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L’Algérie décide à nouveau d’expulser des fonctionnaires français !

Les autorités algériennes ont convoqué dimanche 11 mai le chargé d’affaires de l’ambassade de France à Alger pour lui notifier de nouvelles expulsions de fonctionnaires français du territoire algérien, a-t-on appris lundi de sources diplomatiques françaises, selon TF1 Info. Paris a d’ores et déjà promis une réponse « ferme » face à une décision « incompréhensible ». Mi-avril, Alger avait déjà décidé […]

L’Algérie exige le départ immédiat de 15 diplomates français du pays

Le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué, dimanche 11 mai, le chargé d’affaires français en Algérie pour exiger le départ immédiat de 15 diplomates français nommés dans des conditions qui, selon lui, violent les procédures établies.

L’Agence de presse algérienne (APS) a confirmé que ce rappel intervient à la suite de « violations graves et répétées de la part de la partie française, notamment une violation flagrante des procédures établies et habituelles de nomination des employés des missions diplomatiques et consulaires françaises accréditées en Algérie ».

Selon un communiqué cité par l’agence, « les autorités compétentes ont récemment détecté la nomination d’au moins 15 employés français pour exercer des fonctions diplomatiques ou consulaires sur le sol algérien, sans que les procédures nécessaires aient été accomplies, y compris la notification officielle préalable ou les demandes d’accréditation, comme l’exigent les normes et accords internationaux pertinents ».

Le communiqué ajoute que « ces employés, qui étaient auparavant titulaires de passeports de mission, se sont vu délivrer des passeports diplomatiques pour faciliter leur entrée en Algérie. La même liste comprenait deux employés du ministère français de l’Intérieur qui étaient censés exercer certaines des fonctions de ceux récemment déclarés persona non grata ».

A rappeler qu’en avril dernier, le ministère algérien des Affaires étrangères a déclaré « persona non grata » 12 employés de l’ambassade de France et de ses missions consulaires en Algérie. Le ministère a affirmé que cette mesure était une réponse au ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qu’il a accusé de chercher à « insulter l’Algérie ».

De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a confirmé, dans un entretien au journal Le Monde que les relations entre Paris et Alger restent « complètement gelées » depuis que l’Algérie a expulsé 12 employés mi-avril, et la France a répondu par une mesure similaire.

Interrogé sur d’éventuelles sanctions contre l’Algérie, M. Barrot a rappelé qu’il avait pris des mesures plus tôt cette année pour « restreindre la circulation de personnalités importantes » en France. Ce qui, selon lui, « a provoqué un grand mécontentement parmi les personnes concernées ».

« Cela ne me dérange pas de prendre (des mesures supplémentaires) », a-t-il ajouté. « Je ne dirai pas forcément quand elles seront prises, ni quand elles ne le seront pas. C’est ainsi que fonctionne la diplomatie ».

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Aïmen Laïhem remporte le Prix Mohammed Dib 2025 pour son récit ‘‘Taxis’’

L’écrivain algérien Aïmen Laïhem a remporté, samedi 10 mai 2025, le Prix Littéraire Mohammed Dib 2025 pour son premier livre, ‘‘Taxis’’. L’annonce a été faite à Tlemcen lors d’une cérémonie organisée par l’association La Grande Maison, en présence de nombreuses figures du monde littéraire maghrébin.

Paru en octobre 2023, ‘‘Taxis’’ est un récit subtil et attachant qui entraîne le lecteur dans les rues d’Alger, à travers les yeux d’un narrateur anonyme. Chaque jour, ce dernier prend des taxis qui deviennent sa seule fenêtre sur le monde. Entre conversations inattendues avec les chauffeurs et les passagers, appels de sa mère, échanges de messages avec une amie vivant à Tunis, et un voyage vers Montréal, le livre dessine une mosaïque de portraits et de situations, tantôt absurdes, tantôt empreintes de tendresse.

Sous des airs d’anti-héros détaché, le narrateur observe, commente, et interroge son environnement. Alger, volontairement floutée, se mue en décor d’une chronique douce-amère, où la jeunesse, les femmes, la mairie, et même des croissants chauds alimentent une réflexion discrète sur l’identité et le quotidien.

Né en 1998 à Alger, Aïmen Laïhem est architecte, diplômé de l’École polytechnique d’architecture et d’urbanisme (Epau), et poursuit actuellement un cursus en urbanisme à Paris. Il a entamé l’écriture de ‘‘Taxis’’ en 2019, au moment du Hirak, offrant aujourd’hui une œuvre saluée par le jury pour «sa finesse d’observation, son humour discret, et sa capacité à capter l’air du temps avec légèreté».

Publié par les Éditions Barzakh, maison algérienne reconnue pour son engagement à promouvoir de nouvelles voix littéraires, ‘‘Taxis’’ s’inscrit aussi dans un dialogue maghrébin : l’amie tunisienne du narrateur, présente en filigrane, illustre les liens invisibles mais constants entre les jeunesses d’Alger, de Tunis et d’ailleurs.

