❌

Lese-Ansicht

Es gibt neue verfĂŒgbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

« La loi sur les chĂšques critiquĂ©e : vers un retour en force de l’argent liquide ?

Lors de son passage sur les ondes de Diwan FM, dimanche 1er juin 2025, l’économiste Ridha Chkoundali n’a pas mĂąchĂ© ses mots pour dĂ©noncer les « impacts nĂ©gatifs Â» de la nouvelle loi sur les chĂšques. Il a soulignĂ© que cette rĂ©forme avait perturbĂ© les circuits de paiement officiels tout en favorisant l’expansion de l’économie parallĂšle.

Selon ses analyses, cette loi figurait parmi les plus « nĂ©fastes jamais adoptĂ©es par l’actuelle assemblĂ©e Â», freinant l’activitĂ© Ă©conomique et pĂ©nalisant autant les vendeurs que les acheteurs. Il a expliquĂ© que le texte avait eu pour effet principal de rĂ©duire considĂ©rablement l’usage du chĂšque comme moyen de paiement, incitant ainsi au recours accru aux transactions en espĂšces. Or, ces derniĂšres, Ă©chappant au systĂšme bancaire, se rĂ©vĂšlent bien moins traçables et contribuent Ă  alimenter le secteur informel.

L’expert a alertĂ© sur la corrĂ©lation directe entre la circulation du cash hors des banques et l’ampleur de l’économie souterraine en Tunisie. Plus les Ă©changes en liquide se multiplient, moins l’État parvient Ă  exercer un contrĂŽle sur les flux financiers, a-t-il insistĂ©.

Par ailleurs, il s’est dit prĂ©occupĂ© par les files d’attente interminables observĂ©es devant les guichets bancaires et les distributeurs automatiques, symptĂŽme selon lui d’un retour en force des paiements en argent liquide. Une telle situation reprĂ©senterait, Ă  ses yeux, une vĂ©ritable perte pour l’économie tunisienne, affectant la fiscalitĂ©, la traçabilitĂ© des opĂ©rations, la sĂ©curitĂ© des transactions et l’inclusion financiĂšre.

Il a Ă©galement pointĂ© du doigt la brutalitĂ© avec laquelle la rĂ©forme avait Ă©tĂ© mise en Ɠuvre, dĂ©plorant l’absence d’accompagnement et de pĂ©riode transitoire suffisante. Les nouvelles procĂ©dures imposĂ©es aux professionnels – restitution des anciens carnets de chĂšques, vĂ©rifications prolongĂ©es, demandes de rĂ©approvisionnement fastidieuses – plongeraient de nombreux commerçants et artisans dans une paralysie Ă©conomique, les privant parfois de moyens de paiement pendant plusieurs semaines.

Ridha Chkoundali a rappelĂ© qu’en Tunisie, moins de 40 % de la population disposait d’un compte bancaire, et que parmi eux, beaucoup ne l’utilisaient que pour retirer de l’argent liquide. Une rĂ©alitĂ© qui limite drastiquement la capacitĂ© de l’État Ă  suivre les flux financiers, contrairement Ă  d’autres pays oĂč ceux-ci sont monitorĂ©s presque en temps rĂ©el.

En conclusion, l’économiste a appelĂ© Ă  une rĂ©vision urgente de la loi, jugĂ©e contre-productive. Il a plaidĂ© pour une approche plus progressive et concertĂ©e avec les acteurs Ă©conomiques, afin de prĂ©server la fluiditĂ© des Ă©changes et d’éviter de renforcer les pratiques informelles. Beaucoup espĂšrent dĂ©sormais un assouplissement du texte, a-t-il soulignĂ©, insistant sur la nĂ©cessitĂ© de ne pas creuser davantage le fossĂ© entre l’économie formelle et les rĂ©alitĂ©s du terrain.

L’article « La loi sur les chĂšques critiquĂ©e : vers un retour en force de l’argent liquide ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

AccÚs gratuit aux musées et sites archéologiques ce dimanche 1er juin 2025

L’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) a annoncĂ© que l’entrĂ©e aux sites historiques, monuments et musĂ©es publics sera gratuite ce dimanche 1er juin 2025 pour les citoyens tunisiens et les rĂ©sidents Ă©trangers.

Cette gratuitĂ©, valable sur prĂ©sentation d’une piĂšce d’identitĂ© nationale ou d’un titre de sĂ©jour, s’applique Ă©galement :

  • Les jours fĂ©riĂ©s

  • Le premier dimanche de chaque mois

  • La JournĂ©e internationale des sites et monuments (18 avril)

  • La JournĂ©e internationale des musĂ©es (18 mai)

L’article AccĂšs gratuit aux musĂ©es et sites archĂ©ologiques ce dimanche 1er juin 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Artes rebondit avec un bénéfice net consolidé de 42,2 millions de dinars

Le Groupe Artes renoue avec une croissance spectaculaire en 2024, affichant des performances financiÚres record et consolidant sa position parmi les leaders du marché automobile tunisien.

Lors de son AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire du 30 mai 2025, la direction a prĂ©sentĂ© des rĂ©sultats en nette amĂ©lioration, marquant un tournant aprĂšs des annĂ©es de perturbations liĂ©es Ă  la crise sanitaire et aux pĂ©nuries de composants. Mustapha Ben Hatira, prĂ©sident du conseil d’administration, a soulignĂ© que le groupe avait retrouvĂ© son dynamisme et figurait dĂ©sormais parmi les entreprises les plus performantes du secteur.

Le chiffre d’affaires du groupe a atteint 257,3 millions de dinars en 2024, contre 142,6 millions l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, soit une progression remarquable. La sociĂ©tĂ© mĂšre a enregistrĂ© un rĂ©sultat net de 40,4 millions de dinars, en hausse par rapport aux 27,1 millions en 2023. Sur une base consolidĂ©e, incluant ses filiales ARTEGROS, ADEV et Wallys Services, le groupe a rĂ©alisĂ© un chiffre d’affaires de 307,4 millions de dinars, contre 178,7 millions en 2023, tandis que le rĂ©sultat net consolidĂ© s’est Ă©tabli Ă  42,2 millions de dinars, en progression de 57%. Avec 5 222 vĂ©hicules immatriculĂ©s, Artes a captĂ© 9,14% du marchĂ© automobile tunisien, contre seulement 5,41% en 2023, ce qui lui permet de rĂ©intĂ©grer le top 5 des acteurs du secteur.

