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Cuivre et transition énergétique : un déséquilibre qui inquiète la CNUCED

L’industrie mondiale du cuivre entre dans une phase charnière – une phase qui exige non seulement une augmentation de la production, mais aussi des stratégies de croissance plus judicieuses, plus inclusives et axées sur la technologie.

Une pénurie imminente de cuivre pourrait freiner la transition mondiale vers les énergies propres et les infrastructures numériques, met en garde ONU commerce et développement (CNUCED) dans sa dernière mise à jour sur le commerce mondial publié le 6 mai 2025. Le rapport qualifie le cuivre de « nouvelle matière première stratégique » pour la nouvelle économie verte et numérique et de test pour la capacité des systèmes commerciaux mondiaux à faire face aux pressions exercées sur les ressources.

Le cuivre est essentiel pour les véhicules électriques, les énergies renouvelables, les infrastructures d’intelligence artificielle, les centres de données et les réseaux intelligents. Or, l’offre ne suit pas. La demande mondiale devrait augmenter de plus de 40 % d’ici 2040, mais la faible teneur des minerais, les risques géopolitiques et les longs délais de développement (jusqu’à 25 ans pour les nouvelles mines) posent des défis structurels.

Pour répondre aux besoins estimés, il faudrait 80 nouvelles mines et 250 milliards de dollars d’investissements d’ici 2030.

Les pays riches en ressources exportent le cuivre brut et passent à côté de gains en valeur ajoutée

Plus de la moitié des réserves mondiales de cuivre se trouvent dans seulement cinq pays, dont l’Australie, le Chili, la Fédération de Russie, le Pérou et la République démocratique du Congo. Mais la majeure partie de la valeur ajoutée est créée ailleurs. La Chine importe aujourd’hui 60 % du minerai de cuivre mondial et produit plus de 45 % du cuivre raffiné.

La CNUCED constate que de nombreux pays riches en ressources naturelles sont coincés au bas de la chaîne de valeur, exportant des matières premières mais incapables de s’industrialiser. L’escalade tarifaire – les droits de douane peu élevés sur le cuivre raffiné (moins de 2 %) augmentent fortement (jusqu’à 8 %) sur d’autres produits finis tels que les feuilles et les fils, ce qui peut décourager une progression sur la chaîne de valeur.

La plupart des grands exportateurs de cuivre se situent également en dessous de la moyenne mondiale en termes de complexité économique, ce qui souligne la nécessité d’investir dans les infrastructures, les compétences et des politiques commerciales ciblées.

« Le cuivre n’est plus seulement une matière première, c’est un atout stratégique », a déclaré Luz María de la Mora, directrice de la Division du commerce international et des produits de base à ONU commerce et développement ou CNUCED.

« Son marché met en évidence les asymétries de pouvoir qui continuent de façonner le commerce mondial. C’est pourquoi nous devons investir dans la valeur ajoutée produite localement, intensifier le recyclage et supprimer les obstacles commerciaux qui en limitent les possibilités. C’est un moment où tous les pays peuvent être gagnants, à condition que le commerce soit mis au service du développement. »

Le recyclage fournit désormais 1 tonne de cuivre sur 5

En 2023, 4,5 millions de tonnes, soit près de 20 % du cuivre raffiné dans le monde, provenaient de sources secondaires. Les États-Unis, l’Allemagne et le Japon sont les principaux exportateurs de déchets, tandis que la Chine, le Canada et la Corée du Sud en sont les principaux importateurs.

Pour les pays en développement, le recyclage du cuivre est une opportunité stratégique. Le renforcement des capacités locales peut réduire la dépendance à l’égard des importations, diminuer les émissions et soutenir des pratiques d’économie circulaire pour protéger l’environnement et utiliser les ressources de manière plus efficace.

Le cuivre, un test pour les futures stratégies commerciales

Le rapport affirme que le cuivre est un test pour la gestion des matières critiques dans un contexte de tensions commerciales mondiales, de fragmentation des chaînes d’approvisionnement et d’évolution des politiques industrielles. Ces risques reflètent le ralentissement général et l’incertitude signalés précédemment par la CNUCED.

La CNUCED préconise des stratégies commerciales et industrielles plus judicieuses (simplification des autorisations, réduction des droits de douane, chaînes de valeur régionales) afin d’aider les pays en développement à progresser dans la chaîne de valeur et à participer plus équitablement aux transformations énergétiques et technologiques.

Bien plus qu’un simple métal, il est présent dans nos téléphones, nos maisons, nos voitures – infiltrant discrètement notre quotidien. Alors que la demande pour des technologies renouvelables, comme les panneaux solaires et les voitures électriques, continue d’augmenter, le cuivre devient un atout majeur.

Source : CNUCED

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Le nombre de wagons transportant le phosphate va augmenter 

Le ministre du Transport, Rachid Amri, et la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, ont convenu, mardi 6 mai 2025, d’augmenter le nombre de wagons transportant le phosphate à 230 à partir de juin prochain et à 340 à partir de juillet 2025.

Selon un communiqué du ministère de l’Industrie, lors d’une réunion conjointe tenue lundi à Skhira (gouvernorat de Sfax), les deux ministres ont également convenu de réduire les délais de chargement et de déchargement à respectivement quatre et six heures, en collaboration avec la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) et le Groupe Chimique Tunisien (GCT).

Il a été également décidé de mettre en œuvre une proposition du ministère du Transport visant à assurer des opérations de transport nocturnes pour optimiser les délais.

En outre, les deux ministres ont fixé au lundi 12 mai 2025 la date limite pour résoudre le problème lié au curage de l’oued Kef Edour au niveau de la station Thalja et de former un comité de suivi, composé de représentants des ministères concernés et des trois entreprises impliquées, pour programmer les trajets hebdomadaires et assurer un suivi en temps réel du transport ferroviaire.

