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CorĂ©e du Sud : victoire de Lee Jae-myung Ă  la prĂ©sidentielle

Le candidat de centre gauche, Lee Jae-myung, a été élu, mardi 3 juin, nouveau président de la Corée du Sud.

Lee Jae-myung a obtenu 51,7 % des voix, contre 39,3 % pour son rival conservateur Kim Moon-soo. Ancien ouvrier de 61 ans, il s’était distinguĂ© le soir de la loi martiale en diffusant en direct sa course effrĂ©nĂ©e vers le Parlement cernĂ© par l’armĂ©e, oĂč il avait rĂ©ussi Ă  se faufiler avec prĂšs de 200 autres dĂ©putĂ©s pour voter une motion mettant en Ă©chec le coup de force de M. Yoon.

Lire aussi : Le prĂ©sident sud-corĂ©en victime de sa loi martiale

A noter que « les Sud-CorĂ©ens se sont dĂ©placĂ©s massivement dans les bureaux de vote pour dĂ©signer leur nouveau chef de l’Etat et mettre fin Ă  six mois de chaos politique causĂ© par la tentative ratĂ©e du prĂ©cĂ©dent chef de l’Etat, Yoon Suk Yeol, d’imposer la loi martiale. Le taux de participation s’établissait Ă  77,8 % une heure environ avant la fin du vote Â», Ă©crit lopinion.fr.

Il faut dire que Lee Jae-myung, chef du Parti démocrate, était le grand favori de cette présidentielle à un tour, comme le veut la Constitution de la Corée du Sud.

Il sera investi dĂšs mercredi 4 juin, souligne-t-on.

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Un Tunisien victime d’un crime « raciste Â» en France

Lundi 2 juin, la premiĂšre chaĂźne de tĂ©lĂ©vision française TF1 ouvrait son JT de 20H par le crime abject d’un Tunisien de 45 ans, ayant Ă©galement visĂ© un Turc, samedi 31 mai, Ă  Puget-sur-Argens.

Le suspect, ĂągĂ© de 53 ans, avait multipliĂ© les propos racistes et menaçants sur les rĂ©seaux sociaux avant de passer Ă  l’acte, rapportent plusieurs mĂ©dias français.

Dans ce cadre, le parquet national antiterroriste (Pnat) français indique s’ĂȘtre saisi de l’enquĂȘte ouverte aprĂšs le meurtre.

Le suspect est donc interrogĂ© dans le cadre d’une enquĂȘte dĂ©sormais confiĂ©e Ă  la Direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure (DGSI) et Ă  la Sous-direction antiterroriste (SDAT).

Les investigations sont menĂ©es pour assassinat et tentative d’assassinat, en relation avec une entreprise terroriste, « commis en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion Â». Elles sont aussi lancĂ©es pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

Affaire Ă  suivre.

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Business du foot : le grand favori du Mondial des Clubs 2025, c’est lui !

La Coupe du monde des Clubs de la FIFA – Ă  32 Ă©quipes – dĂ©marre le 14 juin et se terminera le 13 juillet 2025 aux Etats-Unis d’AmĂ©rique. Et selon les prĂ©dictions de l’IA, c’est lui, le Real Madrid qui soulĂšvera le trophĂ©e.

A l’instar de 31 autres clubs, le Real lance sa campagne dans la Coupe du monde des clubs avec un objectif clair et affichĂ© : remporter ce nouveau trophĂ©e. Surtout que le club de la capitale espagnole est passĂ© Ă  cĂŽtĂ© cette saison.

D’oĂč le premier challenge de son nouvel entraĂźneur, Xabi Alonso, pour qui « cette compĂ©tition reprĂ©sente une belle opportunitĂ© », et « une chance de se battre pour un titre. C’est ce qu’il a indiquĂ© lors de sa prĂ©sentation au public madrilĂšne lundi 26 mai. Premier test grandeur nature, le 18 juin contre Al-Hilal.

Il faut noter qu’importe la maniĂšre et au-delĂ  du prestige, tous les participants Ă  cette Ă©dition 2025 du Mondial des clubs ont les yeux rivĂ©s sur la cagnotte rĂ©servĂ©e au vainqueur final : 130 millions d’euros. Oui vous avez bien lu : 130 000 000 d’euros.