ARTEGROS a dĂ©gagĂ© un bĂ©nĂ©fice net de 6,67 millions de dinars, ADEV de 3,54 millions, et Wallys Services de 0,38 million. Les dividendes perçus des filiales ont contribuĂ© Ă  hauteur de 10,2 millions de dinars au rĂ©sultat net, tandis que les produits de placement se sont Ă©levĂ©s Ă  15,58 millions, en lĂ©ger recul par rapport aux 18,85 millions de 2023. En raison de ces performances, le groupe propose un dividende de 0,800 dinar par action, soit un montant total de 30,6 millions de dinars, contre 0,500 dinar distribuĂ© en 2023.

Face Ă  une concurrence asiatique croissante, notamment sur les vĂ©hicules hybrides et Ă©lectriques, Mustapha Ben Hatira a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer les compĂ©tences des Ă©quipes et d’amĂ©liorer la qualitĂ© de service pour maintenir la position du groupe sur un marchĂ© en pleine mutation. La formation et la fidĂ©lisation clientĂšle restent des prioritĂ©s pour assurer une croissance durable.

L’article Artes rebondit avec un bĂ©nĂ©fice net consolidĂ© de 42,2 millions de dinars est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La BNA affecte 214,6 millions de dinars de bénéfices, dont 64 millions en dividendes

Lors de son AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire, la Banque nationale agricole (BNA) a arrĂȘtĂ© la rĂ©partition de son bĂ©nĂ©fice distribuable pour l’annĂ©e 2024, marquĂ©e par une distribution de dividendes et des rĂ©serves stratĂ©giques.

Le rĂ©sultat net de l’exercice s’élĂšve Ă  254,6 millions de dinars, auquel s’ajoute un report Ă  nouveau de 1 million de dinars. AprĂšs dĂ©duction des ajustements comptables, le bĂ©nĂ©fice Ă  rĂ©partir atteint 214,6 millions de dinars.

La BNA a dĂ©cidĂ© d’allouer 64 millions de dinars au paiement des dividendes, soit 1 dinar par action, dont la mise en paiement interviendra Ă  partir du 17 juin 2025. Par ailleurs, 100 millions de dinars ont Ă©tĂ© affectĂ©s aux rĂ©serves de rĂ©investissement exonĂ©rĂ©es, tandis que 50,1 millions de dinars sont destinĂ©s aux rĂ©serves extraordinaires. Une enveloppe de 500 000 dinars a Ă©galement Ă©tĂ© rĂ©servĂ©e au fonds social.

Cette répartition équilibrée témoigne de la politique de la banque visant à concilier rendement pour les actionnaires et consolidation de ses fonds propres.

L’article La BNA affecte 214,6 millions de dinars de bĂ©nĂ©fices, dont 64 millions en dividendes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tabagisme en Tunisie : un constat alarmant et des stratégies à revoir

À l’occasion de la JournĂ©e mondiale sans tabac, une table ronde organisĂ©e par la plateforme mĂ©dicale med.tn et  animĂ©e par  le journaliste Malek Aouni a rĂ©uni des experts pour Ă©valuer les stratĂ©gies de lutte contre le tabagisme en Tunisie. Les intervenants, le cardiologue Dr. Dhaker Lahidheb et le psychologue Dr. Anas Laouini, ont dressĂ© un constat sĂ©vĂšre : malgrĂ© les efforts, le pays rĂ©gresse dans ce combat de santĂ© publique.

Avec prĂšs d’un homme adulte sur deux fumeur (49,8 %), la Tunisie affiche l’un des taux de tabagisme les plus Ă©levĂ©s d’Afrique et de la rĂ©gion MĂ©diterranĂ©e orientale, selon l’OMS. Chez les jeunes, la situation est critique : 14 % des 15-17 ans fument rĂ©guliĂšrement, et l’ñge d’initiation peut descendre jusqu’à 7 ans. Les cigarettes Ă©lectroniques gagnent du terrain chez les mineurs, avec plus de 17 % d’utilisateurs en 2023.

Si la prévalence globale stagne chez les hommes adultes, elle augmente chez les 20-24 ans (49,9 % en 2023 contre 44 % en 2018) et les 35-39 ans (58,9 % contre 47,5 %). Le tabagisme reste majoritairement urbain, et le taux de mortalité prématurée lié au tabac a bondi de 20 % depuis 2010.

Pourquoi la Tunisie échoue-t-elle ?

Les experts pointent plusieurs Ă©checs : non-application des lois (interdiction de fumer dans les cafĂ©s, Ă©coles et hĂŽpitaux), campagnes de sensibilisation inefficaces et prohibitionnistes, et normalisation du tabac via les sĂ©ries tĂ©lĂ© et rĂ©seaux sociaux. « Les campagnes actuelles manquent d’empathie et ne proposent pas d’alternatives Â», dĂ©plore le Dr. Laouini, qui regrette les tournĂ©es Ă©ducatives des annĂ©es 2000, aujourd’hui disparues.

Une addiction multidimensionnelle

Le tabagisme n’est pas qu’une habitude, mais une dĂ©pendance complexe, mĂȘlant aspects comportementaux, cognitifs et Ă©motionnels. Les thĂ©rapies cognitives et comportementales (TCC) offrent des rĂ©sultats durables, mais 70 % des rechutes sont liĂ©es Ă  des dĂ©clencheurs sociaux (cafĂ©s, fĂȘtes).

Les jeunes, cible vulnérable

Un adolescent sur trois fume par imitation, sĂ©duit par des arĂŽmes fruitĂ©s ou l’image de maturitĂ© associĂ©e Ă  la cigarette. Les filles fument dĂ©sormais autant que les garçons dans certains groupes, avec des risques spĂ©cifiques (infertilitĂ©, cancers). « Parents, enseignants et influenceurs ont une responsabilitĂ© dans cette normalisation Â», insiste le Dr. Laouini.