Rachid Armi a saisi cette occasion pour saluer les efforts déployés pour améliorer la performance logistique du secteur, faisant état des avantages du transport ferroviaire en matière de coûts, de sécurité et de respect de l’environnement. Il a appelé à une mobilisation accrue pour concrétiser les objectifs fixés dans le cadre de la stratégie de modernisation du secteur ferroviaire

Lire aussi : Conseil des ministres: vision stratégique relative au secteur du transport et de la logistique

De son côté, la ministre de l’Industrie a insisté sur l’importance d’une coordination efficace entre les différents acteurs du secteur pour renforcer l’extraction, la valorisation et l’exportation du phosphate, en ligne avec les orientations du gouvernement pour la période 2025-2028.

Elle a également plaidé pour un soutien accru à la société TIFERT afin de surmonter ses difficultés actuelles.

Les deux ministres ont affirmé qu’ils suivront de près l’application des décisions prises et tiendront une série de réunions de suivi dans les prochains jours.

A noter que la réunion s’est tenue en présence du gouverneur de Sfax, ainsi que des PDG de la SNCFT, de la CPG et du GCT, et de plusieurs cadres des ministères concernés.

Avec TAP

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Forsa-Street 2025 à Sousse  : une édition marquante pour la jeunesse tunisienne

Après avoir attiré près de 1000 jeunes à Tunis en 2024, l’événement Forsa-Street a réaffirmé son engagement lors de sa sixième édition, organisée les 3 et 4 mai 2025 au Complexe des jeunes de Sousse.

Au cœur de cette initiative : accompagner les jeunes Tunisiens dans la construction de leur parcours professionnel, en leur offrant informations, conseils et inspiration. Porté par la GIZ Tunisie, à travers le Centre Tuniso-Allemand pour la Migration et le Développement (ZME), en partenariat avec les ministères de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Forsa-Street s’impose désormais comme une référence en matière d’orientation, d’information et d’action pour la jeunesse.

Un parcours interactif vers l’emploi et l’entrepreneuriat

Les participants ont pu découvrir un labyrinthe interactif, conçu pour les accompagner à chaque étape de leur projet professionnel, qu’il s’agisse de recherche d’emploi, de formation ou d’entrepreneuriat. Chaque station proposait des conseils pratiques, des témoignages et des rencontres avec des professionnels, permettant ainsi aux jeunes d’explorer la diversité des opportunités, en Tunisie comme à l’international.

Un espace de dialogue et de coopération

Bien plus qu’un simple salon, Forsa-Street a favorisé les échanges entre jeunes, institutions tunisiennes et partenaires internationaux.

Des organisations telles que l’OIM, Erasmus+, UNICEF ou encore l’AHK ont animé des ateliers sur des thématiques variées : études et formations en Allemagne, migration régulière, reconnaissance des diplômes, programmes de volontariat, bourses, stages à l’étranger; ainsi que préparation à la vie active (CV, entretiens, projets professionnels).

Un engagement durable pour l’avenir de la jeunesse

L’édition 2025 s’inscrit dans une démarche pérenne menée par le Centre tuniso-allemand, en partenariat avec l’ANETI, visant à proposer un accompagnement personnalisé et adapté aux réalités du marché du travail. Depuis 2017, ce centre accompagne les jeunes dans leur orientation professionnelle. Et l’édition de Sousse a été marquée par une forte mobilisation locale et une dynamique participative, offrant à chacun des outils concrets pour construire son avenir.

Entièrement gratuit, l’événement a accueilli de nombreux jeunes, motivés ou simplement en quête de réponses à leur futur professionnel.

Avec communiqué

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Tunisie – Un CMR adopte cinq mesures en faveur des transports

La cheffe du gouvernement, Sarah Zaâfrani Zenzeri, a présidé, mardi 6 mai 2025, au Palais du gouvernement à La Kasbah, un conseil ministériel restreint consacré à l’examen des moyens d’améliorer les services de transport aérien, maritime et terrestre, ainsi que les services administratifs et douaniers.

Les travaux du conseil s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du président de la République, Kaïs Saïed, concernant la nécessité de garantir les meilleures conditions pour promouvoir le service du transport, sous toutes ses formes, et d’alléger les procédures dans les ports aériens et maritimes ainsi que dans les points de passage frontaliers. Et ce, tout en améliorant la qualité des services offerts à tous les Tunisiens.

Dans le cadre des préparatifs pour les échéances à venir, dont la saison touristique et le retour des Tunisiens résidant à l’étranger, le conseil a examiné les mesures prises par les ministères et toutes les structures publiques afin de garantir les meilleures conditions relatives aux services de transport, accélérer les procédures douanières dans les différents points de passage aériens et maritimes ainsi qu’au niveau des passages frontaliers, et améliorer les services administratifs grâce à leur digitalisation, tout en assurant une amélioration de la qualité des services fournis au niveau des consulats et des missions diplomatiques.

Encourager les Tunisiens résidant à l’étranger en leur accordant les mêmes privilèges accordés aux résidents en termes de change

Il s’agit d’encourager les Tunisiens résidant à l’étranger avec les mêmes privilèges accordés aux résidents en termes de change, ce qui leur permettra d’acheter et de vendre des biens immobiliers, des droits immobiliers et des actifs commerciaux situés en Tunisie, d’acheter et de vendre des titres et des actions sociales de sociétés résidentes en Tunisie, de conclure des contrats de crédits en dinars tunisiens, d’ouvrir des comptes internes en dinars tunisiens, et de disposer librement de leurs gains et propriétés situés en Tunisie et d’effectuer toutes les opérations connexes (conclusion de contrats hypothécaires, etc…).

