personnages, et les interactions avec d’autres utilisateurs.
  • Données de localisation : informations géographiques utilisées pour des campagnes publicitaires personnalisées.

Raisons de la collecte

  • Améliorer l’expérience utilisateur : comprendre les comportements des joueurs permet d’optimiser les mécanismes de jeu.
  • Cibler le marketing : les données comportementales et géographiques aident à adapter les publicités aux besoins spécifiques des joueurs.
  • Monétiser les données : malgré une réglementation stricte comme le RGPD, certaines données sont parfois revendues à des tiers pour des fins commerciales.

Risques associés à la protection des données

Les jeux en ligne présentent des risques significatifs pour la protection des données personnelles, affectant directement la sécurité des utilisateurs. Ces dangers incluent les violations de données et l’utilisation malveillante des informations.

Violations de données 

Les jeux en ligne collectent des données personnelles sensibles, telles que les informations bancaires et d’identification. Un piratage ou une fuite de données peut entraîner des vols d’argent ou d’identité. Par exemple, des plateformes non sécurisées mettent en danger les coordonnées bancaires des joueurs, qui peuvent être interceptées ou exploitées sans consentement.

Utilisation malveillante des informations

Les données collectées peuvent être détournées à des fins commerciales non éthiques. Parfois utilisées pour cibler des publicités, ces informations peuvent aussi atterrir entre de mauvaises mains. Par exemple, des tiers peuvent exploiter ces données pour un marketing agressif ou les revendre à des entités non autorisées, compromettant ainsi la vie privée des utilisateurs.

Réglementations en matière de protection des données

Le secteur des jeux en ligne repose sur des réglementations strictes pour garantir la sécurité des données personnelles des joueurs, favorisant ainsi un environnement de jeu fiable.

RGPD et jeux en ligne

Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) impose aux entreprises de jeux en ligne de garantir transparence et sécurité concernant les données collectées. Les joueurs peuvent vérifier, corriger et effacer leurs données, sauf en cas d’obligations légales. Malgré ces exigences, 90 % des jeux mobiles ne respectent pas le RGPD. En France, la CNIL surveille la conformité, et des sanctions, tels que l’amende de 3 millions d’euros infligée à Voodoo, illustrent la rigueur de cette réglementation.

Autres règlementations importantes

Outre le RGPD, d’autres lois nationales régissent la cybersécurité et la protection des données, renforçant ainsi la protection des utilisateurs. Le RGPD demeure le cadre juridique principal en Europe, avec des sanctions pouvant atteindre 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires annuel des entreprises non conformes. Ces réglementations supplémentaires contribuent à une meilleure protection de la vie privée des joueurs dans l’environnement numérique.

Bonnes pratiques pour les joueurs

Nous devons adopter des pratiques sécurisées en matière de protection des données lors de nos sessions de jeu en ligne. Ces conseils garantissent la sécurité de nos informations personnelles et améliorent notre expérience.

Conseils pour protéger ses données

  • Ne fournissons pas d’informations sensibles : évitons de partager nos coordonnées bancaires ou des détails personnels.
  • Utilisons des mots de passe sécurisés : créons des mots de passe forts et uniques pour chaque compte de jeu.
  • Activons l’authentification à deux facteurs : renforçons la sécurité de nos comptes avec ce niveau de protection supplémentaire.

Choix des plateformes fiables

  • Vérifions les certifications : choisissons des plateformes certifiées par des autorités compétentes pour garantir la sécurité.
  • Lisons les politiques de confidentialité : comprenons comment nos données sont traitées et protégées.
  • Consulter les avis utilisateurs : évaluons la réputation des plateformes en fonction des commentaires d’autres joueurs.

Conclusion

Nous devons rester attentifs à la protection des données dans les jeux en ligne. Les risques de fuites de données, d’usurpation d’identité et de violations de la vie privée sont alarmants. Le respect du RGPD et des autres réglementations garantit un environnement de jeu sécurisé. Pour notre sécurité, choisissons des plateformes réputées qui adoptent des mesures de protection robustes, comme le chiffrement SSL. Comprendre les pratiques de collecte de données des jeux nous permettra d’évaluer les risques et de protéger nos informations personnelles. En appliquant des bonnes pratiques, telles que l’utilisation de mots de passe sécurisés et l’activation de l’authentification à deux facteurs, nous assurons la sécurité de nos données lors de nos expériences de jeu en ligne.

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Cryptomonnaies │Basculement progressif vers les actifs numériques au Maghreb

Le Maghreb, autrefois réticent face aux cryptomonnaies, semble désormais amorcer un virage vers l’acceptation et la régulation de ces actifs numériques. Le Maroc, en particulier, est en pleine transformation sur ce sujet.

Latif Belhedi

Autrefois considéré comme un pays opposé aux cryptomonnaies, le Royaume chérifien cherche aujourd’hui à rattraper son retard pour rester compétitif dans l’innovation financière.

Jusqu’à récemment, les cryptomonnaies étaient interdites au Maroc. En novembre 2017, la banque centrale du Maroc, Bank Al Maghrib (BAM), en collaboration avec l’Office des Changes, avait qualifié l’usage des cryptomonnaies, comme le Bitcoin, de «violation des réglementations de change». Cette décision faisait suite à la crainte de voir se développer des transactions non réglementées et des risques pour la stabilité financière.

