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Un portefeuille de placements prometteur pour Tunisia Aquaculture Fund

Tunisia Aquaculture Fund a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2023. Ce Fonds commun de placement à risque, créé à l’initiative de Sages Capital et de la STB, a reçu son visa depuis 2017. À travers des financements de haut de bilan et des obligations convertibles en actions, le FCPR cherche à soutenir les entreprises et les promoteurs désireux de créer ou développer des projets dans le secteur de l’aquaculture, en amont et en aval. Les tickets d’investissement ne dépassent pas 15% de l’actif du fonds.

Jusqu’à la fin de 2023, le fonds a investi 11,105 MTND dans les titres de 6 sociétés et 1,100 MTND dans les obligations de deux d’entre elles. Les revenus de l’exercice ont totalisé 0,499 MTND, dont des dividendes perçus sur des parts de Sicav de 0,075 MTND, des revenus d’obligations de 0,219 MTND et des revenus de placements monétaires de 0,203 MTND. Cela a permis de couvrir l’intégralité des charges de gestion (0,445 MTND), conduisant à un résultat d’exploitation excédentaire de 0,037 MTND. En intégrant les plus/moins-values latentes sur titres (0,928 MTND), le résultat net de l’exercice ressort à 1,023 MTND.

Le secteur est très prometteur et le FCPR pourra réaliser des sorties profitables durant les années qui lui restent. La demande locale et d’exportation sur les produits d’aquaculture est forte et il est devenu commun aujourd’hui de voir les produits de telles sociétés dans tous les rayons frais de la grande distribution. Des fonds spécifiques pour de telles activités est ce dont les entreprises ont réellement besoin.

 

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AeTECH souffre toujours de difficultés opérationnelles

AeTECH a annoncé ses chiffres relatifs au quatrième trimestre 2024. Rien de vraiment neuf, puisque la société affiche toujours des produits d’exploitation en repli de 55,8% à 0,841 MTND. Le chiffre d’affaires Solutions, le core business de l’entreprise, est même négatif à -0,128 MTND. Les revenus d’Advanced E-Services se sont établis à 0,962 MTND contre 1,205 MTND une année auparavant. La distribution des cartes de recharge téléphoniques a été impactée par la diminution des activations de nouvelles cartes SIM, affectées par la nouvelle réglementation de l’Instance nationale des télécommunications.

Sur l’ensemble de l’année, les produits d’exploitation ont totalisé 4,596 MTND, en repli de 26,7% en glissement annuel. Les deux branches d’activité ont contribué à cette tendance, particulièrement Solutions, qui vu le chiffre d’affaires fondre de 72,2% par rapport à 2023. Le management a expliqué cela par l’absence de concrétisation de nouveaux marchés, une situation qui découle des retards persistants dans l’accès aux financements ainsi que des effets d’une conjoncture économique défavorable, tant sur le plan national qu’international. 

Les charges d’exploitation hors dotations aux amortissements et aux provisions ont suivi la même tendance, baissant de 29,3%, à 4,801 MTND. Toutefois, l’Ebitda demeure négatif à -0,205 MTND. Les charges financières ont reculé de 26,8%, à 0,354 MTND. 

AeTECH semble se diriger vers une perte annuelle. La première moitié de l’année a été soldée par une perte de -0,514 MTND. La société a besoin d’une recapitalisation pour corriger ses fonds propres et d’un plan stratégique pour sortir de la crise, ce qu’elle a déjà commencé à concrétiser. D’ailleurs, il y a ceux qui y croient, comme en témoigne l’appréciation du titre de 63,16% depuis le début de l’année.

 

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La SITS termine 2024 en territoire positif et amorce un nouveau cycle

La SITS a annoncé un bénéfice net 2024 de 1,035 MTND, en repli de 47,8% en glissement annuel. Le promoteur immobilier a réalisé des ventes de 5,008 MTND au cours de l’exercice 2024 contre 7,512 MTND une année auparavant. Les charges d’exploitation ont totalisé 4,155 MTND, conduisant à un EBIT de 0,853 MTND contre 1,897 MTND une année auparavant. La société n’a pas enregistré de charges financières nettes, et elle a encaissé des revenus de placement de 0,459 MTND.

Les stocks ont totalisé 43,762 MTND, dont 39,729 MTND des travaux en cours, et des terrains et des travaux finis de 4,052 MTND. L’essentiel est dans le projet Zahret Soukra 1 (3,157 MTND). Déjà, une bonne partie a été vendue au cours du premier trimestre 2025, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 1,650 MTND. Au niveau consolidé, la société affiche un résultat net part du groupe de 0,821 MTND.