Avec cette distinction, Aïmen Laïhem rejoint la nouvelle génération d’écrivains du Maghreb qui interrogent les imaginaires urbains, les identités contemporaines et les circulations culturelles dans la région.

Djamal Guettala 

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Guerre des gazoducs au Maghreb : où en sont les deux projets rivaux ?

Engagés dans une guerre de gazoducs pour relier les réserves du Nigeria au marché européen, l’Algérie et le Maroc ne manquent pas d’atouts pour remporter ce mégaprojet. Explications. 

Coup dur pour le projet algérien de gazoduc transsaharien dans la bataille énergétique qui se joue entre Alger et Rabat, alors que les deux frères ennemis du Maghreb s’affrontent durement autour de deux projets concurrents visant à acheminer le gaz du Nigeria vers l’Europe. Le premier, porté par Alger, suit un tracé de 4 128 kilomètres en transitant par le Niger sur environ 841 km. Le second, défendu par Rabat, vise à relier le Nigeria à l’Europe via la côte atlantique ouest-africaine. Long de 5 660 kilomètres, ce gazoduc partira de Dakhla pour se connecter au réseau nigérian, avant de remonter vers l’Europe en traversant 13 pays africains.

Volte-face

En effet, selon les dernières nouvelles, et alors que les partenaires Algérie/Niger/Nigeria ont formalisé leur engagement par des accords bilatéraux et des protocoles techniques – dotant l’initiative d’un socle institutionnel robuste, d’autant plus  qu’Alger bénéficie d’un réseau d’infrastructures existantes déjà facilitant le raccordement aux terminaux méditerranéens -, le Niger a officiellement suspendu, jeudi 8 mai, sa participation à ce projet titanesque porté par l’Algérie et conçu pour transporter jusqu’à 30 milliards de m³ de gaz par an vers l’Europe. Et ce, dans un contexte de climat tendu entre Niamey et Alger, marqué notamment par l’affaire du drone malien abattu par l’armée algérienne.

Cet incident a entrainé la détérioration des relations diplomatiques entre Alger et le Mali, le Niger, le Burkina Faso, trois pays africains réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) et déclenché une réaction diplomatique en chaîne, marquée notamment par des rappels d’ambassadeurs et des fermetures d’espaces aériens.

Un soutien émirati de poids

En revanche, le projet concurrent de gazoduc entre le Nigeria et l’Europe via le Maroc vient d’enregistrer un soutien de poids. En effet, la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, a révélé lundi 5 mai devant le Parlement que les Émirats arabes unis contribueront au financement du chantier estimé à 25 milliards de dollars, aux côtés de partenaires tels que la Banque européenne d’investissement, la Banque islamique de développement et le Fonds de l’OPEP.

La ministre a par ailleurs confirmé l’attribution d’un contrat à la société chinoise Jingye Steel Group pour la fourniture des conduites. Elle a précisé que le Maroc a finalisé toutes les études de faisabilité et d’ingénierie.

Défis majeurs

La contribution des Émirats au financement du projet gazoduc Maroc Europe marocain lui redonnera-t-elle un second souffle ? Rappelons à cet égard que la décision finale d’investissement pour ce projet a été reportée à début 2026 pour plusieurs facteurs.

D’abord, certaines études techniques, notamment celles concernant les tronçons les plus sensibles du tracé, n’ont pas encore été finalisées.

Ensuite, le budget initial du projet, estimé à 25 milliards de dollars, a été revu à la hausse, dépassant désormais les 30 milliards de dollars.

Enfin, le fait que le projet marocain traverse plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord implique des défis diplomatiques et logistiques considérables, notamment la coordination entre ces nations, la sécurisation des contrats, ainsi que la mobilisation des financements.

À tous ces obstacles, s’ajoute une difficulté majeure : l’absence d’engagements fermes de la part d’acheteurs européens, condition essentielle pour garantir la rentabilité du projet. Or, sans ces accords à long terme, aucun investisseur ne s’engagera sur un chantier de cette ampleur.

Les atouts de l’Algérie

Par contre, le gazoduc transsaharien, projet lancé dès les années 1980 mais relancé en force ces dernières années par Alger, dispose déjà d’un vaste réseau de gazoducs, d’unités de compression, de stations de transit, ainsi que d’un accès direct aux marchés européens via ses terminaux en Méditerranée.

Au final, le gazoduc transsaharien, avec ses accès directs vers l’Italie et l’Espagne, présente un profil bien plus attractif. Cependant, la décision soudaine du Niger de suspendre sa participation au projet porté par l’Algérie pourrait ralentir momentanément son avancement, mais sur le long terme, ce partenaire essentiel, sur lequel transitent environ 841 km de pipelines, finira par privilégier ses intérêts économiques à la solidarité politique avec les pays voisins du Sahel. Realpolitik oblige.

