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Tennis │ Kia sponsorise Aziz Dougaz au Kia Tunis Open 2025

City Cars Kia annonce le sponsoring du tennisman tunisien Aziz Dougaz dans le cadre de la 20ᵉ édition du tournoi Kia Tunis Open 2025, qui se tiendra du 12 au 17 mai au Tennis club de Tunis.

Actuellement meilleur joueur tunisien, Aziz Dougaz s’est illustré sur les courts par son ambition, sa persévérance et sa progression constante sur le circuit professionnel. Son engagement, son esprit combatif et son attachement à la Tunisie font de lui un modèle pour la jeunesse et un porte-drapeau idéal des valeurs de performance que partage la marque Kia.

En sponsorisant Aziz Dougaz pour cette édition du Kia Tunis Open, City Cars Kia réaffirme son engagement constant envers le développement du tennis tunisien et l’encouragement des jeunes talents.

Partenaire fidèle du Tennis Club de Tunis (TCT) depuis plusieurs années, Kia contribue activement à la promotion du sport de raquette, notamment à travers ce tournoi d’envergure internationale qui rassemble chaque année des talents venus du monde entier.

Véritable rendez-vous incontournable du tennis professionnel en Tunisie, le Kia Tunis Open incarne l’esprit de compétition, de dépassement de soi et de passion que Kia souhaite encourager.

Kia Tunis Open – Open to all.

Communiqué.

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Ces Arabes qui tournent en rond comme un ballon de foot !

De nos jours, le football est devenu, au-delà de certains cercles fanatiques, la première «religion du monde», avec des méga stades où l’on prie pour la victoire de son club, comme dans les cathédrales et les mosquées. Alors que, pour d’autres causes, dites plus sacrées, on se laisse aller à l’indifférence. Indifférents même à l’annonce de laisser mourir de faim et de soif des petits enfants et des bébés.

Abdelaziz Dahmani *

Ce jour, 8 mai 2025, la France fête le 80e anniversaire de sa libération du Nazisme et de la fin de la 2e Guerre mondiale, et ses plus que 50 millions de morts. Seuls certains comptent… L’Algérie, encore colonisée, a cru que son heure de se libérer est arrivée. Cela a conduit dans les jours suivants à une répression coloniale, notamment à Sétif et Guelma, répression évaluée à 25 à 40 000 morts algériens. Des colons, appuyés de la police et de l’armée se sont adonné à des orgies inhumaines, exactement comme cela se passe actuellement en Cisjordanie, Palestine, sans parler du génocide de Gaza…

Comme toujours, la liberté n’est pas estimée valable pour tous, et des ethnies se croient, se considèrent comme supérieures, en allant chercher, arguments et justifications dans les entrailles de l’Histoire. Hitler pour justifier ses crimes a usé des mêmes stratagèmes. Comment a-t-il fini ?

Guerre de 1940-45, ces mêmes arabo-berbères maghrébins ont bien participé à la libération de la France, du «Monde Libre», souvent placés même en premières lignes des batailles, avec d’autres Africains. Ils ont permis à la libération de grandes franges de l’Est de la France occupée par les Nazis, et sont rentrés en premiers pour la libération de Marseille par un contingent marocain, ville où a joué l’un des plus grands phénomènes, de l’ancien foot mondial, le marocain Larbi Ben Barek.

80 ans ont passé, le Maghreb a pris, entre-temps, ses propres moyens de se libérer, Maroc et Tunisie en 1956, Algérie en 1962… Mais ces Maghrébins n’ont pas réussi de grands développements en profondeur, se sont même désunis, et même parfois frontières fermées ! Chacun jouant pour soi. Et même naissance d’un esprit bismarckien… Et faute de développement global, qui a beaucoup réussi d’autres pays, les Maghrébins, les voilà, nombreux à viser aller vivre, sécurité et bon salaire, ailleurs, notamment en France. À leur tour d’être toisés de haut, montée des sentiments malsains, et tous confondus avec une toute petite minorité de pègres et de voyous. Hélas, ces derniers existent, comme la pomme pourrie, placée dans un cageot, à côté d’autres fruits plus sains.

A la libération de la France, une folie joyeuse s’est déclarée partout notamment à Paris sur les Champs-Élysées. Hier soir, 80 ans après jour pour jour, les Champs-Elysées ont connu un délire encore plus ardent, suite à la victoire… du PSG en Coupe d’Europe. Jamais un club français n’est monté si haut, si on oublie l’OM de 1993… resté à ce jour seul vainqueur d’une Coupe d’Europe des Champions… Et derrière cette folie d’enthousiasme allant aux délires collectifs, hier soir, il y avait deux Arabes derrière ce succès «mondial» du PSG, le Qatarien Nasser Al-Khelaïfi, son propriétaire, a mis l’argent nécessaire, ce a permis à ce que le PSG grimpe au niveau des plus grands clubs du monde. Et hier soir le Marocain Achraf Hakimi qui a permis la victoire et l’accession à la Finale de la Coupe d’Europe des Clubs, épreuve aussi prestigieuse que la Coupe du Monde…Et rappel de Zineddine Zidane, d’origine algérienne, qui a permis à la France, en 1998, de se hisser, pour la première fois, parmi les plus grands du football mondial…

Que vient faire, diriez-vous, le football, avec les guerres, les libérations, les répressions ?

Oui, de nos jours, le football est devenu, au-delà de certains cercles fanatiques, la première «religion du monde», avec des méga stades où l’on prie pour la victoire de son club, comme dans les cathédrales et mosquées. Alors que, pour d’autres causes, dites plus sacrées, on se laisse aller à l’indifférence. Indifférents même à l’annonce de laisser mourir de faim et de soif des petits enfants et des bébés.

Changements de priorités ?

Toujours, ce Jour 8 mai 2025, les cardinaux du monde de l’Eglise Catholique, après le décès du Pape François, sont en réunion fermée au Vatican, pour élire un nouveau Pape. Ronaldo ou… Messi, comme son nom l’indique, ont, peut-être une chance d’être pris au sérieux. Sauf qu’ils ont raison de se garder, maître, pape, cardinal, de la nouvelle religion du ballon rond, forme du monde auquel ils font tourner la tête. Nos délires !

* Journaliste.

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Alliance TAA – TABC │Pour un hub automobile africain en Tunisie

La Tunisian Automotive Association (TAA) et le Tunisia Africa Business Council (TABC) ont signé, à Tunis, le 6 mai 2025, un partenariat stratégique à l’occasion de la Fita 2025. Cette alliance vise à renforcer le rayonnement du secteur automobile tunisien sur le continent africain et à consolider la position de la Tunisie comme plateforme industrielle de référence en Afrique.

Ce partenariat repose sur une vision partagée de développement industriel et de coopération Sud-Sud, en tirant parti de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa).

Ensemble, la TAA et le TABC s’engagent à promouvoir l’expertise tunisienne dans l’automobile, notamment dans les domaines de la mobilité électrique, de la fabrication intelligente et des composants innovants.

Des engagements opérationnels concrets

La convention, signée par Myriam Elloumi, présidente de la TAA, et Anis Jaziri, président du TABC, prévoit notamment la mise en place d’un accompagnement export via une plateforme dédiée aux entreprises tunisiennes du secteur0;0 l’intégration des chaînes de valeur africaines et le développement de projets structurants à fort impact; l’organisation conjointe d’événements, de missions B2B, et de formations certifiantes en partenariat avec des institutions académiques; et l’échange régulier d’informations sur les opportunités de marché, les tendances industrielles et les partenariats potentiels.

«Ce partenariat avec le TABC nous permet d’aligner nos ambitions industrielles avec les besoins croissants du marché africain. Il incarne une volonté claire de faire de la Tunisie une base industrielle compétitive, tournée vers l’Afrique», a déclaré Myriam Elloumi, présidente de la TAA.