La SITS est en train d’amorcer un nouveau cycle. Elle a des projets qui seront lancés alors qu’elle ne dispose pas d’un stock de produits finis important à liquider. Selon les derniers indicateurs d’activité du premier quart 2025, l’encours des travaux en cours s’élève à 26,899 MTND. À notre avis, ceux qui ont le titre ou comptent en acheter doivent prendre en considération cet élément. Le cycle devrait nécessiter trois années, ce qui signifie une détention de l’action à moyen terme, mais avec des performances opérationnelles remarquables à sa fin. Les signes sont déjà positifs, avec des avances clients de 11,991 MTND qui ne sont autres qu’une partie du chiffre d’affaires de demain. Le promoteur immobilier a déjà commencé la commercialisation du projet Zahret Soukra 2, avec le même succès que celui de la première partie.

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La STAR concrétise une petite partie de son gisement de plus-values latentes

Depuis quelques semaines, la STAR s’est montrée active en matière de gestion d’actifs, avec six opérations de cession d’actions, portant sur le titre SFBT. Les transactions se détaillent comme suit:

– Le 27/03/2025: cession de 125 529 actions au prix unitaire moyen de 11,904 TND,

– Le 29/04/2025: cession de 100 333 actions au prix unitaire moyen de 11,800 TND,

– Le 30/04/2025: cession de 9 667 actions au prix unitaire moyen de 11,900 TND,

– Le 05/05/2025: cession de 19 998 actions au prix unitaire moyen de 11,900 TND,

– Le 12/05/2025: cession de 135 000 actions au prix unitaire moyen de 11,900 TND,

– Le 14/05/2025: cession de 9 001 actions au prix unitaire moyen de 11,900 TND,

En tout, le leader du secteur des assurances a cédé 399 528 actions, au prix de 4,744 MTND. Cela signifie la réalisation d’une plus-value importante du moment que la STAR détient cette participation depuis bien longtemps. La compagnie est l’un des plus grands gestionnaires d’actifs en Tunisie, avec des placements nets de 1 112,770 MTND fin 2024. Sa forte exposition aux produits de taux (824,169 MTND), imposée par le catalogue de placements, fait que les revenus de portefeuilles soient touchés par la baisse des taux. Pour préserver sa profitabilité, profiter du réservoir des plus-values latentes du portefeuille actions est un passage logique. C’est un message positif aux actionnaires qui devraient s’attendre à la préservation des bénéficies pour l’exercice en cours, en dépit du contexte économique global.

Pour rappel, ce n’est qu’une petite partie de ce que l’assureur peut concrétiser. Selon les états financiers 2024, la juste valeur des actions et autres titres à revenu variable autres que les parts d’OPCVM s’élève à 213,538 MTND contre un coût d’acquisition de 97,909 MTND.

 

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Qui pourra bénéficier de la nouvelle ligne de financement de la BEI?

La semaine dernière, une nouvelle ligne de crédit européenne a fait l’objet d’une journée d’information à la Banque centrale de Tunisie (BCT). Nous avons plus de détails sur cette opportunité qui entre dans le cadre de la coopération entre l’Union européenne et la Tunisie. Le programme, intitulé “Tunisie – Relance économique”, porte sur une enveloppe de 170 M€. L’objectif est de soutenir les entreprises tunisiennes qui apportent une valeur ajoutée et dont l’action a un impact social de sorte que l’économie soit relancée d’une manière durable.

Le programme est mis en œuvre par la BCT, en partenariat avec des banques commerciales et des sociétés de leasing. Il est financé par la Banque européenne d’investissement, avec le soutien de la Commission européenne, dans le cadre de l’Initiative Équipe Europe – Investissements durables en Tunisie.

Cette ambition sera atteinte à travers la facilitation de l’accès au financement pour les projets d’investissement (acquisition, rénovation, extension…) et le fonds de roulement des PME (entreprises ayant jusqu’à 250 employés, avec un chiffre d’affaires ou un total de bilan inférieurs ou égal à 25 M€) et les ETI (ayant jusqu’à 3 000 employés). 30% des fonds sont réservés à des projets situés dans les régions défavorisées ou portés par des femmes et des jeunes. Les conditions financières sont avantageuses, avec des taux d’intérêt limités et des échéances longues pouvant aller jusqu’à 10 ans, dont des périodes de grâce.

Bien évidemment, les projets doivent être viables sur les plans économique, technique et environnemental. À noter que certaines catégories d’investissements ne sont pas éligibles à cette ligne de crédit, à savoir l’achat de terrains (sauf s’il est, pour des raisons techniques, essentiel à l’investissement, à hauteur de 10% au maximum du coût total du projet), l’achat de survaleur, des permis ou des droits d’exploitation de ressources minérales et des droits de production dans le secteur agricole et le paiement des taxes, telles que la taxe sur la valeur ajoutée et les taxes douanières.

Il n’y a aucune restriction sur l’origine des biens ou services acquis. Les sociétés familiales, les partenariats, les professionnels et les associations exerçant une activité économique régulière sont éligibles. De même, les travailleurs indépendants inscrits au Registre national des entreprises et disposant d’un code de TVA ont le droit d’en bénéficier. Le coût total du projet ne doit pas dépasser 25 M€ ou l’équivalent en dinar.