Cependant, malgré cette interdiction, les citoyens n’ont jamais cessé d’utiliser les cryptomonnaies de manière informelle, contournant les restrictions gouvernementales. Ce phénomène s’est amplifié ces dernières années, faisant du Maroc l’un des pays d’Afrique du Nord les plus actifs en matière de cryptomonnaies.

Un contexte international favorable

Face à cette adoption croissante, le gouverneur de la banque centrale marocaine, Abdellatif Jouahri, a récemment annoncé que son institution travaillait sur un projet de loi visant à encadrer l’utilisation des cryptomonnaies. Ce changement d’attitude résulte non seulement de la pression interne mais également de la dynamique mondiale. Le règlement MiCA en Europe et les initiatives similaires dans d’autres pays poussent le Maroc à s’aligner sur ces nouvelles normes internationales.

Alors que les États-Unis, l’Europe et d’autres régions avancent sur la régulation des actifs numériques, l’Afrique du Nord ne souhaite pas rester en marge. La mondialisation des échanges financiers impose aux pays maghrébins de ne pas rester à l’écart des innovations monétaires. À quelques jours de l’entrée en vigueur du règlement MiCA dans l’Union européenne, le Maroc se prépare à légiférer pour donner un cadre légal à ces transactions. Les autorités marocaines estiment qu’une régulation proactive est nécessaire pour protéger les utilisateurs tout en favorisant l’innovation.

La volonté de créer une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) est également un signe d’ouverture vers l’avenir numérique. Cette initiative s’inscrit dans un contexte où de plus en plus de pays envisagent la mise en place de MNBC afin de renforcer leur souveraineté monétaire.

L’impact des événements récents

En septembre 2023, le Maroc a vécu un séisme dévastateur, entraînant des pertes humaines et matérielles considérables. Dans ce contexte de crise, la cryptomonnaie a joué un rôle inattendu lorsque Binance Charity a mobilisé 3 millions de dollars en BNB pour venir en aide aux sinistrés. Cette mobilisation rapide des fonds a démontré l’efficacité et la portée des cryptomonnaies pour des actions humanitaires, notamment dans les zones touchées par des catastrophes naturelles. Cet événement a sans doute accéléré la volonté des autorités de normaliser l’usage des cryptomonnaies, en reconnaissant leur utilité potentielle lors de crises. Les décideurs marocains y voient également une opportunité de diversifier les moyens de financement et d’accélérer la digitalisation des transactions financières en cas d’urgence.

Quel avenir pour les cryptomonnaies au Maghreb ?

Le Maroc n’est pas seul dans cette dynamique. D’autres pays du Maghreb suivent de près l’évolution réglementaire mondiale. La Tunisie et l’Algérie, bien que plus prudentes, envisagent également de réguler ces actifs numériques. La course vers l’innovation financière est lancée, et les gouvernements cherchent à concilier sécurité financière et adoption technologique. Pour les jeunes investisseurs de la région, cette transition est perçue comme une opportunité unique d’investissement, notamment dans le domaine du trading crypto. À mesure que la régulation se précise, les plateformes de trading devraient connaître une adoption accrue. Le basculement vers les actifs numériques au Maghreb reflète une prise de conscience des avantages potentiels des cryptomonnaies. La régulation en cours au Maroc n’est que le début d’un mouvement plus large visant à intégrer ces nouvelles technologies dans les économies locales.

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Logistique │ Le Tunisien LogistiKa opte pour la solution WMS IzyPro

Le prestataire logistique tunisien LogistiKa a choisi le WMS IzyPro pour moderniser la gestion de ses entrepôts et améliorer le recouvrement de sa trésorerie. Ce déploiement, prévu pour cet été, marque une étape clé dans la stratégie de digitalisation de l’entreprise.

LogistiKa, fondée en 2013, propose des services logistiques offshore et onshore à partir de ses entrepôts de 6 000 m², situé dans la zone industrielle de M’ghira, au sud de Tunis. L’entreprise recherchait depuis plusieurs années une solution WMS aux normes internationales.

«Nous souhaitions un outil performant tout en bénéficiant de la proximité et de la réactivité d’un éditeur ou intégrateur local, mais nous ne trouvions pas de solution adaptée. Lors d’un salon en France, nous avons rencontré les équipes d’ACSEP, qui ont su répondre à nos besoins tant en termes de solution que d’accompagnement humain», explique Amine Douss, directeur des opérations de LogistiKa.

La version standard du WMS IzyPro a su convaincre LogistiKa par son ergonomie, sa richesse fonctionnelle et son accessibilité budgétaire. «C’est la solution idéale pour une PME comme la nôtre ! Nous allons l’associer au portail collaboratif IzyWeb, qui va permettre à nos clients de saisir leurs commandes, consulter leurs stocks et suivre l’avancée de leurs commandes en toute transparence», ajoute Douss.

