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La Fed laisse inchangés ses taux d’intérêt directeur

Dans un contexte d’incertitude croissante concernant l’impact des tarifs douaniers et l’évolution de l’économie américaine, le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a réitéré, mercredi 7 mai 2025, que la bonne approche pour la Fed à l’heure actuelle est d’« attendre et de voir ». Et ce, lors de la conférence de presse qui a suivi l’annonce de la décision de la Fed de maintenir les taux d’intérêt stables.

Jerome Powell, faisant référence à l’impact des tarifs douaniers sur l’économie, a souligné le degré exceptionnellement élevé d’incertitude. Tout en avertissant que si les augmentations annoncées ne sont pas levées, il y aura un impact sur la croissance, l’inflation et l’emploi aux Etats-Unis. « Si les fortes hausses tarifaires annoncées se maintiennent, elles risquent de provoquer une hausse de l’inflation, un ralentissement de la croissance économique et une hausse du chômage. Les effets inflationnistes pourraient être de courte durée […]. Il est également possible que ces effets soient plus persistants », a précisé le président de la Fed.

Concernant les prochaines étapes de la Fed, Powell a souligné que la politique de la Banque centrale est sur la bonne voie. Tout en ajoutant qu’il n’est pas sous pression pour agir, car il ne sait pas où va la politique commerciale de Washington. Mais pour l’instant, « c’est une décision assez claire pour nous d’attendre et de voir », estime-t-il.

« Je ne pense pas que nous devrions nous précipiter pour ajuster les taux d’intérêt », a-t-il ajouté. Notant que la Fed sera en mesure d’« agir rapidement » lorsque le moment sera venu.

Lire aussi : Powell : la Fed n’est pas pressée de baisser ses taux d’intérêt

Plus précisément, le choc n’a pas encore eu lieu, et que tant qu’il n’y aura pas plus de clarté, la Fed ne pourra pas changer sa politique monétaire. Car elle ne sait pas quelle sera la bonne réponse.

L’économie américaine reste saine

« Les gens s’inquiètent de l’inflation, d’un choc tarifaire, mais ce choc n’a pas encore eu lieu », a-t-il observé.

Concernant la situation actuelle de l’économie américaine, Powell a noté que « l’économie reste saine, même si elle est éclipsée par un climat très pessimiste de la part des particuliers et des entreprises ».

Sérénité

En ce qui concerne les développements autour des tarifs douaniers, il a observé qu’il semble que nous entrions dans une nouvelle phase, où les négociations commerciales commencent. Cela pourrait changer substantiellement la situation ou non. « Nous veillons à ne pas porter de jugement définitif à un moment où les données évoluent », a-t-il noté.

Taux d’intérêt inchangés

Répondant à la pression du président américain Donald Trump, qui a appelé à plusieurs reprises la Fed à baisser les taux d’intérêt, critiquant vivement Powell, il a précisé que ceux-ci n’avaient aucun impact sur le travail de la Fed. « Nous ferons toujours la même chose, c’est-à-dire utiliser nos outils pour maximiser l’emploi et la stabilité des prix au profit du peuple américain », a-t-il déclaré.

La Fed a choisi d’adopter une attitude attentiste, en maintenant les taux d’intérêt inchangés. Poursuivant la ligne qu’elle suit depuis le début de l’année et malgré la pression de Donald Trump pour une baisse.

En particulier, la Fed a maintenu le pied sur le « frein ». Laissant le taux d’intérêt de référence inchangé dans une fourchette de 4,25 % à 4,5 %. Et ce, dans une décision qui n’a pas surpris les marchés, qui avaient anticipé la nouvelle pause de la Fed.

La Fed tire notamment la sonnette d’alarme sur l’incertitude croissante entourant les perspectives économiques. Tout en mettant en garde contre le risque d’une hausse du chômage et de l’inflation.

« L’incertitude sur les perspectives économiques s’est encore accrue », a déclaré le Comité fédéral de l’Open market (FOMC) dans un communiqué. « La Commission surveille attentivement les risques […]et estime que les risques d’augmentation du chômage et d’inflation ont augmenté ».

La Fed note cependant que l’économie dans son ensemble « a continué de croître à un rythme soutenu ». Tout en attribuant le déclin de la performance de l’économie américaine au premier trimestre à des importations record. Le marché du travail est également resté « stable » et l’inflation était « quelque peu élevée ».

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Trump prévoit de lever les restrictions imposées par Biden sur les puces d’IA

L’administration Trump prévoit de lever les restrictions sur les puces d’intelligence artificielle (IA) imposées sous Joe Biden, dans le cadre d’un effort plus large visant à réviser les restrictions sur le commerce des semi-conducteurs qui ont suscité de fortes réactions de la part des grandes entreprises technologiques et des gouvernements étrangers. C’est ce qu’a rapporté ce jeudi 8 mai Bloomberg

Des changements sont en cours alors que le président Donald Trump se prépare à un voyage au Moyen-Orient, où certains pays, dont l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, ont réagi aux restrictions bloquant leur accès aux puces d’intelligence artificielle. Les responsables américains travaillent activement sur une nouvelle règle qui renforcerait le contrôle des puces étrangères, selon les sources.

La mesure imposée sous Biden visait à empêcher la Chine d’acquérir la technologie des puces d’intelligence artificielle par le biais d’intermédiaires.

« Le régime de Biden est trop complexe, trop bureaucratique et entraverait l’innovation américaine », a déclaré le Bureau de l’industrie et de la sécurité du département américain du Commerce. « Nous la remplacerons par une règle beaucoup plus simple qui libérera l’innovation américaine et assurera la domination américaine de l’intelligence artificielle », a-t-il noté.

Toutefois, le ministère américain du Commerce continuera d’appliquer les restrictions strictes sur les exportations de puces pendant qu’il élabore une nouvelle règle.

