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L’UBCI devient la première banque tunisienne à rejoindre le programme Trade Finance de Proparco

Proparco renforce son engagement en faveur du commerce international en Afrique du Nord en intégrant l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI), dans son programme Trade Finance en tant que banque émettrice.

L’UBCI élargit son offre pour sa clientèle et vient renforcer le dispositif de ses lignes de contrepartie auprès de ses correspondants bancaires à l’international, permettant ainsi de soutenir le développement de la croissance économique des opérateurs tunisiens.
Le 12 mai 2025 à Tunis, Proparco et l’UBCI ont signé un accord portant sur une ligne de garantie de Trade Finance d’un montant de 30 millions d’euros. Cette cérémonie de signature, organisée en présence de Madame l’Ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, vient renforcer un partenariat de longue date entre les deux institutions.
Cette opération contribuera à sécuriser les transactions et les échanges à l’international des entreprises tunisiennes, favorisant ainsi la création de valeur ajoutée et soutenant la croissance économique du pays.
Dans un contexte de financements contraints, l’UBCI occupe une position clé en Tunisie dans le domaine du Trade Finance. Son intégration au réseau de Proparco renforcera ses capacités d’appui aux grandes entreprises, des PME et des TPME tunisiennes, en leur offrant les outils nécessaires pour sécuriser leurs opérations à l’international, en particulier dans des secteurs stratégiques tels que l’agroalimentaire, l’industrie ou la distribution.
« En rejoignant le programme de Trade Finance de Proparco, l’UBCI réaffirme son engagement en faveur du soutien à l’économie et à l’internationalisation des entreprises tunisiennes. Ce partenariat stratégique nous permettra de mieux accompagner nos clients dans leurs besoins en financement du commerce extérieur, et de renforcer ainsi notre rôle en tant qu’acteur clé du développement économique durable en Tunisie » a ajouté Mohamed Koubaa, Directeur Général de l’UBCI.

« Proparco se réjouit d’étendre le partenariat historique qu’elle entretient avec UBCI en Tunisie, première banque du pays à rejoindre le programme Trade finance de Proparco. Il bénéficiera aux entreprises locales qui pourront importer des biens indispensables à la création de valeur ajoutée, afin de mieux répondre au besoin du tissu économique local et de ses PME  » a ajouté Frédérique Masi, Directrice régionale pour l’Afrique du Nord chez Proparco.

D’après communiqué

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L’ambassade des États-Unis accompagne les entreprises tunisiennes au SelectUSA Summit 2025

L’ambassade des États-Unis d’Amérique à Tunis a apporté son soutien à une délégation de 11 entreprises tunisiennes qui participent au Sommet SelectUSA sur l’investissement, qui se tient au National Harbor, dans le Maryland, du 11 au 14 mai 2025.

Ce sommet représente une opportunité pour ces entrepreneurs dynamiques d’établir de nouveaux partenariats et d’explorer des opportunités commerciales et d’investissement aux États-Unis. Deux entreprises, Aquadeep et BakoMotors, ont été sélectionnées pour présenter leur projet lors du concours mondial de pitch du sommet.

Depuis 2022, plus de 40 entrepreneurs tunisiens, actifs dans des secteurs variés tels que le e-gaming, la robotique, l’ingénierie logicielle, la mode en ligne ou les technologies vertes, ont participé aux éditions du sommet, y propulsant leurs entreprises à un niveau supérieur, notamment en décrochant des financements de sociétés américaines de capital-risque.

Organisé par le département du Commerce des États-Unis, le Sommet SelectUSA est l’événement annuel le plus prestigieux pour les entreprises envisageant de s’implanter aux États-Unis. Il offre aux entrepreneurs la possibilité de rencontrer des entreprises internationales et de concrétiser des partenariats d’investissement. L’édition précédente a battu des records avec plus de 5 000 participants, dont des représentants de 56 États et territoires américains, ainsi que plus de 2 500 investisseurs issus de 96 marchés internationaux, y compris la Tunisie.

