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Petite baisse de l’or de 0,8 % à 3 153 dollars

Les prix de l’or sont tombés, jeudi 15 mai 2025, à leur plus bas niveau depuis plus d’un mois. Alors que les investisseurs attendaient les données de l’indice des prix à la production américain pour obtenir de nouveaux indices sur la direction de l’économie.

L’or au comptant a chuté ce matin de jeudi 15 mai de 0,8 % à 3 153,09 dollars l’once. Et ce, après avoir atteint son plus bas niveau depuis le 10 avril plus tôt dans la séance. Les contrats à terme sur l’or américain ont chuté de 1 % à 3 156,90 dollars, a rapporté Reuters.

A rappeler que les États-Unis et la Chine ont convenu de réduire considérablement leurs tarifs douaniers mutuels et une suspension de 90 jours. Apaisant ainsi la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde. Toutefois, les marchés mondiaux restent prudents quant à ce qui pourrait se passer après les 90 jours.

Les marchés attendent désormais les données de l’indice des prix à la production américain, dont la publication est prévue dans la journée. Alors que les investisseurs recherchent de nouveaux indices sur la voie à suivre par la Réserve fédérale après des données de consommation plus faibles que prévu. On s’attend à ce que les taux d’intérêt soient réduits de 50 points de base cette année, à partir d’octobre.

Par ailleurs, l’or est souvent considéré comme une couverture en période d’incertitude économique et politique. Il augmente dans un environnement de taux d’intérêt bas.

Quant aux autres métaux précieux : l’argent au comptant a chuté de 0,7 % à 31,98 $ l’once; le platine a augmenté de 0,5 % à 980,35 $; et le palladium a augmenté de 0,1 % à 951,90 $.

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La hausse des stocks de brut aux États-Unis fait chuter le pétrole

Les prix du pétrole ont baissé mercredi 14 mai après que des données gouvernementales ont montré que les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont augmenté de manière inattendue la semaine dernière, suscitant des inquiétudes des investisseurs quant à une offre excédentaire.

Les contrats à terme sur le brut Brent ont clôturé en baisse de 54 cents. Soit environ 0,81 %, à 66,09 dollars le baril. Le brut américain West Texas Intermediate a glissé de 52 cents, soit 0,82 %, à 63,15 dollars.

Les deux indices de référence se sont négociés près de leur plus haut niveau en deux semaines lors de la séance précédente, portés par une réduction temporaire des tarifs douaniers entre les États-Unis et la Chine.

Les indices de référence ont chuté après que les données de l’Energy Information Administration ont montré que les stocks de brut ont augmenté de 3,5 millions de barils pour atteindre 441,8 millions de barils la semaine dernière.

Importations nettes de pétrole brut des États-Unis

La production a augmenté la semaine dernière de 422 000 barils par jour, a indiqué l’EIA. Les données de l’industrie API ont également montré une importante accumulation de 4,3 millions de barils de stocks de brut la semaine dernière, ont indiqué mardi des sources du marché.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et les producteurs alliés, connue sous le nom d’OPEP+, ont augmenté l’offre sur le marché.

L’OPEP a toutefois revu à la baisse, mercredi 14 mai, ses prévisions de croissance de l’offre de pétrole des États-Unis et d’autres producteurs extérieurs au groupe OPEP+ cette année. « Ils ne modifient pas leur profil de demande, mais ajoutent des barils ». C’est ce qu’a déclaré Bob Yawger, directeur des contrats à terme énergétiques chez Mizuho. Tout en ajoutant qu’ « à un moment donné, l’offre va tout simplement submerger la demande et faire chuter le marché. »

Un rebond du dollar américain

Le raffermissement du dollar a également pesé sur les prix mercredi. Le pétrole libellé en dollars est devenu plus cher pour les investisseurs détenant d’autres devises. Ce qui a pesé sur la demande.

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USA – Syrie: Trump rencontre al-Charaa et lui demande de reconnaître Israël

Le président américain Donald Trump a rencontré, mercredi 14 mai 2025, en Arabie saoudite le président syrien, Ahmed Al-Charaa. Il l’a exhorté à normaliser ses relations avec Israël, un ennemi de longue date. A noter au passage que les États-Unis ont annoncé la levée de toutes les sanctions contre la Syrie. 

Après la déclaration de Trump de lever les sanctions contre la Syrie, qui cherche à se reconstruire après plus d’une décennie de guerre civile, il a rencontré, mercredi, le président par intérim, Ahmed al-Charaa. Celui-ci ayant accédé au pouvoir à la tête d’un groupe que Washington a qualifié d’organisation terroriste et qui a jadis prêté allégeance à Al-Qaïda.

Trump a affirmé aux journalistes qu’al-Charaa avait déclaré qu’il serait prêt à rejoindre à terme les Accords d’Abraham – un accord négocié par les États-Unis en 2020 qui a vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc normaliser leurs relations avec Israël.

« Je lui ai dit : « J’espère que tu nous rejoindras quand la situation sera réglée ». Il a répondu : « Oui ». Mais ils ont beaucoup de travail à faire », indique un document de la Maison Blanche.

Des photos publiées à la télévision d’État saoudienne montrent les deux hommes se serrant la main en présence du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane.

Inquiétudes israéliennes

Le voyage de Trump au Moyen-Orient- qui n’inclut pas de visite à Jérusalem- a alimenté les doutes en Israël sur la position du pays dans les priorités de Washington.

