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Intelligence artificielle et journalisme : vers un encadrement pour préserver la diversité de l’information

Le Conseiller pour la communication et l’information auprès du Bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour la région du Maghreb, Ming Kuok-Lim, a plaidé, lundi, pour une coopération visant à exploiter des outils d’intelligence artificielle (IA) en vue de construire un espace numérique plus sûr loin de toute propagation de fausses nouvelles.

Le Conseiller de l’UNESCO s’exprimait au cours d’une rencontre organisée, lundi, à Tunis, par le Syndicat national des journalistes tunisiens, à l’occasion de la clôture du programme de célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, sur le thème : “La liberté de la presse à l’aune des évolutions géopolitiques et technologiques : l’intelligence artificielle comme exemple”.

Pour lui, le recours à l’intelligence artificielle est de plus en plus courant dans les domaines de la sélection, de la régulation et du stockage du contenu journalistique, ce qui rend ces outils « les véritables gardiens et dépositaires de l’information ».

Min Kuok Lim a, cependant, mis en garde contre le risque d’uniformiser, à travers les outils de l’IA, le paysage médiatique et saper, ainsi, les fondements de la diversité des contenus et la pluralité des opinions.

A cet effet, Il a souligné l’impératif de contrôler l’usage de l’intelligence artificielle, en la mettant au service du respect de l’éthique journalistique, des droits humains et de la liberté de la presse.

Il a rappellé que l’UNESCO avait adopté, en 2021, une série de principes fondamentaux pour contrôler l’intelligence artificielle, notamment les principes de transparence et de supervision humaine dans tout le processus de production de contenu.

En contrepartie, le Conseiller de l’UNESCO a énuméré les avantages de ces outils technologiques qui permettent de faciliter l’accès à l’information, son traitement, la gestion de volumes massifs de données, la traduction, ainsi que la production et l’adaptation rapide de contenus.

Dans le même contexte, le président du SNJT, Zied Dabbar, a fait noter que les journalistes, aux quatre coins du monde, sont aujourd’hui confrontés à un « défi technologique effrayant ».

Les journalistes font face pour la première fois à un outil qui les surpasse en matière d’intelligence et de capacité d’apprentissage, a-t-il lancé, affirmant que l’IA générative représente une menace pour le secteur, malgré certains avantages qu’elle peut offrir aux journalistes.

Par ailleurs, Dabbar a expliqué que les défis politiques, économiques, sociaux et sécuritaires actuels ont conduit à l’émergence des canaux de propagande soutenues soit par des régimes et des États, soit par des lobbies économiques, ce qui a fait perdre aux journalistes le contrôle de la production journalistique.

Il a mis en garde contre le risque de privilégier la liberté de l’éditeur, de l’annonceur ou du politique aux dépens de la liberté de la presse.

Le président du Syndicat a souligné la nécessité de restaurer l’autorité du journaliste sur son métier, malgré les opportunités offertes par l’IA pour améliorer la qualité du produit journalistique, dans un contexte marquée par une crise de confiance entre les médias et le public.

En abordant la situation du secteur de la presse, Dabbar a affirmé que la Tunisie est “pratiquement le seul pays où la loi régissant le secteur n’est pas appliquée aux journalistes”.

En Tunisie, le décret-loi 54 relatif à la lutte contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication, le Code pénal, le Code de procédure pénale, la loi de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent, ainsi que le Code des télécommunications de 2002 sont utilisés, au lieu du décret-loi 115 régissant la liberté d’expression, de la presse et de publication, a-t-il regretté.

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Les Tunisiens ne font plus confiance à leurs médias

Le Conseil de la presse vient de publier, lundi 5 mai 2025, une étude intitulée «Confiance du public en les médias», un baromètre pour mesurer la confiance des Tunisiens en leurs médias. Le recul est spectaculaire et inquiétant…

En effet, 64% des 1518 personnes interrogées «ne font pas confiance aux médias», taux qui s’élève à 77,8% chez la frange des personnes âgées de 18 à 24 ans.

Cette baisse de confiance atteint 82% s’agissant des chroniqueurs dans les médias audiovisuels. Il faut dire que ceux et celles qui occupent aujourd’hui le haut du pavé sont les plus baveux et les plus médiocres de la place, les voix indépendantes et libres ayant été, dans le même temps, poussées vers la sortie et réduites au silence.