Les entreprises tunisiennes participantes à la délégation SelectUSA 2025 sont :

  • Aquadeep : Révolutionne l’aquaculture grâce à des solutions de surveillance alimentées par l’IA, incluant un système de comptage de larves en temps réel et une plateforme SaaS de suivi environnemental. L’entreprise se développe en Tunisie, en Europe, en Afrique et aux États-Unis.
  • BakoMotors : Spécialisée dans les véhicules utilitaires électriques à énergie solaire. Leur B-Van intègre énergie solaire, gestion avancée de batteries et conception modulaire. En pleine expansion à l’international, l’entreprise est en discussions avec des distributeurs américains.
  • Be Wireless Solutions : Propose des solutions tout-en-un de surveillance à distance pour sites industriels, basées sur l’IoT et l’IA. La plateforme optimise les opérations grâce à des données en temps réel, des alertes et des recommandations intelligentes.
  • Cure Bionics : Développe des prothèses et solutions de rééducation accessibles et avancées pour les personnes ayant des différences de membres. Sa prothèse Hannibal Hand est intégrée dans un écosystème de rééducation destiné aux régions sous-desservies.
  • GEWINNER : Fournit des solutions intelligentes pour les personnes en situation de handicap. Son système MOOVOBRAIN permet de contrôler un fauteuil roulant électrique via une application mobile et une carte électronique.
  • NeoContract AI : Plateforme de gestion du cycle de vie des contrats alimentée par l’IA. Elle automatise la rédaction, la négociation, l’exécution et l’analyse des contrats grâce au traitement du langage naturel et à l’apprentissage automatique.
  • Pixii Motors : Développe des scooters électriques intelligents pour une mobilité urbaine durable. Son modèle Shadow intègre des capteurs intelligents, une optimisation par IA, et une interface de conduite sans smartphone. Offre aussi une plateforme SaaS pour la gestion de flotte et une station innovante d’échange de batteries.
  • SOTETEL : Déploie des réseaux et services de télécommunication fixes, radio et mobiles. L’entreprise mise sur l’innovation technologique continue et des solutions numériques à forte valeur ajoutée.
  • Sotuprin : Spécialisée dans la fabrication d’électroménagers sous la marque HGE et en OEM. Présente en Afrique du Nord, Afrique centrale, Moyen-Orient et Europe.
  • Starzelectronics : Souhaite entrer sur le marché américain avec des systèmes innovants de gestion de batteries combinant super-condensateurs et cellules lithium-ion pour une durée de vie accrue et de meilleures performances.
  • Talentexpo AI : Système de gestion du recrutement de nouvelle génération basé sur l’IA. Il facilite le processus de recrutement grâce à des correspondances automatiques, des entretiens automatisés et des rapports détaillés.

D’après communiqué

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Communication et compétitivité: innover pour survivre

Les agences de communication en Tunisie évoluent dans un environnement économique particulièrement contraignant, où la communication est souvent perçue comme une dépense secondaire, voire un luxe, et donc le premier poste budgétaire à être réduit en période de crise ou d’incertitude. Cette réalité crée un défi majeur pour leur survie et leur développement.

Une chose est sûre: le marché tunisien de la communication est très compétitif et dominé par des acteurs internationaux bien établis, ce qui exerce une pression constante sur les agences locales. Par ailleurs, la conjoncture économique instable et les restrictions budgétaires des entreprises entraînent une réduction des investissements dans la communication, qui est souvent la première ligne de dépense à diminuer lorsque les entreprises cherchent à maîtriser leurs coûts.

Pour faire face à la transformation numérique qui s’accélère, les entreprises doivent arbitrer entre investissements technologiques et communication. Or, la communication, bien que essentielle pour la visibilité et la compétitivité, est fréquemment perçue comme moins urgente. Cette tendance est renforcée par la nécessité pour les entreprises de réduire les coûts fixes et variables, ce qui impacte directement les budgets dédiés aux agences de communication. Ainsi pour marquer ses deux décennies dans le paysage de la communication tunisienne, l’agence Garcicom a organisé une cérémonie commémorative axée sur son parcours et le lancement d’un projet solidaire visant à soutenir l’accès à l’éducation. L’initiative souligne l’engagement continu de Garcicom envers des valeurs sociétales.

In fine, pour survivre, les agences doivent aussi diversifier leurs offres et s’adapter aux nouvelles attentes du marché, notamment en intégrant les enjeux liés à l’intelligence artificielle et aux transformations digitales. 

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BNA Assurances : une année 2024 marquée par une croissance modérée et un bénéfice en forte hausse

BNA Assurances, anciennement AMI Assurances, a publié ses états financiers arrêtés au 31 décembre 2024. Et ce, en vue de leur présentation à l’Assemblée Générale Ordinaire du 23 mai 2025. L’exercice 2024 se caractérise par une progression de l’activité et une amélioration significative de la rentabilité.

Le chiffre d’affaires de BNA Assurances s’établit à 174,1 millions de dinars (MDT), en hausse de 3,8 % par rapport à 2023 (167,7 MDT). Cette croissance s’explique principalement par l’augmentation de la part de l’assurance Vie, qui passe de 13 % à 15,8 %. Tandis que la part de l’assurance Auto recule de 79,2 % à 75,8 %.  La branche Groupe connaît également une légère progression, passant de 4 % à 4,4 %.