La Syrie est l’un des plus grands ennemis d’Israël, et les responsables israéliens continuent de décrire al-Charaa comme un djihadiste, bien qu’il ait rompu ses liens avec Al-Qaïda en 2016. Il avait rejoint le groupe pour la première fois en Irak, où il avait passé cinq ans dans une prison américaine. Les États-Unis avaient levé une prime de 10 millions de dollars sur sa tête en décembre dernier.

Israël s’oppose à la levée des sanctions contre la Syrie, qui ouvrirait la voie à un engagement accru des organisations humanitaires et stimulerait les investissements étrangers. D’ailleurs, Israël a intensifié ses frappes militaires en Syrie depuis l’arrivée au pouvoir d’al-Charaa, après le renversement de l’ancien président Bachar el-Assad en décembre.

L’administration Trump mène également des négociations nucléaires avec son autre ennemi, l’Iran.

Trump a déclaré aux journalistes que le fait qu’il entretienne des relations avec des pays du Moyen-Orient est « très bon pour Israël ».

Les États-Unis espèrent que l’Arabie saoudite, poids lourd régional, rejoindra également les Accords d’Abraham. Mais les discussions ont été interrompues après le déclenchement de la guerre à Gaza et le royaume insiste sur le fait qu’il ne peut y avoir de normalisation sans un État palestinien.

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Pourparlers de paix Moscou-Kiev : Trump et Poutine ne seront pas à Istanbul

Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine ont indiqué qu’ils ne participeraient pas aux premiers pourparlers de paix directs entre Moscou et Kiev depuis trois ans. Le Kremlin a envoyé à la place un groupe de technocrates expérimentés.

Dimanche 11 mai 2025, Poutine a proposé des négociations directes avec l’Ukraine jeudi 15 courant à Istanbul en Turquie, « sans aucune condition préalable ». Dans la soirée de mercredi, le Kremlin a annoncé que la délégation comprendrait le conseiller présidentiel, Vladimir Medinsky, et le vice-ministre de la Défense, Alexandre Fomine. Donc sans Poutine.

Pour sa part, la délégation américaine en Turquie comprenait le secrétaire d’État Marco Rubio et les envoyés de haut rang Steve Witkoff et Keith Kellogg.

Après l’annonce de la délégation du Kremlin, un responsable américain a déclaré que Trump, qui effectue actuellement une tournée dans trois pays du Moyen-Orient, ne participerait pas à la réunion. Le dirigeant américain a toutefois fait savoir que s’il y a de progrès tangibles, il pourrait se rendre à Istanbul, vendredi 16 mai.

Mais l’absence des présidents russe et américain réduit les attentes d’une avancée majeure dans la guerre que la Russie a déclenchée en février 2022.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait mis au défi Poutine de participer aux négociations « s’il n’a pas peur »…

Alors que le dirigeant de Kiev était en route pour la Turquie mercredi soir, a déclaré un responsable ukrainien, il avait déclaré qu’il ne participerait aux discussions que si Poutine y assistait.

Trump souhaite que les deux parties signent un cessez-le-feu de 30 jours pour mettre un terme à la plus grande guerre terrestre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Parallèlement, un législateur russe a déclaré qu’il pourrait également y avoir des discussions sur un vaste échange de prisonniers de guerre.

Plus de sanctions contre la Russie?

Trump, qui est de plus en plus frustré par la Russie et l’Ukraine alors qu’il tente de les pousser vers un accord de paix, a souligné qu’il « envisageait toujours » des sanctions secondaires contre Moscou s’il pensait qu’elle bloquait le processus.

Les responsables américains ont évoqué d’éventuelles sanctions financières ainsi que d’éventuelles sanctions secondaires contre les acheteurs de pétrole russe…

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Les startups allemandes attirent les talents étrangers

Le secteur des startups allemandes cherche à capitaliser sur les turbulences aux États-Unis sous Donald Trump en attirant davantage de talents étrangers.

Selon une étude menée par l’Association allemande des startups et la Fondation Friedrich-Naumann publiée le 13 mai, les fondateurs de startups étrangers pourraient jouer un rôle important dans le secteur en Allemagne. « Ils stimulent l’innovation, construisent des entreprises tournées vers l’international et posent les bases du succès économique », indique l’étude, citée par l’agence de presse allemande dpa.

Selon l’étude, 14% des fondateurs de startups allemandes sont nés à l’étranger et 23% des fondateurs d’entreprises de plusieurs milliards de dollars sont nés à l’étranger. Les principaux pays d’origine sont l’Ukraine, la Pologne, la Russie, les pays d’Europe occidentale et l’Inde.

En revanche, les étrangers représentent 44% des fondateurs de startups milliardaires aux États-Unis, et l’Association allemande des startups voit les turbulences sous Trump comme une opportunité pour le secteur en Allemagne.

« Les changements géopolitiques actuels pourraient être l’occasion de nous positionner de manière attractive dans la compétition mondiale. Le contexte politique actuel aux États-Unis pourrait entraîner un changement dont l’Allemagne et l’Union européenne devraient tirer profit », indique l’étude.

Les fondateurs issus de l’immigration sont souvent hautement qualifiés, environ 90% d’entre eux étant titulaires de diplômes universitaires, dont la moitié (56%) dans des disciplines recherchées telles que les mathématiques, l’informatique, les sciences naturelles et la technologie, souligne l’étude.