Dans les mois à venir, il faut s’attendre à une série de signatures d’accords avec les compagnies de leasing et les banques qui vont pouvoir financer des entreprises en quête de financement à des coûts abordables. C’est le meilleur moyen pour soutenir un tissu économique en quête d’une bouffée d’oxygène financière. 

 

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Al Jazira a bien profité de la bonne tenue du tourisme en 2024

La Société Al Jazira de Transport et de Tourisme Djerba a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2024. Elle a le mérite de nous donner une idée sur les performances opérationnelles des entreprises dans le secteur du tourisme.

Al Jazira est propriétaire de l’hôtel Al Jazira Beach, d’une capacité de 277 chambres situé dans la zone touristique de Djerba, qu’elle exploite par ses propres moyens durant la période estivale. En outre, elle possède un centre commercial situé à Houmt-Souk composé de bureaux et de locaux commerciaux destinés à la location et divers autres locaux commerciaux à usage de location. Elle exploite également en toute propriété un supermarché situé dans la même zone touristique.

Les revenus d’exploitation se sont établis à 20,524 Mtnd, en hausse de 21,4% en glissement annuel. L’essentiel de ce chiffre provient des services & commerce (20,140 Mtnd), contre 0,383 Mtnd seulement réalisés grâce à la location.

Les charges d’exploitation ont totalisé 18,643 Mtnd, en hausse de 17,9%, en ligne avec la progression du chiffre d’affaires. Le résultat d’exploitation a évolué de 8,1% par rapport à 2023, à 1,880 Mtnd. Néanmoins, le bénéfice a reculé de 3,9% à 2,978 Mtnd, sous l’effet du repli des autres gains ordinaires (-27,0% à 0,996 Mtnd) et de la hausse de l’impôt sur les sociétés (51,9% à 0,872 Mtnd).

Ces chiffres seront soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire qui se tiendra le 31 mai 2025. Il y aurait une distribution de dividendes. L’ordre du jour, qui sera prochainement publié, révélera la proposition du conseil d’administration.

 

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Le taux moyen pondéré des adjudications de bons du Trésor non encore échus bat un nouveau record de 8,844%

Nous avons, enfin, les statistiques financières de 2024, si utiles pour comprendre la trajectoire de l’économie dans les mois à venir. Jusqu’à la fin de l’année dernière, le taux directeur était de 8%. Conjugué à un rythme inédit d’émissions de titres de dettes souverains, essentiellement des bons du Trésor, l’encours des titres de créance de l’État est à un pic.

 

Fin 2024, l’encours de bons du Trésor, toutes maturités confondues, s’est établi à 27 526,725 MTND, dont 7 531,900 MTND à court terme. Cela pousse mécaniquement les charges financières supportées par le budget de l’État.

Au mois de décembre dernier, le taux moyen pondéré des adjudications de bons du Trésor non encore échus (toutes échéances confondues) a affiché un nouveau sommet à 8,844%. Une année auparavant, ce taux était de 8,705%. Bien que le taux directeur n’ait pas bougé, la persistance de la demande de liquidité par l’État a poussé les rendements à la hausse. De plus, l’encours est quasiment intégralement composé de papiers récents, donc émis après 2022.

 

Source des données : BCT

 

Par maturité, celle à 9 ans est devenue la plus onéreuse, avec un taux moyen de 9,910%. La seule maturité qui affiche un taux moyen inférieur à 7,000% est celle de 11 ans (6,693%).

À titre de comparaison, en décembre 2010, la moyenne globale était à 6,216%, soit une hausse significative de 262,8 points de base. Dans les finances publiques, ce n’est pas rien. De plus, il y a le volume qui a été multiplié par 4,7x sur la période.

L’ensemble du coût de la dette interne serait plus important, de quelques dizaines de points de base, si nous tenions compte des obligations souveraines. Mais en termes nets, la facture supportée effectivement par l’État n’est pas aussi élevée. Les établissements financiers ont été surtaxés, une sorte d’impôt sur le superprofit réalisé grâce à leurs salles de marchés. Il y a aussi une retenue à la source de 20% sur ces revenus d’intérêts.

Pour sa part, la BCT, qui refinance davantage les banques pour souscrire, ne cesse de réaliser des bénéfices record et verse davantage de dividendes. Ce n’est pas un jeu parfaitement à somme nulle, mais il permet d’arrondir les comptes.

Durant les prochains mois, il faut s’attendre à un début de recul de cette moyenne. L’effet n’est pas immédiatement significatif, vu que l’encours ne sera pas remboursé d’ici là. Si une seconde baisse intervient d’ici la fin de l’année, passer sous la barre de 8,000% fin 2026 est jouable.