Actuellement, LogistiKa gère ses opérations à l’aide d’un module logistique de son ERP, complété par des développements spécifiques, des tableaux Excel et des supports papier. Cette gestion hybride, digitale et manuelle, bien que précise, est chronophage et ralentit notamment le processus de facturation. «Nous ne rencontrons pas de problèmes d’écarts de stock ou d’erreurs d’inventaire, mais notre procédure actuelle allonge les délais d’envoi des factures et retarde leur paiement, ce qui a un impact financier significatif», précise Douss.

La Tunisie est un hub logistique majeur reliant l’Afrique et l’Europe. LogistiKa collabore avec des fournisseurs internationaux et des entreprises du Maghreb exportant vers le reste du monde. «Nous gérons le dédouanement, la réception, la préparation des commandes et leur livraison en Tunisie ou à l’export vers les pays d’Afrique du Nord, d’Afrique subsaharienne ou en Europe. Nous servons également de magasin avancé fournisseur (MAF) pour nos clients étrangers et gérons un stock de plus de 1 000 références, allant des matières premières aux produits finis», détaille Douss.

Les secteurs couverts par LogistiKa sont variés : consommables de l’industrie électronique, matières premières et produits finis de l’industrie automobile, granulés pour l’injection plastique, excipients de l’industrie pharmaceutique, panneaux photovoltaïques, vêtements et produits alimentaires secs.

LogistiKa ambitionne d’étendre son activité vers le centre de la Tunisie et la zone du Sahel, avec la construction prochaine d’un nouvel entrepôt de 6 000 m². L’objectif est d’y déployer également le WMS IzyPro, confirmant ainsi l’engagement de l’entreprise dans une transformation digitale durable et efficiente.

Lancée à la fin 2013, LogistiKa est un prestataire tunisien qui propose des services logistiques offshore & onshore. Aujourd’hui LogistiKa c’est un entrepôt de 6000 m2 et une trentaine de personnes qui proposent un éventail de prestations logistiques allant de l’entreposage aux services à valeur ajoutée, en passant par la livraison et la réexpédition, mais aussi des solutions personnalisées comme le contrôle qualité, la sérigraphie ou la pose d’étiquettes.

ACSEP, présent en France et en Espagne, accompagne ses clients dans l’amélioration et la digitalisation de leur Supply Chain à travers 8 domaines d’expertises : conseil, intégration de S.I, formation, développement applicatifs, business intelligence et data, centre d’appel et support aux utilisateurs, infogérance et hosting, édition de logiciels (IzyPro WMS).

Avec communiqué.

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Kafon ou la marginalité créatrice

L’annonce du décès de Kafon à l’âge de 43 ans a provoqué une pluie d’hommages posthumes. Mais comme on dit ici : «𝐼𝑙𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑐𝑐𝑟𝑜𝑐hé 𝑢𝑛𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑝𝑝𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑖𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢 𝑑𝑢 𝑑𝑒́𝑓𝑢𝑛𝑡, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑞𝑢𝑒, 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑣𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡, 𝑖𝑙 𝑛’𝑒𝑛 𝑟𝑒́𝑐𝑙𝑎𝑚𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢’𝑢𝑛 𝑔𝑟𝑎𝑖𝑛.»

Mohamed Sadok Lejri

C’est cette chanson ‘‘Houmani’’ qui a révélé au grand public Ahmed Laabidi alias Kafon et Mohamed Amine Hamzaoui, deux jeunes rebelles, insolents, authentiques, dotés d’une fibre artistique bien prononcée et qui ont fait preuve d’une certaine polyvalence par la suite.

Très convaincant dans les feuilletons et au cinéma, Med Amine Hamzaoui s’est avéré être un comédien talentueux. Kafon, quant à lui, s’est essayé à la comédie et à plusieurs genres musicaux non sans succès.

Il n’en reste pas moins que ces deux-là s’inscrivaient dans une marginalité qu’ils n’ont jamais pu quitter à cause d’un écosystème qui soutient mal les artistes de leur trempe, c’est-à-dire grandes gueules et anticonformistes.

Le départ de Kafon à l’âge de 43 ans vient de provoquer un séisme dans le milieu artistique tunisien et dans tout le pays. Les hommages pleuvent depuis l’annonce de son décès et les réactions fusent de toutes parts. Mais comme on dit ici : «𝐼𝑙𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑐𝑐𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒́ 𝑢𝑛𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑝𝑝𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑖𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢 𝑑𝑢 𝑑𝑒́𝑓𝑢𝑛𝑡, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑞𝑢𝑒, 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑣𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡, 𝑖𝑙 𝑛’𝑒𝑛 𝑟𝑒́𝑐𝑙𝑎𝑚𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢’𝑢𝑛 𝑔𝑟𝑎𝑖𝑛.»

Enfin, last but not least, Kafon n’était pas un rappeur, mais un reggaeman. Non seulement il ne manquait pas d’apporter cette précision à chacune de ses apparitions médiatiques, mais en plus sa sensibilité et la tonalité de sa voix étaient vraiment celles d’un reggaeman. Il se considérait lui-même comme reggaeman, et non un rappeur. Mais bon, allez faire comprendre cette nuance aux incultes qui travaillent dans les rubriques culturelles de nos feuilles de chou et médias audiovisuels.