Défis linguistiques et fiscaux

L’étude a basé ses données sur l’indice allemand des startups 2024, qui comprenait 1 828 participants, dont 255 fondateurs issus de l’immigration. 80% des participants évaluent positivement la qualité de vie, la sécurité et la stabilité en Allemagne. Mais seulement 17% des fondateurs issus de l’immigration considèrent que les conditions d’immigration sont bonnes, 34% trouvent que les exigences linguistiques sont bonnes et 55% évaluent positivement l’ouverture sociale.

En revanche, les conditions aux États-Unis ont été jugées plus attractives par deux tiers des répondants (67%), notamment au vu de la forte pression fiscale et des exigences en matière de compétences linguistiques en Allemagne.

L’Allemagne, en tant que lieu d’implantation des startups, pourrait devenir plus attractive à l’international grâce à des événements organisés en anglais, tels que des événements de réseautage, de conseil et de financement. « Nous avons besoin de toute urgence de meilleures conditions-cadres, de procédures de visa plus rapides, d’offres multilingues et d’un état d’esprit international », a déclaré Magdalena Oehl, vice-présidente du conseil d’administration de l’association.

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États-Unis : l’inflation chute de manière inattendue à 2,3% en avril

L’inflation américaine a affiché un rythme légèrement plus lent que prévu en avril, apaisant les craintes concernant les pressions sur les prix résultant des tarifs douaniers de Trump.

En particulier, l’indice des prix à la consommation aux États-Unis a légèrement ralenti en avril, passant de 2,4 à 2,3% sur un an, alors que l’estimation moyenne des analystes s’attendait à ce qu’il reste inchangé.

Dans la comparaison mars-avril, l’indice a légèrement augmenté de 0,2% par rapport à l’estimation moyenne d’une hausse de 0,3%, après la baisse mensuelle précédente de 0,1%.

La tendance était similaire au niveau structurel, la mesure plus étroite qui n’inclut pas les prix volatils de l’énergie et des aliments frais augmentant légèrement plus lentement que prévu sur une base mensuelle.

Plus précisément, dans la comparaison mars-avril, l’inflation sous-jacente a augmenté de 0,2% par rapport aux prévisions de 0,3%, après la hausse mensuelle précédente de 0,1%.

En comparaison annuelle, le taux de l’indice structurel des prix à la consommation est resté à 2,8% comme prévu.

Dans les composantes individuelles de la mesure, les coûts du logement ont de nouveau été le principal moteur de la hausse de l’indice, puisque les +0,3% affichés devraient constituer la moitié de la hausse mensuelle plus large de l’inflation.

Les prix de l’énergie ont également ajouté quelques pressions inflationnistes, qui, après avoir chuté de 2,4% en mars, se sont redressés en avril avec une augmentation de 0,7%. En revanche, l’indice alimentaire a enregistré une légère baisse de 0,1%.

Cependant, comme le note Reuters, les données ne reflètent qu’une partie des tarifs douaniers de Trump, principalement ceux qu’il a imposés avant ledit « Jour de la Libération », comme il l’a appelé le 2 avril. Malgré cela, elles incluent la taxe de 20% sur les produits importés par les États-Unis en provenance de Chine, les tarifs liés au fentanyl et les +25% sur les véhicules importés.

Depuis lors, Trump a « gelé » la plupart des tarifs « réciproques » qu’il a imposés à chaque pays, mais une taxe horizontale de 10% sur tous les produits importés est maintenue, les économistes estimant que cet effet commencera à se refléter dans les indicateurs d’inflation à partir de mai.

Quoi qu’il en soit, les marchés accueillent avec optimisme les données de mesure d’avril, les contrats à terme sur indices de Wall Street tentant de passer en territoire positif après les pertes enregistrées plus tôt…

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L’UE a « verrouillé » le 17e paquet de sanctions contre la Russie

L’Union européenne a approuvé, mercredi 14 mai 2025, le 17e paquet de sanctions contre la Russie, comme l’a annoncé le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Il a souligné que l’UE travaillera sur de nouvelles mesures plus strictes contre Moscou, en coordination avec les États-Unis. 

Concrètement, l’accord préliminaire sur les nouvelles sanctions contre la Russie – le 17e paquet depuis le début de la guerre en Ukraine – a été « verrouillé » dans la matinée du mercredi 14 mai, lors d’une réunion des ambassadeurs de l’UE, et devrait être officiellement approuvé par les ministres des Affaires étrangères la semaine prochaine, selon Euronews.

La Hongrie, qui a pourtant critiqué les restrictions économiques imposées à la Russie, ne s’est pas opposée aux sanctions.

Selon les mêmes informations, la « flotte fantôme » russe est ciblée. Jusqu’à présent, l’UE a imposé des sanctions à 153 pétroliers, qui se sont vu refuser l’accès aux ports de l’UE, tandis qu’avec le nouveau paquet, environ 200 navires sont ajoutés à la liste, portant ainsi le nombre total à plus de 350.

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Libye : reprise des affrontements et évasion de prisonniers à Tripoli

La capitale libyenne, Tripoli, a connu une escalade significative des affrontements armés pour la deuxième nuit consécutive entre les forces affiliées au Gouvernement d’unité nationale (GUN) et les éléments de la Force de dissuasion pour la lutte contre la criminalité et le terrorisme, sur fond d’avertissements locaux et internationaux de graves répercussions sur les civils et la paix sociale.

Des sources sur le terrain ont rapporté mercredi matin que les forces de la ville de Zawiya (à l’ouest de Tripoli) ont ouvert le feu sur les forces du Gouvernement d’unité nationale pour tenter de soulager la pression sur les forces de dissuasion dans le centre-ville.