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Telnet Holding retrouve le sourire avec un bénéfice 2024 de 9,540 Mtnd

Telnet Holding a annoncé hier un bénéfice net part du Groupe de 9,540 Mtnd au titre de l’exercice 2024, contre une perte de 3,951 Mtnd une année auparavant. Une bonne nouvelle pour des actionnaires qui ont connu plusieurs rebondissements ces dernières années.

Les revenus de l’année se sont établis à 68,909 Mtnd, contre 61,032 Mtnd en 2023, en hausse de 22,0% en glissement annuel. Vu la nature de l’activité de Telnet, cela est passé par des charges du personnel record à 45,332 Mtnd. Mais ce qui a réellement contribué à l’amélioration de la profitabilité est la normalisation des dotations aux amortissements et aux provisions constituées, de 3,078 Mtnd.

Pour rappel, l’année dernière a connu une dotation pour risques et charges, d’un montant de 10,774 Mtnd, à la suite d’un avis de contrôle fiscal approfondi couvrant les exercices allant de 2019 à 2021. Une autre notification partielle en date du 29/12/2023 a été adressée à la société portant sur un montant global de 2,258 Mtnd, dont 0,981 de principal et 1,276 Mtnd de pénalités couvrant les exercices allant de 2015 à 2019. Deux mois plus tard, Telnet Inc. a reçu une notification complémentaire du contrôle fiscal couvrant les exercices 2020 et 2021 pour un montant supplémentaire global de 4,560 Mtnd, composé en principal de 2,503 Mtnd et en pénalités de 2,057 Mtnd.

À la date du 19 juin 2024, la société a signé un PV de conciliation avec l’administration fiscale, relatif au contrôle fiscal approfondi couvrant les exercices 2019 à 2021. Elle s’est engagée à payer le montant en principal qui s’élève à 0,652 Mtnd suivant un échéancier de 4 ans. Au 31 décembre 2024, trois échéances ont été payées pour un montant de 0,122 Mtnd. Par ailleurs, des points contestés par la société sont en instance.

Telnet Holding a fait également l’objet d’un contrôle douanier portant sur les investissements réalisés à l’étranger et sur les produits à l’export. La société a estimé, en concertation avec ses conseillers, le montant des pénalités et amendes à la somme de 10,000 Mtnd. Une demande de réconciliation a été envoyée en date du 19 avril 2024 en vue de ramener le montant à la baisse. Le processus a abouti à la clôture de l’affaire après le paiement de 7,399 Mtnd.

Le marché attend maintenant l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale des actionnaires. Telnet a montré qu’elle a un business model solide et qu’elle est capable d’être performante même en l’absence de son père fondateur.

 

 

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Attijari Bank compte lever 40 Mtnd sur le marché obligataire

Le conseil d’administration d’Attijari Bank n’a pas tardé à utiliser la nouvelle autorisation accordée par l’Assemblée générale ordinaire du 4 avril 2025, lui donnant la possibilité d’émettre des dettes obligataires dans la limite de 300 Mtnd sur une période de 3 exercices.

Une première émission d’emprunt obligataire subordonnée, sans recours à l’appel public à l’épargne, a été annoncée hier. L’opération porte sur 40 Mtnd. Une seule catégorie est proposée aux actionnaires: des obligations d’une nominale unitaire de 100 Tnd, remboursables in fine. La durée de placement s’élève à 5 ans au taux TMM + 1,75%.

Les souscriptions à cet emprunt vont démarrer le lundi 19 mai 2025 auprès des guichets de la banque et seront clôturées, au plus tard, le 19 juin 2025. Elles peuvent être clôturées sans préavis dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. Le paiement annuel des intérêts sera effectué à terme échu, le 19 juin de chaque année.

L’opération vise à améliorer les ratios réglementaires (solvabilité en premier lieu) et renforcer les fonds propres de la banque.

Le taux proposé par Attijari Bank pour cet emprunt est le plus bas depuis des années sur le marché, bien qu’il soit de nature subordonnée. Néanmoins, il faudra tenir compte du type d’amortissement choisi pour la dette (in fine). Cela permet de récupérer un maximum de revenu sur la durée du placement.

L’établissement dispose de l’une des meilleures signatures sur le marché et appartient à un géant africain de la finance. Nous pensons qu’en réalité, l’opération aurait été close. Le Groupe prépare convenablement ses sorties sur le marché d’une part, et ne manque pas d’entités capables d’assurer 40 Mtnd pour leur société mère d’autre part.

 

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Christian Dior victime d’une cyberattaque

Les cyberattaques sont le fléau de l’ère numérique. La dernière victime n’est autre que la prestigieuse maison de haute couture, Christian Dior, des pirates ayant obtenu certaines données de ses clients. La deuxième marque de mode de LVMH a déclaré avoir récemment découvert que ce qu’elle a appelé une «partie externe non autorisée» avait accédé à certaines données de ses clients, mais qu’aucune information financière, y compris des données bancaires ou de carte de crédit, n’avait été divulguée lors de la violation. Dior continue d’enquêter sur l’incident avec l’aide d’experts en cybersécurité et a notifié les autorités réglementaires compétentes. En cas de nécessité, elle en informera le client.

