Les services de la Direction générale de la police des frontières et des étrangers ont saisi des bijoux en or (1,805 kg) dissimulés sous les vêtements de deux voyageuses tunisiennes.
Dans un communiqué publié ce mercredi 7 mai 2025, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a annoncé les deux voyageuses ont interceptées alors qu’elles s’apprêtaient à quitter le territoire tunisien et soumise à une fouille approfondie qui a permis la découverte de bracelets et colliers en or.
Les deux femmes ont été immédiatement remises aux services des douanes de l’aéroport, qui, après consultation du Parquet, ont transféré l’affaire à la brigade des recherches douanières pour la suite de l’enquête.
Les travailleuses agricoles ont manifesté, ce mercredi 7 mai 2025 à l’avenue Habib Bourguiba au centre-ville de Tunis, et rendu hommage à leurs collègues tragiquement disparues dans des accidents à bord de véhicules tristement surnommés les « camions de la mort »
La marche, partie de l’emblématique avenue Habib Bourguiba et passant par la place des Droits de l’Homme, a servi de prélude à leur deuxième conférence nationale qui se tiendra au Palais des Congrès, , un événement crucial placé sous le signe de la revendication et de l’espoir.
Les centaines de travailleuses du secteur agricole venues des différentes régions du pays ont défilé ce jour pour réclamer leurs droits à Tunis, où une atmosphère poignante a régné.
Quant à la conférence « voix des travailleuses agricoles », elle vise à rappeler la nécessité de protéger les droits économiques et sociaux des travailleuses en tant que partie intégrante du tissu économique, et à activer la loi n° 51 de l’année 2019 relative à la création d’une catégorie de transport dédiée aux travailleurs agricoles, ainsi que le décret-loi n° 04 relatif au régime de protection sociale des travailleuses agricoles, indique Aswat Nissa, l’une des association organisatnt et soutenant ce mouvement.
Cette conférence représente un moment clé pour amplifier la voix de ces femmes courageuseset battantes mais trop souvent invisibilisées et pour exercer une pression collective afin que les promesses législatives se traduisent enfin en actions concrètes sur le terrain.
Il y a un an, la militante et présidente de l’association Mnemty Saadia Mosbah a été placée en détention. Aujourd’hui, son fils Fares Gueblaoui Mosbah témoigne de la douleur de cette absence, mais aussi de la force inébranlable de l’amour et de sa détermination à obtenir la libération de sa mère.
Fares Gueblaoui Mosbah a exprimé sa douleur et sa détermination dans une lettre publiée sur sa page Facebook, intitulée « Une année s’est écoulée, maman ».
Rappelons que Saâdia Mosbah est en détention préventive depuis une année dans le cadre d’une affaire liée au financement de l’association Mnemty.
Ci-dessous l’émouvante lettre de Fares à sa mère :
« Une année s’est écoulée, maman.
Une année lourde, pas seulement à cause du temps qui passe, mais à cause du poids de ton absence dans notre maison. Mon cœur est sauf : tu y es en permanence. 365 jours que je compte, non pas en heures, mais en instants où je pouvais te toucher, ce qui n’est toujours pas possible aujourd’hui. 365 jours sans ta voix qui réchauffe la maison, sans ton regard qui me renforce depuis ma naissance. Je n’aurais jamais imaginé vivre un jour sans te voir.
Non pas parce que tu es faible, mais parce que tu as toujours été trop forte pour qu’on puisse te soustraire à moi. Mais quand l’injustice combat la lumière, elle choisit la flamme la plus vive… et toi, tu es cette flamboyante et ardente. Je n’oublie pas le moment où ils t’ont arrêtée.
Je n’oublie pas mon visage dans le miroir ce jour-là, brisé certes, mais serein car tu n’as volé, ni tué, ni commis aucun acte répréhensible! Toi, la voix des sans-voix, toi qui m’as appris que la dignité ne se négocie pas, que même quand tout s’effondre, il faut rester debout ! Aujourd’hui, après un an, je ne suis plus un fils comme les autres. J’ai grandi d’un coup, car contraint. J’ai appris à tenir bon, parce que je n’ai pas le droit d’être faible face à toi.
