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Patrimoine tunisien : nouvelle trouvaille archéologique à Sbeïtla

Patrimoine tunisien : nouvelle trouvaille archéologique à Sbeïtla

L’Institut National du Patrimoine tunisien a annoncé, ce samedi 3 mai 2025, une importante découverte archéologique dans la ville de Sbeïtla, gouvernorat de Kasserine. Lors des travaux de construction d’un nouvel hôpital régional, des vestiges de sépultures datant de l’Antiquité tardive ont été mis au jour. Selon les informations communiquées, le site comprend deux groupes […]

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Tunisie | Découverte archéologique fortuite à Sbiba  

Des vestiges de sépultures datant de l’Antiquité ont été découverts fortuitement lors du démarrage récemment des travaux de construction d’un hôpital régional à Sbiba, dans le gouvernorat de Kasserine, a annoncé l’Institut national du patrimoine (INP) ce samedi 3 mai sur sa page officielle.

Une équipe de l’INP, relevant de la Division de l’inventaire général et des études, est intervenue pour effectuer une fouille de sauvetage, qui a permis de mettre au jour un nombre important de sépultures, documentées sur les plans topographique, archéologique et photogrammétrique.

Les différents vestiges et ossements découverts ont été transférés dans les dépôts régionaux de l’INP, en attendant le lancement d’études historiques et anthropologiques.

Selon l’INP, ces nécropoles se répartissent en deux ensembles. Le premier est composé de jarres ayant servi autrefois à l’inhumation d’enfants, une méthode funéraire répandue dans les civilisations anciennes. La plus grande nécropole utilisant cette technique en Tunisie, a été découverte à El-Jem au début des années 1980.

Le deuxième ensemble comprend des fosses contenant des ossements et de nombreux indices préliminaires laissent penser à ce stade que ces sépultures remontent à la fin de l’Antiquité.

Cette découverte, ajoute l’INP, est d’une grande importance pour comprendre et étudier l’urbanisme historique de la ville antique de Sufes (l’actuelle Sbiba) à la période de l’Antiquité tardive. Elle vient s’ajouter à d’autres témoignages archéologiques importants sur l’histoire de cette région à cette époque, parmi lesquels le fort byzantin, les thermes romains, une fontaine publique, ainsi que plusieurs inscriptions en latin et en punique. La mission, menée sous la coordination scientifique de Hamden Ben Romdhane, est composée de Nabil Hosni, Taoufik Hamzaoui, Wadhah Messaoudi et Tahar Barhoumi (représentants de l’INP à Kasserine), avec la participation de Najd Chalghoumi (Laboratoire d’anthropologie au Musée de Carthage) et de l’étudiante Abir Daadaa (Université de La Manouba).

Tap.

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Carthage et Rome, une saga toujours recommencée

Les deux journées d’étude consacrées au 60e anniversaire de la première mission archéologique italo-tunisienne, organisée les 23 et 24 avril 2025 au Musée du Bardo en collaboration avec l’Institut national du patrimoine (INP), ont été un moment de confrontation  d’idées et d’expériences.

Commentant l’événement, l’ambassadeur italien Alessandro Prunas a déclaré que «l’Italie est fière d’être le premier partenaire archéologique de la Tunisie», et d’ajouter : «Ensemble, nous avons construit un modèle de coopération basé sur l’échange de compétences et l’enrichissement mutuel, au nom de la rigueur scientifique, de l’innovation et de la promotion du développement local».

Les deux journées d’études ont permis aux directeurs des missions de fouilles conjointes de présenter, à titre d’information, les travaux réalisés jusqu’à présent sur d’importants sites archéologiques à travers le pays, ainsi que les projets en cours.

La directrice de l’Agence italienne de coopération au développement (AICS) à Tunis, Annamaria Meligrana, a souligné, de son côté, l’importance de lier l’échange de compétences en matière de restauration et de conservation du patrimoine à la dynamique du développement local durable, ajoutant que cet événement a contribué à renforcer le dialogue entre les institutions tunisiennes et italiennes, à jeter les bases de futures collaborations et à réaffirmer le rôle clé de la culture comme vecteur de cohésion et de développement socio-économique.

Tarek Baccouche, directeur général de l’INP a parlé d’une coopération très active dans le domaine de la recherche archéologique qui est héritière d’une longue et riche tradition dans ce domaine, revenant sur le passé glorieux Carthage et Rome qui «ont été pendant de longues périodes, le centre du monde et son pôle d’attraction».

Revenant sur l’histoire de ce partenariat, Baccouche a fait savoir qu’une équipe conjointe relevant de l’Institut national d’archéologie et d’arts de Tunis, ancêtre de l’INP, et du Centro di Studi per la Civiltà Fenicia e Punica, a mené, de 1965 à 1966, les première fouilles archéologiques au Cap Bon dans la cité punique de Kerkouane, classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1986. Ces fouilles ont été conduites par d’éminents chercheurs et savants, élèves de Sabatino Moscati, fondateur des Etudes Phéniciennes, à l’instar de Piero Bartoloni, Enrico Acquaro, Ferrucia Barreca, Antonia Ciasca, Mohamed Hassine Fantar et Fethi Chelbi.