La violation des données concernerait des noms de clients, leurs adresses postale et électronique et leur numéro de téléphone. Des sources journalistiques de confiance (Bloomberg et Le Monde) ont rapporté que la cyberattaque aurait eu lieu au mois de janvier 2025 et que des clients asiatiques avaient été informés de la violation de la base de données au début de cette semaine. Probablement, les cybercriminels ont cherché des clients fortunés qui pourraient faire l’objet d’autres plans d’attaque de ce genre dans le futur.

Ces incidents ne font qu’accentuer les inquiétudes des utilisateurs quant à la sureté de leurs données financières, alors que les numéros de cartes de crédit sont demandés à chaque transaction, s’ils ne sont pas stockés dans les serveurs. En même temps, cela ouvre encore la porte aux assureurs pour couvrir ce type de risques à prix fort, en ligne avec un coût exorbitant pour les sociétés victimes. 

 

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Les nouveaux patrons de la STA vont bien gâter les actionnaires

La Société tunisienne d’automobiles -STA- a annoncé hier que, faisant suite au communiqué de presse publié en date du 14 mai 2025 et portant sur la proposition de son conseil d’administration réuni le 10 mai 2025 de distribuer un dividende de 0,250 Tnd par action au titre de l’exercice 2024, elle s’engage à convoquer un autre conseil d’administration en vue de proposer à l’Assemblée générale ordinaire, prévue le 29 mai 2025, la distribution d’un dividende représentant une part de 70% du résultat, et ce, conformément aux engagements pris dans le cadre du prospectus d’introduction en Bourse de la société au cours de l’année 2022.

Pour rappel, le concessionnaire automobile a réalisé un bénéfice net 2024 de 5,823 Mtnd. Étant donné que le capital est constitué de 2 000 000 d’actions, cela conduirait à un dividende de pas moins de 2,000 Tnd par action. En termes de rendement en dividendes, c’est un yield net de 7,38%, parmi les meilleurs actuellement sur le marché. Le titre devrait bénéficier d’un trend positif ce matin. Le Conseil du marché financier avait suspendu hier la cotation des actions de la STA et a autorisé sa reprise aujourd’hui après la publication du communiqué.

Par ailleurs, nous pensons que les nouveaux actionnaires, Kilani Holding, veulent récupérer une partie de la trésorerie dépensée pour s’offrir la société, tout en gagnant la confiance des investisseurs. La décision fait l’affaire de toutes les parties prenantes.

Cette initiative devrait faire réfléchir les sociétés qui vont se faire coter quant à la méthode à suivre pour s’introduire. L’ère des prises d’engagement dans les prospectus pour ne pas les respecter semble bien être révolue. Il est clair que le régulateur compte bien imposer la rigueur sur le marché et ne plus permettre le manque de respect aux investisseurs. Dorénavant, il vaut mieux laisser le marché valoriser le titre et opter pour le book building plutôt que pour des valorisations prises sur la base d’un business plan rarement réalisé.

 

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L’encours des crédits aux particuliers a totalisé 29,3 milliards de dinars fin 2024

L’encours de crédits bancaires aux particuliers a progressé de 569,398 MTND en 2024, pour atteindre un total de 29 298 MTND à fin décembre 2024. Le pic de l’année a été enregistré au cours du mois de novembre, l’encours des financements s’établissant à 29 452 MTND.

 

Sur la même période en 2023, l’encours avait évolué de 851,305 MTND, prouvant que la capacité de l’endettement des ménages se rapproche de plus en plus de son plafond.

Par catégorie, nous constatons que l’encours des crédits à la consommation s’est établi à 5 010 MTND, augmentant de 307,592 MTND par rapport à décembre 2023. La demande sur ce type de financement demeure forte, bien que les taux soient élevés. Il s’agit du dernier recours pour financer des dépenses urgentes ou des petits projets privés et peu structurés.

Les crédits d’aménagement de logement ont totalisé 10 955 MTND, une hausse de 204,108 MTND sur une année. Il y a eu une accélération par rapport à l’exercice 2023.

D’où viendrait cette amélioration du moment que les petits chantiers dans les maisons ne sont plus au même rythme antérieur, à cause de la hausse des prix des matières premières et de la main d’œuvre ?

A notre avis, cela traduirait le fait que ces crédits servent comme des crédits à la consommation, surtout pour les petits montants.

Les prêts destinés au logement ont enregistré une légère hausse de l’encours de 57,794 MTND à 12 911 MTND. C’est une autre illustration qui montre à quel point l’immobilier est en manque de carburant. A titre de comparaison, sur les douze mois de 2023, la progression était de 412,678 MTND.