Tabac chauffé et cigarette électronique : un débat clivant

Le Dr. Lahidheb dĂ©fend ces alternatives comme outils de rĂ©duction des risques : « Elles diminuent de 90 % les substances toxiques et aident les fumeurs dĂ©pendants. Â» Il cite l’exemple du Royaume-Uni et de la Nouvelle-ZĂ©lande, oĂč la vape est intĂ©grĂ©e dans les programmes de sevrage.

Le Dr. Laouini met en garde : « Ces produits ne doivent pas devenir une porte d’entrĂ©e pour les jeunes. Â» Un consensus Ă©merge : ces alternatives doivent ĂȘtre rĂ©servĂ©es aux fumeurs adultes, dans un cadre mĂ©dicalisĂ©.

Vers une stratégie nationale intégrée

Les experts appellent Ă  une approche globale : prĂ©vention prĂ©coce, messages clairs, alternatives encadrĂ©es et mobilisation des mĂ©dias, enseignants et influenceurs. « Le tabagisme est un enjeu de santĂ© publique, pas un vice individuel Â», concluent-ils. La Tunisie doit agir vite : sans politique courageuse, la chaĂźne du tabac ne sera pas brisĂ©e.

L’article Tabagisme en Tunisie : un constat alarmant et des stratĂ©gies Ă  revoir est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Riadh Hajjej : « Investir dans la culture jeunesse, c’est bĂątir l’avenir Â»

L’ATB rĂ©affirme son engagement en faveur de la littĂ©rature arabe pour enfants Ă  l’occasion de la 16e Ă©dition du Prix Mustapha Azouz

Le directeur gĂ©nĂ©ral de l’Arab Tunisian Bank (ATB), Riadh Hajjej, a prĂ©sidĂ© ce jeudi  30 mai 2025 une confĂ©rence de presse au siĂšge de la banque pour  revenir sur les grandes ligne de la 16e Ă©dition du Prix Mustapha Azouz de littĂ©rature arabe pour l’enfant et du Forum arabe de littĂ©rature pour enfants. Ces deux Ă©vĂ©nements culturels majeurs se dĂ©rouleront les 3 et 4 juin 2025 Ă  la CitĂ© de la culture Ă  Tunis. Il s’agit de deux Ă©vĂ©nements qui bĂ©nĂ©ficient de l’appui financier  de la banque.

Dans son discours d’ouverture, Riadh Hajjej a tenu Ă  saluer les efforts  des membres de l’Association du Forum de littĂ©rature pour enfants qui organisent l’évĂ©nement. Le directeur gĂ©nĂ©ral a rappelĂ© l’engagement historique de l’ATB en faveur de la littĂ©rature jeunesse, un engagement qui s’inscrit dans une dĂ©marche de responsabilitĂ© sociĂ©tale. « Notre soutien Ă  cette initiative n’est pas seulement un parrainage, mais une conviction profonde que l’avenir de la Tunisie et du monde arabe repose sur l’éducation et la culture de nos enfants », a-t-il dĂ©clarĂ©. Il a Ă©galement rendu hommage Ă  Mustapha Azouz, figure emblĂ©matique de la pĂ©dagogie et de la littĂ©rature enfantine en Tunisie, dont le prix perpĂ©tue la mĂ©moire.

Cette annĂ©e, le Prix Mustapha Azouz a enregistrĂ© une participation record, avec 117 auteurs et crĂ©ateurs en compĂ©tition, venant de Tunisie et de divers pays arabes. ParallĂšlement, des ateliers de lecture et d’écriture seront organisĂ©s en collaboration avec le ministĂšre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes ĂągĂ©es, impliquant des enfants de diffĂ©rentes rĂ©gions du pays.

Les laurĂ©ats du prix se partageront une enveloppe globale de 26 000 dinars. Le premier prix est dotĂ© de 12 000 dinars, le deuxiĂšme de 8 000 dinars et le troisiĂšme de 5 000 dinars. Trois prix d’encouragement, d’une valeur de 1 000 dinars chacun, seront Ă©galement dĂ©cernĂ©s Ă  de jeunes talents prometteurs.

Le Forum arabe de littĂ©rature pour enfants, qui accompagne traditionnellement le Prix Mustapha Azouz, se penchera cette annĂ©e sur le thĂšme de l’humour, de la satire et du jeu dans la littĂ©rature enfantine. Une dizaine d’interventions sont prĂ©vues, animĂ©es par des experts tunisiens et arabes, afin d’explorer les enjeux de la crĂ©ation littĂ©raire pour les jeunes publics.

Le  prĂ©sident de l’Association du Forum de littĂ©rature pour enfants, a saluĂ© le rĂŽle clĂ© de l’ATB dans la pĂ©rennisation de ce projet culturel. « Sans le soutien indĂ©fectible de la banque, cette initiative n’aurait pas pu atteindre un tel niveau de reconnaissance », a-t-il affirmĂ©. Il a Ă©galement rappelĂ© les origines du prix, initiĂ© par feue Souad AbbĂšs avant d’ĂȘtre repris et dĂ©veloppĂ© par l’ATB Ă  partir de 2012.

Le Prix Mustapha Azouz de littĂ©rature arabe pour l’enfant a Ă©tĂ© créé au dĂ©but des annĂ©es 2000 pour encourager la production d’Ɠuvres de qualitĂ© destinĂ©es aux jeunes lecteurs. Au fil des Ă©ditions, il est devenu une rĂ©fĂ©rence dans le monde arabe, couronnant des ouvrages dans des catĂ©gories variĂ©es, telles que la poĂ©sie, le théùtre et le conte. Son association avec un forum de rĂ©flexion permet, chaque annĂ©e, d’approfondir les dĂ©bats sur les dĂ©fis et les perspectives de la littĂ©rature enfantine.