Par ailleurs, les sinistres décaissés, incluant les frais de gestion directs, restent stables à 102,5 millions de dinars; contre 102,6 millions en 2023. Cette quasi-stabilité résulte d’une baisse des sinistres dans la branche Automobile (-2,5 millions de dinars). Laquelle se compense par une hausse des sinistres Vie (+2,7 millions de dinars).

En outre, les placements nets de la compagnie atteignent 497,4 millions de dinars. Soit une progression de 4,5 % par rapport à l’année précédente (476 MDT). Les revenus générés par ces placements augmentent de 10,4 %, s’élevant à 28,6 millions de dinars contre 25,9 millions en 2023.

Quant au résultat net, il connaît une forte amélioration, presque doublé, passant de 8,5 millions de dinars en 2023 à 16,3 millions en 2024. Témoignant ainsi d’une meilleure maîtrise des coûts et d’une performance globale renforcée.

Sur le plan financier, la structure de BNA Assurances se consolide avec un total d’actifs de 657,2 millions de dinars (contre 617,2 millions de dinars en 2023). Les capitaux propres sont en hausse à 100,9 millions (contre 84,6 millions). Et les provisions techniques brutes en augmentation de 488,8 millions de dinars (contre 482 millions de dinars).

En conclusion, BNA Assurances affiche en 2024 une croissance maîtrisée de son chiffre d’affaires. Mais aussi une stabilité dans la gestion des sinistres. De même qu’une performance financière solide et un résultat net en nette progression. Elle confirme donc sa dynamique de développement et sa solidité financière.

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Le sud-est tunisien en lice pour rejoindre le Réseau mondial des géoparcs

Deux experts mandatés par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) effectueront une mission en Tunisie du 20 au 25 mai 2025. Leur visite s’inscrit dans le cadre de l’évaluation du dossier soumis par la Tunisie en vue de l’inscription du géoparc de Dahar sur la liste des géoparcs mondiaux de l’UNESCO.

Ce déplacement vise à constater l’état d’avancement du projet sur le terrain, étape déterminante dans le processus de labellisation. Le géoparc de Dahar, situé dans le sud-est du pays, couvre une superficie de 6 000 km² à travers les gouvernorats de Gabès, Médenine et Tataouine.

Lancé en 2016 par l’Office National des Mines, le projet a franchi une étape clé avec le dépôt officiel du dossier technique à l’UNESCO le 28 novembre 2024. Il s’agit du premier projet de géoparc présenté par la Tunisie, qui espère ainsi rejoindre le Réseau mondial des géoparcs, lequel regroupe actuellement 229 sites répartis dans 50 pays sur une surface totale d’environ 855 000 km².

Une réunion de suivi s’est tenue lundi au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, en présence de la ministre Fatma Thabet Chiboub. Celle-ci a souligné l’importance stratégique du projet dans le cadre de la politique nationale de valorisation du patrimoine géologique et culturel, tant matériel qu’immatériel. Elle a également insisté sur la nécessité de renforcer la coordination entre les parties prenantes pour assurer la complétude du dossier dans les délais impartis.

Le label Géoparc mondial de l’UNESCO distingue des territoires pour la richesse et la diversité de leur patrimoine géologique, tout en favorisant un développement durable. Le géoparc de Dahar serait le troisième site reconnu en Afrique, après ceux du Maroc et de la Tanzanie.

Avec TAP

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Microfinance en Tunisie : croissance solide mais accès au crédit encore restreint

Malgré une croissance soutenue du secteur de la microfinance en Tunisie, avec un encours de crédits atteignant 2 295,2 millions de dinars à fin 2024 et plus de 627 000 emprunteurs actifs, l’accès aux financements demeure restreint pour de nombreuses populations vulnérables. En cause : des taux d’intérêt jugés élevés et des conditions de financement contraignantes, selon une récente note publiée par l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs.

Les Institutions de Micro-Finance Sociétés Anonymes (IMF-SA) peinent à élargir leur couverture, notamment en zones rurales, où seules 218 agences étaient recensées en 2023. Le modèle économique des IMF-SA est fragilisé par leur incapacité à collecter des dépôts ou à bénéficier du refinancement de la Banque Centrale, contrairement aux Associations de Microcrédits (AMC) qui, elles, profitent de conditions préférentielles via la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS).

Confrontées à des coûts de refinancement élevés auprès de banques locales ou de fonds internationaux, les IMF-SA se tournent de plus en plus vers le marché obligataire. En 2023 et 2024, elles ont levé respectivement 116 et 123 millions de dinars, représentant une part croissante des émissions obligataires du secteur privé.