Suite à ces annonces, les actions de Nvidia ont grimpé jusqu’à 3,1 %, le géant américain des puces électroniques ayant réagi fortement à l’augmentation des restrictions américaines sur les exportations de semi-conducteurs.

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Cérémonies du 9 mai à Moscou : mesures de sécurité renforcées 

Moscou a assuré, mercredi 7 mai, avoir « pris toutes les mesures nécessaires » pour la sécurité des célébrations marquant le 80ème anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie, auxquelles participeront une trentaine de dirigeants étrangers, aux côtés du président russe, Vladimir Poutine.

Ces deux derniers jours, des attaques répétées de drones ukrainiens ont perturbé le fonctionnement des aéroports de l’ouest de la Russie, faisant planer des doutes sur la tenue des cérémonies. Dans la nuit de mardi à mercredi, de nouvelles frappes aériennes des deux côtés ont fait deux morts à Kiev et dix autres blessées dans toute l’Ukraine. Tandis qu’en Russie, les aéroports de Moscou ont été temporairement fermés.

A l’occasion des célébrations, le président russe Vladimir Poutine a annoncé, le 28 avril, un cessez-le-feu de trois jours en Ukraine. Lequel devrait entrer en vigueur dans la soirée du jeudi 8 mai. Mais le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré qu’il « ne croyait pas » que la Russie respecterait le cessez-le-feu, et de ce fait, a averti que Kiev ne pouvait pas garantir la sécurité des dirigeants étrangers en visite à Moscou.

D’ailleurs, l’Ukraine a poursuivi ses attaques de drones contre la Russie pendant la nuit, obligeant les avions se dirigeant vers l’aéroport Sheremetyevo de Moscou à changer de cap aux premières heures de la journée de mercredi.

Les autorités de Russie ont prévu un défilé de grande ampleur pour la journée du vendredi 9 mai, qui marquera le 80ème anniversaire de la victoire face à l’Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale. Et le Kremlin compte sur de nombreux invités internationaux autour de cet événement.

Le Kremlin a annoncé que 29 dirigeants étrangers sont attendus dans la capitale russe, le 9 mai. Treize pays enverront des détachements pour défiler aux côtés des troupes russes sur la Place rouge.

La Chine est présente au rendez-vous, avec le plus grand détachement étranger qui sera d’ailleurs composé de militaires chinois…

Sept États de l’ancien bloc soviétique répondront à l’invitation : l’Azerbaïdjan, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan. Des soldats venus du Vietnam, de l’Égypte, du Laos, de Mongolie et de Birmanie défileront également sur la Place rouge.

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Emirates Airlines : un bénéfice annuel de 6,2 milliards de dollars

La compagnie Emirates assure que cette progression est soutenue par une forte demande internationale sur les principales lignes aériennes, selon les analystes.

Le groupe Emirates Airlines a annoncé, jeudi 8 mai 2025, un bénéfice annuel record de 6,2 milliards de dollars avant impôts. Soit une augmentation de 18 % par rapport à l’exercice précédent, soutenu par une forte demande internationale sur les routes clés.

« Le groupe Emirates a une fois de plus enregistré des résultats records pour l’exercice 2024-25, en termes de bénéfices, de revenus et de soldes de trésorerie, reflétant l’efficacité du modèle opérationnel du groupe et sa flexibilité pour répondre aux changements du marché », a déclaré le directeur général du groupe, Cheikh Ahmed bin Saeed Al Maktoum, cité dans un communiqué.

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La Libye nie tout accord pour accueillir les migrants expulsés des États-Unis

Le gouvernement d’unité nationale basé à Tripoli affirme qu’aucun accord n’a été conclu avec Washington pour accueillir les migrants expulsés des États-Unis, réitérant son « déni » de toute installation permanente de migrants en Libye.

Au commencement, des médias américains, dont la chaîne de télévision CNN, ont fait état de l’envoi prochain d’immigrants expulsés des États-Unis vers des pays tiers, dont la Libye.

Le gouvernement d’unité nationale a réagi à ces informations diffusées par des médias internationaux concernant l’intention des États-Unis d’expulser des migrants vers la Libye, en signifiant qu’il n’y a pas d’accord ou de coordination pour l’accueil de migrants.

Toutefois, le gouvernement de Tripoli pense que « des entités parallèles, non soumises à la légalité, pourraient être impliquées dans des accords qui ne représentent pas l’État libyen et ne le lient ni juridiquement ni politiquement ».

D’ailleurs, le chef du gouvernement d’unité nationale, Abdelhamid Dbeiba, a souligné dans un message sur son compte X que « la Libye refuse d’être une destination pour les migrants expulsés, quel que soit le prétexte » et que « tout accord conclu par des parties illégales ne représente pas l’État libyen et ne l’engage ni politiquement ni moralement ».

Rappelons qu’en ce début du mois de mai, CNN rapportait que « l’administration Trump a discuté avec la Libye et le Rwanda de la possibilité d’envoyer des immigrants ayant un casier judiciaire et se trouvant aux États-Unis vers ces deux pays, selon des sources proches des discussions ». Et coïncidence quelque peu troublante, la même semaine, l’un des fils du maréchal Haftar, le général Saddam Haftar, était à Washington.

Lire aussi : Expulsion de migrants au Rwanda : un projet « mort et enterré » 

Et de son côté, le ministère des Affaires étrangères du gouvernement de Benghazi « nie officiellement l’existence de tout accord concernant l’installation d’immigrants quelle que soit leur nationalité, africaine, européenne, américaine ou autre », selon un communiqué publié mercredi 7 mai.