S’exprimant lors d’une conférence tenue au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, la présidente du bureau sortant du Conseil de la presse, Itidal Majbri, a affirmé que le concept d’autorégulation échappe à une large frange du public (90%) et que seulement 2,9% du public interrogé sait qu’il existe aujourd’hui une structure dénommée «Conseil de la presse».

S’agissant des médias traditionnels les plus fréquemment utilisés par les Tunisiens en tant que source d’information, l’étude révèle que la télévision se place en tête avec un taux 77%, suivie par les quotidiens avec 5,9%.

Pour ce qui est des nouveaux médias, le réseau social Facebook arrive en premier lieu avec un taux de 96,9% contre 45,5% pour TikTok et 40,6% pour YouTube. 

Sur un autre plan, Majbri a indiqué que le Conseil de la presse avait élaboré une enquête en août 2024 visant à scruter l’avis des journalistes sur la présidentielle de 2024 et auquel ont pris part 133 journalistes, hommes et femmes, issus des différents médias de l’audiovisuel, du numérique, de la presse écrite, des agences de presse et de la presse associative.

L’enquête révèle que la majorité des journalistes sondés (71,5%) ont éprouvé de sérieuses difficultés à dénicher l’information, ajoutant que le décret-loi n°54-2022 sur la lutte contre les infractions liées aux systèmes d’information et de communication a manifestement impacté le travail de 96% des journalistes lors de la couverture de l’élection présidentielle de 2024.

La présidente a, par ailleurs, affirmé que 63% des médias n’ont pas établi un plan médiatique détaillé destiné à la couverture des élections, ajoutant que les journalistes interrogés ont déclaré avoir subi des pratiques de «censure et de contrôle» en l’absence d’une plateforme professionnelle et éthique habilitée à statuer sur le travail journalistique. La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), censée jouer ce rôle d’autorégulation a été marginalisée et ses activités gelées depuis 2021.

I. B. 

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Conseil de presse : Baisse de confiance du public envers les médias, les chroniqueurs pointés du doigt

Le Conseil de presse a rendu publique, lundi, une étude intitulée « confiance du public en les médias », conçue comme un baromètre permettant d’évaluer le niveau de confiance des Tunisiens envers les médias. Cette enquête vise à mesurer et suivre la perception et la crédibilité accordées par le public tunisien aux différents médias du pays. 

Bilan glaçant : l’échantillon de 1518 personnes a fait ressortir que 64 % des personnes interrogées « ne font pas confiance aux médias » et que ce taux s’élève à 77,8 % chez la frange des jeunes (âgés de 18 à 24 ans).

Selon l’étude, la baisse de cette confiance tient essentiellement aux chroniqueurs avec un taux de 82%. S’exprimant lors d’une conférence tenue au siège du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, la présidente du bureau sortant du Conseil de la presse, Itidal Majbri, (dont la nouvelle composition a été annoncée dans la même journée du lundi), a affirmé que le concept d’autorégulation échappe à une large frange du public (90 %) et que seulement 2,9 % du public interrogé sait qu’il existe aujourd’hui une structure dénommée « Conseil de la presse ».

S’agissant des médias traditionnels les plus fréquemment utilisés par les Tunisiens en tant que source d’information, l’étude révèle que la télévision se place en tête des médias traditionnels avec un taux 77 %, secondée par les quotidiens avec 5,9 %.

Pour les nouveaux médias, le réseau social Facebook arrive en premier lieu avec un taux de 96,9 % contre 45,5 % pour TikTok et 40,6 % pour YouTube.

Sur un autre plan, Majbri a indiqué que le Conseil de la presse avait élaboré une enquête en août 2024 visant à scruter l’avis des journalistes sur la présidentielle de 2024 et auquel ont pris part 133 journalistes, hommes et femmes, issus des différents médias de l’audiovisuel, du numérique, de la presse écrite, des agences de presse et de la presse associative.

Selon l’oratrice, l’enquête révèle que la majorité des journalistes sondés (71,5 %) ont éprouvé de sérieuses difficultés à dénicher l’information, ajoutant que le décret-loi n°54-2022 sur la lutte contre les infractions liées aux systèmes d’information et de communication a manifestement impacté le travail de 96 % des journalistes lors de la couverture de l’élection présidentielle de 2024.

La présidente a, par ailleurs, affirmé que 63% des médias n’ont pas établi un plan médiatique détaillé destiné à la couverture des élections, ajoutant que les journalistes interrogés ont déclaré avoir subi des pratiques de « censure et de contrôle » en l’absence d’une plateforme professionnelle et éthique habilitée à statuer sur le travail journalistique.