«Ensemble, nous œuvrons à faire émerger une vision panafricaine de l’industrie automobile, portée par les savoir-faire tunisiens et une stratégie d’intégration continentale», a déclaré Anis Jaziri, président du TABC.

Le secteur de l’industrie automobile tunisienne regroupe aujourd’hui plus de 280 entreprises, dont une grande majorité exportatrices prêtes à accompagner l’implantation de nouveaux constructeurs, équipementiers et investisseurs étrangers. Grâce à un écosystème dynamique et compétitif, le pays capitalise sur ses atouts technologiques, sa main-d’œuvre qualifiée et ses infrastructures avancées, lui conférant un positionnement de hub stratégique continental, offrant une plateforme industrielle moderne, durable et intelligente pour le marché africain.

Communiqué.

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Appui à la l’agriculture biologique en Tunisie

Le potentiel de l’agriculture biologique en Tunisie a été au cœur d’une formation conduite par la FAO dans le cadre du projet «Appui au développement d’une agriculture biologique durable et résiliente dans un contexte de changement climatique en Tunisie (Bioforest)» financé par la coopération Suisse.

L’agriculture biologique est une des solutions efficaces pour l’amélioration de l’adaptation et de la résilience du secteur agricole et des moyens de subsistance des populations vulnérables.

Le projet Bioforest vise à développer et valoriser le secteur de l’agriculture selon une approche territoriale et cible les régions les plus propices pour se convertir à un système de production biologique intégré.

Actuellement, le secteur de l’agriculture biologique englobe près de 9000 opérateurs (agriculteurs, transformateurs, commerçants, etc.) dont la majorité sont des producteurs et productrices, qui demeurent demandeurs d’accompagnement et d’appui pour une meilleure compétitivité et conformité aux exigences du marché, dans un environnement international de réglementation biologique dynamique et en évolution permanente. 

C’est pour répondre à cette forte demande en appui technique qu’une formation sur la production végétale selon le mode biologique a été organisée par la FAOdu 5 au 8 mai 2025, à Tunis, dans le cadre d’une collaboration avec l’Institut suisse de recherche en agriculture biologique (FIBL).

La formation a rassemblé en plus des opérateurs biologiques leaders et d’agriculteurs à haut potentiel de conversion au mode biologique, des représentants des différents départements techniques en charge de l’agriculture bio au sein du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche (DGAB, CTAB, CTD, GIL, BNG).

Le maintien de la qualité des sols étaient au centre des enseignements assurés par Nicolas Lefevre expert Suisse en approfondissant les connaissances des participants pour maitriser la réduction du travail du sol en bio dans le contexte tunisien tout en passant en revue ses potentiels et à travers des exercices pratiques et des échanges et diagnostics interactifs des cultures visitées sur des champs comme activités pédagogiques de terrain a permis une intégration des principes agroécologiques des cultures bio pérennes.

La gestion des cultures en plein champ, l’agroforesterie, la biodiversité fonctionnelle, le et la diversification des cultures (arboriculture, cultures maraichères, plantes a aromatiques et médicinales…) étaient au centre d’intérêt de cette formation qui a fait intervenir aussi des experts du FIBL France et de l’association les amis de Capte en mettant en avant l’agroforesterie et son importance pour la durabilité des agroécosystèmes.

La dynamique de cette formation a mis en avant les pratiques durables qui ont pu être observées chez un agriculteur de la région de M’saken en analysant le profil du sol, les techniques de production et surtout de résilience au changement climatique en appliquant les fondements de l’agriculture biologique et des variétés de production de blés qui perdurent et qui sont au cœur des potentialités du secteur Bio en Tunisie.

Dans la continuité de ces activités de renforcement de capacité menée par la FAO, il est question d’accompagner le développement d’une agriculture biologique durable, inclusive et résiliente au changement climatique et ce, selon une approche territoriale en ligne avec la stratégie nationale du développement de l’agriculture biologique.

 Communiqué.

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Vient de paraître │ La Belle Fatma, sensualité et beauté lointaine

Entre biographie et fiction, Ons Debbech et Helmi El Amri retracent dans ‘‘La Belle Fatma’’ (Hémisphères Editions, Paris, 25 mars 2025, 180 p.) la vie de Rachel Eny, dite la Belle Fatma, née en 1868 à Alger, dans une riche famille de diamantaires.

Tahar Bekri

Danseuse au charme légendaire, devenue l’attraction du tout Paris de L’Exposition universelle de 1889, et bien d’autres hauts lieux en Europe, de la Belgique à l’Angleterre, jusqu’à Saint Petersburg.

Les attaches tunisiennes de Rachel Eny la font passer pour une Belle de Tunis, lui permettent d’avoir un orchestre, Concert de Tunis. La fulgurance de la danseuse, sa renommée, lui procurent une affirmation de liberté et d’identité féminine qui font d’elle objet d’admiration, mais dans le même temps, l’illustration d’un regard exotique d’un imaginaire fantasmé, danse du ventre, sensualité et beauté lointaine. Notables, hauts personnages de l’Etat, intellectuels courent à sa découverte, dans une Europe coloniale, déjà encombrée par son industrialisation et qui a la tête tournée vers l’ailleurs, comme le prouveront Chateaubriand, Pierre Loti, Flaubert, Rimbaud, Baudelaire et autres peintre orientalistes.

Cette biographie romancée, aux faits historiques précis, qui révèlent un vrai travail de recherches solide, en images, comme en échos de presse, constituent un riche portrait d’époque, aux traits et aux descriptions qui rendent l’ouvrage proche du lecteur. Il se lit comme on voit un film.

Ons Debbech avait déjà réalisé un court documentaire sur le personnage et l’engouement qu’il a suscité. Avec cette biographie, elle poursuit sa plongée dans l’Europe du 19e dans laquelle elle  a étudié ‘‘Les Voyageurs tunisiens en France au 19e siècle’’. On peut écrire que cette œuvre reflète un regard croisé. Elle donne une image forte de l’imaginaire occidental porté sur l’Orient.

Dans une langue souple, loin des pesanteurs académiques, appuyée par des photographies d’époque, cette biographie romanesque, joint l’Histoire culturelle à l’art narratif. On lui souhaite de nombreux lecteurs.

Ons Debbech est maîtresse de conférences d’arabe dans une Université parisienne, Helmi El Amri est cadre dirigeant dans un groupe international.

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Rapatriement des migrants │ La Tunisie appelle à davantage de soutien de l’OIM

La mise en œuvre de plusieurs programmes et projets, notamment dans les domaines de la lutte contre l’immigration irrégulière et de la promotion du rapatriement volontaire, a été au centre des discussions entre le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, et la directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, lors de sa visite cette semaine en Tunisie.

Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, les relations de coopération et de partenariat entre les deux pays ont également été abordées lors de la rencontre.

«La Tunisie ne sera ni un point de transit ni une base pour les migrants irréguliers», a réitéré Nouri, soulignant «l’approche globale adoptée par la Tunisie pour lutter contre la migration irrégulière conformément aux normes internationales des droits de l’homme, malgré les mensonges et les rumeurs qui ont pris la forme de campagnes malveillantes visant à cacher les efforts déployés pour fournir protection, abri et assistance à ces migrants».

«La solution doit être humanitaire et collective», a déclaré Nouri, soulignant la nécessité de mettre fin à la migration irrégulière, de s’attaquer à ses causes profondes et de redoubler d’efforts internationaux et régionaux pour lutter contre le crime de la traite des êtres humains.

Le ministre Nouri a demandé à la DG de l’OIM d’accélérer le programme de rapatriement volontaire des migrants irréguliers afin de limiter ses répercussions sécuritaires, économiques et sociales.

Le ministère de l’Intérieur s’efforce, dans le cadre de son mandat, de surmonter toutes les difficultés en répondant positivement aux demandes du bureau tunisien de l’OIM.