Pour les prêts véhicules, l’encours continue à reculer. Il est désormais de l’ordre de 406,934 MTND.

Enfin, les crédits universitaires sont de 14,375 MTND seulement. C’est une niche qui se développe mais elle est loin d’influencer ou de refléter la tendance globale.

La décélération globale n’est qu’un autre reflet de la morosité économique actuelle. Certes, c’est l’un des objectifs de la politique monétaire restrictive qui a été tenue, et continue à l’être, et les retombées sur l’inflation sont visibles. Toutefois, cela aura un impact profond sur les chiffres de la croissance, attendus pour demain.

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Alios Finance cède des participations dans six pays africains

Tunisie Leasing & Factoring informe le public que sa filiale Alios Finance SA, holding de droit français, détenant des participations majoritaires dans plusieurs sociétés de financements spécialisés, principalement dans le leasing, et opérant dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, a finalisé le 8 mai 2025 la cession de ses participations dans les sociétés «Safca» (Alios Finance Côte d’Ivoire), «Socca» (Alios Finance Cameroun) et «Sogaca» (Alios Finance Gabon). Cette cession a été réalisée au profit de la société Crédit d’Afrique Group (Credaf Group), holding de droit ivoirien, dont le principal actionnaire est Serge-Aimé Bilé.

Le communiqué de l’acquéreur donne un peu plus de détails, en précisant qu’Alios Finance Côte d’Ivoire a été vendue avec ses succursales au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal. Une fois l’ensemble des autorisations réglementaires requises obtenues, nous pouvons dire que le processus de cession par le Groupe tunisien, qui a débuté à la fin 2023, prendra fin.

Le Groupe ivoirien est, à son tour, un leader qui opère dans plusieurs domaines, comme la production d’ouvrages en béton préfabriqué utilisés dans la construction immobilière, les routes, l’électrification et dans tous les domaines du génie civil. À travers cette opération, il vise à enrichir l’offre client avec des solutions de crédit-bail diversifiées et élargies aux innovations digitales, à déployer de nouveaux produits adaptés aux besoins spécifiques des clients, à consolider et diversifier les partenariats financiers et institutionnels et à offrir de nouvelles perspectives de développement aux collaborateurs.

Pour Tunisie Leasing & Factoring, la contribution dans les capitaux propres consolidés du Groupe TLF s’élève à -16,645 MTND selon le dernier rapport des commissaires aux comptes, soit -5,76% du total des capitaux propres du groupe. Après cette vente, le bilan de la compagnie sera significativement allégé, surtout que cette participation est consolidée selon la méthode de l’intégration globale. À notre avis, se concentrer sur le marché tunisien est plus profitable. En dépit d’une activité économique morose, le marché a toujours exprimé une forte demande des divers produits de leasing.

 

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La Société Atelier du Meuble intérieurs rémunère doublement ses actionnaires

Le conseil d’administration de la Société Atelier du Meuble intérieurs (SAM) a arrêté les états financiers individuels et consolidés au 31 décembre 2024. Les comptes sociaux font apparaître un total bilan de 28,850 MTND et un bénéfice net de 2,671 MTND. Il a, par ailleurs, décidé de convoquer une Assemblée générale ordinaire le 24 juin 2025. Le dividende proposé est de 0,450 Tnd par action.

Les actionnaires ont été convoqués également en une Assemblée générale extraordinaire, le 2 septembre 2025, à l’effet de délibérer sur la proposition d’une augmentation du capital de la société par incorporation de réserves d’un montant de 0,523 MTND et l’émission de 523 448 actions nouvelles, attribuées gratuitement à raison de 8 actions nouvelles gratuites pour 85 actions anciennes. Les nouvelles actions porteront jouissance à partir du 1er janvier 2025.

La stratégie d’une double rémunération des actionnaires est parfaite pour le profil de l’investisseur tunisien sur le marché. Dans ce cas, la démarche suivie permettra de neutraliser l’effet de la baisse surprenante du résultat en 2024 de 39,1% en glissement annuel. Le chiffre d’affaires de l’année était en hausse fin 2024 de 4,0% par rapport à 2023, à 25,624 MTND. De plus, le premier semestre a enregistré un bond de 34,2% à 1,930 MTND. Le début de 2025 était moyen sur le marché local, avec un repli de 1,2% des revenus au premier trimestre, à 5,573 MTND.

Le dividende proposé assure, au cours de la clôture d’hier, un yield net intéressant de 6,7%. Les investisseurs devraient apprécier cette nouvelle et préférer conserver l’action. Si l’on ajoute une attribution gratuite au mois de septembre, le comportement du papier SAM sur le marché devrait être relativement déconnecté de ses performances opérationnelles. Entre-temps, si le management parvient à améliorer la profitabilité, la confiance du marché sera encore plus forte. Une stratégie intelligente qui profite à toutes les parties. 