Pour assurer une croissance durable du secteur, Tunisie Valeurs recommande :

  • L’harmonisation des conditions de refinancement entre IMF-SA et AMC,

  • La mise en place de fonds de garantie incitant les banques à refinancer les IMF,

  • L’ouverture aux financements étrangers, porteurs de capital et de bonnes pratiques,

  • L’orientation de l’épargne locale vers la microfinance via la création de SICAR ou de fonds spécialisés,

  • Une réforme du cadre réglementaire permettant aux IMF de collecter l’épargne, à l’image des banques traditionnelles.

La note souligne aussi le potentiel de la digitalisation, jugée plus stratégique que l’ouverture d’agences physiques. L’usage de la banque mobile et du crowdfunding est vu comme un levier essentiel pour renforcer l’inclusion financière, en particulier dans les zones reculées.

Enfin, Tunisie Valeurs estime que l’intégration de la microfinance dans la stratégie économique nationale renforcerait son rôle dans la lutte contre la pauvreté, la création d’emplois et le soutien à l’entrepreneuriat.

Avec TAP

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Remaniement à la tête du gouvernorat de Ben Arous

Lors d’une visite surprise le dimanche 11 mai 2025 au soir dans plusieurs secteurs de Ben Arous, le président de la République, Kaïs Saïed, a constaté de nombreuses irrégularités.

En conséquence, il a décidé de relever Wissem Mouraidi de ses fonctions de gouverneur de Ben Arous et a nommé Abdelhamid Bouguedida pour lui succéder.

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Tunisie : L’ARP prend part à la 19e Conférence parlementaire de l’OCI

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) prend part, dès ce lundi, à la 19e Conférence de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), organisée à Jakarta (Indonésie) jusqu’au 15 mai.

Au programme figurent des réunions du comité exécutif, de l’Assemblée des secrétaires généraux, ainsi que des commissions permanentes et des concertations des groupes parlementaires arabes, africains et asiatiques. Placée sous le thème « Bonne gouvernance et institutions fortes: fondement de la résilience », cette session s’achèvera par l’adoption de la « Déclaration de Jakarta » et la fixation de la date pour la 20e édition.

Focus sur la Palestine et le climat
Lors de la précédente édition à Abidjan (mars 2024), les débats avaient porté sur les défis climatiques. La « Déclaration d’Abidjan » avait alors souligné le rôle des parlements dans les dossiers concernant le monde musulman, réaffirmant le soutien à la cause palestinienne, notamment la création d’un État indépendant avec Jérusalem pour capitale.

Le texte avait aussi insisté sur l’engagement des pays membres contre les effets du changement climatique, appelant à renforcer la lutte contre la désertification, les sécheresses et les inondations via des pratiques écologiques.

Avec TAP

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Violences basées sur le genre : Aswat Nissa alerte sur la hausse des féminicides

Une conférence régionale sur le féminicide en Tunisie, au Maroc et en Jordanie organisée mercredi 14 mai 2025  à Tunis. 

L’association Aswat Nissa organise, mercredi prochain à Tunis, une conférence régionale sur les crimes de féminicide en Tunisie, au Maroc et en Jordanie. Cet événement s’inscrit dans le cadre de son engagement pour les droits des femmes et la lutte contre les violences basées sur le genre. L’objectif de cette rencontre est d’analyser l’évolution du féminicide dans ces trois pays ces dernières années, ainsi que les mutations des violences et leurs impacts sociétaux. Aswat Nissa présentera à cette occasion son rapport 2024 sur le recensement des féminicides en Tunisie. La conférence réunira également l’association jordanienne Intersection et l’initiative marocaine pour le recensement des crimes de féminicide, qui partageront leurs expériences nationales.

Avec TAP

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L’Afrique sous l’onde de chocs des Trumponomics 2.0

L’accord commercial préférentiel, African Growth and Opportunity Act (AGOA), promulgué en 2000 sous la présidence Clinton, n’a pas épargné l’Afrique des droits de douane drastiques imposés par Trump pour la quasi-totalité des pays de la planète. D’ailleurs, certains pays signataires de l’AGOA se placent en tête de liste des pays les plus taxés du continent, notamment l’Afrique du Sud, Madagascar et le Lesotho, qui ont été imposés respectivement de 30%, 47% et 50% de droits de douane sur leurs exportations aux Etats-Unis. Même si elles sont suspendues pour 90 jours, ces taxes sonneraient certainement l’interruption d’une dynamique commerciale qui s’est établie depuis 25 ans entre les Etats-Unis et certains pays africains.