Ceci Ă©tant, les prĂ©tendants Ă  la couronne sont nombreux et solides, et se nomment (entre autres) : Manchester City, Bayern Munich, AtlĂ©tico de Madrid et PSG – qui vient d’ĂȘtre sacrĂ© champion d’Europe des clubs champions en atomisant l’Inter Milan sur le score sans appel de 5-0.

Et si cela pouvait rassurer les Merengue, une intelligence artificielle a prédit que « le Real Madrid part favori pour la victoire finale », avec 20 % de chances de soulever le trophée, devant Manchester City, le Bayern Munich et le PSG.

A noter que la Confédération africaine de football (CAF) sera représentée par quatre clubs : Al Ahly SC (Egypte), Espérance Sportive de Tunis (Tunisie), Mamelodi Sandows (Afrique du Sud) et Wydad AC (Maroc).

Maintenant, Alonso sait ce qu’on attend de lui : le trophĂ©e avec 130 millions d’euros pour les caisses du Real Madrid.

DerriĂšre le Real Madrid, on retrouve Manchester City avec 15 %, suivi du Bayern Munich (13 %) et du PSG (12 %), rĂ©cemment couronnĂ© en Ligue des Champions. L’AtlĂ©tico de Madrid figure aussi parmi les outsiders, mĂȘme s’il reste un cran en dessous dans les projections.

Les supporters madrilĂšnes, eux, y croient plus que jamais. L’arrivĂ©e de Xabi Alonso, l’intĂ©gration de nouvelles recrues comme Dean Huijsen et Alexander-Arnold, et cette dynamique de renouveau, insufflent une vraie Ă©nergie autour de l’équipe. Reste maintenant Ă  voir si le terrain confirmera les prĂ©visions de l’algorithme.

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Finale Ligue des champions: qui diffusera PSG-Inter Milan?

L’Arena de Munich accueille, ce samedi 31 mai 2025, la finale de la Ligue des Champions de football UEFA, qui oppose les Parisiens du PSG aux Italiens de l’Inter Milan.

M6, BeIN Sports, Canal+ et RFI vont diffuser la rencontre Ă  partir de 21 heures (20h00 heure de Tunis).

 

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 Top Events fĂȘte ses 15 ans et annonce son expansion au Maroc

L’agence Ă©vĂ©nementielle “Top Events“ a cĂ©lĂ©brĂ©, vendredi 30 mai 2025, son 15ᔉ anniversaire au Mövenpick Hotel Gammarth. Une centaine d’invitĂ©s – clients, partenaires, collaborateurs et autres journalistes – ont pris part Ă  cette soirĂ©e animĂ©e par Lotfi Mansour, ponctuĂ©e d’interventions et de performances musicales.

15e anniversaire de Top Events

Expansion internationale et remerciements

Nabil Messaoud, directeur gĂ©nĂ©ral de Top Events, a saisi l’occasion pour dĂ©voiler l’ouverture de trois nouvelles antennes au Maroc, Ă  savoir Rabat, Casablanca et Marrakech. « 15 ans d’innovation, de stress
 mais aussi de bonheur Â», a-t-il rĂ©sumĂ© en plaisantant. Il n’a pas oubliĂ© de saluer, au passage, ses Ă©quipes et partenaires, dont les sponsors Laps Multiprod, Multivents et Vitiscope.

InterpellĂ© par Lotfi Mansour sur sa gestion Â« trop enthousiaste Â», Messaoud a soulignĂ© sa passion pour le mĂ©tier : Â« Ă€ 14 ans, j’organisais dĂ©jĂ  des soirĂ©es avec des bandes cassettes. L’équilibre entre passion et rentabilitĂ© est lĂ  Â», a-t-il rĂ©pondu, sous les rires et les applaudissements du public.

À souligner que l’agence Top Events a Ă©tĂ© fondĂ©e en 2010, et s’est imposĂ©e au fil du temps comme un acteur majeur de l’organisation Ă©vĂ©nementielle en Tunisie, avec des clients corporate et institutionnels. D’ailleurs, son expansion au Royaume du Maroc confirme ses ambitions rĂ©gionales.

