Le CAB surclasse le CA in extremis : La volonté de vaincre !
Les Cabistes y ont cru jusqu’au bout…
La Presse — Quand on veut on peut! Le CAB a montré, dimanche dernier, que des progrès énormes ont été faits depuis l’arrivée de Sofiene Hidoussi aux commandes. On pense notamment au nouvel état d’esprit qui anime les joueurs sur le terrain. En effet, pendant de nombreux matches lors de la partie initiale du championnat, les Cabistes étaient d’une nonchalance extrême.
Menés la plupart du temps au score, ils étaient incapables de réaction et se faisaient battre facilement ou au mieux ils partageaient les points péniblement aussi bien en déplacement qu’à domicile. L’on se rappelle encore les défaites inattendues contre l’USBG et l’ESS ou les nuls concédés contre l’ESM et le CSS à Bizerte, résultats au goût de quelque chose d’inachevé. Depuis la phase retour, l’équipe a présenté un nouveau visage grâce au travail de qualité du staff technique.
Certes, il y a beaucoup à dire sur le plan technique encore, mais on voit que cette défaillance est largement compensée par le cran et la volonté de vaincre! Face au CA, malgré de nombreuses absences, Hidoussi a réussi tant bien que mal à remanier la formation « jaune et noir » en un laps de temps court et, surtout, il a su bien étouffer les velléités offensives adverses.
Et bien que l’adversaire ait manqué quelques occasions de marquer, il a plutôt subi le jeu comme en témoigne ce nombre incalculable de corners en faveur des locaux! N’est-ce pas un indice révélateur de la physionomie du match? A cette occasion et en l’absence de Allala et Rhimi, le staff technique a fait reculer d’un cran Abdou Seydi retrouvant ainsi l’axe de la défense à côté de Bougatfa et a titularisé Doukali, généralement axial, sur le flanc gauche.
Khallil Balbouz est passé par là…
Cette nouvelle configuration a pu tenir facilement en respect l’attaque clubiste si l’on excepte les premières minutes de jeu, juste le temps de « retrouver » les repères. Devant, Aymen Amri, Alhassan Konte et Oussama Ali ont bien mené leur tâche en étant au four et au moulin dans le rôle de récupérateurs et relanceurs à la fois. En attaque, Momar Diop, comme à son habitude, n’a pas cessé, avec Ayendi, d’effectuer des débordements sur le côté gauche pour mettre les défenseurs adverses en difficulté. Seulement, les mauvais choix au moment d’achever l’action ne lui ont pas permis d’être récompensé de l’effort fourni. Quant à Ahmed Amri qui revient d’une blessure, il a aidé ses camarades comme il a pu c’est-à-dire avec les moyens qui sont les siens. Mais l’entraîneur cabiste sait parfaitement qu’il possède d’autres cartes à jouer.
En effet, au moment où les locaux ont été perturbés par ce penalty obtenu par le CA contre le cours du jeu et commençaient à donner des signes de lassitude il a incorporé Balbouz et Chaâbane et la suite on la connaît. Un coaching qui a permis à l’attaquant remplaçant d’ouvrir la marque à la… 98’ sur une ouverture lumineuse du jeune U17. Une victoire, tout compte fait, méritée au vu du volume de jeu développé par les Cabistes.
Un poteau de trop !
Le match CAB-CA a débuté avec un retard de près de 25 minutes. La raison est la présence d’un poteau qui servait de support pour divers emplois dans le Stade 15-Octobre et qui gênait la visibilité du jeu sur le terrain d’après les officiels de la VAR. Les agents de la Municipalité de Bizerte étaient rapidement dépêchés sur les lieux pour « cisailler » la partie gênant l’angle de vue des arbitres. Toutefois il est légitime de se demander comment a-t-on fait lors des rencontres précédentes? Les caméras de la VAR étaient- elles placées dans un autre endroit?