La Libye, plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, est dirigée par deux gouvernements rivaux : le Gouvernement d’union nationale reconnu par l’ONU et basé à Tripoli (ouest) et dirigé par Abdelhamid Dbeiba, et un gouvernement à Benghazi (est) contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar et ses fils.

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Gaz russe : l’UE veut tourner la page, mais à quel prix ?

Même si l’Union européenne tente de se sevrer des approvisionnements en gaz russe après cinq décennies, l’environnement géopolitique complexe rend ses plans difficiles à mettre en œuvre.

La Commission européenne, l’organe exécutif du bloc, a présenté mardi 6 mai 2025 une feuille de route visant à couper définitivement les flux restants de gaz, de combustible nucléaire et de pétrole russes, plus de trois ans après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Comme l’a rapporté Bloomberg, le plan prévoit que les entreprises européennes résilieront tous leurs contrats avec les fournisseurs de gaz russes d’ici la fin de 2027.

Si l’UE y parvient, ce sera un changement notable par rapport à l’ancien plus grand fournisseur d’énergie du bloc : la Russie couvrait 40% de ses besoins en gaz et un tiers de sa consommation de pétrole avant la guerre. Bruxelles parie qu’elle peut développer les énergies renouvelables et s’approvisionner en combustibles fossiles ailleurs, mais son plan pourrait être affecté par les efforts de Donald Trump pour négocier un accord de paix en Ukraine et par sa demande que l’Europe achète davantage de gaz américain.

La feuille de route de l’UE est considérée comme une ouverture à Trump, mais des questions subsistent quant à l’expansion des expéditions de gaz naturel liquéfié en provenance des États-Unis au moment où Washington menace d’imposer des tarifs douaniers.

« La guerre en Ukraine a brutalement exposé les risques de chantage, de coercition économique et de chocs sur les prix », a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission. « Il est désormais temps pour l’Europe de rompre complètement ses liens énergétiques avec un fournisseur peu fiable ».

Les détails sur la manière exacte dont l’UE prévoit de forcer les entreprises à résilier leurs contrats avec la Russie seront annoncés en juin, mais la feuille de route présentée mardi à Strasbourg suggère qu’elle envisage une approche progressive. Premièrement, elle interdira tous les nouveaux contrats et mettra fin aux accords existants sur le marché spot – un tiers des flux de gaz russe vers le bloc – d’ici la fin de 2025. Les contrats à long terme seront progressivement supprimés d’ici la fin de 2027.

À noter que le Premier ministre slovaque, Robert Fico, n’a pas tardé à critiquer, lundi 5 mai, la publication prévue du plan. Il tente de maintenir le flux de gaz russe après qu’une route de transit à travers l’Ukraine a été coupée à la fin de l’année dernière, alors que son pays, avec la Hongrie, reste l’un des plus dépendants du pétrole de Moscou.

« Nous sommes tous préoccupés par les prix élevés de l’énergie, pour lesquels l’Union européenne ne propose pas de solutions pratiques. C’est exactement le contraire. En s’efforçant de stopper l’approvisionnement énergétique en provenance de l’Est, les autorités de l’UE, pour des raisons purement politiques, créent les conditions d’une nouvelle hausse des prix du gaz », regrette-t-il.

Pas seulement du gaz naturel…

La réticence de la Slovaquie et de la Hongrie à mettre fin à leurs relations énergétiques avec la Russie signifie que les sanctions – l’outil le plus puissant de l’UE pour mettre fin aux contrats, mais qui requiert l’unanimité de ses 27 États membres – pourraient s’avérer un obstacle trop important.

Le bloc pourrait plutôt utiliser des outils commerciaux, tels que des tarifs douaniers ou des quotas, mais il n’est pas juridiquement certain qu’ils puissent agir comme un cas de « force majeure » pour permettre aux entreprises d’abandonner les contrats techniques de type « take or pay » avec Moscou.

« Si un embargo total sur le gaz russe est hautement souhaitable d’un point de vue politique, cette option pourrait être très difficile à mettre en œuvre, compte tenu de l’exigence d’unanimité », a déclaré Simone Tagliapietra, analyste au groupe de réflexion Bruegel à Bruxelles.

L’inquiétude pourrait également exister parmi les entreprises européennes. En vertu des règles qui doivent être introduites le mois prochain, elles seront obligées de fournir des détails clés sur les contrats qu’elles ont avec les fournisseurs russes. TotalEnergies SE, Naturgy Energy Group SA et l’entreprise allemande Securing Energy for Europe GmbH font partie des entreprises qui ont des contrats à long terme.

Pour l’instant, la feuille de route présentée mardi est un plan pour l’avenir. Les mois à venir montreront à quel point l’UE est sérieuse.

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La dette mondiale explose : un trio de poids mène la course

La dette mondiale a augmenté d’environ 7,5 billions de dollars. Le dollar a augmenté au premier trimestre de l’année et a atteint un nouveau sommet historique de plus de 324 000 milliards de dollars, comme l’a annoncé mardi 6 mai l’Institut de la finance internationale (IIF).

L’IIF a annoncé que la Chine, la France et l’Allemagne ont contribué le plus à l’augmentation de la dette mondiale, tandis que les niveaux d’endettement ont diminué au Canada, aux Émirats arabes unis et en Turquie.

« Bien que la dépréciation rapide du dollar américain par rapport à ses principaux rivaux ait contribué à l’augmentation de la valeur de la dette en dollars, l’augmentation du premier trimestre a été plus de quatre fois supérieure à l’augmentation trimestrielle moyenne de 1,7 billion de dollars observée depuis la fin de 2022 », a déclaré l’IIF dans son rapport Global Debt Monitor.

Le ratio dette/PIB s’élevait à un peu plus de 325 %, le ratio des marchés émergents atteignant un nouveau record de 245 %.