En plus de la liberté d’investir et de bénéficier de la garantie du transfert des revenus et du produit de la vente ou de la liquidation des investissements réalisés en Tunisie, l’ouverture de comptes étrangers en dinars convertibles, l’ouverture de comptes étrangers en devises ou en dinars convertibles, il y a aussi l’exemption des Tunisiens qui transfèrent leur lieu de résidence d’origine de l’étranger vers la Tunisie de l’obligation de déclaration et de retour des revenus et gains, et l’ouverture de comptes aux Tunisiens qui transfèrent leur lieu de résidence d’origine de l’étranger vers la Tunisie pour comptabiliser les personnes physiques résidant en devises convertible en dinars tunisien.

Une offre promotionnelle a été lancée par Tunisair à l’intention de la communauté tunisienne sous forme d’acquisition anticipée, représentée par des billets à tarif bas, les voyageurs bénéficiant, grâce au tarif spécial de la communauté, d’un bagage de 32 kg (au lieu d’un bagage de 23 kg) en soute et d’un bagage de 10 kg (au lieu de 08 kg) en cabine, permettant aux membres de la communauté résidant à l’étranger de modifier leur réservation sans frais supplémentaires avant le début du vol, leur permettant ainsi de bénéficier d’une réduction de 50% sur les frais de service lors de l’achat de billets auprès d’une des agences de réservation de Tunisair.

Les cinq mesures décidées lors de ce conseil

1- Pour les familles à faible revenu, l’État, dans le cadre de son rôle social, prend en charge pour la première fois en Tunisie. La mise en place de réductions exceptionnelles importantes, au cours de cet été, sur les billets de la Compagnie Tunisienne de Navigation (CTN), couvrant 4 mille personnes et 1 300 véhicules dans chaque destination (Tunisie–Europe et Europe–Tunisie).

L’attribution de 10 000 billets par la compagnie aérienne « Tunisair » à un tarif préférentiel exceptionnel équivalant à 60 % du tarif habituel.

2- Application d’un tarif réduit par la CTN à partir de 1 372 euros sur la ligne Marseille et 1 199 euros sur la ligne Gênes, avec des places réservées sur plusieurs traversées (tarifs destinés aux familles composées de trois personnes, dont un enfant, et une voiture standard).

3- Mise en place de plusieurs types de tarifs préférentiels au profit de la communauté tunisienne pour les billets de la CTN pendant la haute saison, et en prenant en compte le nombre des membres de la famille, le paiement échelonné au moment de la réservation et la date du voyage.

4- Finaliser la mise en place, au cours de l’année 2025, de la plateforme en ligne dédiée aux services consulaires (37 services consulaires disponibles), avec la généralisation de l’installation du système d’information « e-Consulat » dans 21 représentations à l’étranger outre l’installation d’un système de prise de rendez-vous à distance « e-rendez-vous ».

Il est à noter que tout citoyen tunisien résidant à l’étranger peut obtenir un passeport auprès de n’importe quel consulat, quel que soit le pays de résidence.

5- Assurer la continuité de la prestation des services tous les jours de la semaine, y compris les samedis, dimanches, ainsi, que les jours fériés nationaux et religieux, au niveau des bureaux des recettes situées à proximité du siège de la Direction générale de la police des frontières et des étrangers, durant la saison estivale 2025.

L’objectif est de permettre aux tunisiens résidents à l’étranger d’obtenir leurs passeports tous les jours et à tout moment.

6-Renforcement du nombre de dessertes assurés par la Société des transports de Tunis (TRANSTU) par bus au départ de l’aéroport international de Tunis-Carthage.

Avec TAP

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Infrastructures routières : feu vert de l’ARP pour un crédit de 271 MDT de la BAD 

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, mardi 06 mai 2025, le projet de loi n° 2025/21, portant approbation d’une convention de crédit d’un montant de 80,16 millions d’euros (l’équivalent de 270,9 millions de dinars).

Ce projet a été conclu, le 24 janvier 2025, entre la République tunisienne et la Banque africaine de développement (BAD) pour la modernisation des infrastructures routières.

Dans sa réponse aux questions des députés, le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a insisté sur l’importance d’imposer le respect aux représentants du gouvernement, soulignant que la menace proférée à son encontre par un député, dans le cas où il ne recevrait pas de réponse lors d’une prochaine séance. « Ce comportement ne reflète pas l’image digne de l’État tunisien. Nous sommes ici pour répondre à toutes les questions évoquées et je n’autorise ni vous ni quiconque à menacer un ministre représentant le gouvernement tunisien au sein de l’ARP », a ajouté Abdelhafidh.

De son côté, le président de l’ARP, Ibrahim Bouderbala, a souligné la pression que les députés subissent de la part de leurs circonscriptions, évoquant que le département de la Planification représente le cerveau de l’avenir du pays et que tous doivent agir d’une seule main pour sauver la Tunisie.

Avec TAP

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ARP : Adoption de 19 accords financiers en 2024(Ministre de l’Economie)

Le ministre de l’Economie et de la planification, Samir Abdelhafidh, a indiqué que l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, en 2024, 19 accords financiers. Au début de sa réponse aux questions des députés, il a rejeté l’accusation selon laquelle le Parlement n’est qu’une « assemblée des emprunts ».

Lors de la clôture de la séance plénière consacrée à l’examen d’une convention de crédit de 270,9 MD conclue entre la Tunisie et la BAD pour la modernisation des infrastructures routières, Abdelhafidh a présenté le bilan des accords financiers approuvés par le Parlement entre 2015 et 2023.

Selon les chiffres exposés, l’ARP a adopté 19 accords financiers en 2015, 20 accords en 2016, 30 en 2017, 21 en 2018, et 26 en 2019. Le Parlement a, également, approuvé 23 accords financiers en 2020, 11 en 2021, 13 en 2022 et 14 en 2023.