Avec TAP

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Conseil de presse : faire triompher les règles déontologiques

La nouvelle équipe du Conseil de presse vient d’être présentée. Elle devra agir en vue d’appliquer la règle de la redevabilité des médias.

Une nouvelle équipe vient d’être installée à la tête du Conseil de presse en Tunisie. Une conférence de presse a eu lieu, à cet effet, le 5 mai 2025, dans un hôtel de la capitale.

Organisée en marge de la commémoration de la Journée de la liberté de la presse, elle a permis de présenter la nouvelle équipe du Conseil de presse.

Ittidel Mejbri, présidente du Conseil, a présenté le bilan de la première équipe de cette institution installée au début des années 2020.

Le parcours du Conseil n’a pas été sans embûches. La présidente sortante a évoqué ainsi les années Covid-19 qui ont ralenti l’action du Conseil de presse.

Elle aussi fait état notamment des difficultés financières, des problèmes de logistique, de la faible culture du volontariat, du faible intérêt pour les questions déontologiques, mais aussi du décès d’un membre et de démissions.

Une institution centrale

Toujours est-il que le Conseil a pu carburer et réaliser, grâce notamment à ses commissions, des études dont l’une montrant une faible confiance du public dans les médias. Le Conseil de presse a aussi réussi à accueillir des plaintes. Ce qui constitue une de ses plus importantes missions.

Le Conseil de presse, faut-il le rappeler, est une institution centrale dans toute démocratie. Agissant au niveau de ce qu’on appelle l’autorégulation. Une gestion du champ médiatique qui fait de ses acteurs et notamment les journalistes un opérateur qui initie une action volontaire pour faire respecter les règles déontologiques. Et appliquant la règle de la redevabilité.

Autorégulation

En Tunisie, son action est nouvelle. Ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a pas toutes les chances de s’imposer dans les rangs des médias. Cela dépendra beaucoup de la conscience que l’autorégulation puisse avoir pour agir en vue de faire respecter une bonne pratique professionnelle.

La nouvelle équipe compte neuf membres et nombre des professionnels de renom qui ont, pour ainsi dire, bonne presse : Mouna Mtibaa, Manoubi Marouki, Mohamed Laroussi Ben Salah, Omar Oueslati, Fatine Hafsia, Hanane Zebiss, Mohamed Khélil Jelassi, Najet Zemmouri et Taoufik Ahmed.

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Conseil de presse: Composition du nouveau bureau

La composition du nouveau bureau du Conseil de presse a été annoncée, lundi 5 mai 2025, au cours d’une conférence de presse organisée par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Ci- dessous la composition du nouveau bureau:

Mannoubi Marrouki

Mohamed Laâroussi Ben Salah

Najet Zammouri

Mouna Mtibaâ

Omar Oueslati

Khalil Jelassi

Fatine Ben Hafsia

Hanène Zbiss

Taoufik Ahmed.

Le Conseil de presse est un organisme privé, indépendant à caractère non lucratif. Il œuvre à l’autorégulation des médias sur la base du code de la déontologie journalistique, de la protection de la liberté de la presse et de la défense du droit des citoyens à obtenir des informations de bonne qualité.

Avec TAP

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Tunisie : Plus de 3500 établissements éducatifs connectés à la fibre optique haut débit

Le nombre d’établissements éducatifs connectés au réseau de fibre optique à haut débit a dépassé les 3500 établissements, a indiqué Radhy Maâoui, chargé du développement des contenus pédagogiques numériques et de la formation au Centre national des technologies en l’éducation (CNTE).

Maâoui a indiqué, dans une déclaration à l’Agence TAP, en marge de la participation du Centre à la 39e édition de la Foire internationale du livre de Tunis, que le projet de raccordement des établissements éducatifs au réseau haut débit s’inscrit dans le cadre d’un programme mis en place par le ministère des Technologies de la communication, qui vise à faciliter les services administratifs pour les citoyens, soulignant que le projet concerne plusieurs secteurs, dont celui de l’éducation.

Il a précisé que le projet baptisé « GovTech » est mis en œuvre par la Tunisie en coopération avec la Banque mondiale, ajoutant que la partie du projet relative au raccordement des établissements éducatifs au réseau de fibre optique vise à couvrir 3 600 établissements éducatifs en haut débit. Le ministère de l’Éducation se penche actuellement sur le raccordement de plus de 60 établissements restants. le nombre d’établissements déjà connectés a atteint 3 540.