Mövenpick Gammarth, un lieu chargĂ© d’histoire

Pour sa part, Zied Maghrebi, Cluster Director de Sales & Marketing du Mövenpick, a fait une courte intervention au cours de laquelle il rappelĂ© les 40 ans d’histoire de l’établissement, passĂ© du label “Abou Nawas“ Ă  l’enseigne suisse en 2010, avant son rachat par Accor en 2018. Â« Notre ambition ? Être un partenaire clĂ© pour vos Ă©vĂ©nements, bien au-delĂ  d’un simple hĂŽtel Â», a-t-il insistĂ©.

Un Ă©change humoristique a suivi sur l’origine du nom Mövenpick – inspirĂ© des mouettes (möwe en allemand) picorant (pick) leur nourriture, symbole de sĂ©lectivitĂ© depuis la crĂ©ation de la marque en 1948.

ClĂŽture festive

La soirĂ©e s’est poursuivie avec un concert du Jack Band et un set du DJ H, clĂŽturant une cĂ©lĂ©bration qui marque un nouveau chapitre pour Top Events.

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Huile d’olive extra : la Tunisie remporte 75 mĂ©dailles au concours USIOOC

A l’issue de la compĂ©tition internationale des huiles d’olive extra vierges des États-Unis, « United States International Olive Oil Competition – USIOOC », qui se tient du 27 au 30 mai 2025, Ă  Miami, la Tunisie a remportĂ© la premiĂšre place mondiale.

Quelque quatorze (14) pays, entre autres la Tunisie, l’Espagne, l’Italie, la Turquie, l’AlgĂ©rie, l’Arabie saoudite, la Jordanie, le Portugal et la Libye, ont pris part Ă  cette compĂ©tition qui a vu s’affronter prĂšs de 140 entreprises, avec un jury composĂ© de 12 experts internationaux.

A cette occasion, l’huile d’olive a raflĂ© 55 mĂ©dailles d’or dans la catĂ©gorie qualitĂ©, trois mĂ©dailles d’argent dans cette mĂȘme catĂ©gorie, ainsi que 17 mĂ©dailles d’or dans la catĂ©gorie santĂ©.

A rappeler que cette compĂ©tition est organisĂ©e par le groupe suĂ©dois GIOOC, spĂ©cialisĂ© dans l’organisation de compĂ©titions internationales de l’huile d’olive vierge extra, dirigĂ© par l’ingĂ©nieur tunisien, Raouf Chouket.

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UBCI, UE, BEI : un trio gagnant pour les entreprises tunisiennes

Dans le cadre d’une confĂ©rence organisĂ©e par l’UBCI en partenariat avec l’Union europĂ©enne et la Banque europĂ©enne d’investissement (BEI) et le soutien technique de Frankfurt School, Mohamed Koubaa, Directeur GĂ©nĂ©ral de l’UBCI, a soulignĂ© l’importance d’une initiative structurante pour l’écosystĂšme entrepreneurial tunisien.

PlacĂ© sur le thĂšme « Invest and Export Solutions », l’évĂ©nement a marquĂ© l’aboutissement de deux annĂ©es de travail intensif.

Un partenariat Ă  fort impact pour l’économie tunisienne

M. Koubaa a saluĂ© la confiance renouvelĂ©e des bailleurs internationaux, notamment de l’Union europĂ©enne et de la BEI, affirmant que cette alliance reprĂ©sente bien plus qu’un apport financier : elle symbolise une reconnaissance du rĂŽle stratĂ©gique de l’UBCI dans l’accompagnement des investisseurs.

« Ce projet n’est pas une simple ligne de crĂ©dit. C’est une reconnaissance de notre engagement Ă  devenir un partenaire clĂ© des projets de dĂ©veloppement », a-t-il dĂ©clarĂ©. Tout en remerciant notamment Jean-Luc RevĂ©reault et Marco Stella pour leur engagement.

Financer, mais aussi accompagner

Le dirigeant de l’UBCI a insistĂ© sur un changement de paradigme : le rĂŽle des banques ne se limite plus Ă  l’octroi de crĂ©dits. « L’enjeu, c’est d’accompagner les entreprises dans leur rĂ©ussite, avec une politique de conseil, de structuration, et un systĂšme d’information performant », a-t-il martelĂ©.