Au cours des dernières heures, des forces rivales ont échangé des positions au nord et au sud de la capitale. Les affrontements ont fait des morts, des blessés et des dommages aux biens publics et privés.

La prison d’Al-Jadida à Tripoli a également été le théâtre d’une évasion massive des prisonniers purgeant de lourdes peines.

Pendant ce temps, quatre municipalités de la capitale ont décidé de suspendre le travail et l’école en raison des affrontements. Les autorités ont également décidé de détourner tous les vols arrivant à l’aéroport international de Mitiga (à l’est de Tripoli) vers l’aéroport international de Misrata.

De son côté, le Croissant-Rouge libyen a déclaré l’état d’urgence à Tripoli et a élevé son niveau d’alerte au niveau maximum, affirmant qu’il s’engage à fournir un soutien humanitaire avec un esprit de responsabilité et une neutralité totale.

A noter que ces développements surviennent un jour après des affrontements sanglants au cours desquels le chef de l’Appareil de soutien et de stabilité, Abdelghani al-Kikli (Ghaniwa), a été tué.

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L’Autorité du canal de Suez envisage une réduction de 12 à 15 % sur les frais de transit

Le président de l’Autorité du canal de Suez, Oussama Rabiaa, a déclaré que l’autorité envisageait d’offrir une réduction de 12 à 15 % sur les frais de transit. Et ce, pour aider à rétablir le trafic à travers le canal après qu’il ait été perturbé par les attaques des Houthis contre des cargos dans la mer Rouge.

M. Rabiaa a ajouté dans une interview téléphonique avec la chaîne privée Sada El Balad que les réductions pourraient être mises en œuvre dans les jours qui suivent leur approbation par le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi.

Ses remarques interviennent après que les revenus du canal ont continué de baisser en raison des attaques des Houthis, contre le trafic maritime au Yémen. Les Houthis affirment qu’ils tentent de bloquer les marchandises à destination d’Israël pour soutenir les Palestiniens de Gaza. Mais ils repoussent également les navires loin du canal, selon Reuters.

Les données de la Banque centrale d’Égypte ont montré plus tôt ce mois-ci que les revenus du canal de Suez, une source majeure de devises étrangères pour l’Égypte, sont tombés à 880,9 millions de dollars au quatrième trimestre de l’année dernière. Et ce, contre 2,40 milliards de dollars l’année précédente, en raison des attaques des Houthis.

La semaine dernière, M. Rabiaa a rencontré des représentants d’agences maritimes, qui ont appelé à des incitations temporaires qui pourraient aider à compenser l’augmentation des coûts d’assurance pour les navires transitant par la mer Rouge, une zone à haut risque.

Cette réunion fait suite à un accord de cessez-le-feu entre les États-Unis et les Houthis, négocié par le Sultanat d’Oman. Een vertu duquel Washington a accepté de cesser de bombarder les Houthis au Yémen en échange de l’accord du groupe de cesser d’attaquer les navires américains. L’accord avec le groupe aligné sur l’Iran n’inclut pas Israël.

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Trump appelle à une réduction massive des prix des médicaments

Le président Donald Trump a signé, lundi 12 mai 2025, un décret de grande envergure ordonnant aux fabricants de médicaments de baisser les prix de leurs médicaments pour s’aligner sur ceux payés par les autres pays.

L’ordonnance donne aux fabricants de médicaments des objectifs de prix dans les 30 prochains jours et prendra de nouvelles mesures pour baisser les prix si ces sociétés ne font pas de « progrès significatifs » vers ces objectifs.

Selon les investisseurs, les analystes et les experts en tarification des médicaments, cette mesure n’était pas aussi néfaste que prévu, et ils s’interrogent cependant sur sa mise en œuvre. Les actions en Bourse des fabricants de médicaments, qui avaient chuté sous la menace d’une tarification « nation la plus favorisée », se sont redressées et ont progressé lundi.

Trump a déclaré lors d’une conférence de presse que le gouvernement imposerait des tarifs douaniers si les prix aux États-Unis ne correspondaient pas à ceux des autres pays. Tout en ajoutant qu’il cherchait des réductions comprises entre 59 % et 90 %. « Tout le monde devrait être sur un pied d’égalité. Tout le monde devrait payer le même prix », a-t-il dit.

Les États-Unis paient les prix les plus élevés pour les médicaments sur ordonnance, souvent près de trois fois plus élevés que dans les autres pays développés. Trump avait tenté, lors de son premier mandat, d’aligner les États-Unis sur les autres pays, mais ses efforts avaient été bloqués par les tribunaux.

Les groupes commerciaux représentant les sociétés biotechnologiques et pharmaceutiques ont dénoncé cette décision. « Importer des prix étrangers en provenance de pays socialistes serait néfaste pour les patients et les travailleurs américains. Cela entraînerait une diminution des traitements et des remèdes et mettrait en péril les centaines de milliards que nos entreprises membres prévoient d’investir aux États-Unis ». C’est ce que déclare pour sa part Stephen Ubl, PDG du groupement professionnel PhRMA, dans un communiqué.

Selon M. Ubl, les véritables raisons des prix élevés des médicaments sont « les pays étrangers qui ne paient pas leur juste part et les intermédiaires qui font grimper les prix pour les patients américains ».

L’ordonnance intime à la Commission fédérale du commerce des États-Unis d’envisager une application rigoureuse de la loi contre ce que le gouvernement appelle des pratiques anticoncurrentielles de la part des fabricants de médicaments.