Il a expliqué que l’acheminement du haut débit internet concerne, outre les établissements éducatifs répartis dans différentes régions du pays, les structures gouvernementales et non gouvernementales telles que les municipalités, les bureaux de poste et les autres services administratifs, qui bénéficieront également de ce service, dans toutes les régions.

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SNJT : de nouveaux outils pour renforcer la presse tunisienne, selon Zied Dabbar

Le président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) Zied Dabbar a déclaré dimanche que le syndicat œuvre, aujourd’hui, en vue de mettre en place de nouveaux mécanismes visant à consolider la Presse en Tunisie, à identifier les préoccupations des professionnels du secteur et à proposer des solutions.

S’exprimant lors d’une rencontre organisée conjointement entre le SNJT et la Fédération Internationale des journalistes (FIJ), Dabbar a affirmé que le syndicat soutient la proposition, présentée par des députés, de créer un fonds pour renforcer l’indépendance des médias et la qualité de leur contenu.

Le SNJT encourage les journalistes qui désirent créer leurs propres médias, a-t-il ajouté, faisant observer que le développement technologique et numérique ainsi que les avantages fiscaux et financiers accordés par l’Etat favorisent cette option. Le but ultime étant de rehausser le secteur dans un contexte de crise de confiance entre le journaliste et le public.

Le président du syndicat considère que la majorité des programmes de réforme du secteur ont été exécutés aux dépens des intérêts des journalistes. Il a ajouté que les crises structurelles et conjoncturelles que vit le secteur ont conduit à la disparition de 80 pc des médias privés.

De son côté, le député, à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) Mohamed Ali a qualifié de « difficile » la situation des journalistes Tunisiens tant au niveau professionnel que matériel et moral, et ce, dans un contexte de tension et en l’absence d’une politique médiatique favorable.

Il a rappelé que trois propositions législatives ont été présentées au parlement. Le premier concerne la création d’un mécanisme de renforcement de l’indépendance des médias et de l’amélioration la qualité de leur contenu, le deuxième et le troisième portent amendement du décret-loi 54 relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d’information et de communication et du décret-loi 116 relatif à la liberté de la communication audiovisuelle.

Dans son intervention, le directeur des politiques et programmes dans le monde arabe à la FIJ Mounir Zaarour a souligné la nécessité de tenir le secteur loin de la mainmise du pouvoir politique. Il a ajouté que les changements politiques, économiques et technologiques ont eu un impact négatif sur le secteur des médias.

Le conseiller des programmes d’information et de communication au bureau de l’UNESCO à Tunis Neji Bghouri estime, pour sa part, que dans le monde arabe, le secteur de l’information fait face à de nombreux défis pour la plupart économiques.

Il est du devoir de l’Etat de garantir la pérennité des médias comme il est du devoir de ces derniers de respecter un certain nombre de critères comme la qualité, le professionnalisme et l’éthique journalistique, a-t-il soutenu.

Avec TAP

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Sami Bennour annonce le décès de sa mère avec émotion

Sami Bennour annonce le décès de sa mère avec émotion

L’animateur de télévision sur la chaîne Elhiwar Ettounsi et de radio sur Jawhara FM, Sami Bennour, a annoncé avec émotion sur son compte Facebook le décès de sa mère. Cette triste nouvelle a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux, où de nombreux fans, collègues et célébrités tunisiennes ont exprimé leur solidarité et présenté […]

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Fahmi Bellalouna : Pourquoi la Tunisie doit miser sur ses talents numériques ?

« J’ai poursuivi mes études universitaires en Allemagne, mais mon attachement à la Tunisie est resté intact, tout comme ma conviction profonde que la formation des ingénieurs tunisiens dans l’informatique et le numérique leur permet de s’imposer à l’international. Je parle d’expérience, car très souvent, je reçois des jeunes diplômés tunisiens qui apprennent rapidement et qui font preuve d’une capacité d’adaptation exceptionnelle. Cela dit, il est indéniable que les cursus et programmes universitaires doivent évoluer pour suivre le rythme effréné des avancées technologiques » lors d’un webinaire organisé par l’Association franco-tunisienne Reconnectt.