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Cinéma │ ‘‘L’effacement’’ de Karim Moussaoui ou la fêlure identitaire

En salle depuis cette semaine en France, ‘‘L’effacement’’, le nouveau film du cinéaste algérien Karim Moussaoui, transpose au grand écran le roman subtil et introspectif de Samir Toumi, publié en 2016 aux Éditions Barzakh.

Djamal Guettala

À travers l’histoire de Réda, le réalisateur poursuit son exploration sensible des failles d’une société algérienne en quête de repères, en confrontant la sphère intime au poids de l’Histoire.

Réda vit dans un quartier huppé d’Alger. Employé dans la principale société d’hydrocarbures du pays, dirigée par son père autoritaire, il semble promis à un destin tracé. Mais sous cette façade de réussite, le mal-être ronge. Lorsque son père meurt brutalement, un événement troublant bouleverse sa vie : son reflet disparaît du miroir.

Bâtisseurs confiants et héritiers égarés

Cette disparition, métaphore d’une perte d’identité, trouve son origine dans le roman de Samir Toumi. Dans l’ouvrage, le narrateur, le jour de ses 44 ans, découvre qu’il est atteint du «syndrome de l’effacement», un mal mystérieux qui touche les fils d’anciens combattants de la Guerre de Libération.

À travers ce prisme, l’auteur interroge la relation complexe entre deux générations : les pères, bâtisseurs confiants d’une Algérie indépendante, et les fils, héritiers blessés, parfois égarés.

Karim Moussaoui, en adaptant ce texte dense, offre une lecture cinématographique à la fois fidèle et singulière. Co-écrit avec Maud Ameline, ‘‘L’effacement’’ conserve la trame introspective du roman tout en lui insufflant une dimension visuelle forte, notamment grâce à une mise en scène épurée et une photographie qui capte les contrastes d’Alger.

Présenté en compétition officielle au Festival d’Angoulême 2024, le film réunit une coproduction internationale (France, Allemagne, Tunisie) avec les producteurs David Thion, Nicole Gerhards, Dora Bouchoucha et Lina Chaabane.

Drame personnel et chronique sociale

Comme dans ‘‘En attendant les hirondelles’’ (2017), Moussaoui confirme sa capacité à conjuguer drame personnel et chronique sociale, posant un regard lucide sur la transmission, la mémoire collective et les blessures invisibles.

Avec ‘‘L’effacement’’, le cinéma algérien propose une œuvre qui résonne largement, en Algérie comme ailleurs : une méditation poignante sur l’effacement de soi face aux injonctions de l’histoire familiale et nationale.

Bande annonce. 

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L’hommage de Marseille aux Algériens tués le 8 mai 1945

Le 8 mai 2025, la ville de Marseille a franchi une étape significative dans la reconnaissance de son histoire coloniale en inaugurant une stèle en hommage aux Algériens tués par l’armée coloniale française le même jour en 1945.

Cette initiative, portée par l’Espace Franco-Algérien, répond à une demande de longue date pour une reconnaissance officielle de ces victimes.

La stèle a été installée à proximité de la Porte d’Aix, un lieu symbolique représentant les soldats français morts pendant la Première Guerre mondiale. Ce choix souligne l’importance de reconnaître toutes les victimes, qu’elles soient françaises ou algériennes, dans un même espace de mémoire.

Benoît Payan, maire de Marseille, a honoré cet engagement en participant à la cérémonie, marquant ainsi la concrétisation d’une promesse faite lorsqu’il était dans l’opposition. Anthony Krehmeier, maire du 2e secteur, a également pris part à l’événement, soulignant l’importance de cette reconnaissance pour la ville.

Cette démarche s’inscrit dans un mouvement plus large de réconciliation et de reconnaissance des mémoires partagées entre la France et l’Algérie, visant à réparer les blessures du passé colonial.

La ville de Marseille, en honorant cette mémoire, ouvre la voie à une réflexion collective sur la construction d’une histoire commune, fondée sur la vérité, la justice et le respect des mémoires.

Djamal Guettala

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L’eau coule à flots… mais nos barrages tiennent-ils le choc ?

BarrageL’ouverture partielle du barrage algérien de Oued Mellègue vers la Tunisie a suscité une vague d’inquiétudes sur les réseaux sociaux, certains craignant un gaspillage massif d’eau. Les autorités tunisiennes tiennent à rassurer : l’opération est maîtrisée et fait partie d’un plan de gestion hydrique concerté.

Une opération de délestage sous contrôle

Selon Monir El Abidi, président de l’Union régionale de l’agriculture au Kef, « le déversement de l’eau depuis le barrage algérien ne signifie en aucun cas une perte de ressource. L’eau est redirigée vers les barrages tunisiens, sans rejet à la mer ».
Ce déversement est intervenu après que le barrage algérien a atteint 100 % de sa capacité. Pour éviter tout risque de débordement, les autorités ont décidé de libérer une partie des eaux via l’oued Mellègue, en direction du territoire tunisien.

