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Les spécialistes mettent en garde contre l’utilisation abusive des compléments alimentaires

Des spécialistes en biologie et en nutrition ont mis en garde, mercredi, contre l’utilisation inconsidérée des compléments alimentaires pour traiter les carences en micronutriments dans l’organisme, lors d’une journée de sensibilisation intitulée « Les micronutriments pour une santé optimale », organisée au siège de la Cité des sciences à Tunis et à son initiative, en partenariat avec l’Institut supérieur de biotechnologie de Sidi Thabet, gouvernorat de l’Ariana.

Les spécialistes ont expliqué que l’automédication et le traitement des carences en micronutriments dans l’organisme, notamment en vitamines de toutes sortes et en minéraux tels que le calcium, le magnésium et le zinc, de manière arbitraire et sans le suivi d’un médecin spécialisé, peuvent avoir des conséquences graves sur la santé du patient et aggraver davantage son état de santé.

Selon Inès Blaghi, spécialiste des micronutriments, le traitement des carences en micronutriments dans l’organisme ne doit pas se limiter à des analyses de laboratoire et à la prescription de compléments, mais nécessite plusieurs autres examens médicaux pour découvrir la raison de la carence en l’un de ces micronutriments et traiter le problème de santé à la racine.

Le manque d’un nutriment dans l’organisme peut être un indicateur de certaines maladies qui doivent être traitées rapidement, selon le spécialiste, qui a souligné que de nombreuses vitamines ne sont pas absorbées par l’organisme si elles ne sont pas accompagnées d’autres minéraux qui facilitent l’absorption, comme la vitamine D, qui doit être prise avec du magnésium pour obtenir le bénéfice escompté.

Le professeur de physiologie, Hédia Jemaie a expliqué qu’une carence en iode dans l’organisme, notamment dans le jaune d’œuf, provoque un dysfonctionnement de la thyroïde, et qu’une carence en zinc, présent dans la viande rouge et le poisson, peut favoriser le développement du diabète de type 2.

Hedia  Jemai, professeur de physiologie à l’université, a expliqué qu’une carence en minéral « iode » dans l’organisme, notamment dans le jaune d’œuf, entraîne un dysfonctionnement de la thyroïde, qu’une carence en zinc, présent dans la viande rouge et le poisson, peut favoriser le diabète de type 2, et qu’une carence en vitamine D, provenant principalement de la lumière du soleil, provoque l’ostéoporose et la dépression.

Selon la spécialiste, pour obtenir les minéraux et les vitamines nécessaires à l’organisme, il ne faut pas compter principalement sur les compléments alimentaires, mais se concentrer sur une alimentation correcte et équilibrée, en veillant à ce que l’assiette contienne de nombreux aliments de couleurs différentes et donc de multiples minéraux et vitamines.

Le professeur de chimie et directeur de l’Institut supérieur de biotechnologie de Sidi Thabet, Rim Derouiche Chaouachi, a indiqué que de nombreux biologistes végétaux en Tunisie ont valorisé les « déchets » de nombreux légumes et cultures destinés à la fabrication de pâte ou d’huiles, notamment les tomates, les raisins et les olives, pour en faire des compléments alimentaires naturels, ce qui favorise l’économie verte en Tunisie et profite à la santé des citoyens, estimant que « ce secteur est encore marginalisé en Tunisie ».

Elle a appelé l’autorité de tutelle à mieux organiser et réglementer le secteur des compléments alimentaires naturels.

« Le Retour des Phéniciens » : La 2e édition se tiendra dimanche au vieux port de Bizerte

La deuxième édition de la manifestation culturelle « Le Retour des Phéniciens » se déroulera dimanche prochain, 11 mai 2025, au vieux port de Bizerte, a annoncé le Commissariat régional des Affaires culturelles de Bizerte.

Événement phare organisé dans le cadre de la 34e édition du Mois du patrimoine, sous la supervision du ministère des Affaires culturelles, cette édition sera placée sous le thème : « Les Phéniciens et la mer ».