C’est Fahmi Bellalouna, professeur et chercheur en ingénierie, spécialisé dans la réalité virtuelle (VR), la réalité augmentée (AR), la numérisation du cycle de vie des produits, la transformation numérique et le jumeau numérique qui s’est ainsi, exprimé.

Basé en Allemagne, il se démarque par son expertise et son engagement à promouvoir l’innovation technologique en Tunisie.

Fahmi Bellalouna a entamé son parcours universitaire en Allemagne, un choix qui lui a ouvert les portes des plus grandes institutions académiques et industrielles. Il a étudié le génie mécanique à l’Université Technique de Munich avant d’obtenir en 2009 un doctorat en ingénierie mécanique intégrée par ordinateur de l’Université de la Ruhr à Bochum.

« Nos jeunes ingénieurs tunisiens sont brillants, mais encore trop souvent freinés par des barrières administratives absurdes. »

 

Avant de se consacrer pleinement à la recherche et à l’enseignement, il a travaillé pendant plus d’une décennie dans l’industrie automobile, se spécialisant dans la conception de produits numériques. Cette expérience lui a permis d’acquérir une expertise pointue et de mesurer l’importance des technologies immersives et de la transformation numérique dans le monde industriel.

Enseignement et recherche : au cœur de l’innovation

Depuis 2015, Fahmi Bellalouna est professeur à la Hochschule Karlsruhe, Université des Sciences Appliquées en Allemagne. Il y enseigne la numérisation du cycle de vie des produits et dirige le xR-Lab, un laboratoire dédié à la réalité virtuelle, augmentée et mixte.

Son objectif : développer et expérimenter des solutions technologiques qui transforment les processus industriels et facilitent l’intégration des nouvelles technologies dans les entreprises.

Ses principaux axes de recherche incluent :

  • La réalité virtuelle et augmentée : Il explore comment ces technologies peuvent améliorer la formation industrielle, la conception de produits et l’interaction homme-machine.
  • Le jumeau numérique : Il travaille sur des systèmes permettant d’optimiser la production et la maintenance industrielle grâce à la simulation et à l’intégration des données en temps réel.
  • La transformation numérique : Il étudie les stratégies adoptées par les entreprises pour moderniser leurs opérations et intégrer les outils numériques dans leurs processus.

Fahmi Bellalouna a publié de nombreux articles scientifiques et participé à divers projets de recherche internationaux, souvent en collaboration avec des entreprises leaders de leur secteur. Son travail met en lumière l’importance du dialogue entre l’enseignement, la recherche et l’industrie pour anticiper et relever les défis technologiques de demain.

Un engagement indéfectible envers la Tunisie

Malgré son succès à l’international, Fahmi Bellalouna garde un attachement profond à la Tunisie et veille à soutenir les jeunes talents du pays. Il multiplie les initiatives pour encadrer et recruter des jeunes ingénieurs tunisiens, convaincu de leur potentiel :

« Je ne demande que ça, et à chaque fois que l’occasion se présente d’encadrer ou de recruter des jeunes ingénieurs tunisiens, je le fais. Mais ce que nous attendons des décideurs en Tunisie, c’est qu’ils facilitent nos efforts. Trop souvent, les obstacles administratifs freinent les initiatives et ralentissent l’impact de notre contribution. »

« La réalité augmentée, les jumeaux numériques, ce ne sont pas des concepts futuristes, ce sont des outils industriels concrets. »

 

Ce constat illustre un problème récurrent : l’absence de flexibilité des systèmes administratifs en Tunisie, qui empêchent l’émergence de collaborations fructueuses avec des experts internationaux. Pour lui, il est urgent de moderniser les réglementations et de simplifier les procédures pour permettre à la Tunisie de tirer profit des avancées technologiques mondiales.

Une invitation à l’action

Fahmi Bellalouna ne se contente pas d’observer les blocages, il appelle à une véritable mobilisation :

« Il est temps d’assouplir les formalités et de changer les lois pour permettre à nos jeunes de bénéficier des technologies avancées qui bouleversent le monde. L’avenir appartient à ceux qui osent innover, et la Tunisie a tout à gagner à s’inscrire pleinement dans cette dynamique. »

« Il est temps de repenser nos lois et nos cursus si l’on veut rester compétitifs face aux mutations technologiques. »

 

Un message clair, porté par un expert qui, tout en évoluant au sommet de la recherche mondiale, continue de croire en la capacité de la Tunisie à devenir un acteur majeur de la transformation numérique.

