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Salon inédit dédié aux patients : un écosystÚme humain, solidaire et engagé

Pour la premiĂšre fois en Tunisie, un salon entiĂšrement dĂ©diĂ© aux patients a vu le jour les 16 et 17 mai 2025 au palais des CongrĂšs.  Cet Ă©vĂ©nement rĂ©unit professionnels de santĂ©, associations, sociĂ©tĂ©s savantes et structures publiques autour de thĂ©matiques variĂ©es telles que les maladies chroniques, la nutrition, la mĂ©nopause ou encore les troubles du sommeil.

L’initiative, pionniĂšre dans le pays, vise Ă  instaurer un dialogue ouvert entre experts et grand public, afin que chacun puisse s’informer, Ă©changer et trouver des rĂ©ponses adaptĂ©es Ă  ses besoins. DĂšs la premiĂšre journĂ©e, plus de 400 visiteurs ont rĂ©pondu prĂ©sents, tĂ©moignant de l’intĂ©rĂȘt suscitĂ© par ce nouveau modĂšle d’accompagnement.

Rodile Annabi, CEO de  Re-searchLight

RencontrĂ©e lors de cette premiĂšre journĂ©e, Rodile Annabi, CEO de Re-searchLight et membre du comitĂ© d’organisation, revient sur cette aventure humaine et collective. Forte de 14 annĂ©es d’expĂ©rience, elle explique que leur sociĂ©tĂ© accompagne les patients tout au long de leur parcours de soins, notamment grĂące Ă  des programmes d’éducation thĂ©rapeutique. « Nous avons encadrĂ© plus de 30 000 patients atteints de maladies chroniques, de cancers ou de pathologies auto-immunes Â», prĂ©cise-t-elle, soulignant que cette proximitĂ© leur a permis de mieux comprendre les besoins profonds des patients, notamment en matiĂšre d’information et de soutien.

En effet, Rodile Annabi constate que le temps limitĂ© des consultations mĂ©dicales ne suffit souvent pas Ă  rĂ©pondre Ă  toutes les questions. Beaucoup de patients, laissĂ©s sans rĂ©ponses, se tournent alors vers Internet ou les rĂ©seaux sociaux, au risque de tomber sur des informations erronĂ©es. C’est pourquoi elle insiste sur l’importance d’encadrer l’information, de la rendre accessible et validĂ©e, tout en crĂ©ant un espace d’échange entre patients et professionnels.

Un autre besoin majeur exprimĂ© par les patients est celui de ne plus se sentir isolĂ©s face Ă  la maladie. À ce propos, Rodile Annabi raconte l’histoire d’une jeune femme atteinte de sclĂ©rose en plaques, qui exprimait ses inquiĂ©tudes quant Ă  son avenir et sa vie personnelle. Ces questionnements, partagĂ©s par beaucoup, ont motivĂ© la crĂ©ation d’un Ă©vĂ©nement fĂ©dĂ©rateur, rĂ©unissant tous les acteurs concernĂ©s afin de dialoguer et de s’entraider.

Le salon regroupe ainsi non seulement les patients, mais aussi une vingtaine de sociĂ©tĂ©s savantes, des structures publiques comme le Centre National de Transfusion Sanguine, ainsi que des associations de patients, sous l’égide du ministĂšre de la SantĂ©. Bien que peu nombreuses, ces derniĂšres jouent un rĂŽle fondamental. Leur rĂ©union permet de valoriser leur action et de favoriser la coordination entre tous les acteurs.

L’idĂ©e du salon est nĂ©e en 2020. Depuis, un comitĂ© de pilotage composĂ© de 20 professionnels de santĂ©, issus du public et du privĂ©, a travaillĂ© sans relĂąche pour concrĂ©tiser ce projet. InspirĂ© des congrĂšs scientifiques, ce salon se distingue par son orientation patient et par la mise en place de stands interactifs favorisant la connexion et l’échange direct.

MalgrĂ© les dĂ©fis, notamment pour convaincre les diffĂ©rentes spĂ©cialitĂ©s de participer et trouver des sponsors, la force du collectif a permis de surmonter ces obstacles. Le soutien des principales instances du secteur, telles que le Conseil de l’Ordre des mĂ©decins, des pharmaciens, des biologistes et le ministĂšre de la SantĂ©, a renforcĂ© la lĂ©gitimitĂ© du projet.

L’inauguration a Ă©tĂ© un moment fort, rĂ©unissant tous ces acteurs autour d’une mĂȘme vision : « placer l’humain au centre du systĂšme de santĂ©. Ce salon constitue un vĂ©ritable Ă©cosystĂšme oĂč chaque acteur trouve sa place, favorisant la responsabilitĂ© sociale et l’entrepreneuriat solidaire Â», nous confie-t-elle.

Elle rappelle Ă©galement que depuis 2012,  Re-searchLight s’est engagĂ© dans cette voie, en accompagnant gratuitement les patients grĂące Ă  des financements alternatifs.

Le programme inclusif et familial s’est articulĂ© autour de cinq panels thĂ©matiques : pathologies chroniques et lourdes, seniors, parents et enfants, adolescents, ainsi que nutrition et communication. Chaque visiteur a pu trouver des rĂ©ponses adaptĂ©es Ă  ses prĂ©occupations.

DĂšs la premiĂšre journĂ©e, plus de 400 visiteurs ont participĂ©, confirmant l’intĂ©rĂȘt pour cette initiative. Les Ă©changes ont Ă©tĂ© riches, les professionnels ont donnĂ© des conseils et recommandations, sans jamais se substituer Ă  la consultation mĂ©dicale, mais en apportant une information de qualitĂ© et un accompagnement humain.

Ce qui rend Rodile Annabi particuliĂšrement fiĂšre, c’est d’avoir vu des patients s’informer, poser des questions et parfois dĂ©couvrir qu’ils n’étaient pas seuls face Ă  certaines difficultĂ©s. Elle souligne Ă©galement l’engagement de nombreux professionnels de santĂ©, qui sont  bĂ©nĂ©voles et  qui Ɠuvrent quotidiennement pour le bien-ĂȘtre des patients malgrĂ© les contraintes du secteur.

