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258 élèves en compétition aux Olympiades de mathématiques de Djerba

 La 3e édition des Olympiades de mathématiques de Djerba a réuni dimanche 258 élèves de 6 gouvernorats, dont 7 élèves non-voyants de l’Institut des malvoyants de Sousse. Ces derniers ont passé des épreuves adaptées en braille, marquant une étape forte pour l’inclusion scolaire.

 
Le président du comité d’organisation, Rafik El Bechouel, a souligné la double vocation de l’événement : promouvoir Djerba comme destination scientifique et, à terme, donner une dimension internationale à cette compétition, sur le modèle des Jeux olympiques. Le vainqueur représentera la Tunisie à l’Olympiade internationale de mathématiques en novembre 2025 en Inde.

Activités parallèles et projets futurs

Un atelier sur l’intelligence artificielle à destination des parents a été organisé en marge de la compétition. Par ailleurs, Sami Ben Jeddou, enseignant à l’Institut des aveugles de Sousse, a annoncé la participation de ses élèves à des événements similaires en Turquie et en Allemagne d’ici à septembre 2025.

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ZLECAf en action : La Tunisie mise sur l’IATF 2025 pour booster ses exportations

La Tunisie participera à la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), qui se tiendra du 4 au 10 septembre 2025 à Alger . Cet événement, organisé dans le cadre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), réunira plus de 1 600 exposants et 35 000 visiteurs professionnels.

Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) coordonne cette participation, offrant aux entreprises tunisiennes une plateforme pour promouvoir leurs produits, rencontrer des acheteurs et investisseurs africains, et explorer des partenariats stratégiques.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 16 mai 2025 via les liens suivants :

L’IATF 2025 représente une opportunité pour développer des alliances commerciales et accéder à de nouveaux marchés africains.

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Réforme du divorce en Tunisie : l’ATFD monte au front contre un projet « menaçant »

Un projet de loi controversé sur le divorce agite la société civile tunisienne. Soutenu par 101 députés, le texte propose une réforme majeure : autoriser le divorce devant notaire, sans passer par les tribunaux.

Officiellement, l’objectif est de désengorger la justice et de simplifier les démarches. Mais pour l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), c’est une ligne rouge. Dans un communiqué publié samedi 10 mai, l’organisation dénonce une « menace directe » contre les droits des femmes et des enfants. « Ces initiatives visent à saper les fondements juridiques des acquis féminins », alerte-t-elle.

Cette proposition intervient dans un climat tendu : une précédente tentative législative appelait déjà à l’amnistie des conjoints défaillants sur les pensions alimentaires. Un signal inquiétant, selon l’ATFD.

L’association rappelle que de nombreuses femmes, déjà vulnérables, peinent à accéder à la justice. En supprimant l’intervention judiciaire, la réforme ouvrirait la porte à des divorces imposés sous la contrainte, dans un cadre non protecteur.

L’ATFD appelle au retrait immédiat du texte et demande un renforcement du système judiciaire familial. Elle plaide également pour une réforme en profondeur du fonds de pension alimentaire. Enfin, elle invite les organisations de la société civile à se mobiliser pour défendre les acquis du Code du statut personnel, pierre angulaire des droits des femmes depuis 1956.

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Adel Youssef, une voix qui a marqué des générations, s’est éteint

Le célèbre animateur de la Radio nationale tunisienne, Adel Youssef, est décédé ce dimanche 11 mai 2025 à l’âge de 86 ans, a annoncé la Radio nationale. Figure emblématique de la scène radiophonique tunisienne, il était surnommé « le Karawen » (rossignol), en raison de sa voix reconnaissable entre toutes.

Adel Youssef avait intégré la Radio tunisienne au début des années 1950. Son timbre singulier, associé à une diction précise et travaillée, avait rapidement conquis un large public. Sa carrière s’étend sur plusieurs décennies, marquant des générations d’auditeurs par la qualité de ses interventions et la chaleur de sa présence à l’antenne.

