Dans le cadre d’un don de 300 millions de yens (environ 2 millions d’euros) accordé en février 2022, le Japon a fourni à la Tunisie des équipements médicaux de haute technologie, notamment des endoscopes et des ballons Inoue pour le traitement des sténoses mitrales. Ces appareils, fabriqués par les entreprises nippones Olympus et Toray Medical, ont déjà été installés dans 23 hôpitaux tunisiens, dont La Rabta.  

Lors d’une cérémonie officielle en présence du ministre de la Santé, le vice-ministre japonais des Affaires étrangères, lui-même ancien chirurgien urgentiste, a salué cette initiative. Le ballon Inoue sera utilisé lors d’un programme de formation en cardiologie organisé en juillet à l’hôpital La Rabta, en collaboration avec la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) et le groupe médical TOKUSHUKAI.

Ce projet s’inscrit dans une vision plus large : créer un « Centre d’excellence en cardiologie Japon-Afrique », héritage concret du sommet TICAD 8 tenu à Tunis. La JICA prévoit d’y inviter 15 médecins de sept pays africains pour renforcer les capacités médicales du continent.

Santé et éducation, priorités communes

Le Vice-Ministre a rappelé l’engagement historique de la Tunisie, depuis l’ère Bourguiba, en faveur de la santé et de l’éducation, facteurs clés de son avancée médicale en Afrique. De son côté, le Japon, fort de son système d’assurance maladie universelle mis en place après-guerre, promeut activement la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) à l’échelle mondiale, en partenariat avec l’ONU et la Banque mondiale.

Vers de nouveaux partenariats économiques

La coopération nippo-tunisienne s’étend aussi au secteur privé. Lors de la TICAD 8, les sociétés UNIMED (Tunisie) et G-Cube (Japon) ont lancé une coentreprise, NIPPOMED, spécialisée dans la production de tests de grossesse.

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« Ces équipements contribueront à améliorer les soins en Tunisie et en Afrique », a déclaré le vice-ministre, remerciant le personnel médical tunisien pour son engagement. Cette initiative renforce les liens d’amitié entre les deux pays tout en soutenant l’innovation médicale sur le continent africain.

 Les chiffres clés :

• 300 millions de yens (2 M€) : montant du don japonais.
• 23 hôpitaux équipés en endoscopes.
• 15 médecins africains formés en 2024.
• 1ère joint-venture médicale NIPPOMED lancée après la TICAD 8.

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En collaboration avec l’association Carthage Horizon et en coordination avec le Ministère de la Santé, QNB a assuré le réaménagement du service d’hématologie de l’hôpital Aziza Othmana. Un événement s’est tenu le 5 mai 2025.

Cette initiative, menée par la Banque en partenariat avec l’Association Carthage Horizon et en coordination avec le ministère de la Santé, s’inscrit dans la stratégie de QNB, qui fait du secteur de la santé l’un des piliers de son programme de responsabilité sociale. Avec pour objectif d’améliorer la qualité des services de santé offerts aux citoyens en Tunisie.

Lors de la première phase, le service d’hématologie de l’hôpital Aziza Othmana a été doté de divers équipements essentiels, notamment des lits, des matelas, des climatiseurs et des fauteuils médicaux adaptés à la chimiothérapie et à la radiologie. Cette dotation vise à améliorer les conditions d’accueil au sein du service, à renforcer l’efficacité des soins prodigués et à accompagner la réhabilitation du complexe de santé du département.

Dans une deuxième phase, QNB a contribué à la réhabilitation d’un espace de repos et de restauration destiné aux mères et aux enfants hospitalisés dans le service pédiatrique de l’hôpital Bechir Hamza. Et ce, en réaménageant la cuisine qui leur est dédiée et en fournissant les équipements nécessaires pour améliorer leurs conditions d’accueil et de séjour.

La cérémonie s’est tenue en présence du Directeur général de QNB, Lotfi Debbabi, d’Imen Bahroun, présidente de l’Association Carthage Horizon, et du ministre de la Santé, Mustapha Ferjani. QNB va signer prochainement une convention avec le ministère de la Santé pour financer la modernisation de plusieurs hôpitaux tunisiens. C’est ce qu’a annoncé son directeur général, Lotfi Debbabi, à la presse en marge de la cérémonie.

Un engagement sociétal renforcé

En outre, M. Debbabi a souligné que la banque ne se limite pas à un rôle économique, mais qu’elle s’investit également dans des actions sociales. Ce partenariat inclut l’aménagement, l’urbanisation et le renouvellement des équipements médicaux et paramédicaux dans plusieurs établissements, dont l’hôpital d’enfants Béchir-Hamza et l’hôpital Rabta.

Un programme étendu sur toute l’année

Le DG a précisé que ce projet s’inscrit dans un vaste programme annuel, couvrant aussi bien la capitale que les régions intérieures. « Vous allez nous voir un peu partout », a-t-il déclaré. Tout en ajoutant que la banque recueille actuellement les besoins exprimés par les hôpitaux, dont certains souffrent de conditions « lamentables et intolérables ».

Priorité aux urgences et à l’accueil des patients

L’objectif est d’offrir aux citoyens un environnement digne et des soins de qualité. « Le droit à la santé est un droit fondamental », a insisté M. Debbabi, justifiant ainsi l’intervention de QNB dans la modernisation des infrastructures sanitaires.