De son côté, Amy Pope a salué la rencontre fructueuse avec le président tunisien Kaïs Saïed, l’approche de la Tunisie face à la migration irrégulière et les progrès réalisés dans le rapatriement volontaire des migrants et s’est engagée à intensifier les campagnes de sensibilisation auprès des migrants irréguliers pour les encourager à retourner volontairement dans leurs pays d’origine, tout en œuvrant à s’attaquer aux causes profondes du phénomène en soutenant le développement dans les pays d’origine.

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Don de 50 000 tonnes de farine irakienne à la Tunisie  

«Le cercle de charité vient de s’élargir récemment au gouvernement irakien avec les échos portant sur un don de 50 000 tonnes de farine» à la Tunisie, note, sur un ton ironique et désabusé, l’ancien ambassadeur Elyes Kasri dans un poste Facebook.

Il commentait l’annonce faite par l’Irak d’un don de 50 000 tonnes de blé à la Tunisie.

«Dans le cadre du soutien de l’Irak aux pays arabes frères, le Conseil des ministres [irakien a décidé de faire don de cinquante mille tonnes de blé à la République tunisienne, un cadeau du peuple irakien au peuple tunisien frère», peut-on lire dans un communiqué du bureau du Premier ministre irakien Mohammad Shia’ Al-Sudani, rapporté mercredi 7 mai 2025 par les médias.

Rappelons que le Premier ministre irakien avait eu un appel téléphonique, le 4 mai, avec le président de la république Kaïs Saïed, officiellement pour l’inviter à participer au 34e Sommet de la Ligue des Etats arabes qui aura lieu à Bagdad le 17 mai courant.

Le don représente 1,67% de la consommation annuelle de blé de la Tunisie (estimée à 3 millions de tonnes en 2024) et équivaut à environ 6 jours de besoins en céréales. Ce n’est donc pas de refus, même si on peut déplorer que l’on soit arrivé à assurer notre alimentation grâce à la générosité, sans doute désintéressée, des «pays frères et amis».

Quant on connaît les immenses superficies agricoles non exploitées, notamment celles appartenant à l’Etat, on mesure l’ampleur du gâchis de la mauvaise gouvernance qui a transformé la Tunisie en un pays sous-développé qui survit grâce à l’aide internationale.  

I. B.

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Water Expo 5.0 │ Appui de la coopération italienne au secteur de l’eau tunisien

L’Agence italienne de coopération au développement (AICS) et le programme Adapt participent au salon Water Expo 5.0, qui se tient les 7 et 8 mai 2015 au siège de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, à Tunis.

Le programme d’«Appui au développement durable dans le secteur de l’agriculture et de la pêche artisanale en Tunisie» (Adapt) est, rappelons-le, financé par l’Union européenne (UE). Selon le représentant de la délégation de l’UE en Tunisie, Stéphane Brossard, «Le programme Adapt reflète l’engagement de l’Europe pour accompagner la transition écologique en Tunisie. À travers le Fonds d’appui Adapt-Invest, l’UE soutient les opérateurs économiques prêts à s’engager dans cette voie de l’agriculture durable et accompagne les institutions qui feront progresser vers plus de durabilité.»

«Découvrez nos projets phares pour la gestion durable de l’eau et la transition agro-écologique», peut-on lire dans une publication d’AICS Tunis sur Facebook.

Dans le cadre de Water Expo 5.0, AICS Tunis rapporte que des solutions innovantes pour l’irrigation et la réutilisation de l’eau seront présentées et que le soutien de la coopération italienne au secteur de l’eau en Tunisie sera illustré.

L’agence fait également état d’un événement intitulé «Réinventer le cycle de l’eau : vers des solutions durables et innovantes», qui se tiendra aujourd’hui et demain.

Demain également, l’Aics organise une table ronde intitulée «Stratégies et innovations pour une gestion durable de l’eau : technologies, R&D et financement0».

I. B.

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Le vibrant hommage de Kamel Jendoubi à Kamel Letaief

Dans un poste facebook publié ce jeudi 8 mai 2025, et que nous reproduisons ci-dessous, l’auteur rend un vibrant hommage à l’homme d’affaires et lobbyiste politique, ancien copain (tombé en disgrâce) de Zine El-Abidine Ben Ali, incarcéré depuis plus d’un an et condamné à 66 ans de prison.

Kamel Jendoubi *

Kamel Letaief, longtemps diabolisé, caricaturé comme l’homme de l’ombre est aujourd’hui condamné à 66 ans de prison. Une telle peine n’est pas une décision de justice, c’est une vengeance exercée prétendument au nom de la défense de l’État. Ce n’est pas une sanction, c’est une tentative d’effacement. On veut faire disparaître cet homme, physiquement, symboliquement, politiquement – comme on raturerait une page d’histoire.

Et ce qui accompagne cette peine c’est un silence tout aussi glaçant. Un silence où beaucoup se détournent, craignant que la moindre parole de solidarité ne soit interprétée comme une complicité, du moins une réaction de compassion.

Dans cette atmosphère empoisonnée, il suffit d’évoquer le nom de Letaief sans le condamner systématiquement pour être à son tour soupçonné, étiqueté, sali. On s’empresse alors de s’en démarquer, de s’éloigner, autrement dit de se taire. Mais il y a un moment où le silence devient une forme de lâcheté. Et où l’amitié, la loyauté, la simple décence commandent de dire ce qui doit être dit.

Oui, Kamel, je t’écris avec cette conviction douloureuse mais tenace que la vérité finit toujours par s’imposer, même lorsqu’on tente de l’enfouir sous les mensonges, les procès politiques et les peurs attisées et instrumentalisées comme autant d’épouvantails.

Ils ont cru pouvoir t’enterrer vivant en te condamnant à 66 ans de prison. Soixante-six ans ! Ce chiffre dit tout : il n’est pas une peine, il est une vengeance. Il ne vise pas à rendre la justice, mais purement et simplement à commettre une oblitération. Une tentative de t’effacer de la mémoire du pays, d’arracher ta participation au récit national. On n’enterre pas un homme qui garde la tête haute et le regard droit. Et toi, malgré tout, tu tiens.

Je sais combien ton nom est clivant, combien il est chargé, instrumentalisé. On t’a réduit à un rôle, à une fonction, à une caricature. Mais moi, je regarde l’homme. Celui que j’ai vu aider, parfois dans l’ombre, parfois à contre-courant. Celui qui a payé, déjà, et que l’on veut encore briser. Je regarde aussi le patriote. Celui pour qui la Tunisie n’a jamais été un simple mot, mais une conviction à défendre, même dans une situation complexe, même quand elle vous rejette. Un homme de réseaux, oui, mais aussi d’un certain nombre d’engagements. Un homme d’influence certes, mais qui a aussi su se montrer loyal.

Je ne plaide ni pour l’impunité, ni pour l’oubli. Je plaide pour une justice digne de ce nom. Une justice qui interroge, qui écoute, qui confronte les faits et ne se contente pas d’obéir servilement à des fantasmes. Une justice qui juge sur des preuves et en toute équité et non réduit son rôle à des hommes à abattre comme autant de prétendus dangers. Or, cette incarcération depuis deux longues années qu’avec d’autres on t’a fait subir, ce prétendu procès qu’avec d’autres on t’a imposé, est un simulacre et ta condamnation, une parodie du droit.

Et puis il y a les tiens : ta famille, tes proches. Ils traversent cette épreuve avec une dignité silencieuse, bouleversante. Leur douleur n’est pas dans les titres des journaux, mais elle est là, chaque jour, dans les murs froids des parloirs, dans l’absence, dans la rage contenue. À eux aussi, j’adresse toute ma solidarité. Tenez bon : vous n’êtes pas seuls.