Au début de sa réponse aux questions des députés, Abdelhafidh a mis l’accent sur l’importance pour les députés de respecter les représentants du gouvernement en réponse à ce qu’il a considéré comme « une menace exprimée par un député contre lui s’il ne recevait pas de réponse la prochaine fois ».

Le ministre a estimé que les propos dudit député contiennent « des allusions qui n’honorent pas l’État tunisien ». « Nous sommes ici pour répondre à toutes les questions soulevées et je ne permettrai pas à vous ou à quiconque de menacer un ministre représentant le gouvernement tunisien au sein de la Chambre des représentants », a affirmé le ministre.

Le projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale relative au secteur des transports, visant à fournir une infrastructure routière conforme aux normes internationales et répondant à l’accroissement du trafic.

Cette stratégie contribue à encourager l’investissement et à faire progresser le développement en facilitant le transport des personnes et des marchandises entre les régions tout en offrant de meilleures conditions pour la sécurité des usagers de la route, en désenclavant les régions internes, par leur interconnexion aux grandes villes et aux ports.

Le projet comporte deux volets. Le premier (d’une valeur de 85,66 millions d’euros), concerne le renforcement de la structure du bitumage pour 188,9 kilomètres de routes numérotées, y compris l’entretien et le renouvellement des installations de drainage des eaux pluviales et l’instauration des équipements de sécurité et des panneaux de signalisation verticaux et de surface dans sept gouvernorats, à l’instar de Sousse, Kairouan, Sfax, Siliana, du Kef, Kasserine et Gafsa.

La deuxième composante, d’une valeur de 0,552 million d’euros, concerne la gestion du programme et les dépenses de suivi des impacts environnementaux et sociaux, le contrôle des travaux, l’élaboration des rapports et les audits liés aux marchés publics.

Le coût total du projet, sans compter les impôts, est estimé à environ 86,218 millions d’euros, soit environ 291, 405 millions de dinars tunisiens, dont la BAD contribue à hauteur de 92,98%, y compris un prêt d’une valeur de 80, 162 millions d’euros (environ 270,9 millions de dinars tunisiens).

Avec TAP

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Le ministre de l’Intérieur rencontre la Directrice générale de l’OIM

 La coopération avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et la mise en œuvre de plusieurs projets, notamment dans les domaines liés à la lutte contre la migration irrégulière ont été au centre d’une rencontre, mardi 6 mai, à Tunis, entre le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, et la Directrice générale de l’OIM, Amy Pope, en visite de travail en Tunisie les 5 et 6 mai.

A cette occasion, le ministre a réaffirmé que la Tunisie ne sera ni un point de passage ni un lieu d’accueil pour les migrants en situation irrégulière, soulignant l’approche globale adoptée par la Tunisie dans le traitement de la migration irrégulière, conformément aux normes internationales.

Il a dénoncé les rumeurs véhiculées à travers des campagnes malveillantes visant à saper les efforts entrepris en matière de protection, de prise en charge et d’assistance aux migrants.

Cité dans un communiqué, il a ajouté que la solution doit être « humaine et collective », appelant à redoubler d’efforts aux niveaux international et régional pour lutter contre les crimes de traite des personnes.

Il a également appelé à accélérer le rythme du retour volontaire des migrants en situation irrégulière afin de réduire les répercussions sécuritaires, économiques et sociales.

Le ministre a réaffirmé l’engagement de son département, dans les limites de ses compétences, à surmonter les obstacles existants et à répondre positivement aux demandes du bureau de l’OIM en Tunisie.

Pour sa part, la Directrice générale de l’OIM a salué la rencontre fructueuse qu’elle a eue avec le président de la République, ainsi que l’approche tunisienne en matière de gestion de la migration irrégulière et les progrès enregistrés dans le programme de retour volontaire des migrants.

Elle s’est engagée à intensifier les campagnes de sensibilisation auprès des migrants pour les inciter à retourner volontairement dans leurs pays d’origine, tout en s’attaquant aux causes profondes du phénomène.

La rencontre s’est tenue en présence du Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la Sécurité nationale.

Avec TAP

 

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Infrastructure sportive: Démarrage de la pose du gazon au stade Boujemaa Kmiti de Béja

Les travaux de pose de gazon naturel au stade Boujemaa Kmiti de Béja, ont démarré, mardi  6 mai, dans le cadre du projet de réaménagement de cette enceinte sportive.

Dans une déclaration à la TAP, une source informée a indiqué que la durée des travaux dépendra des conditions climatiques et de la rapidité d’exécution par l’entreprise chargée du chantier.

Cette opération, ajoute la même source, s’inscrit dans un projet complet de rénovation du stade, doté d’un budget total d’environ 3 millions de dinars. Il comprend trois volets principaux, à savoir; la pose du gazon naturel, l’installation d’un écran géant (déjà livré, en attente de fixation) et la rénovation des vestiaires, dont les plans sont encore à l’étude.

Les autorités ont insisté sur l’importance d’accélérer le rythme des travaux pour permettre à l’Olympique de Béja de retrouver son stade dès la saison sportive prochaine.

Fermé depuis octobre 2023, rappelle-t-on, le stade Boujemaa Kmiti a contraint le club à jouer ses matchs à domicile dans plusieurs autres enceintes, notamment, Mjez El Bab, Bousalem, Testour, Le Kef, Menzel Bourguiba, stade Abdelaziz Chtioui à La Marsa) et au stade Hamadi Agrebi de Radès.

Avec TAP

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Des investisseurs internationaux évoquent une nouvelle dynamique en matière de réalisation des projets

Une dynamique particulière en matière de réalisation des projets et d’avancement de certains projets, dont les routes express, a été soulevée par les investisseurs internationaux, témoignant ainsi d’un bon usage et exploitation des crédits mobilisés, a fait savoir, mardi 6 mai, le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Dans sa réponse aux questions des députés lors d’une plénière consacrée à l’examen du projet de loi relatif à l’accord de crédit entre la Tunisie et la Banque Africaine de Développement (BAD), Abdelhafidh a précisé que son département s’attache à identifier les priorités et à obtenir des crédits avec des taux préférentiels, en plus d’autres ressources mobilisées sous formes de dons.