L’article Riadh Hajjej : « Investir dans la culture jeunesse, c’est bĂątir l’avenir Â» est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Banque mondiale : 125 millions de dollars pour renforcer la résilience sanitaire en Tunisie

La Tunisie obtient un financement de 125 millions de dollars de la Banque mondiale pour renforcer son systÚme de santé.

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, mercredi 28 mai 2025, un financement de 125,16 millions de dollars en faveur de la Tunisie. Ce montant comprend une subvention de 17,16 millions de dollars accordée par le Fonds de prévention des pandémies.

En effet, ce financement s’inscrit dans le cadre d’un projet visant Ă  amĂ©liorer l’accĂšs Ă  des services de santĂ© rĂ©silients. Le projet vise Ă©galement Ă  renforcer la prĂ©paration du pays face aux pandĂ©mies.

Les fonds en question serviront également à :
‱ AmĂ©liorer la gestion des urgences sanitaires;
‱ Moderniser les soins de santĂ© primaires;
‱ Promouvoir la gouvernance et la numĂ©risation du systĂšme de santĂ© publique.

Au final, la Banque mondiale précise que cette initiative contribuera à rendre le systÚme de santé tunisien plus réactif.

L’article Banque mondiale : 125 millions de dollars pour renforcer la rĂ©silience sanitaire en Tunisie est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ridha Grira renvoyé en justice pour corruption fonciÚre

Selon MosaĂŻque FM, la Chambre d’accusation spĂ©cialisĂ©e dans les affaires de corruption financiĂšre Ă  la Cour d’appel de Tunis a dĂ©cidĂ©, mardi, de renvoyer l’ancien ministre Ridha Grira, ainsi qu’un deuxiĂšme accusĂ©, devant la chambre criminelle spĂ©cialisĂ©e dans les affaires de corruption financiĂšre au Tribunal de premiĂšre instance de Tunis.

La Chambre a Ă©galement ordonnĂ© l’arrĂȘt des poursuites Ă  l’encontre de l’ancien prĂ©sident Zine El Abidine Ben Ali, en raison de son dĂ©cĂšs. Cette affaire concerne des soupçons de corruption financiĂšre et administrative dans la cession d’un terrain agricole dĂ©pendant du domaine de l’État, impliquant une intervention prĂ©sumĂ©e de Ben Ali Ă  l’époque.

L’article Ridha Grira renvoyĂ© en justice pour corruption fonciĂšre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Pré-congrÚs du Massar : le parti tente de se positionner comme alternative progressiste

Le Parti du Courant Démocratique Social (Massar) dénonce les violations des droits et la détérioration socio-économique en Tunisie

Les 24 et 25 mai 2025, le Conseil central Ă©largi du Parti du Courant DĂ©mocratique Social (Massar), prĂ©sidĂ© par son secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Fathi El-ChaĂąbi, s’est rĂ©uni Ă  Tunis pour Ă©valuer l’activitĂ© du parti et discuter de la situation politique, Ă©conomique et sociale du pays. Les dĂ©bats ont Ă©galement portĂ© sur les prĂ©paratifs du quatriĂšme congrĂšs national du parti.

 Le parti a vivement dĂ©noncĂ© « l’escalade des violations des libertĂ©s, les arrestations arbitraires et les procĂšs politiques visant notamment des militants sociaux et Ă©cologistes Ă  GabĂšs Â». Il a rĂ©itĂ©rĂ© son appel Ă  la libĂ©ration des « prisonniers d’opinion Â» et Ă  l’abrogation du dĂ©cret-loi 54, accusĂ© d’ĂȘtre instrumentalisĂ© pour rĂ©primer les opposants. Le Conseil a exprimĂ© son soutien Ă  la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH), cible d’une « campagne de diffamation par les partisans du pouvoir Â», et saluĂ© son initiative pour un congrĂšs national sur les libertĂ©s. 

Le parti a alertĂ© sur la « dĂ©gradation alarmante des conditions de vie Â», marquĂ©e par une inflation incontrĂŽlĂ©e, l’effondrement des services publics et l’absence de dialogue social. Il a critiquĂ© la gestion « erratique » de l’économie par les autoritĂ©s, qualifiant leurs promesses de « slogans creux ».

Le Massar a rĂ©affirmĂ© son soutien Ă  l’Union gĂ©nĂ©rale tunisienne du travail (UGTT), exhortant Ă  l’unitĂ© de ses rangs face aux « tentatives de marginalisation Â». Un dialogue Ă©conomique inclusif, s’appuyant sur les donnĂ©es rĂ©centes, a Ă©tĂ© rĂ©clamĂ© pour sauver le pays de l’asphyxie financiĂšre.

Le Conseil s’est dit prĂ©occupĂ© par la recrudescence des violences en Libye voisine, appelant les autoritĂ©s tunisiennes Ă  sĂ©curiser les frontiĂšres contre toute infiltration terroriste. Par ailleurs, le parti a condamnĂ© avec fermetĂ© les crimes de guerre israĂ©liens Ă  Gaza, rendant hommage Ă  la rĂ©sistance palestinienne et appelant Ă  intensifier les mobilisations de solidaritĂ©.

En vue de son quatriÚme congrÚs, le Massar organisera une assemblée générale préparatoire et adoptera un rÚglement interne. Le parti entend renforcer son rÎle comme « force progressiste » face à la crise multidimensionnelle que traverse la Tunisie.

L’article PrĂ©-congrĂšs du Massar : le parti tente de se positionner comme alternative progressiste est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

ENNAKL maintient sa rentabilité dans un contexte de quotas contraignants

Ennakl Automobiles a prĂ©sentĂ© ses rĂ©sultats lors d’une communication financiĂšre organisĂ©e le 27 mai 2025 au siĂšge de la BVMT. Il en ressort une hausse du rĂ©sultat net de 27% malgrĂ© une baisse du chiffre d’affaires dans un contexte macroĂ©conomique en amĂ©lioration.