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Placements de Tunisie SICAF versera 3 dinars de dividende par action

La Société Placements de Tunisie SICAF a annoncé, à l’issue de son Assemblée générale ordinaire, tenue le 8 mai 2025, la distribution d’un dividende de 3,000 dinars par action au titre de l’exercice 2024.

La date de détachement a été fixée au 14 mai 2025. Le règlement des dividendes interviendra via Tunisie Clearing pour les titres déposés, et sera effectué par les intermédiaires en Bourse ainsi que les teneurs de comptes dépositaires.

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René Trabelsi appelle à l’unité après l’agression d’un bijoutier juif à Djerba

Un vent d’inquiétude a soufflé sur l’île de Djerba jeudi 8 mai 2025. En plein jour, dans un quartier commerçant habituellement paisible, un bijoutier djerbien de confession juive a été violemment agressé à l’arme blanche. L’attaque, aussi soudaine qu’inexpliquée, a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, alimentant une vague d’indignation, de spéculations et d’émotions.

Les premières images ont circulé peu après les faits : on y voit la victime, visiblement blessée, recevoir des soins d’urgence dans un établissement hospitalier. Selon des sources locales, son état est désormais stable. Mais des questions restent entières.

Pourquoi cet homme a-t-il été attaqué ? Est-ce un banal fait divers, un vol qui a mal tourné ? Ou faut-il y voir une motivation plus sombre, plus symbolique ? L’absence de communication officielle dans les heures qui ont suivi n’a fait qu’alimenter les doutes, d’autant plus que l’agression est survenue le jour même de la visite du ministre tunisien des Affaires religieuses à Djerba, un fait troublant pour beaucoup.

Les réactions s’enchaînent

La résonance de l’affaire dépasse rapidement les frontières de l’île. À Tunis, mais aussi à l’international, les réactions s’enchaînent. L’ancien ministre du Tourisme, René Trabelsi, lui-même originaire de Djerba et profondément lié à la communauté juive tunisienne, a publié un message fort sur ses réseaux sociaux.

« La Tunisie reste un pays de coexistence et de tolérance », affirme-t-il. Dans un ton résolument apaisant, il insiste : « Ces actes isolés ne reflètent en rien l’esprit du peuple tunisien, reconnu pour sa solidarité et son unité ». Il évoque une île soudée, où toutes les communautés vivent ensemble depuis des siècles, et exprime sa confiance dans les institutions sécuritaires et judiciaires du pays. « La Tunisie va bien et restera toujours une terre de paix et d’harmonie », conclut-il.

Mais tous ne partagent pas cette sérénité. Le ministre israélien des Affaires étrangères a, quant à lui, dénoncé avec vigueur « une agression contre un citoyen juif à Djerba », appelant les autorités tunisiennes à garantir la sécurité de la communauté juive. Sa déclaration, relayée notamment par Al Jazeera, a ravivé les tensions et jeté une lumière internationale sur une affaire encore floue.

Des versions contradictoires

Car les motivations de l’agresseur demeurent incertaines. Des témoins évoquent une tentative de vol. D’autres redoutent un acte antisémite, voire un geste terroriste. Dans ce climat trouble, certaines voix locales, proches de la victime, avancent une tout autre version : il s’agirait d’un différend personnel, d’un vieux contentieux entre deux hommes qui se connaissaient depuis longtemps. Un règlement de comptes, en somme, bien plus qu’un acte à portée communautaire.

Pour l’heure, ni la thèse de l’antisémitisme ni celle du conflit privé n’ont été confirmées. L’enquête suit son cours, mais l’attente d’une parole officielle se fait de plus en plus pressante, dans un contexte où le moindre silence nourrit les interprétations les plus diverses.

Une île en quête d’apaisement

À Djerba, la communauté retient son souffle. L’île, qui accueille chaque année des milliers de pèlerins à la Ghriba, plus ancienne synagogue d’Afrique, est un symbole de coexistence. L’agression de jeudi a fragilisé cette image, sans pour autant l’effondrer. Beaucoup, comme René Trabelsi, veulent croire que l’unité prévaudra, que les faits seront éclaircis et que justice sera rendue — sans instrumentalisation ni précipitation.