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Kumulus Water facilite l’accès à l’eau et réduit la pollution plastique

La start-up franco-tunisienne Kumulus Water, qui a développé un dispositif de production de l’eau à partir de l’air, en reproduisant le phénomène naturel de la condensation de la rosée, vient de lancer une deuxième machine, Boks, produisant de l’eau fraîche pendant l’été et pouvant être transportée d’un site à l’autre.

«Il s’agit d’un modèle de machine plus robuste et transportable, qui est adapté aux sites lointains et non raccordés au réseau de l’eau potable. La machine qui produit et refroidit l’eau en été, peut être installée sur le toit, pour avoir une eau fraîche au sein d’une entreprise ou d’un établissement», a déclaré Arij Mejdi, Head of growth à Kumulus Water, à l’agence Tap.

D’une capacité de 20 à 30 litres d’eau par jour, cette machine pourrait être, surtout, déployée pour fournir de l’eau aux élèves dans les écoles situées dans les régions reculées, en Tunisie.

«L’eau produite est de bonne qualité, conforme aux normes européennes et exempte de micro-plastiques», indique la responsable, faisant savoir que la jeune entreprise a pu fournir de l’eau à travers ses machines, à «15 écoles dans les zones de Kairouan, région qui souffre le plus de la rareté des ressources en eau».

L’objectif de la start-up est de «faciliter l’accès des élèves à une eau de bonne qualité, sachant que 20% des écoles tunisiennes, soit près de 527 écoles, n’ont pas accès à l’eau», indique Mejdi. Il ajoute : «Ces efforts sont déployés dans le cadre d’une approche de responsabilité sociale et environnementale».

«Motivés par le besoin urgent de remédier à la pénurie d’eau dans les zones reculées en Tunisie, les responsables de l’entreprise s’emploient, aujourd’hui, à créer des solutions innovantes et concrètes», fait savoir Mejdi.

Les co-fondateurs de la start-up, Iheb Triki et Mohamed Ali Abid, ont déjà été récemment cités parmi les personnalités à suivre en 2025, par Les Echos, le quotidien français d’information économique et financière.

Techniquement, le dispositif de Kumulus Water aspire l’air en répliquant le phénomène de la rosée, ensuite, le purifie des impuretés et des microparticules à travers des filtres et après minéralise l’eau par le biais d’une cartouche à base de pierre naturelle. Chaque unité permet d’éviter l’utilisation d’environ 500 kg de plastique annuellement et de réduire les émissions de CO2 liées au transport de l’eau en bouteille.

Le nouveau modèle de la start-up a été lancé à l’occasion de la Journée de la Terre, célébrée le 22 avril 2025. Une exposition a été organisée, à cette occasion, à Tunis, axée sur l’impact du plastique et la pollution qui pourrait être évitée à travers les machines tunisiennes de production de l’eau.

Selon Mejdi, une seule machine Boks, couvre les besoins d’une trentaine de personnes, ce qui équivaut à 180 bouteilles d’eau en plastique d’un demi-litre consommées sur 3 jours.

Réduire l’impact de la pollution par le plastique et la pollution de l’air est l’un des objectifs majeurs de la jeune pousse. Rien qu’en 2023, la start-up a pu éviter l’émission de 8000 kilogrammes de CO2 et 5000 kilogrammes de plastique.

Elle est actuellement sur la voie de l’internationalisation, avec deux représentations en France et en Espagne et dispose d’un potentiel d’exportation sur plusieurs pays.

Avec Tap.

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Football │ L’Espérance remporte son 34e sacre et sauve sa saison

Après une saison mi-figue mi-raisin, au cours de laquelle elle a chargé trois fois d’entraîneur, l’Espérance de Tunis a fini par rattraper son retard au classement et à remporter le championnat de Tunisie de football professionnel pour la saison 2024-2025.

Fidèle à son habitude, le club «Sang et Or» a remporté le sacre avant terme en remportant l’avant-dernier match de la saison, dimanche 11 mai 2025, par un large succès en déplacement, au stade du Kef, contre l’Olympique de Béja (5-0).

Avec 65 points, à 4 longueurs de l’Etoile du Sahel et l’Union sportive de Monastir qui se partagent la deuxième place avec 61 points chacune, le club de Bab Souika a remporté son 34e titre et le deuxième de suite.

Après avoir été éliminée de la Ligue des champions d’Afrique au niveau des quarts de finale contre le Mamelodi Soundowns (0-1, 0-0), l’Espérance pourra ajouter la Coupe au Championnat et réaliser un nouveau doublé. Le club doit également jouer à la Coupe du monde des clubs de la Fifa, qui se déroulera du 15 juin au 13 juillet, aux Etats-Unis. Autant donc dire que pour les protégés de Maher Kanzari, la saison est loin d’être terminée.

Pour les coéquipiers du Brésilien Yan Sasse, auteur hier d’un doublé, le prochain (et dernier) match du championnat contre l’US Monastir, dans une semaine au stade de Radès, sera une simple formalité. Mais pas seulement. Ce sera aussi l’occasion pour trancher définitivement une question de leadership avec l’un de ses principaux poursuivants, fêter son nouveau sacre devant son fidèle public et se consoler après la sortie prématurée de la course au sacre continental.