Kamel, ce qu’on te fait aujourd’hui va au-delà de ta seule personne. C’est le symptôme d’un pouvoir qui a peur, d’un régime qui a besoin d’ennemis pour masquer ses échecs. Mais l’histoire a de la mémoire. Et ceux qui aujourd’hui t’écrasent, devront, demain, rendre des comptes.

Je t’écris ces mots comme on allume une bougie dans la nuit. Pas pour un espoir creux, mais pour tenir, pour résister, pour dire que tant que la parole existe, rien n’est totalement perdu.

Avec fraternité et détermination.

* Ancien président de l’Instance supérieur indépendante pour les élections (Isie), lui-même poursuivi dans l’affaire dite de complot contre l’Etat.

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‘‘La Traviata’’ à l’Opéra de Tunis│ Un ambitieux projet artistique et éducatif

‘‘La Traviata’’ de Giuseppe Verdi sera jouée les 9 et 11 mai 2025 à l’Opéra de Tunis dans une version basée sur l’édition Ricordi de 1964, fruit d’une opération concrète de coopération culturelle entre l’Italie et la Tunisie.

L’Institut culturel italien de Tunis a annoncé la nouvelle, précisant que le spectacle confié à la direction de Stefano Vizioli, l’un des directeurs d’opéra les plus influents au niveau international, et à la direction musicale du maestro Nicoletta Conti, figure de proue dans le monde de la musique symphonique et lyrique, mettra en vedette l’Orchestre symphonique tunisien, le chœur, les solistes et le ballet de l’Opéra de Tunis.

Cette production représente l’aboutissement d’un ambitieux projet artistique et éducatif, né en 2023 et développé à travers un cycle complexe de résidences artistiques organisées entre octobre 2024 et mai 2025. Dans ce contexte, un parcours de formation destiné aux jeunes metteurs en scène et interprètes a également été activé, dans une optique d’échange et de croissance partagée.

Promu par l’Opéra de Tunis – à travers le Centre de musique et d’opéra et le Centre de ballet et d’arts chorégraphiques – avec le soutien du ministère des Affaires culturelles et en partenariat avec l’Institut culturel italien de Tunis, le projet se veut un modèle vertueux de coopération culturelle entre les deux pays voisins, basé sur les valeurs de l’éducation, de la transmission du savoir et de la création artistique.

Stefano Vizioli, metteur en scène de renommée mondiale, a signé des productions dans les plus grands théâtres internationaux, de la Scala de Milan à la Fenice de Venise, de l’Opéra lyrique de Chicago au Teatro Colón de Buenos Aires. Expert du répertoire baroque et contemporain, il se distingue par sa vision scénique innovante et son fort engagement dans la diplomatie culturelle et les projets sociaux.

Nicoletta Conti, chef d’orchestre primée, a été la première femme à recevoir le prix Minerva pour les arts et l’Ordre du mérite de la République italienne. Elle a dirigé des orchestres prestigieux en Europe, en Asie et aux États-Unis, collaborant avec de grands noms tels que Luciano Pavarotti et Angela Gheorghiu, et est la fondatrice de l’Académie Internationale d’Opéra de Bologne, référence dans la formation des jeunes talents.

D’après Ansamed.

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Exposition à Rome │ La Tunisie entre contemporanéité et tradition

L’Espace WeGil de Rome accueillera entre le 12 mai et le 1er juin 2025 une exposition intitulée «La Tunisie entre contemporanéité et tradition», qui vise à renforcer le pont culturel entre l’Italie et la Tunisie en offrant au public romain «un voyage dans le rêve de la Méditerranée».

L’exposition – organisée par le critique Giuseppe Ussani d’Escobar, avec le soutien de l’ambassade de Tunisie en Italie, de Sphaerica et avec le mécénat de la Région du Latium – réunit quatre artistes tunisiens : l’architecte-peintre Mourad Zoghlami; Kaouther Kassou Jellazi, connue pour ses broderies sur toile dédiées à la mémoire du corps féminin; Ilhem Sbaii Chaabane, peintre et éducatrice avec une carrière de trente ans; et Aziza Guermazi, fraîchement sortie du succès de son exposition personnelle «I have a dream» à Tunis.

Mourad Zoghlami, architecte-artiste, auteur du pavillon tunisien à l’Expo de Yeosu 2012, de Milan 2015 et d’Osaka 2025 (projet primé), apporte à Rome ses œuvres qui entremêlent conception architecturale et recherche picturale.

Kaouther Kassou Jellazi est une enseignante et artiste plasticienne, connue pour ses cycles de toiles brodées qui réinterprètent la mémoire du corps féminin, présentes dans de nombreuses expositions collectives en Tunisie et en Europe.

Ilhem Sbaii Chaabane, diplômée de l’Institut supérieur d’art, d’architecture et d’urbanisme de Tunis (Isbat), allie la peinture à la recherche en art-thérapie et à la formation numérique, avec trente années d’activité d’exposition.

Espace WeGil à Rome.

Aziza Guermazi, née en 1991, explore – avec des couleurs vives et des figures oniriques – l’utopie d’une société harmonieuse; son exposition personnelle «I have a dream» a été accueillie en 2023 par la galerie Musk & Amber à Tunis.

La direction scientifique de l’exposition est confiée à Giuseppe Ussani d’Escobar, critique et commissaire d’exposition actif entre Rome et l’étranger;0 la production est signée Sphaerica, une société impliquée dans des événements artistiques dans des lieux institutionnels, déjà partenaire de projets tels que le collectif «I Like It Raw» pour la Rome Art Week 2022.

L’ambassade de Tunisie en Italie a coordonné la participation des artistes et le soutien logistique, tandis que la Région Latium assure le mécénat à travers les structures de WeGil Rome International.

D’après Ansamed.

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Houthis | La médiation d’Oman réussit là où la fureur de Trump échoue

Donald Trump leur a promis le feu et la fureur il y a quelques mois, les bombardements américains et israéliens n’ont pas cessé et les États-Unis ont dépensé 7 milliards de dollars dans leurs opérations pour les mettre hors d’état de nuire mais en vain. En dépit de tout cela, les Houthis sont restés jusqu’à ce mardi un véritable casse-tête pour la première puissance mondiale et leurs attaques aussi bien contre la flotte américaine dans la Mer Rouge que contre Israël se sont poursuivies. L’option militaire aura été inefficace jusqu’au bout avec les Houthis et c’est finalement la diplomatie qui a fini par avoir le dernier mot. 

Imed Bahri

Concomitamment aux intenses raids aériens israéliens sur le Yémen mardi 6 mai, Donald Trump a fait une déclaration prétendant que les Houthis ont capitulé et que par conséquent, il a décidé l’arrêt des bombardements. Telle est la version trumpienne. Quelques heures plus tard, un communiqué du ministère omanais des Affaires étrangères a révélé qu’une médiation du Sultanat d’Oman a débouché à un accord de cessez-le-feu entre les deux belligérants.  

Dans une analyse publiée par le Times, Mark Urban a affirmé que les Houthis sont restés les maîtres de la situation au Yémen. Malgré les efforts coordonnés des États-Unis pour frapper leurs positions et leurs actifs, le groupe est resté capable de cibler des navires américains dans la mer Rouge et de lancer des missiles vers Israël. 

L’analyste a évoqué le crash d’un avion de chasse américain la semaine dernière alors que des manœuvres d’avions avaient lieu sur le pont du porte-avions USS Harry S. Truman. Ce qui s’est passé par la suite est un rappel important du coût de la guerre face à un ennemi insaisissable.

L’auteur décrit la perte de l’avion américain qui était sur le point de décoller du porte-avions avant de crasher dans la mer Rouge. Ce qui est significatif, c’est que l’avion de combat F/A-18 a coûté 67 millions de dollars s’ajoutant à la facture de 7 milliards de dollars des opérations américaines contre le groupe yéménite soutenu par l’Iran au cours des quinze derniers mois.