 

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Tunisie – Rythme anémique dans la croissance des créances sur l’économie

Les besoins de financement des opérateurs économiques continuent à augmenter, face à une forte consommation des trésoreries par des cycles d’exploitation difficiles à gérer. Si le secteur privé est le premier utilisateur des ressources, l’appareil de l’État en demande de plus en plus. Les services clés comme le transport, l’électricité ou l’approvisionnement en eau potable sont des activités fortement capitalistiques.

Accélération des besoins

Selon les derniers chiffres de la Banque centrale de Tunisie (BCT), les créances nettes sur l’administration centrale ont connu, au cours du premier trimestre 2025, un affermissement de leur rythme d’accroissement. La progression s’est établie à 4 938 MTND contre 3 956 MTND sur la même période en 2024.

Cette accélération s’explique par la mobilisation des ressources intérieures pour appui budgétaire, sous la forme de facilités auprès de la BCT (+2 650 MTND) et la reprise significative du niveau des bons du Trésor en portefeuille des banques (+2 179 MTND).

Toutefois, l’effet restrictif exercé tant par la hausse du compte courant du Trésor (+1 834 MTND) que par la baisse de l’encours des bons du Trésor achetés par la BCT dans le cadre des Opérations d’Open Market (-830 MTND) a limité l’ampleur de la hausse de ces créances.

Il convient de signaler que les émissions de bons du Trésor se sont élevées, durant le premier trimestre de l’année 2025, à 4 161 MTND, contre des remboursements à ce titre pour un montant de 2 778 MTND, soit des souscriptions nettes de 1 383 MTND contre -268 MTND fin mars 2024.

Faible hausse des créances sur l’économie

Globalement, les créances sur l’économie ont augmenté à un rythme anémique au cours du premier quart de l’exercice 2025, soit +0,9 % (1 036 MTND), contre +1,2 % (+1 325 MTND) une année auparavant. Cela est expliqué par le net ralentissement du portefeuille-titres (+4,3 % ou +313 MTND fin mars 2025 contre +9,0 % ou +597 MTND une année auparavant).

Par ailleurs, les crédits à l’économie se sont accrus à un rythme quasi comparable à celui de l’an passé de 0,6 % (725 MTND) contre +0,7 % (+728 MTND) en 2024, résultant des augmentations des encours des comptes courants débiteurs (+1 156 MTND contre +1 158 MTND au premier trimestre 2024) et des créances immobilisées (+1 036 MTND au premier trimestre 2025 contre +1 136 MTND l’année dernière). Cette dynamique a été compensée par la baisse de l’encours du portefeuille-escompte auprès des banques qui a, à son tour, poursuivi sa régression de -1 235 MTND (-1 559 MTND fin mars 2024).

La hausse des crédits à fin mars 2025 a concerné le secteur des services (+996 MTND), suivi de l’industrie (+272 MTND). Ceux destinés aux particuliers et au secteur de l’agriculture et de la pêche ont régressé, respectivement, de 72 et 11 MTND.

Est-ce que ces chiffres sont de bon augure pour la croissance, attendue au cours de la semaine prochaine? La réponse est déjà actée.

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Les majoritaires et les minoritaires ont bien appris à gérer les assemblées générales

Quelques assemblées générales ordinaires des actionnaires ont décidé de réviser, à la hausse, le dividende proposé par le conseil d’administration. Cela a été également le cas à maintes reprises lors des dernières années. Certes, l’Assemblée est souveraine et peut même changer tout l’ordre du jour initialement mis au vote. Toutefois, et étant donné la structure des minoritaires, l’hypothèse d’une tactique intelligente mise en place par le management n’est pas à exclure.

Plusieurs actionnaires minoritaires sont présents dans plusieurs sociétés et coordonnent de plus en plus leurs actions. L’Assemblée générale est un rendez-vous qui se prépare, de sorte à mettre un maximum de pression sur le management. L’objectif est clair: décrocher le dividende le plus élevé. Le refus des majoritaires rend ces réunions houleuses, surtout par certains investisseurs bien connus de la place.

Une bonne démarche serait, à notre avis, de proposer un premier dividende dans le projet de résolution, qui est inférieur à ce que la société peut payer. Lors de l’Assemblée générale, et comme il s’agit d’une question standard, la révision intervient comme une satisfaction de la demande des petits porteurs.

Concrètement, cela permet une période de paix avec ces actionnaires, dont une bonne partie est très active sur les réseaux sociaux. Le management évite un flux de cession de titres sur le marché. Il peut même en créer un dans le sens contraire. In fine, si les actionnaires de référence refusent une plus grande rémunération des porteurs de titres, cette revalorisation ne passera pas. Et comme elle touche à la trésorerie de la société, elle ne peut pas être prise à l’aveuglette, sauf pour les quelques entités dont une dizaine de millions de dinars ne cause pas de soucis. Les managers tunisiens ont appris à gérer le marché, et c’est de bonne guerre.