Au-delà de leurs effets sur les échanges commerciaux, ces tarifs bouleverseraient aussi la répartition géographique des investissements directs étrangers, qui fuiront sans doute les pays qui se sont vu infliger les droits de douane les plus élevés, engendrant ainsi des pertes d’emplois et des problèmes économiques conséquents. Plus grave encore, l’effet Trump sera beaucoup plus pronon- cé sur les pays africains à travers la suspension de l’aide publique au développement et le retrait des Etats-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dès son investiture, le nouveau président américain a gelé toutes les activités de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). L’arrêt imminent de nombreux projets de l’agence mettent en péril plusieurs secteurs : santé, éducation et agriculture.

Rappelons qu’en 2024, neuf des quinze principaux bénéficiaires du financement de l’USAID étaient des pays africains, avec une enveloppe de 11,5 milliards de dollars. De même, le retrait américain de l’OMS ne fera qu’empirer la situation humanitaire, avec des milliers de programmes de recherche suspendus.

Mais le temps de l’aumône n’est-il pas révolu pour un continent, piégé dans une situation de dépendance qui contraste tant avec l’abondance de ses ressources humaines et naturelles ?

En l’absence d’une réelle volonté des pays africains de renforcer leur coopération et d’unir leurs efforts, le diktat de Trump, et de bien d’autres prédateurs, fera la pluie et le beau temps sur le continent. « Les forts font ce qu’ils peuvent et les faibles subissent ce qu’ils doivent », nous alertait déjà il y a des siècles l’historien grec Thucydide.

Par Lamia Jaidane-Mazigh

Cette analyse est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin  n 919 du 7 au 21 mai 2025

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Une école, une machine : « BOKS », l’espoir hydrique des zones reculées

Kumulus Water lance « BOKS », un dispositif transportable capable de produire jusqu’à 30 litres d’eau potable par jour à partir de l’air ambiant, même dans les zones non raccordées aux réseaux d’eau.

 

La startup tunisienne Kumulus Water vient de dévoiler « BOKS », son deuxième modèle de machine qui transforme l’air en eau potable en reproduisant le phénomène naturel de condensation de la rosée. Plus robuste et entièrement transportable, ce dispositif révolutionnaire produit entre 20 et 30 litres d’eau fraîche quotidiennement, même pendant les périodes estivales.

« Cette machine est spécialement conçue pour les sites isolés non raccordés au réseau d’eau potable. Elle peut être installée sur un toit pour fournir de l’eau fraîche à une entreprise ou un établissement », explique Arij Mejdi, responsable de la stratégie de croissance chez Kumulus Water.

Un impact direct sur l’accès à l’eau dans les écoles tunisiennes

Le nouveau dispositif cible particulièrement les écoles situées dans les régions reculées de Tunisie, où l’accès à l’eau potable reste problématique. « Nous avons déjà équipé 15 écoles dans la région de Kairouan, l’une des plus touchées par la rareté des ressources hydriques », précise Mejdi.

Cette initiative répond à un besoin crucial puisque 20% des établissements scolaires tunisiens – environ 527 écoles – n’ont toujours pas accès à l’eau potable. La startup déploie ces efforts dans le cadre d’une démarche de responsabilité sociale, en partenariat avec des banques et des organisations comme Enda Interarabe.

Une eau de qualité supérieure sans impact environnemental

L’eau produite par les machines Kumulus respecte les normes européennes de qualité et ne contient aucun micro-plastique. Le procédé technique est ingénieux : le dispositif aspire l’air, reproduisant le phénomène de la rosée, puis le purifie à travers des filtres avant de minéraliser l’eau grâce à une cartouche à base de pierre naturelle.

Chaque unité permet d’éviter l’utilisation d’environ 500 kg de plastique par an et réduit considérablement les émissions de CO2 liées au transport des bouteilles d’eau. Une seule machine « BOKS » couvre les besoins quotidiens d’une trentaine de personnes, ce qui équivaut à 180 bouteilles plastiques d’un demi-litre sur trois jours.

Une reconnaissance internationale et des ambitions d’expansion

Les cofondateurs de Kumulus Water, Iheb Triki et Mohamed Ali Abid, ont récemment été cités parmi les personnalités à suivre en 2025 par le quotidien économique français « Les Echos ». Cette reconnaissance témoigne du potentiel disruptif de leur innovation.

En 2023 seulement, la startup a permis d’éviter 8000 kg d’émissions de CO2 et 5000 kg de déchets plastiques. Aujourd’hui, Kumulus Water s’engage sur la voie de l’internationalisation avec deux représentations déjà établies en France et en Espagne, et un fort potentiel d’exportation vers d’autres marchés.