I. B.

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Décès de Adel Youssef, figure emblématique de la Radio tunisienne

Le célèbre animateur et figure emblématique de la Radio tunisienne Adel Youssef, est décédé ce dimanche 11 mai 2025 à l’âge de 86 ans, a annoncé l’établissement de la Radio Tunisienne.

Adel Youssef est né le 29 octobre 1939 à Alexandrie. Son vrai nom est Adel Awadh Abdel Latif. Il est né d’un père égyptien et d’une mère tunisienne. Son grand-père maternel Mokhtar Ayari était un compagnon du leader syndicaliste Mohamed Ali Hammi, qui a été contraint à l’exil.

Adel Youssef perdit sa mère à l’âge de 6 ans et a vécu une enfance pauvre, avant de venir vivre en Tunisie, très difficilement.  

Surnommé le «rossignol de la radio», le défunt a passé plus de 50 ans derrière le micro. Il a commencé son parcours à la radio en 1952 dans la section théâtre, avant de faire une pause de trois ans, pour revenir en 1959 et poursuivre son parcours jusqu’en 2005.

Il a présenté sa première émission intitulée «Mouradifat» (Synonymes), écrite par la poétesse et animatrice Zoubeida Bachir. Il y lisait les textes littéraires, avec sa voix exceptionnelle et singulière, ce qui a suscité l’admiration des auditeurs.

Il s’est surtout fait connaître grâce à l’émission «Ibra wa Nagham» et à l’émission ramadanesque «Tahiyyat al Ghouroub», qui a ensuite changé de titre pour devenir «Ramadhan Milaa Qoloubina», diffusée sans interruption pendant 40 ans.

Adel Youssef était également connu pour sa lecture de textes radiophoniques dans plusieurs programmes enregistrés.

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‘‘Night of Power’’│ Heureux d’arriver, pressé de repartir. Un destin d’Occident en Orient

«Le Liban est ce pays où les étrangers sont autant heureux d’arriver que de repartir», disait, dès en 1976, un chrétien cité par Robert Fisk dans son livre de mémoires ‘‘Night of Power : The betrayal of the Middle East’’. Il n’est pas déraisonnable de penser que ce constat s’applique à l’ensemble du Moyen-Orient et du monde arabe, devenu le cimetière autant de ses populations que des hallucinations occidentales et sionistes.

Dr Mounir Hanablia *

L’auteur synthétise dans cette œuvre testamentaire le constat désabusé issu de sa carrière de journaliste au Moyen-Orient.

Dans sa recherche du contrôle géostratégique d’une région vitale à la préservation de sa prééminence dans le monde, l’Occident (et la Russie) a soutenu militairement des régimes arabes corrompus et meurtriers, oblitéré l’avenir politique de leurs peuples, et préparé son intervention militaire, au nom de l’établissement de la démocratie et du respect des droits de l’homme. Le résultat, ou le moyen, en ont été la guerre civile, la dislocation des Etats, la destruction des villes et des campagnes, et le «terrorisme» islamiste.

Afin de s’assurer le soutien de sa population dans cette entreprise (néocoloniale) de grande ampleur, l’Occident use d’une rhétorique s’apparentant plus à un discours de propagande qu’à une information objective rapportant des faits, à laquelle les journalistes se plient sous peine pour les récalcitrants d’être exclus et de perdre leurs emplois. C’est cela qu’on appelle ailleurs la liberté de la presse.

Dans ce maelstrom, il n’y a factuellement ni bons ni mauvais. Les différents protagonistes usent des mêmes horreurs, qui sont à l’extrême celles que les Américains ont utilisées à Falloujah en Irak, les Israéliens à Gaza et au Sud Liban, Assad père et fils à Alep et à Hama, et Saddam au Kurdistan; et dont Sarkozy aurait empêché Kadhafi de faire usage à Benghazi afin d’empêcher «un autre Srebrenica», dixit Bernard Henry Levy.

Des politiques meurtrières

Autrement dit, dans l’arc de cercle s’étendant des frontières de la Chine en Afghanistan jusqu’à l’Océan Atlantique au Maroc, les clans au pouvoir ont été au mieux répressifs, ne tolérant aucune opposition, au pire, terroristes, semblables aux pires colonialistes américains et israéliens. Mais ces derniers se sont réservé le beau rôle. A la différence de leurs adversaires, leurs gouvernements sont issus d’élections démocratiques et prétendent à ce titre lutter pour la liberté et les droits de l’Homme contre le terrorisme, d’Etat ou islamiste, qu’ils ont eux-mêmes contribué à légitimer par leurs politiques meurtrières (embargo contre l’Irak des années 90), quand ils ne l’ont pas eux-mêmes créé de toutes pièces ou soutenu, directement, ou par le biais de leurs alliés (Turquie).