Un levier pour les PME et pour la transition verte

Évoquant les dĂ©fis structurels du tissu entrepreneurial tunisien, il a appelĂ© Ă  un soutien plus qualitatif, rappelant l’exemple du Programme de mise Ă  niveau (PMN) des annĂ©es 90. Il a aussi soulignĂ© les opportunitĂ©s qu’offre la transition Ă©cologique, affirmant que « la dĂ©carbonation n’est pas une charge, mais un investissement stratĂ©gique ».

Un appel à l’action pour transformer l’essai

S’adressant Ă  ses Ă©quipes, M. Koubaa a lancĂ© un message mobilisateur : « Nous avons les moyens de rĂ©ussir, maintenant il faut concrĂ©tiser ». Il a exprimĂ© sa confiance dans la capacitĂ© de l’UBCI Ă  relever ce dĂ©fi au bĂ©nĂ©fice de l’économie tunisienne dans son ensemble.

Changer le regard sur le financement en Tunisie

Dans une intervention remarquĂ©e, M. Koubaa a aussi tenu Ă  dĂ©construire certaines idĂ©es reçues sur le financement en Tunisie. Pour lui, le dĂ©bat sur les taux d’intĂ©rĂȘt dĂ©tourne l’attention de la vraie question : la rentabilitĂ© des projets. Â« Nous ne sommes pas des trĂ©soriers. Nous sommes des partenaires de projet », a-t-il affirmĂ©.

D’entrĂ©e, M. Koubaa a tenu Ă  rectifier une perception courante : « On a l’habitude de voir les banquiers tunisiens comme des trĂ©soriers. Nous ne le sommes pas. Nous sommes des partenaires de projet. Â» Selon lui, la mission d’une banque est d’accompagner la rĂ©ussite des investissements, bien au-delĂ  de la simple question des taux.

Taux d’intĂ©rĂȘt vs. Croissance : une corrĂ©lation remise en cause

Le DG de l’UBCI a balayĂ© l’argument selon lequel des taux Ă©levĂ©s freineraient nĂ©cessairement la croissance. Â« En Turquie, les taux sont Ă  50 %, mais la croissance dĂ©passe 5 %. Au Japon, les taux sont nĂ©gatifs depuis 30 ans, et la croissance est nulle Â». Pour lui, le vrai indicateur Ă  surveiller est la rentabilitĂ© de l’entreprise. Â« Si votre performance ne dĂ©passe pas le taux monĂ©taire, vous ne crĂ©ez pas de valeur. Autant laisser l’argent en compte courant Â».

« La dĂ©carbonisation n’est pas un coĂ»t, c’est un investissement Â»

M. Koubaa a Ă©galement insistĂ© sur l’importance des projets durables, notamment dans la transition Ă©cologique. Â« La dĂ©carbonisation n’est pas une charge, c’est un investissement stratĂ©gique Â». Il encourage donc les entreprises Ă  saisir les financements verts (comme les lignes de crĂ©dit europĂ©ennes), tout en amĂ©liorant leur gouvernance. Â« Un projet bien structurĂ©, avec une Ă©quipe solide, trouvera toujours des financements. Â»

Un systÚme bancaire à réformer, mais des opportunités à saisir

Reconnaissant les dĂ©fis du systĂšme de garantie en Tunisie, il a appelĂ© Ă  une meilleure culture financiĂšre : Â« Si un crĂ©dit est refusĂ©, c’est parfois parce que le projet n’est pas assez convaincant Â». MalgrĂ© tout, des dispositifs comme les lignes de crĂ©dit europĂ©ennes (170 millions d’euros) offrent des opportunitĂ©s, Ă  condition que les entreprises se professionnalisent.

Lors d’une intervention marquante, Mohamed Koubaa, Directeur GĂ©nĂ©ral de l’UBCI, a exprimĂ© sa gratitude envers les Ă©quipes et partenaires ayant contribuĂ© Ă  la mise en place d’un programme stratĂ©gique pour la Tunisie. Devant un auditoire attentif, il a soulignĂ© l’importance de cette initiative, tout en lançant un appel Ă  la mobilisation collective pour en assurer le succĂšs.