La dette totale des marchés émergents a augmenté de plus de 3,5 billions de dollars au premier trimestre, atteignant un niveau record de plus de 106 000 milliards. La contribution de la Chine à cette hausse a dépassé à elle seule les 2 000 milliards de dollars, selon l’IIF. La dette publique chinoise par rapport au PIB s’élève à 93 % et devrait atteindre 100 % avant la fin de 2025.

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Négociations américano-chinoises : Pékin injecte des mesures de relance monétaire « tactiques »

Les autorités chinoises ont annoncé, ce mercredi 7 mai une série de mesures de relance, dont des baisses de taux d’intérêt et une importante injection de liquidités, alors que Pékin intensifie ses efforts pour atténuer les dommages économiques causés par la guerre commerciale avec les Etats-Unis.

Ces annonces interviennent peu de temps après que des responsables américains et chinois ont déclaré que le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, et le négociateur commercial en chef, Jamieson Greer, rencontreraient le vice-Premier ministre chinois, He Lifeng, en Suisse ce week-end pour des entretiens.

Ces négociations constituent la première occasion pour les deux parties d’apaiser les tensions après un jeu du chat et de la souris prolongé sur les droits de douane, où aucune des deux parties ne voulait donner l’impression de reculer. Ces tensions ont perturbé les marchés mondiaux et bouleversé les chaînes d’approvisionnement.

L’économie chinoise subit déjà les contrecoups des taxes à trois chiffres. En effet, les dernières données montrent que l’activité industrielle s’est contractée en avril à son rythme le plus rapide depuis 16 mois. Les inquiétudes grandissent quant à l’impact que ces droits de douane pourraient avoir sur le marché de l’emploi et sur les pressions déflationnistes déjà fortes en Chine, les exportateurs perdant leur principal client.

Mesures de relance « tactiques »

« L’économie nationale doit être suffisamment forte avant que la Chine ne lance des négociations commerciales prolongées », a déclaré Xing Zhaopeng, stratège principal pour la Chine chez ANZ, à propos des mesures de relance.

Les analystes de Citi ont déclaré dans une note que « l’impact des tarifs avait commencé à faire surface » et que les mesures de relance pourraient être « tactiques » avant les négociations commerciales. « Un soutien national opportun pourrait créer davantage de levier pour la Chine », ont-ils ajouté.

La Banque centrale chinoise va réduire le coût d’emprunt de ses accords de rachat inversé à sept jours, son taux d’intérêt de référence, de 10 points de base (pb) à 1,40 %, à compter du 8 mai. Les autres taux d’intérêt baisseront en fonction du taux directeur.

Réduction du ratio de réserves obligatoires

Le montant de liquidités que les banques doivent détenir en tant que réserves, connu sous le nom de ratio de réserves obligatoires (RRR), sera également réduit de 50 points de base à partir du 15 mai, portant le niveau moyen à 6,2 %.

Trump a déclaré que lui-même et les hauts responsables de son administration examineraient les accords potentiels au cours des deux prochaines semaines pour décider lesquels accepter.

Le gouverneur de la Banque populaire de Chine (PBOC), Pan Gongsheng, a souligné, lors d’une conférence de presse, que la première réduction du RRR depuis septembre de l’année dernière libérerait 1 000 milliards de yuans (138 milliards de dollars) de liquidités.

Lors du même événement, le président de la Commission de régulation des valeurs mobilières de Chine, Wu Qing, a affirmé que les autorités aideraient les sociétés cotées en actions A affectées par les tarifs douaniers à faire face aux difficultés.

Li Yunze, directeur de l’Administration nationale de régulation financière, a indiqué que Pékin allait étendre un programme pilote permettant aux compagnies d’assurance d’investir sur les marchés boursiers de 60 milliards de yuans supplémentaires (8,31 milliards de dollars).

Par ailleurs, Pan Gongsheng a assuré que la PBOC mettrait en place des mécanismes de prêt à faible coût pour l’achat d’obligations liées aux technologies et pour les investissements dans les soins aux personnes âgées et la consommation de services… La PBOC réduit également les coûts hypothécaires pour certains acheteurs.

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Les rendements des obligations allemandes augmentent après l’élection de Merz

Les rendements des obligations allemandes ont brièvement atteint leur plus haut niveau au cours des trois dernières semaines, dans le contexte de l’élection de Friedrich Merz au poste de chancelier.

L’échec de Merz à être élu dès le premier tour, une première pour l’Allemagne d’après-guerre, a amené les investisseurs à s’attendre à des mesures visant à stimuler l’économie allemande en difficulté alors que les tarifs douaniers font des ravages.

Cependant, l’événement « passera rapidement au second plan », a déclaré Marion Muehlberger, économiste et analyste politique à la Deutsche Bank, à condition que le nouveau gouvernement mette rapidement en œuvre le programme de 100 jours avec l’aide urgente nécessaire à l’économie allemande.

Les conservateurs de Merz et les sociaux-démocrates avaient déjà voté la création d’un fonds d’infrastructure de 500 milliards d’euros (565,75 milliards de dollars) et la révision d’une limite d’emprunt constitutionnelle pour augmenter les dépenses de défense au cours de la législature précédente.

Après une réaction limitée du marché obligataire à la surprise de mardi 6 mai, le rendement des obligations allemandes à 10 ans a brièvement augmenté jusqu’à 3,7 points de base sur la journée pour atteindre un nouveau sommet de séance de 2,557% après le deuxième tour de scrutin, le niveau le plus élevé en trois semaines.

Les plans de dépenses sont considérés comme un changement radical pour l’économie allemande et les marchés obligataires. Leur annonce choc en mars a fait grimper les coûts d’emprunt allemands à leur plus forte hausse hebdomadaire depuis les années 1990 et les rendements des obligations de la zone euro ont augmenté dans tous les domaines, les investisseurs se préparant à des emprunts supplémentaires et à une croissance plus forte.

