❌

Lese-Ansicht

Es gibt neue verfĂŒgbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

La LTDH inaugure l’AcadĂ©mie des droits humains Ă  Tunis (Photos)

La Ligue tunisienne pour la dĂ©fense des droits de l’Homme (LTDH) a marquĂ© son 48e anniversaire par l’inauguration de son « AcadĂ©mie des droits humains Â».

C’est Ă  Tunis que ce projet a vu le jour, tĂ©moignant de l’engagement continu de la LTDH envers la promotion et la protection des droits fondamentaux.

L’AcadĂ©mie se positionne comme un centre pour la diffusion de la culture des droits humains et ambitionne de jouer un rĂŽle crucial dans le renforcement des capacitĂ©s des acteurs de la sociĂ©tĂ© civile, qu’il s’agisse d’activistes engagĂ©s ou de dĂ©fenseurs Ɠuvrant quotidiennement sur le terrain, indique la Ligue ce lundi 19 mai 2025.

En offrant des formations et des ressources spĂ©cialisĂ©es, l’AcadĂ©mie vise Ă  donner tous les moyens aux militants pour qu’ils puissent agir avec une expertise accrue et un impact plus significatif au service de la dĂ©mocratie, de la justice, de droits, de l’équitĂ© et de la dignitĂ©.

L’AcadĂ©mie des droits humains reprĂ©sente un investissement visant Ă  consolider les valeurs et les principes de la LTDH, avec l’espoir de voir une culture des droits humains plus ancrĂ©e dans la sociĂ©tĂ©.

Y. N.

L’article La LTDH inaugure l’AcadĂ©mie des droits humains Ă  Tunis (Photos) est apparu en premier sur Kapitalis.

Droits et libertés en Tunisie : la LTDH dénonce les procÚs politiques et les dérives judiciaires

Les participants Ă  la confĂ©rence nationale organisĂ©e samedi par la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) ont Ă©tĂ© unanimes Ă  constater une recrudescence des violations des droits humains en Tunisie ces derniers temps.

L’évĂ©nement, tenu Ă  l’occasion du 48e anniversaire de la crĂ©ation de la Ligue, avait pour thĂšme : « L’état des droits et des libertĂ©s en Tunisie ».

Dans son mot d’ouverture, le prĂ©sident de la LTDH, Bassam Trifi, a estimĂ© que la Ligue se trouve, aujourd’hui, Ă  un tournant dĂ©cisif de son histoire, oĂč elle est appelĂ©e Ă  dĂ©fendre les droits et libertĂ©s dans un contexte marquĂ© par le repli des acquis dĂ©mocratiques, les tentatives de marginalisation de la sociĂ©tĂ© civile.

Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es, le prĂ©sident de la Ligue a dĂ©noncĂ© ” la multiplication des procĂšs politiques et d’opinion”, affirmant sa solidaritĂ© avec toute personne dĂ©tenue pour ses idĂ©es, parmi, notamment, journalistes et acteurs politiques.

De son cĂŽtĂ©, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint de l’UGTT, Samir Cheffi, a dĂ©plorĂ© “la rĂ©gression des acquis nationaux”, citant les atteintes ayant visĂ© syndicalistes et dĂ©fenseurs des droits humains, en particulier.

Selon lui, la libertĂ©, la dĂ©mocratie, la souverainetĂ© nationale et la justice sociale en Tunisie ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es sans la levĂ©e des restrictions et le retrait des lois rĂ©pressives.

Evoquant les conditions de dĂ©roulement des derniers procĂšs, le prĂ©sident de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), Anas Hammadi, estime que les dĂ©cisions de justice rendues ne respectent pas les normes du procĂšs Ă©quitable.

Il a soulignĂ© que 70 % du corps judiciaire actuel a Ă©tĂ© nommĂ© par l’exĂ©cutif dans le cadre du mouvement judiciaire de 2023, qui a concernĂ© 1 088 magistrats, et que plus de 600 notes administratives ont Ă©tĂ© Ă©mises et en vertu desquelles des magistrats ont Ă©tĂ© nommĂ©s, dĂ©mis de leur fonction ou soumis Ă  une sanction disciplinaire.