Un projet aux enjeux majeurs

M. Koubaa a insistĂ© sur le caractĂšre pivot de ce programme, affirmant que sa rĂ©ussite ouvrirait la voie Ă  d’autres financements internationaux. Â« La Tunisie a besoin que ce programme rĂ©ussisse, car c’est le prĂ©lude Ă  d’autres projets Â», a-t-il dĂ©clarĂ©. Tout en pointant le retard du pays par rapport Ă  des nations comparables comme le Maroc ou l’Égypte en matiĂšre de soutien financier international.

 

 

S’appuyant sur les atouts de la Tunisie, il a exhortĂ© les parties prenantes Ă  « transformer l’essai Â». Tout en soulignant que le pays dispose de tous les leviers nĂ©cessaires pour concrĂ©tiser cette ambition.

Mohamed Koubaa a conclu son intervention sur une note optimiste, exprimant l’espoir de voir ce « beau programme Â» aboutir, pour le bĂ©nĂ©fice de la Tunisie et de son Ă©conomie.

Un partenariat historique, des enjeux actuels

Dans son intervention, Marco Stella, responsable du dĂ©veloppement Ă©conomique Ă  la dĂ©lĂ©gation de l’UE en Tunisie, a soulignĂ© l’importance du soutien europĂ©en aux petites et moyennes entreprises (PME) tunisiennes. Tout en pointant du doigt des dĂ©fis systĂ©miques critiques, dont la courte durĂ©e de vie moyenne des entreprises locales – seulement 18 mois.

 

M. Stella a rappelĂ© que l’UE et la Tunisie cultivaient un partenariat de 30 ans, Ă  la fois politique, technique et financier. Il a saluĂ© les efforts conjoints de l’UBCI, tout en insistant sur la nĂ©cessitĂ© d’une approche systĂ©mique pour renforcer l’écosystĂšme des PME.

« Les besoins sont larges, et c’est normal. Mais en Tunisie, le constat est alarmant : une PME sur deux ne survit pas au-delĂ  de 18 mois Â», a-t-il dĂ©clarĂ©, Ă©voquant des obstacles allant au-delĂ  de l’accĂšs au crĂ©dit – notamment des dĂ©fis structurels liĂ©s Ă  la compĂ©titivitĂ©, Ă  l’intĂ©gration dans les chaĂźnes de valeur internationales et Ă  la transition verte.

L’UE, un bailleur de fonds clĂ© via des dons et des programmes ciblĂ©s

Contrairement Ă  d’autres partenaires financiers, l’UE continue Ă  octroyer des dons Ă  la Tunisie, notamment pour :

  • Faciliter l’accĂšs au crĂ©dit (via des mĂ©canismes de rĂ©duction des risques financiers).
  • Former les PME aux enjeux clĂ©s comme la dĂ©carbonisation et l’export.
  • Renforcer les secteurs stratĂ©giques (agroalimentaire, textile, automobile).

Le Trade and Competitiveness Program, citĂ© par M. Stella, illustre cette approche, avec un volet dĂ©diĂ© Ă  l’accompagnement des entreprises tunisiennes vers les marchĂ©s internationaux.

Une vision commune : écosystÚme durable et synergies européennes

L’UE mise sur une collaboration Ă©troite avec les institutions tunisiennes et le secteur privĂ©, dans le cadre de l’initiative « Ă‰quipe Europe Â», qui fĂ©dĂšre les efforts des 27 États membres. L’objectif? CrĂ©er un environnement propice Ă  l’innovation, Ă  l’export et Ă  la transition verte.

« Nous croyons au potentiel du secteur privĂ© tunisien pour bĂątir un avenir plus durable et inclusif Â», a conclu M. Stella, appelant Ă  renforcer les liens Ă©conomiques entre les deux rives de la MĂ©diterranĂ©e.

La BEI et l’UBCI : un projet pilote pour l’avenir des PME tunisiennes

Lors de cet Ă©vĂ©nement organisĂ© Ă  Tunis, la Banque europĂ©enne d’investissement (BEI) et l’Union bancaire pour le commerce et l’industrie (UBCI) ont officialisĂ© un partenariat stratĂ©gique visant Ă  renforcer l’accĂšs des PME tunisiennes aux financements. Ce projet, soutenu par l’Union europĂ©enne et accompagnĂ© par l’expertise technique française, reprĂ©sente l’aboutissement de quatre annĂ©es de discussions et s’inscrit dans la continuitĂ© de l’engagement historique de la BEI en Tunisie depuis la fin des annĂ©es 1970.