Pour elle, ce salon est le rĂȘve des patients devenu rĂ©alitĂ©. Il s’agit d’un projet collectif, un modĂšle que l’équipe espĂšre dupliquer dans d’autres rĂ©gions du pays que ce soit dans le sud ou dans le nord  oĂč les besoins sont encore plus importants.

In fine,  elle conclut avec Ă©motion en remerciant tous les professionnels, associations et partenaires ayant cru en ce projet, affirmant que ce n’est que le dĂ©but d’une belle aventure au service de la santĂ© et du bien-ĂȘtre des Tunisiens.

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Moez Soussi revient sur le taux de croissance de l’INS

Comment expliquer que la croissance Ă©conomique ait ralenti Ă  1,6% selon l’INS, ainsi que la lĂ©gĂšre baisse du taux de chĂŽmage au premier trimestre 2025 Ă  15.7% ? Moez Soussi, professeur en sciences Ă©conomiques, chercheur universitaire et expert en Ă©conomie du travail et en dĂ©veloppement rĂ©gional, donne son point de vue sur la question dans une interview exclusive Ă  l’Économiste MaghrĂ©bin. 

Moez Soussi estime que ce chiffre marque un recul par rapport au taux enregistrĂ© Ă  la fin de 2024, c’est-Ă -dire au quatriĂšme trimestre, oĂč nous Ă©tions Ă  2,4%. À ce moment-lĂ , nous pensions ĂȘtre sur une bonne dynamique de croissance.

Et de poursuivre: « Bien sĂ»r, l’annĂ©e 2024 s’est clĂŽturĂ©e avec un taux annuel de 1,4%, mais l’impulsion, ou la croissance anticipĂ©e, au quatriĂšme trimestre Ă©tait assez satisfaisante. Malheureusement, on observe dĂ©sormais un ralentissement du rythme de croissance Ă  0,83%, ce qui explique Ă©galement la baisse du PIB trimestriel en volume de 0,2%. Nous considĂ©rons donc que ces taux confirment que la Tunisie est toujours en situation de crise, c’est-Ă -dire dans l’incapacitĂ© Ă  gĂ©nĂ©rer une croissance suffisamment Ă©levĂ©e, voire dans une phase de repli du rythme de croissance Â».

En ce qui concerne le taux de chÎmage, on note une légÚre baisse. Selon lui, il faut préciser que les données disponibles permettent uniquement une comparaison entre le troisiÚme trimestre 2024 et le premier trimestre 2025, car celles du quatriÚme trimestre 2024 ne sont pas encore disponibles. Sur cette période, le taux de chÎmage est passé de 16% à 15,7%.

Et de conclure: « Ce qui est particuliĂšrement remarquable, c’est l’amĂ©lioration de la situation des femmes, ce qui constitue une note positive. Globalement, le taux de chĂŽmage a lĂ©gĂšrement reculĂ©, mais les progrĂšs rĂ©alisĂ©s concernant le taux de chĂŽmage fĂ©minin, comparĂ© Ă  celui des hommes – que ce soit chez les jeunes ou chez les diplĂŽmĂ©s -, sont encourageants. Certes, un Ă©cart persiste en faveur des hommes, mais la situation des femmes sur le marchĂ© du travail s’amĂ©liore de maniĂšre sensible. VoilĂ  ce que l’on peut retenir des chiffres publiĂ©s le 15 mai 2025 Â».

Lire l’intĂ©gralitĂ© de l’interview dans le prochain numĂ©ro de l’Économiste MaghrĂ©bin.

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Bassem Ennaifer qualifie le taux de croissance de « modĂ©rĂ© Â»

Le taux de croissance du PIB pour les trois premiers mois de 2025, s’est Ă©tabli Ă  1,6 % en glissement annuel par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024, selon l’Institut national de la statistique (INS).

Cette croissance est principalement portée par le secteur agricole, qui a bénéficié des pluies récentes, entraßnant une hausse de la valeur ajoutée de 0,7 % et contribuant à hauteur de 0,59 point de pourcentage à la croissance globale du PIB.

Le secteur industriel a également progressé modérément de 0,5 %. Tandis que le secteur des services a enregistré une augmentation de 1,1 %, contribuant respectivement 0,5 et 0,66 point à la croissance.

L’analyste financier Bassem Ennaifer, lors de son intervention sur les ondes de MosaĂŻque fm le 16 mai 2025, a qualifiĂ© ce taux de croissance de « modĂ©rĂ© Â». Tout en soulignant qu’il est essentiellement dĂ» au secteur agricole, avec un effet positif mais temporaire liĂ© aux conditions climatiques favorables.

Il a prĂ©cisĂ© que ce taux de 1,6 % rĂ©sulte d’une croissance positive de 4 % de la consommation intĂ©rieure, contrebalancĂ©e par une contribution nĂ©gative du commerce extĂ©rieur. La Tunisie Ă©tant davantage importatrice qu’exportatrice. Ce qui a pesĂ© Ă  hauteur de -2,4 points.

Selon les projections de la Banque mondiale, la croissance économique tunisienne devrait se stabiliser entre 1,6 % et 1,7 % pour les années 2026 et 2027, portée par une amélioration progressive des secteurs clés. Et ce, malgré certains défis liés au commerce mondial et au financement extérieur.

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Taxis en grÚve le 19 mai : préparez-vous à un lundi compliqué

Les chauffeurs de taxi n’ont pas chĂŽmĂ© pour faire entendre leurs revendications. La grĂšve gĂ©nĂ©rale est confirmĂ©e pour le 19 mai 2025. En attendant, les citoyens qui, par malchance, devront prendre un taxi ce jour-lĂ , notamment pour aller au travail ou chez un mĂ©decin, doivent rĂ©flĂ©chir Ă  deux fois, car les moyens de transport alternatifs sont parfois inexistants dans certaines zones. Ce 19 mai, un lundi, dĂ©but de semaine oĂč tout le monde devrait ĂȘtre actif, risque donc d’ĂȘtre particuliĂšrement perturbĂ©.

Les raisons de cette  grĂšve gĂ©nĂ©rale sont multiples. Car cela s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes , mais aussi face aux Ă©volutions du secteur. 