Trump voulait «anéantir les Houthis»

Le président américain a promis d’«anéantir les Houthis» dans une campagne militaire qui est passée de 202 frappes aériennes sous l’administration Biden à 800 en moins de deux mois avec Trump. Le commandement central américain qui supervise les opérations au Yémen a déclaré qu’il augmenterait la pression pour affaiblir les Houthis tant qu’ils continueront à entraver la liberté de navigation maritime.

Néanmoins après le début de cette nouvelle vague de frappes et la coordination au sein de l’administration américaine par le biais du tristement célèbre groupe de discussion Signal créé par le conseiller à la sécurité nationale de l’époque Mike Waltz, il n’est pas clair si l’administration Trump sait jusqu’où intensifier ou même comment mettre fin à la campagne militaire.

La semaine dernière, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a menacé l’Iran dans un tweet: «Nous voyons votre soutien aux Houthis. Vous en subirez les conséquences au moment et à l’endroit que nous choisirons». Pendant ce temps, les États-Unis tentent de négocier un accord avec l’Iran sur son programme nucléaire.

«Ce que nous constatons est une véritable division interne au sein de l’administration Trump avec de nombreuses personnes qui qui sont devenues très bellicistes à l’égard de l’Iran», a déclaré Elisabeth Kendall, experte du Yémen et présidente du Girton College de l’Université de Cambridge.

Cette division ajoute une nouvelle complication à l’objectif déclaré des États-Unis de mettre fin aux attaques des Houthis contre le transport maritime international. Ansar Allah, le nom officiel du mouvement Houthi au Yémen, continue pour sa part à défier les Américains et les Israéliens. Bien que ce défi tente de surmonter la véritable douleur causée par les frappes aériennes américaines à plusieurs volets qui ont commencé à la mi-mars, il continue de lancer des attaques de missiles contre Israël et contre les navires commerciaux traversant le détroit de Bab Al-Mandab.

Mercredi 30 avril, les avions de chasse Typhoon de la Royal Air Force ont rejoint l’opération Rough Rider après une pause dans les frappes depuis février dernier.

En ce qui concerne la protection des navires de guerre au large des côtes du Yémen, le lancement d’un ensemble de missiles défensifs coûte des millions de dollars mais le coût du lancement d’une telle frappe et de la paralysie d’un navire de guerre pourrait facilement dépasser les milliards de dollars. Le problème n’est pas seulement une question de coût mais aussi d’épuisement du stock essentiel d’armes américaines qui seraient nécessaires dans tout conflit plus large avec l’Iran ou la Chine et dont le remplacement prendrait des années.

Le ministère américain de la Défense insiste sur le fait qu’il a affaibli les capacités militaires du mouvement. La semaine dernière, il a affirmé avoir détruit 69% des lanceurs de missiles balistiques du groupe Ansar Allah et 55% de ses lanceurs de missiles de croisière. Il est vrai que les attaques contre les navires ont diminué, passant de 18 attaques en décembre 2023 à 3 attaques en novembre 2024, bien que cela soit en partie dû à la baisse du trafic à travers la mer Rouge.

Pour tenter d’empêcher les Houthis de reconstruire leur organisation, les États-Unis ont adopté une approche globale, déclarant Ansar Allah organisation terroriste plus tôt cette année et cherchant à étouffer son financement ainsi qu’à bloquer les livraisons d’armes en provenance d’Iran.

«C’est la première fois que nous voyons un effort cohérent de la part des Américains sur les deux fronts, tant sur le plan militaire que sur celui des sanctions», a déclaré Kendall.

L’opération terrestre est inenvisageable

Le mouvement peut se sentir sous pression en raison de la destruction des infrastructures civiles et des pertes civiles mais il exploitera les pertes subies par la population pour renforcer sa position anti-américaine. En fin de compte, les Houthis qui gouvernent par la coercition continueront à résister malgré les tentatives occidentales et saoudiennes de les contrôler et conserveront une certaine capacité à continuer de lancer des missiles.

Certains pensent que seule une opération terrestre peut leur infliger des dégâts significatifs comme ce fut le cas lors de l’invasion israélienne du sud du Liban l’automne dernier qui a causé de graves problèmes aux alliés d’Ansar Allah dans ce pays, le Hezbollah.

Cependant, ni les États-Unis ni les autres pays occidentaux ne veulent prendre le risque d’envoyer leurs forces au Yémen, les regards se tournent désormais vers une faction yéménite soutenue par les Émirats arabes unis qui semble se mobiliser pour lancer une attaque contre les bastions houthis. Toutefois, l’histoire récente du pays marquée par une guerre civile non concluante suggère que ces factions ne seront pas assez fortes pour réaliser quoi que ce soit de significatif.

Coup de tonnerre le 6 mai 2025, l’épilogue de cette confrontation entre les Américains et les Houthis va avoir lieu par voie diplomatique. Trump sort fanfaron et fait une déclaration prétendant que les Houthis ont fini par capituler et donc il a décidé de faire cesser les bombardements. Quelques heures plus tard, un communiqué du ministère omanais des Affaires étrangères a apporté la vérité. Il n’y a pas eu de capitulation, il y a eu un accord de cessez-le-feu entre les États-Unis et les Houthis suite à une médiation omanaise. Pour une fois, la diplomatie a réussi là où l’option militaire a complètement échoué.

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Walid Ben Salah élu à la tête de la Pafa pour 2025-2027

Walid Ben Salah, président du conseil de l’Ordre des experts comptables de Tunisie (Oect), a été élu président de la Pan African Federation of Accountants (Pafa) pour le mandat 2025-2027.

L’élection a eu lieu à l’issue de l’assemblée générale de l’organisation tenue le mardi 6 mai 2025 à Kigali, au Rwanda.  

La Pafa est l’organisme continental représentant les corporations professionnelles africaines. Créée en 2011, elle compte 58 organisations comptables professionnelles relevant de 47 pays africains et a pour mission le développement de la profession comptable en Afrique.

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Accélérer la transition écologique des systèmes agroalimentaires en Tunisie

L’Institution de la recherche et de l’enseignement supérieur agricoles (Iresa), en partenariat avec l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS), a organisé, le 7 mai 2025 à Tunis, un atelier de restitution des résultats des Desk Reviews menés dans le cadre du programme «Appui au développement durable dans le secteur de l’agriculture et de la pêche artisanale en Tunisie» (Adapt) de l’Union européenne (UE).

Cet événement a réuni les acteurs clés du secteur agricole, de la pêche et de l’aquaculture en Tunisie, notamment des représentants de la recherche, du développement, de la profession, des institutions financières et des organisations internationales. Il visait à présenter et discuter les résultats des recherches menées sur six systèmes de production : mixte élevage et grandes cultures, oasien, oléicole, agro-industriel, agro-sylvo-pastoral, et pêche et aquaculture.

Face aux défis du changement climatique, de la dégradation des sols, de la crise de l’eau et de la vulnérabilité des systèmes agroalimentaires tunisiens, cette initiative répond à un besoin urgent de transition vers des modèles plus résilients.

A travers cet atelier, organisé dans le cadre d’Adapt, l’Iresa et l’AICS ont souhaité partager les connaissances sur les performances actuelles et les indicateurs de durabilité environnementale, territoriale et économique des principaux systèmes de production tunisiens, orienter les opérateurs du secteur privé (investisseurs, institutions de financement, bureaux d’études et accompagnateurs,..) vers des modèles plus durables et résilients et sensibiliser les parties prenantes sur le rôle stratégique du Fonds d’appui Adapt-Invest, pour accompagner la transition écologique du secteur agricole.

Lors de l’ouverture, la directrice générale de l’Iresa, Prof. Salwa Bornaz a rappelé l’importance de mobiliser la recherche scientifique et l’innovation au service de la durabilité.  Elle a souligné que «ce projet s’aligne bien avec la stratégie de l’Iresa orientée vers des projets de recherche à impact sur le développement du système alimentaire».