ENNAKL Automobiles a enregistrĂ© un rĂ©sultat net en progression de 27% en 2024, passant de 34 millions de dinars Ă  44 millions de dinars (MDT), selon les dĂ©clarations d’Anouar Ben Ammar, Directeur GĂ©nĂ©ral de la sociĂ©tĂ©, lors de la communication financiĂšre tenue au siĂšge de la Bourse des Valeurs MobiliĂšres de Tunis (BVMT). Cette performance remarquable intervient pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive de communication financiĂšre publique, tĂ©moignant de la volontĂ© de transparence de l’entreprise.

Le rĂ©sultat d’exploitation a Ă©galement affichĂ© une forte croissance, passant de 54 MDT Ă  61 MDT en individuel, soit une progression de 13%, et de 62 Ă  71 MDT en consolidĂ©, reprĂ©sentant une hausse de 14%.

Contexte macroéconomique favorable malgré les contraintes

L’intervenant a rappelĂ© que l’annĂ©e 2024 s’est caractĂ©risĂ©e par une amĂ©lioration sensible de l’environnement macroĂ©conomique. Le pays a enregistrĂ© une croissance de 2% au quatriĂšme trimestre, une maĂźtrise de l’inflation rĂ©duite Ă  6%, et une stabilisation du taux de change autour de 3,28 dinars pour un dollar, contre 3,35 dinars prĂ©cĂ©demment.

Ces indicateurs positifs laissent prĂ©sager une amĂ©lioration continue pour 2025, mĂȘme si le pays a connu 121 jours d’importation gelĂ©e en fin d’annĂ©e, situation qui devrait se normaliser selon les prĂ©visions. Cependant, le systĂšme de quotas continue de contraindre le secteur.

Le Programme GĂ©nĂ©ral d’Importation (PGI) 2024 Ă©tait fixĂ© Ă  47 000 voitures plus 10 000 vĂ©hicules populaires, rĂ©parti entre les concessionnaires selon des rĂšgles Ă©tablies par la Chambre syndicale des Concessionnaires Automobiles. ENNAKL a rĂ©alisĂ© 87% de son quota allouĂ©.

Performance financiÚre contrastée mais maßtrisée

Le chiffre d’affaires individuel a diminuĂ© de 645 MDT en 2023 Ă  594 MDT en 2024, consĂ©quence directe de la rĂ©duction des quotas de 20% par rapport Ă  2023. Le chiffre d’affaires consolidĂ© est passĂ© de 714 millions Ă  677 millions de dinars, cette baisse ayant Ă©tĂ© ralentie grĂące aux efforts de dĂ©veloppement des ventes de piĂšces de rechange et de services.

La structure du chiffre d’affaires demeure dominĂ©e Ă  90% par les vĂ©hicules, rĂ©partis Ă  parts Ă©gales entre les marques gĂ©nĂ©ralistes et premium. La marge brute s’est amĂ©liorĂ©e de 16,5% Ă  16,8%, mĂȘme si elle a diminuĂ© en valeur absolue de 107 millions Ă  100 millions de dinars.

Le marché automobile tunisien a immatriculé 57.000 véhicules en 2024, en progression de 2,4% par rapport à 2023, avec une légÚre baisse de 1,1% pour les véhicules particuliers compensée par une forte croissance de 14% pour les véhicules utilitaires. ENNAKL a réalisé 6 599 immatriculations, représentant 12% de parts de marché, ou 13% en excluant les véhicules populaires soumis à un régime spécial.

Un portefeuille de marques diversifié et un réseau étendu

ENNAKL Automobiles reprĂ©sente sept marques du groupe Volkswagen : trois marques gĂ©nĂ©ralistes (Volkswagen, Skoda et Seat), deux marques premium (Audi et Cupra), une marque ultra-premium (Bentley), ainsi que la marque de location Hertz. Depuis 2022, l’entreprise a Ă©galement intĂ©grĂ© le marchĂ© des vĂ©hicules utilitaires, atteignant dĂ©jĂ  8% de parts de marchĂ© dans ce segment lors de sa deuxiĂšme annĂ©e complĂšte d’activitĂ©.

Le rĂ©seau commercial compte 42 points de vente rĂ©partis sur l’ensemble du territoire : 15 agences 3S (vente, service, piĂšces), 10 agences de service et 17 points de distribution. L’entreprise dispose de prĂšs de 9 hectares d’infrastructures dĂ©diĂ©es Ă  ses activitĂ©s, avec des standards de qualitĂ© uniformes contrĂŽlĂ©s par une structure centrale de supervision, coaching et audit.

Filiales en forte croissance

La filiale Cargo, spĂ©cialisĂ©e dans l’importation et la distribution de piĂšces de rechange, a franchi pour la premiĂšre fois la barre des 100 millions de dinars de chiffre d’affaires, avec une marge brute de 23 millions de dinars et une progression de 30% de son rĂ©sultat. Cette performance contribue significativement Ă  compenser les limitations du rĂ©gime de quotas sur l’activitĂ© principale.

L’activitĂ© location, opĂ©rĂ©e par la filiale STV sous la marque Hertz, a enregistrĂ© une croissance exceptionnelle de 27%, passant de 15 Ă  18 millions de dinars de chiffre d’affaires, avec une augmentation de 50% du nombre de vĂ©hicules en location. Bien que cette activitĂ© reste modeste par rapport Ă  la taille du groupe, elle constitue un axe de dĂ©veloppement stratĂ©gique, notamment Ă  travers les canaux de rĂ©servation internationaux, le secteur de la location aux entreprises et administrations publiques, et le dĂ©veloppement du marchĂ© de la location longue durĂ©e.

Gouvernance exemplaire et premier rapport ESG

ENNAKL Automobiles se distingue par une gouvernance institutionnelle robuste, contrastant avec la gestion familiale traditionnelle du secteur. Le conseil d’administration comprend neuf membres, dont quatre administrateurs indĂ©pendants : deux dĂ©signĂ©s conformĂ©ment Ă  la loi, un reprĂ©sentant des actionnaires minoritaires tunisiens et un reprĂ©sentant des actionnaires minoritaires Ă©trangers.