Les chauffeurs de taxi dĂ©noncent  une baisse significative de leurs revenus

En effet, les chauffeurs de taxi dĂ©noncent depuis plusieurs mois une baisse significative de leurs revenus, liĂ©e Ă  la stagnation des tarifs officiels alors que le coĂ»t de la vie et des carburants ne cesse d’augmenter. Ils rĂ©clament une revalorisation des tarifs pour pouvoir couvrir leurs frais d’exploitation (carburant, entretien du vĂ©hicule, assurances) et garantir un revenu dĂ©cent. Sans cette augmentation, beaucoup craignent la prĂ©carisation de leur mĂ©tier, voire la disparition progressive des taxis traditionnels.

Outre les aspects financiers, les chauffeurs soulignent la dĂ©gradation de leurs conditions de travail, notamment Ă  une insĂ©curitĂ© grandissante dans certaines zones. 

Au-delĂ  des revendications actuelles, il est important de garder Ă  l’esprit que certains mĂ©tiers, dont celui de chauffeur de taxi, pourraient profondĂ©ment Ă©voluer, voire disparaĂźtre, avec l’avĂšnement des vĂ©hicules autonomes et de l’intelligence artificielle. Cette rĂ©volution technologique a dĂ©jĂ  commencĂ© dans plusieurs pays dĂ©veloppĂ©s, et il est lĂ©gitime d’espĂ©rer qu’elle arrive un jour en Tunisie, apportant avec elle des changements majeurs.

Face Ă  cette rĂ©alitĂ©, il est essentiel que les professionnels du secteur se prĂ©parent Ă  ces transformations, en envisageant de nouvelles compĂ©tences et opportunitĂ©s, plutĂŽt que de s’opposer uniquement Ă  court terme. Car demain, l’IA pourrait bien redĂ©finir leur mĂ©tier, et il faudra alors savoir s’adapter pour ne pas rester sur le bord de la route. 

A titre d’exemple, le gĂ©ant chinois de la technologie Baidu s’apprĂȘte Ă  tester pour la premiĂšre fois en Europe son service de taxis autonomes, Apollo Go, avec un lancement prĂ©vu notamment en Suisse et en Turquie, selon le Wall Street Journal.

Tandis que la technologie progresse,  le visage des taxis tels que nous les connaissons est en train de changer, ouvrant la voie Ă  une nouvelle Ăšre oĂč l’intelligence artificielle et les vĂ©hicules sans chauffeur pourraient bientĂŽt devenir la norme.

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Violences Ă  Tripoli: affrontements meurtriers entre milices rivales

Depuis plusieurs jours,  Tripoli est devenu un théùtre de combats violents entre groupes armĂ©s rivaux, principalement entre les forces alliĂ©es au chef du gouvernement d’union nationale Abdelhamid Dbeibah reconnu par l’ONU, et des milices comme l’Appareil de soutien Ă  la stabilitĂ© (SSA) et la force Radaa.  Ces affrontements ont fait au moins six morts et ont  provoquĂ© d’importants dĂ©gĂąts matĂ©riels, ainsi que la fermeture des Ă©coles et de l’aĂ©roport de Mitiga.

La cause de ces violences est liĂ©e Ă  l’assassinat d’Abdel Ghani al-Kikli, alias « Gheniwa », chef du SSA, tuĂ© dans une embuscade au quartier gĂ©nĂ©ral de la Brigade 444, un groupe loyal Ă  Dbaibah. 

En réaction, Dbeibah a dissout certains organes sécuritaires affiliés à ces groupes et lancé une opération militaire pour démanteler les milices irréguliÚres à Tripoli.

Quatorze ans plus tard aprĂšs la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye demeure divisĂ©e. A savoir entre un gouvernement Ă  Tripoli, dirigĂ© par Abdelhamid Dbaiba, et un autre Ă  l’est du pays, plus prĂ©cisĂ©ment Ă  Benghazi, contrĂŽlĂ© par le marĂ©chal Khalifa Haftar. 

Plusieurs experts en gĂ©opolitique ont soulignĂ© que la situation va se complexifier davantage. C’est le cas de Rafaa Tabib qui craint un risque Ă©levĂ© d’escalade incontrĂŽlable. 

Sami JallouliToutefois,  au-delĂ  de ces affrontements qui ne cessent chaque jour, des rumeurs ont rĂ©cemment circulĂ©, affirmant que le Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU aurait retirĂ© sa reconnaissance au gouvernement d’Abdelhamid Dbaiba.

Sami Jallouli, juriste senior, politologue et consultant en image politique, prĂ©cise via son post fb que le Conseil de sĂ©curitĂ© n’a pris aucune dĂ©cision ni tenu de rĂ©union aujourd’hui concernant la Libye. En effet, le Conseil de sĂ©curitĂ© ne reconnaĂźt ni ne retire la reconnaissance des gouvernements ou des États.

Ce qui s’est rĂ©ellement passĂ©, explique-t-il, c’est que le Procureur de la Cour pĂ©nale internationale a demandĂ©, lors d’une sĂ©ance au siĂšge du Conseil de sĂ©curitĂ©, l’exĂ©cution de mandats d’arrĂȘt visant certains responsables libyens, qui n’avaient pas Ă©tĂ© appliquĂ©s depuis un certain temps.

Sur le plan juridique, cette dĂ©marche est claire, mais sur le plan politique, Sami Jallouli souligne l’existence de pressions internationales qui ne servent en rien les intĂ©rĂȘts du peuple libyen, mais visent plutĂŽt Ă  prĂ©server des intĂ©rĂȘts stratĂ©giques de puissances Ă©trangĂšres.

D’ailleurs, sur le plan politique, ces affrontements reflĂštent des pressions internationales et des intĂ©rĂȘts stratĂ©giques divergents. Pire encore, ils ne rĂ©pondent pas aux aspirations du peuple libyen en matiĂšre de paix et de stabilitĂ©.

La question essentielle aujourd’hui est la suivante: la Libye connaĂźtra-t-elle un jour la stabilitĂ©? Le temps nous le dira
 

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Le procĂšs d’Abir Moussi reportĂ© au 12 juin 2025

L’examen de l’affaire opposant la prĂ©sidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi, a Ă©tĂ© reportĂ© Ă  la sĂ©ance du 12 juin. Ce report intervient suite Ă  la requĂȘte formulĂ©e par l’avocat dĂ©signĂ© par le tribunal pour assurer la dĂ©fense de Abir  Moussi.