Le vieux barrage saturé, un nouveau presque prêt

Le barrage historique de Mellègue, situé au Kef, est vieillissant et ne peut plus absorber de grandes quantités d’eau. Il affiche actuellement un taux de remplissage de 48 %, ce qui correspond à environ 25 millions de mètres cubes.

Mais la bonne nouvelle vient du barrage de Mellègue Supérieur, en construction depuis plusieurs années. “Les travaux sont achevés à 95 %, et sa mise en service est prévue d’ici la fin de l’année”, affirme El Abidi.

Des pluies encore attendues en mai et juin

Le flux d’eau en provenance de l’Algérie devrait se poursuivre dans les prochaines semaines, d’autant que les prévisions météorologiques annoncent encore des pluies pour mai et juin. Cela permettra de consolider les réserves hydriques en prévision de l’été, une période critique pour les agriculteurs et les zones rurales.

Des images impressionnantes relayées par l’Observatoire du climat

La scène de l’ouverture du barrage algérien a été largement relayée par l’Observatoire tunisien du climat à travers une vidéo virale, montrant un torrent d’eau se déversant dans l’oued Mellègue. Un spectacle impressionnant, mais qui n’annonce pas une catastrophe, selon les autorités.

EN BREF

  • Le barrage algérien a été ouvert car il était plein à 100 %.
  • L’eau est dirigée vers les barrages tunisiens, notamment celui de Mellègue.
  • 25 millions de m³ d’eau déjà stockés, taux de remplissage de 48 %.
  • Le nouveau barrage sera opérationnel avant fin 2025.
  • Aucune perte d’eau en mer prévue à ce stade.

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Algérie: De nouvelles stratégies pour le secteur de l’industrie pharmaceutique

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a présenté, hier devant la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l’Assemblée populaire nationale (APN), les grandes lignes de la nouvelle stratégie du secteur visant principalement à assurer les médicaments au niveau local et à développer l’exportation.  Cette stratégie […]

Ces Arabes qui tournent en rond comme un ballon de foot !

De nos jours, le football est devenu, au-delà de certains cercles fanatiques, la première «religion du monde», avec des méga stades où l’on prie pour la victoire de son club, comme dans les cathédrales et les mosquées. Alors que, pour d’autres causes, dites plus sacrées, on se laisse aller à l’indifférence. Indifférents même à l’annonce de laisser mourir de faim et de soif des petits enfants et des bébés.

Abdelaziz Dahmani *

Ce jour, 8 mai 2025, la France fête le 80e anniversaire de sa libération du Nazisme et de la fin de la 2e Guerre mondiale, et ses plus que 50 millions de morts. Seuls certains comptent… L’Algérie, encore colonisée, a cru que son heure de se libérer est arrivée. Cela a conduit dans les jours suivants à une répression coloniale, notamment à Sétif et Guelma, répression évaluée à 25 à 40 000 morts algériens. Des colons, appuyés de la police et de l’armée se sont adonné à des orgies inhumaines, exactement comme cela se passe actuellement en Cisjordanie, Palestine, sans parler du génocide de Gaza…

Comme toujours, la liberté n’est pas estimée valable pour tous, et des ethnies se croient, se considèrent comme supérieures, en allant chercher, arguments et justifications dans les entrailles de l’Histoire. Hitler pour justifier ses crimes a usé des mêmes stratagèmes. Comment a-t-il fini ?

Guerre de 1940-45, ces mêmes arabo-berbères maghrébins ont bien participé à la libération de la France, du «Monde Libre», souvent placés même en premières lignes des batailles, avec d’autres Africains. Ils ont permis à la libération de grandes franges de l’Est de la France occupée par les Nazis, et sont rentrés en premiers pour la libération de Marseille par un contingent marocain, ville où a joué l’un des plus grands phénomènes, de l’ancien foot mondial, le marocain Larbi Ben Barek.

80 ans ont passé, le Maghreb a pris, entre-temps, ses propres moyens de se libérer, Maroc et Tunisie en 1956, Algérie en 1962… Mais ces Maghrébins n’ont pas réussi de grands développements en profondeur, se sont même désunis, et même parfois frontières fermées ! Chacun jouant pour soi. Et même naissance d’un esprit bismarckien… Et faute de développement global, qui a beaucoup réussi d’autres pays, les Maghrébins, les voilà, nombreux à viser aller vivre, sécurité et bon salaire, ailleurs, notamment en France. À leur tour d’être toisés de haut, montée des sentiments malsains, et tous confondus avec une toute petite minorité de pègres et de voyous. Hélas, ces derniers existent, comme la pomme pourrie, placée dans un cageot, à côté d’autres fruits plus sains.