Le représentant de la délégation de l’UE en Tunisie, Stéphane Brossard, attaché de Coopération, a, quant à lui, salué la dynamique instaurée à travers Adapt : «Le programme reflète l’engagement de l’Union européenne pour accompagner la transition écologique en Tunisie. À travers le Fonds d’appui Adapt-Invest, l’UE soutient les opérateurs économiques prêts à s’engager dans cette voie durable et accompagne les institutions qui feront progresser vers plus de durabilité.»

La journée s’est structurée autour d’une session plénière présentant les résultats des analyses documentaires par système de production, suivie de sessions de travaux de groupe permettant un dialogue approfondi entre les parties prenantes. Ces échanges ont permis de valider les indicateurs proposés et d’élaborer des recommandations concrètes pour leur application dans le cadre du Fonds d’appui.

Dr. Fatma Trabelsi, coordinatrice nationale de l’unité de pilotage Iresa, a conclu la journée en déclarant : «Les indicateurs de durabilité environnementale et territoriale que nous avons validés aujourd’hui constitueront des outils essentiels pour guider les investissements vers des systèmes agroalimentaires véritablement durables et inclusifs.»

Communiqué.

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Hakim Tounsi │ «La Tunisie doit reprendre la main sur son destin touristique»

Nous publions ci-dessous un entretien avec l’économiste, dirigeant fondateur d’Authentique International à Paris, qui analyse les évolutions de l’industrie, les retards enregistrés par les opérateurs tunisiens dans ce domaine et les moyens de les rattraper pour remettre la destination Tunisie dans les radars des voyagistes et des voyageurs.

Propos recueillis par Imed Bahri

Kapitalis : Vous êtes l’un des observateurs attentifs de l’évolution du tourisme tunisien depuis Paris. Quelle est, selon vous, la principale transformation à laquelle le secteur est aujourd’hui confronté ?

Hakim Tounsi : Le changement majeur, c’est la disparition progressive du modèle «TO-charter» au profit du «package dynamique». Aujourd’hui, les voyageurs veulent de la souplesse, de la réactivité, et surtout de la personnalisation. Avec les outils numériques, ils composent leur voyage à la carte, en ligne, souvent à partir des résultats proposés par des plateformes comme Google Flights, Booking.com ou Expedia.

Ce basculement bouleverse les codes : ce n’est plus le voyagiste qui maîtrise le parcours client, mais le client lui-même, guidé par ce qu’il voit en premier sur les moteurs de recherche. Cela impose une refonte complète de la stratégie touristique tunisienne : il faut redevenir visible là où les décisions se prennent désormais, c’est-à-dire sur les plateformes digitales.

Quels leviers concrets proposez-vous pour accompagner cette mutation ?

Il faut agir vite et de manière ciblée. Le premier levier, c’est l’accessibilité aérienne, surtout en haute saison. Chaque été, la hausse des prix des billets d’avion – principalement en raison du retour massif des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) – rend la destination Tunisie moins attractive pour les touristes internationaux. Je propose donc que Tunisair mette en place, de façon ponctuelle, des vols gros porteurs loués en ACMI (avec équipage), notamment début juillet et fin août. Cela permettrait d’absorber une partie du trafic TRE tout en stabilisant les prix. Et cela peut être financé par les ventes anticipées, donc sans solliciter de budget public immédiat. Ce type de dispositif a déjà été testé avec succès en 2006.

Un autre levier, très opérationnel et à coût quasi nul, serait d’autoriser temporairement la cinquième liberté pour les compagnies aériennes étrangères opérant des vols affrétés par les tour-opérateurs français. Cela signifie que, par exemple, une compagnie tchèque ou polonaise qui affrète un avion de son pays d’origine vers Djerba, pourrait ensuite réaliser un vol aller-retour entre la Tunisie et la France. De la même manière, la Tunisie pourrait profiter de toute la capacité aérienne de l’Europe de l’Est qui opère au départ des aéroports français dans le cadre de l’Open Sky européen. C’est une mesure qui permettrait aux TO de mieux négocier leurs plans de vol, d’augmenter les capacités disponibles, et surtout de lutter contre la hausse tarifaire estivale devenue structurelle. Mais pour être efficace, cette autorisation doit être annoncée très en amont, afin que les TO puissent intégrer la Tunisie dans leurs plannings sans craindre des refus de trafic de dernière minute. C’est une solution rapide, efficace, et conforme aux pratiques de nombreux pays concurrents de la Méditerranée.

Vous évoquez aussi un Fonds de soutien à la connectivité touristique. De quoi s’agit-il ?

C’est un outil stratégique. La Tunisie est aujourd’hui mal connectée sur le plan régional. Si vous voulez aller à Tozeur ou Tabarka, les options aériennes sont très limitées, voire inexistantes. Le Fonds de soutien à la connectivité touristique (FSCT) permettrait de soutenir financièrement des lignes vers ces aéroports secondaires, en s’appuyant sur un montage public-privé : une base symbolique apportée par l’ONTT, des contributions volontaires d’acteurs privés (hôteliers, agences, TO), et un effet levier via des financements européens ou internationaux.

Plus concrètement, ce fonds pourrait être alimenté par des subventions publiques du Ministère du Tourisme et de l’ONTT, une réaffectation partielle de la taxe de séjour locale, des contributions volontaires des professionnels du secteur (groupes hôteliers, agences, fédérations régionales), une éco-contribution intégrée au prix des packages touristiques ou billets d’avion, et surtout, par des guichets internationaux tels que l’Union Européenne (ENI CBC Med, Interreg Next Med), la Banque Mondiale, la BAD ou la Berd.

L’objectif est double : dynamiser le tourisme régional tout en soutenant les économies locales. En finançant l’ouverture ou le maintien de lignes stratégiques, ce fonds permettrait aussi aux compagnies aériennes de prendre moins de risques commerciaux en desservant des destinations moins rentables à court terme mais cruciales pour le développement équilibré du tourisme tunisien. Ce serait aussi un puissant levier d’attractivité pour les investisseurs hôteliers et les tour-opérateurs qui souhaitent diversifier leurs offres.

Vous parlez beaucoup de Tozeur comme territoire pilote. Pourquoi ce choix ?

Je parle de Tozeur mais je parle aussi de Tabarka, du Nord-Ouest tunisien, des régions emblématiques du potentiel inexploité. Il y a une histoire, un patrimoine naturel exceptionnel, une identité forte, mais aujourd’hui tout est à l’arrêt ou presque. Une dizaine d’hôtels restent fermés à Tozeur. Pourtant, l’aéroport fonctionne, et des compagnies comme Transavia opèrent déjà deux vols hebdomadaires depuis Paris. Si on relance un peu plus de connectivité – notamment depuis Lyon ou Nice voire Madrid ou Berlin – et qu’on accompagne les hôteliers pour la réouverture progressive des établissements, on peut recréer une dynamique en deux ou trois ans.

Il faut coordonner tout cela avec une vraie campagne de promotion et d’activation des réseaux de distribution, en particulier les agences de voyages et les OTA. C’est faisable, mais il faut avec la volonté politique un minimum de pilotage.

L’expérience de Tozeur doit être rapidement rééditée à Tabarka, une région magnifique avec des infrastructures presque totalement à l’arrêt souffrant de l’absence totale de connectivités aériennes directe.

Justement, vous insistez aussi sur les OTA et le digital. La Tunisie a-t-elle raté le virage ?

Le constat est sans appel : la Tunisie souffre d’un manque voire d’absence de visibilité sur les grandes plateformes en ligne. Sur Booking.com, par exemple, aucune ville tunisienne ne figurait dans le Top 10 des destinations recherchées par les Français pour les vacances de Pâques 2025. Pendant ce temps, Marrakech ou les Canaries raflent la mise.