Jean-Luc RevĂ©reault, reprĂ©sentant de la BEI en Tunisie, a rappelĂ© le rĂŽle clĂ© jouĂ© par l’institution dans le dĂ©veloppement Ă©conomique du pays, notamment Ă  travers le financement des infrastructures et l’appui indirect aux entrepreneurs via des lignes de crĂ©dit, des fonds d’investissement et des programmes de microfinance. Il a soulignĂ© que certaines PME soutenues par la BEI dans le passĂ© sont aujourd’hui devenues des leaders nationaux, voire internationaux, bien qu’il ait Ă©vitĂ© de citer des noms pour ne pas en omettre.

Ce nouveau partenariat intervient dans un contexte marquĂ© par des contraintes Ă©conomiques croissantes, qui ont compliquĂ© la collaboration directe entre la BEI et les banques tunisiennes ces derniĂšres annĂ©es. Pour y remĂ©dier, un mĂ©canisme innovant a Ă©tĂ© mis en place, combinant une ligne de crĂ©dit de 170 millions d’euros, signĂ©e en 2023 et destinĂ©e Ă  l’ensemble du secteur bancaire tunisien, et une ligne de garantie pilote de 12 millions d’euros, financĂ©e par l’Union europĂ©enne et confiĂ©e exclusivement Ă  l’UBCI.

Le choix de l’UBCI comme partenaire privilĂ©giĂ© pour cette garantie s’explique par sa soliditĂ© financiĂšre, son respect des normes internationales (dont les IFRS) et sa certification ESG, une premiĂšre en Tunisie. RevĂ©reault a Ă©galement saluĂ© la philosophie de la banque, axĂ©e sur l’accompagnement des entrepreneurs et une gestion rigoureuse du risque crĂ©dit, des atouts dĂ©cisifs dans la sĂ©lection.

Au-delĂ  des aspects financiers, le projet prĂ©voit un important volet d’assistance technique, pilotĂ© par la France, afin de renforcer les capacitĂ©s des diffĂ©rents acteurs impliquĂ©s. La Banque centrale tunisienne bĂ©nĂ©ficiera d’un appui pour amĂ©liorer ses indicateurs de suivi. Tandis que les banques partenaires, dont l’UBCI, recevront une expertise pour affiner leurs modĂšles d’analyse de risque. Les PME bĂ©nĂ©ficiaires, quant Ă  elles, seront accompagnĂ©es dans la structuration de leurs dossiers de financement et dans l’adaptation de leurs processus aux exigences environnementales, notamment en vue de l’entrĂ©e en vigueur prochaine de la taxe carbone aux frontiĂšres de l’UE.

Les secteurs prioritaires ciblĂ©s par cette initiative comprennent le textile, l’agroalimentaire et l’automobile, avec pour objectif d’aider les entreprises tunisiennes Ă  grimper dans les chaĂźnes de valeur et Ă  amĂ©liorer leur compĂ©titivitĂ© Ă  l’international.

Il a toutefois tenu Ă  souligner le caractĂšre expĂ©rimental de la ligne de garantie, dont le montant reste limitĂ©. Son succĂšs sera dĂ©terminant pour convaincre les bailleurs de fonds internationaux de dĂ©bloquer des enveloppes plus importantes Ă  l’avenir. L’UBCI, dĂ©sormais sous les projecteurs, devra dĂ©montrer sa capacitĂ© Ă  dĂ©ployer efficacement ces fonds et Ă  gĂ©nĂ©rer un impact tangible sur le tissu Ă©conomique tunisien.

Ce projet s’inscrit dans le cadre plus large du programme Trade and Competitiveness de l’UE, crucial pour la Tunisie, oĂč les PME reprĂ©sentent prĂšs de 90 % du tissu Ă©conomique mais peinent encore Ă  accĂ©der aux financements nĂ©cessaires Ă  leur croissance. Dans un contexte de dette publique Ă©levĂ©e, ce partenariat ouvre une voie prometteuse pour mobiliser des fonds internationaux tout en prĂ©servant les finances de l’État.