Cette procĂ©dure fait suite Ă  une plainte dĂ©posĂ©e par l’Instance supĂ©rieure IndĂ©pendante pour les Élections (ISIE) Ă  l’encontre de la dirigeante politique. Par ailleurs, il est Ă  noter que la famille d’Abir Moussi ainsi que ses partisans ont Ă©tĂ© empĂȘchĂ©s d’assister Ă  l’audience.

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ARP : la commission valide l’interdiction de la sous-traitance

Le projet de loi sur l’organisation des contrats de travail et l’interdiction du recours Ă  la sous-traitance constitue une Ă©tape pour renforcer la protection des droits des travailleurs. En encadrant strictement les pratiques de sous-traitance, notamment dans les secteurs sensibles, ce texte vise Ă  garantir une meilleure stabilitĂ© de l’emploi et Ă  lutter contre les abus liĂ©s aux contrats prĂ©caires.

La commission de la santĂ© et des affaires sociales a validĂ© le projet de loi portant sur l’organisation des contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance.

InterrogĂ© sur les ondes de MosaĂŻque fm, ce jeudi 15 mai 2025, le dĂ©putĂ© Yassine Ben Mami a indiquĂ© que la commission a examinĂ© et votĂ© les articles du texte un par un. Et ce, en y apportant plusieurs modifications et en intĂ©grant de nouveaux Ă©lĂ©ments. Le projet sera dĂ©sormais soumis au bureau de l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple, qui fixera la date de la sĂ©ance plĂ©niĂšre pour sa discussion et son adoption.

Parmi les ajouts les plus significatifs apportĂ©s au texte initial, prĂ©sentĂ© par le gouvernement, figure l’interdiction explicite de la sous-traitance dans les secteurs de la sĂ©curitĂ© et du nettoyage, deux domaines particuliĂšrement concernĂ©s par cette pratique. Cette prĂ©cision manquait dans la version originale du projet de loi.

Les amendements comprennent Ă©galement l’ajout d’une disposition dans l’article 6 des mesures transitoires, qui concerne les personnes licenciĂ©es Ă  partir du 14 mars, date du dĂ©pĂŽt officiel du projet auprĂšs de l’AssemblĂ©e. Selon Ben Yassine Ben Mami, « ceux qui ont Ă©tĂ© licenciĂ©s Ă  partir de cette date sont dĂ©sormais considĂ©rĂ©s comme des employĂ©s titularisĂ©s de plein droit, conformĂ©ment aux dispositions de cet article Â».

Parmi les autres ajustements, le texte dĂ©finit les exceptions permettant la conclusion de contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e, notamment pour les travaux saisonniers dans les secteurs du tourisme et de l’agriculture, tels que les rĂ©coltes de dattes, d’olives ou d’amandes.

Enfin, le dĂ©putĂ© a prĂ©cisĂ© que de nouvelles propositions pourront ĂȘtre soumises lors de la sĂ©ance plĂ©niĂšre, avec la possibilitĂ© de clarifier certains termes, afin d’éviter toute ambiguĂŻtĂ© ou interprĂ©tation erronĂ©e du texte.

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ChĂŽmage: le taux recule Ă  15,7 % au T1 2025

L’Institut national de la statistique (INS) a publiĂ© ce jeudi 15 mai 2025 son rapport sur le taux de chĂŽmage au premier trimestre 2025, qui rĂ©vĂšle une lĂ©gĂšre amĂ©lioration de la situation sur le marchĂ© du travail. Le nombre de chĂŽmeurs diminue ainsi lĂ©gĂšrement, passant de 667,2 mille au troisiĂšme trimestre 2024 Ă  664,5 mille, ce qui fait baisser le taux de chĂŽmage Ă  15,7 % contre 16,0 % prĂ©cĂ©demment. Cette baisse globale masque toutefois des disparitĂ©s selon le sexe : le taux de chĂŽmage des hommes augmente lĂ©gĂšrement Ă  13,6 %, tandis que celui des femmes recule significativement Ă  20,3 %.

Le chĂŽmage des jeunes ĂągĂ©s de 15 Ă  24 ans connaĂźt une baisse notable, passant de 40,5 % Ă  37,7 %, touchant aussi bien les hommes (38,4 %) que les femmes (36,3 %). Par ailleurs, le taux de chĂŽmage des diplĂŽmĂ©s de l’enseignement supĂ©rieur diminue Ă©galement, s’établissant Ă  23,5 %, avec un Ă©cart important entre hommes (13,6 %) et femmes (30,7 %).

Ces chiffres tĂ©moignent d’une amĂ©lioration globale du marchĂ© de l’emploi, bien que des dĂ©fis restent Ă  relever, notamment en matiĂšre d’emploi fĂ©minin et d’intĂ©gration des jeunes et des diplĂŽmĂ©s.

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INS : croissance de 1,6 % du PIB au T1 2025

L’institut National de la Statistique INS vient de publier son dernier rapport sur les donnĂ©es des comptes nationaux trimestriels. Il indique que le Produit IntĂ©rieur Brut (PIB) en volume, ajustĂ© des variations saisonniĂšres, a progressĂ© de 1,6 % en glissement annuel, au premier trimestre 2025.

Cependant, comparé au quatriÚme trimestre 2024, le PIB en volume a enregistré une légÚre baisse de 0,2 %.

Selon les donnĂ©es de l’INS, l’économie du pays a connu en 2023 une annĂ©e difficile avec des contractions au premier semestre et une stagnation au troisiĂšme trimestre, suivies d’une lĂ©gĂšre amĂ©lioration en fin d’annĂ©e.
En 2024, la croissance s’est progressivement renforcĂ©e avec des taux positifs chaque trimestre, culminant Ă  +2,4 % au dernier trimestre. Au premier trimestre 2025, la croissance annuelle reste solide Ă  +1,6 %. Mais le PIB a enregistrĂ© un lĂ©ger recul trimestriel de 0,2 %, tĂ©moignant d’une certaine fragilitĂ©.

Les perspectives pour 2025 restent globalement positives, soutenues par des réformes et la reprise des secteurs clés. Mais la prudence est recommandée face aux risques économiques internes et externes.