En cette étrange absence j’ai compris combien ton message ne sera jamais fait de mots, mais d’une manière de vivre : Un engagement, un éclat pour tous ceux qu’on tente de faire taire. Aujourd’hui, je parle en ton nom, faisant comme toi par conséquent : être la voix des sans voix.
Maman, je refuse le silence qu’on t’impose. J’écris, je parle, je résiste, parce que tu as inscrit en moi une idée qui ne meurt pas : la liberté est un droit, et la vérité ne se marchande pas. Peu savent que camoufler un être derrière les barreaux rend l’esprit devient fort encore. Et toi, maman, ton esprit vit en moi, dans chaque manifestation qui hurle l’égalité, dans chaque visage noir qui se relève, dans chaque « non » lancé face à l’oppression. Et quand tu reviendras là où est ta place – ta maison, tes amis, les tiens – je sais que tu me trouveras devant toi, pas seulement en fils, mais en relayeur de ta voix, de ton rêve ; en un mot ta continuité. Et tu me diras : « Tu as compris la leçon ? » Et je te répondrai : « Oui. Et je l’ai vécue. »
Liberté pour toi, maman. Liberté pour toi, et pour toutes les mères dont le seul crime est d’être la conscience de notre pays. ».
Les unités de la brigade de la police judiciaire de l’Ariana ont arrêté un individu qui a harcelée et menacée une femme à l’aide d’un couteau sur la voie publique.
Dans un communiqué publié mardi 6 mai 2025, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a précisé que l’agression a eu lieu à El Menzah 6 et que l’agresseur a suivi sa victime dans la rue et l’a menacé avec une arme blanche, avant de prendre la fuite en voyant des passants s’approcher.
Alertée, la police a ouvert une enquête après coordination avec le ministère public et une opération a été menée au domicile du suspect à Ras Tabia, a permis son arrestation.
La victime a formellement reconnu son agresseur et ce dernier a été placé en détention sur ordre du ministère public.
La cinquième chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme du tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter l’examen de l’affaire dite de « Complot contre la sécurité de l’État 2»
L’affaire a été reportée au 27 mai 2025, indique Mosaïque FM selon des sources proches du dossier, qui a ajouté que les demandes de libération des détenus dans cette affaire ont été rejetées.
Notons qu’au cours de cette audience tenues par visioconférence, les avocats de la défense ont plaidé pour un report de l’examen de l’affaire, ajoute la même source.
Rappelons par ailleurs que cette affaire, désignée médiatiquement comme « Complot contre la sécurité de l’État 2 », implique plusieurs accusés, notamment le chef du parti islamiste Ennahdha Rached Ghannouhchi, Nadia Akacha l’ancienne cheffe du cabinet présidentiel, l’ancien chef du gouvernement Youssef Chahed ainsi que l’ancien maire d’Ezzahra Rayen Hamzaoui.
Le comité de défense de l’avocat et ancien juge Ahmed Souab a annoncé, dans la soirée de ce mardi 6 mai 2025, avoir déposé une demande de libération auprès de la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis.
Cette démarche intervient suite au rejet implicite de la demande de libération écrite précédemment soumise au juge d’instruction en charge de l’enquête, lit-on dans le communiqué de la défense, qui a fermement déclaré son intention de ne reculer devant aucune mesure légale ni aucun combat nécessaire pour assurer la défense de leur client.
Le Comité de défense s’engage également à mettre fin à ce qu’ils qualifient « d’injustice flagrante » à l’encontre d’Ahmed Souab, dont l’arrestation a suscité une vague d’indignation au sein de partis politiques et d’organisations et association de la société civile.
Dans le cadre de l’enquête de l’incendie criminel dans un lycée à Menzel Bouzelfa, la police a arrêté un élève mineur, qui a été placé en détention.
Les faits, survenus récemment, ont entraîné la destruction de deux salles de classe, d’un laboratoire, l’endommagement d’une autre salle, ainsi que des dégâts matériels au niveau de l’administration et de la salle des professeurs, rappelle la Direction générale de la sûreté national dans un communiqué publié ce mardi 6 mai 2025.