Abnégation des citoyens

De son côté, le ministre de la Santé a indiqué que cet événement montre bel et bien qu’il est possible, grâce à la conjugaison des efforts de l’État, de la société civile et du secteur privé, de faire évoluer et moderniser le système de santé en Tunisie. Pour lui, la figure d’Aziza Othmana est un symbole de générosité et de don. Revenant sur l’implication des citoyens, il a indiqué que dans d’autres régions, des citoyens ont fait don de leur terrain pour que l’État y construise des hôpitaux, afin d’améliorer les services de santé.

Dans le même contexte, il a annoncé que l’hôpital Aziza Othmana sera équipé d’un scanner. Et de souligner la volonté de son département de faire évoluer cet hôpital, qui a une dimension historique et qui a contribué à la formation de plusieurs générations de médecins. « Nous ne sommes pas prêts à abandonner nos racines et nos origines », a martelé le ministre.

Pour sa part, Imen Bahroun, présidente de l’Association Carthage Horizon, qui exerce depuis 2019, a affirmé : « Grâce à notre partenaire QNB, nous avons pu réhabiliter deux hôpitaux, à savoir le service d’hématologie de l’hôpital Aziza Othmana et l’hôpital d’enfants Béchir-Hamza. » Cela a été rendu possible selon elle par un financement assuré par QNB, dépassant les 100 mille dinars. Elle indique que grâce à ce financement, l’association a pu combler toutes les lacunes de ce service. Prochainement, l’association va réaménager le service d’urgence de l’hôpital Charles Nicolle. « Nous avons également équipé l’hôpital Rabta d’une biberonnerie », a-t-elle ajouté.

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Les jeunes médecins tunisiens ont annoncé une grève nationale de cinq jours et un boycott des stages, en l’absence de négociations sérieuses avec le ministère de la Santé. Ces mesures pourraient paralyser les hôpitaux universitaires à partir de juillet 2025.

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins a révélé dans un communiqué, samedi, que les praticiens boycotteront le choix des lieux de stage à partir du 1er juillet 2025, couvrant toutes les spécialités, y compris la médecine familiale. Ils menacent de laisser les hôpitaux sans résidents si le ministère ne engage pas des discussions.

Cette décision fait suite à une marche nationale organisée vendredi, avec des dizaines de participants, accompagnée d’une grève générale dans les services hospitaliers et d’une suspension des activités académiques en médecine. Seules les urgences et les gardes de nuit ont été épargnées.

Des revendications salariales et structurelles

Les médecins réclament notamment :

• Une revalorisation de la prime de garde, actuellement fixée à 3 dinars/heure (non versée dans deux tiers des hôpitaux).

• Des critères objectifs pour l’accréditation des stages, sans dépendre de l’appréciation subjective des chefs de service.

• Une amélioration des conditions de travail pour éviter la fuite des compétences à l’étranger.

• Une réforme du système du service civil.

L’organisation exhorte le ministre de la Santé à agir rapidement pour éviter une crise majeure dans le secteur hospitalier.

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Le Centre d’Innovation Seneca a officiellement ouvert ses portes à Tunis  samedi 3 mai 2025, avec pour objectif de renforcer les liens entre l’écosystème technologique tunisien et la Silicon Valley.

Dirigé par Marouane Hélali, ce hub fournira aux ingénieurs tunisiens des outils haut de gamme (équipements Mac, abonnements premium, serveurs dédiés) et un réseau international de partenaires et investisseurs.

Plusieurs talents formés par le centre contribuent déjà à des projets aux États-Unis, démontrant le potentiel tunisien lorsqu’il est soutenu par les bonnes ressources.

Le Centre Seneca vise à positionner la Tunisie comme un acteur clé de l’innovation mondiale.

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Sami Banaoues a été nommé directeur général de BH Assurance, suite à une décision du Conseil d’Administration réuni le 2 mai 2025.

Nesrine Chouchene occupera, quant à elle, le poste de directrice générale adjointe, comme l’a annoncé le Conseil du Marché Financier (CMF) dans un communiqué publié à la même date.  Filiale du Groupe BH Bank (ex-Banque de l’Habitat), BH Assurance a été créée en 1995 sous forme de société anonyme faisant appel public à l’épargne.

Pour rappel, BH Assurance a annoncé, le 31 janvier 2025, la nomination de  Sami Banaoues au poste de directeur général par intérim, effective à compter du 1er février 2025.

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Réunie le 28 avril 2025, l’Assemblée générale ordinaire de Tunisie Leasing et Factoring a approuvé la distribution d’un dividende de 1,150 dinar par action pour l’exercice 2024. La date de détachement est fixée au mardi 20 mai 2025.

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Le Conseil du Marché financier (CMF) a transmis le dossier de l’intermédiaire en bourse Tuniso-Séoudienne d’Investissement (TSI) au parquet. Et ce, en annonçant avoir identifié des manquements graves lors de ses enquêtes préliminaires.

Dans un communiqué publié ce mercredi, le régulateur précise que ces investigations ont révélé des « agissements passibles de sanctions pénales » impliquant la société et son PDG. Sans détailler les infractions, le CMF confirme le lancement d’une procédure disciplinaire contre les responsables concernés, en parallèle de poursuites judiciaires.

Fonds propres non conformes et gouvernance défaillante

Les contrôles engagés depuis le 9 janvier 2025 ont exposé des écarts majeurs : les fonds propres de TSI ne respecteraient pas les ratios réglementaires. Tandis que des failles dans l’organisation interne et la gouvernance ont été suspectées.

Mesures conservatoires en cours

Dans ce contexte, le gendarme de la Bourse assure avoir pris toutes les mesures conservatoires qui s’imposent pour protéger les actifs des clients. Les investigations se poursuivent, a-t-il indiqué, sans préciser de calendrier particulier.

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