Le lancement de « BOKS » a coïncidé avec la Journée de la Terre, célébrée le 22 avril 2025, lors d’une exposition organisée à Tunis mettant en lumière l’impact environnemental du plastique et les solutions proposées par cette innovation tunisienne.

Avec TAP

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Les gouvernorats de Monastir, Sidi Bouzid et Gabès privés d’électricité 

La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) a annoncé, dans un communiqué publié samedi 10 mai, une série de coupures de courant samedi, dimanche et mardi dans les gouvernorats de Monastir, Sidi Bouzid et Gabès.

Ces interruptions s’inscrivent dans le cadre du programme périodique d’entretien des réseaux de distribution électrique.

Ce samedi, le courant a été interrompu de 7h à 14h dans la région de Ben Béchir, relevant de la délégation de Sidi Ali Ben Aoun, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.

Dimanche, une nouvelle coupure est programmée dans le gouvernorat de Monastir, de 8h à 13h, dans le quartier Ibn El Jazzar à Jemmel.

La STEG a également précisé que le courant sera coupé mardi prochain dans le gouvernorat de Gabès, de 8h à 12h.

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L’UTM organise « MenAfrica Digital Summit 2025 », du 13 au 15 mai 2025 à Tunis

L’Université de Tunis El Manar organise, du 13 au 15 mai 2025, la « MENAFRICA DIGITAL SUMMIT 2025 » à l’École nationale d’ingénieurs de Tunis (ENIT).

Cet événement vise à évaluer l’état actuel de la digitalisation dans les différents secteurs, à partager les meilleures pratiques et à proposer des actions concrètes en faveur d’une transformation numérique inclusive et durable.

Réunissant des représentants des ministères, des universités, des experts ainsi que des acteurs du secteur public et privé, cette rencontre se veut une véritable plateforme de collaboration intersectorielle pour promouvoir l’innovation et renforcer la compétitivité économique et sociale grâce au numérique.

Le programme prévoit plusieurs sessions de formation spécialisées, organisées en parallèle durant les trois jours du sommet autour des thématiques suivantes : Compétences numériques avancées, IA, inclusion, collaboration et éducation ouverte, LLMs for Software Engineering, Stratégies de cybersécurité et protection des données, Technologie Blockchain, Plongée dans le Métavers, défis, opportunités et perspectives……

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« Le pouvoir colonial français en Tunisie et la question financière », objet d’une conférence à Beit al-Hikma

« Le pouvoir colonial français en Tunisie et la question financière », c’est l’intitulé d’une conférence de l’historien Mohamed Lazhar Gharbi, prévue le jeudi 15 mai, à 11h au Palais de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts.

« La plupart des études qui ont traité du phénomène colonial ont été exclusivement consacrées aux aspects politiques, militaires et culturels », peut-on lire dans le résumé de la Conférence publié par l’Académie. Le modèle de la Tunisie fera la base de cette conférence qui abordera « le colonialisme d’un point de vue financier et économique, étant donné que la crise financière dans le pays pendant la seconde moitié du XIXe siècle constitue l’une des raisons de l’occupation ».

Le pouvoir colonialLe conférencier s’attardera sur cette question à partir des études faites ayant pour « la plupart considèrent que l’objectif du colonialisme réside dans la réalisation de profits matériels, ce qui nécessite « la bonne gestion » des richesses, du budget tunisien et des finances publiques pour réaliser « la tâche préparatoire » et un excédent qui profite à la France ».

La question centrale qui se pose assez souvent: Cette lecture correspond-elle à la réalité historique? Afin d’y répondre, l’historien tentera d’identifier les mécanismes qui avaient été imaginés par la colonisation française en Tunisie et les caractéristiques de la politique financière et monétaire par rapport à l’Algérie et au Maroc. L’analyse économique et historique comparée constituera la base du traitement à suivre dans l’étude de ces divers aspects.

Ce rendez-vous autour de l’histoire de la Tunisie moderne s’inscrit dans le cadre des conférences organisées par le Laboratoire de recherche échanges Maghreb-Afrique-Europe, à la Faculté des Lettres des Arts et des Humanités à La Manouba.

Mohamed Lazhar Gharbi est historien et enseignant à l’Université de La Manouba, depuis 1987, spécialiste de l’histoire économique et financière du Maghreb colonial. L’histoire économique du colonialisme est au cœur de ses publications dont on cite un article paru aux publications de la Société française d’histoire des outremers en 2008 (Investissement français et déploiement économique en Tunisie (1863-1914): Groupes de pression, et esprit impérial).

Avec TAP

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Tunisie – AFD: Christophe Cottet reçu par le ministre de l’Enseignement supérieur

Les différents projets de coopération internationale entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’Agence française de développement (AFD) en Tunisie ont été au centre d’une réunion tenue, vendredi 9 mai 2025 à Tunis, entre le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd, et le directeur de l’AFD en Tunisie, Christophe Cottet.