Le ministère s’attache à la réalisation des projets dans les délais requis, a encore dit le ministre expliquant que la lenteur dans la réalisation des projets entraine, des coûts supplémentaires voire une augmentation du coût du projet, ce qui nécessite la recherche d’autres lignes de financement.

En plus des crédits, le ministère fait recours à ses propres ressources en les revalorisant et en rationalisant la gestion des coûts, a-t-il encore expliqué.

Il a ajouté : « Nous avons remboursé un certain nombre de prêts, et nous œuvrons à rembourser d’autres prêts, et nous comptons sur nous-mêmes, et l’État s’emploie à optimiser la gestion des prêts afin qu’ils aient un impact économique et social en plus de la capacité de les rembourser. »

Le ministre a noté qu’il n’y a pas d’ « excès » dans le taux d’endettement, précisant que la Tunisie n’a pas encore atteint des taux élevés qui dépassent ceux enregistrés dans les pays ayant un niveau économique similaire.

Par ailleurs, il a déclaré que le département ministériel de l’Économie consacre des crédits pour les programmes de développement régional, en s’appuyant sur une clé de répartition réglementée et scientifique.

Dans le cadre de ses plans stratégiques, le département ministériel de l’Equipement met en œuvre de nombreux projets et coordonne avec le ministère de l’économie et de la planification pour fournir des fonds, afin d’étendre le réseau routier rural sur environ 58 mille km, dont environ 28,5 mille km sont réhabilités.

Avec TAP

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Tunisie-Qatar: Renforcer la coopération dans le domaine des médias

Le renforcement de la coopération dans le secteur des médias d’information entre l’agence de presse qatarie (QNA) et les médias publics tunisiens a été au centre d’une rencontre, mardi 6 mari, à Doha, qui a réuni le directeur général de QNA, Ahmed bin Saeed Al Rumaihi, et les directeurs des médias publics tunisiens, à savoir Najeh Missaoui, PDG de l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), Chokri Ben Nessir, PDG de l’Etablissement de la Télévision tunisienne, et Henda Ben Alaya, PDG de la Radio nationale.

Au cours de la rencontre, le PDG de la TAP, Najeh Missaoui, a évoqué avec son homologue qatari l’échange des compétences entre les deux agences de presse et les moyens de renforcer la coopération bilatérale en particulier en matière de formation et de perfectionnement des journalistes.

La délégation tunisienne a visité le siège de l’agence de presse qatarie et le centre de formation médiatique à Doha.

Les membres de la délégation ont également pris connaissance des capacités techniques et technologiques de l’agence QNA, créée il y a près d’un demi-siècle, ce qui en fait l’une des agences de presse les plus importantes à l’échelle régionale et internationale.

La délégation tunisienne a pris connaissance aussi des différents départements et services de rédaction de l’agence, qui comprennent l’édition arabe et l’édition anglaise, le contenu numérique, la photographie, la vidéo, et les informations locales et économiques.

Une présentation détaillée leur a été donnée, à ce propos, sur les outils et technologies qui facilitent le travail journalistique au sein de l’agence QNA, ainsi que sur les services d’information fournis dans différentes langues 24 heures sur 24.

Cette rencontre intervient dans le cadre de la réunion préparatoire de la Haute commission mixte tuniso-qatarie, prévue à Doha.

Avec TAP

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Zaghouan : le taux de remplissage des barrages et des lacs de montagne dépasse 43%

Les dernières pluies d’avril ont porté les réserves en eau des barrages et lacs collinaires de Zaghouan à 40,9 millions de m3, soit un taux de remplissage de plus de 43% sur une capacité totale de 95 millions de m3.

Le responsable de la direction de la gestion des ressources en eau et sols au commissariat régional au développement agricole (CRDA), Fouad Boujbel, a précisé à l’Agence TAP que le barrage d’El Rmal affiche un remplissage de 20,6 millions de m3 sur un total de 23 millions, tandis que celui de Bir Mcherga ne contient que 11 millions de m3 sur une capacité de 41 millions.

Cette faible capacité s’explique, selon Boujbel, par le déficit pluviométrique dans la région de Bir Mcherga par rapport au reste du gouvernorat, ainsi que par la faiblesse des apports en eau des oueds et pentes alimentant le barrage.

Les dernières précipitations ont permis de remplir les 18 barrages montagneux de la région à hauteur de 7,3 millions de m3 sur une capacité totale de 27,5 millions, et les 115 lacs collinaires à plus de 2 millions de m3 sur un maximum de 4 millions.

Avec TAP

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Cellules orageuses avec chute de pluie ce soir

Le temps sera favorable à l’apparition des cellules orageuses ce soir mardi 6 mai, avec chute de pluie éparse et provisoirement orageuse sur le Nord et localement sur le Centre, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM).

Ces pluies seront parfois diluviennes accompagnées de chute de grêle.

Le vent soufflera de secteur Nord au Nord et au Centre et de secteur Est au Sud, relativement fort au Sud, avec des tourbillons de sables locaux et faible à modéré sur le reste des régions. La mer sera très agitée à agitée dans le Golfe de Gabès et houleuse dans le reste des côtes.

Les températures seront comprises cette nuit entre 13 et 18 degrés sur le Nord et le Centre et entre 19 et 23 degrés sur le reste des régions, atteignant 26 degrés sur l’extrême Sud.

Avec TAP

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Bourse de Tunis: Le marché clôture la séance dans le vert

Le marché a clôturé la séance dans le vert. L’indice de référence a affiché une légère progression de 0,1 % à 11 314,9 points dans un volume modeste de 6,7 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre LAND’OR s’est placé au top line. L’action de la société s’est appréciée de 4,8 % à 11,180 D dans un volume de 175 mille dinars.