Lire aussi: Djerba, les bébés viennent bronzer et les flamants roses déposer leurs œufs

Mais dans l’intervalle, l’affaire rappelle à quel point, dans un climat régional instable, chaque incident peut devenir le foyer d’une crise plus vaste. Et combien il est crucial, dans de tels moments, de séparer l’émotion de l’information, et la rumeur de la vérité.

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Réforme du CSP en Tunisie : attention danger… pour les femmes !

Le juge administratif Omar Oueslati met en garde contre un projet de loi visant à modifier le Code du statut personnel (CSP), estimant qu’il constitue une menace pour les droits acquis des femmes en Tunisie.

Dans un message publié sur sa page Facebook officielle, Omar Oueslati, juge du tribunal administratif, a exprimé son opposition au projet de réforme du Code du statut personnel (CSP), estimant que celle-ci représente un recul grave pour les acquis de la femme tunisienne et une atteinte aux fondements de l’État civil. Le juge s’alarme notamment de la proposition visant à confier la compétence du divorce par consentement mutuel aux adoul (notaires), en dehors du cadre judiciaire.

Selon lui, cette modification pourrait entraîner une perte de protection légale pour les femmes, en particulier dans les relations déséquilibrées où le soutien judiciaire est essentiel. En retirant le divorce du contrôle des tribunaux, il estime qu’on ouvre la porte à des abus, à des situations d’injustice et à une insécurité juridique accrue, notamment sur les plans financier et social.

Le magistrat souligne qu’une telle réforme affaiblit les garanties offertes par les procédures actuelles, qui placent le divorce sous supervision judiciaire. Il appelle à maintenir le divorce par consentement mutuel sous l’égide des juges de la famille, dans le cadre de procédures urgentes. Ce qui garantirait à la fois efficacité et protection.

Par ailleurs, le juge plaide pour que toute réforme du CSP intègre une égalité totale dans l’héritage entre les sexes, conformément aux principes constitutionnels. Il note aussi que le projet de loi actuel omet de modifier l’article 40 de la loi sur l’état civil, qui impose l’enregistrement judiciaire des décisions de divorce. Ce qui rend la réforme juridiquement incohérente.

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Le cri d’alarme du Pr Mohamed Louadi : comment l’IA tue notre capacité à penser ?

« Et si l’intelligence artificielle nous rendait… moins intelligents ? » C’est le paradoxe glaçant que dévoile le Pr Mohamed Louadi, professeur à l’ISG, dans une interview percutante sur RTCI ce 9 mai 2025. Alors que l’IA génère des réponses en un clic, l’universitaire alerte : nous sommes en train de perdre l’art du questionnement, cette étincelle qui a toujours propulsé l’humanité.

Le Pr Mohamed Louadi a ouvert son intervention par une analogie musicale éloquente, comparant l’évolution des modes d’apprentissage à la disparition des soirées dansantes des années 1960-1970. « À l’époque, un morceau de neuf minutes permettait des rencontres, des échanges, une construction progressive de la relation. Aujourd’hui, nous zappons d’une réponse à l’autre sans jamais prendre le temps de comprendre. »

Cette métaphore illustre un phénomène plus large : le déclin de la patience cognitive. L’universitaire rappelle que les anciennes générations apprenaient par cœur les tables de multiplication, exercice aujourd’hui rendu obsolète par les calculatrices. « Nous avons externalisé notre mémoire. Pire : nous perdons la capacité même de mémoriser. » Cette tendance s’accélère avec les chatbots comme ChatGPT, où lesvétudiants « réussissent moins bien à long terme parce qu’ils ne retiennent rien », selon une étude de mars 2025 citée par M. Louadi.