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Sur Wataniya 2, HĂ©di Mechri revient sur le thĂšme du 26Ăšme Forum de l’Économiste maghrĂ©bin

À quelques jours de la 26ᔉ Ă©dition de son forum annuel (20 mai 2025), l’Économiste maghrĂ©bin met en lumiĂšre les dĂ©fis majeurs auxquels la Tunisie est confrontĂ©e dans un monde en pleine mutation.

Dans une interview Ă  l’émission « DĂ©clic Â» sur El Wataniya 2, HĂ©di Mechri, directeur des publications de Promedia, a expliquĂ© que le sujet dĂ©passe la simple gĂ©opolitique. La Tunisie est confrontĂ©e Ă  une rĂ©alitĂ© complexe, marquĂ©e par un choix stratĂ©gique difficile, trente ans aprĂšs l’accord de partenariat avec l’Union europĂ©enne. Ce contexte a Ă©voluĂ© : le « club occidental collectif » d’autrefois a cĂ©dĂ© la place Ă  une multipolaritĂ© avec l’émergence des BRICS et d’autres acteurs mondiaux, explique M. Mechri

La Tunisie ne peut plus se contenter d’alterner entre partenaires traditionnels et nouveaux, mais doit gĂ©rer ces relations dans la durĂ©e, en tenant compte du changement du rapport de force gĂ©opolitique. Sur le plan industriel, la Tunisie a dĂ©veloppĂ© une capacitĂ© Ă  fabriquer localement des piĂšces dans le textile, l’automobile et mĂȘme l’aĂ©ronautique, ainsi qu’à s’orienter vers l’industrie pharmaceutique.

Cette capacitĂ© psychologique et technique est encore modĂ©rĂ©e, mais l’intelligence artificielle (IA) reprĂ©sente un levier essentiel, car aucun secteur ne peut s’en passer aujourd’hui. La tradition et les mĂ©tiers artisanaux restent importants, mais la technologie Ă©volue sans cesse, et la Tunisie doit apprendre Ă  la maĂźtriser pour protĂ©ger ses intĂ©rĂȘts et son dĂ©veloppement, prĂ©vient le directeur des publications de Promedia.

Le Forum annuel de l’Economiste maghrĂ©bin joue un rĂŽle crucial : il est un espace d’échange d’idĂ©es, d’écoute et de propositions, rĂ©unissant experts, universitaires, dĂ©cideurs et hommes d’affaires. Ces derniers cherchent Ă  comprendre quels secteurs sont performants et quelles influences politiques pĂšsent sur l’économie, afin d’agir efficacement. L’objectif est d’accompagner la Tunisie dans l’évolution de ses accords, notamment avec l’Union europĂ©enne, pour mieux exploiter les opportunitĂ©s dans un climat politique donnĂ©. Aujourd’hui, la Tunisie a besoin de plus de ressources pour « mieux respirer » face Ă  une situation difficile, souligne-t-il.

La relation avec ses partenaires ne doit plus se limiter Ă  une logique sĂ©curitaire historique, mais s’ouvrir Ă  un partenariat plus Ă©quilibrĂ© et dynamique. L’Europe, en difficultĂ© Ă©conomique, cherche Ă  diversifier ses accords commerciaux vers le Canada, l’AmĂ©rique latine et l’Asie, souligne le patron des publications de Promedia.

La Tunisie peut jouer un rĂŽle de partenaire stratĂ©gique pour l’aider Ă  « respirer » tout en renforçant sa propre position. Les effets gĂ©opolitiques sur le dĂ©veloppement Ă©conomique ne sont pas nouveaux, mais la pandĂ©mie de Covid-19 a constituĂ© un choc majeur, modifiant idĂ©es, modes de commercialisation et investissements. Les chaĂźnes d’approvisionnement se dĂ©placent hors d’Asie, et la Tunisie doit Ă©viter l’isolement pour ne pas perdre sa chaĂźne de valeur.

Par ailleurs, les mesures protectionnistes, comme les taxes américaines imposées sous la présidence Trump, ont rebattu les cartes du commerce mondial.

En rĂ©sumĂ©, la Tunisie est Ă  un carrefour stratĂ©gique oĂč elle doit choisir comment gĂ©rer ses relations internationales, renforcer ses capacitĂ©s industrielles et technologiques, notamment via l’intelligence artificielle, et saisir les opportunitĂ©s offertes par le nouveau contexte gĂ©opolitique et Ă©conomique mondial.

In fine, HĂ©di Mechri estime que le Forum de l’Économiste maghrĂ©bin est un rendez-vous clĂ© pour dĂ©battre de ces enjeux et tracer une feuille de route pour l’avenir.

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Rafaa Tabib: « La situation en Libye va se complexifier davantage Â»

DĂ©cidĂ©ment, les Libyens ont du mal Ă  se sortir de la crise politique dans laquelle ils ont Ă©tĂ© entraĂźnĂ©s depuis la chute de Mouammar Kadhafi. Et les derniers Ă©vĂ©nements politiques ne sont pas rassurer, ni Ă  l’intĂ©rieur ni Ă  l’extĂ©rieur du pays. 

En effet, aux derniĂšres nouvelles, des affrontements violents ont Ă©clatĂ© lundi 12 mai au soir Ă  Tripoli entre groupes armĂ©s rivaux, faisant au moins six morts, dont Abdelghani « Gheniwa Â» el-Kikli, chef d’une milice influente, selon les autoritĂ©s libyennes. Ces combats ont conduit le ministĂšre de l’IntĂ©rieur Ă  appeler les habitants Ă  rester confinĂ©s pour leur sĂ©curitĂ©.

AprĂšs plusieurs heures de combats Ă  l’arme lourde, le gouvernement d’union nationale a annoncĂ© avoir repris le contrĂŽle de la situation, qualifiant l’opĂ©ration de succĂšs majeur pour rĂ©tablir l’ordre dans la capitale.

Pour comprendre ce qui se passe, l’expert en gĂ©opolitique Rafaa Tabib a dressĂ© un Ă©tat des lieux via son post Fb. Il a expliquĂ© que le phĂ©nomĂšne des milices a empĂȘchĂ© la construction d’institutions solides et l’établissement de lĂ©gitimitĂ©s gouvernementales en Libye. AprĂšs plusieurs annĂ©es de chaos, aucune solution politique ne semble envisageable Ă  court terme.