Les investigations menées par la police de Grombalia, en coordination avec la police judiciaire d’El Gorjani, ont permis l’identification et l’arrestation d’un suspect, qui n’est autre qu’un élève inscrit dans l’établissement en question.
La DGSN affirme également qu’une vidéo documentant l’acte criminel a même été retrouvée sur le téléphone du suspect, qui, interrogé par la brigade de police judiciaire de Grombalia en présence de son tuteur, a avoué son forfait, le justifiant par « un sentiment de frustration et de non-écoute de la part du directeur du lycée, après qu’il se soit plainte d’une altercation avec un camarade », selon ses dires.
Le ministère public a ordonné le placement détention de l’élève ainsi que la poursuite de l’enquête.
Le temps restera propice au développement de cellules orageuses durant la fin de cette journée du mardi 6 mai 2025 ainsi que cette nuit, avec des pluies éparses et temporairement orageuses attendues dans le nord et localement dans le centre du pays.
Ces averses pourront être parfois intenses et accompagnées de chutes de grêle dans certaines zones et le vent soufflera fort au sud du pays et sera moins violent au nord et au centre, indique un communiqué de l’Institut national de la météorologie.
Les températures nocturnes oscilleront entre 13 et 18 degrés dans le nord et le centre, et entre 19 et 23 degrés dans le reste du pays, atteignant même 26 degrés à l’extrême sud.
La grève des agents de la Société régionale de transport de Bizerte (SRTB) initialement prévue, ce mercredi 7 mai 2025, vient d’être finalement annulée.
Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion de la commission régionale de conciliation tenue lundi au siège du gouvernorat de Bizerte entre la partie syndicale et l’administration de la SRTB, précise l’agence Tap ce lundi 5 mai 2025.
Selon le procès verbal de la réunion, il a été convenu de garantir le droit syndical et d’ouvrir les perspectives pour tous les agents et cadres notamment à travers la formation, indique la même source.
L’administration de la société s’est par ailleurs engagée à régulariser la situation des diplômés du supérieur afin de les affecter dans les postes correspondant à leurs niveaux et à leurs qualifications.
La Brigade de recherches de la garde nationale a saisi, lundi 5 mai 2025 à Kasserine, 2147 comprimés de stupéfiant lors d’une opération qui a permis l’arrestation de deux suspects.
Outre l’arrestation des deux dealers présumés, l’opération a permis l’identification d’un troisième suspect qui fait désormais l’objet d’un avis de recherche.
Trois véhicules ont également été saisis dans le cadre de cette affaire, précise le porte-parole des tribunaux de Kasserine et premier substitut du procureur de la République Imed Omri, dans une déclaration à l’agence Tap, ajoutant que le Parquet a ordonné la mise en détention des deux suspects arrêtés.
Un ressortissant tunisien a tragiquement perdu la vie dans un établissement pénitentiaire de la région de Sicile, en Italie, déplore l’ancien député et activiste de la société civile Majdi Karbai.
Ce décès est le quatrième cas enregistré depuis le début de l’année concernant des migrants tunisiens incarcérés dans les prisons italiennes, a précisé Majdi Karbai, en pointant du doigt l’absence d’une intervention significative de l’État tunisien.
Ce triste bilan met en lumière la vulnérabilité et les difficultés rencontrées par les détenus dans les prisons en Italie et appel pressant est lancé pour que la partie italienne assume ses responsabilités face à ces tragiques événements.
Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) a fermement critiqué les verdicts dans l’affaire d’envoi de Tunisiens dans les zones de conflits.
Dans cette affaire, on compte notamment une condamnation à 34 ans de prison ferme à l’encontre de l’ancien premier ministre et ancien ministre de l’Intérieur nahdhaoui Ali Larayedh ainsi que d’autres peines prononcées contre des figures liées au parti islamistes ou encore d’anciens cadres sécuritaires.
Le CRLDHT a notamment dénoncé « des violations flagrantes des droits à un procès équitable et une instrumentalisation politique d’un dossier sensible», tout en exprimant sa solidarité avec les détenus dans cette affaires, condamnés à des peines allant de 18 à 36 ans.