A la libération de la France, une folie joyeuse s’est déclarée partout notamment à Paris sur les Champs-Élysées. Hier soir, 80 ans après jour pour jour, les Champs-Elysées ont connu un délire encore plus ardent, suite à la victoire… du PSG en Coupe d’Europe. Jamais un club français n’est monté si haut, si on oublie l’OM de 1993… resté à ce jour seul vainqueur d’une Coupe d’Europe des Champions… Et derrière cette folie d’enthousiasme allant aux délires collectifs, hier soir, il y avait deux Arabes derrière ce succès «mondial» du PSG, le Qatarien Nasser Al-Khelaïfi, son propriétaire, a mis l’argent nécessaire, ce a permis à ce que le PSG grimpe au niveau des plus grands clubs du monde. Et hier soir le Marocain Achraf Hakimi qui a permis la victoire et l’accession à la Finale de la Coupe d’Europe des Clubs, épreuve aussi prestigieuse que la Coupe du Monde…Et rappel de Zineddine Zidane, d’origine algérienne, qui a permis à la France, en 1998, de se hisser, pour la première fois, parmi les plus grands du football mondial…

Que vient faire, diriez-vous, le football, avec les guerres, les libérations, les répressions ?

Oui, de nos jours, le football est devenu, au-delà de certains cercles fanatiques, la première «religion du monde», avec des méga stades où l’on prie pour la victoire de son club, comme dans les cathédrales et mosquées. Alors que, pour d’autres causes, dites plus sacrées, on se laisse aller à l’indifférence. Indifférents même à l’annonce de laisser mourir de faim et de soif des petits enfants et des bébés.

Changements de priorités ?

Toujours, ce Jour 8 mai 2025, les cardinaux du monde de l’Eglise Catholique, après le décès du Pape François, sont en réunion fermée au Vatican, pour élire un nouveau Pape. Ronaldo ou… Messi, comme son nom l’indique, ont, peut-être une chance d’être pris au sérieux. Sauf qu’ils ont raison de se garder, maître, pape, cardinal, de la nouvelle religion du ballon rond, forme du monde auquel ils font tourner la tête. Nos délires !

* Journaliste.

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SIAME investit en Algérie et crée “SIAME Electric Algérie” avec un capital de 22 millions DZD

La Société Industrielle d’Appareillage et de Matériels Electriques SIAME, annonce à ses actionnaires et au public, que dans le cadre de sa stratégie d’expansion et de déploiement à l’international, elle a procédé en Septembre 2024, à la souscription à l’augmentation du capital d’une société de droit Algérien, portant la dénomination SIAME ELECTRIC ALGERIE « SEA ».

La création de cette filiale, représente un jalon important dans notre stratégie de croissance à l’international et une nouvelle approche pour le renforcement de la présence de la SIAME sur les marchés à fort potentiel.

Cette initiative contribuera certainement au renforcement de notre présence sur un marché sur lequel nous comptons beaucoup, et balisera la voie pour de nouvelles opportunités de déploiement sur les marchés cible de la SIAME.

Le capital de la SIAME ELECTRIC ALGERIE est fixé à 22 millions de Dinars Algériens, soit l’équivalent de 520 mille Dinars Tunisiens, répartis comme suit :

La participation de la SIAME dans le capital de « SIAME ELECTRIC ALGERIE » est
entièrement financée par les fonds propres.

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FIA 2025 : le CEPEX organise la participation tunisienne à la Foire Internationale d’Alger

Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) organise la participation des entreprises tunisiennes à la 56e édition de la Foire Internationale d’Alger (FIA), qui se tiendra du 23 au 28 juin prochain, au palais des Expositions Safex, à Alger.

Cette participation permettra aux entreprises tunisiennes d’exposez leur savoir-faire à une audience internationale, sachant que le salon a accueilli, lors de la dernière édition, plus de 638 exposants et 165 entreprises internationales provenant de 30 pays, indique le Cepex. Elle constitue également, une occasion pour elles, pour développer leur réseau d’affaires et de générer des opportunités commerciales.

Les entreprises tunisiennes souhaitant prendre part à cette manifestation sont appelées à soumettre un formulaire en ligne avant le 16 mai courant.

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Atelier à Tunis pour un plan d’action contre criquet pèlerin

Les travaux de l’atelier d’élaboration d’un plan d’action régional pour faire face à la résurgence exceptionnelle du criquet pèlerin dans la région occidentale incluant l’Afrique du Nord a démarré le 5 mai 2025 à Tunis.

Cet atelier organisé par la FAO à travers la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO) a été marqué par la présence de Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche lors de la cérémonie d’ouverture, et Mohamed Amrani, chargé des affaires courantes au bureau de la FAO en Afrique du Nord à Tunis.