L’urgence éducative : réapprendre à questionner dans un monde de réponses toutes faites

Le cœur de l’intervention a porté sur ce que M. Louadi nomme « la crise existentielle de la question ». Avec Google, Wikipédia et l’IA générative, « les réponses sont devenues un bien gratuit, mais la vérité, elle, devient de plus en plus chère ». L’universitaire établit un parallèle historique saisissant :

« Socrate craignait que l’écriture ne tue la mémoire. Les Arabes ont résisté à l’imprimerie par peur de perdre l’art de la transmission orale. Aujourd’hui, nous devons résister à la tentation de déléguer notre curiosité aux machines. »

Le phénomène du prompt engineering (l’art de formuler des requêtes pour l’IA) symbolise cette inversion des valeurs : « Avant, c’était à la machine d’apprendre notre langage. Maintenant, c’est à nous d’apprendre le sien. C’est une capitulation intellectuelle. »

Le paradoxe ultime : une humanité dépassée par ses propres créations ?

En conclusion, le Pr Louadi a abordé la question brûlante de la superintelligence artificielle (AGI). Tout en rejetant l’idée d’une IA dotée de conscience (« C’est de l’anthropomorphisme naïf »), il met en garde contre ses dangers indirects : « Le vrai problème n’est pas que la machine devienne intelligente, mais que l’humain renonce à l’être. Quand un algorithme de TikTok décide à notre place quelle vidéo regarder ensuite, quand ChatGPT rédige nos mails avant même que nous ayons formulé notre pensée, nous sortons progressivement de la boucle cognitive. »

Sa solution? Un retour aux fondamentaux : cultiver la curiosité infantile (« Un enfant qui demande pourquoi le ciel est bleu fait œuvre de philosophe »); valoriser les questions sans réponses immédiates; et surtout, « réapprendre à vivre avec l’incertitude – cette compétence que les machines ne maîtriseront jamais. »

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Banques tunisiennes : entre héritage juridique et choc technologique

Alors que le paysage financier mondial se redessine à coups de technologies émergentes, les banques tunisiennes vinent, elles aussi, leur propre révolution discrète. Dans les coulisses du secteur bancaire, un rééquilibrage s’opère entre les instruments de paiement historiques et les nouvelles solutions digitales. C’est ce que révèle Mohamed Nakhili, professeur en droit bancaire, qui dresse le portrait d’un système en pleine mutation, oscillant entre résurgence des lettres de change et montée en puissance des moyens de paiement électroniques.

Ce qui semblait relégué au passé fait aujourd’hui un retour remarqué : la lettre de change, cet instrument classique de crédit à paiement différé, regagne du terrain. Invité récemment sur les ondes d’Express FM, Mohamed Nakhili a dévoilé une statistique révélatrice : les lettres de change ont connu une hausse de 3,6 % en un an, avec près de 15 000 documents quotidiens, principalement entre entreprises.

Cette résurgence ne relève pas d’un simple attachement à la tradition. Elle découle, selon l’expert, d’un durcissement législatif encadrant les chèques, désormais limités dans leur usage et interdits comme garanties. Confrontées à ces nouvelles contraintes, de nombreuses entreprises ont redécouvert les vertus pratiques de la lettre de change, notamment pour gérer des paiements différés ou échelonnés. Plus qu’un simple outil, elle devient un levier de souplesse dans un contexte économique tendu.

Une mécanique juridique qui rassure les créanciers

Au-delà de son rôle dans les transactions commerciales, la lettre de change s’impose également comme un outil juridique redoutablement efficace, pour peu que les délais soient respectés. En cas de non-paiement, le bénéficiaire peut initier une procédure de protestation auprès d’un huissier dans les 48 heures. S’ensuit une ordonnance de paiement, exécutable dans les 24 heures.

Mais ce dispositif rigoureux ne tolère aucun retard. Si la banque ne notifie pas le défaut de paiement dans les délais, le créancier perd l’accès à cette procédure accélérée et se voit contraint d’engager une action judiciaire classique, bien plus longue. Une précision cruciale, martelée par M. Nakhili, pour souligner la rigueur de cette architecture légale.

Un cadre légal en pleine évolution

Conscient de la nécessité d’adapter le droit aux réalités du terrain, plusieurs députés ont récemment proposé de réformer l’article 286 du Code de procédure civile et commerciale. Objectif : renforcer la force exécutoire des lettres de change et accélérer leur mise en œuvre.

Pour notre spécialiste, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du système de paiement en Tunisie. Car si la lettre de change refait surface, elle ne constitue qu’une pièce du puzzle.