Il restait à faire la distinction, digne de Tony Blair, l’ex-Premier ministre britannique, ou de Barak Obama, parmi les bourreaux et les tortionnaires qui n’ont pas détruit leurs propres villes, entre les bons, ceux qui torturent et assassinent mais uniquement dans les locaux de leur police politique dirigée par des Britanniques et des Américains (Bahreïn); les moins bons, comme le maréchal Sissi qui quoique féal de l’Occident fait tirer dans le tas sur la foule à Rabaa devant les caméras des journalistes du monde entier; et les mauvais, comme Kadhafi, qui après être devenu bon pour avoir démantelé son programme nucléaire et chimique, a mérité d’être tué comme un chien, ou encore les Iraniens, qui tuent les femmes et les hommes indifféremment dans la rue ou à l’abri des regards dans leurs sinistres geôles, mais qui ont surtout le tort de soutenir Bachar, le Hezbollah, les Chiites irakiens, et ces mêmes Houthis qui ces jours derniers, et l’auteur n’a pas vécu assez longtemps pour le voir, constituent désormais un défi stratégique majeur pour l’Etat d’Israël grâce aux missiles iraniens en leur possession, après que Donald Trump s’y soit cassé les dents.

Ainsi, le tort des Iraniens, ce n’est pas d’avoir les mains ensanglantées, mais de s’opposer à l’entreprise américano-israélienne, et d’avoir les moyens de le faire, du moins jusqu’à un certain point.

Pour tout résumer, les civilisés sont ceux qui tuent les autres, les sauvages exterminant leurs propres peuples. Et parmi ces derniers, il y aurait, selon l’expression de Franklin Roosevelt, «our sons of b….», ceux de l’Occident, et les autres.

Le dernier chapitre du livre, édifiant, a trait à la Syrie, dont l’auteur, s’étant fixé au Liban, fait naturellement une obsession, jusqu’à soulever la question de la survie du régime de Bachar, assurée selon lui pendant au moins quelques années. Son pronostic se révélera juste. Seul le repli russe imposé par les revers essuyés dans le conflit ukrainien ont conduit à l’effondrement de l’armée syrienne, si on peut appeler cette dernière ainsi, et à la conquête de Damas par les membres de Jibhat Ennosra, autrement dit Daech et Al-Qaida «United», armés, financés, et opérant pour le compte d’Erdogan et de la Turquie.

Des puissances impérialistes

Robert Fisk qui estimait le démembrement de la Syrie, déjà amputée du Liban, d’Alexandrette, et du Kurdistan syrien (Haut Euphrate), comme une conséquence de la politique des puissances impérialistes depuis l’accord Sykes-Picot de 1916, se demandait si le pays survivrait à la chute du clan Assad. Il n’avait pas prévu que la guerre entre les Etats-Unis et l’Iran par Israël et le Hezbollah interposés en serait la cause. Mais qui l’aurait imaginé ?

Abstraction faite de l’avenir obéré du Moyen-Orient (et du Maghreb), que le pessimisme malheureusement raisonné de l’auteur met en évidence, il reste à se remémorer le commentaire ironique de ce chrétien qui en 1976 lors de l’arrivée au Liban de l’armée syrienne, et répété en 2005, près de 30 ans après, lors de son évacuation contrainte et forcée après l’assassinat de Rafik El-Hariri: «Le Liban est ce pays où les étrangers sont autant heureux d’arriver que de repartir».

En fait, après l’évacuation américaine de Beyrouth en 1983, d’Afghanistan, et dans une certaine mesure, d’Irak, il n’est pas déraisonnable de penser que ce constat anecdotique s’applique à l’ensemble du Moyen-Orient et du monde arabe, devenu le cimetière autant de ses populations que des hallucinations occidentales et sionistes. 

* Médecin de libre pratique.

‘‘Night of Power: The Betrayal of the Middle East’’, de Robert Fisk, éd. Fourth Estate, 8 octobre 2024, 672 pages.

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AI dénonce la «répression» des défenseur·e·s des migrant·e·s en Tunisie

«Les autorités tunisiennes doivent immédiatement remettre en liberté des défenseur·e·s des droits humains, des membres d’ONG et d’anciens responsables locaux, qui sont arbitrairement maintenus en détention provisoire depuis un an en raison de leur soutien légitime aux réfugié·e·s et aux migrant·e·s». (Ph. Hasan Mrad / DeFodi Images News).

C’est ce qu’a déclaré Amnesty International dans un communiqué publié mercredi 7 mai 2025 sur son site web, qui parle de «répression» et d’«attaque contre la société civile en Tunisie», qui serait «alimentée par une montée de la xénophobie» et perturbant gravement l’aide essentielle apportée aux réfugiés et aux migrants, selon ses termes.

«Depuis mai 2024, les autorités tunisiennes ont effectué des descentes dans les locaux d’au moins trois ONG apportant une aide cruciale aux réfugié·e·s et aux migrant·e·s, arrêtant et incarcérant au moins huit employé·e·s d’ONG, ainsi que deux anciens responsables locaux ayant coopéré avec ces organisations. Elles ont également ouvert des enquêtes judiciaires contre au moins 40 autres personnes, en relation avec le travail pourtant légitime d’ONG en faveur des personnes réfugiées ou migrantes», écrit l’ONG dans son communiqué.