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La Chine accorde plus de 9 milliards de dollars de prêts à l’Amérique latine et aux Caraïbes

Le président chinois Xi Jinping a promis 9,2 milliards de dollars de prêts aux pays d’Amérique latine et des Caraïbes. Et ce, au cours d’une conférence de presse mardi 13 mai, dans un discours prononcé lors d’un important forum régional à Pékin.

« Pour soutenir le développement des pays d’Amérique latine et des Caraïbes, la Chine fournira un prêt de 66 milliards de yuans (9,2 milliards de dollars) ». C’est ce qu’a déclaré M. Xi dans un discours prononcé à l’ouverture du Forum Chine-CELAC.

« Ce n’est que par l’unité et la coopération que les pays peuvent préserver la paix et la stabilité mondiales et promouvoir le développement et la prospérité dans le monde ». Ainsi a-t-il ajouté, condamnant « l’intimidation et l’hégémonie » dans une attaque voilée contre les États-Unis.

Le président chinois a annoncé que son pays cherchait à renforcer ses relations avec les pays d’Amérique latine et des Caraïbes à une époque de « confrontation entre blocs ». Tout en critiquant les États-Unis pour « intimidation », dans une attaque voilée.

Guerres commerciales

Le président chinois a souligné qu’« il n’y a pas de gagnant dans les guerres tarifaires ou commerciales ». D’ailleurs il a averti que « l’intimidation et la domination ne mèneront qu’à l’auto-isolement ».

Et d’ajouter : « Le monde d’aujourd’hui est témoin de transformations rapides jamais vues depuis un siècle, dans un contexte de menaces multiples, imbriquées et qui se chevauchent ».

Le discours du président chinois intervient un jour après que Washington et Pékin ont annoncé qu’ils étaient parvenus à un accord visant à réduire considérablement les droits de douane élevés qu’ils s’étaient imposés mutuellement pendant 90 jours.

En vertu de l’accord, les États-Unis ont accepté de réduire leurs droits de douane sur les produits chinois à 30 %. Tandis que la Chine a accepté de réduire ses droits de douane sur les produits américains à 10 %.

Renforcement des relations entre la Chine et l’Amérique latine

Ces dernières années, Pékin a renforcé sa coopération économique et politique avec les pays d’Amérique latine et a appelé à un front uni contre les récents tarifs douaniers de Trump.

Parmi les dirigeants les plus éminents présents au forum figurait le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé samedi à Pékin pour une visite d’État de cinq jours.

Le président colombien Gustavo Petro est également présent, lui qui a annoncé la semaine dernière son intention de signer un accord pour rejoindre l’initiative chinoise « Ceinture et Route ». Jusqu’à présent, deux tiers des pays d’Amérique latine ont rejoint le programme d’infrastructures de l’Initiative Ceinture et Route de Pékin, d’un montant de mille milliards de dollars. La Chine a dépassé les États-Unis en tant que premier partenaire commercial de plusieurs pays d’Amérique latine, notamment le Brésil, le Pérou et le Chili.

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Le Maroc veut exporter pour 537 millions de dollars vers l’Egypte

Le secrétaire d’État marocain chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira, a déclaré le 12 mai que le Maroc ambitionne d’augmenter la valeur de ses exportations vers l’Égypte à 5 milliards de dirhams (environ 537 millions de dollars) d’ici 2027. Et ce, après une forte baisse ces dernières années, s’établissant actuellement à 755 millions de dirhams (81 millions de dollars).

M. Hejira a ajouté que les relations commerciales entre le Maroc et l’Égypte, malgré l’existence de quatre accords de base, n’ont pas été à la hauteur du véritable potentiel des deux pays. Les exportations marocaines vers l’Égypte enregistrant une forte baisse de 2,6 milliards de dirhams en 2016, à seulement 755 millions de dirhams.

Il a expliqué qu’en revanche, les importations marocaines en provenance d’Égypte sont passées de 4 à 12,5 milliards de dirhams. Ce qui a entraîné une baisse du pourcentage des exportations couvrant les importations de 66 % à 6 %. C’est ce que précise le site marocain Al Omq.

Par ailleurs, le secrétaire d’Etat marocain a souligné qu’une initiative a été lancée avec la partie égyptienne. Elle comprend des réunions et des discussions pour réévaluer les accords de libre-échange. Ainsi, un ensemble de mesures ont été convenues. Avec notamment l’augmentation de la valeur des exportations marocaines vers l’Egypte. De même qu’une réponse aux défis auxquels est confrontée l’entrée des produits marocains en Egypte, en lançant une « voie rapide ».

Dans ce cadre, Omar Hejira a précisé que deux mécanismes de suivi ont été activés au niveau des directions générales du commerce des deux pays. En plus d’une ligne directe entre le secrétaire d’Etat marocain et le ministre égyptien du Commerce pour intervenir dans les cas en suspens.

Enfin, il a expliqué qu’un accord avait été conclu avec les responsables égyptiens pour augmenter les exportations de voitures marocaines à 5 000 véhicules d’ici la fin de cette année, et à 8 000 véhicules d’ici 2026. Et ce, contre environ 3 000 véhicules par an actuellement.

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Les États-Unis et la Chine suspendent leur guerre tarifaire, mais… 

Les marchés boursiers mondiaux ont bondi lundi 12 mai après que les États-Unis et la Chine ont convenu de réduire leurs droits de douane élevés pendant au moins 90 jours. Mettant donc en pause une guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde qui avait alimenté les craintes d’une récession mondiale.