Cependant, les coûts d’emprunt de l’Allemagne ont fortement chuté en avril, les investisseurs se réfugiant sur le marché comme valeur refuge dans un contexte de vente massive de bons du Trésor américain en raison des craintes liées aux tarifs douaniers, soulevant des questions sur la santé du plus grand marché obligataire du monde.

Un autre point d’attention mardi a été la vente de dettes. L’Allemagne a vu plus de 47 milliards de dollars. La demande des investisseurs en euros pour la réémission d’une obligation à 30 ans en circulation qui a levé au moins 4 milliards euros dans une coentreprise, selon une note de l’administrateur en chef consultée par Reuters.

Par ailleurs, les données définitives sur l’activité économique dans la zone euro pour avril ont montré que l’activité s’est légèrement mieux maintenue que prévu initialement, le secteur des services évitant la contraction.

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Égypte : mesures d’urgence après le scandale de l’essence frelatée

Malgré le démenti mardi 6 mai de la Division générale des produits pétroliers de la Fédération des chambres de commerce d’Égypte sur la présence de carburant de qualité inférieure sur le marché, le gouvernement a agi rapidement, le ministère du Pétrole annonçant que tous les échantillons collectés et analysés étaient conformes aux spécifications.

Dans des déclarations récentes, Moataz Atef, chef du bureau technique et porte-parole officiel du ministère du Pétrole, a confirmé que tous les produits pétroliers, y compris l’essence commercialisée localement, sont soumis à des inspections et des tests périodiques rigoureux tout au long des différents processus de production et de distribution pour garantir leur conformité aux spécifications standard égyptiennes. Il a souligné que les plaintes sont ouvertes à tout citoyen qui a des doutes sur la sécurité du carburant.

D’ailleurs, il assure que des équipes d’inspection supplémentaires ont été dépêchées suite à des inquiétudes concernant la qualité de l’essence sur les marchés locaux. Tout confirmant que des échantillons d’essence ont été prélevés directement dans les stations-service à travers le pays.

« Les résultats des tests jusqu’à présent ont été cohérents avec tous les échantillons qui répondent aux spécifications standard égyptiennes, qu’ils proviennent des entrepôts des sociétés de distribution ou des raffineries productrices », a-t-il poursuivi. « Nous avons reçu des plaintes concernant un certain nombre de stations-service qui n’étaient pas incluses dans les échantillons que nous avons initialement collectés pour garantir la sécurité de l’essence ».

Des échantillons conformes au standard

Il a expliqué qu’« en réponse à ce qui a été observé, et suite aux résultats des analyses d’échantillons d’essence, commercialisés localement et prélevés indépendamment à travers le pays par des inspecteurs neutres d’organismes accrédités au niveau international, les résultats à ce jour ont montré que tous les échantillons sont conformes aux spécifications standard égyptiennes, qu’ils proviennent des entrepôts des sociétés de distribution ou des sociétés de raffinage productrices ».

La Division générale des produits pétroliers de la Fédération des chambres de commerce égyptiennes a démenti les rumeurs, confirmant qu’elle n’avait reçu aucune plainte concernant la distribution de carburant de qualité inférieure, ou ce que l’on appelle « essence frelatée ».

Le chef de la division, Hassan Nasr, a confirmé avoir tenu des réunions au cours des dernières heures avec des responsables de trois entreprises, qui ont confirmé que rien n’avait été fait à cet égard. Il a souligné la difficulté de la fraude au carburant, en particulier dans le Grand Caire.

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Espagne : plus de 17 millions de visiteurs au premier trimestre 2025

L’Espagne a accueilli 17,1 millions de visiteurs étrangers au premier trimestre de cette année, soit 5,7 % de plus qu’au premier trimestre 2024, selon les données publiées lundi 5 mai par l’Institut national de la statistique espagnol (INE).

Ce chiffre représente un nouveau record pour l’Espagne, deuxième destination touristique mondiale après la France, avec près de 93,8 millions de visiteurs étrangers ayant visité le pays en 2024, a indiqué le ministère du Tourisme dans un communiqué.

Ce record s’est accompagné d’une forte augmentation des dépenses touristiques, qui ont atteint 23,5 milliards d’euros au premier trimestre, soit 7,2 % de plus qu’à la même période en 2024. Le ministère du Tourisme soutenant depuis des années la modernisation du secteur touristique du pays.

Selon l’INE, les principaux pays d’origine des touristes qui ont visité le pays au cours des trois premiers mois de 2025 ont été le Royaume-Uni (3,1 millions, +4,6 %), la France (2,1 millions, +7,1 %) et l’Allemagne (également 2,1 millions).

Les Britanniques se classent également au premier rang en termes de dépenses touristiques (15,9 % du total), devant l’Allemagne (12,3 %) et les pays scandinaves (8,8 %). Rien qu’en mars, la dépense quotidienne moyenne par touriste s’élevait à 188 euros.

Cette nouvelle augmentation du nombre de visiteurs intervient alors que les manifestations contre le surtourisme se multiplient en Espagne depuis plusieurs mois, les habitants se plaignant de la congestion des infrastructures et de la hausse rapide des loyers.

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Turquie : légère baisse de l’inflation en avril 

L’inflation en Turquie a ralenti en avril, suite à une forte baisse des actifs en livres turques déclenchée par l’emprisonnement d’Ekrem Imamoglu, maire d’Istanbul et figure clé de l’opposition.

La hausse annuelle des prix à la consommation s’est établie à 37,9 % en avril, contre 38,1 % en mars, selon les données de l’Institut statistique turc (TURKSTAT) publiées lundi 5 mai. Les économistes interrogés par Bloomberg s’attendaient à 38 %.