La direction gĂ©nĂ©rale est composĂ©e de quatre personnes en plus du directeur gĂ©nĂ©ral : un directeur gĂ©nĂ©ral adjoint responsable des services, importation et distribution, et un autre chargĂ© de l’exĂ©cution commerciale et marketing. Deux comitĂ©s opĂšrent au niveau stratĂ©gique : le comitĂ© de direction et le comitĂ© ESG, ce dernier ayant Ă©tĂ© instaurĂ© en 2024.

L’entreprise a publiĂ© son premier rapport ESG en 2024, devenant le seul concessionnaire automobile tunisien Ă  adopter cette dĂ©marche dans le cadre d’une initiative de la BVMT en collaboration avec la Banque mondiale et l’IFC. Ce rapport identifie cinq enjeux prioritaires : attĂ©nuer l’impact du changement climatique, fournir des services de qualitĂ© aux clients, contribuer au bien-ĂȘtre des employĂ©s, soutenir les communautĂ©s locales et renforcer la gouvernance. Onze actions concrĂštes ont Ă©tĂ© dĂ©finies et feront l’objet d’un suivi rĂ©gulier.

Certifications et codes de conduite

L’annĂ©e 2024 a Ă©tĂ© marquĂ©e par l’obtention de plusieurs certifications importantes. ENNAKL a Ă©tĂ© certifiĂ©e ISO 27001 pour son systĂšme de management de la sĂ©curitĂ© de l’information et ISAE pour l’audit de ses systĂšmes d’information, tĂ©moignant de la soliditĂ© de sa gestion des donnĂ©es et de leur protection.

Quatre nouveaux codes de gouvernance ont Ă©tĂ© mis en place : un code de dĂ©ontologie gĂ©rĂ© par un compliance officer qui reporte directement au directeur gĂ©nĂ©ral, des politiques de protection des donnĂ©es personnelles, une politique d’habilitation et des procĂ©dures de signalement conformes aux standards internationaux.

Performance boursiĂšre et politique de dividendes

Le titre ENNAKL a connu une performance nĂ©gative de 9% en 2024, mais a regagnĂ© 14% depuis le dĂ©but 2025, tĂ©moignant d’une confiance retrouvĂ©e des investisseurs. Le rendement du dividende s’est Ă©tabli Ă  7,3% en 2024, largement supĂ©rieur Ă  la moyenne du marchĂ© de 3%.

La sociĂ©tĂ© maintient une politique de distribution stable de 60% des bĂ©nĂ©fices nets, politique constante depuis plusieurs annĂ©es malgrĂ© une proposition d’augmentation du taux de distribution par les actionnaires majoritaires en 2021, finalement maintenue au niveau historique pour prĂ©server l’équilibre financier.

L’actionnariat demeure stable avec Porsche Holding dĂ©tenant plus de 80% du capital, environ 13% en flottant Ă  la Bourse de Tunis et 10% dĂ©tenus par des investisseurs institutionnels, garantissant une stratĂ©gie Ă  long terme cohĂ©rente.

Perspectives ambitieuses pour 2025

Pour 2025, le Programme GĂ©nĂ©ral d’Importation a Ă©tĂ© fixĂ© Ă  50.000 vĂ©hicules plus 10.000 vĂ©hicules populaires. ENNAKL vise 6.700 immatriculations, soit une lĂ©gĂšre progression par rapport aux 6.600 rĂ©alisĂ©es en 2024, avec un objectif de 13,1% de parts de marchĂ© pour les vĂ©hicules premium et 11% pour les vĂ©hicules populaires.

L’objectif principal consiste Ă  consolider le chiffre d’affaires au niveau de 2024 tout en maintenant un rĂ©sultat Ă©quivalent, grĂące Ă  une politique de maĂźtrise des charges et au dĂ©veloppement des revenus complĂ©mentaires issus des piĂšces de rechange et services.

La stratĂ©gie 2025 s’articule autour de trois axes fondamentaux : maintenir l’excellence produit avec des marques reconnues et une majoritĂ© de marchĂ© significative, dĂ©velopper un service client de proximitĂ© en faisant du service une obsession mesurable, et poursuivre la diversification des activitĂ©s, particuliĂšrement dans la distribution de piĂšces de rechange.

L’activitĂ© location continuera son dĂ©veloppement, notamment dans le secteur B2B considĂ©rĂ© comme gĂ©nĂ©rateur de revenus rĂ©currents. L’ambition est de maintenir la marge de distribution des piĂšces de rechange Ă  16% tout en dĂ©veloppant l’activitĂ© vĂ©hicules d’occasion qui devrait progresser en 2025.

Cette stratégie globale vise à créer de la valeur pour tous les actionnaires à travers des projets structurants et une croissance progressive, positionnant ENNAKL Automobiles comme un acteur incontournable du secteur automobile tunisien.

L’article ENNAKL maintient sa rentabilitĂ© dans un contexte de quotas contraignants est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Safran mise sur la Tunisie : 3 500 emplois et une expansion high-tech

Le gĂ©ant français de l’aĂ©ronautique Safran confirme son engagement en Tunisie, oĂč il emploie dĂ©jĂ  3 500 personnes, dont 700 ingĂ©nieurs, sur trois sites industriels (Korba, Skhira et Ezzahra). Ces usines fournissent des composants stratĂ©giques pour les avions et hĂ©licoptĂšres des plus grands constructeurs mondiaux.

Lors d’une rĂ©union avec le ministre de l’Économie Samir Abdelhafeez, les dirigeants de Safran ont dĂ©taillĂ© leurs ambitions : renforcer la R&D, rĂ©duire l’empreinte carbone et augmenter la production locale. La Tunisie, reconnue pour son bassin de compĂ©tences techniques, reste un partenaire clĂ© pour le groupe.

Le gouvernement tunisien a rĂ©affirmĂ© son soutien au dĂ©veloppement de l’aĂ©ronautique, un secteur en plein essor. Les autoritĂ©s promettent un accompagnement sur mesure pour faciliter les futurs investissements de Safran, dĂ©jĂ  l’un des plus importants employeurs industriels du pays. ImplantĂ© depuis des annĂ©es, Safran Tunisie s’est imposĂ© comme un maillon essentiel dans la chaĂźne d’approvisionnement mondiale de l’industrie aĂ©rospatiale. Avec des projets d’expansion en cours, le groupe renforce encore son ancrage dans le pays.