A.B.A

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Le mercure continue de monter et ciel partiellement nuageux

Le mercure continue de monter et ciel partiellement nuageux | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Météo) – Températures maximales comprises entre 25 et 30 °C dans les régions côtières et les hauteurs et entre 31 et 37°C dans le reste des régions. Mer agitée dans le golfe de Tunis et moutonneuse à peu agitée sur le reste des côtes.

Temps partiellement nuageux sur tout le pays, à progressivement nuageux, l’après-midi, sur les régions ouest du nord et du centre avec formation de cellules orageuses, accompagnées de quelques pluies éparses.

Vent de secteur sud sur le nord et le centre et de secteur est sur le sud, relativement fort près des côtes est et faible à modéré ailleurs.

Classement mondial 2025 : la Tunisie face aux défis médiatiques

La liberté de la presse, autrefois fer de lance de la mobilisation pour une information libre, pluraliste et indépendante, connaît aujourd’hui un net déclin. Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et Reporters sans frontières (RSF) tirent la sonnette d’alarme face à la dégradation de la situation en Tunisie.

Selon le dernier rapport, la Tunisie est le seul pays d’Afrique du Nord à enregistrer un recul, perdant onze places pour se retrouver à la 129e position. Elle subit la plus forte baisse du score économique de la région, chutant de 30 places sur ce critère, dans un contexte de crise politique où la presse indépendante est particulièrement visée.

À titre de comparaison, le Maroc (120e, +9) et la Libye (137e, +6) progressent légèrement dans le classement, bien qu’ils restent parmi les derniers, toujours confrontés à des attaques contre l’indépendance des médias. En Algérie (126e), malgré une répression judiciaire persistante, la grâce présidentielle accordée au journaliste Ihsane El Kadi après 22 mois de détention a permis une légère amélioration dans le classement.

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FILT : Sadok Hammami présente son nouvel ouvrage « De la transition à la disruption »

« De la transition à la disruption. Techno-médias, opinion et politique en Tunisie » est un nouvel ouvrage, en français, de Sadok Hammami paru en 2025 chez Nirvana Editions.

Cet nouvel opus (326 pages) composé de neuf études et articles académiques publiés dans des revues spécialisées, a été présenté, vendredi 2 mai, au stand de Nirvana, à la 39ème édition de la Foire Internationale du livre de Tunis, en présence de son auteur, professeur et Directeur de l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI) et ancien directeur du Centre Africain de Perfectionnement des Journalistes et des Communicateurs (CAPJC).

Hammami a passé en revue les grands axes de son ouvrage qui « analyse comment les médias, les réseaux sociaux et la communication politique ont participé à l’hyper-conflictualisation de la société tunisienne, à la brutalisation de la politique et favorisé la formation d’une opinion publique populaire hostile à la démocratie. S’appuyant sur les apports des sciences de la communication et des sciences politiques, l’ouvrage s’intéresse aux questions de l’opinion, de la médiatisation de la politique, de la désinformation et de la sphère publique », lit-on dans la quatrième couverture.

Hammami a explique la connotation du mot « disruption » dans le titre, synonyme de « perturbation », un concept souvent associé aux développements technologiques ayant bouleversé l’équilibre dans les secteurs économique et social. Le secteur des médias n’est pas épargné par ce phénomène, affirme l’auteur.

Les technologies ont contribué au démantèlement des modèles des médias traditionnels, à travers notamment la réduction du marché publicitaire, traditionnellement un pilier essentiel du financement des institutions médiatiques, en raison de la migration de la publicité vers les plateformes numériques ce qui a permis aux entreprises commerciale d’atteindre directement le public.

« Techno-médias » dans le titre est un concept qui se réfère à la fusion entre médias traditionnels et numériques en un même espace, ce qui a créé de nouvelles pratiques dans les médias et les inversion des rôles des divers acteurs en matière de communication, en particulier avec le changement rapide du comportement du public et le rôle grandissant des réseaux sociaux, a explique l’auteur.

Hammami a évoqué par deux dynamiques opposées ayant caractérisé la décennie post-révolution en Tunisie dont l’une se rapporte au processus de la transition démocratique et l’autre aux nombreux bouleversements ayant perturbé ce processus, notamment en matière de communication politique et de formation de l’opinion publique ». Une idée qu’il analyse au début de la présentation de son ouvrage dans la quatrième couverture : « La révolution avait pour promesse le passage d’un régime autoritaire vers la démocratie et l’instauration d’une nouvelle vie politique fondée sur la liberté, l’égalité et les valeurs humaines universelles. La transition politique a échoué à institutionnaliser la démocratie et à assurer le bien-être social et la croissance économique. Elle a également failli à une autre de ses promesses fondatrices : pacifier la vie politique ».