En outre, il estime que la situation va se complexifier davantage, notamment en raison d’une intervention amĂ©ricaine qui vise Ă  appauvrir le peuple libyen, Ă  lui retirer ses ressources, et Ă  imposer des groupes particuliĂšrement nĂ©fastes au pouvoir.

Il prĂ©cise dans ce contexte : « Peu importe les acteurs que les AmĂ©ricains installeront, leur unique objectif sera de contrĂŽler les richesses du pays tout en rĂ©duisant au silence toute opposition. Â»

Rafaa Tabib dĂ©plore Ă©galement qu’à la sortie de son livre, « il ait Ă©tĂ© accusĂ© par les partisans de Bernard-Henri LĂ©vy d’ĂȘtre hostile au processus dĂ©mocratique en Libye et de nier la construction d’un rĂ©gime stable et libre, ce qu’il rĂ©fute fermement. Il affirme que le vĂ©ritable danger ne rĂ©side pas dans les milices elles-mĂȘmes, mais dans ceux qui manipulent ces acteurs, ordonnent l’élimination de certains, prennent le contrĂŽle de la Banque centrale, concluent des accords pour expulser des criminels, redĂ©finissent les contrats pĂ©troliers et rĂ©organisent la gouvernance dans une logique d’exploitation des ressources. Â»

Par ailleurs, il met en garde contre une possible escalade gĂ©opolitique rĂ©gionale si l’acteur principal tente d’exercer une pression sĂ©curitaire accrue sur les pays voisins. Surtout aprĂšs l’entrĂ©e de la Chine dans les espaces laissĂ©s vacants par le retrait humiliant de la France au Sahel et dans le dĂ©sert.

Enfin, il appelle à une coordination stratégique urgente entre la Tunisie et ses voisins, avertissant que sans cela, la région pourrait connaßtre une catastrophe majeure.

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Banque mondiale : la croissance économique de la Tunisie prévue à 1,9 % en 2025

L’économie tunisienne devrait connaĂźtre une croissance de 1,9 % en 2025, en hausse par rapport Ă  1,4 % en 2024, grĂące Ă  de meilleures prĂ©cipitations et une stabilisation progressive dans les secteurs clĂ©s, notamment le tourisme et l’agriculture qui soutiennent la reprise malgrĂ© les difficultĂ©s persistantes dans le secteur manufacturier.  C’est ce qu’a rĂ©vĂ©lĂ© la Banque mondiale, lors de son dernier rapport de ce mercredi 14 mai 2025.  Cette croissance devrait se stabiliser autour de 1,6-1,7 % en 2026-2027, avec des perspectives Ă  moyen terme amĂ©liorĂ©es par une dynamique de rĂ©forme renforcĂ©e et une rĂ©duction des incertitudes liĂ©es au commerce mondial.

Toujours selon le rapport de la banque mondiale, l’inflation a ralenti dĂ©but 2025, tombant Ă  5,6 % en avril, son niveau le plus bas depuis 2021, avec une inflation alimentaire Ă  7,3 % influencĂ©e par des facteurs saisonniers et l’offre. En rĂ©ponse, la Banque centrale de Tunisie a abaissĂ© son taux directeur Ă  7,5 %, sa premiĂšre baisse en plus de deux ans.

Ainsi le dĂ©ficit courant s’est rĂ©duit Ă  1,7 % du PIB en 2024, soutenu par l’amĂ©lioration des termes de l’échange et la rĂ©silience des recettes touristiques, bien que la hausse des importations d’énergie et le ralentissement des exportations aient creusĂ© le dĂ©ficit commercial au premier trimestre 2025. Sur le plan budgĂ©taire, le dĂ©ficit a diminuĂ© Ă  5,8 % du PIB en 2024, grĂące Ă  la maĂźtrise des dĂ©penses publiques et Ă  la stabilitĂ© des subventions.

Un volet important du rapport de la Banque mondiale porte sur la connectivitĂ© commerciale, en particulier l’amĂ©lioration du systĂšme portuaire tunisien. Des gains potentiels de 4 Ă  5 % du PIB pourraient ĂȘtre rĂ©alisĂ©s d’ici trois Ă  quatre ans grĂące Ă  une meilleure connectivitĂ© portuaire et Ă  la rĂ©duction des temps d’arrĂȘt. Des amĂ©liorations ciblĂ©es des infrastructures portuaires et la rĂ©solution des goulots d’étranglement institutionnels dans les douanes et la logistique pourraient gĂ©nĂ©rer des gains supplĂ©mentaires. À plus long terme, faire de la Tunisie un hub rĂ©gional de transbordement pourrait accroĂźtre le PIB de 11 Ă  14 %.

Le rapport recommande une modernisation des infrastructures portuaires, la rĂ©vision des tarifs, la digitalisation des systĂšmes et le renforcement de la connectivitĂ© ferroviaire-portuaire pour soutenir la croissance et la crĂ©ation d’emplois.

in fine, la Banque mondiale souligne la rĂ©silience de l’économie tunisienne dans un contexte mondial complexe et met en avant la connectivitĂ© portuaire comme un levier clĂ© pour stimuler la croissance Ă©conomique et l’emploi Ă  moyen et long terme.

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Emmanuel Macron: entre politique étrangÚre et poursuite des réformes

Ce mardi 13 mai 2025, Emmanuel Macron, prĂ©sident de la RĂ©publique français, a participĂ© Ă  une Ă©mission spĂ©ciale de deux heures sur TF1 intitulĂ©e « Les dĂ©fis de la France ». Au cours de cet entretien, il a rĂ©pondu aux questions de journalistes et de reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile sur les principaux sujets notamment la politique intĂ©rieure, les rĂ©formes Ă  venir, la situation internationale


Politique internationale 

Gaza et IsraĂ«l : Emmanuel Macron a vivement critiquĂ© l’action du gouvernement israĂ©lien Ă  Gaza, qualifiant la situation d’ Â»inacceptable Â» et de « honte Â». Il se dit ouvert Ă  une remise en cause de la coopĂ©ration entre l’Union europĂ©enne et IsraĂ«l, tout en appelant les États-Unis Ă  accentuer la pression. Il refuse d’utiliser le terme de « gĂ©nocide Â», estimant que ce sera aux historiens d’en juger.