Aujourd’hui, l’INP est «partenaire de projets de coopération transfrontalière avec l’Italie voisine, à travers un programme qui vise à renforcer la coopération entre les rives de la Méditerranée et à soutenir des projets porteurs de développement durable pour principal objectif le soutien à l’éducation, la recherche le développement technologique et l’innovation», a-t-il ajouté.

«Ce que nous célébrons aujourd’hui va bien au-delà d’un simple anniversaire. C’est la mise en lumière d’un chemin commun, qui relie passé, présent et avenir et qui repose sur des valeurs solides : le respect mutuel, la confiance, le partage des savoirs et la volonté de valoriser un héritage qui reflète la profondeur des liens entre nos deux pays». Et d’ajouter : «Aujourd’hui, avec quatorze missions actives, l’Italie est fière d’être le premier partenaire archéologique de la Tunisie».

Le partenariat entre les deux pays s’illustre notamment à travers les accords de coopération signés avec des institutions italiennes de premier plan, telles que le Parc archéologique du Colisée, l’Institut Central pour la Restauration (ICR), l’Institut Central pour l’Archéologie, ainsi qu’avec de grandes universités italiennes pour ne citer que celles de Bologne et La Sapienza de Rome.

Ce partenariat qualifié d’«exemplaire et pérenne», s’est aussi traduit à travers des expositions organisées dans les deux pays, telles «Les Phéniciens» (Palazzo Grassi à Venise, 1988), «Hannibal à Carthage» (Musée du Bardo, 2016), «Rome Universalis. L’empire et la dynastie venue d’Afrique» (Colisée de Rome, 2018-2019) ou encore «Carthage, le mythe immortel» (Colisée de Rome, 2019-2020).

La salle du Petit Palais au Musée du Bardo accueillera, du 25 avril au 25 juillet 2025, l’exposition «Daccourdou. Aspects et formes de la présence culturelle italienne en Tunisie. Un récit photographique polysémique». Le Parc archéologique du Colisée de Rome accueillera, pour sa part, «La Magna Mater de Zama à Rome», du 5 juin au 5 novembre 2025. Cette exposition itinérante sera compose d’objets archéologiques mis à jour sur le site de Zama Regia, dans le gouvernorat de Siliana, lors de fouilles réalisées sur des étapes à partir 1996.

Les missions archéologiques conjointes tuniso-italiennes sont largement actives dans des sites emblématiques comme Carthage (Tunis), Kerkouane (Cap Bon), Thuburbo-Majus (Zaghouan). Thignica, Althiburos, Numluli et Uchi, font l’objet de travaux de recherche, d’études et de publications scientifiques et académiques.

I. B.

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La Tunisie rapatrie des pièces d’archéologie prêtées à une université américaine

La Tunisie a récupéré avec succès 11 795 objets de l’époque romaine qui avaient été prêtés à l’Université de Géorgie aux Etats-Unis depuis 1990 à des fins de recherche universitaire. L’annonce a été faite par le directeur de l’Institut national du patrimoine (INP), Tarek Baccouche, sur les réseaux sociaux de l’institution qu’il dirige.

La collection comprend : 3 460 pièces de bronze, 2 715 pièces en ivoire (dont des bijoux pour femmes et des ustensiles du quotidien), 2 825 objets en cristal et divers objets en céramique et en métal.

La récupération est intervenue après 12 mois de négociations entre l’INP et l’Université de Géorgie, avec le soutien des canaux diplomatiques tunisiens.

Le ministère des Affaires étrangères, par l’intermédiaire de l’ambassade de Tunisie à Washington, s’est coordonné avec les autorités américaines pour obtenir les permis d’exportation.

La douane tunisienne a également facilité les démarches administratives pour la restitution de ces objets anciens. Baccouche a confirmé qu’un autre lot d’artefacts, dont 3 852 pièces de bronze romaines, sera rapatrié du Randolph College, aux États-Unis, le vendredi 25 avril 2025.

Selon un communiqué du ministère des Affaires culturelles, l’INP poursuit ses efforts pour récupérer tous les objets tunisiens exportés temporairement et qui datent de plusieurs siècles, notant qu’entre 1980 et 1990, dans le cadre d’un projet soutenu par l’Unesco pour la protection du site archéologique de Carthage, 12 missions internationales (des Etats-Unis, d’Italie, de France et du Canada) ont été autorisées à exporter temporairement des objets à des fins d’étude ou de recherche. Ces objets sont restés la propriété de l’Etat tunisien, avec la clause obligatoire de rapatriement à l’issue des recherches.

Il va donc falloir ramener tous ces objets à la maison. Les actes de pillages enregistrés au cours des siècles ont déjà suffisamment appauvri les sites archéologiques tunisiens pour que le pays se permette de « prêter » des milliers de pièces pour des universités qui ne se pressent pas pour les rendre.

I. B.  

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