Le programme comprend une visite guidée des monuments historiques de Bizerte, notamment la Médina, le Musée océanographique Sidi Henni et le vieux port. Cette nouvelle édition prévoit également plusieurs ateliers axés sur l’écriture phénicienne, les costumes traditionnels et les bijoux d’époque, ainsi que des scénographies en langue phénicienne telles que « Le pêcheur Baal Hanno » et « Naimat ». Une performance artistique intitulée « Les couleurs de la nacre mauresque » figure aussi au programme.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche de valorisation du riche héritage culturel phénicien présent sur le territoire tunisien. Elle vise à sensibiliser le grand public à cette ancienne civilisation méditerranéenne, reconnue pour son savoir-faire maritime et artisanal, tout en renforçant le lien entre les générations actuelles et leur histoire millénaire.

Colère à bord : menace de grève des hôtesses et stewards de Tunisair

Les principaux syndicats d’hôtesses et de stewards de Tunisair ont décidé de faire grève les samedi et dimanche 31 mai et 1er juin. Selon le télégramme de grève publié aujourd’hui, mercredi 7 mai 2025, par la Fédération Générale du Transport, les hôtesses et stewards de Tunisair revendiquent le droit syndical, le retour des contractuels, la régularisation de leur statut, l’aménagement des horaires de travail entre les hôtesses et les stewards, le rétablissement de la prime de vol de risque, la révision de la prime de logement et de transport à l’instar des autres secteurs et la prise en considération de l’ancienneté des contractuels lors de leur intégration professionnelle.Le télégramme précise que si ces revendications ne sont pas satisfaites, la grève aura lieu sur tous les lieux de travail de Tunisair.

Divorce à l’amiable : Bientôt possible chez le notaire en Tunisie ?

Une initiative législative, signée par 105 députés à l’ARP et qui fait partie du projet de révision de la loi régissant la profession de notaire public stipule que le divorce par consentement mutuel entre époux peut être prononcé par un notaire public, s’il n’y a pas de litige ou de dommage.

Cette proposition vise à réduire la pression sur les tribunaux, en particulier à la lumière du grand nombre de cas de divorce déposés, a déclaré le député, soulignant que le divorce par consentement mutuel ne nécessite pas d’intervention judiciaire tant que les parties sont sur la même longueur d’onde.

Le député Youssef Toumi a  expliqué que le projet tient compte de la situation des enfants mineurs, car dans ce cas, l’accord peut être approuvé par le juge de district afin d’assurer la protection des droits de l’enfant.

En réponse aux critiques concernant les possibilités limitées de réconciliation, Toumi a expliqué que les séances de réconciliation peuvent également avoir lieu dans le bureau du notaire, en présence des avocats des deux parties, ce qui garantit le cadre juridique et l’accompagnement nécessaire.

En conclusion, Toumi a exprimé son espoir que ce projet contribuera à organiser et à accélérer les procédures de divorce par consentement mutuel, tout en préservant la dignité des parties et en tenant compte de l’intérêt des enfants.

L’utilisation des lettres de change a augmenté… : Peut-on réellement compter sur ces moyens de paiement en Tunisie ?

Le secteur bancaire tunisien connaît une évolution rapide, marquée par un regain d’intérêt pour des instruments financiers traditionnels, tout en intégrant de nouvelles solutions de paiement adaptées aux défis contemporains. Mohamed Nakhili, expert en droit bancaire, a récemment mis en lumière cette transformation. Entre l’essor des lettres de change et l’arrivée de nouvelles technologies financières, les acteurs économiques tunisiens sont invités à s’adapter à des pratiques qui façonnent l’avenir des transactions financières dans le pays.

Intervenant ce mercredi 7 mai 2025 sur les ondes d’Express Fm, le professeur et expert en droit bancaire, Mohamed Nakhili, a indiqué que l’utilisation des lettres de change a connu une augmentation significative de 3,6 % par rapport à l’année précédente. “Environ 15 000 lettres de change circulent quotidiennement et les entreprises y recourent plus fréquemment que les particuliers”, a-t-il ajouté.