L’atelier réuni les responsables des unités nationales de lutte antiacridienne des onze pays membres de la commission à savoir, l’Algérie, le Burkina Faso, la Gambie, la Libye, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et la Tunisie. Participent aussi des représentants du siège de la FAO, du Bureau régional pour l’Afrique, du Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), ainsi que le secrétariat de la CLCPRO et de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région centrale (CRC).

M. Amrani, a souligné les efforts et l’engagement du gouvernement tunisien dans la lutte acridienne et témoigné du rôle clé que joue la Tunisie ainsi que celui de la FAO à travers la CLCPRO. La Tunisie fait preuve d’un soutien indéfectible pour la réussite des efforts communs pour faire face à la résurgence acridienne pour la période estivale 2025.

M. Ben Cheikh a affirmé qu’en tant que membre de la CLCPRO que «la Tunisie a toujours soutenu les efforts de la DLCA et des Etats membres dans la mise en œuvre des activités liées à la lutte préventive contre ce ravageur, même si elle ne rencontre pas de criquets chaque année en raison de sa classification en tant que pays d’invasion. Cependant, le 12 mars 2025, des groupes de criquets pèlerins ont été récemment enregistrés dans le sud de la Tunisie… Depuis le début de l’infestation par ce ravageur, environ 4 900 hectares ont été traités, dont environ 2 500 hectares par voie aérienne, sur les différents stades de l’insecte, des adultes aux nymphes. Le ministère a activé le Comité national de vigilance et de lutte antiacridienne et ses comités régionaux dans les provinces touchées. Tous les moyens et fournitures nécessaires à la lutte contre le ravageur (véhicules à quatre roues motrices, pulvérisateurs à dos, pulvérisateurs montés sur voiture et un hélicoptère) ont été mis à leur disposition.

De son côté, Mohamed Lemine Hamouni, secrétaire exécutif de la CLCPRO a précisé qu’il s’agit d’«une résurgence acridienne inhabituelle, marquée par des dynamiques de migration et de reproduction du criquet pèlerin qui n’ont plus été observées depuis plusieurs années. Les conditions écologiques favorables, combinées à l’inaccessibilité de certaines zones du Sahel, ont contribué à l’ampleur de cette situation». 

Les travaux de cet atelier ont pour ambition de franchir une nouvelle étape et établir collectivement un plan d’action régional, structuré de manière à se préparer pour faire face aux vols de retour des essaims et de groupes de criquets qui arriveront dans les pays du Sahel durant la période estivale où ils entameront leurs reproductions, augmentant ainsi leurs effectifs et causant plus de dégâts sur les zones fragiles de cultures. «Nous devons conjuguer nos forces, partager nos expertises, et coordonner nos interventions pour assurer une réponse régionale cohérente et efficace», a conclu le secrétaire exécutif de la CLCPRO.

Communiqué.

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Championnats arabes d’Athlétisme: Rihab Dhahri sacrée sur 3000 m steeple à Oran

La Tunisienne Rihab Dhahri a décroché la médaille d’or du 3000m steeple ce vendredi, lors de la quatrième journée des Championnats arabes d’athlétisme seniors qui se déroulent à Oran, en Algérie.

Dhahri a dominé la course réalisant un temps de 9:50.44 et confirmant ainsi sa suprématie dans l’épreuve.

la Tunisienne a devancé l’Algérienne Nassima Ismail qu a obtenu l’argent grâce à un temps de 10:20.54.

Sa compatriote Mariem Gaman Nour complète le podium avec le bronze (10:50.88).

Au terme de cette quatrième et avant-dernière journée, la sélection tunisienne compte 10 médailles (4 or, 3 argent et 3 bronze).

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Amazighes | La splendeur d’un peuple libre s’expose à Marseille

Peuple des montagnes, des déserts et des rivages, les Amazighes — Imazighen, «les hommes libres» — portent une mémoire qui traverse les âges et les frontières. Leur culture, façonnée par les vents du Sahara, les neiges de l’Atlas et les rives de la Méditerranée, s’étend de l’Égypte aux Canaries, du nord du Mali et du Niger aux confins de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc. Elle est tissée de symboles, de gestes et de formes qui racontent l’alliance intime entre l’humain, la nature et le sacré.

Djamal Guettala, à Marseille.

C’est à cette civilisation millénaire que le Mucem de Marseille rend hommage avec l’exposition ‘‘Amazighes. Cycles, parures, motifs’’, ouverte jusqu’au 2 novembre 2025. 150 œuvres — bijoux kabyles sertis de corail, céramiques marocaines, vanneries algériennes et tunisiennes, textiles sahariens et archives rares — dessinent une cartographie sensible de cette culture nord-africaine aux racines profondes.

Dans l’univers amazigh, chaque parure est un langage. Les bijoux ne sont pas de simples ornements : ils protègent, marquent l’identité, racontent l’appartenance. Les céramiques, les tissages, les tatouages et les objets domestiques portent les mêmes motifs — spirales, losanges, cercles, étoiles — qui relient le corps, l’espace domestique et le monde invisible. Ces signes sont les clefs d’un équilibre ancien entre l’individu, la communauté et les forces de la nature.