L’article Safran mise sur la Tunisie : 3 500 emplois et une expansion high-tech est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

21 accusés, dont Ghannouchi et Chahed, devant la justice antiterroriste

La cinquiĂšme Chambre spĂ©cialisĂ©e dans les affaires de terrorisme au sein du tribunal de premiĂšre instance de Tunis examinera, mardi  27 mai 2025, l’affaire du complot 2. Cette audience intervient aprĂšs un report lors de la premiĂšre sĂ©ance tenue Ă  distance le 6 mai dernier, malgrĂ© l’opposition de la dĂ©fense.

En aoĂ»t dernier, la Chambre d’accusation spĂ©cialisĂ©e dans les dossiers terroristes auprĂšs de la Cour d’appel de Tunis avait dĂ©cidĂ© de renvoyer 21 accusĂ©s â€“ parmi lesquels figurent des hommes politiques, d’anciens ministres, des responsables sĂ©curitaires et d’ex-dĂ©putĂ©s – devant la chambre criminelle compĂ©tente en matiĂšre terroriste du tribunal de premiĂšre instance. Ils sont poursuivis pour Â« crimes Ă  caractĂšre terroriste Â».

Parmi les personnes concernĂ©es par cette affaire se trouvent Rached Ghannouchi, chef du mouvement Ennahdha, l’ancien chef du gouvernement Youssef Chahed, ainsi que Nadia Akacha, ex-directrice du cabinet prĂ©sidentiel.

L’article 21 accusĂ©s, dont Ghannouchi et Chahed, devant la justice antiterroriste est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

City Cars affiche un bénéfice net en baisse en 2024

City Cars, distributeur officiel de Kia Motors sur le marchĂ© tunisien, proposera Ă  ses actionnaires un dividende brut de 1,25 dinar par action pour l’exercice 2024, identique Ă  celui versĂ© l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

La dĂ©cision a Ă©tĂ© prise lors du conseil d’administration de City Cars rĂ©uni le 22 avril 2025. Une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire est convoquĂ©e pour le vendredi 30 mai 2025 Ă  9h00, au siĂšge de l’entreprise.

Sur le plan financier, le chiffre d’affaires annuel a enregistrĂ© une lĂ©gĂšre progression de 1 %, atteignant 364,2 millions de dinars en 2024 contre 360,7 millions un an plus tĂŽt. Les ventes de voitures dites populaires ont contribuĂ© Ă  hauteur de 21,8 millions de dinars.

Le bénéfice net, en revanche, ressort en baisse à 27,8 millions de dinars, contre 30,1 millions en 2023.

L’article City Cars affiche un bĂ©nĂ©fice net en baisse en 2024 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

« Aisha Â», premiĂšre rĂ©trospective de Yumna Al-Arashi en Afrique

Le Centre d’Art B7L9 accueillera « Aisha Â», premiĂšre exposition en Tunisie et en Afrique de la photographe et cinĂ©aste Yumna Al-Arashi, du 30 mai au 31 juillet 2025.

Cette exposition, accompagnĂ©e du lancement d’un livre Ă©ponyme, occupera intĂ©gralement l’étage supĂ©rieur du centre. Elle plongera les visiteurs dans une exploration de l’hĂ©ritage, de la mĂ©moire et de l’identitĂ© Ă  travers l’art ancestral du tatouage fĂ©minin.

« Aisha Â» est la premiĂšre monographie d’Al-Arashi, hommage Ă  son arriĂšre-grand-mĂšre. Fruit d’un pĂ©riple de trois ans Ă  travers l’Afrique du Nord, des montagnes de Dahar en Tunisie jusqu’à l’Atlas marocain, ce projet dĂ©voile les traces d’une tradition matriarcale marquĂ©e par le silence et la rĂ©silience.

Le livre rassemble 320 photographies en couleurs sur 392 pages, capturant des femmes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord dans leur quotidien, empreint de force et de joie. Il inclut Ă©galement des textes et poĂšmes de l’artiste, Ă©voquant les souvenirs familiaux, les archives coloniales et les questions identitaires des femmes arabes dans des sociĂ©tĂ©s patriarcales.

L’article « Aisha Â», premiĂšre rĂ©trospective de Yumna Al-Arashi en Afrique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’UGTT rĂ©affirme son opposition Ă  la privatisation

Dans un communiquĂ© publiĂ© ce samedi, l’Union gĂ©nĂ©rale tunisienne du travail (UGTT) a exprimĂ© ses prĂ©occupations concernant la situation politique, sociale et syndicale en Tunisie, pointant du doigt les atteintes aux libertĂ©s fondamentales.

À l’issue de sa commission administrative, rĂ©unie du 21 au 23 mai, l’organisation a saluĂ© les mouvements de grĂšve et de protestation dans divers secteurs, estimant qu’ils dĂ©fendaient les droits Ă©conomiques et sociaux des travailleurs. Elle a toutefois dĂ©noncĂ© les obstacles croissants Ă  l’action syndicale, ainsi que les poursuites judiciaires visant certains de ses membres.

Critiques politiques et dénonciation des restrictions démocratiques
Sur le plan politique, l’UGTT a condamnĂ© ce qu’elle qualifie de « fermeture du champ dĂ©mocratique », critiquant l’usage de discours populistes et la multiplication des procĂšs contre des opposants, journalistes, syndicalistes et avocats. Elle a particuliĂšrement visĂ© le dĂ©cret 54, prĂ©sentĂ© comme un instrument rĂ©pressif, et rĂ©affirmĂ© son soutien aux dĂ©tenus d’opinion, appelant au respect des droits humains.

DĂ©fense des acquis sociaux et position sur l’économie
L’organisation a Ă©galement alertĂ© sur l’absence de stratĂ©gie Ă©conomique claire, la dĂ©tĂ©rioration des services publics et l’érosion du pouvoir d’achat. Elle a rĂ©itĂ©rĂ© son opposition Ă  des politiques favorisant l’investissement Ă©tranger au dĂ©triment du secteur public. Enfin, l’UGTT a renouvelĂ© son engagement envers la cause palestinienne, demandant l’interdiction de toute normalisation avec IsraĂ«l.