En parallèle, les banques tunisiennes mènent une course à l’innovation pour séduire une clientèle de plus en plus connectée.

Les banques tunisiennes à l’heure de la concurrence numérique

Dans cette nouvelle ère, la digitalisation des paiements devient incontournable. Le concept de “Buy Now, Pay Later” (BNPL), qui permet d’échelonner ses achats sur plusieurs mois, séduit de plus en plus les consommateurs. Contrairement aux cartes de crédit classiques qui offrent des délais bien plus longs, le BNPL propose un compromis souple, rapide et mieux adapté à certains profils d’acheteurs.

À cela s’ajoute le virement bancaire que M. Nakhili décrit comme « une alternative de plus en plus populaire pour sécuriser les transactions entre partenaires économiques ». Il observe une hausse constante dans leur usage, y compris pour des opérations basées sur la confiance plutôt que sur des contrats formels.

Vers une stratégie nationale du paiement numérique

L’expert insiste aussi sur l’importance croissante des cartes électroniques, aujourd’hui plafonnées à 1 000 dinars pour les particuliers et 10 000 dinars pour les entreprises. Un plafond que les autorités s’efforcent de relever, en développant — avec l’appui du ministère des Technologies de la communication, du ministère des Finances et de la Banque centrale — un nouveau système de cartes à usage international.

Pour M. Nakhili, ce chantier est stratégique : il conditionne la capacité de la Tunisie à rattraper son retard et à se positionner comme un acteur crédible dans l’économie numérique. Le pays, dit-il, pourrait même suivre la trajectoire de l’Inde, devenue une référence mondiale dans l’architecture des paiements dématérialisés.

Une révolution discrète mais décisive

Derrière les chiffres et les mécanismes juridiques, c’est une transformation de fond qui se joue. Entre résilience des instruments traditionnels et percée du digital, le système bancaire tunisien cherche un équilibre. Reste à savoir si la législation saura suivre le rythme et créer un cadre suffisamment souple pour accompagner, sans freiner, cette double dynamique.

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Entre promesses et prudence : l’IA s’invite dans les salles de rédaction tunisiennes

L’UNESCO, en partenariat avec le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et l’agence CFI, a organisé du 6 au 8 mai une session de formation dédiée à l’usage éthique de l’intelligence artificielle (IA) générative dans le journalisme. L’initiative a réuni 24 journalistes tunisiens, sélectionnés parmi 180 candidats, autour des nouvelles technologies et des défis professionnels qu’elles posent.

De notre représentant à la formation, Hamza Marzouk

Pendant trois jours, les participants – 12 femmes et 12 hommes – ont exploré de manière intensive les usages, les limites et les responsabilités liées à l’IA dans le journalisme. Objectif : renforcer leurs compétences techniques tout en les ancrant dans un cadre éthique clair.
La formation a débuté par une introduction aux transformations que l’IA impose au secteur des médias, suivie d’un débat sur les enjeux déontologiques, en s’appuyant notamment sur le référentiel de l’UNESCO et le cas d’étude d’OpenAI. Une charte pour un usage responsable de l’IA dans les rédactions a été co-construite par les participants.
Le deuxième jour, des ateliers pratiques ont permis d’aborder :
  • La rédaction assistée par IA (prompting journalistique);
  • Le fact-checking via des outils comme Perplexity;
  • La génération d’images et les questions éthiques liées aux deepfakes et à la manipulation visuelle.
La dernière journée a été consacrée à l’intégration stratégique de l’IA dans les flux de travail rédactionnels. Avec des simulations, des cas pratiques et des échanges d’expériences. Des spécialisations par domaine (image, multimédia, vérification) ont permis d’approfondir les compétences acquises.
Tout au long de la formation, un consensus s’est dessiné : l’IA est un levier, pas un substitut. Elle doit rester au service de l’éthique, de la transparence et de la rigueur journalistique. Les inquiétudes exprimées – autour de la fiabilité des contenus générés, de la barrière linguistique ou encore de la synthèse vocale – n’ont pas entamé la volonté commune d’un usage éclairé et responsable.

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