Le spécialiste a expliqué que la lettre de change est un instrument de crédit et de paiement différé. Son utilisation avait diminué ces dernières années en raison du recours accru aux chèques, qui servaient à la fois pour les paiements immédiats et différés. Toutefois, la nouvelle législation sur les chèques, qui a imposé des limites strictes à leur utilisation et criminalisé leur usage comme garantie, a poussé les entreprises et commerçants à revenir à la lettre de change, notamment pour les paiements différés ou échelonnés. Selon Nakhili, c’est précisément cette fonction qui fait de la lettre de change un outil pertinent et adapté aux besoins actuels des acteurs économiques.

L’expert a en outre rappelé que la lettre de change constitue une forme de garantie en matière de recouvrement civil, à l’instar des chèques, si les procédures appropriées sont respectées.

Des procédures simplifiées pour le recouvrement

En cas de non-paiement d’une lettre de change, le bénéficiaire peut engager une procédure de “protestation” auprès d’un huissier de justice dans un délai de 48 heures. Il peut ensuite demander une “ordonnance de paiement” et obtenir son exécution immédiate dans les 24 heures suivant la demande.

Selon Nakhili, ces démarches garantissent les droits du créancier, mais elles sont strictement encadrées par des délais légaux qui ne dépassent pas 48 heures. Il a averti que si une banque n’informe pas son client dans les 24 heures du non-paiement d’une lettre de change, elle ne pourra pas procéder à la protestation dans les délais légaux, ce qui l’obligera à suivre des procédures judiciaires plus longues.

Sur un autre plan, Mohamed Nakhili a évoqué une initiative législative présentée par plusieurs députés, visant à renforcer la force exécutoire des lettres de change. Cette réforme propose de modifier l’article 286 du Code de procédure civile et commerciale afin d’en faciliter l’application et d’en accélérer les délais.

D’un autre côté, l’expert a révélé que des discussions sont en cours pour introduire de nouvelles méthodes de paiement afin de répondre aux attentes des consommateurs et aux évolutions technologiques du marché. Il a notamment évoqué la forte concurrence entre les banques tunisiennes pour proposer des cartes de paiement plus innovantes à leurs clients.

Parmi les nouvelles options de paiement, Nakhili a mis en avant le concept de “Buy Now, Pay Later” (BNPL) qui permet aux clients d’effectuer leurs achats et de payer en plusieurs fois, généralement sur trois ou quatre échéances. Cette méthode s’oppose aux cartes de crédit classiques qui offrent des périodes de paiement beaucoup plus longues.

Le virement bancaire, une alternative viable

Le professeur en droit bancaire a aussi évoqué le virement bancaire comme une alternative de paiement viable, à la fois pour les transactions préalablement contractées et celles basées sur la confiance entre les acteurs économiques. Selon lui, les chiffres relatifs aux virements bancaires montrent une tendance à la hausse dans leur utilisation.

Par ailleurs, Nakhili a souligné l’importance de l’utilisation des cartes de paiement électroniques, qui permettent de réaliser des transactions jusqu’à 1 000 dinars pour les particuliers et 10 000 dinars pour les entreprises. Il a également mentionné que le ministère des Technologies de l’information, en collaboration avec le ministère des Finances et la Banque centrale de Tunisie, travaille sur le développement d’un système de cartes technologiques internationales pour augmenter le plafond annuel de ces cartes.

Finalement et non moins important, Nakhili a estimé que la Tunisie dispose d’un potentiel énorme en matière de technologie et pourrait suivre l’exemple de l’Inde en devenant un leader dans ce domaine. Cependant, il a insisté sur la nécessité d’adapter et de moderniser la législation tunisienne afin de suivre les tendances mondiales et de favoriser l’innovation.

Tunisie : Ariana célèbre sa 29e édition du Festival des Roses du 09 au 25 mai 2025

La ville d’Ariana renouvelle son engagement envers la beauté, l’environnement et la culture en accueillant la 29e édition du Festival des Roses, du 9 au 25 mai 2025, sous le slogan évocateur : “Avec les roses d’Ariana… la Tunisie est plus belle”. Ce rendez-vous annuel, devenu emblématique, s’impose comme un événement phare du printemps tunisien, mêlant tradition florale, engagement citoyen et rayonnement artistique.