 

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803 millions de dollars levés par les startups africaines jusqu’à fin avril 2025

Au cours du mois d’avril 2025, les startups africaines ont levé 343 millions de dollars, attestant d’un retour en force après un modeste mois de mars (50 millions de dollars). Selon les données d’Africa: The Big Deal, le financement du mois dernier marque également le deuxième meilleur mois d’avril jamais enregistré, dépassé seulement par avril 2022. Par rapport à la même période en 2024, l’augmentation est de 4,5x.

Le mois a enregistré trois grandes transactions. La société sud-africaine de technologie de la santé, hearX, a levé 100 millions de dollars par le biais d’une fusion avec la société américaine d’appareils auditifs Eargo.

La fintech islamique égyptienne Bokra a mobilisé 59 millions de dollars par le biais d’une émission de sukuk, une démarche rare pour une startup un an seulement après son tour de pré-amorçage de 4,6 millions de dollars.

Stitch, une société sud-africaine d’infrastructure de paiement, a obtenu 55 millions de dollars de la part d’investisseurs existants alors qu’elle étend ses solutions de paiement de bout en bout à travers le continent.

Depuis le début de l’année, les financements totaux des startups africaines se sont élevés à 803 millions de dollars (+43% en glissement annuel), à travers 163 transactions (147 en 2024). Pas moins de 225 investisseurs ont participé à des opérations d’une valeur de 100 000 dollars ou plus.

Si ce rythme se maintient, 2025 pourrait être une bonne année. Selon un récent rapport de Startup Graveyard, le manque de financement a été la principale cause de fermeture des startups africaines en 2024, comme en 2023. Sur ces deux années, 29 entités ont dû fermer leurs portes par manque de moyens.

 

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La SIAME Electric Algérie est née

La Société industrielle d’appareillage et de matériels électriques (SIAME) a annoncé hier que, dans le cadre de sa stratégie d’expansion et de déploiement à l’international, elle a procédé, en septembre 2024, à la souscription à l’augmentation du capital d’une société de droit algérien, portant la dénomination SIAME Electric Algérie (SEA). Selon le texte du communiqué, “la création de cette filiale représente un jalon important dans notre stratégie de croissance à l’international et une nouvelle approche pour le renforcement de la présence de la SIAME sur les marchés à fort potentiel”.

Le capital de la SIAME Electric Algérie est fixé à 22 MDJZ, soit l’équivalent de 0,520 MTND, dont 60% revenant à la SIAME qui a injecté le montant grâce à ses fonds propres. Nous trouvons aussi la société algérienne SARL Steel Trans, qui détient 30% du capital, spécialiste dans la construction métallique. Le reste du capital, soit 10%, appartient à Toutalu, une entreprise spécialisée dans la fabrication d’accessoires de ligne moyenne et basse tension en aluminium pince d’ancrage, console d’ancrage, etc.

La SIAME compte sur l’Algérie, un marché qui balisera la voie pour de nouvelles opportunités de déploiement sur d’autres régions. Pour comprendre la taille de ce marché, il suffit de jeter un coup d’œil sur le projet du gouvernement algérien de réaliser 235 000 logements, dont 185 000 unités en location-vente, 40 000 au titre des aides au logement rural et 10 000 logements publics locatifs. Cela sans compter ce que les promoteurs immobiliers privés bâtissent. L’intérêt pour l’Algérie est compréhensible. 

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L’Égypte compte unifier les taxes de 76 agences gouvernementales en une seule

L’Égypte franchit un nouveau pas dans l’attractivité de son économie pour les investisseurs étrangers. Le Caire vient d’unifier toutes les taxes gouvernementales en une seule. La décision, qui est encore un projet de loi, a suscité des réactions positives au sein du monde des affaires, éliminant les complexités administratives et les charges financières indirectes résultant des multiples taxes imposées par 76 agences gouvernementales, y compris les ministères, les organismes de réglementation et les localités. Dorénavant, les permis environnementaux, les taxes de protection civile, les licences de circulation et autres sont combinés en une taxe unique, traitée comme un impôt supplémentaire déduit directement des bénéfices nets annuels des entreprises. Cette nouvelle loi comprendra un mécanisme électronique pour le paiement, garantissant la transparence et minimisant les risques d’évaluation arbitraire ou de chevauchement entre les agences.


La Tunisie, dont l’Égypte est un concurrent redoutable en matière d’attraction d’IDE, doit également prendre des mesures concrètes pour simplifier la vie des promoteurs de projets. En ce qui concerne la digitalisation, les avancées sont réelles et en place depuis des années. Ce qui manque, c’est la simplification au niveau des textes. Nous pouvons gagner des points précieux en matière de qualité du climat des affaires. Nous pouvons ainsi au moins combler le déficit d’infrastructures par rapport aux autres pays de la région. Si on recule sur tous les fronts, il ne faut pas s’attendre à une révolution dans les chiffres de l’investissement étranger.

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