Sur une base mensuelle, l’inflation s’est accélérée à 3 %, contre 2,46 % en mars. Les prix des denrées alimentaires – qui représentent environ un quart du panier de l’inflation et ont été affectés par le récent gel – ont augmenté de 2,01 % par rapport au mois précédent.

La livre turque était en baisse de 0,2 % à 38,59 livres pour un dollar lundi à Istanbul. Prolongeant ainsi sa dévaluation cette année à 8,4 %.

Le choc politique de l’emprisonnement d’Imamoglu en mars – largement considéré comme le principal rival du président Tayyip Erdogan – a déclenché une chute de 10 % face au dollar. Soit l’une des chutes les plus fortes de la livre depuis des années.

La Banque centrale a réagi en abandonnant sa politique de baisse des taux d’intérêt et en augmentant les coûts d’emprunt pour freiner la demande de devises étrangères. L’autorité monétaire a également augmenté les exigences de réserve pour les dépôts en devises étrangères de 200 points de base dernièrement.

À la fin du mois dernier, le gouverneur de la Banque centrale, Fatih Karahan, a déclaré que le processus de déflation restait sur la bonne voie, mais a averti que des risques subsistaient.

Les responsables turcs ont également réitéré leur engagement en faveur d’une livre forte en termes ajustés à l’inflation lors de réunions avec les investisseurs, a rapporté Bloomberg.

La banque vise à réduire l’inflation annuelle à 24 % d’ici fin 2025 et s’est engagée à prendre d’autres mesures agressives si nécessaire.

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Kigali et Washington discutent d’accueil des migrants expulsés des États-Unis

Marco Rubio a déclaré que Washington voulait envoyer certaines des personnes les plus « méprisables » loin des États-Unis.

Le Rwanda a entamé des négociations avec Washington pour accueillir les migrants expulsés des États-Unis. L’annonce a été faite dimanche 4 mai 2025 par le ministre rwandais des Affaires étrangères. Cette décision intervient quelques mois après l’échec d’un accord controversé sur l’asile entre Kigali et Londres.

Dans une interview accordée à la chaîne publique Rwanda TV, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Rwanda, Olivier Nduhungirehe, a déclaré que les pourparlers avec le gouvernement américain en étaient à leurs débuts.

« Nous sommes en discussion avec les États-Unis … Nous n’avons pas encore atteint un stade où nous pouvons dire exactement comment les choses vont se dérouler, mais les discussions sont en cours », a déclaré le diplomate.

L’année dernière, le président américain Donald Trump avait promis, s’il était élu, de durcir la politique d’immigration et de revenir sur ce qu’il considérait comme l' »approche laxiste » de son prédécesseur, Joe Biden. Depuis sa prise de fonction en janvier, il a étendu le renvoi accéléré des immigrants illégaux et refusé le financement fédéral aux juridictions sanctuaires.

Selon Reuters, un réfugié irakien réinstallé a été expulsé vers le Rwanda le mois dernier. Tandis que la Cour suprême a temporairement bloqué l’expulsion de migrants vénézuéliens accusés d’appartenance à un gang.

Lors d’une réunion récemment du cabinet à la Maison Blanche, le secrétaire d’État Marco Rubio a déclaré que Washington « recherchait activement d’autres pays » pour accueillir « certains des êtres humains les plus méprisables » identifiés pour être expulsés des États-Unis.

« Et plus on s’éloigne de l’Amérique, mieux c’est, pour qu’ils ne puissent pas revenir de l’autre côté de la frontière », a-t-il déclaré.

Ces dernières années, le Rwanda s’est présenté comme un pays d’accueil pour les personnes expulsées par les pays occidentaux, malgré les avertissements des organisations de défense des droits humains, dont le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Lesquels préviennent que les personnes expulsées vers ce pays africain risquent d’être renvoyées dans les pays qu’elles ont fuis. La Cour suprême du Royaume-Uni a également déclaré ce programme illégal, considérant le Rwanda comme un pays tiers dangereux pour la réinstallation des réfugiés. Kigali a nié ces allégations.

L’administration du Premier ministre britannique Keir Starmer a abandonné ce projet dès son entrée en fonction en juillet 2024. La ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, a déclaré qu’il avait coûté 700 millions de livres sterling (930 millions de dollars) aux contribuables.

Le Rwanda a réagi après la résiliation de l’accord, exigeant apparemment 50 millions de livres sterling de compensation de la part du gouvernement britannique.

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Comment les exportateurs chinois échappent-ils aux tarifs douaniers américains?

Des pays tiers expédient les marchandises tout en cachant leur lieu d’origine, a rapporté lundi 5 mai le Financial Times. Les exportateurs chinois utilisent diverses méthodes pour éviter les droits de douane élevés des États-Unis, notamment en expédiant des marchandises via des pays tiers pour masquer leur origine.

C’est ce que révèle le Financial Times (FT), citant des consultants commerciaux, des responsables des douanes et des publications sur les réseaux sociaux qui évoquent les exportateurs chinois.

Cette pratique, connue sous le nom de « lavage du lieu d’origine », consiste à réacheminer les marchandises via des pays comme la Malaisie, le Vietnam, la Thaïlande et la Corée du Sud, puis à les réexporter vers les États-Unis avec de nouveaux certificats d’origine.

A rappeler au passage que l’administration Trump a récemment imposé des droits de douane élevés, allant jusqu’à 145 %, sur les produits chinois, invoquant des « préoccupations de sécurité nationale et de déséquilibre commercial ». Les exportateurs chinois craignent que ces droits de douane ne les privent de l’accès à l’un de leurs marchés les plus importants.