Mais cette pause/suspension temporaire n’a pas vraiment contribué à résoudre les schismes sous-jacents qui ont conduit au conflit. Notamment le déficit commercial des États-Unis avec la Chine. Mais aussi la demande du président américain Donald Trump de davantage d’actions de la part de Pékin pour lutter contre la crise du fentanyl aux États-Unis.

En vertu de la trêve temporaire, les États-Unis réduiront les droits de douane supplémentaires qu’ils ont imposés sur les importations chinoises le mois dernier de 145 % à 30 % pour les trois prochains mois, ont déclaré les deux parties. Tandis que les droits de douane chinois sur les importations américaines passeront de 125 % à 10 %.

En plus des réductions tarifaires, la Chine a accepté de lever les contre-mesures à l’exportation émises après le 2 avril. Y compris les restrictions sur les minéraux de terres rares et les aimants largement utilisés dans la fabrication de haute technologie. C’est ce qu’a déclaré le représentant américain au commerce, Jamieson Greer, dans une interview à Fox News.

Les marchés financiers ont salué ce répit dans un conflit qui avait paralysé près de 600 milliards de dollars d’échanges commerciaux bilatéraux. Perturbant ainsi les chaînes d’approvisionnement et déclenchant des licenciements.

Dans ce contexte, les actions de Wall Street ont terminé la séance de lundi en forte hausse. Le S&P 500 clôturant à son plus haut niveau depuis le 3 mars. Et le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, enregistrant sa clôture la plus élevée depuis le 28 février.

Par ailleurs, le dollar a augmenté; tandis que les prix de l’or, valeur refuge, ont chuté. Car les nouvelles ont atténué – mais n’ont pas effacé – les inquiétudes selon lesquelles la guerre commerciale de Trump pourrait faire s’effondrer l’économie mondiale.

De leur côté, Trump et ses alliés ont salué l’accord comme la preuve que sa stratégie tarifaire agressive portait ses fruits. Et ce, après que les États-Unis ont conclu des accords préliminaires avec la Grande-Bretagne et maintenant avec la Chine.

« Ils ont accepté d’ouvrir complètement la Chine. Et je pense que ce sera fantastique pour la Chine, pour nous, et pour l’unification et la paix », a déclaré Trump.

Cependant, il n’est pas encore clair si les profonds déséquilibres commerciaux qui ont miné le secteur manufacturier américain seront résolus.

Quant aux médias d’État chinois, ils ont déclaré que Pékin restait ferme sur ses principes. Tout en ouvrant la voie à une plus grande coopération avec les États-Unis. Et rompant ainsi avec son ton de défiance adopté récemment.

Au final, « la coopération économique et commerciale entre la Chine et les États-Unis a une base profonde, un grand potentiel et un vaste espace ». C’est ce que concluait la chaîne de télévision gouvernementale CCTV dans un commentaire.

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Le Qatar offrira un « palais volant » de 400 millions de dollars à Donald Trump

L’administration de Donald Trump est prête à accepter un avion de luxe, cadeau du Qatar, qui remplacera l’actuel avion présidentiel, rapportent plusieurs médias américains.

La valeur de ce Boeing 747-800, que ABC News décrit comme un « palais volant », est estimée à 400 millions de dollars. Il s’agit peut-être du cadeau le plus cher jamais offert par un gouvernement étranger aux États-Unis.

Selon la chaîne américaine, qui cite des sources proches du dossier, l’annonce de cet énorme cadeau sera faite lors de la visite de Trump au Qatar cette semaine.

S’il accepte cet avion, le président américain l’utilisera à la place de ses deux Boeing 747-200B vieillissants. Ces avions sont utilisés depuis 1990, sous la présidence de George H.W. Bush. Ils sont obsolètes et leurs coûts d’entretien sont considérés comme très élevés. Trump s’est déjà plaint à plusieurs reprises de l’état des avions présidentiels.

Les médias américains rapportent cependant que Trump pourrait continuer à utiliser le « palais volant » après la fin de son mandat, puisque l’US Air Force l’accordera à l’institution présidentielle des 45e et 47e présidents des États-Unis. Le gouvernement estime que cela est légal et ne viole pas les lois anti-corruption, ni les dispositions de la Constitution qui interdisent aux fonctionnaires du gouvernement américain d’accepter des cadeaux « d’un roi, d’un prince ou d’une puissance étrangère ». Le ministère de la Justice estime que l’interdiction n’est pas violée car le cadeau sera offert à l’armée de l’air et non à une personne en particulier.

Boeing s’est engagé à livrer deux nouveaux avions au gouvernement américain, mais en raison des nombreux problèmes auxquels il a été confronté ces dernières années, la mise en œuvre de cette promesse est retardée…

L’avion présidentiel doit être équipé de systèmes de communication de dernière génération, disposer d’installations médicales et d’un système de défense avancé. Selon le Wall Street Journal, la société américaine L3Harris aurait déjà entrepris d’adapter l’avion de luxe qatari pour répondre à ces exigences.

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La Grande-Bretagne durcit les règles de la migration

Le Premier ministre, Keir Starmer, a annoncé une nouvelle salve de mesures visant à durcir le système migratoire britannique, affirmant que de nombreux immigrants devraient attendre plus longtemps avant d’obtenir le statut dont ils ont besoin pour prétendre à l’aide sociale en Grande-Bretagne.

