Communication et compétitivité: innover pour survivre
Les agences de communication en Tunisie évoluent dans un environnement économique particulièrement contraignant, où la communication est souvent perçue comme une dépense secondaire, voire un luxe, et donc le premier poste budgétaire à être réduit en période de crise ou d’incertitude. Cette réalité crée un défi majeur pour leur survie et leur développement.
Une chose est sûre: le marché tunisien de la communication est très compétitif et dominé par des acteurs internationaux bien établis, ce qui exerce une pression constante sur les agences locales. Par ailleurs, la conjoncture économique instable et les restrictions budgétaires des entreprises entraînent une réduction des investissements dans la communication, qui est souvent la première ligne de dépense à diminuer lorsque les entreprises cherchent à maîtriser leurs coûts.
Pour faire face à la transformation numérique qui s’accélère, les entreprises doivent arbitrer entre investissements technologiques et communication. Or, la communication, bien que essentielle pour la visibilité et la compétitivité, est fréquemment perçue comme moins urgente. Cette tendance est renforcée par la nécessité pour les entreprises de réduire les coûts fixes et variables, ce qui impacte directement les budgets dédiés aux agences de communication. Ainsi pour marquer ses deux décennies dans le paysage de la communication tunisienne, l’agence Garcicom a organisé une cérémonie commémorative axée sur son parcours et le lancement d’un projet solidaire visant à soutenir l’accès à l’éducation. L’initiative souligne l’engagement continu de Garcicom envers des valeurs sociétales.
In fine, pour survivre, les agences doivent aussi diversifier leurs offres et s’adapter aux nouvelles attentes du marché, notamment en intégrant les enjeux liés à l’intelligence artificielle et aux transformations digitales.
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