Le titre BTE a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action de la banque mixte a gagné 4,4 % à 5,230 D. La valeur a amassé des échanges de 3 mille dinars sur la séance.

Du côté des baisses, le titre CELLCOM a accusé une régression de -3,8 % à 1,790 D. L’action a brassé un volume de 74 mille dinars sur la séance.

Mal orienté, le titre AETECH s’est délesté de -3,7 % à 0,260 D. L’action n’a pas généré des capitaux sur la séance.

Le titre POULINA GROUP HOLDING a chapeauté le palmarès des échanges. L’action a inscrit une avancée de 2,2 % à 14,650 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 1,2 MD.

Avec TAP

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Intégration régionale et durabilité : clés d’un avenir africain prospère

Faire de l’intégration régionale et du développement durable des piliers du travail africain demeure nécessaire, a indiqué le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid.

Intervenant au cours de la huitième édition de la conférence internationale « Financing Investment & Trade in Africa– FITA2025 », Samir Abid, ministre du Commerce, a rappelé que l’Afrique fait face à plusieurs défis, climatiques, économiques, technologiques et scientifiques. Il estime impératif de conjuguer les efforts pour les relever.

Il a précisé lors de cet événement, auquel prend part deux mille participants dont des ministres, des représentants d’institutions financières africaines, des investisseurs et des hommes d’affaires, que le FITA, enracine la dimension africaine.

Il a réitéré l’attachement de la Tunisie aux valeurs africaines et l’adhésion effective aux initiatives continentales pour booster la coopération structurée, et renforcer les opportunités de partenariat pour la mise en place d’un espace africain basé sur la prospérité, l’intégration et la solidarité.

Et d’ajouter que le choix du sujet reflète la volonté d’établir un diagnostic, soulignant que les thèmes sont liés à des défis importants (transition industrielle, industrialisation, transition énergétique et digitalisation) dont lesquels la Tunisie a acquis une expertise.

La Tunisie est prête à partager et à mettre cette expertise à la disposition des pays africains dans le cadre d’un partenariat win-win.

Pour une Afrique plus productive et souveraine

De son côté, Le président du Conseil d’affaires Tuniso-africain (Tunisia-Africa Business Council- TABC), Anis Jaziri a estimé que le principal défi, que le continent africain doit relever, réside dans sa contribution à la construction d’une Afrique plus solide pour qu’elle soit plus intégrée, plus souveraine concernant ses ressources naturelles et ses choix de développement. Et de poursuivre que le continent a besoin de plus d’intégration, de complémentarité et de productivité.

Jaziri a souligné, à cette occasion, que les pays africains devraient déterminer ses perspectives futures d’autant plus qu’ils sont en face d’une grande responsabilité, et ce, en dépit des mutations mondiales.

Et de préciser que la 8ème édition de la conférence internationale FITA2025, est organisée sur le thème « Impulser la transformation de l’Afrique », en tenant en considération que le continent africain regorge de potentiel et des ressources. A savoir une population de 1,5 milliard d’habitants, qui atteindra 2,5 milliards en 2050, dont plus de 60 % de jeunes de moins de 25 an.

Le PIB devrait, quant à lui, passer de 3 000 milliards de dollars à 10 000 milliards de dollars à l’horizon 2050. « Pour réaliser tout son potentiel, l’Afrique devra entamer une transformation profonde et une dynamique réelle de changement », a-t-il soutenu.

Jaziri a également évoqué la disponibilité des sources de financement qui demeurent, a-t-il dit, essentielles pour avoir une vision sur la transformation de l’Afrique. C’est ainsi, que « FITA 2025 » a organisé quatre sessions principales sur ce thème en traitant le rôle des institutions financières multilatérales, dans le financement de la transformation et le rôle des banques commerciales dans le financement des grands projets et des PME, outre le rôle du capital-risque et des fonds d’investissement dans l’appui à l’innovation et le modèle de partenariat public-privé pour la réalisation de projets structurants.

Jaziri a souligné que cette édition revêt une importance particulière, puisqu’elle coïncide avec le 10ème anniversaire de la création de TABC (en mai 2015).

« Plus de 100 accords de partenariat ont également été signés avec des chambres de commerce, des organisations patronales, des conseils d’affaires, des agences d’investissement et des think tanks », a-t-il rappelé.

Par ailleurs, Laurent Kazavi, un investisseur de la République démocratique du Congo (RDC), voit que dans le domaine des nouvelles technologies, l’Afrique dispose d’un grand potentiel lui permettant d’être un pôle économique mondial de grande envergure, parmi les autres blocs économiques et commerciaux internationaux.

Il a fait remarquer dans une déclaration à l’agence TAP que l’Afrique ne manque pas de capacités, mais qu’elle doit plutôt mieux investir ces énergies et les exploiter au service de ses peuples à la lumière de nombreuses initiatives menées par les jeunes du continent.

Il est à noter que la manifestation FITA, qui se poursuit jusqu’à, mercredi 6 mai, verra l’organisation d’ateliers et de réunions de dialogue qui seront animés par 160 conférenciers au cours de 28 réunions programmées. Une réunion ministérielle extraordinaire aura également lieu, avec la participation de 4 ministres du tourisme de la République démocratique du Congo, de la Mauritanie, de la Libye et de Madagascar, ainsi que le ministre adjoint du Tourisme du Ghana, pour discuter des questions liées au domaine du tourisme africain afin de booster l’économie.

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Raccordement hydraulique au projet d’élargissement de l’entrée sud de Tunis

Les travaux de raccordement d’une nouvelle section de la canalisation d’eau potable, d’un diamètre de 1200 mm, ont débuté, mardi 6 mai, à Ben Arous, dans le cadre du projet d’élargissement de l’entrée sud de Tunis.