Hela Ben Salem, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de l’Association tunisienne des femmes dĂ©mocrates (ATFD), a dĂ©noncĂ© un climat marquĂ© par “l’arbitraire juridique”, des atteintes aux libertĂ©s et des dĂ©rives procĂ©durales.

Elle a critiqué le non-respect des normes du procÚs équitable et les restrictions croissantes imposées à la société civile, les acteurs politiques et les médias.

Sur un autre plan, Ben Salem a abordé la marginalisation du principe de parité dans le cadre du systÚme électoral basé sur les candidatures individuelles.

Le prĂ©sident du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Zied Dabbar, a, pour sa part, fait observer que le cadre lĂ©gislatif qu’il a qualifiĂ© de “rĂ©pressif”, a fortement contribuĂ© Ă  la limitation des libertĂ©s d’expression et d’opinion.

Les confĂ©renciers ont appelĂ© Ă  la libĂ©ration immĂ©diate des prisonniers d’opinion, notamment les politiciens, les journalistes et les syndicalistes.

L’article Droits et libertĂ©s en Tunisie : la LTDH dĂ©nonce les procĂšs politiques et les dĂ©rives judiciaires est apparu en premier sur WMC.

La LTDH organise une confĂ©rence sur l’état des droits et des libertĂ©s en Tunisie

Les participants Ă  la confĂ©rence nationale organisĂ©e samedi 17 mai par la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) ont Ă©tĂ© unanimes Ă  constater une recrudescence des violations des droits humains en Tunisie ces derniers temps.

OrganisĂ© Ă  l’occasion du 48e anniversaire de la crĂ©ation de la Ligue, l’évĂ©nement avait pour thĂšme : « L’état des droits et des libertĂ©s en Tunisie ».

Dans son mot d’ouverture, le prĂ©sident de la LTDH, Bassam Trifi, a estimĂ© que la Ligue se trouve, aujourd’hui, Ă  un tournant dĂ©cisif de son histoire, oĂč elle est appelĂ©e Ă  dĂ©fendre les droits et libertĂ©s dans un contexte marquĂ© par le repli des acquis dĂ©mocratiques, les tentatives de marginalisation de la sociĂ©tĂ© civile.

Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es, il dĂ©nonce « la multiplication des procĂšs politiques et d’opinion Â», affirmant sa solidaritĂ© avec toute personne dĂ©tenue pour ses idĂ©es, parmi, notamment, journalistes et acteurs politiques.

De son cĂŽtĂ©, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint de l’UGTT, Samir Cheffi, a dĂ©plorĂ© « la rĂ©gression des acquis nationaux Â», citant les atteintes ayant visĂ© syndicalistes et dĂ©fenseurs des droits humains, en particulier.

Selon lui, la libertĂ©, la dĂ©mocratie, la souverainetĂ© nationale et la justice sociale en Tunisie ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es sans la levĂ©e des restrictions et le retrait des lois rĂ©pressives.

Evoquant les conditions de dĂ©roulement des derniers procĂšs, le prĂ©sident de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), Anas Hammadi, estime que les dĂ©cisions de justice rendues ne respectent pas les normes du procĂšs Ă©quitable.

Il a soulignĂ© que 70 % du corps judiciaire actuel a Ă©tĂ© nommĂ© par l’exĂ©cutif dans le cadre du mouvement judiciaire de 2023, qui a concernĂ© 1 088 magistrats, et que plus de 600 notes administratives ont Ă©tĂ© Ă©mises et en vertu desquelles des magistrats ont Ă©tĂ© nommĂ©s, dĂ©mis de leur fonction ou soumis Ă  une sanction disciplinaire.