L’ouvrage « tente de suivre et analyser les transformations profondes dans le pays à travers une approche scientifique qui combine médias, science politique et communication », a fait savoir l’auteur qui a son actif plusieurs ouvrages en arabe, en français et en anglais autour des Médias dont un ouvrage en arabe « Démocratie-spectacle, Médias, communication et politique en Tunisie » (Med Ali Editions, 2022). Parmi ses principaux ouvrages collectifs, « Media and Politicla Contestation in the Contemporary Arab World (Palgrave, Macmillan US, 2016).

Avec TAP

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GITEX Europe 2025 : 10 entreprises IT tunisiennes attendues à Berlin

Dix entreprises tunisiennes du secteur IT seront sélectionnées par la chambre Tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK), pour participer au salon GITEX Europe, qui aura lieu du 21 au 23 mai 2025 à Berlin en Allemagne.

A cette fin, un appel à candidatures a été lancé par l’AHK Tunisie en partenariat avec la GIZ dans le cadre du projet Tech216, soutenu par l’Initiative spéciale “Emploi décent pour une transition juste” du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et mise en œuvre par la GIZ Tunisie. La date limite de souscription a été fixée pour le 4 mai 2025.

Cet appel s’adresse aux entreprises spécialisées dans les services IT/offshoring/outsourcing (développement logiciel, BPO, DevOps, support IT, cloud, IA, etc.).

La participation à ce salon permettra aux entreprises tunisiennes de promouvoir la Tunisie comme hub technologique et plateforme d’outsourcing, de présenter des solutions IT et capacités d’externalisation à des clients potentiels, de participer à des rencontres B2B ciblées, de bénéficier d’une visibilité au sein du pavillon Tech216 à GITEX et d’être accompagnées pour se positionner comme fournisseurs de services numériques de qualité sur le marché international.

GITEX Europe est un événement dédié à la technologie et aux startups. Il marque l’expansion de la marque GITEX en Europe, après ses succès à Dubaï et en Afrique. Ce salon vise à catalyser l’écosystème technologique européen en réunissant des innovateurs technologiques, des gouvernements et des leaders industriels pour favoriser des partenariats public-privé et stimuler l’économie numérique.

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Liberté de la presse en Tunisie : recul inquiétant à la 129e place du classement mondial

Liberté de la presse en Tunisie : recul inquiétant à la 129e place du classement mondial

La Tunisie a enregistré un net recul dans le classement mondial de la liberté de la presse pour l’année 2025, se positionnant désormais à la 129e place, selon le rapport publié par Reporters sans frontières (RSF) le 2 mai. Ce recul de 11 places, le plus important en Afrique du Nord, s’explique principalement par la […]

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EcoPact : Un concours pour journalistes et créateurs autour de la lagune de Bizerte

Le ministère de l’Environnement vient de lancer un concours destinés aux journalistes, créateurs de contenus et étudiants en journalisme pour les associer aux efforts de sensibilisation à la nécessité de sauvegarder et de dépolluer la lagune de Bizerte et les écosystèmes humides dans la région, et ce, dans le cadre du programme “Ecopact”.

Une journée d’information destinée aux médias a été organisée, dans ce cadre, à Bizerte, le 28 avril 2025, sur la thématique “Les médias partenaires d’EcoPact pour une transition écologique dans la région de la lagune de Bizerte”.

En effet, la lagune de Bizerte qui s’étale sur une superficie de 120km2, est un écosystème d’une grande richesse en Tunisie. Toutefois, il fait face à des défis environnementaux majeurs tels que la pollution, l’urbanisation croissante et la surexploitation de ses ressources naturelles.

Pour préserver cet écosystème vital, le programme EcoPact, d’un coût global de l’ordre de 90 millions d’euros (cofinancé par l’UE), met en œuvre des initiatives durables et des solutions concrètes visant à éliminer les principales sources de déchets urbains et industriels et les émissions atmosphériques polluantes qui contaminent le lac de Bizerte.

Le programme vise également à améliorer les conditions sanitaires et environnementales de près de 400 000 habitants vivant à proximité des sources de pollution, à garantir une production industrielle durable des 3 grandes entreprises nationales et plus de 20 entreprises publiques et privées, à favoriser l’accès à l’assainissement pour 10 000 personnes des zones urbaines et 26 000 des zones rurales.