Les prochains mois seront dĂ©terminants pour Ă©valuer les premiĂšres retombĂ©es de cette initiative, avec un focus particulier sur les entreprises bĂ©nĂ©ficiaires et l’évolution de leur compĂ©titivitĂ©. Si les rĂ©sultats sont concluants, ce dispositif pourrait servir de modĂšle pour de futurs programmes de soutien aux PME en Tunisie et ailleurs dans la rĂ©gion.

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Présidence de la BAD : le Mauritanien Sidi Ould Tah succÚde à Adesina avec 76,18 % des voix

C’est finalement le Mauritanien Sidi Ould Tah qui a Ă©tĂ© Ă©lu, jeudi 29 mai 2025, prĂ©sident du Groupe de la Banque africaine de dĂ©veloppement (BAD). Et ce, Ă  l’issue d’un vote organisĂ© lors des AssemblĂ©es de l’institution, tenues Ă  Abidjan.

En effet, Sidi Ould Tah a obtenu 76,18 % des voix, devançant largement le Zambien Samuel Munzele Maimbo (20,26 %) et le SĂ©nĂ©galais Amadou Hott (3,55 %). C’est ce que rĂ©vĂšlet les rĂ©sultats officiels communiquĂ©s par le ComitĂ© des gouverneurs. Il succĂšde ainsi au NigĂ©rian Akinwumi Adesina, en poste depuis 2015.

Lire aussi : Assemblées annuelles 2025 de la BAD : qui pour succéder à Adesina?

« Ă‰conomiste de formation, technocrate discret et pragmatique, Ă©crit le site anadolu, Sidi Ould Tah dirigeait depuis 2015 la Banque arabe pour le dĂ©veloppement Ă©conomique en Afrique (BADEA), basĂ©e Ă  Khartoum au Soudan, qu’il a profondĂ©ment transformĂ©e. Sous sa prĂ©sidence, les engagements annuels de la BADEA sont passĂ©s de 200 millions Ă  2,2 milliards de dollars en 2023. En 2024, il a conduit l’institution Ă  Ă©mettre son premier eurobond, d’un montant de 500 millions d’euros Â».

Selon certains mĂ©dias, Sidi Ould Tah a reçu le soutien des pays membres de la BAD, entre autres la CĂŽte d’Ivoire, le Nigeria, la Tunisie, le Congo-Brazzaville, l’Italie et le BĂ©nin.

Il est nĂ© Ă  Mederdra, dans le sud-ouest de la Mauritanie. Il est titulaire d’un doctorat en sciences Ă©conomiques de l’UniversitĂ© de Nice Sophia Antipolis et d’un DEA de l’UniversitĂ© Paris VII.

Le nouveau prĂ©sident a occupĂ© divers postes dans le secteur bancaire et public, en Mauritanie et dans d’autres pays, notamment Ă  la Banque islamique de dĂ©veloppement (BID) en Arabie saoudite.

De 2008 à 2015, il fut ministre des Affaires économiques et du Développement de la Mauritanie.

Dans sa campagne pour la prĂ©sidence de la BAD, Sidi Ould Tah a Ă©voquĂ© quatre prioritĂ©s : la rĂ©silience climatique, la diversification Ă©conomique, l’inclusion des jeunes et des femmes et la mobilisation de financements innovants. Mais ce n’est pas tout, il a aussi lancĂ© un plaidoyer pour « une rĂ©forme en profondeur de l’architecture financiĂšre africaine et une meilleure intĂ©gration du secteur informel, notamment via la fintech et la blockchain Â».

Sa candidature a reçu le soutien de plusieurs pays membres, dont la CĂŽte d’Ivoire, le Nigeria, la Tunisie, le Congo-Brazzaville, l’Italie et le BĂ©nin. En dĂ©cembre 2024, il avait Ă©tĂ© dĂ©signĂ© « Financier africain de l’annĂ©e » par le magazine Financial Afrik.