Le gouvernement de Starmer, qui doit publier ce lundi ses plans pour une nouvelle législation visant à réduire l’immigration en Grande-Bretagne, est sous pression pour contrer la montée en popularité du parti de droite anti-immigration Reform UK de Nigel Farage.

Au cours du week-end, la ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, a annoncé son intention de restreindre les visas de travailleurs qualifiés aux candidats diplômés, d’empêcher les entreprises du secteur des soins de recruter à l’étranger et d’exiger des entreprises qu’elles augmentent la formation des travailleurs locaux.

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer

« Tous les aspects du système d’immigration, y compris le travail, la famille et les études, seront renforcés afin que nous puissions mieux contrôler les choses […] Les contrôles seront plus stricts que jamais et le nombre de migrants diminuera », a déclaré Starmer dans un communiqué.

En vertu de ces changements, l’installation automatique et la citoyenneté des personnes qui s’installent en Grande-Bretagne s’appliqueront après 10 ans, contre cinq ans actuellement. Même si les travailleurs hautement qualifiés – tels que les infirmières, les médecins, les ingénieurs et les experts en IA – bénéficieront d’une procédure accélérée.

Les migrants qui se trouvent au Royaume-Uni avec un visa ne sont généralement pas éligibles aux prestations sociales et au logement social.

L’anglais obligatoire

Le gouvernement a également annoncé son intention de renforcer les exigences en matière de maîtrise de l’anglais pour tous les adultes à charge, qui devront démontrer une compréhension élémentaire de cette langue. Ce changement favoriserait l’intégration et réduirait les risques d’exploitation.

« Il s’agit d’une rupture nette avec le passé et cela garantira que l’installation dans ce pays est un privilège qui doit être mérité, et non un droit », a indiqué Starmer. « Et lorsque les gens viennent dans notre pays, ils doivent également s’engager à s’intégrer et à apprendre notre langue », a-t-il précisé.

Brexit et diminution des migrants

Le nombre de migrants de l’Union européenne en Grande-Bretagne a fortement diminué après le Brexit, mais les nouvelles règles de visa, l’augmentation du nombre de personnes arrivant d’Ukraine et de Hong Kong et le nombre net plus élevé d’étudiants étrangers ont entraîné une augmentation générale ces dernières années.

A noter que le solde migratoire annuel – le nombre de personnes entrant au Royaume-Uni moins celles qui en sont sorties – s’élevait à 728 000 en juin 2024, contre 184 000 arrivées au cours de la même période en 2019, lorsque la Grande-Bretagne était encore dans l’UE.

Les groupes d’employeurs craignent que le durcissement des règles sur les travailleurs étrangers ne rende plus difficile pour les entreprises de pourvoir les postes vacants. « Cette intervention majeure sur le marché du travail laissera de nombreux employeurs craindre qu’en s’attaquant aux préoccupations liées à l’immigration, le gouvernement ne s’attaque à la mauvaise cible », a déclaré Neil Carberry, directeur général de la Recruitment and Employment Confederation (REC).

Être ouvert aux travailleurs qualifiés était essentiel pour la Grande-Bretagne, « mais il en va de même pour un système d’immigration contrôlé, abordable et réactif qui maintient le flux d’investissement vers le Royaume-Uni », a déclaré Carberry.

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Les négociations commerciales USA-Chine saluées par le investisseurs   

Les investisseurs ont salué le ton conciliant des négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine le week-end dernier, visant à apaiser la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde et à dissiper une partie de l’incertitude qui pèse sur les marchés financiers… 

Signe du soulagement des investisseurs à l’idée que le pire d’une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine pourrait être évité, les contrats à terme sur actions américaines ont progressé dimanche 11 mai. Les obligations E-mini du S&P 500 ont progressé de 1,3 %; tandis que les contrats à terme sur le Nasdaq ont gagné 1,6 %.

Les deux parties ont refusé de donner plus de détails sur les négociations, affirmant que de plus amples détails seraient publiés ce lundi. Bien que le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, et le représentant au Commerce, Jamieson Greer, aient déclaré qu’un accord avait été conclu avec la Chine pour réduire le déficit commercial américain.

Le vice-Premier ministre chinois, He Lifeng, qui a rencontré ses homologues américains à Genève, a qualifié la réunion de « franche » et de première étape importante. « C’est un pas dans la bonne direction, montrant que les deux parties sont intéressées à parvenir à une conclusion constructive et à développer une meilleure relation commerciale ». C’est ce qu’a déclaré Eric Kuby, directeur des investissements chez North Star Investment Management Corp à Chicago. « Les détails sont encore flous, mais je pense que la direction semble être plus coopérative que combative, et je pense que nous devons considérer cela comme un point positif » a-t-il poursuivi.

La réunion en Suisse pourrait marquer l’un des événements les plus importants depuis que le président américain Donald Trump a lancé des tarifs douaniers drastiques le 2 avril, qui ont plongé le paysage commercial mondial dans le chaos et déclenché une volatilité extrême des marchés.

Récemment, les investisseurs ont exprimé leur optimisme quant au fait que les pires scénarios commerciaux ne se produiraient pas et ont souligné les signes de désescalade entre les États-Unis et la Chine comme raison du rebond des actions.

« Les marchés pourraient être encouragés par un accord, mais cela restera tributaire de la publication de détails supplémentaires », a déclaré Gennadiy Goldberg, responsable de la stratégie des taux américains chez TD Securities à New York.