L’édition 2025 se distingue par une programmation diversifiée. Deux grands salons réuniront 121 exposants issus des secteurs municipaux et économiques. Sur le plan environnemental, dix initiatives ambitieuses seront mises en œuvre, dont la plantation de deux mille rosiers, l’aménagement d’espaces verts et la transformation de sites dégradés en jardins fleuris, répartis sur les lieux publics, hôpitaux, écoles et places urbaines.

Plusieurs manifestations culturelles rythmeront le festival : carnavals, ateliers de création, expositions artistiques, concours de design et spectacles traditionnels seront au cœur des festivités. Quatre sessions de formation axées sur l’entrepreneuriat, les métiers de la rose et les projets durables enrichiront le volet éducatif de l’événement. Côté sport, quatre tournois intergénérationnels seront organisés, tandis qu’une tente santé offrira des dépistages gratuits pour le diabète et l’hypertension.

Plus qu’une célébration florale, le Festival des Roses d’Ariana est un hymne à la vie, à la nature et à la solidarité. Il incarne l’image d’une ville qui s’épanouit, engage ses citoyens et fleurit chaque année un peu plus le cœur de la Tunisie.

Ouvrières agricoles : une marche en commémoration des martyrs des accidents de la routes

Mercredi matin, 7 mai 2025, des ouvrières agricoles ont organisé une marche de la place du 14 janvier à la place des droits de l’homme, où un sit-in symbolique a été organisé à la mémoire des femmes décédées dans des accidents de la route au cours de leur travail et appelées « les martyres de la commune ».

Ces actions interviennent en marge de l’ouverture de la deuxième conférence du Mouvement des Voix des Femmes Ouvrières Agricoles sous le slogan « Reconnaissance de la profession d’ouvrière dans le secteur agricole », soutenue par l’Association Aswat Nissa, qui se tient aujourd’hui au Palais des Congrès de la capitale.

Mounira El Farchichi, membre du mouvement, a déclaré à la radio que leur principale revendication est l’application des décrets réglementant leur profession et l’obtention de leurs pleins droits.

Tunisie : Walid Ben Salah élu président de la Fédération Panafricaine des Experts Comptables

Le président du Conseil de l’Ordre des experts comptables de Tunisie (OECT), Walid Ben Salah, a été élu président de la Fédération Panafricaine des Experts Comptables (Pan-African Federation of Accountants – PAFA) pour le mandat 2025-2027, a annoncé l’OECT mercredi.

L’élection a eu lieu à l’issue de l’assemblée générale de la Fédération, qui s’est tenue le mardi 6 mai 2025, à Kigali, au Rwanda.

La PAFA est l’organisme continental regroupant les associations professionnelles africaines dans le but de promouvoir la profession comptable à travers le continent. Fondée en 2011, elle compte aujourd’hui 58 organisations professionnelles d’experts comptables, issues de 47 pays africains.

Forsa-Street 2025 : un parcours interactif pour orienter la jeunesse vers l’avenir professionnel

Après un franc succès à Tunis en 2024, où environ 1000 jeunes avaient participé, l’événement Forsa-Street a réaffirmé son engagement lors de sa sixième édition, qui s’est tenue au Complexe des jeunes de Sousse les 3 et 4 mai 2025. L’objectif principal de cette initiative, accompagner les jeunes Tunisiens dans la construction de leur avenir professionnel, a été au cœur de ces deux journées.

Organisé par la GIZ Tunisie, à travers le Centre Tuniso-Allemand pour la Migration et le Développement (ZME), en partenariat avec les ministères de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Forsa-Street s’est imposé comme une plateforme d’orientation incontournable, alliant information, action et inspiration.

Les jeunes participants ont eu l’opportunité de découvrir un labyrinthe interactif, conçu pour les guider à travers les différentes étapes d’un parcours vers l’emploi, la formation ou l’entrepreneuriat. Chaque station du labyrinthe a offert des conseils pratiques, des témoignages enrichissants et un contact direct avec des professionnels et des conseillers, le tout dans une approche concrète et accessible. L’événement a ainsi permis de mettre en lumière la diversité des voies possibles, tant en Tunisie qu’à l’international, en offrant à chaque participant les outils nécessaires pour mieux s’orienter.