Le directeur des grands travaux au ministère de l’Équipement et de l’Habitat, Khaled Tarrouche, a a indiqué à l’Agence TAP que les entreprises chargées du chantier ont entamé les interventions sur trois axes principaux, notamment à l’entrée de la zone d’El Mourouj sur l’autoroute, ainsi qu’au niveau de Bir El Kassaa, et ce, après l’interruption programmée de l’alimentation en eau.

De son côté, le chef du département de production à la Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE) pour le Grand Tunis, Fethi Chennouf, a précisé que la coupure de l’eau est intervenue dès la soirée de lundi 5 mai, permettant l’opération de vidange des réservoirs jusqu’à 4h du matin, heure à laquelle les travaux de raccordement ont été lancés.

Cette opération a fait l’objet d’une planification technique rigoureuse à l’issue d’une série de réunions de coordination portant sur les aspects logistiques et les modalités d’interruption maîtrisée de l’alimentation en eau.

La Sonede avait précisé dans un communiqué que ces travaux entraîneront des perturbations et des coupures dans la distribution de l’eau potable à partir de, mardi 6 mai, vers midi et jusqu’à minuit, jeudi 8 mai, dans les zones suivantes : Hammam Lif (perturbations et coupures dans les zones hautes), les immeubles Chouchet Rades, Hammam Chatt, Borj Cedria, Mornag, Soliman, et la localité de Chrifette à Soliman. Les travaux se poursuivront jour et nuit.

S’agissant de l’approvisionnement des structures vitales situées dans les zones affectées, Chennouf a assuré qu’un dispositif de coordination avec les services centraux et régionaux a été activé, prévoyant la mobilisation de camions-citernes pour garantir la continuité de l’alimentation en eau à compter de mardi.

Avec TAP

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Le Kef : l’Office des céréales se mobilise pleinement pour une campagne

L’Office des céréales aborde la prochaine campagne moissonneuse dans un état de préparation optimal. C’est ce qu’a assuré sa présidente directrice générale, Saloua Ben Hdid Zouari, face aux perspectives d’une récolte qui se veut prometteuse.

Dans une déclaration à l’Agence TAP lors d’une visite effectuée, mardi 6 mai, au gouvernorat du Kef, Saloua Ben Hdid Zouari a indiqué que l’Office des céréales a mis en place les dispositions logistiques nécessaires pour assurer la réception des récoltes dans des conditions favorables.

Ces préparatifs incluent notamment la mise à niveau des centres de collecte conformément aux normes techniques en vigueur. Ainsi que la mobilisation d’un important dispositif de transport composé d’un parc de 400 camions.

L’acheminement des céréales vers les minoteries, les silos centraux ou de proximité s’appuiera également, dans les régions concernées, sur le réseau ferroviaire.

Elle a également fait savoir que 29 collecteurs de céréales ont été agréés au niveau national pour la saison en cours, dont sept dans le gouvernorat du Kef. Lequel dispose d’une capacité de stockage estimée à 840 mille quintaux, une part modeste dans le volume total national, évalué à 7,6 millions de quintaux.

Cette capacité, a-t-elle reconnu, demeure insuffisante en cas d’abondance de la production, obligeant alors à recourir temporairement au stockage à l’air libre. Une solution transitoire qui, selon elle, nécessite la mise en œuvre de protocoles spécifiques visant à préserver l’intégrité des récoltes jusqu’à leur évacuation vers les sites de conservation définitive.

S’agissant des prix de cession des céréales pour la saison actuelle, la PDG de l’Office a rappelé que le Conseil ministériel restreint tenu le 10 mars dernier a entériné le maintien de la prime exceptionnelle de soutien, fixée à 10 dinars. Cette mesure s’inscrit dans la continuité des efforts publics visant à appuyer durablement les agriculteurs et à encourager les investissements dans la filière céréalière.

Elle a, par ailleurs, annoncé que les prix officiels seront publiés le 12 mai courant, à l’occasion de la Journée nationale de l’agriculture.

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Des agents du Centre International pour la promotion des personnes handicapés en sit-in

Des dizaines de cadres et agents contractuels du Centre International pour la promotion des personnes handicapées entament, depuis, lundi 5 mai, un sit-in ouvert devant le siège de l’assemblée nationale des représentants du peuple (ARP) pour réclamer « la titularisation et un statut pour les salariés ». Alors que la direction générale du centre avait souligné, vendredi 2 mai, dans un communiqué, que la régularisation de la situation professionnelle des agents contractuels « se déroule de manière habituelle ».

Le responsable chargé de la gestion administrative de ce centre, Hedi Ltifi, a indiqué dans une déclaration à la TAP que des dizaines de contractuels parmi plus de 1400 contractuels dans ce centre participent à ce mouvement de protestation.

Les protestataires revendiquent l’affiliation à la caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS), l’annulation des contrats de sous-traitance, un statut permanent qui leur permet de garantir leur stabilité professionnelle, une augmentation salariale et le versement des salaires de manière régulière et à la même date de versement que les salaires des agents et des cadres du centre.

La direction générale du centre international pour la promotion des personnes handicapées avait souligné, vendredi 2 mai, dans un communiqué publié sur sa page Facebook que le processus de régularisation de la situation professionnelle des contractuels se déroule « de manière habituelle ». Tout en ajoutant que l’autorité de tutelle assure le suivi de ce dossier et s’attache à « assainir le climat social dans les centres d’éducation spécialisés ».

Avec TAP

 

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Transferts des TRE : un soutien vital, mais en deçà de la moyenne mondiale

Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Nouri, a révélé que les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) effectuent en moyenne des transferts de l’ordre de 120 dollars par mois et par personne, contre une moyenne mondiale de 200 dollars.