Hela Ben Salem, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de l’Association tunisienne des femmes dĂ©mocrates (ATFD), a dĂ©noncĂ© un climat marquĂ© par « l’arbitraire juridique Â», des atteintes aux libertĂ©s et des dĂ©rives procĂ©durales.

Elle a critiqué le non-respect des normes du procÚs équitable et les restrictions croissantes imposées à la société civile, les acteurs politiques et les médias.

Sur un autre plan, Ben Salem a abordé la marginalisation du principe de parité dans le cadre du systÚme électoral basé sur les candidatures individuelles.

Le prĂ©sident du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Zied Dabbar, a, pour sa part, fait observer que le cadre lĂ©gislatif qu’il a qualifiĂ© de « rĂ©pressif Â», a fortement contribuĂ© Ă  la limitation des libertĂ©s d’expression et d’opinion.

Les confĂ©renciers ont appelĂ© Ă  la libĂ©ration immĂ©diate des prisonniers d’opinion, notamment les politiciens, les journalistes et les syndicalistes.

Avec TAP

L’article La LTDH organise une confĂ©rence sur l’état des droits et des libertĂ©s en Tunisie est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La LTDH appelle Ă  la mise en place de la Cour constitutionnelle

Le Conseil national de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) a appelĂ©, samedi, Ă  la mise en place de la Cour constitutionnelle, Ă  l’abrogation des lois portant atteinte aux droits, aux libertĂ©s et au caractĂšre civil de l’État, ainsi qu’à la libĂ©ration des dĂ©tenus, « victimes du dĂ©cret-loi n°54 Â».

Dans une dĂ©claration publiĂ©e, samedi, Ă  l’issue de sa rĂ©union tenue hier, vendredi, le Conseil national de la LTDH a soulignĂ© l’urgence de mettre en place la Cour constitutionnelle dans le but de contrĂŽler la constitutionnalitĂ© des lois adoptĂ©es, de protĂ©ger le rĂ©gime constitutionnel et de garantir la pĂ©rennitĂ© de l’État.

Le Conseil de la LTDH a, dans ce sens, exprimĂ© son rejet catĂ©gorique de toutes les initiatives qui menacent le caractĂšre civil de l’État, les valeurs de citoyennetĂ© et les droits des femmes, dont le divorce, rĂ©itĂ©rant son appel Ă  abroger l’ensemble des lois liberticides, en particulier le dĂ©cret-loi n°54.

Le Conseil a, en outre, rĂ©clamĂ© la libĂ©ration immĂ©diate de « tous les dĂ©tenus politiques ainsi que des activistes de la sociĂ©tĂ© civile Â», appelant Ă  abandonner les poursuites judiciaires engagĂ©es Ă  leur encontre.

Il a dit soutenir « tous les mouvements de protestation et les revendications lĂ©gitimes, dont celles des ouvriĂšres agricoles, des enseignants supplĂ©ants, des familles des dĂ©tenus politiques, des ouvriers de chantier, des jeunes mĂ©decins et des victimes de violences policiĂšres Â».

Par ailleurs, le Conseil a fait noter que l’organisation d’un congrĂšs national sur les droits et les libertĂ©s pour un État dĂ©mocratique constitue « une base supplĂ©mentaire pour l’action commune de lutte contre la tyrannie Â», prĂ©cisant que toute personne impliquĂ©e dans des violations des droits de l’homme ou dans le gaspillage des ressources qui recĂšle le pays est exclue de ce congrĂšs.

Concernant la cause palestinienne, le Conseil national de la LTDH a soulignĂ© que la mise en Ă©chec du projet sioniste passe, a minima, par le boycott des entreprises et institutions soutenant l’entitĂ© occupante, ainsi que par la pression en faveur d’une loi criminalisant toutes les formes de normalisation avec l’entitĂ© sioniste.

Avec TAP

L’article La LTDH appelle à la mise en place de la Cour constitutionnelle est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Pour une conférence nationale des droits et libertés en Tunisie

Le CRLDHT a publié, ce samedi 17 mai 2025, le communiqué suivant en soutien à la LTDH, à son président Bassem Trifi et à son appel conjoint avec le FTDES pour une conférence nationale des droits et libertés.