La même source affirme par ailleurs qu’elle considère la détention d’Ali Larayedh, comme arbitraire : sa condamnation est politique, celle-ci ayant d’ailleurs été propagée sur les réseaux sociaux proches du régime avant même qu’elle ne soit prononcée par les tribunaux !, lit-on encore dans le communiqué du CRLDHT
Rappelons que plusieurs parties, à l’instar du parti Ennahdha ou encore le Front du salut national, regroupant des partis de l’opposition, ont dénonce les verdicts prononcés et ont exprimé leur pleine solidarité à Ali Larayedh et ceux condamnés dans cette affaire.
A partir de demain mardi 6 mai à 12h, la distribution de l’eau potable connaîtra des perturbations et des coupures qui dureront trois jours dans certaines zones de la banlieue sud de Tunis.
Dans un communiqué, la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) a précisé que ces coupures seront causées par des travaux programmés dans le cadre du projet d’amélioration et de réaménagement de l’entrée sud de la capitale.
Quant aux zones concernées par cette interruption, la Sonede affirme qu’il s’agir des résidences de Chouchet Radès, Hammam Chatt, Borj Cédria, Hammam Lif, Mornag, Soliman Slimane et la zone de Chérifet.
La même source annonce un rétablissement progressif de la distribution de l’ eau prévu dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 mai 2025.
La justice rejeté, ce lundi 5 mai 2025, la demande de libération de l’ancien député et ancien président de l’AS Soliman Walid Jalled.
Il a comparu ce jour devant la chambre pénale spécialisée dans les affaires de corruption financière près le tribunal de première instance de Tunis, dans le cadre d’une affaire liée à des soupçons de blanchiment d’argent, précise Mosaïque FM citant une source proche du dossier.
La même source a ajouté que l’audience de Walid Jalled, en détention depuis février 2023, a par ailleurs été reportée pour jeudi 22 mai 2025.
Les Unités sécuritaires de La Marsa ont arrêté, un individu recherché pour trafic de drogue dans la banlieue nord de Tunis et en particulier à Gammarth.
L’opération a été menée par la brigade de police judiciaire de La Marsa sur la base d’informations précises, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), en ajoutant que les investigations ont révélé que le suspect utilisait deux lieux pour dissimuler sa marchandise illicite : le domicile de sa mère, situé à La Marsa, et sa propre résidence dans une cité de la même région.
Une opération a donc été menée en coordination avec le Parquet et a permis l’arrestation du trafiquant et la saisie d’une quantité non négligeable de cocaïne ainsi qu’un sachet contenant de la marijuana et une somme d’argent de 650 dinars, ajoute encore la DGSN.
Sur ordre du ministère public, l’individu a été placé en détention et les investigations menées par la PJ de la Marsa se poursuivent
Le Comité de défense de Mohamed Rayen Hamzaoui a annoncé que l’affaire de son client sera examinée par la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme le mardi 6 mai 2025.
Mohamed Rayen Hamzaoui est en détention provisoire depuis près de deux ans dans le cadre de cette affaire et son comité de défense a exprimé sa vive préoccupation quant à cette détention prolongée, tout en soulignant l’absence, selon eux, de preuves substantielles ou d’éléments d’incrimination dans le dossier de l’affaire qui justifieraient les graves accusations portées contre le jeune homme.
« Au contraire, le dossier contient des preuves d’innocence claires et évidentes », affirme le comité de défense dans un communiqué publié ce samedi 3 mai 2025, dénonçant ainsi une « violation flagrante des principes juridiques les plus élémentaires, dont la présomption d’innocence ».
Les avocats de Mohamed Rayen Hamzaoui ont exprimé leur espoir que le procès puisse se dérouler dans le strict respect de la législation tunisienne, notamment de la Constitution, ainsi que des conventions internationales ratifiées par la Tunisie.
Ils insistent de ce fait sur la nécessité de garantir un procès équitable qui aboutisse à la reconnaissance du droit et de la liberté de Mohamed Rayen Hamzaoui.
L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) a annoncé, ce samedi 3 avril 2025, une série de mouvements de protestation dont une grève nationale de 5 jours et la suspension des stages.