Selon un communiqué du département de l’Enseignement supérieur, Belaïd a souligné l’importance de ces projets de qualité, qui contribuent au développement du système national dans les domaines des études d’ingénierie et des études technologiques.

L’entretien a également porté sur la possibilité de définir de nouveaux domaines de coopération innovants, afin de poursuivre les travaux selon des plans d’action concrets, élaborés de manière participative entre les équipes des établissements d’enseignement supérieur et de recherche scientifique et les équipes techniques et experts de l’Agence française de développement.

Avec TAP

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Journée de l’Europe: questionnement sur l’avenir du partenariat tuniso-européen!

Les dimensions du partenariat tuniso-européen et ses perspectives : ce sont là les questions soulevées par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, dans son allocution prononcée, vendredi 9 mai 2025, à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Europe.

Accompagné du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid, le chef de la diplomatie tunisienne a tenu à souligner que la célébration de la Journée de l’Europe revêt cette année une importance particulière, dès lors qu’elle coïncide avec le 30e anniversaire de la signature de l’Accord d’association de 1995 entre la Tunisie et l’Union européenne (UE).

À l’approche de cet anniversaire, il est grand temps de dresser un bilan et de passer au crible le parcours de trois décennies de coopération, a fait savoir le chef de la diplomatie tunisienne, cité dans un communiqué.

Cet évènement sera également une occasion pour se projeter vers l’avenir et explorer de nouvelles perspectives qui répondent au mieux aux choix et orientations de la Tunisie et aux aspirations de son peuple, a-t-il encore ajouté.

Nafti a rappelé que le projet de construction européenne, qui date de 75 ans, demeure une source d’inspiration pour le renforcement d’une coopération internationale solidaire et respectueuse de la souveraineté nationale et de la non-ingérence dans les affaires intérieures.

Sur un autre plan, le ministre des Affaires étrangères a réitéré la position ferme de la Tunisie à l’égard de la cause palestinienne, appelant à ce titre à mettre fin au déchaînement de la barbarie et aux atrocités les plus terrifiantes et criardes contre le peuple palestinien frère et à œuvrer à lui permettre de recouvrer la totalité de ses territoires avec pour capitale la ville sainte d’Al-Qods, rapporte la TAP.

Le chef de la diplomatie tunisienne a saisi l’occasion pour mettre en avant la dimension humaniste dans le partenariat tuniso-européen, se félicitant à ce propos des programmes d’échanges scientifiques et culturels tels qu’Erasmus+ et Horizon Europe qui, a-t-il dit, contribuent à rapprocher les peuples et à offrir de nouvelles perspectives aux jeunes talents, ajoute la même source.

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Le Barreau contre l’amendement de la loi sur la profession des notaires

L’Ordre national des avocats de Tunisie (ONAT) a exprimé, vendredi 9 mai, son rejet catégorique du projet d’amendement de la loi portant organisation de la profession des notaires, un projet dont l’examen a été repris, jeudi 8 mai, par une commission de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Pour l’ONAT, « ce projet d’amendement prévoit notamment l’élargissement du champ d’intervention des notaires, en renforçant leurs compétences exclusives, dont la conclusion des accords de divorce par consentement mutuel ».

Dans une correspondance adressée, vendredi 9 mai, au président de l’ARP et aux membres de la Commission de législation générale, l’Ordre des avocats estime que « cette proposition de loi va au rebours de l’intérêt national et porte atteinte aux principes et acquis de l’État tunisien et de la citoyenneté ».

Ce projet de loi constitue une menace pour les acquis de la famille tunisienne et de la femme, obtenus grâce à des générations de militants, souligne l’ONAT, insistant sur le fait que le divorce doit rester une décision judiciaire, afin de protéger les droits des femmes, des enfants, et de la famille.

L’ONAT a affirmé que sa position est motivée par des considérations visant à préserver la paix sociale, l’économie nationale et à défendre les droits de la profession d’avocat.

Dans ce contexte, l’Ordre s’est dit prêt à mener « les mouvements de protestation les plus extrêmes, afin de barrer la voie à ce projet d’amendement dangereux, selon la correspondance », rappelant que le barreau compte, actuellement, 9160 avocats en exercice dont la majorité sont des jeunes qui attendent de nouvelles perspectives et opportunités d’emploi et spécialisations

Auditionnés jeudi par la Commission de législation générale, les représentants de l’Ordre national des huissiers de justice de Tunisie, ont souligné que la loi n°60 de l’année 1994, portant organisation de la profession des notaires, n’est plus conforme aux normes internationales.