Au cœur du parcours, une pièce emblématique attire les regards : une fibule Tabzimt de Grande Kabylie (Algérie), en argent et corail, datée du début du XXe siècle. Offerte par Jacqueline Terrer au Mucem, elle incarne la beauté et la puissance protectrice des parures féminines amazighes. Par elle transitent mémoire, filiation et résistance. Sur la poitrine des femmes, ces fibules liaient le tissu autant qu’elles scellaient la transmission d’une identité libre et fière.

«La culture amazighe est un monde où la femme est matrice et gardienne», souligne Salima Naji, commissaire de l’exposition, architecte DPLG et docteure en anthropologie. Elle ajoute : «Ses gestes — qu’ils soient ceux de la tisseuse, de la tatoueuse ou de la potière — sculptent le temps et protègent l’équilibre des seuils, entre l’intérieur et l’extérieur, entre le visible et l’invisible.»

Depuis l’ouverture, le public répond avec ferveur. Ce dimanche, une file impressionnante serpentait le long des remparts du fort Saint-Jean. Visiteurs de tous horizons, familles, passionnés d’histoire et curieux se pressaient pour découvrir ces objets porteurs d’éternité. Beaucoup retrouvaient dans les vitrines les échos d’une mémoire familiale ou les reflets d’un patrimoine vivant.

L’exposition explore aussi les transmissions contemporaines. Car ces savoirs, ces motifs, ces gestes ne sont pas figés. À travers la diaspora amazighe, ces symboles anciens circulent encore, nourrissent les arts actuels, inspirent les créateurs, tissent des ponts entre passé et présent.

‘‘Cycles, parures, motifs’’ est plus qu’une exposition : c’est un hommage vibrant à un peuple qui n’a jamais cessé d’affirmer sa liberté, sa créativité et sa place dans le monde.

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Affaire Belghit | L’amazighité au cœur d’une nouvelle polémique en Algérie

La scène médiatique algérienne est secouée par une nouvelle controverse majeure. Mohamed Amine Belghit, historien et professeur d’université à Alger, a été placé en détention provisoire par le tribunal de Dar El Beïda suite à des accusations graves d’atteinte à l’unité nationale. Ces poursuites font suite à des déclarations controversées, considérées comme racistes à l’égard des Amazighs, tenues sur Sky News Arabia.

Djamal Guettala *

Lors de son intervention sur la chaîne émiratie, Belghit a affirmé que «l’amazighité est une création de l’Académie berbère», remettant ainsi en question l’une des trois constantes nationales consacrées par la Constitution algérienne aux côtés de l’islamité et de l’arabité. Ces propos ont suscité une vague d’indignation, notamment parmi les communautés kabyles et amazighes, qui les perçoivent comme une négation flagrante de leur identité millénaire.

Une réaction judiciaire rapide et ferme

Conformément aux articles 79 et 97 bis du Code pénal algérien, Belghit est poursuivi pour «atteinte à l’intégrité du territoire national» et «atteinte à l’unité nationale par des moyens de propagande». Le fait que ces propos aient été diffusés sur un média étranger, en l’occurrence émirati, aggrave la situation, le dossier pouvant être interprété comme une tentative de porter atteinte à la cohésion nationale par voie externe.

Dans la foulée de cette polémique, des militants kabyles proches du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) ont réagi vigoureusement. Par le biais de communiqués diffusés sur les réseaux sociaux, ils ont dénoncé un «système hostile à l’existence, à la langue et à l’histoire kabyles» et ont réitéré leur appel à l’indépendance de la Kabylie. Ces réactions montrent que l’affaire dépasse le cadre judiciaire pour toucher à des sensibilités politiques et identitaires profondes.

Un procès à forts enjeux

Mohamed Amine Belghit encourt de lourdes peines. En vertu des qualifications retenues, il risque entre 5 et 20 ans de prison assortis d’amendes importantes. Ce dossier pourrait marquer un précédent en matière de traitement des discours publics en Algérie. Il met en lumière l’équilibre délicat entre liberté d’expression, protection de l’unité nationale et reconnaissance de la diversité culturelle. Le procès en vue sera scruté de près, tant en Algérie qu’à l’international.

Longtemps marginalisée après l’indépendance de l’Algérie en 1962, l’amazigh n’a été reconnu officiellement qu’en 2002 comme langue nationale, puis en 2016 comme langue officielle aux côtés de l’arabe. Cette reconnaissance visait à apaiser les tensions identitaires, notamment en Kabylie. Cependant, les débats autour de l’identité, de la langue et des appartenances culturelles restent vifs et sensibles, alimentant régulièrement des crispations politiques.

Affaire à suivre.