Le ComitĂ© pour le respect des libertĂ©s et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) exprime son soutien plein et entier Ă  la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) et Ă  son prĂ©sident, MaĂźtre Bassem Trifi, face Ă  la tentative d’intrusion survenue lors de la rĂ©union de son Conseil national. Cette intervention n’est pas un simple incident interne : il s’agit d’une manƓuvre politique dangereuse visant Ă  saper la crĂ©dibilitĂ© de l’une des derniĂšres institutions indĂ©pendantes qui incarnent encore la mĂ©moire et l’avenir du combat pour les droits humains en Tunisie.

Le CRLDHT dĂ©nonce cette tentative d’intimidation qui cherche Ă  semer la division au sein de la Ligue et Ă  entraver son action autonome, Ă  un moment oĂč la LTDH — aux cĂŽtĂ©s du Forum tunisien pour les droits Ă©conomiques et sociaux (FTDES) — a lancĂ© un appel Ă  la tenue d’une «ConfĂ©rence nationale pour les droits, les libertĂ©s et l’État dĂ©mocratique», prĂ©vue pour la fin du mois de mai.

Ce projet courageux intervient dans un contexte dramatique : l’arrestation de l’ancien juge Ahmed Souab, les verdicts iniques contre de nombreux opposants, l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire et la fermeture de l’espace civique. Il ne s’agit plus seulement de dĂ©noncer — il s’agit de rĂ©sister, se rassembler et construire des alternatives dĂ©mocratiques face Ă  la dĂ©rive autoritaire en cours.

Le congrĂšs annoncĂ© vise prĂ©cisĂ©ment Ă  unir toutes les forces civiles, politiques et sociales refusant l’ordre autoritaire, Ă  Ă©laborer collectivement une riposte solidaire et pĂ©renne et Ă  redonner souffle Ă  une dynamique dĂ©mocratique fondĂ©e sur les droits, les libertĂ©s, la justice sociale et l’État de droit.

Les tentatives de sabotage interne ou d’instrumentalisation doivent ĂȘtre comprises pour ce qu’elles sont : des attaques dirigĂ©es contre la volontĂ© de fĂ©dĂ©rer les rĂ©sistances, contre le retour de la dĂ©mocratie, contre la libertĂ© mĂȘme de penser et de s’organiser. Ces pratiques, que nous pensions rĂ©volues, relĂšvent d’une stratĂ©gie de division, de peur et de chaos entretenue par des groupes aux agendas opaques et proches du pouvoir.

Le CRLDHT affirme :
‱ sa solidaritĂ© avec la LTDH, son prĂ©sident et son bureau lĂ©gitimement Ă©lu;
‱ son soutien Ă  l’appel conjoint de la LTDH et du FTDES Ă  tenir une confĂ©rence nationale inclusive, ouverte Ă  toutes les composantes dĂ©mocratiques, Ă  toutes les familles de pensĂ©e et Ă  tous les dĂ©fenseurs sincĂšres des droits et libertĂ©s;
‱ son engagement Ă  dĂ©fendre l’indĂ©pendance du mouvement des droits humains contre toutes les formes d’ingĂ©rence, de manipulation ou de division.

Il ne s’agit pas d’un congrĂšs de plus, mais d’un moment crucial pour empĂȘcher l’effondrement dĂ©finitif de notre espace public, de nos droits et de notre dĂ©mocratie.

Les pratiques autoritaires reviennent, mais la sociĂ©tĂ© civile se relĂšve. Le droit d’avoir des droits n’est pas nĂ©gociable.

Vive la Ligue tunisienne des droits de l’Homme.

Vive les luttes solidaires et démocratiques.

Communiqué.

L’article Pour une confĂ©rence nationale des droits et libertĂ©s en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

❌