Une coopération fructueuse au service des ambitions de la jeunesse

Plus qu’un salon classique, Forsa-Street a été un véritable espace de dialogue entre les jeunes, les institutions tunisiennes et les acteurs internationaux. Des organisations de renom telles que l’OIM, Erasmus+, l’UNICEF, ou encore la Chambre de Commerce et d’Industrie germano-tunisienne (AHK) ont tenu des stands et animé des ateliers thématiques. Ces ateliers ont couvert des sujets variés tels que les opportunités d’études ou de formation en Allemagne, la migration régulière et la reconnaissance des diplômes, les programmes de volontariat, ainsi que la préparation à la vie active (rédaction de CV, entretiens, projet professionnel). Chaque atelier visait à connecter les jeunes à des solutions concrètes et réalistes, tout en valorisant leurs talents, ambitions et créativité.

L’édition 2025 de Forsa-Street s’est inscrite dans une démarche durable portée par le Centre Tuniso-Allemand, en partenariat avec l’ANETI, visant à offrir un accompagnement à long terme. Depuis 2017, ce centre joue un rôle de repère pour les jeunes en quête d’orientation professionnelle, en proposant un accompagnement individualisé, adapté aux réalités du marché du travail. L’événement de Sousse a été marqué par une forte mobilisation locale, avec les structures de jeunesse, et une dynamique participative qui a contribué à faire de ce moment un événement utile, marquant et porteur d’avenir pour tous les participants.

La Presse avec Communiqué

Alerte météo : fortes pluies et orages attendus sur le nord et le centre de la Tunisie

Des cellules orageuses accompagnées de pluies sont attendues, mercredi après-midi, sur les régions du Nord-ouest et du Centre-ouest, alerte l’Institut National de la Météorologie (INM) dans un bulletin de suivi.

Ces pluies gagneront progressivement les régions du Nord-est. Elles seront parfois abondantes et accompagnées de grêle dans les gouvernorats du Kef, de Siliana, de Béja, de Jendouba et de Bizerte, avec des quantités maximales variant entre 20 et 40 mm.

Des rafales de vent, atteignant temporairement 80 km/h, sont également attendues lors de l’apparition des cellules orageuses.

Ces averses se poursuivront jusqu’à jeudi et concerneront principalement le nord et le centre du pays. Elles seront orageuses et parfois abondantes l’après-midi dans les régions de l’ouest.

Zaghouan : la récolte de fleurs de « nesri » menacée de destruction

La filière des fleurs de nesri (l’églantier) traverse une crise majeure. Alors que la récolte s’annonce exceptionnelle cette année, les producteurs alertent sur une chute vertigineuse des prix et un manque d’organisation du marché qui menacent l’ensemble de la production.

Alors que le prix du kilogramme avait atteint 42 dinars au lancement de la saison, il est désormais tombé à 26 dinars, voire moins dans certains points de vente informels autour du marché municipal de Zaghouan. Une chute brutale qui met les producteurs en difficulté.

“ L’offre est abondante, mais les acheteurs se font rares. À ce rythme, une grande partie de la récolte sera jetée”, alerte un cultivateur local. Ce dernier appelle à la création d’une coopérative régionale ou d’un cadre professionnel pour absorber la production, organiser la vente, et valoriser cette fleur aux multiples vertus médicinales et économiques.

La région de Zaghouan compte environ 7 500 arbustes de nesri, répartis sur près de 50 hectares, souvent plantés en bordures de champs ou d’habitations. D’après les services régionaux de développement agricole, la production pour 2025 est estimée à 35 tonnes. Mais certains producteurs avancent un chiffre bien plus élevé, aggravant les risques de surproduction non écoulée.

Au-delà de l’effondrement des prix, une autre menace pèse sur la filière : la prolifération d’arômes synthétiques de nesri utilisés par des artisans dans la fabrication du kaak warka, une pâtisserie traditionnelle. Ces substituts, bien moins coûteux que l’eau de nesri naturelle, sont accusés de fausser la concurrence et de nuire à la qualité du produit final. Les producteurs demandent une intervention urgente du ministère du Commerce et des services de contrôle pour sanctionner ces pratiques et protéger les artisans distillateurs.