«Il est profondément choquant que ces défenseur·e·s des droits humains aient déjà passé plus d’un an en détention arbitraire simplement pour avoir aidé des réfugié·e·s et des migrant·e·s en situation précaire. Ils n’auraient jamais dû être arrêtés», a déclaré Sara Hashash, directrice régionale adjointe d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

Amnesty International cite le cas de Mustapha Djemali et Abderrazak Krimi, arrêtés les 3 et 4 mai 2024, et qui sont, respectivement, directeur et chef de projet du Conseil tunisien pour les réfugiés (CTR), une ONG tunisienne qui travaille avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et avec les autorités tunisiennes afin de pré-enregistrer les personnes en quête d’asile et de fournir une assistance cruciale aux réfugié·e·s et aux demandeurs et demandeuses d’asile. «Les autorités les maintiennent en détention provisoire depuis plus d’un an, tout en enquêtant sur eux pour ‘‘aide à l’entrée clandestine’’ et ‘‘hébergement’’ de ressortissant·e·s étrangers, uniquement en raison de leur travail pour le CTR», indique l’ONG.

Amnesty cite les cas de plusieurs autres activistes aidant les réfugies et les migrants, également, arrêtés et poursuivis en justice pour les mêmes motifs, tels Sherifa Riahi, Yadh Bousselmi et Mohamed Joo, respectivement ancienne directrice, directeur, et directeur administratif et financier de Terre d’asile Tunisie, la branche tunisienne de l’ONG française France Terre d’asile, Imen Ouardani, l’ancienne adjointe au maire de Sousse, et autres Salwa Ghrissa, directrice exécutive de l’Association pour la promotion du droit à la différence (ADD).

Lire le texte intégral du communiqué.  

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Proche-Orient │ La faillite morale d’Israël et des… Arabes

Le Proche-Orient est aux prises avec une double faillite, politique et morale. Celle de l’Etat d’Israël dont le génocide perpétré dans les territoires palestiniens défie la conscience humaine, et celle des Etats arabes complices qui continuent de comploter contre leurs peuples.   

Fathi Bchir *

Ne sommes-nous pas en train d’assister en direct à l’autosuicide et à la faillite morale d’un État, celui d’Israël qui défie les consciences y compris celles des juifs européens et même américains.

Les dirigeants israéliens se révèlent être ses meilleurs ennemis.  La conscience européenne est ébranlée par l’ampleur des massacres à Gaza et par l’évolution fascisante de l’Etat hébreu. Un génocide est en cours. 

Israël n’est plus qu’un pays devenu un État gangster, sans foi ni lois. Même la reine de l’hypocrisie, professionnelle de la religion, Delphine Horvilleur a pris ses distances pensant tirer son épingle du jeu.

Un jeu de rôles tragique 

La communauté juive anglaise est divisée. D’autres communautés aussi ont leurs consciences perturbées. Le New York Times publie un rapport accablant sur la responsabilité de Benjamin Netanyahu et ses alliés d’extrême droite dans la débâcle du 7 octobre 2023. Il semble de jour en jour apparaître qu’entre le Premier ministre israélien Netanyahu et le Hamas, ce n’est qu’un jeu de rôles, tragique.

Pour se sauver, Israël doit sortir de son «grand aveuglement», titre du livre de l’excellent et honnête journaliste franco-israélien Charles Enderlin.

Ceci pour le cas d’Israël ; il restera aussi l’autre faillite morale, celle des Arabes qui préfèrent combattre leurs peuples plutôt que de faire face aux défis du monde et en interne face aux défis de la démocratie et pour assurer la dignité et le bien-être chez eux avant de se gargariser de nationalisme feint.

Le vrai complot à agiter est en vérité la présence à la tête des Etats arabes de tels dirigeants.

* Journaliste.

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Présence industrielle italienne significative à Bizerte  

Plus de 15 000 emplois ont été créés par des entreprises italiennes dans la région de Bizerte, avec une présence étendue sur tout le territoire et des activités diversifiées dans une grande variété de secteurs : de l’agroalimentaire à l’automobile, des composants à la mécanique, des technologies médicales aux textiles et chaussures.

C’est ce qu’a souligné l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, qui a rencontré le 9 mai 2025, en compagnie du président de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-italienne (Ctici), Mourad Fradi, les excellences entrepreneuriales italiennes actives dans ce gouvernorat de Bizerte.

L’ambassade d’Italie en Tunisie, qui rapporté cette information sur ses réseaux sociaux, a précisé que la visite a également été l’occasion de rencontrer le directeur du Parc d’activités économiques de Bizerte, Badii Klibi. Il s’agit d’une zone stratégique qui, avec ses 3 sites, accueille environ la moitié des entreprises italiennes de la région. «L’importante présence entrepreneuriale italienne dans le gouvernorat de Bizerte est la preuve concrète d’un partenariat industriel entre l’Italie et la Tunisie qui est un moteur de croissance et d’innovation partagées», a déclaré Prunas.

I. B.

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Aïmen Laïhem remporte le Prix Mohammed Dib 2025 pour son récit ‘‘Taxis’’

L’écrivain algérien Aïmen Laïhem a remporté, samedi 10 mai 2025, le Prix Littéraire Mohammed Dib 2025 pour son premier livre, ‘‘Taxis’’. L’annonce a été faite à Tlemcen lors d’une cérémonie organisée par l’association La Grande Maison, en présence de nombreuses figures du monde littéraire maghrébin.