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La Télévision algérienne accuse les Émirats d’atteinte à l’identité nationale

La Télévision algérienne accuse les Émirats d’atteinte à l’identité nationale

Le 3 avril 2025, la Télévision algérienne a vivement réagi à une émission diffusée par une chaîne émiratie, dénonçant une campagne médiatique qu’elle juge hostile et attentatoire à l’identité, à l’histoire et à l’unité de l’Algérie. Dans un communiqué au ton ferme publié sur sa page Facebook, elle a accusé les Émirats Arabes Unis de […]

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La FAO alerte sur la menace des criquets pèlerins en Afrique du Nord

 LOrganisation des Nations Unies pour lalimentation et l’agriculture (FAO) a lancé un appel urgent mardi 29 avril 2025 aux pays dAfrique du Nord-Ouest pour renforcer la surveillance et mettre en œuvre des mesures de lutte précoce contre les criquets pèlerins.

L’alerte intervient alors que des groupes de criquets adultes et de petits essaims, originaires du Sahel africain, ont migré vers le sud du Sahara, menaçant les cultures et les pâturages de la région.

«Les opérations de prospection et de lutte sont particulièrement urgentes dans les endroits où les pluies de l’hiver et du début du printemps ont créé des conditions propices à la reproduction», a déclaré Cyril Piou, responsable de la surveillance et des prévisions acridiennes à la FAO.

Intensification de l’activité acridienne

La FAO signale que depuis la fin février, l’activité acridienne a considérablement augmenté, avec l’arrivée de groupes d’ailés et de petits essaims dans le centre de l’Algérie, l’ouest de la Libye et le sud de la Tunisie.

Les conditions écologiques favorables ont conduit à une saison de reproduction printanière marquée par des infestations plus importantes que d’habitude. Les vents et les précipitations ont facilité la migration des criquets vers le nord depuis le sud de l’Algérie, le nord du Mali, le Niger et le Tchad.

L’afflux de populations de criquets en Afrique du Nord-Ouest, notamment au nord et au sud des montagnes du Hoggar en Algérie et du Fezzan dans le sud-ouest de la Libye, a incité la FAO à classer la situation dans la région occidentale sous le signe de la prudence.

«Les prévisions de la FAO depuis janvier indiquent que l’éclosion et la formation de bandes commenceraient ce mois-ci dans les zones affectées. Si elles ne sont pas contrôlées, ces bandes pourraient se transformer en petits essaims en mai et juin, augmentant le risque pour les cultures et les pâturages», a précisé M. Piou.

Mesures de lutte précoce recommandées

Du sud des montagnes de l’Atlas au Maroc jusqu’au Sahara en Algérie, et jusqu’au sud de la Tunisie et à l’ouest de la Libye, la FAO recommande des prospections intensives sur le terrain dans les zones clés où la reproduction des criquets est susceptible de se produire.

Ces régions ont reçu des précipitations suffisantes pour soutenir la croissance de la végétation, créant ainsi des conditions favorables au développement des criquets, explique la FAO.

Le criquet pèlerin est l’ un des ravageurs migrateurs les plus destructeurs au monde.

Un seul essaim peut couvrir d’une à plusieurs centaines de kilomètres carrés. Un kilomètre carré d’essaim peut contenir jusqu’à 80 millions d’adultes, capables de consommer en une journée la même quantité de nourriture que 35 000 personnes.

Une détection précoce et une réponse rapide sont essentielles pour prévenir une crise plus large.

Rester vigilants

À travers son Service d’information sur le criquet pèlerin (DLIS) et la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO), l’agence onusienne continue à fournir des conseils techniques, des mises à jour en temps réel et un soutien opérationnel aux pays touchés.

Elle appelle à une coopération régionale renforcée pour faire face à cette menace et protéger les moyens de subsistance des populations vulnérables.

La FAO exhorte les pays d’Afrique du Nord-Ouest à rester vigilants et à agir rapidement pour contrôler la menace des criquets pèlerins, afin de prévenir des dommages significatifs aux cultures et aux pâturages, et d’assurer la sécurité alimentaire dans la région.

Communiqué.

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Marché algérien: le salon Siyaha 2025 change de date

Ce rendez-vous primordial pour les professionnels du tourisme tunisien aura lieu en avril.

Siyaha change de date. Le salon international du tourisme, du voyage et des transports qui se déroule dans la ville d’Oran n’aura pas lieu cette année en février comme de coutume.

Les nouvelles dates pour l’édition 2025 annoncées par l’organisateur sont du 23 au 26 avril 2025.

Le salon Siyaha aura lieu cependant toujours au même endroit, au Centre des Conventions CCO et se tiendra en parallèle avec le Siaha Equipements, salon des services et équipements pour les hôtels.

Ce changement de date a été dicté par la proximité du mois de Ramadan qui aura lieu cette année tout au long du mois de mars.

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