Le coût de production reste pourtant élevé. La cueillette des fleurs se fait à l’aube et mobilise majoritairement des femmes, rémunérées entre 20 et 25 dinars pour environ 4 heures de travail, pour une récolte maximale de 2,5 kg par jour. À cela s’ajoutent les frais de transport et d’entretien des arbustes.

Ainsi, sans une action rapide des autorités et des structures concernées, c’est un savoir-faire ancestral et une richesse locale qui risquent de disparaître, faute d’un modèle économique viable.

Au moins huit civils tués dans une frappe de missiles indienne, le Pakistan promet une riposte

Au moins huit civils, dont un enfant, ont été tués, 35 autres blessés et deux sont portés disparus tôt mercredi après que l’Inde a tiré des missiles sur six sites au Pakistan, y compris dans la région du Cachemire sous contrôle pakistanais, selon le directeur général des Relations publiques interservices (ISPR), l’organe de presse de l’armée pakistanaise.

Le lieutenant-général Ahmed Sharif Chaudhry, directeur des ISPR, a indiqué dans un communiqué vidéo que l’Inde avait frappé 24 sites civils avec des missiles, dans un acte de violence qui a notamment détruit quatre mosquées et causé des dégâts importants à plusieurs maisons et à un hôpital.

Les frappes ont ciblé des sites dans les régions de Bahawalpur, Sialkot, Shakargarh et Sheikhupura, dans la province orientale du Pendjab, ainsi que les districts de Muzaffarabad et Kotli au Cachemire contrôlé par le Pakistan.

Le général Chaudhry a précisé que l’armée de l’air pakistanaise avait immédiatement déployé ses avions pour empêcher toute violation de son espace aérien par les aéronefs indiens, précisant que les missiles avaient été tirés depuis l’espace aérien indien.

« Permettez-moi de le dire sans ambiguïté : le Pakistan répondra à cette attaque, au moment et à l’endroit de son choix. Cette provocation ne restera pas sans réponse », a-t-il déclaré.

L’état d’urgence a été décrété dans les hôpitaux des zones touchées, tandis que le Pakistan a fermé son espace aérien pour une période de 48 heures et suspendu les établissements scolaires dans le Pendjab.

M. Chaudhry a également confirmé que l’armée de l’air et l’armée de terre pakistanaises ripostaient efficacement à cette agression. Le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif, a révélé que le Pakistan avait abattu cinq avions de chasse indiens et trois drones en réponse, conformément aux lois internationales et à la charte des Nations Unies.

Plus tôt dans la journée, le ministère pakistanais des Affaires étrangères a fermement condamné les frappes indiennes sur des sites civils, qualifiant l’attaque de violation flagrante de la charte des Nations Unies, du droit international et des normes interétatiques. Il a souligné que cette action mettait en danger la stabilité régionale et le trafic aérien commercial.

« L’irresponsabilité de l’Inde a rapproché deux puissances nucléaires d’un conflit majeur », a averti le ministère des Affaires étrangères, ajoutant que le Pakistan se réservait le droit de répondre au moment et à l’endroit de son choix.

Le président pakistanais, Asif Zardari, a également condamné les frappes indiennes, promettant une réponse forte et appropriée à cette agression.

L’arrivée de Xi Jinping à Moscou perturbée par des drones ukrainiens

Moscou a été frappée par une attaque de drones ukrainiens pour la troisième nuit consécutive, mercredi, perturbant ainsi le trafic aérien alors que le président chinois Xi Jinping était attendu pour participer aux commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a indiqué que la défense aérienne russe avait réussi à abattre au moins 14 drones entre 22h00 mardi (19h00 GMT) et mercredi matin.

Les principaux aéroports de Moscou sont restés fermés pendant une grande partie de la nuit, ce qui a contraint la compagnie aérienne russe Aeroflot à modifier ses horaires de vol.

Le Kremlin a confirmé qu’une trentaine de dirigeants mondiaux, dont Xi Jinping, devraient assister aux commémorations marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Des unités militaires de 13 pays, y compris la Chine, participeront également au défilé.

Ce mercredi, Xi Jinping entame une visite de quatre jours en Russie, réaffirmant son soutien à Vladimir Poutine, le président russe. De nombreux accords sont attendus durant cette visite pour renforcer le partenariat stratégique « sans limites » entre les deux pays, à un moment où Pékin fait face aux tensions croissantes liées à la guerre commerciale lancée par les États-Unis.