Selon le journal, les plateformes de médias sociaux chinoises regorgent de publicités proposant du « lavage à l’origine »« Les États-Unis doivent être au courant », a déclaré un commercial malaisien au Financial Times« Il ne faut pas que ça devienne trop excessif, alors nous contrôlons le volume [de commandes] que nous prenons. »

Les autorités malaisiennes, vietnamiennes et thaïlandaises enquêtent sur cette pratique présumée et mettent en œuvre des mesures pour renforcer les contrôles d’origine, affirme le Financial Times.

Les exportateurs chinois vendent généralement des marchandises « franco à bord » (FOB), transférant la responsabilité aux acheteurs une fois que les marchandises quittent la Chine. Ce qui complique les efforts d’application de la loi, a ajouté le média.

Mélange de marchandises

L’autre méthode de contournement signalée consiste à mélanger des articles coûteux avec des produits moins chers. Ce qui permet aux exportateurs de sous-estimer la valeur globale des expéditions, selon un consultant en commerce transfrontalier cité par le FT. Certains intermédiaires proposeraient aux PME des solutions de contournement tarifaire dites « zone grise ».

Par ailleurs, Pékin accuse Washington de « harcèlement économique », en rétorquant par des droits de douane de 125 % sur toutes les importations américaines et en instaurant des contrôles à l’exportation. Le ministère chinois du Commerce a dernièrement déclaré qu’il étudiait la possibilité de négociations commerciales avec les États-Unis. Mais il a réaffirmé que Washington devait faire preuve de « sincérité » en supprimant ses droits de douane s’il souhaitait un dialogue constructif.

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Scott Bessent prédit 3 % de croissance du PIB américain en 2025

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a déclaré, lundi 5 mai 2025, que le programme du président Donald Trump, composé de tarifs douaniers, de réductions d’impôts et de déréglementation réglementaire, entraînerait une augmentation des investissements à long terme dans l’économie américaine. Tout en notant que les marchés financiers américains sont résilients et résisteront à toute turbulence à court terme, rapporte Reuters.

S’exprimant lors d’une conférence à Los Angeles, le secrétaire au Trésor américain a fermement défendu les tarifs douaniers de Trump, mais a également mis l’accent sur le projet de loi fiscale républicain, affirmant que de nombreuses réductions d’impôts extraordinaires effectuées pendant le premier mandat du président seraient rendues permanentes, y compris une déduction pour les petites entreprises.

« Les principaux éléments du programme économique de Trump – le commerce, les baisses d’impôts et la déréglementation – ne sont pas des politiques indépendantes. Ce sont des éléments interdépendants d’un mécanisme conçu pour promouvoir l’investissement à long terme dans l’économie américaine », a-t-il expliqué.

Toujours selon lui, l’imposition de tarifs douaniers par le président Trump visait à encourager les entreprises à investir aux États-Unis, à construire des usines et à fabriquer leurs produits aux États-Unis. Cet effort sera récompensé par des avantages fiscaux et autres.

« Nous pensons donc que grâce à la déréglementation et aux mesures permanentes du projet de loi sur les impôts, nous pouvons rapprocher la croissance de quelque chose qui ressemble à 3 % », a déclaré Bessent à CNBC en marge de la conférence.  Cependant, le Fonds monétaire international a prédit que le PIB américain augmenterait de 1,8 % en 2025.

A noter que le PIB américain a diminué au premier trimestre pour la première fois en trois ans en raison d’un afflux d’importations, les entreprises américaines ayant du mal à compenser l’augmentation des coûts liés aux tarifs douaniers de Trump.

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Israël approuve l’occupation complète de Gaza

L’entité sioniste a annoncé, lundi 5 mai 2025, son intention d’étendre sa guerre d’extermination contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, qui conduira cette fois au contrôle par l’occupation de tout le territoire sinistré et au déplacement de la plupart de ses habitants, selon des déclarations de responsables du gouvernement israélien.

Cela survient dans un contexte de massacres qui ont coûté la vie, lundi 5 mai, à plus de 51 Palestiniens et en ont blessé de nombreux autres, selon des sources médicales confirmées à Al Jazeera.

L’annonce israélienne intervient alors que la bande de Gaza est soumise à une famine systématique de la part de l’occupation depuis le 2 mars dernier, empêchant l’entrée de tout type d’aide alimentaire, humanitaire et médicale.

« Nous entrons dans une phase plus intense de combats à Gaza qui comprendra une vaste offensive et l’évacuation de la plupart des habitants de la bande de Gaza », a déclaré le porte-parole militaire israélien, Avi Deveren.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que le cabinet de sécurité, lors d’une longue réunion dimanche 4 courant, avait approuvé la détermination d’Israël à occuper l’enclave assiégée. « La recommandation du chef d’état-major est de vaincre le Hamas, et il pense que cela contribuera à garantir la libération des otages, et je suis d’accord avec lui sur ce point ».

Et d’ajouter : « Il existe un plan pour évacuer la population de la bande de Gaza ». L’objectif est de « les protéger », sans donner plus de détails. « Nous avons beaucoup parlé de cette question et nous n’entrerons pas dans les détails maintenant », a-t-il ajouté.

Un responsable israélien de la défense a déclaré que l’attaque n’aurait lieu qu’après la fin de la visite du président américain Donald Trump au Moyen-Orient la semaine prochaine (du 13 au 16 mai 2025).

La radio publique israélienne (Kan Radio) a cité des sources bien informées indiquant que le nouveau plan est progressif et pourrait prendre des mois. Et que les forces se concentreront initialement sur une zone de la bande de Gaza.

Israël contrôle déjà près d’un tiers de Gaza et a déplacé des habitants et construit des tours de guet et des postes d’observation sur des terres libérées que l’armée a décrites comme des zones de sécurité, mais il fera beaucoup plus dans le cadre du nouveau plan.