Le digital, aujourd’hui, c’est le nerf de la guerre. Il faut des campagnes sponsorisées, des accords avec les OTA, mais aussi une mobilisation des réseaux d’agences traditionnelles, qui gardent un vrai pouvoir de prescription. Des réseaux comme Selectour, TourCom, Havas Voyages ou le Cediv en France, peuvent être nos meilleurs alliés. Mais cela suppose une stratégie concertée, cofinancée, entre l’ONTT, les opérateurs privés et les distributeurs. C’est cela, la nouvelle diplomatie économique et marketing.

En conclusion, quel est votre message aux décideurs du tourisme tunisien ? Le monde a changé, et nous devons en prendre acte. Le tourisme tunisien dispose de ressources considérables : une position géographique idéale, une culture accueillante, une diversité d’expériences. Mais nous devons changer de posture. Cela passe par une vision claire, des dispositifs simples, et des partenariats intelligents. Le digital, l’aérien, et le travail de terrain doivent être pensés ensemble. Ce n’est pas un appel à la révolution, mais à la cohérence. Il est temps que la Tunisie reprenne la main sur son destin touristique, avec des solutions concrètes, pragmatiques, cohérentes et immédiatement activables.

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La crise de l’information et des médias en Tunisie

Le secteur des médias en Tunisie se porte de plus en plus mal. Les réformes mises en œuvre depuis 2011 ont été empêchées voire combattues par les pouvoirs successifs et le secteur fait face à de gros problèmes financiers qui l’empêchent de se développer et d’échapper à l’emprise du pouvoir politique.  

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) cherche actuellement à mettre en place de nouveaux mécanismes pour renforcer les médias en Tunisie en identifiant les problèmes du secteur et en proposant des solutions.

Le président du SNJT, Zied Dabbar, a fait cette déclaration lors d’une réunion organisée, le 5 mao 2025, conjointement par le syndicat et la Fédération internationale des journalistes (FIJ), dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, sur le thème «La liberté de la presse à la lumière des développements géopolitiques et technologiques », ajoutant que son organisation soutient la proposition avancée par un groupe de parlementaires de créer un fonds pour renforcer l’indépendance des médias et la qualité de leur contenu.

Le SNJT encourage les journalistes qui souhaitent lancer leur propre entreprise médiatique, a indiqué M. Dabbar, soulignant que le développement technologique et numérique, ainsi que les avantages fiscaux et financiers accordés par l’Etat, favorisent cette option. L’objectif est de dynamiser le secteur dans un contexte de crise de confiance parmi les journalistes et le public.

La plupart des programmes de réforme du secteur ont été menés au détriment des intérêts des journalistes, a-t-il souligné. Les crises structurelles et conjoncturelles qui ont frappé le secteur ont provoqué la disparition de 80% des médias privés.

Le député Mohamed Ali a qualifié la situation des journalistes tunisiens de «difficile» sur les plans professionnel, matériel et éthique, dans un contexte de tension et en l’absence d’une politique médiatique favorable, et a rappelé que trois propositions de loi avaient été soumises à l’Assemblée des représentants du peuple, notamment pour la création d’un mécanisme visant à renforcer l’indépendance des médias et à améliorer la qualité de leur contenu, ainsi que pour des amendements au décret-loi 54 de 2022 relatif à la lutte contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication (anti-fake news), utilisé par la justice pour poursuivre des journalistes et des activistes politiques, et au décret-loi 116 de 2011 relatif à la liberté de communication audiovisuelle.

Pour sa part, le directeur des politiques et des programmes de la FIJ pour le monde arabe et le Moyen-Orient, Monir Zaarour, a souligné la nécessité de maintenir le secteur loin de l’emprise du pouvoir politique. Les changements politiques, économiques et technologiques ont eu un impact négatif sur l’industrie des médias, a-t-il déclaré.

Selon Neji Bghouri, conseiller pour les programmes d’information et de communication au Bureau de l’Unesco à Tunis, le secteur de l’information dans le monde arabe est confronté à un certain nombre de défis, dont la plupart sont de nature économique. «Il est du devoir de l’État d’assurer la pérennité des médias, tout comme il est du devoir des médias eux-mêmes de respecter une série de critères tels que la qualité, le professionnalisme et l’éthique journalistique», a-t-il souligné.

I. B.

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Nouvelles mesures en faveur des Tunisiens à l’étranger

Lors du conseil ministériel restreint consacré à l’examen des moyens d’améliorer les services de transport aérien, maritime et terrestre, ainsi que les services administratifs, et douaniers, mardi 6 mai 2025, au Palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, des mesures ont été décidées en faveur des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE).

Il s’agit d’accorder aux TRE avec les mêmes privilèges dont bénéficient les résidents en termes de change, en leur permettant notamment d’acheter et de vendre des biens immobiliers, des droits immobiliers et des actifs commerciaux situés en Tunisie, d’acheter et de vendre des titres et des actions sociales de sociétés résidentes en Tunisie, de conclure des contrats de crédits en dinars tunisiens, d’ouvrir des comptes internes en dinars tunisiens, de disposer librement de leurs gains et propriétés situés en Tunisie et d’effectuer toutes les opérations connexes (conclusion de contrats hypothécaires, etc.).

En plus de la liberté d’investir et de bénéficier de la garantie du transfert des revenus et du produit de la vente ou de la liquidation des investissements réalisés en Tunisie, les TRE pourront ouvrir des comptes étrangers en dinars convertibles, des comptes étrangers en devises ou en dinars convertibles.

Les Tunisiens qui transfèrent leur lieu de résidence d’origine de l’étranger vers la Tunisie seront exemptés de l’obligation de déclaration et de retour des revenus et gains.

Par ailleurs, une offre promotionnelle a été lancée par Tunisair à l’intention de la communauté tunisienne à l’étranger leur permettant de bénéficier de billets à tarif bas en cas d’acquisition anticipée. En outre, les voyageurs bénéficiant de ce tarif spécial, pourront embarquer un bagage de 32 kg (au lieu de 23 kg) et porter à bord un bagage de 10 kg (au lieu de 8 kg).

Ils pourront également modifier leur réservation sans frais supplémentaires avant le début du vol et bénéficier d’une réduction de 50% sur les frais de service lors de l’achat de billets auprès d’une des agences de réservation de Tunisair.

Pour les familles expatriées à faible revenu, l’État prendra en charge, au cours de cet été, les réductions sur les billets de la Compagnie tunisienne de navigation (CTN), qui bénéficieront à 4 000 personnes et 1 300 véhicules dans le sens Tunisie–Europe et Europe–Tunisie.

Pla CTN appliquera un tarif réduit à partir de 1 372 euros sur la ligne Marseille et 1 199 euros sur celle de Gênes, avec des places réservées sur plusieurs traversées (tarifs destinés aux familles composées de trois personnes, dont un enfant, et une voiture standard).

Plusieurs types de tarifs préférentiels seront mis en place au profit de la communauté tunisienne à l’étranger pour les billets de la CTN pendant la haute saison, en prenant en compte le nombre des membres de la famille, le paiement échelonné au moment de la réservation et la date du voyage.

Sur un autre plan, la plateforme en ligne dédiée aux services consulaires (37 services disponibles) sera mise en place et opérationnelle, au cours de cette année 2025. Il en sera de même du système d’information «e-Consulat» qui sera disponible dans 21 représentations à l’étranger et de celui du système de prise de rendez-vous à distance «e-rendez-vous».

Durant la prochaine saison estivale, la direction générale de la police des frontières et des étrangers assurera la continuité de ses services tous les jours de la semaine, y compris les samedis, dimanches, ainsi, que les jours fériés nationaux et religieux, au niveau des bureaux des recettes situées à proximité de son siège. Le but est de permettre aux TRE d’obtenir leurs passeports tous les jours et à tout moment.

Enfin, le nombre de dessertes assurés par la Société des transports de Tunis (Transtu) sera augmenté au départ de l’aéroport international de Tunis-Carthage.