Ils ont expliqué que le projet de loi, en cours d’examen, porte un important projet national visant principalement à moderniser, développer et encadrer la profession des notaires en Tunisie.

Avec TAP

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Tunisie – Justice: Chafik Jarraya voit sa peine de prison réduite à 4 ans

Si l’on en croit deux sites web de la place, l’homme d’affaires Chafik Jarraya aurait vu sa lourde peine de 101 ans réduite à seulement 4 ans. Pour autant, sa libération ne serait pas à l’ordre du jour, car il est poursuivi dans plusieurs affaires.

Un des sites ayant rapporté l’information indique qu’une source proche du dossier lui a affirmé qu’ »une audience s’était tenue il y a deux semaines et que la justice s’est prononcée ce vendredi 9 mai 2025 sur 21 affaires le concernant. Elle a décidé de confondre les peines, ce qui a permis de ramener la condamnation cumulée de 101 ans à seulement quatre ans de prison ».

L’avocat de l’homme d’affaires, Faycel Jadlaoui, aurait également « annoncé cette réduction de peine dans un statut publié sur les réseaux sociaux, en adoptant un ton acerbe à l’égard des détracteurs de son client ».

A rappeler que Chafik Jarraya a été arrêté le 23 mai 2017 lors de l’opération dite « Mains propres » lancée par l’ancien chef du gouvernement, Youssef Chahed. Il avait alors été accusé de « trafic d’armes, d’intelligence avec une puissance étrangère et de complot contre l’État ».

Affaire à suivre.

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Tozeur: Des jeunes entrepreneurs exposent 21 projets verts devant les bailleurs de fonds

Lors de la seconde et journée clôturale de l’atelier régional sur l’entrepreneuriat vert, 21 projets innovants portés par de jeunes entrepreneurs, artisans et micro-entrepreneurs ont été présentés, vendredi 9 mai, devant un panel d’institutions financières et de structures de soutien à l’investissement.

Organisé à l’initiative de l’unité de coordination pour les changements climatiques relevant du ministère de l’Environnement, en partenariat avec le ministère de l’Économie et de la Planification, et avec le soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), cet événement vise à renforcer l’intégration de la jeunesse dans les dynamiques de l’économie verte à travers le financement de projets à haute valeur environnementale.

Le coordinateur de l’unité, Lotfi Msaddak a précisé à l’Agence TAP, que cet événement a été organisé à l’initiative de l’unité de coordination pour les changements climatiques au sein du ministère de l’Environnement, en collaboration avec le ministère de l’Économie et de la Planification et avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Le coordinateur de l’unité, Lotfi Msaddak, a souligné, dans une déclaration à l’Agence TAP, que les projets présentés s’illustrent par leur ancrage dans les logiques d’économie circulaire, leur faisabilité technique et leur alignement stratégique avec les priorités nationales en matière de lutte contre les changements climatiques.

Certains projets portent également sur la valorisation des produits de l’oasis, à travers la fabrication de chocolat, de confiseries, de meubles et d’objets décoratifs à base de bois de palmier, dans le but de transformer l’oasis en une source de richesse.

Parmi les initiatives phares figurent des projets de valorisation des déchets organiques issus des oasis pour la fabrication de matériaux de construction écologiques, de distillation d’huiles essentielles, ou encore de confection de mobilier et d’objets décoratifs à partir de bois de palmier, contribuant à une revalorisation économique et patrimoniale des zones oasiennes.

D’autres projets, résolument tournés vers l’innovation technologique, proposent des solutions adaptées aux spécificités climatiques de la région, à l’instar de robots destinés au nettoyage des panneaux solaires exposés à la poussière, de systèmes d’irrigation intelligente, ou encore d’initiatives de récupération et de valorisation des pneus usagés.

Selon Msaddak, quatre projets ont d’ores et déjà été retenus par des banques partenaires pour un financement immédiat, tandis que plusieurs autres ont suscité un vif intérêt, leurs porteurs ayant été invités à peaufiner davantage leurs modèles économiques afin d’accéder à des dispositifs de financement dédiés.

Rassemblant quelque 150 jeunes issus des gouvernorats du Sud, l’atelier a permis d’instaurer une dynamique entrepreneuriale structurante autour de l’économie verte, tout en facilitant le rapprochement entre les jeunes porteurs d’idées et les structures de soutien et de financement.

A noter que cette série d’ateliers, organisée dans les gouvernorats du Sud et celui de Kairouan pour promouvoir l’investissement dans l’économie verte, sera couronnée par une compétition nationale prévue à la fin du mois, visant à financer les meilleurs projets innovants dans ce domaine.

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