Lors de sa participation à un atelier international sur « La contribution des diasporas à la promotion de l’investissement et à la réalisation du développement durable », il a précisé que les transferts des Tunisiens à l’étranger ont permis de couvrir entre 1,3 % et 1,4 % de la dette en devises. Il a ajouté que ces transferts des TRE ont représenté, fin 2024, environ 30 % des réserves en devises du pays.

Il a également indiqué que ces transferts représentent environ 5,6 % du produit intérieur brut (PIB), et estimé que les Tunisiens de l’étranger contribuent à hauteur de 2 % au tissu économique. Avec environ 50 % d’entre eux possédant des investissements immobiliers en Tunisie.

La Tunisie a enregistré une croissance continue du volume des transferts des tunisiens résidant à l’étranger, dépassant les 2 milliards de dinars, selon Fethi Nouri. Il a noté qu’une grande partie de ces fonds est consacrée à la consommation. Alors qu’il est nécessaire de les intégrer dans l’économie nationale sous forme de projets d’investissement bénéfiques au pays.

Le patron de la banque des banques a souligné l’importance de renforcer la contribution des Tunisiens expatriés au développement. Et ce, notamment à travers l’adoption de politiques visant à renforcer le rôle de la diaspora dans les organisations professionnelles, la mise en place d’un plan de communication pour les informer des incitations à l’investissement, et la possibilité de leur permettre de participer aux projets d’infrastructure. Il a également proposé l’ouverture de comptes d’épargne en devises pour les TRE en Tunisie.

Avec TAP

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Fièvre aphteuse en Europe et au MENA : la FAO appelle à des mesures immédiates

Une souche exotique s’invite dans les cheptels du Moyen-Orient, pendant que le virus animal refait surface en Europe, où on le croyait pourtant maîtrisé. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) tire la sonnette d’alarme.

Fermes contaminées, troupeaux abattus, foires aux bestiaux interdites : la fièvre aphteuse, virus hautement contagieux qui touche les animaux à sabots fendus, se répand comme une trainée de poudre parmi les vaches, porcs, moutons et chèvres européens. Et elle prend une tournure inquiétante au Proche-Orient, en raison de l’apparition récente d’une nouvelle souche venue d’Afrique de l’Est.

Face à ce double foyer, la FAO appelle à des mesures immédiates.

« La FAO recommande des mesures de biosécurité urgentes et une surveillance renforcée à la suite de la détection récente de la fièvre aphteuse (FMD) de sérotype SAT1 en Iraq et à Bahreïn. Ce sérotype est exotique pour les régions du Proche-Orient et de l’Eurasie occidentale. Ce qui suscite de vives inquiétudes quant à une possible propagation du virus ». Ainsi prévient lundi l’agence onusienne, dans un communiqué de presse.

Outre l’Iraq et le Bahreïn, le SAT1, jusqu’ici cantonné à l’Afrique subsaharienne, a récemment fait irruption au Koweït, où les autorités vétérinaires ont également confirmé des cas. À cela s’ajoute un terrain déjà propice : dans ces régions, la fièvre aphteuse est endémique. Mais cette nouvelle souche introduit une incertitude majeure pour des systèmes vétérinaires parfois dépassés.

Retour du virus en Europe

L’Europe, de son côté, croyait le virus tenu à distance depuis la dernière épidémie dramatique de 2001. En janvier 2025, un foyer détecté en Allemagne a été rapidement éradiqué. Mais une autre incursion le mois suivant, en Hongrie cette fois, a pris racine. La Slovaquie voisine a depuis enregistré des cas, alors que l’épidémie se répand.

Conséquence immédiate, le Royaume-Uni a interdit l’importation de viande et de produits laitiers en provenance des pays européens touchés, ainsi que de l’Autriche, en raison de sa proximité avec la Hongrie. Des décisions qui ravivent le spectre de fermetures de marchés et de nouvelles tensions commerciales.

Car si la fièvre aphteuse ne menace pas directement la santé humaine, ses dégâts sur l’économie agricole sont massifs : baisse de la production de lait et de viande, abattages massifs, effondrement du commerce. La FAO chiffre à 21 milliards de dollars les pertes annuelles directes et les coûts de vaccination dans les zones touchées par le virus. Un fardeau pour les petits éleveurs, surtout en zones rurales, sans compter l’impact lié à la perturbation des marchés internationaux.

Une riposte en quatre axes

Pour contenir cette résurgence, la FAO appelle à une mobilisation généralisée, notamment via des campagnes de sensibilisation dans les zones à risque. Elle prône un renforcement drastique de la biosécurité : « Séparer les animaux malades, éviter d’introduire des bêtes d’origine inconnue, désinfecter marchés et véhicules entre les ventes, empêcher les déplacements suspects entre fermes ». Un effort colossal pour des secteurs parfois peu outillés.

La vaccination, quant à elle, reste « un outil hautement efficace », à condition d’utiliser des vaccins bien adaptés aux souches en circulation. Encore faut-il pouvoir identifier ces dernières rapidement. D’où l’importance, souligne la FAO, de renforcer la surveillance et les plans de contingence. Ces procédures d’urgence qui permettent d’endiguer une épidémie à la source.

La FAO en première ligne

Face à cette alerte, l’agence onusienne active tous ses leviers. Son système de prévention d’urgence accompagne les pays touchés dans la mise en place de stratégies de surveillance et de contrôle. En collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), elle soutient aussi la stratégie mondiale de lutte contre la fièvre aphteuse.

« De nombreuses souches du virus continuent de circuler dans différentes régions du monde. Et les récentes flambées en Europe et au Proche-Orient rappellent les risques persistants que cette maladie fait peser sur les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et la sécurité des échanges commerciaux », souligne la FAO.

Le message est clair : face à une menace globale, la réponse doit être collective, rapide et coordonnée.

Source : site de la FAO

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