Gafsa : Les serpents venimeux sèment la terreur

Plusieurs zones du gouvernorat de Gafsa, dans le sud de la Tunisie, notamment les districts de Gafsa et de Ghannouch, connaissent une recrudescence notable des serpents venimeux et une augmentation des morsures de serpent, suscitant de grandes craintes chez les citoyens et  entraînant des incidents graves, dont un décès au cours de l’été 2023.

Les serpents venimeux, en particulier le cobra africain, dont certains ont été trouvés à proximité d’écoles  et d’espaces et d’établissements publics sont devenus une menace pour la vie des citoyens, en particulier dans les zones rurales. Ces incidents ne se limitent pas aux animaux sauvages, mais s’étendent aux lieux fréquentés par les enfants et les adultes, ce qui fait de la sensibilisation et des mesures préventives une nécessité urgente.

Dans le district de Ghannoush, un serpent cobra africain a récemment été trouvé dans la cour d’une école, ce qui a suscité l’inquiétude des parents et du personnel éducatif, qui ont craint pour la sécurité des élèves.

Les changements climatiques et les températures élevées de ces derniers jours ont pu favoriser la propagation de ces reptiles venimeux, car les serpents vivent dans des environnements chauds et trouvent en été les conditions idéales pour émerger, surtout après les pluies qui apportent des plantes formant un environnement favorable à leur reproduction.

Pour sa part, Mongi Afi, représentant de l’UTAP à Gafsa, a déclaré à Diwan FM que son ministère s’emploie à sensibiliser les citoyens, en particulier les agriculteurs, à la nécessité de débarrasser les terres agricoles des mauvaises herbes qui constituent un habitat idéal pour les serpents, et que les autorités locales, en coopération avec les municipalités, ont commencé à nettoyer les zones autour des installations publiques telles que les écoles et les dispensaires.

Voici quelques conseils pour faire face aux serpents venimeux :

Les citoyens, en particulier les enfants, doivent éviter les endroits où l’herbe est dense ou les rochers couverts de terre, où les serpents préfèrent se cacher.

Il est important de sensibiliser la population à l’élimination des mauvaises herbes autour des maisons et des écoles, car ces endroits sont considérés comme un environnement idéal pour les serpents.

En cas de morsure, n’appliquez pas de glace sur la plaie et n’essayez pas d’aspirer le venin, mais appelez une ambulance et rendez vous à l’hôpital le plus proche pour un traitement approprié.

Evadés de Mornaguia : le procès des terroristes impliqués dans un braquage bancaire reporté

Le tribunal de première instance de Tunis, dans la chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes, a décidé de reporter à juin 2025 le procès concernant le braquage d’une agence bancaire à Mnihla, perpétré par des terroristes évadés de la prison civile de Mornaguia.

L’affaire concerne Ahmed Malki, connu sous le nom de “le Somalien”, Amer Belhazi, Raed Touati, Nader Ghannemi et Alaa Ghazouani, tous identifiés comme des terroristes dangereux ayant échappé de la prison de Mornaguia le 31 octobre 2023.

Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, l’administration pénitentiaire de Mornaguia a informé les autorités de l’évasion de cinq détenus classés dangereux au matin du 31 octobre. Suite à cet incident, la Direction générale de la Garde nationale a ouvert une enquête sur un braquage survenu à Boumhel, lequel s’est avéré lié à deux des évadés.

Le ministère de l’Intérieur et la Garde nationale poursuivent leurs investigations pour démanteler toute cellule terroriste potentiellement impliquée dans cet acte criminel, tout en renforçant les mesures de sécurité à travers le pays.

Dermatose nodulaire : au moins 8 vaches mortes à Boumerdes, les éleveurs tirent la sonnette d’alarme

Une épidémie de dermatose nodulaire contagieuse frappe actuellement la région de Boumerdes, dans le gouvernorat de Mahdia, causant la mort d’environ huit vaches, selon les premières estimations fournies par Mourad Majdoub, président de l’Union locale de l’agriculture.