Cette action coup de poing vise à dénoncer le « mépris persistant des autorités et la dégradation continue du système de santé tunisien », lit-on dans le communiqué de l’Organisation qui a exprimé sa profonde indignation face à l’absence de dialogue sérieux avec les autorités compétentes.
L’OTJM pointe du doigt une impasse et affirme que celle-ci « ne compromet pas seulement la qualité de la formation médicale, mais menace également l’accès équitable aux soins pour l’ensemble de la population, un principe fondamental de justice sociale.».
Dans son communiqué, l’OTJM met aussi en garde contre les conséquences désastreuses de l’inaction gouvernementale face à la détérioration des conditions de travail au sein des hôpitaux universitaires, qui a déjà conduit au boycott des stages, y compris dans la cruciale spécialité de médecine familiale.
Les jeunes médecins qui réaffirment leur engagement à lutter pour améliorer leurs conditions indiquent qu’à partir du 1er juillet 2025, les hôpitaux universitaires pourraient se retrouver privés de médecins résidents : Une telle situation paralyserait gravement le fonctionnement des établissements de santé publique, mettant en péril la prise en charge des patients, ont-il alerté.
« Un dialogue sérieux est la seule solution pour éviter une crise voire un effondrement dans le secteur de la santé», a conclu l’Organisation.
Le parti islamiste Ennahdha a vivement réagi à la condamnation de son vice-président et ancien chef du gouvernement Ali Laarayedh à 34 ans de prison dans l’affaire d’envoi de Tunisiens dans les zones de conflits.
Dans un communiqué publié ce samedi 3 mai 2025, le bureau exécutif du parti islamiste a dénoncé un « jugement éminemment politique et une instrumentalisation de la justice par le pouvoir en place », en affirmant qu’Ali Larayedh n’a aucun lien avec cette affaire et que « les accusations le visant sont fabriquées et dénuées de tout fondement juridique ou fait incriminable »
Selon Ennahdha, ce verdict « s’inscrit dans l’instrumentalisation de la justice, utilisée comme outil de règlement de comptes politiques contre les opposants et étouffer toute voix libre », lit-on encore dans le communiqué du parti islamiste qui réaffirme sa solidarité inconditionnelle à Ali Larayedh.
La même source a lancé un appel pressant à l’unité pour faire face à ce « tournant dangereux de l’histoire du pays et imposer une voie de respect des droits, des libertés et de la démocratie»…
L’Organisation contre la torture en Tunisie (OCTT) a dénoncé, ce samedi 3 mai 2025, un cas de torture contre un jeune de 19 ans détenu à Bizerte
Dans son communiqué, l’OCTT a exprimé sa vive indignation et sa profonde préoccupation face a ce nouveau dépassement en alertant sur l’état de santé de Rayan Khelifi, âgé de 19 ans et qui est en pleine préparation de son examen du baccalauréat, tout en affirmant que selon les informations relayées par son avocate, le jeune homme aurait été victime de graves maltraitances
La torture constitue un crime imprescriptible au regard de la loi, rappelle l’organisation, qui souligne que tout agent public reconnu coupable de tels actes s’expose à des sanctions inéluctables, et que l’État tunisien porte une responsabilité conjointe dans de tels cas.
L’OCTT a de ce fait appelé le ministère public à ouvrir sans délai une enquête urgente pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cette affaire, en soulignant la nécessité de traduire en justice tous les individus impliqués, qu’ils aient ordonné, exécuté, participé ou tenté de dissimuler ces actes de torture.
La même source a par ailleurs demandé le transfert immédiat de Rayan Khelifi de l’établissement pénitentiaire et son placement sous surveillance médicale dans un centre hospitalier, afin de lui garantir l’accès aux soins de santé physiques et psychologiques indispensables pour se remettre des traumatismes subis.
Cette affaire met une fois de plus en lumière la nécessité d’une vigilance constante et d’une application rigoureuse des lois contre la torture en Tunisie, sachant que l’OCTT entend suivre de près l’évolution de cette situation pour que justice soit rendue à Rayan Khelifi et que de tels actes ne restent pas impunis.