L’article L’UGTT rĂ©affirme son opposition Ă  la privatisation est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’ESPAF Business School transforme la rĂ©flexion acadĂ©mique en agenda opĂ©rationnel pour l’assurance

« L’École SupĂ©rieure PrivĂ©e d’Assurance et de Finance -ESPAF- Business School a Ă©tĂ© fondĂ©e en 2016 par plusieurs grandes compagnies d’assurance tunisiennes », affirme son leadership intellectuel en initiant un dĂ©bat stratĂ©gique sur la mĂ©tamorphose du secteur assurantiel Ă  l’ùre des risques systĂ©miques.

En orchestrant cette confĂ©rence d’envergure, l’institution acadĂ©mique va au-delĂ  de son rĂŽle traditionnel pour s’ériger en vĂ©ritable think tank du secteur assurantiel. Elle ne se limite pas Ă  un simple Ă©tat des lieux, mais impulse une dynamique prospective en identifiant les tendances lourdes qui redĂ©finiront les fondamentaux de l’assurance dans la prochaine dĂ©cennie. Cette dĂ©marche s’inscrit dans une vision holistique, qui intĂšgre simultanĂ©ment les
dimensions technologiques, environnementales et sociétales des mutations en cours.

La confĂ©rence « Nouveaux risques, nouveaux outils » organisĂ©e rĂ©cemment Ă  Tunis a constituĂ© un moment phare de rĂ©flexion collective, rĂ©unissant quatre sommitĂ©s : Serge Degallaix, diplomate et expert en dĂ©veloppement international ; StĂ©phane Loisel, professeur au CNAM et titulaire de la chaire Actuariat et Science du risque ; Anis Matoussi, directeur de l’Institut du risque et de l’assurance (IRA) et de l’École d’actuariat du Mans ; et Rassem Ktata, prĂ©sident de l’Association tunisienne des actuaires et directeur gĂ©nĂ©ral de Nextcare & Allianz Partners. Leurs expertises complĂ©mentaires, et c’est peu dire, ont permis d’apprĂ©hender la complexitĂ© des enjeux sous multiples facettes. Leur analyse convergente a mis en lumiĂšre une rĂ©alitĂ© incontournable : le secteur assurantiel doit opĂ©rer sa mue la plus radicale depuis sa crĂ©ation, sous peine de devenir obsolĂšte face Ă  l’ampleur des bouleverse
ments globaux.

L’effondrement des paradigmes traditionnels : vers une nouvelle ùre actuarielle

L’unanimitĂ© s’est faite autour de la nĂ©cessitĂ© d’abandonner dĂ©finitivement les modĂšles linĂ©aires hĂ©ritĂ©s du XXe siĂšcle. Les intervenants ont dĂ©montrĂ© comment l’accĂ©lĂ©ration du changement climatique invalide les projections basĂ©es sur des donnĂ©es historiques, rendant caduques les approches purement statistiques. StĂ©phane Loisel a particuliĂšrement insistĂ© sur le caractĂšre exponentiel des cyber-risques, dont l’évolution Ă©chappe Ă  toute modĂ©lisation traditionnelle.

Son analyse a révélé comment les technologies émergentes (blockchain, IoT, intelligence artificielle générative) offrent des solutions inédites pour cartographier ces risques multidimensionnels, tout en créant de nouvelles vulnérabilités nécessitant une vigilance accrue.

La quadrature du cercle technologique : innovation responsable et équilibre des pouvoirs

Le dĂ©bat sur l’IA a montrĂ© des positions nuancĂ©es. Anis Matoussi a mis en garde contre le mirage technologique,
soulignant que l’IA n’est pas une solution miracle et doit rester sous contrĂŽle humain, tout en alertant sur les risques de fracture algorithmique. Rassem Ktata a proposĂ© une hybridation des compĂ©tences, mĂȘlant expertise actuarielle et nouvelles technologies, surtout dans les Ă©conomies Ă©mergentes pour des transitions plus progressives.

RĂ©inventer l’écosystĂšme assurantiel : alliances stratĂ©giques et nouveaux modĂšles Ă©conomiques

Serge Degallaix prĂŽne une refonte des relations entre acteurs de l’assurance, favorisant des Ă©cosystĂšmes collaboratifs pour affronter les risques climatiques via des outils financiers innovants. Anis Matoussi complĂšte en soulignant l’importance d’intĂ©grer des approches prĂ©ventives, transformant les assureurs en acteurs clĂ©s de la rĂ©silience.

La spécificité tunisienne : handicaps structurels et opportunités uniques

Rassem Ktata a offert une analyse sans concession des lacunes du marché tunisien, tout en identifiant des leviers de
transformation uniques. Son plaidoyer pour une approche globale, combinant standards internationaux et solutions
locales adaptĂ©es, a ouvert des perspectives concrĂštes pour positionner la Tunisie comme laboratoire d’innovation assurantielle en Afrique. La qualitĂ© du capital humain et la flexibilitĂ© relative des infrastructures rĂ©glementaires constituent, selon lui, des atouts dĂ©cisifs pour expĂ©rimenter des solutions avant-gardistes.

Un agenda transformationnel urgent

Cette confĂ©rence a transcendĂ© le simple cadre acadĂ©mique pour proposer une feuille de route opĂ©rationnelle. Les conclusions appellent Ă  une mobilisation immĂ©diate autour de trois chantiers prioritaires : l’accĂ©lĂ©ration maĂźtrisĂ©e de la transformation digitale, la refonte des mĂ©canismes de solidaritĂ© face aux risques systĂ©miques et la crĂ©ation de parcours de formation rĂ©volutionnaires pour les professionnels de demain. Il fallait que tout cela soit dit avec l’art et la maniĂšre.
VoilĂ  qui est fait

L’article L’ESPAF Business School transforme la rĂ©flexion acadĂ©mique en agenda opĂ©rationnel pour l’assurance est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