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Souveraineté alimentaire : la Tunisie dévoile ses solutions agricoles à Dakar

Elles sont six entreprises tunisiennes opĂ©rant dans le secteur technologique privĂ© qui participent Ă  la 2e Ă©dition de la « Semaine de l’Agritech Tunisienne » au SĂ©nĂ©gal, qui se tient du 25 au 29 mai Ă  Dakar.

« OrganisĂ© par STECIA International dans le cadre du programme Digital Tunisia, avec le soutien de l’Agence française de dĂ©veloppement (AFD) via Qawafel, l’évĂ©nement se veut un jalon stratĂ©gique pour une agriculture africaine moderne, connectĂ©e et rĂ©siliente Â», rapporte le site pressafrik.com.

Cette initiative, qui se tient sous le sceau d’une coopĂ©ration gagnant-gagnant entre la Tunisie et le SĂ©nĂ©gal, Ă©crit le site, « vise Ă  faire Ă©merger des solutions concrĂštes aux enjeux agricoles par la technologie, l’expertise locale et les partenariats rĂ©gionaux », assurent les organisateurs.

En clair, Digital Tunisia se veut un catalyseur de transformation agricole sur le continent africain. Et mise sur « les synergies rĂ©gionales et les besoins concrets des territoires » 

Toujours selon la mĂȘme source, l’évĂ©nement s’inscrit Ă©galement dans « la vision du New Deal technologique impulsĂ© par le prĂ©sident sĂ©nĂ©galais, Bassirou Diomaye Faye, alignĂ©e sur les ambitions de l’Agenda 2050 en matiĂšre de souverainetĂ© alimentaire et de digitalisation du secteur agricole Â».

Le programme de la Semaine de l’Agritech prĂ©voit plusieurs temps forts, Ă  savoir : une journĂ©e de rencontres B2B, des ateliers de co-innovation avec des startups sĂ©nĂ©galaises, des visites de terrain dans les rĂ©gions de Dakar et ThiĂšs, ainsi que des Ă©changes structurĂ©s avec les institutions et rĂ©seaux agricoles locaux, dĂ©taillent les organisateurs.

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Elon Musk – DOGE : Ă©chec et mat !

Que restera-t-il de la crĂ©ation du DĂ©partement de l’EfficacitĂ© gouvernementale (DOGE) et de sa gestion confiĂ©e Ă  Elon Musk ?

La crĂ©ation de ce ministĂšre par Donald Trump avait – ou a – pour ambition de « rĂ©duire les dĂ©penses publiques et moderniser l’administration fĂ©dĂ©rale ».

Quatre mois aprĂšs l’arrivĂ©e du milliardaire amĂ©ricano-sud-africain Ă  la tĂȘte dudit ministĂšre, il a annoncĂ©, dimanche 25 mai, qu’il quitterait le dĂ©partement pour retourner Ă  ses affaires. Sa dĂ©mission prendra effet le 30 courant.

Comme le rappellent plusieurs mĂ©dias amĂ©ricains, l’implication de Musk a Ă©tĂ© marquĂ©e par « des controverses, notamment des licenciements massifs de fonctionnaires et des critiques concernant la transparence et la constitutionnalitĂ© de l’initiative Â».

D’ailleurs, en fĂ©vrier 2025, environ un tiers du personnel du DOGE a dĂ©missionnĂ© en raison de dĂ©saccords Ă©thiques et professionnels, Ă©crit le New York Post.

Sur le plan comptable et financier, le bilan de Musk reste modeste, Ă©tant donnĂ© que l’objectif Ă©tait de faire Ă©conomiser au budget fĂ©dĂ©ral pas moins de 200 milliards de dollars. Mais selon les chiffres disponibles, on est loin du compte, puisque seuls 90 milliards de dollars ont Ă©tĂ© â€œĂ©conomisĂ©s“.

Et sur le plan humain, des milliers de personnes ont perdu leur emploi Ă  la suite des dĂ©cisions prises par le DOGE sous la houlette de Musk. Ce qui fait de lui l’homme le plus impopulaire de l’administration amĂ©ricaine.

Toutefois, Elon Musk demeurera « une figure influente dans les cercles politiques amĂ©ricains, continuant Ă  conseiller sur des sujets tels que l’intelligence artificielle et la rĂ©forme gouvernementale Â», ajoute pour sa part Business Insider.

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