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L’Algérie exige le départ immédiat de 15 diplomates français du pays

Le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué, dimanche 11 mai, le chargé d’affaires français en Algérie pour exiger le départ immédiat de 15 diplomates français nommés dans des conditions qui, selon lui, violent les procédures établies.

L’Agence de presse algérienne (APS) a confirmé que ce rappel intervient à la suite de « violations graves et répétées de la part de la partie française, notamment une violation flagrante des procédures établies et habituelles de nomination des employés des missions diplomatiques et consulaires françaises accréditées en Algérie ».

Selon un communiqué cité par l’agence, « les autorités compétentes ont récemment détecté la nomination d’au moins 15 employés français pour exercer des fonctions diplomatiques ou consulaires sur le sol algérien, sans que les procédures nécessaires aient été accomplies, y compris la notification officielle préalable ou les demandes d’accréditation, comme l’exigent les normes et accords internationaux pertinents ».

Le communiqué ajoute que « ces employés, qui étaient auparavant titulaires de passeports de mission, se sont vu délivrer des passeports diplomatiques pour faciliter leur entrée en Algérie. La même liste comprenait deux employés du ministère français de l’Intérieur qui étaient censés exercer certaines des fonctions de ceux récemment déclarés persona non grata ».

A rappeler qu’en avril dernier, le ministère algérien des Affaires étrangères a déclaré « persona non grata » 12 employés de l’ambassade de France et de ses missions consulaires en Algérie. Le ministère a affirmé que cette mesure était une réponse au ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qu’il a accusé de chercher à « insulter l’Algérie ».

De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a confirmé, dans un entretien au journal Le Monde que les relations entre Paris et Alger restent « complètement gelées » depuis que l’Algérie a expulsé 12 employés mi-avril, et la France a répondu par une mesure similaire.

Interrogé sur d’éventuelles sanctions contre l’Algérie, M. Barrot a rappelé qu’il avait pris des mesures plus tôt cette année pour « restreindre la circulation de personnalités importantes » en France. Ce qui, selon lui, « a provoqué un grand mécontentement parmi les personnes concernées ».

« Cela ne me dérange pas de prendre (des mesures supplémentaires) », a-t-il ajouté. « Je ne dirai pas forcément quand elles seront prises, ni quand elles ne le seront pas. C’est ainsi que fonctionne la diplomatie ».

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Ukraine – Russie : Zelensky prêt à rencontrer Poutine à Istanbul

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé, dimanche 11 mai, qu’il « attendrait » son homologue russe Vladimir Poutine jeudi 15 courant à Istanbul pour des entretiens, après que le président américain Donald Trump l’a exhorté plus tôt à accepter immédiatement la proposition du président russe de négociations directes.

Le dirigeant ukrainien avait maintenu une position prudente plus tôt dans la journée, après l’annonce faite par Poutine dans la nuit qu’il proposait des négociations directes entre l’Ukraine et la Russie le 15 mai en Turquie. Il n’est cependant pas certain que Poutine ait l’intention d’y assister lui-même.

« J’attendrai Poutine en Turquie jeudi. En personne. J’espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d’excuses », a écrit Zelensky sur X.

La proposition de Poutine intervient quelques heures après que les principales puissances européennes réunies à Kiev lui ont demandé d’accepter sans condition un cessez-le-feu de 30 jours, avertissant que dans le cas contraire, de nouvelles sanctions « majeures » seraient imposées à la Russie. L’envoyé spécial du président Trump pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a adopté cette proposition dimanche.

Zelensky avait déclaré qu’il serait prêt à discuter avec la Russie, mais seulement après que Moscou ait accepté un cessez-le-feu. Mais Trump, qui a le pouvoir de poursuivre ou de couper les approvisionnements militaires essentiels de l’Ukraine, lui a intimé d’accepter la proposition de Poutine.

« Le président russe Poutine ne souhaite pas d’accord de cessez-le-feu avec l’Ukraine, mais souhaite plutôt une rencontre jeudi en Turquie pour négocier une éventuelle fin du massacre. L’Ukraine devrait accepter IMMÉDIATEMENT », a écrit Trump sur sa plateforme Truth Social. « Au minimum, ils pourront déterminer si un accord est possible ou non et, si ce n’est pas le cas, les dirigeants européens et les États-Unis sauront où chacun en est et agiront en conséquence », a-t-il ajouté.

Poutine a également rejeté la tentative de poser des « ultimatums » de la part de l’Occident et de l’Ukraine, comme la demande d’un cessez-le-feu à partir de lundi 12 mai. Le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu’avant toute négociation de cessez-le-feu, les causes profondes du conflit devraient être examinées.

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Augmentation de 2,5% de la production industrielle de la Turquie 

La production industrielle de la Turquie a augmenté en mars, après une baisse en février, selon les données publiées vendredi 9 mai par l’Institut de la statistique de Turquie (TurkStat).

TurkStat indique que la production industrielle a augmenté de 2,5% sur un an en mars, contre une contraction de 1,9% en février.

Parmi les secteurs clés, la production manufacturière a augmenté de 2% par an, tandis que la production minière et des carrières a augmenté de 4,9%.

En revanche, le taux de croissance de la production du secteur des services publics a diminué à 6,1%, contre 8,5% en février, selon l’agence de presse allemande (dpa).

Sur une base mensuelle, la production industrielle de la Turquie a augmenté de 3,4% en mars, contre une baisse de 1,6% en février.

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