Le chef du Hamas, Mahmoud Mardawi, a rejeté ce qu’il a décrit comme de la pression et du chantage. Il a déclaré que le mouvement n’accepterait qu’un accord global comprenant un cessez-le-feu complet, un retrait total de Gaza, la reconstruction de la bande de Gaza et la libération des prisonniers et des détenus des deux côtés.

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France : un référendum sur le budget?

Le Premier ministre français, François Bayrou, a déclaré, samedi 3 mai 2025, qu’il envisageait de proposer un référendum national sur le budget du pays, compte tenu des craintes que des plans majeurs de réduction des coûts puissent conduire à des manifestations généralisées. 

« Je pense que le sujet est si grave et a des conséquences si importantes pour l’avenir du pays qu’il doit être soumis directement à nos concitoyens. Je n’exclus donc aucune option », a déclaré Bayrou dans une interview publiée samedi au Journal du Dimanche .

Selon la Constitution française, le président du pays peut demander un référendum sur proposition du gouvernement. « C’est au gouvernement de proposer et c’est au président de décider … Nous sommes face à une question d’une importance énorme, une question qui ne concerne pas seulement les technocrates et les experts, mais qui doit être examinée par chaque citoyen », a ajouté Bayrou.

Pour sa part, dans son discours du Nouvel An, le 31 décembre dernier, Emmanuel Macron a ouvert la porte au recours aux référendums cette année, affirmant qu’il demanderait aux Français de prendre position sur des questions « critiques », sans préciser lesquelles.

Les partis d’opposition ont déjà menacé de renverser le gouvernement de Bayrou par une motion de censure après que le ministre des Finances a déclaré que le budget de l’année prochaine nécessiterait des milliards d’euros de coupes.

Bayrou souhaite éviter le sort de son prédécesseur Michel Barnier, dont le mandat de courte durée en tant que Premier ministre a pris fin brutalement lorsqu’il a été évincé dans un contexte de colère généralisée face à ses coupes budgétaires.

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Algérie : importations sans précédent de panneaux solaires chinois

Les importations algériennes de panneaux solaires chinois ont atteint un niveau record au cours du premier trimestre de 2025, soutenues par le plan du gouvernement algérien visant à développer les centrales d’énergie renouvelable.

Au cours du premier trimestre 2025, l’Algérie a importé suffisamment d’énergie pour produire 460 mégawattheures de panneaux solaires de fabrication chinoise, a rapporté dimanche 4 mai le site Al Arabiya.

Le ministère algérien de l’Énergie et des Énergies renouvelables ambitionne de produire 3 000 mégawatt/heures grâce à la construction de 20 centrales solaires, selon le journal algérien Al-chourouk.

Le projet a été divisé en deux appels d’offres. Le premier appel d’offres comprenait la mise en œuvre de 15 stations d’une capacité de 2 000 mégawatts/heure. Tandis que le second appel d’offres comprenait la mise en œuvre de cinq stations d’une capacité totale de 1 000 mégawatts/heure.

En mars 2024, l’Algérie a posé la première pierre de sa première centrale solaire d’une capacité de 200 mégawatts/heure. Un mois plus tard, la première pierre a été posée pour une deuxième centrale d’une capacité de 150 mégawatts. Une troisième d’une capacité de 220 mégawatts et une quatrième d’une capacité de 80 mégawatts suivront.

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Les annonces de l’OPEP+ font chuter les prix du pétrole

Les prix du pétrole ont chuté de plus de 2 dollars le baril ce lundi 5 mai en début de séance asiatique, l’OPEP+ s’apprêtant à accélérer encore la hausse de sa production, suscitant des inquiétudes quant à une offre accrue.

Les contrats à terme sur le brut Brent ont chuté de 2,04 dollars le baril, soit 3,33 %, à 59,25 dollars le baril, tandis que le brut américain West Texas Intermediate était à 56,19 dollars le baril, en baisse de 2,10 dollars, soit 3,60 %.

Les deux contrats ont atteint leur plus bas niveau depuis le 9 avril à l’ouverture lundi après que l’OPEP+ a convenu d’accélérer la hausse de la production de pétrole pour un deuxième mois consécutif, augmentant la production en juin de 411 000 barils par jour (bpj).

L’augmentation de juin par rapport aux huit précédentes portera le total des hausses combinées pour avril, mai et juin à 960 000 b/j, ce qui représente une réduction de 44 % des 2,2 millions de b/j de diverses réductions convenues depuis 2022, selon les calculs de Reuters.

« La décision de l’OPEP+ du 3 mai d’augmenter les quotas de production de 411 000 b/j supplémentaires pour juin renforce l’attente du marché selon laquelle l’équilibre offre/demande mondial évolue vers un excédent », a déclaré Tim Evans, fondateur d’Evans on Energy, dans une note.

Le groupe pourrait mettre fin complètement à ses réductions volontaires d’ici la fin octobre si les membres n’améliorent pas le respect de leurs quotas de production, selon des sources OPEP+ citées par Reuters.

Ces sources indiquent que l’Arabie saoudite faisait pression sur l’OPEP+ pour qu’elle accélère la suppression des précédentes réductions de production afin de punir les autres membres, l’Irak et le Kazakhstan en particulier, pour leur manque de respect de leurs quotas de production.

Par ailleurs, Barclays a abaissé ses prévisions de prix du Brent de 4 à 66 dollars le baril pour 2025 et de 2 à 60 dollars le baril pour 2026 en raison de l’élimination accélérée de l’OPEP+.

Pendant ce temps, les tensions ont augmenté au Moyen-Orient après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis de riposter contre l’Iran pour le tir d’un missile par le groupe Houthi soutenu par Téhéran qui a atterri près du principal aéroport d’Israël.

Suite à cette déclaration, le ministre iranien de la Défense, Aziz Nasirzadeh, a indiqué que Téhéran riposterait si les États-Unis ou Israël attaquaient son pays.

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