Paru en octobre 2023, ‘‘Taxis’’ est un récit subtil et attachant qui entraîne le lecteur dans les rues d’Alger, à travers les yeux d’un narrateur anonyme. Chaque jour, ce dernier prend des taxis qui deviennent sa seule fenêtre sur le monde. Entre conversations inattendues avec les chauffeurs et les passagers, appels de sa mère, échanges de messages avec une amie vivant à Tunis, et un voyage vers Montréal, le livre dessine une mosaïque de portraits et de situations, tantôt absurdes, tantôt empreintes de tendresse.

Sous des airs d’anti-héros détaché, le narrateur observe, commente, et interroge son environnement. Alger, volontairement floutée, se mue en décor d’une chronique douce-amère, où la jeunesse, les femmes, la mairie, et même des croissants chauds alimentent une réflexion discrète sur l’identité et le quotidien.

Né en 1998 à Alger, Aïmen Laïhem est architecte, diplômé de l’École polytechnique d’architecture et d’urbanisme (Epau), et poursuit actuellement un cursus en urbanisme à Paris. Il a entamé l’écriture de ‘‘Taxis’’ en 2019, au moment du Hirak, offrant aujourd’hui une œuvre saluée par le jury pour «sa finesse d’observation, son humour discret, et sa capacité à capter l’air du temps avec légèreté».

Publié par les Éditions Barzakh, maison algérienne reconnue pour son engagement à promouvoir de nouvelles voix littéraires, ‘‘Taxis’’ s’inscrit aussi dans un dialogue maghrébin : l’amie tunisienne du narrateur, présente en filigrane, illustre les liens invisibles mais constants entre les jeunesses d’Alger, de Tunis et d’ailleurs.

Avec cette distinction, Aïmen Laïhem rejoint la nouvelle génération d’écrivains du Maghreb qui interrogent les imaginaires urbains, les identités contemporaines et les circulations culturelles dans la région.

Djamal Guettala 

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Le poème du dimanche | ‘‘Sonnet 119’’ de William Shakespeare

Né en 1564 et décédé en 1616 à Stratford, en Grande Bretagne, William Shakespeare est dramaturge, acteur, directeur de compagnie et poète.

Auteur de trente pièces de théâtre, de renommée mondiale, la poésie traverse toute son écriture. Il publie en 1619, 154 Sonnets dont Victor Hugo fera une traduction complète.

A portée existentielle et ontologique, les Sonnets déplorent la fuite du temps et veulent immortaliser l’amour et la beauté. Entre sentiment tragique et célébration, il développe une forme poétique, se basant sur trois quatrains et un couplet, qui fera des Sonnets parmi les œuvres les plus célèbres de la littérature universelle. S’y entremêlent langue savante et populaire, invention de vocabulaire.

Après s’être retiré à Stratford, Shakespeare décède en 1616, à l’âge de 52 ans.

Tahar Bekri

Que de fois je me suis abreuvé de larmes de sirène,

distillées d’alambics aussi noirs que l’enfer!

appliquant les craintes sur les espérances, les espérances sur les craintes,

perdant toujours à chacune de mes victoires!

Quelles misérables erreurs mon cœur a commises,

alors qu’il se croyait au comble du bonheur!

Comme mes yeux ont été jetés hors de leur sphère,

dans la distraction de cette fièvre délirante!

Ô bénéfice du mal!

J’ai reconnu ainsi que le pire fait paraître le bien meilleur,

et que l’amour en ruine, une fois restauré,

reparaît plus beau, plus fort, plus grand qu’il n’était d’abord.

Ainsi, je reviens par rebut à mon bonheur,

et je gagne par le mal trois fois plus que je n’ai perdu.

Traduit par Victor Hugo

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Remise des prix Comar d’Or le 17 mai au Théâtre de Tunis

Les Prix Comar d’Or du roman tunisiens, qui sont cette année à leur 29e session, seront décernés lors d’une cérémonie officielle et d’une soirée de gala, organisées sous l’égide du ministère des Affaires culturelles, le samedi 17 mai 2025, à partir de 19h30, au Théâtre municipal de Tunis.  

Ces prix, qui sont attribués par les Assurances Comar, dans le cadre de leur politique de RSE (responsabilité sociale de l’entreprise), récompenseront les meilleurs romans tunisiens publiés en langues arabe et française entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025 et sélectionnés par deux jurys de romanciers, de critiques et de journalistes constitués à cet effet.

Il s’agit, comme chaque session, de six prix au total : deux Comar d’Or, d’un montant de 10 000 DT chacun, deux Prix spécial du jury, d’un montant de 5000 DT chacun et de deux prix Découverte d’un montant de 2 500 DT chacun.  

Pour la soirée de tarab, on annonce la participation de trois talents de la scène musicale tunisienne : Rania Zarrouk, Mohamed Ben Salah et la grande Olfa Ben Romdhane, qui interpréteront un répertoire de chansons arabes et tunisiennes.  

I. B.

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