I. B.

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Crimes et censure | Israël est un enfer pour la presse et des médias

Le journaliste Haggai Matar a révélé que l’unité de la censure militaire de l’armée israélienne a lancé l’année dernière la plus grande attaque contre la liberté de la presse battant le record du nombre d’articles censurés. Il est également revenu sur les cas des médias interdits purement et simplement. Matar a aussi évoqué les crimes et les arrestations arbitraires commis par Israël dont sont victimes les journalistes palestiniens. C’est un tableau très sombre qui est dressé et que l’État hébreu occulte, tout en continuant de véhiculer la fable de «la seule démocratie du Moyen-Orient». 

Imed Bahri

L’article publié par le média israélien +972 Magazine révèle que la censure militaire israélienne a atteint son plus haut niveau en 2024 avec 1635 articles interdits de publication et 6265 autres partiellement (certains passages) censurés. 

Matar, directeur exécutif du magazine, indique que le censeur militaire –une unité de renseignement au sein de l’armée israélienne– est intervenu dans une moyenne de 21 reportages d’information par jour en 2024, soit plus du double du pic précédent d’environ 10 interventions quotidiennes pendant l’opération Bordure protectrice dans la bande de Gaza en 2014 et plus du triple de la moyenne hors temps de guerre de 6,2 par jour.

Le journaliste suggère que la principale raison derrière cette augmentation sans précédent des cas de censure est la guerre dévastatrice menée par Israël à Gaza, en plus de ses conflits au Liban, en Syrie, au Yémen et en Iran.

Selon Matar, les médias israéliens ont soumis 20 770 articles d’information à la censure militaire pour examen l’année dernière soit près du double du total de l’année précédente et quatre fois plus qu’en 2022.

La censure est intervenue sur 38% de ces documents, soit une augmentation de 7% par rapport au pic précédent enregistré en 2023 tandis que 20% ont été complètement supprimés soit une augmentation de 18% par rapport à la même année.

L’ironie est que la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai de chaque année, a coïncidé cette année au milieu d’une attaque sans précédent contre la couverture médiatique et d’une période sombre pour le journalisme israélien, estime Matar.

Israël était classé 101e sur 180 pays dans l’indice de liberté de la presse de Reporters sans frontières l’année dernière. Son classement est désormais tombé à la 112e place. Du point de vue de Matar, cette évaluation reflète l’état du journalisme en Israël même sans tenir compte du massacre de journalistes dans la bande de Gaza.

Le Comité pour la protection des journalistes de New York, une organisation non gouvernementale qui a pour mission de protéger la liberté de la presse et à défendre les droits des journalistes, a rapporté qu’au moins 168 journalistes et travailleurs des médias palestiniens ont été tués à Gaza par l’armée israélienne pendant la guerre, un nombre plus élevé que tout autre conflit violent enregistré au cours des dernières décennies. D’autres organisations rapportent que ce nombre atteint 232.

Israël traite les journalistes travaillant pour les médias à Gaza comme des cibles militaires légitimes, affirmant à plusieurs reprises que les journalistes tués étaient affiliés au Hamas bien qu’il ne fournit aucune preuve de cela.

Les journalistes à Gaza ne risquent pas seulement de mourir sous les bombardements israéliens mais souffrent aussi souvent de la faim, de la soif et sont sans-abri. Ils sont également confrontés à la répression du Hamas s’ils se montrent critiques à son endroit ou s’ils couvrent des manifestations qui lui sont hostiles. 

Pendant ce temps, Israël continue d’arrêter et d’emprisonner systématiquement des journalistes palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, souvent sans inculpation, en guise de punition pour leur couverture critique de l’actualité.

Cette répression s’est aggravée pendant la guerre actuelle, se manifestant par l’interdiction faite aux médias tels qu’Al Jazeera et Al Mayadeen d’opérer en Israël.

Le gouvernement israélien a également persécuté la presse libre en Israël, prenant des mesures pour fermer le radiodiffuseur public Kan, étranglant financièrement le quotidien libéral Haaretz et affaiblissant délibérément les médias établis tout en finançant de nouveaux médias pro-gouvernementaux tels que Channel 14 avec des fonds publics. En outre, le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu a imposé de sévères restrictions à la liberté des médias.

Matar estime que le coup dévastateur porté à la presse israélienne ne vient pas de la censure gouvernementale mais plutôt de ce qu’il décrit comme une trahison des salles de rédaction envers leur mission première à savoir informer le public de la vérité sur ce qui se passe autour de lui. Il accuse les journalistes israéliens –même ceux qui ont exprimé des regrets de ne pas avoir couvert ce qui se passait à Gaza lors des guerres précédentes– d’occulter délibérément les hôpitaux bombardés, les enfants affamés et les fosses communes que le monde voit quotidiennement.

Au lieu d’être témoins de la réalité de la guerre ou d’amplifier la voix des journalistes vivant à Gaza et de montrer leur solidarité avec eux, la plupart des journalistes israéliens se sont impliqués dans les efforts de propagande de guerre, allant même jusqu’à rejoindre les rangs de l’armée qui mène la guerre dans la bande de Gaza. Dans ce cas, Matar considère qu’il s’agit d’une complicité de la part de ces journalistes israéliens et non d’une contrainte exercée par la censure militaire.

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La Tunisie se prépare à mieux lutter contre les pandémies

À l’instar de nombreux pays, la Tunisie a vu son système de santé fortement éprouvé par la pandémie de Covid-19. Trois milliards de dinars ont été mobilisés en urgence par l’État pour financer des mesures économiques et sociales en soutien aux ménages, aux entreprises, aux salariés, ainsi qu’aux populations vulnérables.

Pour prévenir de telles répercussions sanitaires et socioéconomiques à l’avenir, un projet ambitieux intitulé «Soutenir la Tunisie dans la mise en œuvre de la prévention, de la préparation et de la réponse aux pandémies (PPR) dans le cadre d’une approche ‘Une seule santé’» est lancé.

Ce projet est mis en œuvre conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Banque mondiale (BM), en coordination étroite avec le ministère de la Santé et celui de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Le projet inscrit la Tunisie dans la dynamique mondiale de réduction des risques épidémiques et pandémiques, à travers des actions concrètes de prévention et de préparation. Il s’articule autour de l’approche intégrée «Une seule santé», qui reconnaît l’interconnexion entre la santé humaine, animale et environnementale.

La Tunisie a bénéficié de l’enveloppe maximale allouée lors du deuxième cycle de financement du Fonds de lutte contre les pandémies, avec une subvention de 25 millions de dollars.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été assurée par le ministre de la Santé, son collègue de l’Agriculture, les représentants de l’OMS, de la FAO et de la BM, en présence des représentants des institutions nationales.

L’événement a également réuni des représentants des bénéficiaires directs et indirects du projet, témoignant ainsi d’un large engagement multisectoriel en faveur de la prévention et de la réponse aux pandémies.

L’atelier de lancement marque le début de la mise en œuvre technique des différentes composantes du projet. Il symbolise l’engagement collectif des parties prenantes dans une dynamique fondée sur l’échange, la concertation et la coopération.

À terme, la Tunisie sera mieux équipée pour faire face aux menaces pandémiques. Il sera question de doter le pays d’un système fonctionnel d’alerte précoce et de surveillance intégrée des maladies, de renforcer les capacités des laboratoires, notamment en les accompagnant vers l’accréditation, et de développer une stratégie nationale de communication des risques, d’engagement communautaire et de gestion de l’infodémie.

Parallèlement, des ressources humaines multidisciplinaires seront renforcées et mobilisées pour assurer efficacement l’ensemble des phases de préparation, de prévention et de réponse aux pandémies.

Ce projet constitue une avancée majeure pour la résilience sanitaire de la Tunisie et sa capacité à anticiper et répondre efficacement aux pandémies futures.

 Communiqué.

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