Ukraine et Russie : Il a promis de nouvelles sanctions contre Moscou aprĂšs le rejet d’une trĂȘve par la Russie et a rĂ©affirmĂ© son soutien Ă  l’Ukraine, tout en rejetant l’idĂ©e d’utiliser les avoirs russes gelĂ©s pour financer la dĂ©fense ukrainienne. Il insiste sur la nĂ©cessitĂ© d’aider l’Ukraine sans « dĂ©clencher un troisiĂšme conflit mondial Â».

Dissuasion nuclĂ©aire : Emmanuel Macron s’est dit prĂȘt Ă  ouvrir une discussion sur le partage de la dissuasion nuclĂ©aire française avec d’autres pays europĂ©ens, tout en rappelant que la dĂ©cision finale resterait française.

La question des réformes

RĂ©forme des retraites : Il a catĂ©goriquement exclu tout rĂ©fĂ©rendum sur l’abrogation de la rĂ©forme des retraites de 2023, dĂ©fendant la nĂ©cessitĂ© de cette rĂ©forme pour l’équilibre du systĂšme.

Emploi et industrie : il a mis en avant la crĂ©ation nette de plusieurs millions d’emplois industriels depuis 2017 et la rĂ©industrialisation du pays, tout en reconnaissant la persistance de « grands drames humains Â» liĂ©s aux plans sociaux. Ainsi il souhaite que le travail soit mieux rĂ©munĂ©rĂ© et propose d’allĂ©ger la fiscalitĂ© sur les salaires, plaidant pour plus de mobilitĂ© sociale et une simplification des normes.

Concernant la consultation citoyenne, il envisage l’organisation de rĂ©fĂ©rendums sur plusieurs sujets, comme la dĂ©pense publique, la dette, les retraites ou l’interdiction des Ă©crans pour les plus jeunes, mais exclut un rĂ©fĂ©rendum sur les retraites.

SĂ©curitĂ© et justice : Il propose de « louer Â» des places de prison Ă  l’étranger pour lutter contre la surpopulation carcĂ©rale et se dit favorable Ă  la facturation des frais d’incarcĂ©ration aux dĂ©tenus.

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Donald Trump lùve les sanctions contre la Syrie et scelle un investissement de 20 milliards dans l’IA

La levĂ©e des sanctions amĂ©ricaines contre la Syrie et investissement massif dans l’intelligence artificielle : les deux annonces majeures du premier jour de la visite de Donald Trump au Moyen-Orient

Lors de son premier jour au Moyen-Orient, le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a surpris en annonçant la levĂ©e des sanctions contre la Syrie, un geste diplomatique fort envers le nouveau rĂ©gime syrien. Cette dĂ©cision, prise Ă  la demande du prince hĂ©ritier saoudien Mohammed ben Salmane, vise Ă  offrir Ă  la Syrie « une chance de grandeur », marquant ainsi  un tournant dans les relations amĂ©ricano-syriennes.

ParallĂšlement, la Maison Blanche a annoncĂ© un investissement de 20 milliards de dollars par l’entreprise saoudienne DataVolt pour dĂ©velopper des infrastructures liĂ©es Ă  l’intelligence artificielle aux États-Unis. Ce financement ciblera notamment des centres de donnĂ©es et des infrastructures Ă©nergĂ©tiques, dans le cadre de l’ambition de l’Arabie saoudite Ă  devenir un acteur mondial majeur dans le domaine de l’IA.

Ces annonces interviennent dans le cadre d’un partenariat Ă©conomique stratĂ©gique signĂ© entre Washington et Riyad, reflĂ©tant la volontĂ© des États-Unis de renforcer leurs liens commerciaux et technologiques avec les monarchies du Golfe tout en rĂ©orientant leur politique diplomatique dans la rĂ©gion.

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Mohamed Ali Nafti à Berlin pour la conférence ONU sur le maintien de la paix

Lors de sa participation Ă  la ConfĂ©rence MinistĂ©rielle des Nations Unies sur le Maintien de la Paix Ă  Berlin, le 13 mai 2025, le ministre des Affaires ÉtrangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’Étranger, Mohamed Ali Nafti a rencontrĂ© Jean Pierre La Croix, Sous-SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral des Nations Unies chargĂ© des OpĂ©rations de Maintien de la Paix.

Le ministre a rappelĂ© l’engagement historique de la Tunisie dans les opĂ©rations de maintien de la paix, depuis son indĂ©pendance et son adhĂ©sion Ă  l’ONU dans les annĂ©es 1960, soulignant sa participation continue Ă  quatre missions onusiennes Ă  travers le monde. Il a Ă©galement mis en avant le rĂŽle crucial des Nations Unies dans la coopĂ©ration multilatĂ©rale, notamment dans les domaines sĂ©curitaires et humanitaires.

De son cĂŽtĂ©, le responsable onusien a saluĂ© le partenariat solide entre la Tunisie et l’ONU, mettant en avant la qualitĂ© des unitĂ©s militaires et sĂ©curitaires tunisiennes engagĂ©es dans les missions de paix, ainsi que l’importante implication des femmes tunisiennes et le soutien logistique dont elles bĂ©nĂ©ficient.

Les deux parties ont discuté des préparatifs en cours pour la conférence internationale que la Tunisie accueillera les 10 et 11 juillet 2025, intitulée « Le rÎle des forces armées dans la protection des civils au cours des opérations de paix », qui réunira une large participation internationale.

 

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Tunisie-Italie : Adoption d’un accord pour l’échange simplifiĂ© des permis de conduire

L’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple a adoptĂ©, mardi soir, une loi fondamentale approuvant l’accord entre la Tunisie et l’Italie sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire en vue de leur Ă©change, sans nĂ©cessitĂ© de repasser les examens thĂ©oriques ou pratiques.

120 dĂ©putĂ©s ont votĂ© en faveur du projet, un s’est abstenu, aucun n’a votĂ© contre. Le ministre des Transports, Rachid Amri, a prĂ©cisĂ© que cet accord, nĂ©gociĂ© dans le respect de la souverainetĂ© du pays, remplace celui signĂ© en 2004. Il a soulignĂ© que la Tunisie a modifiĂ© ses permis, ce qui a nĂ©cessitĂ© une rĂ©vision de l’accord. Il a aussi Ă©voquĂ© les difficultĂ©s rencontrĂ©es avec certains pays, comme le Canada, qui refusent d’ouvrir des nĂ©gociations similaires, alors que la Tunisie cherche Ă  faciliter la mobilitĂ© de ses travailleurs Ă  l’étranger.