S’exprimant au micro de la radio nationale, Majdoub a toutefois indiqué que le bilan réel serait probablement bien plus lourd, plusieurs éleveurs n’ayant pas déclaré les cas de mortalité survenus au sein de leurs troupeaux.

Face à la propagation rapide de la maladie, il a lancé un appel de détresse à l’adresse du ministère de l’Agriculture et des autorités régionales, les exhortant à intervenir en urgence pour achever la campagne de vaccination et préserver le reste du cheptel, notamment dans les exploitations n’ayant pas encore bénéficié de la couverture vaccinale.

La dermatose nodulaire, maladie virale affectant les bovins, provoque des lésions cutanées sévères et peut entraîner des pertes économiques considérables pour les agriculteurs si elle n’est pas rapidement maîtrisée.

Tunisie Autoroutes : 5 grands chantiers en cours et jusqu’à 7 nouveaux postes de péage d’ici fin 2025

Le Président Directeur Général de la Société Tunisie Autoroutes, Ahmed Ezzedine, a annoncé ce mercredi que cinq projets d’envergure sont actuellement en cours sur le réseau autoroutier national, dans le cadre d’un vaste plan de modernisation et de sécurisation prévu pour l’année 2025.

Intervenant ce matin sur les ondes de la Radio nationale, il a précisé que le réseau autoroutier tunisien s’étend aujourd’hui sur 743 kilomètres, dont 176 km sont accessibles sans postes de péage. “L’année 2025 sera dédiée à la maintenance globale et à l’amélioration de la sécurité routière”, a-t-il affirmé, insistant sur l’importance des interventions régulières sur les revêtements, les glissières de sécurité, la signalisation verticale, ainsi que l’entretien du marquage au sol et des panneaux d’information.

Parmi les projets en cours figure notamment l’installation de six à sept nouveaux postes de péage dans le sud du pays, qui devraient être opérationnels d’ici fin 2025. D’importants travaux de réhabilitation sont également programmés sur les tronçons endommagés entre Tunis et Hammamet, ainsi qu’une reconstruction complète de la chaussée sur les axes Bizerte et Béja.

À cela s’ajoutent des opérations de nettoyage du réseau, comprenant le désherbage, la taille des arbres, ainsi que la réfection du marquage horizontal et des panneaux de signalisation.

Le PDG a par ailleurs annoncé le lancement imminent d’un projet pilote de modernisation du système de péage, visant à le rendre plus fluide et connecté. Ce nouveau système intégrera notamment des cartes intelligentes, la reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation, ainsi que le paiement via QR code.

Sfax privée d’électricité ce dimanche : voici les zones concernées

La Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) informe les citoyens qu’une interruption de l’alimentation électrique est prévue dans plusieurs zones du gouvernorat de Sfax, le dimanche 11 mai 2025, en raison de travaux de maintenance sur le réseau électrique à moyenne et basse tension.

Les quartiers concernés par cette coupure sont :

Route de Teniour, du km 3 au km 7,5,

Immeuble Yasmine,

Ruelle Al-Masmoudi,

Teniour Center,

Immeubles Orzone 2,

Résidences Amin, Kassara Place 2, Tawaem, Mariem, Nawres, Panorama,

Ruelle Sidi Ben Nour,

Résidences Tkasim, Bouziane 3, Hana,

Et Route de Tbolbi, du km 3,5 au km 6.

Ces travaux visent à renforcer la fiabilité et la sécurité du réseau électrique dans la région.

La STEG précise que le rétablissement du courant se fera progressivement, sans préavis, une fois les interventions techniques achevées.

 

Les aéroports de Sfax, Tozeur, Gafsa, Tabarka et Gabès offrent un accès gratuit au Wifi

L’Office de l’Aviation Civile et des Aéroports (OACA) a indiqué qu’à l’instar des aéroports de Tunis Carthage et de Djerba Zarzis, les aéroports de Sfax Thyna, Tozeur Nefta, Gafsa Ksar, Tabarka Ain Draham et Gabès Matmata  proposent un accès gratuit au WIfi. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté de l’OACA d’améliorer la qualité des services offerts aux voyageurs et aux visiteurs dans les différents aéroports, en liaison avec les préparatifs de la saison du Hadj et de la saison estivale.

 

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