Il s’agit aussi de développer des activités et des opportunités d’emplois à l’échelle locale dans les domaines des eaux usées, de la gestion des déchets, de la pêche et de l’agriculture et de renforcer le savoir-faire des acteurs, ainsi que du potentiel d’initiatives des ONG locales.

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Smart Tunisie : indicateurs financiers du 1er trimestre 2025 en progression malgré des charges en hausse

La société SMART TUNISIE a publié ses indicateurs d’activité relatifs au 1er trimestre 2025 :

Les revenus réalisés durant le premier trimestre 2025 s’élèvent à 83 341 KDT.

Le coût d’achat des marchandises vendues pour le 1er trimestre 2025 s’élève à 70 868 KDT contre 74 394 KDT pour la même période de 2024.

Les charges financières supportées au cours du 1er trimestre 2025 s’élèvent à 3 309 KDT en augmentation de 4% par rapport au 1er trimestre 2024 avec une augmentation des produits financiers de 83% pour s’établir à 530 KDT.

La trésorerie nette s’est établie à – 5 817 KDT au 31.03.2025 contre – 8 527 KDT au 31.03.2024 en amélioration de 32%.

La masse salariale au 31.03.2025 s’élève à 2 358 KDT en augmentation de 8% par rapport au 31.03.2024.

L’effectif moyen est passé de 190 à 210 salariés au 31.03.2025, affectés aux nouvelles activités.

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CELLCOM : rebond progressif en mars 2025 et nouvelles opportunités commerciales en vue

La société CELLCOM a publié ses indicateurs d’activité relatifs au 1er trimestre 2025.

– De nouveaux produits IT INFINIX (Smart Watch), (TWS) et viennent s’ajouter au portefeuille de Cellcom pour renforcer sa position sur le marché.
– Cellcom vient de signer un nouveau contrat de distribution avec la marque Xinji spécialisée dans les produits IT (Smart Watch) et (TWS) diversifiant ainsi sa gamme de produits.
– Plusieurs pistes de développement pour des produits gris et d’accessoires SMART en cours d’étude.

Le Taux de marque a enregistré une progression passant de 12% au 31/03/2025 contre 11% pour la même période en 2024.

– Le mois de mars 2025 enregistre une progression de +5 % du chiffre d’affaires par rapport à mars 2024, marquant une modulation de la tendance.

– À l’échelle des opérateurs du secteur, le chiffre d’affaires associé du T1 2025 progresse de +10 % par rapport à la même période en 2024.

– La demande montre des signes clairs de redémarrage, portée par une adaptation progressive aux nouvelles règles encadrant l’utilisation des chèques, introduites en février 2025.

– Confiance renouvelée dans notre trajectoire, les fondamentaux restent solides. La tendance observée en mars valide un scénario de redémarrage graduel, ouvrant la voie à un retour progressif de la croissance dès le deuxième trimestre 2025.

Chiffre d’affaires :

Résilience dans un contexte de transition réglementaire

Malgré un repli de 30% du chiffre d’affaires au T1 2025 contre 2024 pour la même période, notre performance reste nettement supérieure à la moyenne sectorielle, qui a connu une contraction globale de 55 %.

Ce recul s’inscrit dans un contexte exceptionnel lié à l’entrée en vigueur, en février, de la nouvelle loi sur l’utilisation des chèques, ayant entraîné une baisse de 94 % des transactions par chèque.

Cette réforme a engendré une phase d’ajustement généralisée, avec un impact marqué, notamment dans les PME et les secteurs fortement dépendants des paiements par chèque.

Charges financières :
– Les Charges financières sont de 0.28 MDT au Premier Trimestre 2025 contre 0.40MDT, soit une baisse de 30% due principalement à une optimisation des ressources.

Trésorerie Nette :

– La trésorerie nette a atteint 2.1 MD au 31/03/2025 contre 6.9 MD au 31/03/2024.
Délai moyen de règlement fournisseurs :

– Le délai moyen de règlement des fournisseurs est maintenu à 90 jours en 2025 par rapport à la même période de 2024.

Masse salariale :
– La masse salariale s’élève à 0.39 MD contre 0.44 MD pour la même période de 2024 soit une baisse de 11%.

Effectif moyen
– L’effectif moyen est le même pour les deux périodes.

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