L’accord, signĂ© Ă  Rome le 16 janvier 2025, prĂ©voit la reconnaissance mutuelle des permis dĂ©livrĂ©s par les deux pays, avec des procĂ©dures administratives simplifiĂ©es. Il dĂ©finit notamment la validitĂ© des permis originaux, les modalitĂ©s d’échange, les autoritĂ©s compĂ©tentes pour vĂ©rifier leur authenticitĂ©, ainsi que le traitement des donnĂ©es personnelles. Des annexes techniques prĂ©cisent les Ă©quivalences entre permis tunisiens et italiens. Enfin, lors de la sĂ©ance, les dĂ©putĂ©s ont soulevĂ© plusieurs problĂ©matiques liĂ©es au secteur des transports, notamment le transport scolaire, urbain, du phosphate, le transport aĂ©rien, la rĂ©activation de lignes suspendues, le dĂ©veloppement du contrĂŽle technique et la signalisation routiĂšre.

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Bilel Sahnoun Ă©lu Ă  la tĂȘte de la FĂ©dĂ©ration arabe des marchĂ©s de capitaux

Bilel Sahnoun, Directeur GĂ©nĂ©ral de la Bourse de Tunis, a Ă©tĂ© nommĂ© prĂ©sident du conseil d’administration de la FĂ©dĂ©ration arabe des marchĂ©s de capitaux (AFCM) lors de la confĂ©rence annuelle 2025 de l’AFCM, qui s’est tenue Ă  Tunis les 13 et 14 mai.

FondĂ©e en 1978 sous l’égide de la Ligue des États arabes, l’AFCM regroupe aujourd’hui 18 places boursiĂšres et 8 chambres de compensation (CSDs/CCPs) de la rĂ©gion arabe, couvrant les pays du Golfe, du Levant et d’Afrique du Nord. La fĂ©dĂ©ration organise rĂ©guliĂšrement des confĂ©rences annuelles rĂ©unissant les principaux acteurs des marchĂ©s de capitaux arabes afin de favoriser les Ă©changes, partager les bonnes pratiques et soutenir le dĂ©veloppement d’un Ă©cosystĂšme financier rĂ©gional intĂ©grĂ© et dynamique.

 

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USA-Arabie Saoudite: Signature d’un contrat d’armement de 142 milliards de dollars

La Maison Blanche a annoncĂ© mardi que les États-Unis et l’Arabie saoudite ont signĂ© un contrat d’armement historique d’une valeur de 142 milliards de dollars, qualifiĂ© de « plus grand contrat d’armement de l’histoire ». Ce partenariat Ă©conomique a Ă©tĂ© signĂ© par le prince hĂ©ritier saoudien Mohammed bin Salman et le prĂ©sident Donald Trump lors de sa visite Ă  Riyad, premiĂšre Ă©tape d’une tournĂ©e dans le Golfe qui inclut Ă©galement le Qatar et les Émirats arabes unis.

Au-delĂ  du contrat d’armement, les deux pays ont conclu des accords dans les secteurs de l’énergie, de la dĂ©fense et de l’exploitation miniĂšre, renforçant ainsi leur coopĂ©ration bilatĂ©rale. Reuters a rapportĂ© que Washington et Riyad ont discutĂ© de la possibilitĂ© pour l’Arabie saoudite d’acquĂ©rir des avions de combat F-35, bien que la signature d’un tel contrat reste incertaine.

 

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Baisse des exportations et creusement du déficit commercial

Durant les quatre premiers mois de 2025, les Ă©changes commerciaux de la Tunisie ont Ă©tĂ© marquĂ©s par une baisse des exportations et une hausse significative des importations. C’est ce qu’a rĂ©vĂ©lĂ© l’institut national de la Statistique  l’INS ce mardi 13 mai 2025.

Les exportations ont atteint 20 725,2 MD, en recul de 2,4% par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2024, tandis que les importations ont progressĂ© de 7,8% pour s’établir Ă  28 019,3 MD. Cette Ă©volution a creusĂ© le dĂ©ficit commercial Ă  -7 294,1 MD, contre -4 734,8 MD un an plus tĂŽt, et fait chuter le taux de couverture Ă  74% (contre 81,8% en 2024).

Au niveau sectoriel, les exportations ont progressĂ© dans les industries mĂ©caniques et Ă©lectriques (+2,6%), les mines, phosphates et dĂ©rivĂ©s (+6,1%), et le textile, habillement et cuirs (+0,1%). En revanche, elles ont fortement reculĂ© dans l’énergie (-33%) et l’agroalimentaire (-19,2%), principalement Ă  cause de la baisse des ventes de produits raffinĂ©s et d’huiles d’olive.

CĂŽtĂ© importations, la hausse concerne principalement les biens d’équipement (+22,1%), les matiĂšres premiĂšres et demi-produits (+11,3%), les biens de consommation (+15,7%) et les produits alimentaires (+0,6%), tandis que les importations de produits Ă©nergĂ©tiques ont diminuĂ© de 14,2%.

Sur le plan gĂ©ographique, l’Union europĂ©enne reste le principal partenaire commercial (70,1% des exportations, 43,3% des importations). Les exportations vers l’UE ont baissĂ© (-3,6%), notamment vers la France, l’Italie et l’Espagne, mais progressĂ© vers l’Allemagne et les Pays-Bas. Les exportations vers les pays arabes sont en forte hausse, notamment vers la Libye, le Maroc, l’AlgĂ©rie et l’Égypte. Les importations hors UE ont fortement progressĂ© avec la Chine (+54,1%) et la Turquie (+14,6%), mais reculĂ© avec la Russie et l’Ukraine.

Le dĂ©ficit commercial provient principalement de l’énergie (-3 683,3 MD), des matiĂšres premiĂšres et demi-produits (-2 462,2 MD), des biens d’équipement (-1 179,6 MD) et des biens de consommation (-602,4 MD), tandis que le poste alimentation affiche un excĂ©dent (+633,3 MD). Hors Ă©nergie, le dĂ©ficit commercial se rĂ©duit Ă  -3 610,9 MD, la balance Ă©nergĂ©tique restant fortement dĂ©ficitaire.

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